
Nouzaret se régalait
28/04 11:07

Dans un entretien paru hier sur le site Actufoot et retranscrit par nos soins, Robert Nouzaret a replongé dans ses vertes années.
"J’ai été deux ans sélectionneur de la Côte d’Ivoire et paf ! Y’a eu un concours de circonstances avec Gérard Soler qui m’a demandé de revenir bosser avec lui. On s’est connu ici à Montpellier quand j’étais manager et que lui travaillait pour Jean-Claude Darmon. Il regrettait de travailler en dehors du terrain. C’était un des rares gars de la génération Platini qui n’avait pas eu de responsabilités techniques dans un club pro. On en parlait souvent, on était devenu copains, nos femmes s’appréciaient. Quand il a trouvé cette occasion avec Alain Bompard de venir à Saint-Etienne, ils ont d’abord sauvé le club de la descente en National. Gérard m’avait dit : « Si on se sauve, j’aimerais bien que tu viennes avec moi. » C’est comme ça que je suis arrivé à Saint-Etienne. Et là, mais alors là… C’est extraordinaire ! J’en ai connu des contextes dans ma carrière. Mais Saint-Etienne, c’est quelque chose à part !
Ah, le Chaudron… Quand vous regardez les matches à Saint-Etienne et que vous voyez l’inscription « Ici c’est la Chaudron », c’est moi qui l’ai marquée. C’était pour mettre en valeur le rôle des supporters. C’est particulier. Sur le terrain et dans la ville ! Dans la ville, ça ne parle que de football. Vraiment, c’est extraordinaire. Il faut dire que tout a réussi. On a attaqué par une vingtaine de matches sans perdre, avec une philosophie de jeu plus pour gagner que pour ne pas perdre. J’ai rarement constitué une équipe aussi complémentaire. Il y avait des guerriers mais aussi des bons joueurs. Il y avait à chaque poste le mec qu’il fallait, et le mec qu’il fallait à côté à droite ou à gauche. On avait tout : le distributeur, le centreur, le pivot, la vitesse. On avait la cote avec les supporters, la cote avec les médias, on avait de l’argent, le stade était plein. On ne se trompait pas dans les recrutements, on se régalait, on prenait du plaisir. Ah, putain !
Je me souviens, Bompard qui travaillait à Paris arrivait le jeudi soir. On allait faire une bouffe, on discutait un peu. Il n’y avait que du plaisir, pas de souci. Les soucis ont commencé quand il a déménagé et qu’il est arrivé à Saint-Etienne pour être là tout le temps… Ma plus belle équipe, c’est celle de la première année, parce qu’elle était vivante, complémentaire, avec des joueurs certes moins spectaculaires que la saison d’après avec les Brésiliens. La plus belle, c’était celle-là car c’est celle qu’on a le mieux réussie en faisant un recrutement rapide rien qu’avec des connaissances. Ça a marché de suite et ça arrive rarement !
Il y a eu l’affaire des faux passeports et on a gâché le relationnel humain. L’amitié qu’il y avait entre Bompard, Gérard et moi a été gâchée par cette connerie et la volonté de Gérard de changer de rôle. On était trop amis pour en arriver là. Le fait que le président vienne toute la semaine au stade dans son bureau et qu’il se rende compte que ça marche tellement bien qu’il n’a plus rien à foutre, il n’arrêtait pas de trouver que des choses pour emmerder tout le monde. Et Gérard en a eu tellement marre qu’à un moment donné, il a voulu prendre la place. Je suis tombé sur le cul ! A partir de là, quelque chose s’est cassé.
Un jour, Gérard m’a fait venir dans le bureau, il me dit : «il faut que tu changes tes adjoints. » Je lui dis : « Quoi ? Tu dis ça pourquoi ? » Il me répond : « Je ne voudrais pas que les gens crient Nouzaret démission. » On était dans une période difficile. Je lui dis : « Tu veux que je préserve ma place à Saint-Etienne en sacrifiant mes adjoints pour que t’en mettes d’autres ? Non, je ne les change pas. Je les ai choisis et je suis très bien comme ça. » Il m’a dit : « Tu es fatigué ». Je lui ai rétorqué : « Non, je suis en pleine forme. » A la suite de ça il a convaincu Alain Bompard de passer à autre chose.
Gérard m’a remplacé un match, perdu 1-0. Dans la tribune, les supporters avaient mis : « Jésus a eu son Judas, Nouzaret a eu son Soler. » Les gens avaient compris qu’il m’avait trahi. C’est ça que je regrette le plus. On était comme les doigts de la main. On partait en vacances ensemble. Jamais je n’aurais pu imaginer qu’un jour je puisse avoir ce problème avec le président et surtout avec Gérard. On ne s’est pas réconcilié. J’ai fait plusieurs tentatives mais ça n’a pas marché. D’ailleurs il était au Maroc, il avait fait une proposition pour venir au club d’El Jadida où on a quelqu’un qui bosse pour nous au centre de formation. Nicollin a dit : « le patron, c’est Nouzaret donc tu ne viens pas. » Lui aussi en avait gros sur la patate de ce que Gérard m’avait fait.
Cette histoire a tout gâché. Non seulement le relationnel entre potes, mais aussi l’équilibre du club. Cette histoire de faux passeports, c’est une mauvaise idée de Gérard Soler. C’est des conneries des trucs comme ça, faut être barjot ! Il faut aussi se poser la question : pourquoi le président a accepté ça. D’autres clubs ont été concernés par des affaires de faux passeports, comme Metz et Monaco, mais ça a surtout touché Saint-Etienne. Gérard ne m’a remplacé qu’un match, ensuite il y a eu le tandem Jean-Guy et Rudi. Ils ne pouvaient pas fonctionner tous les deux car ils n’avaient pas la même philosophie. A Saint-Etienne on a tout gâché pour des problèmes d’ego, de jalousie. Des conneries, quoi ! Parce que bosser dans un environnement comme ça, c’est formidable !"
Eyraud en rogne
28/04 09:06

Dans la dernière édition de la Pravda, le président de l'OM Jacques-Henri Eyraud dénonce à juste titre le traitement de faveur dont bénificie les vilains devant la commission de discipline de la Ligue qu'on adule. Extraits.
"Anthony Lopes a été dans tous les mauvais coups cette saison. Je ne parle même pas des saisons précédentes. C'est vrai, j'ai employé le terme de "multirécidiviste". Trois matches de suspension ferme pour Anthony Lopes, qui a frappé au visage un membre du staff de l'OM, c'est moins que Stéphane Ruffier, qui, sans le toucher, va parler de façon un peu appuyée à un arbitre, pendant le match, sur un fait de jeu. C'est profondément injuste, et même inexplicable. Je ne peux l'expliquer ce verdict que par la crainte, la peur de juger avec courage.
Un joueur lyonnais qui touche un arbitre : pas de sanction. Un joueur lyonnais qui met la main au visage d'un juge de touche : pas de sanction. Et maintenant un joueur lyonnais qui frappe un intendant au visage : trois matches. On ne peut plus accepter ça. A l'OL il y a une attitude, un comportement, une agressivité, il y a des provocations. Suite à notre intervention en séance, on a été menacés par Lyon, de procédures judiciaires, y compris pénales, ce que j'ai trouvé étonnant. J'ai trouvé ces méthodes curieuses, et je n'aime pas quand Jean-Michel devient Don Giovanni-Michele."
Ruffier, c'est le pied !
28/04 08:23

Comme l'an dernier, Stéphane Ruffier ne fait pas partie des quatre nommés pour le trophée UNFP de meilleur gardien de la saison. Mais le dernier rempart des Verts, qui a réussi sa 100e clean sheet en vert, a encore été décisif hier soir à la Mosson. Comme le souligne Opta, il a arrêté 4 des 11 derniers penalties auxquels il a fait face en Ligue 1, après n’en avoir arrêté que 2 des 28 premiers.
Nordin et Cétout retournent Tours
28/04 08:00


Menés 1-0 dans leur antre à la pause par la lanterne rouge (Tours), les Nancéiens se sont imposés 3-1 hier lors de l'antépénultième journée de L2. Ils ont cédé leur place de barragiste à Bourg-Péronnas, défait 2-4 par le Stade Brestois de Kévin Mayi (entré en jeu à la 72e).
Les hommes de Didier Tholot ont égalisé peu avant l'heure de jeu grâce à Arnaud Nordin, auteur de son 4e but en 5 matches. En trois temps (!), son capitaine Julien Cétout a permis à l'ASNL d'Alaeddine Yahia (titulaire) et de Jérémy Clément (forfait pour blessure) de prendre l'avantage.
N3 : les Verts chez la lanterne rouge
28/04 07:37

Leaders avec un point d'avance sur Bourgoin qui accueillera une heure plus tôt l'antépénultième Ytrac, les réservistes stéphanois jouent chez la lanterne rouge Volvic aujourd'hui à 18h00.
"Nous abordons ce match avec beaucoup d’envie. D’une part, parce qu’ils nous ont battus à l’aller et que ce sont des points qui nous manquent aujourd’hui. Deuxièmement parce que nous sommes près du but, et nous avons trois finales à disputer. J'appuie mon discours sur deux éléments, l'humilité et la confiance en notre jeu" déclare Laurent Batlles dans Le Progrès du jour.
Le groupe annoncé par le quotidien régional : Guendouz, Vermot – Pierre-Gabriel, Panos, Fofana, Petrot, Katranis – Camara, Rocha, Martin-Pichon, Chambost – Roussey, Baghdadi, Gueye, Vagner.
Laborieux mais victorieux !
28/04 07:17

Jean-Louis Gasset a commenté hier en conférence de presse le court mais précieux succès des Verts à la Mosson.
"Notre victoire est laborieuse plutôt que chanceuse. Montpellier nous a empêchés de jouer notre jeu, notre football, par un pressing tout terrain. Il a fallu que l’on utilise d’autres valeurs et que l’on défende très bien. Ce que l’on a fait avec un gardien exceptionnel qui a encore une fois fait un ou deux arrêts miraculeux et stoppe le penalty. On avait décidé de se mettre un peu plus bas car on savait que Montpellier allait pousser. Il y a des matches où on a été très beaux et on n’a pas pris trois points. Là, on a été moins beaux parce que l’adversaire nous a fait déjouer mais on prend trois points.
Montpellier était agressif et nous mettait sous pression. On n’arrivait pas à sortir le ballon, on dégageait et comme on n’excelle pas dans le jeu de tête, on perdait le ballon. On est sur une série exceptionnelle, il nous reste trois matches à jouer. Ce groupe, chaque fois, fait quelque chose. Un coup il est bon techniquement, un coup il marque trois buts, un coup, il est d’une froideur terrible comme à Strasbourg. Montpellier nous a proposé un combat et on a répondu présent. On est un peu multifonctions. Pour le moment, on continue la série. Je viens de donner trois jours de repos à mes joueurs. Ils le méritent car ça commence à tirailler. Mais mardi matin, on reprendra le boulot."
Sainté poursuit sa moisson à la Mosson
27/04 23:54

Sainté a récolté trois points de plus à la Mosson ce soir en match d'ouverture de la 35e journée de L1. Sur une passe de Rémy Cabella, Romain Hamouma a marqué dès la 10e minute de jeu l'unique but d'un succès laborieux mais ô combien précieux. Auteur de trois parades décisives dont un sur penalty, Stéphane Ruffier a été sauvé par son poteau à la 84e.
Portant à 13 matches sa série d'invincibilité et ayant quasiment éliminé sa victime du soir de la course à l'Europe, l'ASSE (52 points) monte à la 5e place et met la pression sur Nice (50 points), qui joue demain soir à Strasbourg, et Rennes (48 points), qui reçoit Toulouse dimanche. Allez Corgnet, Saadi et Gradel !
Bereta rend hommage à l'idole des Jaunes
27/04 14:05

Avant l'hommage qui sera rendu à Henri Michel ce soir juste au coup d'envoi du match entre Montpellier et Sainté, Georges Bereta nous a dit quelques mots sur l'idole des Jaunes.
"Quand j’ai appris sa disparition, j’avais les larmes aux yeux. Henri était vraiment un gars super. C’était quelqu’un d’élégant, sympathique dans la vie. C’était aussi un très bon joueur, qui avait toutes les qualités. Il compte une soixantaine de sélections en équipe de France. J’ai été heureux de jouer à ses côtés chez les Bleus. Il était au-dessus du lot. On avait du plaisir à être avec lui. On a passé d’excellents moments ensemble, notamment lorsqu’on était en tournée en Argentine ou au Brésil. Je me remémore aussi les stages qu’on faisait à Deauville.
Je l’ai eu aussi comme adversaire à une époque où les matches entre Saint-Etienne et Nantes était les sommets du championnat. On avait du mal chez eux, ils avaient du mal chez nous. J’aimais ces affiches. C'était une belle opposition de style, les deux équipes se respectaient. J’ai aussi affronté Henri en Coupe de France. On l’avait battu 5-0 lors de la finale en 1970 mais il avait pris sa revanche trois ans plus tard. Henri avait marqué le dernier but des Canaris à Saupin quand on avait pris 5-1 alors qu’on avait gagné 2-0 à l’aller.
Henri était un gars solide, costaud, déterminé en match comme à l’entraînement. Il avait une technique hors pair, une belle frappe de balle. Il faisait de belles ouvertures. En tant que footballeur, il encourageait beaucoup les joueurs. C’est devenu ensuite un bon entraîneur, un bon sélectionneur. Henri était exceptionnel, sur le terrain comme en dehors. J’aimais beaucoup sa personnalité. Il était blagueur mais sur le terrain ce n’était pas le même joueur. Pour l’attraper, c’était dur ! Et quand il voulait nous attraper, il nous attrapait. Henri, c’était un gars qui se faisait respecter."
Des Verts à la cave
27/04 13:02

A l'invitation des dirigeants de l'Olympique de Valence, Roland Romeyer a visité il y a trois jours la Cave de Tain avec Dominique Rocheteau, Jessy Moulin et Philippe Guillemet, promu responsable du centre de formation suite à la montée de Julien Sablé chez les pros. A cette occasion les responsables du club drômois ont présenté leurs deux joueurs U13 qui vont signer à l’ASSE, Lorenzo Bertrand et Jawad Bouderbane.
Oussama reste sur le tarmac (2)
27/04 12:49
La Pravda nous en dit plus sur les raisons de l'absence de Tannane dans le groupe qui ramassera les poubelles ce soir : il s'est blessé aux adducteurs hier lors du dernier entraînement.
Décidément, le chemin vers la coupe du monde est semé d'embûches pour le Marocain...
Emotion à la Mosson (2)
27/04 10:52

Le Parisien nous rappelle qu'il y a aura de l'émotion ce soir à la Mosson. Extraits.
"Quand on connaît l’histoire de La Paillade, il y a Louis Nicollin, Bernard Gasset et Georges Frêche. Ce sont les créateurs du club", raconte Pascal Baills, le joueur le plus capé du Montpellier Hérault Sport Club. Bernard Gasset, grand ami de Louis Nicollin, est le père de Jean-Louis Gasset, l’entraîneur de Saint-Etienne. "C’est un match très particulier. Le centre d’entraînement de Montpellier porte le nom de mon père. A l’arrivée au stade, je ne verrai pas Louis Nicollin… Ce sera un peu bizarre. Le contexte sera émouvant", murmure Gasset. Formé au MHSC, puis joueur pendant plus d’une décennie, formateur, entraîneur de la réserve, entraîneur des pros, Gasset a tout connu à Montpellier. Il y revient, après une douloureuse année 2017, où il a perdu sa femme, en janvier, et où Loulou s’est éteint, en juin. Mais où il a aussi sauvé le club…
"Un dimanche matin de janvier, j’appelle mon père puis Jean-Louis pour lui proposer de prendre l’équipe", se souvient Laurent Nicollin, le président du MHSC. "C’était dur. Jean-Louis avait perdu son épouse quelques jours auparavant. Même si ça a été très compliqué émotionnellement, avoir passé ces six mois avec nous, ça a dû lui apporter beaucoup. On s’est retrouvés ensemble et on s’est serré les coudes mutuellement". Pascal Baills est alors adjoint de Gasset avec Ghislain Printant. Il raconte : "Il était dans une peine immense. Le foot, ça lui a permis de sortir de la maison, de passer quelques heures à Grammont. Pas d’oublier évidemment, mais sur le moment ça lui faisait du bien."
"Bernard, le père de Jean-Louis, c’est un peu le grand-oncle que je n’ai pas eu du côté de mon père, poursuit Laurent Nicollin. Jean-Louis, je suis allé à son mariage, on a fait des repas de Noël ensemble. Il m’a entraîné en pupilles au MHSC, j’ai toujours été proche de lui, je l’apprécie énormément." "Les Gasset à Montpellier, c’est quelque chose. Jean-Louis, j’ai joué avec lui. Il a été mon entraîneur. On a travaillé ensemble l’année dernière, explique Baills, désormais entraîneur adjoint de Michel Der Zakarian. Quand j’étais au centre de formation, c’était le père de JeanLouis qui nous faisait les courses, qui allait acheter les fruits et les légumes au marché. Il s’est investi pour faire grandir ce club."
Oussama reste sur le tarmac
27/04 08:58
Le groupe annoncé pour sortir les poubelles n'est guère surprenant ; on notera toutefois les absences de RPG (probablement trop court) et de Tannane. Selnaes, quant à lui, fait son retour comme prévu.
Le groupe, ligne par ligne :
1.Anthony MAISONNIAL ; 16.Stéphane RUFFIER ; 30.Jessy MOULIN.
2.Kévin THEOPHILE-CATHERINE ; 11.GABRIEL SILVA ; 12.Cheikh M'BENGUE ; 15.Saïdy JANKO ; 26.Mathieu DEBUCHY ; 28.Neven SUBOTIC.
6.Yann M'VILA ; 8.Assane DIOUSSE ; 10. Rémy CABELLA ; 17.Ole SELNAES ; 20.HERNANI.
7.Paul-Georges NTEP ; 14.Jonathan BAMBA ; 21.Romain HAMOUMA ; 22.Kévin MONNET-PAQUET ; 27.Robert BERIC.
Der Zakarian veut nous manger
27/04 07:34

En début de semaine, Michel Der Zakarian avait annoncé au Midi Libre qu'il voulait nous taper. Dans Le Progrès du jour, l'entraîneur montpelliérain veut nous manger.
"On va devoir retrouver de l’efficacité, cela fait deux matches que nous avons très peu d’occasions. Si on gagne contre Saint-Etienne, on aura les cartes en mains car on joue des concurrents directs jusqu’à la fin de saison. Si on gagne quatre matches, ou même trois, on sera devant. Nice a lui également un calendrier compliqué. Par contre, si on perd face à Saint-Etienne, avec six points de retard, cela sera très compliqué. On est dans l’obligation de gagner pour recoller, passer devant les Stéphanois même puisque notre goal average est meilleur.
Il va falloir que l’on soit capable de bousculer les Verts, de ne pas les laisser dans le confort. Depuis la trêve, cette équipe stéphanoise est devenue très performante avec un recrutement de qualité. Elle est composée de joueurs d’un niveau supérieur à notre effectif actuel. Mais cela reste un match. Dans le money-time, le mental fait la différence. Cela permet de bien jouer. Je suis arrière gauche dans mon équipe, je débute le match en me disant que je dois manger Debuchy qui va monter sans arrêt. Comme on doit manger Bamba ou Hamouma ou qui vous voulez."
Montpellier, ailes coupées (2)
27/04 07:21


Comme le rappelle le Pravda du jour, Montpellier sera encore privé de ses deux excellents latéraux ce soir contre Sainté.
"Michel Der Zakarian n'a pas manqué de rappeler le vide laissé par les blessures conjuguées de Jérôme Roussillon et Ruben Aguilar : "On perd deux joueurs très importants qui, dans notre système (une défense à cinq), animaient à la perfection nos couloirs." Avec eux, en dix-neuf matches, son équipe a pris en moyenne 1,5 point par match (pour 1,1 but marqué et 0,6 encaissé). Sans l'un des deux, le ratio tombe à 1,1 point par match (0,8 but pour, 1,2 contre).
Et sans les deux ? Lors de la défaite à Nice, c'était la deuxième fois que Montpellier jouait sans les deux pistons de sa défense, après la claque reçue à Paris. Revenu au 4-2-3-1 utilisé en début de saison, l'entraîneur montpelliérain a vu sa défense plus solide sur la Côte d'Azur que dans la capitale mais a pu constater un désert devant. "Ce qui nous a fait défaut, c'est l'animation offensive, concède Pascal Baills, son adjoint. Disons qu'on cherche des solutions. Mais on a des joueurs capables de déborder, centrer. Il faut qu'ils en soient convaincus."
À droite, Nordi Mukiele a déjà plusieurs fois occupé le couloir, dans une défense à quatre comme à cinq. Moins offensif que ses camarades, le défenseur le plus utilisé par son entraîneur en L1 cette saison est une valeur sûre. C'est à gauche que les interrogations pèsent le plus. À quatre, Daniel Congré peut occuper le poste. Mais à l'image de son match à Nice, son apport offensif est limité. Quels que soient ses choix, Der Zakarian a été clair cette semaine : "Il va falloir que les joueurs qui jouent à ces postes-là élèvent leur niveau mental, technique et physique."
Le cul monstre de Nouzaret
26/04 23:36

Dans un intéressant entretien paru sur le site Actufoot, Robert Nouzaret revient sur son inoubliable passage à Saint-Etienne. Extraits.
"Quand j'ai entraîné Lyon, j’ai tenté une expérience, j’étais un des premiers à jouer avec trois éléments dans l’axe et deux dans les couloirs. Ce jour-là, j’en ai pris 7 contre Sochaux à Gerland. Cela m’a refroidi. Et puis, je suis parti en Afrique, je me suis dit que c’était une autre mentalité, d’autres joueurs. J'ai joué avec l’état d’esprit africain, le jeu vers l’avant, en faisant la part belle aux attaquants. Quand je suis rentré en France, à Saint-Etienne, je suis parti dans le même état d’esprit, en 4-4-2. C’était la première fois que je pouvais adapter ma philosophie au recrutement qu’on m’a fait. Ca marchait, on jouait bien, on marquait. A ce moment, je ne m’occupais que de mon équipe, même si je m’adaptais en cours de match. Il y avait de la musique dans le vestiaire. Je voulais redonner le goût du jeu, en disant que ça ne sert à rien de stresser, si on travaille bien toute la semaine.
Quand j’ai commencé ma carrière d'entraîneur, j’avais des principes basés sur l’aspect défensif car j’ai connu ça toute ma vie de joueur. C’était une frustration que je vivais bien, car elle correspondait bien à mes qualités et mes défauts. J’étais un bourrin, j’avais du courage, de l’abnégation, je ne m’arrêtais jamais. Le marquage individuel m’allait comme un gant. Au final, quand je suis devenu entraineur, je regardais plus la défense que l’attaque. Puis j’ai changé, après avoir connu d’autres cultures. C’est l’Afrique avec son jeu offensif, qui m’a apporté ça. On joue pour gagner, pas pour ne pas perdre.
Pour être bon entraîneur, il faut choisir son équipe ou ses joueurs. Je suis surpris quand un dirigeant recrute un joueur. L’entraîneur doit choisir ses joueurs. Il doit respecter le budget. C’est quelque chose que j’avais toujours en tête. L’aspect financier permet au club de vivre plus ou moins longtemps. Mais si vous ne choisissez pas vos joueurs, vous mourrez avec les idées des autres, et c’est la pire des frustrations. On ne réussit pas avec les idées des autres. Un entraîneur est comme un chef d’entreprise. Il faut qu’on donne tout ce qu’il faut pour réussir. C’est comme pour les staffs. Il faut les choisir.
Je n’ai pas fait une grande carrière d’entraîneur. Mais j’ai fait monter une équipe en D1, j’ai fait une finale de coupe. J’avais du potentiel. Mais je n’étais pas un grand joueur. Des Zidane, il n’y en a pas tous les matins, c’est une exception. Ca aide, car il a une autorité naturelle et que son expérience lui permet d’utiliser son expérience. Quand un joueur a disputé des Coupes du monde ou des Coupes d’Europe, c’est peut-être plus facile pour gérer des mecs, mais il peut avoir besoin d’un staff pour faire des séances adaptées. C’est la complémentarité qui est importante dans le foot. Et la meilleure fois où je l’ai réussie, c’est à Saint Etienne. Avec Gérard Soler, j’ai eu un cul monstre de trouver des joueurs adaptés au système."
Roro, dernier des Mohicans
26/04 22:24

Roland Romeyer est à l'honneur dans un article à paraître demain dans la Pravda. Extraits.
"La décision de nommer un directeur général avait été annoncée dès le 15 décembre – sans qu'il en soit prévenu – par Bernard Caïazzo le jour d'une lourde défaite contre Monaco. "Cela m'avait surpris car je ne pensais pas qu'il allait cracher le morceau lors de cette fameuse conférence de presse", confirme le président des Verts. A part ce vendredi soir à la Mosson, Romeyer n'effectue plus les déplacements depuis celui à Metz, ni les mises au vert. Il suit désormais les matches à la télévision ou au stade Geoffroy-Guichard. Ça ne me manque pas car c'est moins fatigant et stressant. Je suis heureux et fier que Frédéric, qui est comme mon fils, se trouve désormais au volant et moi sur la banquette arrière, même pas à côté de lui."
Toujours président d'un directoire également composé de Dominique Rocheteau et désormais de Frédéric Paquet, il continue à valider les grandes décisions car elles engagent son argent. Le défenseur Neven Subotic a ainsi appris à sa descente d'avion que Romeyer avait réduit son contrat de deux ans et demi à un an et demi, le 25 janvier. Mais il ne décide plus de tout au quotidien. "Le club était géré en bon père de famille mais c'est dépassé", reconnaît-il. "Depuis 2010, l'ASSE est passée à deux cent cinquante payes par mois, avec le rachat du centre de formation, du bar-hôtel-restaurant Le Chaudron Vert, l'ouverture du musée... Je n'ai pas peur de le dire : je suis le dernier des Mohicans."
Alors que Caïazzo préfèrerait l'arrivée d'un «investisseur puissant et de qualité» capable d'injecter 20 M€, lui a compris que la seule solution passait par une vente. "Un type t'achète ta voiture et tu lui dis : “Je garde les clés” ? Non. On va la lui démarrer et il va partir avec. C'est dur mais c'est la vie. Un jour, elle s'arrête." En vertu du pacte d'associés, l'un ne peut toutefois pas vendre sans l'accord de l'autre. Bernard Caïazzo a signé l'été dernier un contrat d'exclusivité avec la banque Lazard, pour rechercher des investisseurs et/ou des repreneurs. Le cabinet Deloitte et le cabinet d'avocats Kuperfils sont aussi concernés. "J'ai dirigé 16 entreprises et je sais qu'une passation de pouvoir ne se fait pas en claquant des doigts", tempère Romeyer.
L'ASSE susciterait l'intérêt de "beaucoup d'investisseurs" (dixit Romeyer), issus de trois continents, dont un fonds de pension américain. Jérôme de Bontin, homme d'affaires franco-américain et éphémère président de l'AS Monaco (10 avril 2008-27 février 2009), se trouve à la tête de ce repreneur potentiel. Si une clause de confidentialité l'empêche de confirmer cette information, Romeyer se veut "optimiste quant à une vente le plus rapidement possible". En fin de saison, ce serait le mieux."
Nordin veut continuer à marquer
26/04 14:28
Quelques jours après avoir inscrit son premier doublé en pro, Arnaud Nordin se confie sur le site officiel de l'ASNL :
"J’ai eu un peu de mal en début de saison. Je donnais tout, mais ça ne fonctionnait pas. J’avais peut-être besoin d’un peu de temps pour m’adapter à ce nouveau club. Ce n’était pas évident non plus dans une saison aussi compliquée. J’ai continué à travailler et suis très content aujourd’hui d’avoir marqué mes premiers buts avec Nancy."
A propos de son jeune âge (seulement 19 ans) :
"Certains l’ont peut-être oublié. Je suis arrivé comme une recrue alors que j’ai seulement l’âge de sortir du centre de formation. J’essaie de tout donner sans prêter attention à cela. On avait de toute façon bien parlé avec le club de ce que l’on attendait chacun l’un de l’autre.
L’insouciance, ça paye souvent, mais ce ne sera pas suffisant pour sauver la place de l’ASNL en Ligue 2."
Il revient aussi sur ses 2 buts du week-end :
"En arrivant au club, le coach nous a demandé d’être spontanés, de tenter des choses et de terminer nos actions. Il y a quelques semaines, je n’aurais sûrement pas osé ce dribble et plutôt essayé quelque chose de plus habituel. Pourtant, percuter avec ma vitesse était la meilleure solution et je suis prêt à le retenter si l’occasion se présente.
Un but à la Messi ? Non, lui, c’est une autre catégorie (rires). C’est un joli but, mais avec quand même un peu de chance puisque je bénéficie de deux contres favorables.
C'est important pour un attanquant d'être décisif. On est souvent regardé par rapport à nos statistiques. C’est ce qui détermine aussi si on a réussi une bonne ou une mauvaise saison. J’espère donc continuer à en marquer d’autres. Je me sens davantage buteur que passeur mais prends aussi du plaisir à donner un bon ballon à un coéquipier."
"Le prochain match face à Tours est décisif et il faut absolument le gagner ! Nos supporters seront un atout précieux lors de nos deux derniers matchs à la maison. On va s’en sortir tous ensemble !"
Roro veut garder Gasset (2)
26/04 07:49

Pour fêter le 5e anniversaire du premier Défi Cœur-Vert, organisé lors de la finale de la Coupe de la Ligue 2013, Roland Romeyer et un peloton de cyclistes verts se sont élancés mercredi du Puy-en-Velay. Roro en a profité pour se confier à L'Eveil de la Haute-Loire.
"Mathématiquement, c'est possible de se qualifier en Ligue Europa. Cela fait maintenant onze matches sans défaite, on y croit, en espérant que sur les 4 derniers matches on en gagne au moins 3. Tous les rencontres seront difficiles, on l'a vu contre Troyes qui joue le maintien. Je ne m'appelle pas Didier Deschamps, je m'appelle Roland Romeyer. Mais si j'étais sélectionneur de l'équipe de France, je prendrais Mathieu Debuchy pour plusieurs raisons : c'est un joueur exceptionnel, c'est un vrai pro et en plus c'est un leader qui tire l'équipe vers le haut. Il a les qualités physiques, tactiques et humaines requises.
Quand j'ai téléphoné à Jean-Louis Gasset pour qu'il vienne à Saint-Etienne, il m'a dit que le challenge l'intéressait, mais qu'il fallait aussi qu'il demande à Laurent Blanc. Le lendemain il m'a téléphoné pour me dire qu'il avait vu Laurent et qu'il venait à Saint-Etienne, mais qu'il souhaitait un bon de sortie au mois de juin s'il trouvait une équipe. Jean-Louis Gasset a signé pour deux ans, ce qui était obligatoire pour valider son contrat à la Ligue. Il est donc là jusqu'au 30 juin 2019, mais s'il nous demande de partir à la fin du championnat, je n'ai qu'une parole et on le laissera libre. Notre objectif est de continuer avec lui, on compte sur lui et pour l'instant on n'est pas dans l'idée de rechercher quelqu'un d'autre. Actuellement, on est très satisfait de ce qu'il se passe dans le club, avec des qualités de jeu que l'on avait pas vues depuis peut-être plus de deux ans et une ambiance extraordinaire."
C'est le Printant ! (6)
26/04 07:32

Ghislain Printant s'est brièvement confié au Midi Libre avant de faire son retour à la Mosson demain en match d'ouverture de la 35e journée de L1.
"Jean-Louis a choisi un petit appartement au centre de l’Étrat, à trois minutes du club. Comme je n’ai pas trouvé d’appartement meublé, j’ai opté pour le centre de formation. Avec Jean-Louis, on ne vit que football. On mange à 19h pétantes à la cafétéria du club et à 19h15, on rentre chacun chez soi. Crois-moi, j’en visionne des matchs de foot ! Je n’ai que ça à faire, car je n’aime pas sortir et puis de toute façon, à Saint-Etienne, il n’y a rien à faire. Les rares endroits où les supporters de l’ASSE ont une chance de me croiser avec Jean-Louis restent les allées de la grande surface située tout près du centre d’entraînement. On y va tous les deux et c’est moi qui pousse le chariot. Et comme on se dispute sur la marque des brioches ou du pain d’épice, les gens nous prennent pour un vieux couple. Je suis persuadé que certains se posent des questions. Si on reste à Saint-Etienne, il faudra peut-être changer de grande surface... Là, on est démasqué !"
Gasset parti pour rester ? (4)
26/04 07:14

Dans la dernière édition du Midi Libre, Jean-Louis Gasset parle de ses retrouvailles avec Montpellier et de son avenir. Extraits.
"On va encore vivre des émotions terribles. Louis, c'est l'homme qui a créé le club avec mon père. C'est un oncle pour moi. À la maison, j'ai la photo d'Olivier et Laurent, minots, qui se cachent dans la robe de mariée de ma femme. Dans les tribunes, il y aura ma mère, mes enfants, mes petits-enfants... Tout ça pour un match très important, presque capital face à un club que j'adore. On appelle ça la beauté de notre métier, mais là, ça fait pas mal pour une seule soirée.
Rien ne me prédestinait à venir un jour à Saint-Etienne, dans un club qui a éclairé mes soirées de jeunesse, à l'époque où le foot à la télé, c'était les Verts et rien d'autre. Mais lorsque Roland Romeyer m'a appelé, je n'ai pas hésité. Je m'ennuyais un peu. Mes journées s'achevaient à 8h45 lorsque j'avais déposé mes petits-enfants à l'école. J'allais au cimetière voir mon épouse, mon père et puis basta. Alors, comme ma famille allait bien, qu'elle était parvenue à s'organiser sans l'être cher, j'ai accepté. En plus, ils n'étaient pas loin.
Il n'a jamais été question au départ de devenir numéro un.Le mal était profond. Le 0-5 dans le derby face à Lyon avait fait des ravages. Même les cadres étaient au fond du seau, traumatisés. Julien a tout tenté, mais nos résultats n'étaient pas bons. Même jouer à Geoffroy-Guichard leur faisait peur. Il a fallu prendre une décision. J'ai posé des conditions indispensables : la venue de Ghislain Printant en qui j'ai une totale confiance et le recrutement de quatre joueurs plus Beric. J'ai appelé des garçons d'expérience que j'avais connus en sélection, qui avaient besoin de se relancer.
On a fait des pactes, gagnant-gagnant. Ça a marché, l'objectif de sauver le club est atteint et les supporters sont à nouveau heureux. C'est l'essentiel, mais on a eu de la chance, forcément. Debuchy, on l'a recruté le 31 janvier, tu entends le 31 janvier ! Et quand je vois ce qu'il amène, aussi bien défensivement qu'offensivement, je me dis qu'on a vraiment eu de la chance. Mais j'espère que les dirigeants sauront tirer les conclusions de tout ça pour préparer l'avenir.
Un avenir avec Gasset ? Franchement, je n'en sais rien. J'ai un contrat d'un an et demi mais, comme à Montpellier, j'ai la promesse de pouvoir arrêter en fin de saison. Des choses vont se passer. Avec quels joueurs va se construire l'équipe ? Pour quelles ambitions ? Ici, il ne faut pas tricher avec les supporters. Les Verts, c'est leur vie. Je les ai vus en colère un soir de défaite et je ne veux plus vivre ça. Pourtant, ce sont des gens bien. Mais surtout, il ne faut jamais leur mentir ! Si je reste, il faudra des garanties, essayer de conserver certains joueurs. Le club peut-il faire ça financièrement ? Et puis, il y a Laurent... S'il m'appelle, est-ce que je le suivrai ? C'est possible, oui, peut-être. Avec Lolo, on s'appelle peu, mais lorsqu'il le fera, c'est que ce sera sûr. Là, on avisera. On a pris rendez-vous avec le club pour début mai. D'ici là, il y a quatre finales à jouer.
Revenir un jour à Montpellier, pourquoi pas ? Lorsque je regarde la photo de mon père avec Louis, je me dis qu'on pourrait reformer un jour le duo Nicollin-Gasset. L'an dernier, j'étais là parce que c'était la famille, qu'il y avait danger et malgré ma fatigue et ma douleur, j'ai pris du plaisir. Pourtant, ça n'a pas été simple. Le recrutement hivernal était fait et constitué de très jeunes joueurs. Il a fallu démarrer une saison au 1er février. Mais on y est arrivé, tous ensemble. Et j'en suis fier, très fier même."
Happy Abi !
25/04 22:34
L'ASSE nous apprend que l'international U18 Charles Abi a signé aujourd'hui son premier contrat pro d'une durée de trois ans. Arrivé au club en juillet 2015 en provenance de Clermont-Ferrand, l'athlétique attaquant a joué 5 matches cette saison en National 3, dont 3 en tant que titulaire. Ce gaucher capable de jouer en pointe ou sur une aile a claqué 6 pions cette saison en championnat des U19 nationaux. Il s'est également illustré en marquant le deuxième but de la belle victoire des Verts chez les vilains en Coupe Gambardella.
Cabella en septembre ?
25/04 13:47
Cabella : "Si Saint-Etienne veut m'avoir la saison prochaine, je dis oui ! Mais la decision c'est Marseille qui la prendra. J'appartiens à ce club."
— France Bleu Saint-Étienne Loire (@bleustetienne) 25 avril 2018
Rémi Cabella a été on ne peut plus clair sur ses envies en conférence de presse, nous rapporte France Bleu Saint-Etienne : "Si Sainté veut m'avoir la saison prochaine, je dis oui !".
On sait bien que ce n'est jamais aussi simple, mais s'il fallait encore une preuve qu'il fait bon jouer à l'ASSE en ce moment...
Kies, qui est-ce ?
25/04 13:36

Responsable de la préformation à Saint-Priest, Yanice Charcosset nous présente le très prometteur milieu offensif Kenzo Kies, qui s'est engagé avec les Verts après avoir porté le maillot des vilains.
"Kenzo était à l’OL la saison passée, il a quitté ce club au dernier moment suite à un désaccord entre les responsables lyonnais et ses parents. Même si on avait déjà bouclé notre effectif pour cette saison, on l’a accueilli chez nous car on savait que c’était un très bon joueur. Il a joué avec nous en équipe une des U13 et de temps en temps en U14. Kenzo est un garçon qui a beaucoup d’énergie, il court beaucoup sur un terrain. Il est très bon techniquement, très à l’aise avec le ballon. C’est un joueur hargneux qui fait montre de beaucoup de combativité. Kenzo est un garçon qui ne fait pas de bruit, il est assez réservé, mais c’est un joueur qui tape à l’œil. Ce n’est pas étonnant qu’il ait rebondi tout de suite dans un club pro. Kenzo a été très sollicité, a fait beaucoup d’essais, notamment à Monaco, Nice, Nantes et Lille.
Il a un gabarit assez frêle, il est très fin. Ce n’est pas quelqu’un de grand, athlétique, rugueux. Mais au vu de ce qu’il a montré chez nous, ce n’est pas quelqu’un qui se fait bouger facilement dans les duels. C’est clairement un joueur qui a du potentiel, très intéressant. C’est un milieu de terrain plutôt offensif. Kenzo est un garçon habile techniquement qui sent le jeu. Il lève la tête et a un vrai talent pour distribuer, faire jouer les autres. Il sait aussi éliminer, dribbler, percuter. Kenzo prend beaucoup d’initiatives. Je pense qu’il est largement perfectible devant le but. Il est plus à l’aise pour faire marquer les autres que pour marquer lui-même."
Dieu, que c'est long !
25/04 13:02
En conférence de presse ce midi, Jean-Louis Gasset est revenu sur la victoire contre Troyes et le prochain déplacement à Montpellier, qui se fera sans notre capitaine :
"Mon côté devin ? J'ai des sensations que j'essaie de transmettre aux joueurs. Il faut toujours que l'entraîneur y croit. Contre Troyes, je n'avais qu'une envie : qu'on attaque cette tribune verte en face de nous pour retourner la situation et l'emporter. On a une équipe joueuse, parfois un peu folle, et je ne veux surtout pas la brider. La deuxième mi-temps face à Troyes est une sorte de référence. On a un effectif où chacun amène son pourcentage à la réussite globale et on le fait tourner. On ne condamne personne après un match.
Loïc Perrin et Vincent Pajot sont forfaits pour la rencontre. Il ne sont pas loin d'un retour mais je préfère ne pas prendre de risque. Ronaël Pierre Gabriel a repris avec le groupe.
C'est un match très particulier. Le centre d'entraînement de Montpellier porte le nom de mon père. A l'arrivée au stade, je ne verrai pas Louis Nicollin. Ce sera un peu bizarre. Le contexte sera émouvant mais on est compétiteur. La Mosson est un stade difficile pour les adversaires. Les gros du championnat n'y ont pas gagné. Ce sera compliqué mais on va essayer. Il va y avoir de l'impact, Montpellier va tenter de mettre du rythme car ils jouent un concurrent direct et qu'ils sont obligés de gagner. Je pense qu'ils vont jouer avec de l'envie, du cœur. On va jouer pour gagner. Avec un point, on n'avance pas. Contre eux, il ne faut pas se faire prendre en contre. Il faut jouer intelligemment."
Garcia ne digère pas (2)
25/04 10:08

Après avoir mis en cause l'arbitrage, l'entraîneur troyen Jean-Louis Garcia répond dans L'Est Eclair aux supporters qui lui reprochent d'avoir remplacé son buteur Niane par Obiang lors du dernier jeanlouisco.
"Ce n'est pas du tout un choix défensif puisque je replace Grandsir comme attaquant de pointe. Je garde donc le même dispositif. Sam Grandsir revient en forme, et à ce moment-là du match, je sais qu’il peut leur faire mal par sa vitesse. Adama Niane venait de produire de gros efforts défensifs depuis une heure, il était moins explosif. D’ailleurs, il a été pris de vomissements à la mi-temps tellement il a tout donné. Ce changement, c’est pour aller chercher un deuxième but et faire le break, malheureusement, Saint-Étienne égalise trois minutes après, sur un coup de pied arrêté qui n’a rien à voir avec ce changement. Quant au choix d’Obiang, c’était pour contrer Debuchy dans le couloir. Il est lui aussi en forme, et l’a prouvé en entrant en jeu. Le problème, c’est qu’on ne s’est pas mis à l’abri…"
Gasset parti pour rester ? (3)
25/04 07:34

Comme le rapporte France Bleu, de nombreux supporters stéphanois ont demandé au coach des Verts de rester à l'ASSE hier après-midi lors d'une séance de dédicaces à l'Hôtel de Ville de Sainté.
L'entraîneur de l'ASSE, Jean-Louis Gasset, est en bout de table. Il est le dernier à signer le poster officiel du club. Et les supporters aussi ont un message pour lui : "il faut rester Monsieur Gasset", sont-ils plusieurs à lancer. Franck explique même en avoir parlé au directeur sportif des Verts, lui aussi présent à cette séance de dédicaces : "Rocheteau m'a dit qu'ils étaient prêts à le garder et que je n'avais qu'à demander au principal intéressé", raconte le supporter. Il ajoute : "Je suis donc allé voir le coach, et il m'a dit : "si Rocheteau l'a dit, ben pourquoi pas".
"
Entre ici Salif Keita ! (2)
25/04 07:22

Selon Le Progrès du jour, Roro a lancé l'idée que le terrain de l'Etivallière où évoluent les Vertes soit baptisé Salif Keita. Le quotidien régional précise que la ville de Saint-Etienne devrait donner son feu vert. Pour rappel, le mythique attaquant malien de l'ASSE a déjà un stade à son nom à Cergy-Pontoise depuis septembre 2009.
Simples et abordables
25/04 07:05

Accompagné de tous ses coéquipiers hier pour ue séance de dédicaces hier après-midi à l'Hôtel de Ville de Sainté, Loïc Perrin a brièvement livré ses impressions au Progrès. Extraits.
"Il y a pire quand même comme obligation. Le principal c’est de faire plaisir aux gens. Ils ont le sourire, c’est que ça leur plaît. On essaie de le faire dès que l’on peut. Il est rare que toute l’équipe soit ensemble. Les supporters sont venus nombreux, c’est bon signe. Ils ont toujours un mot sympa. Vu la dynamique actuelle, l’ambiance est très détendue. On se rend compte encore une fois que beaucoup de gens nous suivent. Il suffit de voir l’ambiance extraordinaire qu’il y avait au stade ce week-end. On a des joueurs qui sont simples, abordables. Il faut garder ça. C’est la mentalité de Saint-Etienne. Quand j'étais petit, je me faisais prendre en photo avec les joueurs à la fin de l’entraînement. Je me souviens qu’il y avait Maurice Bouquet, Lubomir Moravcik, Jean-Pierre Cyprien et Etienne Mendy."
Le kop sud écope d'un nouveau huis clos
24/04 23:55

N'ayant pas apprécié les nombreux fumis allumés par les Green Angels lors de la réception du QSG, la commission de discipline a décidé ce soir de fermer la tribune basse Snella pour la réception de Bordeaux programmée le dimanche 6 mai à 15h00 lors de l'antépénultième journée.
Allan rejoint Jo
24/04 22:12


Impliqué avant-hier sur l'unique but de la victoire des Aiglons contre Montpellier, Allan Saint-Maximin a rejoint son ancien coéquipier Jonathan Bamba mais aussi Kylian Mbappe et Thomas Lemar à la 6e place du classement des passeurs de L1 (7 offandes). Ce joli quator n'est devancé que par Neymar (13), Payet (12), Dossevi (10), Thauvin (10) et le vilain Depay (8).