Les supporters nîmois, qui comptaient remplir le parcage le dimanche 7 janvier prochain, ne seront que 500 maximum dans le Chaudron. Dans son arrêté de ce jour imposant cette restriction, le préfet de la Loire invoque notamment la "menace terroriste" et les incidents survenus lors du dernier match des Verts à domicile.

"Le 15 décembre, à l'occasion du match ASSE/Monaco, rencontre à huis clos partiel imposé par la ligue de Football professionnel, une centaine de supporters ultras se sont introduits de force dans l'enceinte du stade pour déployer des banderoles. A la fin de la rencontre, environ 200 supporters ultras se sont rassemblés devant le stade pour déployer des banderoles. Ils ont alors jeté sur les policiers de nombreux projectiles dont des engins pyrotechniques. De nombreuses dégradations ont été commises sur la voie publique, où des panneaux de signalisation ont été arrachés pour servir de projectiles contre les forces de l'ordre. 5 policiers ont été blessés, dont un grièvement à une main."

On sera tous d'accord, l'annus s'annonce horribilis, hélas.

Et pour trouver trace d'une première partie de saison aussi mal embarquée il faut revenir aux années avant CG.
Décembre 2008 et 2009 pour être précis. Dans les deux cas avec Perrin aux manettes, les Verts faisaient pâle figure et passaient Noël respectivement à la 17è et à la 18è place.

Dans le premier cas, en 2008, avec 19pts au compteur. Dans le second cas, avec Galtier fraichement nommé pour sauver ce qui pouvait l'être, avec 16 maigres points.
A chaque fois pour finir 17ème à l'issue de la saison, avec 40 points en mai 2009 comme en mai 2010.

Avec 20 points, on a donc si on en juge ce passé qu'on croyait révolu, les moyens d'y croire.

Selon la dernière édition du Progrès, "Julien Sablé reste dans le staff, pas Razik Nedder qui retrouvera les 17 ans ce qui laisse penser qu’un autre adjoint arrivera. Ce serait Ghislain Printant qui a déjà travaillé avec Gasset." Pour rappel, la Pravda avait déjà évoqué la probable arrivée de l'ancien entraîneur bastiais le 11 décembre dernier.

"Le LOSC ? Si on me sollicite, c'est un projet qui peut m'intéresser" avait déclaré Christophe Galtier le 26 novembre dernier sur Canal Plus. "J'ai joué trois ans dans ce club, j'ai un attachement particulier pour ce club et la région." Aperçu à Lille avant-hier, Galette a de bonnes chances d'entraîner à nouveau Kévin Malcuit. Selon la dernière édition de la Pravda, il n'a plus qu'un seul concurrent : son ancien coéquipier marseillais Franck Passi, prêt lui aussi à retourner chez les Dogues.

La Pravda du jour évoque le mercato stéphanois. Extraits.

Les bons joueurs en manque de temps de jeu attendent généralement la fin d’un mercato pour bouger. Au regard de la situation sportive et de l’ambiance délétère régnant autour et dans le club, l’attractivité de l'ASSE en a pris un sérieux coup. L’aspect financier risque aussi de constituer un frein. Si ses comptes demeurent sains, le club n’est pas riche pour autant.Il ne peut pas, par exemple, se permettre de payer les 500 000€ net mensuels que touche Yann M’Vila à Kazan, en Russie.

Le mercato stéphanois passe donc par des prêts, secs ou avec option d’achat, et un allègement de la masse salariale. La question des cinq joueurs en fin de contrat au 30 juin(Bamba, Maisonnial, Monnet-Paquet, Pogba, Théophile-Catherine) va donc se poser avec acuité, même si leur départ n’est pas forcément souhaité. Ce dernier, par exemple, serait suivi par trois clubs de Premier League. Mais l’ASSE veut le conserver. Tout comme Monnet-Paquet, doté de l’état d’esprit maison. Tout sera en définitive question d’opportunités.

L'ASSE cible des joueurs connaissant la Ligue 1, âgés entre 25 et 30 ans et dotés d'un bon état d'esprit. Le club souhaite recuter un défenseur central, un milieu relayeur, des milieux excentrés et un attaquant axial. Saint-Étienne prospecte tous azimuts : en Allemagne, en Angleterre, en Turquie, au Portugal comme en Italie. Le défenseur central danois Simon Kjaer (ex Lille) correspond par exemple au profil recherché, tout comme l'attaquant polyvalent Paul-Georges Ntep (25 ans) titularisé une seule fois en Bundesliga avec Wolfsburg, cette saison.

Les départs sûrs : Katranis (prêt), Lacroix, M’Bengue, Söderlund (Rosenborg, NOR)

Les départs possibles : Bamba, Monnet-Paquet, Pogba

Les joueurs pistés : Beric (Anderlecht), Tannane (Las Palmas), Ntep (Wolfsburg), Kjaer (Séville), Waris Lorient)

Selon la dernière édition de la Pravda, Roro protège le responsable de la peu efficace cellule de recrutement de l'ASSE. Extraits.

"David Wantier divise fortement à Saint-Étienne. Alors que Dominique Rocheteau a pris ses distances avec lui, et que Bernard Caïazzo veut sa tête, Roland Romeyer refuse de la lui offrir sur un plateau. Tous se retrouvent au moins sur un point : "On n’est pas contents du mercato d’été." Romeyer s’empresse toutefois de préciser : "Le recrutement est discutable mais il a été fait avec un nouvel entraîneur, qui a participé à toutes les décisions. Tout a été fait en fonction de ce qu’il a demandé, notamment le départ d’une quinzaine de joueurs." Cette purge estivale orchestrée par Wantier a ainsi permis de baisser la masse salariale de près de 3M€. De plus, la balance du dernier marché des transferts s’est révélée négative de seulement 1 M€ : 13M€ dépensés pour l’achat de sept joueurs, 12M€ récupérés, grâce notamment aux ventes de Kévin Malcuit à Lille (9 M€) et de Neal Maupay à Brentford (D2ANG, 2M€). Romeyer n’est pas resté insensible à ce (bon) bilan comptable. Ce qui explique, en partie, qu’il accorde toujours sa confiance à celui qu’il avait surnommé "l’œil des Verts" à son arrivée au club en CDI en avril 2015.

Aux yeux de Romeyer, Wantier ne s’en est finalement pas trop mal sorti, compte tenu de la feuille de route qui lui avait été transmise. Et du peu de moyens mis à sa disposition. Ceux-ci étant appelés à être désormais plus conséquents, Wantier se trouve aujourd’hui face à un défi à relever: si l’histoire montre qu’un dirigeant de club peut ensuite réussir dans le métier d’agent (Jean-Pierre Bernès par exemple), l’inverse n’est pas aussi vraie. Naturellement liés à leurs réseaux, les agents passés de l’autre côté peinent souvent à prendre la pleine mesure du rôle de recruteur d’un club. Resté proche de Bruno Satin, son ancien patron chez IMG, Wantier, qui s’occupait de la carrière de Romain Hamouma et de Malcuit, notamment, jouera donc gros, cet hiver. Mais il ne pourra être réellement jugé qu’à la condition que ses dirigeants lui laissent toute liberté d’action. Et, sur ce point, ce n’est pas gagné non plus."

Dans Le Progrès du jour, Robert Herbin revient sur la 22e et dernière défaite stéphanoise de l'année 2017 avant de commenter le changement d'entraîneur. Extraits.

"J’ai trouvé que les Verts avaient fait preuve à Guingamp d’un regain d’énergie, qu’il y avait un peu plus de cohésion dans leur jeu. Ils ont cherché à résister, pas à dominer. L’expulsion de Soderlund a constitué un handicap indéniable, elle me paraît un peu sévère. Les arbitres, actuellement sont aussi mauvais que certaines équipes. Certes, l’ASSE a joué durant 70 minutes à dix mais elle a eu des difficultés à bien utiliser le ballon. C’est dommage car ses partenaires ont ensuite bien défendu, avec beaucoup de générosité.

J’espère que la trêve va mettre de l’ordre dans les cerveaux et dans les pieds des joueurs. L’ASSE doit dans un premier temps retrouver une assise défensive. Elle a vécu une série de rencontres guère convaincantes. Durant cette première moitié de saison, face à des adversaires accessibles, l’ASSE a montré un football sans grande conviction.Je pense que la nomination de Jean-Louis Gasset au poste d’entraîneur est une bonne chose. Il a de l’expérience et Julien Sablé pourra apprendre à ses côtés."

Vous avez raté l'intervention de Dominique Rocheteau ce jeudi soir sur RMC ? Pas de panique, on vous l'a retranscrite !

"Il faut rebondir, reconstruire. Parce que là... On a un mercato d’hiver quand même très important. Heu, oui, on peut le dire, on va être en phase de reconstruction pour une deuxième partie de saison. Il va falloir changer les choses, on le sait. Il y a eu, heu… bon, oui, quand on est dans une situation comme ça... C’est sûr qu’il y a eu… Il faut se remettre en question. Il y a eu des erreurs de faites, heu, voilà ! Mais bon, tout n’est pas… On est toujours debout et on va tout faire, heu… pour faire en sorte que cette saison 2018 démarre très bien. Je n’emploierais pas le mot catastrophique pour décrire notre situation. Trois entraîneurs en quatre mois ? Trois entraîneurs, trois entraîneurs, heu, oui, moi j’en compte deux cette saison. Oui, enfin non parce qu’il y a l’ère Gasset. Mais on savait au départ, moi je l’avais déjà dit, on savait. Enfin, c’est un grand mot parce qu’on était bien parti avec Oscar Garcia. Mais on savait qu’après Christophe ce serait quand même une saison difficile, heu, compliquée. Tu ne changes pas comme ça un entraîneur qui reste huit ans.

C’est vrai qu’on est parti sur de bonnes bases avec Oscar. Neuf matches, troisièmes, mais c’était l’arbre qui cachait la forêt. On était, heu… quand même critiqué à cette époque-là sur le plan du jeu, il ne faut pas l’oublier. Mais bon, c’est vrai qu’on était dans une période où on était solide derrière. Et puis après ça s’est effrité car il y avait des raisons. On a des lacunes, c’est sûr, ne serait que sur un plan, c’est hyper important, technique. Quand on voit le peu de jeu qu’on produit, le nombre de ballons perdus, c’est sûr que c’est difficile d’obtenir des résultats. Après quand tu as une défense qui est un peu, heu, comment dire… nettement moins solide qu’elle ne l’a été… On peut invoquer plein de raisons. Ces putains, heu… ces putains de blessures depuis le début de saison, c’est, c’est… Chez nous ça a été effarant, quoi !

Moi, Oscar, ça s’est vraiment très, très bien passé. C’est  un très bon entraîneur. Là où je lui en ai voulu, c’est de nous avoir lâchés, euh, laissés comme ça en cours de saison. Heu, voilà ! En prévenant comme ça au dernier moment, à trois jours de notre match à Lille... Il a fallu rebondir, heu.. enfin, prendre des décisions rapides. C’est là que j’ai discuté avec lui. J’ai dit « coach Oscar, tu finis la saison, heu, jusqu’à l’intersaison, et après, on verra ce qu’on fera". Mais de nous avoir laissés comme ça, ça a été un peu dur. C’est vrai que ça a été une décision vachement importante pour la suite, ça a déstabilisé quand même beaucoup de choses. C’est sûr que si on pouvait avoir plus de moyens... On a quand même eu des résultats pendants plusieurs années. Il y avait Christophe bien sûr qui a joué un rôle très important mais il n’y avait pas que Christophe. Il y avait heu… comment dire, une organisation qui n’était pas différente de celle-là.

On est à la recherche d’investisseurs, c’est sûr qu’il faut des moyens plus importants à Saint-Etienne si on veut rivaliser avec pas mal de clubs. Je ne parle pas des grands clubs comme Paris et Lyon, je parle des clubs comme heu, comment dire… qui sont concurrents, comme Rennes, Bordeaux, qui ont euh, ouais, plus de moyens que nous. Donc voilà ! Moi je n’en sais pas plus sur les investisseurs, je m’intéresse au sportif. Moi je souhaite que.. qu’on ait plus de moyens, notamment pour le mercato d’hiver. Si on veut recruter des bons joueurs, je pense qu’on va en avoir, j’espère, ben il faut des moyens. Il en faut si on veut recruter au moins trois voire quatre joueurs, et pas des moindres si on veut vraiment revenir à un certain niveau. Il faut des gens importants.

Bon ben je compte beaucoup sur ce mercato d'hiver pour rebondir. Parce que qu’est qui s’est passé là ? C’est qu’on a perdu des joueurs hyper importants qui ont fait le bonheur de Saint-Etienne. Des tauliers, des cadres,  on les a perdus ceux-là, et on ne les a pas remplacés. Là c'est ce qu'on va essayer de faire ce mercato. On va faire des pansements bien sûr, on ne va pas tout changer à l'intersaison. Ça se joue là-dessus, ça n’a rien à voir avec la double présidence. Et puis d’abord il n’y a pas une double présidence. Les présidents ont été d’accord pendant pas mal d’années, là c’est un peu plus compliqué parce que tout le monde vous tombe dessus quand vous avez moins de résultats.  Si on veut recruter, trois ou quatre joueurs, et pas des moindres, il faudra des moyens. On veut un joueur par ligne, voir un quatrième si on peut le faire. On a été chercher beaucoup de joueurs étrangers, là, on va aller chercher des joueurs qui connaissent bien la Ligue 1, comme sous l'ère Galtier.

Moi j’estime que l’annonce du changement d’entraîneur aux joueurs trois heures avant le match contre Guingamp ne les a pas trop déstabilisés. Moi j’estime qu’ils ont joué dans l’état d’esprit, ils n’ont pas lâché, ils n’ont vraiment pas lâché ! Après on peut bien sûr critiquer sur le jeu mais ils n’ont pas lâché. Ça a été vraiment cruel de prendre ce but à la dernière minute. Les joueurs ont adhéré au changement vu ce qu’ils ont montré hier. Bien sûr c’est vrai qu’actuellement on ne peut pas pratiquer un super jeu mais moi sincèrement l’état d’esprit d’hier m’a beaucoup plu. On va essayer de continuer sur cette lancée, avec bien sûr un recrutement au mercato d’hiver et le retour de joueurs importants comme Hamouma et Perrin. On va recruter un joueur par ligne. Trois voire quatre joueurs si on peut le faire. On s’est un peu trompé au niveau de la politique de recrutement les derniers temps. On est allé chercher beaucoup de… Je ne critique pas les étrangers, mais on est allé en chercher beaucoup, leur adaptation a été compliquée. Heu, donc, on… on va chercher des joueurs de Ligue 1, heu, enfin, qui connaissent la Ligue 1. Il peut y avoir des joueurs à l’étranger qui connaissent la Ligue 1. On va s’orienter vers ça comme on l’avait fait dans l’ère Christophe. Jean-Louis Gasset restera l’entraîneur jusqu’à la fin de la saison, c’est parti comme ça."

Ayant marqué 22 buts de plus et encaissé 15 pions de moins que les Verts en championnat cette saison, les Crocodiles Nîmois, deuxièmes de L2 à la trêve, ne viendront pas en victimes expiatoires dans le Chaudron le 7 janvier prochain.

Programmé à 14h15 et diffusé en direct sur plusieurs antennes régionales de France 3 (Auvergne, Rhône-Alpes, Languedoc), ce 32e de finale de Coupe de France suscite un bel engouement dans le Gard. Selon la dernière édition du Midi Libre, 15 bus nîmois remplis sont prêts à faire le déplacement à Saint-Etienne. La préfecture de la Loire décidera d'ici la fin de la semaine de restreindre ou pas le parcage visiteurs.

Pour rappel, le dernier déplacement du Nïmes Olympique à Sainté remonte au 13 novembre 2001. Alors entraînés par Dominique Bathenay, les Crocodiles s'étaient inclinés contre le cours du jeu face aux protégés de Frédéric Antonetti. C'est l'oubliable avant-centre polonais Marcin Kuzba qui avait inscrit l'unique but de la victoire.

Les anciens Verts des Grenats ont grandement contribué à la large victoire (3-0) de Metz contre le RC Strasbourg d'Idriss Saadi (entré en jeu à la 67e) hier soir lors du derby du grand Est. Après que Nolan Roux a inscrit le but du break en renard des surfaces, Emmanuel Rivière a définitivement scellé le sort de la rencontre d'une madjer consécutive à un centre de son capitaine Renaud Cohade. Le club de Benoît Assou-Ekotto (lui aussi titularisé) reste malgré tout bon dernier de L1, à 8 points du barragiste lillois et à 9 points de l'ASSE.

Auteur de son 3e pion de la saison, Dimitri Payet a marqué hier contre Troyes d'un bel extérieur du droit. L'OM, qui comptait 2 points de retard sur l'ASSE après 3 journées, a 18 points d'avance sur les Verts à la trêve...

Flatté d'avoir été contacté par Sainté l'été dernier, l'entraîneur guingampais Antoine Kombouaré  a eu quelques mots pour les Verts hier soir en conférence de presse.

"On est tombé sur une équipe de Saint-Étienne qui nous a posé des problèmes, a bien défendu. J’ai une pensée pour les Verts. On ne travaille pas pour enfoncer l’adversaire, les collègues. On leur souhaite de repartir de l’avant. J’ai de la peine pour eux."

S"il savoure le succès de son équipe, le latéral gauche guingampais Franck Tabanou n'oublie pas son ancien club dans la dernière édition du Progrès.

"On a attendu la 94e pour prendre l’avantage. Ce sont les plus belles victoires, cela nous a pris aux tripes car il est toujours difficile de jouer contre un bloc bas. Après leur but, on a essayé d’être plus pressants alors que jusque-là nous étions plus patients. Ce but à la dernière seconde résume bien la spirale négative dans laquelle se trouve Sainté en ce moment. On a su surfer dessus. L'ASSE, c’est un club qui m’a beaucoup apporté, j'adore ce club. Cela dit, on n’est que six points devant lui, le championnat est long. Il va falloir qu’ils se reposent, qu’ils repartent de l’avant. Le vent va tourner. Ce fut compliqué pour eux après le carton rouge. Je les ai trouvés bien organisés, bien en bloc. Ils sont difficiles à contourner. Il faut qu’il s’appuie sur cette assise, sur cette solidarité qu’ils doivent retrouver pour avance."

A l'issue de la défaite des Verts à Guingamp, le nouvel entraîneur stéphanois Jean-Louis Gasset a réclamé de la sérénité à ses joueurs et à son staff, trop nerveux hier au Roudourou à l'image d'un Fabrice Grange expulsé pour avoir insulté Antoine Kombouaré.

Selon Opta, l'ASSE a réussi seulement 85 passes hier soir au Roudourou. C'est le deuxième pire total sur les 10 dernières saisons derrière Ajaccio contre Paris en août 2013 (83). En arrière Sainté a contrôlé le ballon 20 % du temps contre l'En Avant Guingamp. C'est le plus faible taux de possession des Verts dans un match de Ligue 1 depuis que l'agence de statistiques sportives les analyse, soit 2006-2007. Si l'EAG n'a arraché la victoire que dans le temps additionnel, la fomation costarmoricaine a écrasé son adversaire au nombres de tirs (27-3), de corners (10-0), de centres (53-4).

Dans un communiqué paru sur son site officiel juste avant la rencontre face à Guingamp, l'ASSE annonce avoir trouvé la parade pour s'éviter l'amende due au manque de diplomes de Julien Sablé sur le banc des Verts. C'est désormais Jean-Louis Gasset (64 ans) qui sera le troisième entraîneur des Verts cette saison.

"A l’issue d’une réunion qui s’est tenue mardi soir, l’AS Saint-Etienne a décidé de modifier l’organisation du staff de l’équipe professionnelle.
 
Jean-Louis Gasset en assure désormais la direction, Julien Sablé conservant sa place dans l’encadrement technique du groupe.
 
L’ASSE tient à souligner le professionnalisme, la rigueur et le courage dont a fait preuve Julien Sablé dans un contexte extrêmement difficile où il a dû diriger un groupe amoindri par plusieurs absences de joueurs cadres.
 
Le club compte sur l’expérience et les compétences de Jean-Louis Gasset pour redresser une situation sportive délicate. Ce changement d’organisation ne doit pas occulter l’engagement de Julien Sablé, lequel conserve des missions essentielles au sein du staff tout en poursuivant sa formation d’entraîneur professionnel.
 
En outre, cette décision, prise en totale concertation avec Jean-Louis Gasset et Julien Sablé, permet au club de respecter les dispositions de l’article 1 du statut des Educateurs et Entraîneurs de Football."

Malgré l'ouverture du score de Hernani à la 67e minute (son 4e but de la saison) et en jouant plus d'une heure à 10 contre 11 (expulsion de Söderlund à la 24e), les Verts ont encore coulé en enregistrant leur 9e défaite à la dernière seconde (2-1).

Car trois minutes seulement après le but stéphanois, Bénézet égalisait et c'est mister Money-Time lui-même, Jimmy Briand, qui donnait l'avantage définitif aux Costarmoricains à la dernière seconde.

Seule bonne nouvelle de la soirée : à la faveur de la défaite conjointe de presque tous ses concurrents au maintien,  l'ASSE termine donc la phase aller à la 15e place, celle qu'elle occupait déjà avant le match.

Tirons un trait définitif sur cette année catastrophique et souhaitons nous tous une bonne année 2018, placée sous le signe de la réussite...

Dans la dernière édition du Télégramme, l'ancien directeur sportif des Verts Maxime Bossis donne son avis sur Christophe Kerbrat alias "Le Menhir", qui jouera ce soir contre l'ASSE son 151e match dans l'élite.

"Il a joué plusieurs saisons avec Plabennec en CFA et en National avant de signer pro à Guingamp à l'âge de 25 ans. Sa progression me rappelle un peu celle d'Eric Carrière. Leurs parcours atypiques montrent qu'il y a dans les divisions inférieures des joueurs tout à fait capables de franchir les paliers. Il s'est reconverti fortuitement au poste de défenseur central lors d'un match de Coupe de France. Jamais blessé, c'est le seul joueur de champ à avoir disputé les 18 matchs de L1 cette saison avec Guingamp. Il est avare de grandes envolées, toujours discret. J'aime bien le joueur et j'aime bien l'homme. Moi aussi je détestais me mettre en avant." 

Antoine Kombouaré ne tarit pas d'éloges sur celui qui porte le numéro 29 en honneur de son Finistère natal. "Christophe, je le compare souvent à Alain Roche. Ça va vite, ça gicle, c'est très bon défensivement, c'est dur sur l'homme. J'aime bien les joueurs qui doutent, qui se posent des questions. Comme Alain, je pense qu'il est un peu dans ce cas-là, même s'il ne le montre pas trop. A 31 ans, il est bien parti pour jouer encore trois ou quatre ans minimum au très haut niveau, surtout à ce poste-là".

Désormais vilain, le latéral gauche Fernando Marçal considère son ex-coéquipier comme "quelqu'un de toujours présent, l'un des meilleurs défenseurs centraux du championnat." Forfait ce soir contre Sainté, Etienne Didot confirme. "Pour moi, il est largement sous-côté. Il a des qualités d'anticipation, une bonne vision du jeu. En défense centrale, sa complémentarité avec Jérémy Sorbon saute aux yeux. En plus c'est un bon "breizhou". Quelqu'un de simple, qui sait rigoler. Le bonhomme est tel que je l'imaginais."

Evoquées hier par l'auto-proclamée bible du foot, les rumeurs De Preville et Ntep ont déja du plomb dans l'aile.

Le premier a expliqué au 10 Sport : "On m’a rapporté ce qui a été écrit avant-hier dans France Football. J’ai été surpris de lire que j’étais probablement sur le départ sachant que j’avais déjà joué pour deux équipes cette saison et que c’est impossible de jouer pour une troisième équipe. Donc même si je voulais partir et même si le club voulait que je parte, c’est une chose impossible. J’ai été très étonné de lire ça et de lire que ma femme ne se sentait pas bien à Bordeaux. Je ne sais pas où ils ont obtenu ces informations. S’ils ont les mêmes informations sur les transferts que sur ma vie privée, je suis sûr qu’ils ont de très mauvaises sources. Je me sens très bien à Bordeaux."

Quant au second (titulaire et victorieux hier soir en Coupe d'Allemagne), son manager à Wolfsbourg a fait plus court dans Kicker et a refroidi les clubs intéressés avec un laconique "nous croyons en ce joueur".

En conférence de presse, Max Gradel a expliqué que ça lui tenait à coeur de battre les vilains ce soir au Stadium.

"Marquer le but victorieux à Gerland, ça a été l'une des plus belles joies de ma carrière. C’était un derby, avec tout ce que ça implique. La saison d'après, j'ai marqué dans le même stade sur penalty et on a fait match nul. Cette fois, le contexte est très différent. Mais cela fait toujours plaisir de gagner contre Lyon, et en tant que Stéphanois, c’est important. Le plus important en venant à Toulouse, c’était de jouer et de prendre beaucoup de plaisir sur le terrain, je ne pense pas à ce qui se passera après. Je veux reprendre du plaisir, faire de bons matchs et après je pense que tout se passera bien. Je veux être décisif contre Lyon, soit en marquant, soit en faisant marquer."

Plombé par son expulsion contre Monaco, Stéphane Ruffier n'est plus que le 14e meilleur gardien de L1 selon le classement des étoiles établi par France Football.

1.   Gurtner (Amiens), 6
2.   Koubek (Rennes), 5,79
3.   Vercoutre (Caen), 5,78
4.   Lopes (Lyon), Samassa (Troyes), 5,72
6.   Lecomte (Montpellier), 5,61
7.   Areola (Paris-SG), 5,53
8.   Lafont (Toulouse), 5,5
9.   Mandanda (Marseille), 5,47
10. Reynet (Dijon), 5,44
11. Letellier (Angers), 5,33
12. Tatarusanu (Nantes), 5,29
13. Johnsson (Guingamp), 5,28
14. Ruffier (Saint-Étienne), 5,22

Dans sa dernière édition, l'autoproclamée "bible du football" évoque les joueurs ciblés par Sainté. Extraits.

"Julien Sablé a publiquement exprimé son envie d’avoir un renfort par ligne afin de redresser une situation pour l’instant mal embarquée. Pour y parvenir, les dirigeants stéphanois, à la demande de leur entraîneur, ciblent des joueurs rompus aux joutes de la L1. Derrière, où les Verts gardent un œil sur des défenseurs centraux, c’est surtout un arrière gauche qui est attendu. L’expérimenté Henri Bedimo (33 ans), de retour de blessure et pas utilisé par l’OM, est une piste, tout comme celle menant à l’international guinéen de Toulouse Issiaga Sylla (23 ans).Un cran plus haut, un milieu offensif est espéré, même si les Stéphanois surveillent la situation de Christopher Nkunku (20 ans), qui devrait être prêté par le PSG. Le regard toujours fixé sur la capitale, la direction du club de la Loire s’est penchée sur le cas de Hatem Ben Arfa (30 ans), mis de côté depuis huit mois.

Mais c’est d’Allemagne que pourrait venir le joli coup hivernal de l’ASSE. Paul-Georges Ntep (25 ans) joue très peu avec Wolfsburg et privilégie un retour dans l’élite française pour se relancer. Saint-Étienne est intéressé mais devra se montrer plus convaincant que Nantes, très chaud sur ce dossier. Pour se renforcer devant, l’entourage de Nicolas De Préville (26 ans), qui a rejoint les Girondins pour près de 10 M€ à la toute fin du dernier marché d’été, a été sondé. La femme de l’ancien attaquant de Lille ne se plaît pas du tout à Bordeaux et un départ serait d’ores et déjà envisagé. Rennes est également à l’affût. En parallèle, les Verts songeraient à mettre fin au prêt de Robert Beric à Anderlecht, où il ne parvient pas à convaincre,pour le faire revenir plus vite que prévu dans le Forez."

Les situations de Bordeaux et Sainté sont très comparables à l'aube défaite (euh des fêtes) : deux gros clubs français, tous les deux scotchés à 20pts, après un très bon début de saison suivi d'une chute sans fin.

Ainsi sur les 10 dernières journées, avec respectivement 6 et 5pts Sainté et Bordeaux sont 18è et 19è du classement.

Tous les ingrédients sont donc réunis pour entretenir une atmosphère de crise dont les médias se délectent sans vergogne (Bernard, si tu me lis...). Dans la Pravda de ce matin, les anciens Girondins sont convoqués au chevet de leur ex-club. A en lire certains, derrière les chiffres, rien de comparable entre la douceur girondine et le torride Forez. Ainsi, Laurent Croci, ex défenseur bordelais des années 90 précise-t-il : "la situation est délicate, et ça m'attriste car je suis fier de ma ville et de ceux qui la représentent. L'avantage, ici, même quand les supporters grondent comme c'est le cas actuellement, c'est que la pression n'est pas énorme. On est à des années-lumière de ce qui se passe à Saint-Etienne".

Patrick Revelli, qui avait déjà taclé Roland Romeyer il y a deux mois, en a remis une couche hier soir sur RMC. 

"Au quatrième but de Monaco, j'ai quitté Geoffroy-Guichard parce que ça me faisait mal au cœur, mal au ventre, de voir mon club dans cette situation-là. Mais je pense qu'il y en a qui descendront avant nous. Voir les gradins vides, ça fait mal au cœur. Au niveau du club, on donne une mauvaise image. Tout le monde. Même les supporters donnent une mauvaise image après le match. J'ai vu les images, ce n'est pas normal. Il faut se ressaisir. C'est dommage, mais c'est un constat. Roland Romeyer est dépassé, mais est-ce que c'est vendredi qu'il est dépassé ou depuis un moment déjà ? On a mis Julien Sablé dans une impasse. Robert Herbin, lorsqu'il a fini sa dernière année de joueur, les dirigeants l'ont préparé à être le successeur d'Albert Batteux. Si on avait mis Sablé à côté de Galtier en avril et qu'on lui avait dit qu'il serait l'entraîneur, il serait peut-être aujourd'hui dans une position meilleure. On l'a mis là comme on met un taureau dans une arène. Ça a été mal géré. Les deux présidents doivent être conscients aujourd'hui qu'il faut prendre une décision dans l'intérêt général du club. Et le plus vite possible."

Promu entraîneur de l'ASNL le 30 août dernier, Vincent Hognon ne fait guère mieux que son prédécesseur Pablo Correa (annoncé à l'AJA de Jérémie Janot et Pierre-Yves Polomat). Pas aidé par Arnaud Nordin (désormais relégué sur le banc car inefficace - 0 but et 0 passe décisive en 12 matches de L2 dont 10 titularisations), l'ancien défenseur central stéphanois n'est que 16e à la trêve, avec seulement 3 points d'avance sur le barragiste Bourg-Péronnas.

"Il n’y a pas de résultats. On verra d’ici deux ou trois matchs si les résultats persistent dans le mauvais sens, je prendrai des mesures. Chaque entraîneur a des responsabilités, il doit les assumer. C’est le lot de tous les entraîneurs" a déclaré avant-hier son président Jacques Rousselot sur les ondes de France Bleu Sud Lorraine. Le coach de Julien Cétout, Alaeddine Yahia et Jérémie Clément a intérêt à bien commencer l'année 2018... pourquoi pas par une élimination des vilains en Coupe de France ?

Dans la dernière édition du Télégramme, Antoine Kombouaré tient absolument à finir l'année sur une bonne note aux dépens de Saint-Etienne. Extraits.

L'ouragan Saint-Maximin n'aura pas marqué l'histoire verte autant qu'on l'aurait souhaité, non plus que celle de l'AS Monaco. Interrogé dans l'émission Breaking Foot, il revient sur ses divers clubs.

"Ca montre la difficulté du football. Il y a des hauts et des bas, et malgré ça, il faut rester fort. Le plus important pour moi, c'est le temps de jeu ; et à chaque fois que j'ai quitté un club, c'est par rapport au temps de jeu. J'ai décidé de partir alors que Monaco comptait vraiment sur moi. C'est un choix par rapport à comment cela s'était passé avant et c'est un choix que je ne regrette pas. Je ne me sentais pas bien là-bas, c'est pour ça que j'ai tout fait pour signer à Nice. Lucien Favre m'a énormément fait progresser. J'avais besoin d'un coach qui prenne le temps avec moi. "

De passage sur RMC, Willy Sagnol évoque un éventuel retour dans la maison Verte :

"Je n'ai pas été contacté. Aujourd'hui, le club est dans une situation difficile, c'est sûr qu'il doit y avoir une réaction immédiate et je ne pense pas que c'est en achetant deux ou trois joueurs au mercato qu'ils vont régler tous leurs soucis."

En conférence de presse, Julien Sablé a fait part de son plaisir d'entraîner l'ASSE et de sa détermination à redresser la pente. Extraits.

"Je veux que les joueurs retrouvent la banane, se lavent la tête. L'équipe est capable de relever le challenge, les saisons se gagnent dans les dix dernières journées. On saura à ce moment quel sprint on dispute. A Marseille et devant Monaco, on est tombé sur deux grandes équipes mais les joueurs ne lâchent rien. On leur parle, on manipule les pions, on analyse les vidéos, on croit en nous, on sera à fond.

Vous allez penser que je suis fou mais je vois des joueurs motivés, attentifs. Tous voulaient faire le déplacement à Guingamp. Ils m’ont dit qu’ils croyaient au projet. On aura dix-huit soldats et un staff uni. Personne ne nous voit faire un résultat. Nous si, et on ira avec courage et fierté. Le travail finira par payer. Je hais la défaite. Enfant, même aux petits chevaux je pleurais si je perdais

On se voit jeudi avec les dirigeants, il y a un match à jouer avant. Je n'ai pas dit que le résultat à Guingamp peut décider de mon avenir. Je ne me sens pas menacé. J’aime ce que je suis en train de vivre. Je prends un pied pas possible, j’apprends à vitesse grand V. Il y a de la pression, des émotions, c’est très fort et je préfère être à ma place qu’à la vôtre. Moi, je suis actif tous les jours, à la recherche de solutions."

Les cinq groupes de supporters stéphanois (Magic Fans, Green Angels, IS98, USS et Associés supporters) nous ont transmis hier un excellent communiqué. On espère que les membres de l'ASSE visés par ce message l'ont reçu cinq sur cinq et se remettront tous en question pour sauver le club d'une relégation...