
Roro défend Ruff et maintient Juju
17/12 08:03

Dans la dernière édition de la Pravda, Roland Romeyer regrette son pétage de plomb d'avant-hier, défend Stéphane Ruffier et renouvelle sa confiance en Julien Sablé. Extraits.
"3 minutes de jeu, 1er but gag. Et on en prend un 2e. Julien essaie de remobiliser les joueurs à la mi-temps. Il m’a impressionné avec son discours. Et puis, il y a ce 3e but de Monaco et on le voit hors jeu. Notre capitaine, Stéphane Ruffier, va alors vers l’arbitre assistant et il prend un rouge. Je me dis : “C’est pas possible!” Pour moi, c’est une double injustice. J’ai été surpris de la vitesse avec laquelle Delerue a sorti son carton. Il faut comprendre le geste de Stéphane : il a ressenti de la frustration et il est allé brusquement versl’arbitre, sans jamais lui manquer de respect. Il n’a jamais tenu de propos déplacés, ni voulu agresser l’arbitre assistant. Ruffier est un joueur exemplaire. Il s’agit d’ailleurs de sa première expulsion après 350 matches de L1.
Quand je vois ça, je descends de la tribune pour dire à l’arbitre qu’il y a hors-jeu, en faisant quelques gestes. Je crie depuis le bord de touche, car il est reparti au centre du terrain. Il n’a jamais été question une seconde que j’entre sur le terrain. Je ne suis pas fou à ce point ! Je regrette de m’être emporté. Je dois montrer l’exemple. Ce que j’ai fait ne va pas arranger nos affaires. Ça m’embête, car j’essaie toujours de bien accueillir les arbitres. Je leur offre d’ailleurs des photos souvenirs en repartant. Ce n’est pas ce que je voulais faire.
Les violents affrontements d'après match, avec 7 policiers blessés dont un avec une main très abîmée, m’ont vraiment choqué. Je suis déçu du comportement de sultras. Ça me rend triste car Saint-Étienne, ce n’est pas ça.Je ne reconnais plus mon club. Au niveau de l’image, il a pris un sacré coup.Y compris à cause de mon attitude, que je regrette. C’est pourquoi je lance un appel au calme et à la raison. Nous sommes tous malheureux. Les joueurs ont besoin de sérénité et de confiance car tout part du terrain. Or, elles n’y sont plus et c’est pour ça qu’on ne reconnaît plus les joueurs. Ils jouent avec le frein à main et la peur, la peur, la peur…C’est très grave.
On a identifié les problèmes. La solution, c’est le mercato. Il va y avoir des sorties, 4 ou 5, et des entrées, 3 ou 4. Ce qui s’est passé vendredi ne donne pas une bonne image. C’est sûr que ça ne nous arrange pas pour un mercato que l’on veut important. Ce que je veux, c’est que tout le monde soit unanime sur l’arrivée de joueurs. Mais on ne va pas tout révolutionner en un mois et demi. L’idéal,ce serait de les recruter dès début janvier pour qu'ils puissent partir en stage avec le groupe, en Espagne. Je maintiens bien sûr ma confiance à Julien de même qu'à Jean-Louis, car ils sont complémentaires. Si on a bâti ce tandem, c’est parce qu’au départ, Julien n’était pas programmé aussi vite pour devenir entraîneur. Maintenant qu’on l’a marié avec Jean-Louis, ce n’est pas pour la vie mais pour continuer ensemble."
Gradel se signale au Saucisco
16/12 23:42

Le RC Strasbourg de Thierry Laurey, Idriss Saadi (resté sur le banc) et Benjamin Corgnet (forfait) a battu le TFC de Max Gradel (titulaire) ce soir lors du Saucisco à la Meinau. Malgré l'égalisation du petit poulet d'Abidjan, Toulouse (17e) reste donc un point derrière Saint-Etienne (16e).
Coco et Manu, à Montpellier héros
16/12 23:21


Renaud Cohade et Emmanuel Rivière ont marqué les deux premiers buts de la victoire (3-1) du FC Metz à Montpellier ce soir lors de la 18e journée de L1.
Aubame bat Hoffenheim
16/12 23:08

Alors que l'ASSE n'a marqué que 18 buts cette saison, Aubame a déjà claqué 21 pions toutes compétitions confondues, son péno du jour ayant permis à Dortmund de battre Hoffenheim.
Lors de ce match de la 17e journée de Bundesliga, PEA a raté une énorme occase.
N3 : les Verts prennent l'eau contre Volvic
16/12 20:11
Vous avez pu suivre cette piteuse rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial à L'Etrat : comme les pros hier et les U19 cet après-midi, les réservistes, pourtant deuxième de leur groupe en National 3, se sont inclinés à domicile en début de soirée face à Volvic, l'avant-dernier...
Dominateurs mais peu dangereux face à une équipe ultra-défensive, Sainté s'est procuré trois occases en première période. Sur un centre de Mickaël Panos, Kenny Rocha Santos a été le premier à se montrer dangereux mais son tir n'a pas trouvé le cadre. Auteur d'une parade décisive sur une frappe puissante de Rayan Souici, le portier visiteur a ensuite été tout heureux de voir une superbe demi-volée de Mickaël Panos passer à ras du poteau.
A la 53e minute, Volvic a inscrit de la tête l'unique but de la rencontre sur un coup franc concédé par le défenseur central Mickaël Nadé, qui s'est blessé sur cette action et a dû céder sa place à William Gomis. Sous les yeux de Vagner et Erin Pinheiro, Mickaël Panos a failli égaliser à la 64e mais la barre transversale en a décidé autrement. Incapables de marquer contre la pire défense du championnat, les Verts auraient pu encaisser un second pion en fin de rencontre sans une parade décisive de Théo Vermot.
La compo : Vermot - Panos, Nade (Gomis, 53'), Karamoko, Pétrot - Camara (Baghdadi, 70'), Souici, Chambost - Abi, Roussey (Aulagnier, 78'), Rocha-Santos.
La réaction de Laurent Batlles : "Cette défaite est difficile à digérer. J'avais prévenu mes joueurs qu'on allait affronter une équipe avec un bloc bas, regroupée, qui allait nous attendre en espérant nous contrer ou marquer sur un coup de pied arrêté. On n'a pas su faire le match qu'il fallait. On n'a pas su mettre de la simplicité dans notre jeu. On a un peu couru dans le vide, on a eu des lacunes techniques et physiques. On a dominé le match en mettant baucoup trop peu nos adversaires en danger. C'est très malheureux de terminer l'année de la sorte car je pense qu'on avait fait une première partie de saison exceptionnelle. On n'avait pedu qu'un match, contre le premier. Là on s'incline contre l'avant-dernier. Ce soir on s'est un peu sabordé tout seuls. C'est un peu le manque d'expérience de ces équipes de jeunes parfois impatientes face à un bloc regroupé, ça manque de lucidité. On n'a pas joué juste, on n'a pas fait les bons derniers gestes. On l'a payé cash. Si on veut prétendre être dans les deux premiers voire premiers en fin de saison, on n'a droit qu'à trois ou quatre jokers. On en a déjà utilisé deux. Il faudra essayer de faire un sans faute sur la phase retour. Mais il y a beaucoup de choses qui vont entrer en compte comme la Gambardella par exemple. Ce soir c'est une grosse contre-performance. On doit continuer de travailler, on essaiera notamment de faire un exploit contre Bourgoin au match retour."
Baky nettoie la lunette de Leicester !
16/12 17:02
Alors que son temps de jeu reste famélique, Baky Sako a claqué cet après-midi son 2eme pion de la saison en Premier League 4 jours après le premier. Il a conclu au bout du bout du temps additionnel la belle opération de Crystal Palace à Leicester (0-3) en nettoyant parfaitement la lunette du goal des hommes de Puel.
Roro colérico
16/12 16:57

Vidéo à l'appui, le quotidien espagnol ABC revient sur le pétage de plomb de Roland Romeyer hier après l'expulsion de Stéphane Ruffier. L'occasion de (re)voir Juju et le Stadium Manager Samuel Rustem refouler Roro sous le regard atterré de l'intendant Fred Emile.
U19 : sévère revers face au leader
16/12 16:33

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute seb0769, envoyé spécial à L'Etrat : alors qu'ils s'étaient imposés 3-0 chez le 2e dimanche dernier, les U19 se sont inclinés cet après-midi sur le même score face au solide leader montpelliérain, concédant ainsi leur 6e défaite de la saison en 14 journées.
Alors que Habib Koné s'est procuré deux belles occasions d'ouvrir le score lors d'un premier quart d'heure équilibré, les Montpelliérains ont su concrétiser leurs temps forts. Auteur d'une parade puis sauvé par son poteau, Nathan Crémillieux (photo) s'est incliné à la 44e minute sous les yeux du recruteur de la Real Sociedad qui a découvert Antoine Griezmann.
Après que Naïs Djouahra a failli réduire le score à la 49e d'une belle frappe au ras du poteau, le MHSC a fait le break sur corner à la la 56e. Les Verts ont eu le mérite de ne pas renoncer mais ils sont tombés sur un bon gardien, qui a arrêté un coup franc de Naïs Djouahra puis une frappe d'Alexandre Valbon avant de remporter un face à face avec Zinedine Touati.
Si les Montpelliérains ont eu une grosse balle de 3-0, Sainté s'est procuré de nombreuses occases de réduire le score sans parvenir à les concrétiser. Après un incroyable raté de Zinédine Touati, le portier héraultais a été encore décisif sur une tentative de Habib Koné. Alors que Zakaria Bengueddoudj a vu son coup de tête rageur dégagé sur la ligne, Montpellier a corsé l'addition dans le temps additionnel.
La compo : Crémillieux - Mezaber, Saliba, Fofana, Mohamed - Gabard (Touati, 69'), Fleury, Moueffek - Valbon, Koné, Djouahra (Bengueddoudj, 84).
La réaction de Lilian Compan : "Il y a beaucoup de déception ! On fait un super match... et on perd 3-0. On a surclassé Montpellier dans le jeu. On a eu près d'une vingtaine d'occasons franches mais on n'en pas mise une au fond. Montpellier a fait une leçon d'état d'esprit et d"équipe. Ils ne sont pas leaders avec la meilleure défense pour rien. On les a malmenés, le score ne reflète pas la physionomie du match mais le réalisme des deux équipes. On a un réel problème de régularité depuis le début de l'année, on n'arrive pas à enchaîner les bons résultats. Quand on marque rapidement et qu'on décante le match, on peut battre n'importe qui. Mais quand on n'y arrive pas, on se prend des contres. On aurait dû tuer le match dès la première mi-temps, et au lieu de ça on prend un but juste avant la pause suite à la passivité d'un joueur sur une touche. C'est désolant ! En termes de contenu, on est dans la continuité de notre belle victoire à Toulouse, on est dans le vrai. On a maîtrisé notre sujet mais Montpellier a fait une leçon dans la détermination. Cette équipe montpelliéraine n'a pas de grosses individualités mais est elle super réaliste."
Machado mine Sagna
16/12 13:58

En Coupe du Portugal, Paulo Machado (31 ans) a marqué sur pénalty le premier but de l'écrasante victoire (5-1) de Desportivo Aves contre l'Uniao Madère de Sidy Sagna (27 ans), lui aussi titulaire.
Nanard a retrouvé la voix !
16/12 09:21
S'il n'a pas daigné assister à la nouvelle branlée d'hier soir, Nanard est sorti de son long mutisme post-derby deux heures avant le match contre Monaco à l'occasion d'une conférence de presse improvisée à la sortie du conseil de surveillance qu'il préside. Extraits.
"Le management de l'ASSE doit évoluer. Roland va le faire évoluer. Il faudra l'arrivée de nouvelles personnes, peut-être même d'un directeur général de haut niveau, parce que dans le football moderne, vous avez, regardez... Moi je connais bien les autres clubs. Vous avez une direction générale souvent très costaud, avec des gens extrêmement compétents, qui premettent d'aider Roland, d'aider Roland ! Roland a 72 ans ! Il est d'un dynamisme fantastique mais il a besoin, il l'a compris et il l'a demandé, d'être aidé par des gens d'un niveau supérieur parce que la modernité n'est plus la même ! Les clubs professionnels de haut niveau ne sont plus les mêmes, le niveau n'est plus le même ! Il faut être capable de passer à un autre niveau ! En ce qui concerne l'effectif, il faut aussi un certain nombre de renforts. Je dis renforts, hein, pas recrues ! Il faut essayer de taper du haut niveau ! Moi je suis toujours partisan de prendre... Au lieu de prendre six joueurs, il vaut mieux en prendre deux très bons qui font la différence."
Jessy assume
16/12 08:46
Alors que ses coéquipiers fuient les micros et les supporters en cette période de crise, Jessy Moulin s'est exprimé hier soir en zone mixte à l'issue de la défaite contre Monaco. Extraits.
"On est dans le trou, il n'y a rien qui va. Il faut vraiment qu'on prenne conscience que c'est grave ce qu'on est en train de vivre et de faire. Il faut vraiment réagir. Tout le monde s'agace et ça ne fait qu'empirer les choses. On n'est pas fiers. On cherche vraiment des solutions, des choses à faire. On parle de rester unis avant le match. Mais avant de rester unis, il faut déjà s'unir... C'est ce qui nous manque actuellement, une grosse cohésion et une grosse solidarité. Quand on est dans une situation comme ça, on essaye de faire le dos rond, mais il faut aussi aider ses coéquipiers. On a un peu de mal à le faire. Il suffit qu'il y en ait qui lâche et toute l'équipe est mise en péril. Je comprends la colère des supporters, on ne va pas leur demander d'être heureux dans une situation pareille. On a pris beaucoup de buts sur les deux derniers mois, ça fait pas mal de contre-performances aussi.
Moi je l'aime mon club, j'aime ma couleur. Mais on ne va pas demander à des mecs qui sont depuis six mois ou un an de s'en foutre. ce qu'on veut, c'est être solidaires. Il faut aimer le football d'abord. Il faut essayer de prendre du plaisir ensemble sur le terrain, même en défendant. Même dans la défaite, noramelement on doit prendre du plaisir. Là, il n'y a pas grand chose. Il faut vraiment qu'on réagisse et qu'on travaille sur ça. Il n'y a pas un sentiment de peur mais un peu d'impuissance. On travaille toute la semaine, on a vraiment envie de s'en sortir. On sait qu'un deuxième championnat va commencer en janvier. Il y a quand même des choses à ne pas faire et une réaction à avoir. Même s'il ne reste qu'un match, il est temps de l'avoir. C'est des discussions d'hommes maintenant qu'il faut avoir.
C'est une situation très compliquée à gérer, on a besoin d'hommes qui ont envie d'aller au front. La descente, on n'en parle pas. Si on commence à avoir peur alors qu'il vingt matches... On est quand même l'ASSE, on a un devoir de résultat. Ce n'est pas un devoir de maintien, on ne devrait même pas en parler. C'est des saisons qui arrivent, c'est compliqué. C'est une grosse transition cet été, on le sait, on le rabâche. Il y a des nouveaux joueurs, un nouveau staff. Mais on ne doit pas se cacher derrière ça. Quand ça va mal, y'a pas de problème, j'assume, je parle, j'échange. Il y a bien sûr des leaders mais c'est compliqué de trouver les bons mots à dire tout les week-ends quand ça se passe mal. On a l'impression de se répéter indéfiniment.
Il faut trouver des solutions en plus des mots. C'est grave et ça ne date pas de ce soir, c'est grave depuis un moment. Quand on voit que tous les week-ends, le coach met toute son énergie avec le staff pour mettre en place des choses, rabâche des choses sur l'agressivité, la cohésion, ce qui doit nous faire sortir la tête de l'eau, et qu'on a du mal à l'appliquer... c'est compliqué et ça me fait chier. C'est dur à vivre car dans la même année civile on joue à Manchester en Europa League, on gagne un derby... Maintenant il va falloir des hommes. Quand on est chez nous, il faut se faire respecter. A l'extérieur aussi."
Lazard fait bien les choses ? (6)
16/12 08:07

Comme l'a rappelé Nanard hier en conférence de presse, Lazard continue de travailler sur l'arrivée d'un nouvel investisseur. Selon la dernière édition du Progrès, "il y en aurait six candidats dont trois seront validés par la banque". La Pravda nous apprend aujourd'hui que deux VIP d’origine asiatique se trouvaient dans la loge présidentielle de Roro hier soir.
Chez les Verts, les signaux sont au rouge (2)
16/12 07:57

Comme hier, la Pravda publie aujourd'hui des stats flippantes sur l'ASSE.
Julien Sablé est le premier entraîneur à n'avoir remporté aucun de ses 6 premiers matches à la tête de Saint-Étienne en L1 (2 nuls, 4 défaites).
L'ASSE reste sur neuf matches sans succès en Ligue 1 (3 nuls, 6 défaites), sa plus longue disette depuis octobre-décembre 2010 (9 également - 6 nuls, 3 défaites). Seule la lanterne rouge messine est actuellement dans une plus longue spirale négative (11 matches de rang).
Sainté affiche 20 points après 18 matches de Ligue 1, son plus faible total à ce stade depuis la saison 2009/10 (16 pts), où il avait terminé 17e.
Les Verts n'ont gagné que 3 de leurs 16 derniers matches à domicile en Ligue 1 (8 nuls, 5 défaites).
Saint-Étienne a écopé de 6 cartons rouges en L1 cette saison, total le plus élevé. Les Verts ont déjà égalé leur total de la saison dernière dans l'élite (6 rouges).
L'ASSE a encaissé 31 buts après 18 matches de Ligue 1 cette saison, son total le plus élevé à ce stade depuis 1995-1996 (32). Les Verts avaient terminé la saison 19es.
Juju ému
16/12 00:05

Au bord des larmes, Julien Sablé a commenté en conférence de presse la énième déroute de ses protégés ce vendredi soir à Geoffroy-Guichard.
"Je n'ai pas envie d'employer des mots trop forts. C'est dur à vivre, en premier lieu pour mes joueurs. Ce ne sont jamais des moments faciles. Je suis très triste. On a un match à jouer dans trois jours, il faut aller au combat, ne rien lâcher. Le contexte est pesant, il y avait moins de joueurs disponibles, et ce début de match anéantit très rapidement tout le travail qu'on a fourni cette semaine. Il faut affronter la situation avec fierté et courage. Ça ne sert à rien de parler, il faut faire front et être dignes dans cette période très compliquée. Psychologiquement, on est proches de l'inhibition."
Ech Chergui crucifie Nancy
15/12 23:49
Grâce à une passe décisive de l'infortuné Julien Cétout, titularisé par Vincent Hognon aux côtés d'Alaeddine Yahia et Jérémy Clément sous les yeux d'un Arnaud Nordin resté prostré sur le banc, le supersub Idriss Ech Chergui a inscrit ce soir à la 90e minute l'unique but de la victoire du Paris FC de Dylan Saint-Louis (remplacé à la 74e minute) au stade Marcel Picot.
Monaco par KO
15/12 23:08

Monaco a écrasé l'ASSE 4-0 ce soir à Geoffroy-Guichard en match d'ouverture de la 18e journée.
Les champions en titre ont ouvert le score dès la 3e minute avant de faire le break à la 32e minute. Après avoir réalisé deux parades décisives, Stéphane Ruffier a été expulsé à la 53e minute pour avoir contesté le 3e pion monégasque auprès de l'arbitre assistant. Furax, Roro a alors tenté d'entrer sur la pelouse pour contester l'arbitrage mais Juju s'est interposé. Jessy Moulin n'a encaissé qu'un seul but, peu après l'heure de jeu.
Pendant les défaites, les travaux continuent ?
15/12 17:35
C'est ce qu'on peut se demander en apprenant qu'une conférence de presse doit se tenir à 18h30 à Geoffroy Guichard.
Selon de nombreux sites, à l'issue du conseil de surveillance qui s'est tenu aujourd'hui, Roro et Bozzo vont s'exprimer, on l'imagine, sur l'avenir proche du club.
Pour décréter l'union sacrée ? Pour parler de l'avenir du coach ? Pour évoquer l'arrivée de nouveaux investisseurs ? Pour parler du (non) rachat du stade ?
Même si ce sera deux heures avant la réception de Monaco, on se doute que les esprits ne seront pas tournés vers cette nouvelle étape du chemin de croix des Verts.
Alonzo est inquiet
15/12 08:06

Dans un entretien accordé à Eurosport, Jérôme Alonzo explique pourquoi il est inquiet pour les Verts. Extraits.
"Ce qui me fait peur avec cet effectif, c'est que les joueurs ne sont pas préparés à jouer le maintien. C'est le grand danger qui guette ce groupe. L'année où on est descendu avec Sainté il y avait peu de joueurs habitués à jouer le maintien. A l'époque, avec Lionel Potillon, on était seulement deux ou trois à avoir déjà connu une relégation. Un maintien, ça s'obtient avec les tripes. Il faut du vice aussi. Je suis inquiet mais je pense qu'il y a encore trois équipes moins bonnes que Saint-Etienne. Et puis les Verts ont quand même un des meilleurs gardiens de L1.
Dans le jeu, ce n'est pas bon. Les joueurs ont perdu la confiance et les fondamentaux. Résultat, ils tremblent. Mais il suffit d'un match comme un point au tennis ou un panier au basket qui fait tout basculer. Aujourd'hui, ils ne sont pas heureux de jouer, on a l'impression qu'ils vont à la torture parce qu'ils savent aussi que le public les attend de pied ferme. Et je sais qu'il existe des joueurs faibles mentalement dans cette équipe.
Bien sûr, il faut des guerriers, c'est-à-dire des joueurs de devoir qui donnent tout pour leur maillot. J'entends Romeyer réclamer des guerriers mais ça ne se fabrique pas comme cela. On l'est ou on ne l'est pas. Et là, hormis Perrin, qui est souvent blessé, et Ruffier, qui a moins d'impact puisqu'il n'est pas dans le jeu, je n'en vois pas. Les recrues ne sont pas au diapason de l'esprit du club. C'est clair. Et quand les vents sont contraires, s'il n'y a pas de guerrier, on assiste, comme aujourd'hui, à une démission collective.
Sablé-Gasset, c'est un duo impeccable mais peut-être dans l'autre sens. Julien est trop vite trop exposé. Même Ranieri ou Mourinho auraient du mal avec une équipe autant en difficulté. Moi, je l'aurais placé comme adjoint de Gasset pour qu'il apprenne dans l'ombre. Comme l'a fait Galtier avec Alain Perrin. Mais Julien ne pouvait pas dire non d'autant qu'il est le joueur le plus loyal que je connaisse."
Rémy pratiquement guéri
15/12 07:54

Dans le groupe qui accueillera le champion en titre ce soir en ouverture de la 18e journée de L1, Rémy Cabella s'est exprimée hier en conférence de presse. Extraits.
"Je suis pratiquement guéri. Je n’ai pas d’appréhension, je ne ressens pas de gêne. Ça revient petit à petit. Je me suis bien préparé physiquement. Si je suis sur le terrain, c’est que je peux jouer. J’avais hâte de retrouver les terrains. Maintenant, je reprends et j’ai envie de changer la donne. Ce n’est pas normal d’enchaîner des résultats négatifs.
Moi, je sais ce que représente ce club. Certains joueurs viennent d’autres horizons et peut-être faut-il leur faire comprendre que l’ASSE est un club spécial, différent des autres. Petit à petit, on fait changer cela dans le vestiaire. Ce qui compte avant tout, c’est l’attitude sur le terrain. Il faut que tous les joueurs soient concernés à 1 000 % pour relever la tête.
On ne craint pas vraiment de descendre en L2 parce qu’on a la chance d’être en décembre et pas en mai. Ce qu’a montré le groupe lors des premiers matches était positif. J’ai confiance en mon équipe mais on a du travail sinon, nous n’en serions pas là. Il y a beaucoup de matches à venir. J’ai envie de gagner, d’avancer et de faire en sorte que toute l’équipe me suive.
On reçoit le champion en titre et même s’ils sont dans une passe difficile, ça reste Monaco, avec des grands joueurs. Je me concentre sur mon équipe car c’est important de retrouver la victoire, surtout à Geoffroy-Guichard. On doit faire vibrer les gens. Retrouver la hargne, la confiance avec le ballon, ne pas avoir peur. Et si on a une ou deux occasions, les mettre au fond."
Chez les Verts, les signaux sont au rouge
15/12 07:34

La Pravda relaye des stats d'Opta qui expliquent pourquoi les Verts, sur le podium à l'issue de la 9e journée, flirtent avec la zone rouge avant leur match de ce soir contre Monaco qui ouvrira la 18e journée de L1.
Après 9 journées, l'ASSE était 3e avec 17 points pris, soit 1,89 points par match. De la 10e à la 17e journée, Sainté se classe 19e, les Verts n'ayant récolté que 3 petits points, soit 0,38 point par match ! Sur les 8 dernières journées, l'ASSE est la pire équipe de L1 concernant les buts encaissés par match (2,3), les tirs cadrés subis par match (5,9), les duels gagnés (44,8%), les tacles réussis (57,4%), les fautes commises par match (17,9).
Derrière, ça flanche. Alors que la défense était l'un des points forts de l'ère Galtier, les Verts possèdent cette saison seulement le 15e bilan de l'élite avec 1,59 but encaissé par match. Stéphane Ruffier n'a arrêté que les deux tiers des tirs qu'il a subis cette saison. C'est seulement le 11e ratio des gardiens de l'élite et c'est surtout le plus faible de sa carrière : le portier stéphanois n'était jamais descendu en dessous de 70% (70,7% en 2013-2014).
Devant, c'est la cata, Sainté affiche une moyenne d'un seul but par match. Les Verts, qui évoluent depuis la 12e journée sans Romain Hamouma, prenaient 1,6 point par match avec lui mais plus que 0,8 en son absence. Loïs Diony n'a converti aucun de ses 16 tirs depuis le début de saison alors qu'il marquait tous les 5,3 tirs avec Dijon la saison passée. Alexander Söderlund n'a pas marqué le moindre but lors de ses 26 derniers matches de championnat. Son dernier pion en L1 remonte au 13 août 2016 (défaite 3-2 à Bordeaux). Parmi les attaquants actuels de L1 comptant au moins 120 matches, Kévin Monnet-Paquet est celui qui affiche le plus faible ratio buts/match : 0,1 (31 pions en 301 matches).
Galette proche de Saint-Maximin
15/12 07:01
Retourné vivre à Cassis depuis qu'il a quitté les Verts, Christophe Galtier n'est plus qu'à 50 bornes de Saint-Maximin-la Sainte-Baume, commune varoise réputée pour sa basilique. Selon la Pravda du jour, l'ancien entraîneur pourrait se rapprocher encore plus d'un Saint-Maximin qu'il connaît encore mieux, Allan de son prénom...
"Le 29 novembre, lors du déplacement des Aiglons à Tououse, Jean-Pierre Rivère et Julien Fournier ont profité de l’occasion pour rencontrer en toute discrétion Christophe Galtier. Le président et le directeur général de l’OGC Nice ont discuté du poste d’entraîneur pour la saison prochaine avec le technicien, libre depuis son départ de Saint- Étienne cet été. En laissant deviner une ouverture pour plus tôt ? C’est une possibilité."
Le vilain tirage de la Gambardella
14/12 22:44

Lilian Compan, qui a gagné la Coupe Gambardella en 1995 aux côtés de Patrick Vieira avec l'AS Cannes, rêve de remporter cette compétition en tant qu'entraîneur avec les Verts, vingt ans après le dernier sacre stéphanois (Julien Sablé et ses coéquipiers avaient battu en finale le PSG aux tirs au but).
Las, ses protégés n'ont pas été épargnés par le tirage des 64es de finale effectué à la mi-journée. 7es du groupe D en championnat U19 nationaux, les Verts joueront en effet le dimanche 14 janvier prochain en banlieue contre les vilains, 4es du groupe B. On compte sur nos jeunes pour effacer le douloureux souvenir du 22 mars 2015...
Larqué baladé
14/12 22:04

Prêt à aider l'ASSE, Jean-Michel Larqué a expliqué ce soir sur RMC qu'il s'est fait balader par Nanard et Roro.
"Aujourd’hui, la situation de l’ASSE est très compliquée. J’ai toujours mon diplôme d’entraîneur, mais soyez rassurés, je n’ai pas été au recyclage donc c’est terminé. Ce qui est vrai en revanche, c’est que je suis toujours à la disposition de mon club bénévolement pour les aider. D’être un artisan pour essayer de les sortir de la situation dans laquelle ils se trouvent. La période est plus à l’union qu’à la désunion. J’ai appelé les deux présidents, pour leur dire que j’étais à leur disposition. Mais jamais sur le plan technique pour être en short et en crampons. Leur réponse ? L’un m’a dit de voir avec l’autre, et vice versa…"
Muchas Garcia (9)
14/12 21:52
Dans une interview à paraître demain dans la Pravda, Oscar Garcia revient sur son départ. Extraits.
"C'est une décision à laquelle j'ai bien réfléchi et qui était la meilleure que je pouvais prendre à ce moment-là, tant pour le club que pour moi. Je suis très heureux et très fier d'avoir laissé l'équipe à la sixième place, dans le haut du tableau, parmi les formations qui jouent l'Europe. Cela prouve que nous avons fait du bon travail avec mon staff et les joueurs. Les résultats n'ont pas du tout influé sur ma décision, car nous étions loin de la zone de relégation. Cette décision a été motivée par d'autres raisons dont je ne souhaite pas parler.
Plusieurs éléments se sont accumulés, jusqu'à ce que nous nous réunissions avec mon staff et le président Romeyer, avant la trêve internationale. Nous avons discuté et, à partir de là, mon staff et moi avons clairement compris ce que nous devions faire. Même si nous avions gagné le derby. Le malaise n'était pas nouveau mais, au lieu de s'améliorer, la situation a empiré. Après avoir discuté avec mes adjoints, nous avons décidé de ne pas continuer à travailler dans ces conditions.
Dominique Rocheteau m'a demandé de patienter jusqu'à la fin de l'année avant de prendre ma décision, mais je savais que les choses ne changeraient pas. Je sais comment j'aime travailler et ce que je n'accepte pas. Il m'était impossible de poursuivre dans ces circonstances. Je ne pouvais plus donner mon maximum pour ce club. J'ai dit au président et à Dominique que je voulais seulement être payé pour les jours pour lesquels j'avais travaillé, rien de plus. Je tiens à garder la conscience tranquille. Je ne me voyais pas réclamer de l'argent puisque c'est moi qui partais. Je préfère que le club utilise cet argent pour acheter des joueurs.
Il n'y a pas beaucoup de clubs qui ont deux présidents, mais ça, je le savais avant de m'engager. Chacun gère son club comme il l'entend. Ce sont les propriétaires, ce sont donc eux qui décident. Au fil du temps, j'ai compris qu'il y avait un président qui était plus décideur au quotidien que l'autre, même si je parlais régulièrement aux deux. Ma connaissance du marché français n'était pas aussi pointue que celle que je pouvais avoir du marché européen. J'ai donné à la direction plusieurs noms de joueurs. Pour une raison ou une autre, aucun de ceux-là n'est venu.
À chaud, les joueurs peuvent parfois faire des déclarations maladroites comme Romain à la mi-temps du match contre Montpellier, mais il est ensuite venu en parler à mon bureau et il n'y a pas eu le moindre souci. J'ai reçu de nombreux messages très émouvants de la part des joueurs, qui m'ont remercié pour mon travail et souhaité bonne chance, ce qui prouve bien qu'il n'y avait pas de problème entre nous. Je n'ai rien remarqué en ce sens-là. Au contraire, plusieurs joueurs que j'ai peu fait jouer m'ont écrit après mon départ.
Mon agent m'a dit que plusieurs clubs, dont trois appartenant aux cinq grands Championnats européens, se sont montrés intéressés par mon profil. J'évaluerai les différentes options dans les prochaines semaines. Parmi ceux-là, il y a deux clubs de L1, qui pour le moment ont un entraîneur en place, donc je n'ai pas donné suite... On a parlé de Lille, mais ce n'est pas l'un des clubs qui ont contacté mon agent. J'aurais évidemment aimé rester plus longtemps à Saint-Étienne. Si j'ai l'opportunité d'entraîner à nouveau en France, cela me plairait."
Le retour de Ben-Kantie
14/12 19:36
Pour la réception de Monaco vendredi à 20h45, le duo Sablé-Gasset a convoqué un groupe de 19 joueurs (dont trois gardiens) avec plusieurs jeunes :
Ruffier, Moulin, Guendouz - Théophile-Catherine, Silva, MBengue, Janko, Karamoko - Pajot, Diousse, Maïga, Hernani, Camara - Cabella, Bamba, Monnet-Paquet, Diony, Söderlund, Goncalves
On note la présence de seulement 5 défenseurs de métier et parmi eux le revenant Ben-Kantie Karamoko, prêté la 2e partie de la saison dernière à Créteil et annoncé sur le départ l'été dernier, à un an de la fin de son contrat. Pour rappel, Dabo, Lacroix et Pierre-Gabriel sont suspendus et Perrin, Pogba, Selnaes et Hamouma sont blessés.
Sablé sur tous les fronts
14/12 13:40
En conférence de presse ce midi, Julien Sablé a fait un tour complet de la situation : Marseille, Monaco, le mercato. Manifestement Juju est au (jérôme) four et au (jessy) moulin.
"J'étais contrarié de perdre, surtout par la manière, l'attitude. Le début de match fut compliqué, malgré des situations pour revenir. Derrière, nous payons comptant les erreurs. Quel que soit le résultat, on porte un grand maillot, qui représente une grande institution. Il y a l'exigence d'une ville, d'un club, mais nous sommes aussi exigeants envers nous-même. Je sens mes joueurs aller, par moments, au-delà de leur capacités physiques. Olé, notamment, a dû redoubler d'efforts à Marseille, où nous avons joué à 10. Je sais que j'ai une équipe généreuse, les chiffres parlent. Mais j'aimerai qu'elle soit plus dans la maitrise. Nous n'avons plus qu'un seul défenseur central de métier : Kevin-Théophile. Nous avons multiplié les solutions sur le papier. Ce qui est sur c'est que nous proposerons une défense demain. Nous sommes dans l'attente du retour de Rémy Cabella mais je ne veux pas lui ajouter de pression. Il faut aussi le préserver. Son retour est une bonne nouvelle, c'est sûr. Mais il s'est arrêté 6 semaines
Nous ne vivons pas un lendemain de 3-0 à Marseille avec les deux pieds sur le canapé. Nous mangeons notre pain noir mais nous allons vers les beaux jours.
Je suis persuadé que mes joueurs valent mieux que ce qu'ils montrent actuellement. Nous sommes dans une crise de confiance qu'ils n'ont pas connue dans leur passé récent. Une chose est nouvelle pour beaucoup : la crise de points. La grogne des supporters, la pression médiatique et la pression des résultats, sont autant de choses qu'ils découvrent. C'est maintenant que nous verrons le caractère des joueurs. C'est maintenant qu'il faut repartir au combat.
Nous avons déjà beaucoup de pression sur les épaules. Nous avons deux journées à jouer. Il faut faire le dos rond, c'est la vérité. En janvier, ce sera un autre championnat mais aujourd'hui il faut finir au forceps.
Nous allons mettre toute l'énergie qu'il faut pour prendre ces 6 points. Après, il y aura la trêve et c'est indéniable, un nouveau championnat, où nous retrouverons notamment nos blessés. Pour le mercato la priorité est un joueur par ligne. Les joueurs recherchés, dans l'idéal, devront avoir connu la Ligue 1, c’est ma demande et c'est un des critères de recrutement. Mais nous sommes seulement dans un mercato d'hiver.
La reprise est déjà prévue. Son contenu aussi. Nous partirons en stage. Aujourd'hui nous sommes pris par l'urgence de points. Le temps et la sérénité viendront fin décembre.
Je me vois sur du long terme. Mais vous connaissez tous la réalité : les résultats. Mon énergie est dans le quotidien mais vous êtes obligés d'être dans une projection dans le moyen/long terme. Aujourd'hui je regarde le mercato, j'ai des idées pour la suite."
Ciao Lolo ?
14/12 07:56

La Pravda du jour évoque le possible départ de Laurent Batlles en fin de saison.
"Il est le laissé-pour-compte dans la redistribution des cartes qui a fait suite au départ d'Oscar Garcia. Actuel entraîneur de la réserve des Verts, avec lesquels il a terminé sa carrière de joueur en 2012, il est en passe d’obtenir son Brevet d’entraîneur professionnel de football (BEPF). Ancien adjoint de Galtier chez les pros, il y a deux ans, il apparaissait donc comme la solution naturelle en interne. Mais il ne possède visiblement pas la carte auprès de Romeyer. En fin de contrat en juin, son avenir à Saint-Étienne s’inscrit forcément en pointillé..."
Tiens, v'là un Marin !
14/12 07:47

Nicolas Marin, qui a assisté à la déroute des Verts au Vélodrome, s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Je n’aurais jamais dû partir de Saint-Etienne. Il s’agit du plus gros regret de ma carrière. À un moment donné, j’étais un peu la coqueluche du public. Mais avec Elie Baup, je jouais un peu moins. C’est mon ego qui a fait que j’ai voulu m’en aller. Je me suis pris pour quelqu’un d’autre, je n’ai pas de honte à le dire. J’aurais dû me retrancher dans le travail. Il me restait 3 ans de contrat. Jamais, je n’aurais dû partir. À l’époque, je n’avais pas assez de recul. Je n’avais pas non plus le conseiller qui aurait dû me dire “tu te la fermes, tu travailles et tu vas gagner ta place” .
Quand je vois les Verts dans cette situation, cela me peine énormément. Ça me rend très triste. J’ai confiance en Julien, je suis sûr qu’il va faire en sorte que les joueurs relèvent la tête. Un club comme Saint-Etienne n’a pas le droit de se laisser abattre. Ce que je veux absolument, c’est que le club se sauve. Il faut que les joueurs se rendent compte que Saint-Etienne c’est Saint-Etienne. Il y a du public, une passion, une histoire. Il faut qu’ils s’imprègnent de tout cela, qu’ils se remobilisent, passent du temps ensemble. Parce que là, j’ai l’impression qu’ils ont lâché.
La lumière peut venir du retour des joueurs majeurs, comme Loïc, Cabella, Hamouma. J’espère également que le président arrivera à faire quelque chose de très bien pour le mercato. Il doit recruter des joueurs avec une certaine mentalité. Ici, il faut avoir de la passion. Pour ce club, il faut tout donner. Je pense aussi qu’il manque un peu d’expérience dans le groupe, certains joueurs qui sont partis avaient un peu plus de vécu. Il ne faut pas tirer sur les joueurs, on sent qu’ils manquent de confiance, qu’ils ont peur de mal faire."
De l'eau dans le gaz entre Nanard et Roro
14/12 07:20

La Pravda du jour évoque des tensions entre Nanard et Roro. Extraits.
"Roland Romeyer règne tout seul depuis le directoire, interdisant notamment à Bernard Caïazzo, à la tête du conseil de surveillance, de parler désormais au nom du club. Bonjour l’ambiance... Etonnant de la part d’un homme d’ordinaire prolixe, le silence actuel de Bernard Caïazzo en dit long sur son désarroi. Après avoir quitté le stade Geoffroy-Guichard à dix minutes de la fin du derby le 5 novembre dernier, afin de pouvoir remonter dans son jet privé à temps, on ne l’a plus revu dans le Forez. Au club depuis le 18 décembre 2003, élu 17e président des Verts le 4juin 2004, il le gère depuis 2010 de loin, à la tête du conseil de surveillance, et souvent de l’étranger, d’où il est rentré pour venir assister au match à Marseille dimanche. L'interventionnisme de Roland Romeyer a eu raison de la patience d’Oscar Garcia. Il est vrai que, depuis le départ de Stéphane Tessier de son poste de directeur général des services, le 8 septembre 2015, il régente tout. Sans réel contre-pouvoir en interne. Ce pouvoir absolu aurait déjà lassé Christophe Galtier, qui a quitté le navire stéphanois en juin. Depuis,il tangue autant que son président. C’est pourtant lui qui a remis les Verts à flot depuis 2010, date à laquelle il arepris la gestion du club au quotidien. Mais après avoir tant donné, il apparaît fatigué et usé."
Dall'asse
14/12 00:06
Désunis, verts et pitoyaaables ! C'est ce qui ressort du papier paru ce jeudi dans la Pravda. Extraits.
"Les Verts viennent de concéder leur plus lourde défaite de l'histoire des derbies face à Lyon, en ce dimanche 5 novembre, et le successeur de Christophe Galtier au poste d'entraîneur se retrouve muré dans son silence. Seul Roland Romeyer, le président du directoire, erre dans les couloirs. Dans la semaine, il avait pourtant convoqué Garcia pour lui faire comprendre, en présence de Rocheteau, qu'il devait aligner des joueurs habitués au derby. En réponse, l'Espagnol n'a titularisé aucune des sept recrues. Il va mettre une semaine pour leur porter le dernier uppercut, l'annonce de sa décision de quitter son poste car il n'avait jamais vu un club aussi "désorganisé". L'effectif se révèle plus faible que ce qu'il croyait. Et il ne supporte plus l'interventionnisme incessant de Romeyer, qu'il considère comme une ingérence dans sa sphère de compétences.
Oscar Garcia avait demandé à ses dirigeants de purger le précédent staff. Il s'est donc contenté de réduire l'influence des "survivants" de l'ère Galtier : César Arghirudis, Thierry Cotte et Fabrice Grange, redevenu simple entraîneur des gardiens alors qu'il dépassait ce rôle avec son ami Galtier.La veille de la venue de Rennes, lors d'une séance vidéo, une altercation a opposé Fabrice Grange à Baptiste Saez, détaché par le service communication du club pour servir d'interprète à Oscar Garcia. Ce dernier n'a pas apprécié que Grange s'en soit pris, en son absence et devant tous les joueurs, à son petit protégé, par ailleurs neveu de Michel Saez, le directeur général des services de l'ASSE. Grange n'a compris pourquoi il n'a pas été consulté sur le choix du gardien pour le seizième de finale de Coupe de la Ligue à Strasbourg, Garcia a préféré demander son avis à Ruffier. Qui a joué alors que la veille, l'Espagnol avait pourtant fait l'éloge de Jessy Moulin.
Caïazzo a déjà déclenché la contre-attaque. En accord avec Romeyer, il a contacté Galtier. Un jour après, Galtier confirme au téléphone à Rocheteau qu'il ne reviendra pas. Très, trop compliqué, son retour aurait fait de l'ombre à beaucoup de monde en interne. Après s'être arrêté sur quelques noms d'entraîneurs libres tels Frédéric Antonetti et Christian Gourcuff, Romeyer a trouvé LA solution : la promotion interne. Exhorté par Gérard Fernandez, l'omnipotent responsable du recrutement au niveau de la formation, il va faire de Julien Sablé le nouveau Galtier. Rocheteau passe toutefois son lundi 13 novembre, jour de reprise avec deux entraînements, à essayer de convaincre Oscar Garcia de rester au moins jusqu'au mercato d'hiver. Le refus de Romeyer d'accéder à sa demande de s'entourer de Jérémie Janot a conforté un peu plus Garcia dans sa décision de partir. Furieux d'avoir vu Janot partir à Auxerre dans l'été pour s'occuper des gardiens professionnels, Romeyer se serait opposé au retour de celui qui reste le président de l'amicale des anciens Verts.
La présentation officielle de Julien Sablé, qui s'est déroulée après qu'Oscar Garcia est passé saluer les joueurs, se termine par une prise de bec entre Philippe Lyonnet, le directeur de la communication, et deux journalistes télé. Puis avec Éric Blondel. Le team manager se voit accusé d'être la "taupe" des Verts. Hervé Revelli, lui, a déjà été convoqué dans le bureau de Saez. Il est coupable d'avoir parlé de la cellule de recrutement lors d'une réunion avec des supporters. Puisque Blondel n'est finalement pas la taupe, c'est forcément Lionel Potillon, ou Kévin Monnet-Paquet, ou, pourquoi pas, tel autre. Déjà agacés d'apprendre que leur smartphone professionnel est surveillé, d'autres salariés consultent un avocat au sujet d'une clause de confidentialité que le club veut leur faire signer. Au lieu de proclamer l'union sacrée, cette chasse aux sorcières distille le poison de la suspicion et des divisions en interne.
Convoqué dans le bureau présidentiel avec Perrin, Ruffier dit tout haut à Romeyer ce qu'il pense du niveau réel de l'effectif. Perrin se contente d'opiner de la tête. Le vendredi 17 novembre, Sablé perd son premier match d'entraîneur de L1, à Lille. Au retour, Alain Ravera, promu numéro 2, dit à Romeyer qu'il a une offre de Lens. Se sentant trahi, ce dernier le prend très mal. Ravera, qui a demandé aux dirigeants des Verts un contrat de trois ans à 25 000 € par mois, est aussitôt "dispensé d'activité". Il revient à l'entraînement au lendemain de la deuxième défaite en trois matches de l'ère Sablé. Pour se voir de nouveau "dispensé d'activité" jusqu'à la fin de l'année. Car Jean-Louis Gasset l'a déjà remplacé, sitôt après le revers à Lille. Gasset, c'est l'idée de Caïazzo. Sablé va, sans Gasset mais avec les joueurs, rencontrer les ex-Green Angels au stade Geoffroy-Guichard. Puis, contrarié d'avoir vu Bryan Dabo lui saboter les mises en place, il le sort du groupe la veille du match contre Strasbourg."