Les Verts se sont brillamment imposés en terre nantaise sur le score sans appel de 3-0 lors de cette 31e journée de L1.

Après un début en fanfare conclu par un but en deux temps Mathieu Debuchy à la 17ème à la suite d'un bon travail de Remy Cabella, il a tout de même fallu attendre la seconde période pour prendre le large et se mettre tout à fait à l'abri des attaques imprécises des Canaris par un doublé de ce même Cabella aux 54ème et 63ème, d'abord sur un face-à-face après une récupération haute de Jonathan Bamba puis à la suite d'un rush individuel.

Portant à neuf matches leur série d'invincibilité, les Verts ont d'ores et déjà assuré le maintien. Avec 42 points, il ne sont plus qu'à 3 longueurs du 5e Montpellier !

"C'est encore un gamin, il a des hauts et des bas qu'il faut gérer. Mais il trouve mieux ses repères, il se canalise. Il a trouvé un entraîneur qui sait tirer le meilleur de lui" souffle aujourd'hui dans la Pravda Dominique Fernandez, ancien scout de l'ASSE qui l'a attiré dans le Forez. "Je l'ai amené dans le mauvais club, ils se sont totalement loupés. Pour moi, Allan est un peu meilleur que Kylian, un peu plus finisseur. Ça va à 100 km/h, vous avez vu contre Paris ?"

Dans la dernière édition de le Pravda, Didier Sénac évoque la plus grosse bagarre à laquelle il a participé.

"C'était à Geoffroy-Guichard avec Bordeaux (le 21 janvier 1995, 2-1). Zizou remonte le terrain avec le ballon devant moi. Et là, Piotr Swierczewski arrive à sa hauteur et lui met une pêche par-derrière ! Zizou tombe. Swierczewski part en courant. Je vois ça, je le poursuis et je le fais tomber. Il est par terre... Je suis au-dessus, il se débat avec les pieds. Je veux lui mettre un coup, mais mon pied passe à travers ses jambes et je lui écrase la tête. Nez cassé... L'arbitre expulse le Polonais ! Et moi non ! Incroyable ! Je lui marche dessus et rien... Je finis le match sous les huées à chaque fois que je touche le ballon. Mais des caméras m'ont filmé et j'ai pris six mois de suspension, réduits à quatre après l'appel."

Avant de recevoir les Verts, Waldemar Kita explique à la Pravda que son équipe a perdu 25 points à cause de l'arbitrage cette saison. "C'est énorme. Il ne faut pas me dire que ça s'équilibre !" peste le président nantais, qui a montré au quotidien sportif une feuille avec le déficit de points qu'il a estimé sur neuf matches. Il compte trois points à Saint-Étienne (1-1, le 3 décembre) avec un but valable refusé à Sala survenu avant l'égalisation nantaise.

C'est ce qui explique selon Le Progrès l'absence de KTC dans le groupe qui tentera de voler dans les plumes des Canraris cet après-midi. Pour rappel, le latéral droit stéphanois n'a joué que 4 minutes (à Angers) depuis la déroute à Metz du 17 janvier dernier.

Excellent depuis le début de l'année, Ole Selnaes s'est confié au Progrès avant de défier les Canaris cet après-midi. Extraits.

"Sur le plan personnel, je pense traverser ma meilleure période depuis mon arrivée. Je me sens mieux. Je suis plus en confiance, plus fort même. J’ai progressé durant ces deux dernières années. C’est plus facile lorsqu’on joue aux côtés de M’Vila, bien sûr, car évoluer aux côtés d’un joueur de ce calibre est très appréciable. On se comprend, l’entente est bonne. J’apprécie de jouer à ses côtés comme aux côtés de mes autres équipiers.

J’aime bien ce schéma à deux récupérateurs. Je me sens à mon aise alors qu’en Norvège, j’avais l’habitude d’évoluer seul en sentinelle. À présent, je touche davantage de ballons, cela me convient parfaitement. Je peux certainement progresser dans le secteur offensif, dans les frappes de loin notamment. J’ai plus la possibilité de donner des ballons que de frapper mais j’essaie de travailler cet aspect de mon jeu.

Alexander Söderlund est mon ami, je parle souvent avec lui. Son départ n’a pas constitué une surprise, ni un problème pour moi. C’est même peut-être une bonne chose. J’ai 23 ans, je suis un grand garçon, c’est le moment de grandir."

La Pravda du jour revient sur les engagements humanitaires de Neven Subotic. Extraits.

"C'est à l'époque où il a fait partie des tout meilleurs défenseurs de la Bundesliga, pilier du grand Dortmund de Jürgen Klopp, qu'il a créé la fondation portant son nom, la Neven Subotic Stiftung, dont le but est de fournir l'accès à l'eau potable aux populations pauvres d'Éthiopie. Le défenseur en a fait l'autre priorité de sa vie, avec le football. Il en parle tout le temps, dès qu'il apparaît en public, et y travaille beaucoup, ici ou là-bas.

"Il est le chef, raconte Shari Malzan, l'une des jeunes dirigeantes de la fondation. Il s'occupe de tout, y compris de l'administratif, des levées de fonds, ces choses qui ne sont pas très amusantes. Quand il a des vacances, Neven ne part pas sur la Côte d'Azur. L'été ou à Noël, il profite souvent des trêves internationales pour se rendre sur place en Éthiopie."

Il y rencontre les gens ("qui ne savent même pas que je joue au foot", dit-il), discute avec les ingénieurs, et réfléchit aux deux chantiers principaux : construire des puits, pour épargner aux enfants les six kilomètres de marche jusqu'au point d'eau, et installer des toilettes, moins accessibles dans le monde aujourd'hui que les téléphones portables.

L'engagement du joueur est profondément ancré dans son histoire personnelle. Subotic est né en ex-Yougoslavie et ses parents ont fui la guerre avant son deuxième anniversaire pour les emmener, lui et sa sœur, dans le sud-ouest de l'Allemagne. Ils n'ont pas pu y rester longtemps car l'expulsion du territoire menaçait, alors la famille a rejoint les États-Unis, Salt Lake City puis la Floride.

Le petit Neven a onze ans et joue dans un parc en dehors de toute structure de club quand le sélectionneur US des moins de 17 ans tombe sur le bonhomme. C'est le départ en école de foot puis le rêve américain à l'envers, avec un premier contrat pro à Mayence (Allemagne), à dix-sept ans. "Neven était trop petit pour se souvenir de tout mais il sait que sa famille a été énormément aidée, explique Shari Malzan. Il considère qu'il a eu beaucoup de chance et souhaite en donner à son tour. En arrivant à Mayence, il s'est tout de suite engagé dans un orphelinat."

Son combat suivant s'oriente vers l'eau en Afrique «"parce qu'il est convaincu qu'il faut voir plus loin que les frontières", selon sa collègue de la fondation. Il aurait pu choisir une œuvre en Allemagne ou en Serbie mais pense que cela n'aurait pas été le plus juste, même s'il est impossible d'établir une hiérarchie des causes à défendre. "Il ne veut pas en faire une histoire hollywoodienne en disant qu'il a choisi l'Éthiopie parce que c'est super beau. Il est très pragmatique. Il s'est juste demandé : où les gens ne disposent-ils pas des conditions de vie les plus élémentaires ? "

Son souci d'aider son prochain tranche avec le style du joueur. Subotic n'est pas plus un poète à Saint-Étienne qu'à Dortmund. "Les duels sont certainement sa plus grande force, commente Sebastian Kehl, son ancien capitaine. Il est très robuste, bon de la tête, aussi dur envers l'adversaire qu'envers lui-même. Pour un attaquant qui se retrouve face à lui, ce n'est pas une partie de plaisir." Ses blessures dans la Ruhr avaient brisé son élan et la confiance des entraîneurs, qui ne lui trouvaient plus de place depuis trois ans.

Mais chez les Verts, il participe à révolutionner la défense, la troisième meilleure de L 1 depuis son arrivée. "Il s'est adapté rapidement, juge Loïc Perrin, son partenaire en charnière. C'est un joueur qui a l'expérience du haut niveau et il est dans la force de l'âge. Il doit et peut devenir l'un des cadres." Ce serait forcément une belle surprise pour le défenseur, qui avait appris à la descente de l'avion, en janvier, que Saint-Étienne ne lui proposait pas deux ans et demi de contrat comme il le pensait, mais un an et demi. Il a accepté quand même de signer et le club, bluffé par ses performances, a déjà bien envie de le prolonger."

Interrogé par Onzeo, Dylan Saint-Louis revient sur les conditions de son prêt à Laval, la saison passée.

"Sur le moment (après son but contre Montpellier, ndp2) j'ai pensé à essayer de m'imposer. Mais après un petit rendez-vous avec le coach Galtier, on est tombé d'accord sur l'optique du prêt parce qu'il y avait des joueurs beaucoup plus importants qui revenaient de blessure et que, forcément, j'allais refaire une saison avec de la CFA et un petit peu de temps de jeu en pro et ça ne m'intéressait plus. Ce n'était pas de la gourmandise, c'était le moment de jouer. Quand j'y repense, je me dis que j'aurais peut-être du rester parce qu'après, il y a eu un gros problème d'infirmerie à Saint-Étienne et j’aurais surement eu ma chance, comme Nordin qui l'a très bien saisie. Mais je ne regrette pas pour autant le prêt à Laval."

Auteur de 6 buts en 30 matches disputés en tant que titulaire cette saison à la Fiorentina, Jordan Veretout évoque dans Ouest-France son expérience stéphanoise avant de donner son avis sur le choc de ce dimanche. Extraits.

"Je ne parlerais pas de rebond pour résumer mon passage à Saint-Etienne. L'Angleterre fut une expérience très enrichissante. Même si la saison a été décevante en termes de résultats, j'ai quand même joué six matches. Revenir à Sainté m'a, en revanche, permis de m'épanouir à nouveau et de jouer au football. Christophe Galtier et ses adjoints m'ont redonné ce plaisir-là.

Mon avis sur le match entre le FCN et Saint-Etienne ? Je pense que ça va être un très bon match. Saint-Etienne revient bien. L'ASSE a fait un très bon recrutement hivernal et l'équipe a repris confiance. Quant au FC Nantes, il fait une belle saison et lutte toujours pour la 5e place. On le dit régulièrement fatigué mais je n'y crois pas. Les Nantais sont toujours là. Et Emiliano Sala ne fait que planter.

Certaines équipes jouent très bien mais sont en bas de classement. Le FC Nantes défend très bien, mais n'est pas pauvre à regarder. Sa place est méritée. La Beaujoire restera la Beaujoire. C'est mon stade de coeur. Les supporters sont formidables. Tous les week-ends, la Brigade Loire crée de nouveaux tifos, chante sans relâche et soutient l'équipe, même quand elle ne va pas trop bien. Cela donne une force incroyable. Saint-Etienne possède aussi deux kops très forts."

L'ASSE a réagi dans la journée au licenciement de Pierre-Yves Polomat par l'AJ Auxerre, où il était en prêt, suite à son altercation avec son coéquipier Michaël Barreto. Le club précise que le règlement de la Ligue ne permettra une réintégration à l'effectif stéphanois qu'à partir du 1er juillet prochain.

Le communiqué annonce également une rencontre avec le joueur pour "évoquer le comportement exemplaire qui doit être le sien en toutes circonstances et les conditions dans lesquelles il pourra s'entraîner jusqu’à sa réintégration dans le groupe professionnel."

C'est un groupe de 19 joueurs assez offensif qui va se déplacer à la Beaujoire. Jean-Louis Gasset a en effet décidé d'amener 6 attaquants contre seulement 5 défenseurs, Théophile-Catherine manquant à l'appel.

Ruffier, Moulin, Guendouz

Perrin, Subotic, Silva, Debuchy, Pierre-Gabriel

M'Vila, Selnæs, Cabella, Diousse, Pajot

Beric, Bamba, Hamouma, Monnet-Paquet, N'Tep, Tannane

Les U17 Nationaux de Razik Nedder se déplaçaient cet après-midi à Saint-Priest pour le compte de la 24ème journée. Pour eux, l'équation était simple : il fallait l'emporter pour rester dans la course à la 1ère place du groupe C ou tout au moins, ne pas faire moins que les vilains voisins qui recevaient dans le même temps l'AJ Auxerre. Au terme d'une rencontre qui a été loin de satisfaire Razik Nedder, les Stéphanois ont concédé le nul dans les ultimes minutes (2-2), ce qui est un moindre mal puisque les joueurs de la banlieue ont obtenu le même résultat (3-3) contre les Bourguignons. 

Le match avait bien commencé pour les Verts : ils ouvraient la marque à la fin du 1er quart d'heure, Clément Roubat se trouvant à point nommé pour glisser au fond des filets un ballon qui avait percuté la barre suite à une belle frappe des 25 mètres de Louka Aymar. (0-1, 13ème).

Ils n'allaient pas conserver très longtemps cet avantage puisque les San-Priods profitaient d'un cafouillage consécutif à un coup de pied arrêté pour égaliser. (1-1, 25ème).

Nullement décontenancés par cette égalisation, les Stéphanois reprenaient l'avantage quelques minutes plus tard sur un coup-franc excentré de Victor Petit (photo) (1-2, 32ème).

Les Verts conservaient cet avantage tout au long de la seconde période, mais un pénalty concédé pour une main anodine, à la limite de la surface de réparation, donnait l'opportunité à Saint-Priest d'égaliser, ce dont ne se privaient pas les Rhodaniens. (2-2, 87ème).

La composition : Bariol - Durivaux, Chaigneau, Tshibuabua, Roubat - Petit, Aymar (Bernocolo 80ème), Tormin - Bonnemain (Saban 75ème), Urie, Sidibe.

La réaction de Razik Nedder : "Ce n'a pas été un match plaisant. Je dirais qu'il est dans la lignée de celui que nous avons fait à Villefranche il y a deux mois, mais la différence, c'est qu'aujourd'hui, nous ne l'avons pas emporté. Nous n'avons pas été bons dans l'utilisation du ballon. Nous avons eu beaucoup de déchet, et dans ces conditions, il est difficile de jouer vraiment au football. C'est certes décevant de concéder le nul, mais c'est le contenu proposé qui me gêne le plus. La copie rendue n'est pas belle, à cause également d'un manque de rigueur défensive. mais, malgré toutes ces approximations, on pouvait gagner ce match, car nous avons été très rarement mis en difficulté et l'égalisation en fin de match n'est pas incontestable." 

Les Verts ont été tenus en échec 1 but partout par les Brésiliens du Fortaleza FC pour leur entrée en lice (match de 2 périodes de 25 minutes)

Dans un match où ils ont répondu au défit physique brésilien par une plus grande maîtrise technique, les Stéphanois ont concédé l'ouverture du score sur pénalty en deuxième période (0-1, 35ème). Les Verts ont rapidement égalisé sur un pénalty obtenu par Habib Koné et transformé par Naïs Djouahra (1-1, 40ème).

La composition : Green - Mezaber, Halaimia, Nadé, Mohamed - Mersel, Touit, Djouahra - Koné (Moussa (joueur à l'essai), 40 ème), Bengueddoudj (Sabayo, 26ème), Bangoura (Ménétrieux, 30ème).

La réaction de Lilian Compan : "Ce fut un bon match avec beaucoup d'engagement côté brésilien, ils nous sont rentrés dedans. Je trouve qu'on a eu plus de maîtrise, avec plusieurs bonnes situations même si on ne peut pas parler d'occasions franches. Demain matin il faudra être bien réveillé face à une belle équipe de Groningen. Mais si on est plus précis dans les derniers gestes, je pense qu'on a une vraie chance de gagner."

L'AJA a officialisé le licenciement de Pierre-Yves Polomat en des termes particulièrement durs pour le latéral gauche actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2019.

"Il lui est reproché (en tant que récidiviste) des reproches injustifiés, insultes et coups à coéquipier, alors que l’action se déroulait du côté de son poste. L’AJA a décidé qu’il était impossible que Pierre-Yves Polomat puisse continuer d’exercer son métier au sein du club."

Pour rappel, l'incorrigible Polo avait déjà été viré du centre de formation de l'OM et avait déjà été expulsé pour s'être embrouillé avec l'un de ses coéquipiers lavallois.

Vainqueurs de l'édition 2017, les Belges du Standard de Liège ne défendont pas leur titre.

Les U19 disputeront pendant ce week-end pascal le traditionnel Tournoi International du FC Saint-Joseph qui regroupe cette année outre les troupes de Lilian Compan, les Néerlandais du Groningen FC, les Brésiliens du Fortaleza EC, une sélection du Pays de Gier, les Ecossais des Glasgow Rangers, les Suisses du Servette Genève ainsi que Rennais et Havrais.

Les Stéphanois affronteront en phase de poule sur un format 2x25mn:

- le Fortaleza EC samedi à 15h30

- le Groningen FC dimanche à 9h30

- la sélection du Pays de Gier dimanche à 15h30

Les finales composées de rencontres de 2X30 mn auront lieu lundi.

Le milieu de terrain nantais Adrien Thomasson a évoqué la réception des Verts hier en conférence de presse.

"On ne parle que de Saint-Etienne dans le vestiaire. Pour l'instant, on ne voit pas plus loin. On a 5 matches sur 8 à domicile. C'est quand même beaucoup et en plus de ça, contre des adversaires directs. Pour moi Saint-Etienne a toujours été un club important, historique. Ils ont eu un coup de mou en première partie mais  chaque année, ils sont là. Ce n'est pas la même équipe qu'à l'aller, ça n'a plus rien à voir. Cela ne pouvait pas durer éternellement comme ça. On savait qu'il y aurait des changements. Jeune, j'étais plus Lyon que Sainté. Je n'ai pas été pris à l'ASSE. J'allais sur mes 17 ans. J'étais notamment avec nabil Fékir. Il y avait de bons joueurs. Personne n'a percé, du moins à Saint-Etienne..."

Jean-Louis Gasset a encensé Neven Subotic hier en conférence de presse.

"Il nous fallait quelqu’un d’expérimenté qui amenait de la qualité et de la sérénité pour remonter les autres. Il a tout compris et cette sérénité est naturelle. C’est très fort. Et en tant qu’homme, il est en train de charmer tout le monde. C’est un type extraordinaire. Il n’est jamais affolé. Y’a rien qui l’irrite. C’est une pâte. Il a une expérience, un sens du jeu. Il connait ses qualités et ses défauts. Avec Loïc Perrin, ils sont en train de faire quelque chose de très très fort. Je souhaite à tous les entraineurs de connaitre des joueurs comme ça. J’en ai connu des grands, mais celui-là dans un style différent… C’est vraiment un grand monsieur. Ses deux buts, c’est la cerise sur le gâteau. Certains feraient bien de s’en inspirer."

Jean-Louis Gasset a évoqué son avenir hier en conférence de presse.

"Une fois qu’on aura les 42 points, on verra si tout le monde est d’accord sur certaines choses. On ne peut pas chaque année, partir avec un handicap comme ça. Je ne suis pas maso quand même. Laurent Blanc, c’est mon ami, j’ai travaillé huit ans avec lui, je lui ai donné un coup de main au début. Peut-être qu’on travaillera encore ensemble, peut-être pas. Là, j’ai une mission. Vous voulez que le 31 mars, je vous parle du 1er août mais je ne sais pas où je serai. C’est le métier. Rester un an de plus ? C'est possible si j'ai une bonne équipe."

C'est entre autres, et dans le texte, ce qu'il a expliqué en conférence de presse à midi. Extraits :

"Les internationaux ont fait des décrassages en fonction de leur temps de jeu. La gestion des internationaux, c’est un domaine que je connais. Il y a le plaisir de jouer pour son pays et la fatigue et le manque de sommeil qui vont avec. Dans ce genre de situation, il faut adapter le programme.
Paul-Georges Ntep va mieux. Je l’ai vu sprinter sans retenue et je suis content de son travail. Il a repris confiance en lui. Il lui manquera sans doute la distance sur tout un match mais je l'ai vu rassuré car il avait un petit doute.
Jusqu'à la fin de saison, on sera sur le pont tous les week-ends. Il reste 8 matches et on va tous les jouer pour les gagner car il ne nous reste qu’un match pour atteindre notre objectif. On jouera contre Nantes comme on jouera contre Paris : pour gagner ! Il faudra simplement adapter notre jeu. Nantes possède l'une des meilleures défenses du championnat, ils ont 5 points d’avance sur nous et donc sont forcément plus proches des places européennes mais rien n’est fait pour le moment.
Je n’ai jamais perdu la passion du foot. A un moment, j’ai perdu le foot de vue pour des raisons familiales mais ce qui m’a aidé c’est justement cette passion du football. Avoir beaucoup de travail que ce soit avec Montpellier ou Sainté cette année a été une bonne chose pour moi. Je suis très heureux aujourd’hui à Saint-Etienne, d’abord darce que j’ai été bien accueilli, ensuite parce que j’ai une bonne équipe et aussi parce que je ne suis pas loin des miens."
 

Recordman du nombre de matches disputés avec les Canaris (532 entre 1972 et 1987), Jean-Paul Bertrand-Demanes évoque ses matches contre l'ASSE dans la dernière édition de Presse-Océan. Extraits.

"En Coupe de France, on avait gagné 3-0 à l’aller contre les Stéphanois à l’aller avant de perdre là-bas 5-1. Sur ce match, je suis à peu près certains que les Verts étaient dopés. Sur le terrain, quand tu leur posais une question, pour répondre les mecs se mordaient la langue ! Des fois je ne suis pas sûr qu’ils nous reconnaissaient. Je pense qu’ils avaient pris du Guronsan mais la boîte entière ! Je ne sais pas si on peut le dire, aujourd’hui il y a prescription. En passant de Saint-Etienne au FCN, Yves Triantafilos nous a dit que, sur certains matches, ils ne prenaient pas que de l’eau claire…

Christian Sarramagna était le Stéphanois qui me posait le plus de problèmes. Avec son pied gauche, il avait une frappe qui faisait que les ballons flottaient pas mal et n’arrivaient jamais droit. Il était embêtant. Platini, je ne suis pas sûr qu’il m’ait marqué un but. En tout cas, il ne m’a jamais mis un coup franc. Je le charriais. Une fois, à Saint-Etienne, sur un coup franc, tout le monde croyait au but, j’avais alors sorti un super arrêt. On s’est retrouvé au jubilé de Max Bossis, je l’avais chambré : « même à 45 ans, tu ne marqueras jamais un coup franc. »

A Saint-Etienne, il y avait un joueur qui ne faisait pas de bruit mais que j’aimais : Christian Synaeghel. Au milieu, il faisait un boulot, c’était quelque chose ! Je m’entendais bien avec Ivan Curkovic, qui m’a entraîné en équipe de France. J’ai beaucoup appris avec lui. C’était un mec super intéressant. Quand on se retrouvait en club, bien qu’adversaire, on se faisait la bise avant le match. On était vraiment potes."

Ancien Canari et ex-entraîneur des Verts, Maxime Bossis donne son avis sur le choc de la 31e journée dans la dernière édition du Progrès.

"C’est un match charnière pour l’ASSE si elle veut avoir des ambitions européennes. Les Verts sont à cinq points de Nantes. C’est le moment ou jamais mais les Nantais ont réussi de bons matches à la Beaujoire. Ce sera un match intéressant, avec de l’intensité. Nantes a des arguments avec Dubois, Rongier, Thomasson, et Sala qui a planté 12 buts cette saison. Et puis leur gardien est pas mal. Il a été exceptionnel pendant trois mois, là, il est bon. J'ai eu un peur pour les Verts avant la trêve mais ils présentent un potentiel bien supérieur aujourd’hui. Il y a de la qualité au plan individuel et collectivement, on sent qu’il y a une idée directrice, un fond de jeu."

Le Progrès revient aujourd'hui sur l'entraînement d'hier. Extraits.

"Elle s’est terminée par une brève opposition. Deux mi-temps de dix minutes, qui ont vu les deux équipes inscrire chacune un but. Les Bleus par Ntep d’une frappe en angle fermé, l’égalisation survenant grâce à un but plein de malice de Katranis. Servi sur un plateau par M’Vila, Tannane a frappé au-dessus de son pied droit. Jean-Louis Gasset s’est alors écrié : "Il faut marquer !" Auparavant, il avait aussi été question de jeu lors de matches sur terrains réduits au cours desquels le jeune attaquant Vagner a dû quitter ses partenaires, touché au pied droit, et raccompagné par un kiné au vestiaire. Tous les internationaux étaient de retour : si Selnaes a participé intégralement à la séance, Beric et Bamba se sont contentés d’un footing en compagnie du préparateur physique.

Dans une infographie basée sur des stats d'Opta, la Pravda du jour souligne que le renouveau de l'ASSE (invaincue et 3e sur les 8 derniers matches) doit beaucoup aux recrues arrivées lors du mercato hivernal.

Zoumana Camara, qui avait remporté son bras de fer avec l'ASSE l'été 2007, n'a plus quitté le club de la capitale et pourrait y exercer de nouvelles missions. Entraîneur adjoint au QSG depuis 2015 après y avoir joué pendant 8 ans, l'ancien défenseur central stéphanois est pressenti pour entraîner l'équipe réserve la saison prochain selon Le Parisien. Pour rappel, Papus passe actuellement le diplôme d'état supérieur délivré par l'Institut de Formation du Football aux côtés de Frédéric Piquionne et du potonaute Galette89.

Le 26 avril dernier, le huis n'était pas tout à fait clos...

Le LOSC (19, 28 points) recevra ce dimanche Amiens (16e, 31 points) dans un stade vide, comme le déplore Christophe Galtier dans La Voix du Nord.

"J'ai déjà connu ça il y a un avec Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard pour la réception du Stade Rennais. C’était un match important pour les deux équipes puisqu’on se disputait la sixième place. L'ambiance ? C’est nul mais on ne peut rien y faire. Alors il faut préparer ce match le mieux possible car c’est une rencontre avec beaucoup d’enjeu pour les deux équipes. Ce n’est pas un match si spécial que cela à préparer mais à vivre, c’est autre chose car tu entends tout. Dans tes propos tu dois être très vigilant. L’entraîneur comme les joueurs. Il faut parler, communiquer car c’est important mais tu ne peux pas crier car tout le monde entend tout. Dans la préparation, ça change un peu quand même lorsque tu rentres dans un stade. Certains jouent pour des gens dans les tribunes, des supporters, pour le public, pour un père, une mère, un enfant, et là il n’y aura personne. J’ose espérer qu’on pourra marquer des buts et qu’on les fêtera évidemment."

Comme l'école de foot, la préformation de l'ASSE sera sur la brèche à l'occasion des Tournois de Pâques.

Les U12 de Pascal Guerreiro et d'Eric Moulin participeront au 33ème Challenge Marcel Bois à Saint-Pierre des Corps, un tournoi relevé où seront présents Nantes, Bordeaux, Angers, Lille, Rennes, Metz, Caen, Reims ....

Les Verts joueront dimanche la phase de qualification au cours de laquelle ils se mesureront à Lille, au Stade Brestois, à l'Etoile Bleue de Saint Cyr, à Ain Sud Foot et au FC La Membrolle Mettray. 

A noter que les Verts sont revenus victorieux de la cité corpopétrussienne en 2002, 2012 et 2015 et finalistes malheureux en 1996, 1997, 1998, 2006, 2010.

Une équipe composée de U12 et U13 sera en lice, dimanche et lundi, au tournoi du club partenaire Rhône Vallées.

Les U14 ne seront pas présents au Tournoi Sans Frontière de Sens. Ils disputeront un match de championnat en retard contre Chambéry. Par contre, ils participeront, les 19, 20 et 21 mai prochains (Pentecôte) à la 35ème édition de l'Européen Mérois, tournoi organisé par l'US Mer (Loir et Cher).

Le club a communiqué aujourd'hui pour nous informer du départ de Michel Saez, qui était le Directeur général adjoint depuis octobre 2016. Il s'agit d'une décision "prise en pleine accord avec le Directoire".

Retournement de situation, puisqu'après la nomination de Frédéric Paquet au poste de Directeur Général en janvier dernier, le site officiel avait précisé : "Michel Saez conserve bien évidemment toutes ses prérogatives de Directeur général adjoint en charge des services administratifs". 

Alors que le sélectionneur Deschamps lui avait préféré Benjamin Pavard pour le dernier rassemblement des bleus, Mathieu Debuchy a été retenu dans les 23... de la Pravda, qui a justifié son choix ainsi : "Même s'il n'a jamais figuré dans une seule liste depuis la fin de l'Euro, le néo-Stéphanois montre, depuis son arrivée dans le Forez, fin janvier, qu'il retrouve un niveau proche de son meilleur. Et son expérience des grandes compétitions (Euro 2012, Coupe du Monde 2014) constitue un atout non négligeable pour un groupe jeune."

A la suite du conseil de surveillance d'hier, le club a communiqué qu'il n' y avait "pas d'urgence" à trouver des investisseurs, mais que la recherche continuait à condition d’avoir la certitude que la pérennité de l’ASSE soit bien assurée.

Pour le site 20 minutes, l'économiste du sport, Pierre Rondeau analyse le profil du club stéphanois.

Sur l'urgence de trouver un investisseur :

" l’ASSE n’a pas la contrainte d’un club dans le rouge. Ses finances sont saines. La logique est bien différente de ce qu’a pu connaître le PSG de Colony Capital ou l’OM de Margarita Louis-Dreyfus. Il n’y aura pas ici de panic market, de vente risquant d’être bradée à l’acheteur le plus rapide."

A propos du prix éventuel d'un rachat :

" C'est environ 70 millions d’euros pour les Girondins de Bordeaux, cela pourrait être la même chose pour l'ASSE si on prend en compte la ferveur de son public, son palmarès et sa cohérence sportive. Peut-être un peu moins car Bordeaux a l’avantage d’être une véritable marque, un vin connu à travers le monde entier. Saint-Etienne n’a pas un nom pouvant à ce point être bonifié.

La mythologie stéphanoise peut être intéressante pour un investisseur. Je ne l’imagine pas imposer un modèle économique ultramoderne. Les Américains adorent par exemple le cliché « franchouillard », le pâté et le camembert (sourire). Ils pourraient donc faire fructifier la marque ASSE grâce à toute son histoire."

Enfin, concernant la ferveur parfois débordante des supporters :

"Il faut savoir qu’un investisseur a conscience de ce contexte lorsqu’il effectue de long en large son étude du terrain. Mais c’est certain que je vois mal des investisseurs chinois, émiratis ou saoudiens devoir gérer des problématiques d'ultras et de fumigènes comme ça peut être le cas à Saint-Etienne. Actuellement, la Ligue 1 a surtout l’air d’avoir la cote outre-Atlantique et ça serait pour moi une piste bénéfique."

RMC Sport, dans un article qui ne nous apprend guère plus à propos du Plan Paquet que le communiqué officiel de l'ASSE hier, nous donne tout de même le montant putatif des honoraires de la banque Lazard pour trouver des investisseurs : 600 000€. Pourvu que ça marche !