Mahaya enfonce les vilains

11/02 14:49
Image

 

L'ancien milieu offensif stéphanois Jessim Mahaya (25 ans) a marqué hier le troisième but de la victoire de Saint-Priest (3-1) contre la réserve des vilains, qui n'a pris qu'un point sur quinze en 2018. En haut de tableau de ce groupe B de National 2, c'est le statu quo. Tenu en échec 1-1 à Belfort, le leader Andrézieux conserve trois points d'avance (avec un match en moins) sur le deuxième Villefranche-sur-Saône, qui a dû partager les points à domicile avec le troisième Annecy.

Pour Perrin, ça fait du bien !

11/02 09:30
Image

 

Ayant gagné 23 ballons face aux Phocéens avant-hier (record de son équipe), le capitaine des Verts se satisfait du match nul contre l'OM dans Le Progrès du jour. Extraits.

 

"Revenir deux fois au score face à cette équipe-là est une performance. On a fait un bon match et ça nous fait du bien. Ça en fait aussi aux supporters qui attendaient cela depuis un petit moment. On est sur la bonne voie. il fallait surtout ne pas se désunir. C’est ce que l’on a bien fait. On a la chance de revenir dans le match rapidement. On y a cru jusqu’au bout. C’est une qualité qu’on a su garder.

 

On a plus conservé le ballon. On sait qu’on peut le faire. On l’a montré en deuxième mi-temps. En première période, l’adversaire nous a gênés, nous a bien pressés mais lorsqu’on a réussi à mettre notre jeu en place, on a eu des opportunités. On n’a pas lâché. Être revenu au score nous fait du bien et nous permet de continuer notre série. On sent revenir la confiance.

 

On ne va pas s’enflammer mais on sent que ce n’est pas la même équipe qu’à une certaine époque. Il faut insister là-dessus. Il va falloir aller à Angers pour prendre des points. Appuyons-nous sur ce que l’on fait bien pour gagner des matches. J’espère qu’on va vite se sortir de cette place au classement qui n’est pas encore top. On a trente points. Il fut vite qu’on s’en sorte et on verra après."

Robby fan de Debuchy

11/02 09:16
Image

 

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin revient sur l'encourageant match nul des Verts face à l'OM. Extraits.

 

"Ce fut un spectacle intéressant, passionnant même ! Pourtant, tout avait mal commencé avec ce but de Thauvin. Mais les Verts ont bien réagi, ne se sont pas désunis. Il faut dire qu’ils comptent désormais des garçons chevronnés comme Subotic ou Debuchy. Celui-ci m’avait déjà fait impression contre Amiens. C’est un gars sérieux, très professionnel, qui a de la qualité technique. Il sait se montrer prudent lorsqu’il le faut et s’engager quand l’opportunité se présente. J’ai trouvé Hamouma bien en jambes aussi. En revanche, Loïc Perrin m’a paru un peu tétanisé. Ceci dit, dans l’ensemble, nos Verts ont fait preuve de cohésion pour empêcher Marseille de s’approcher dans la zone de vérité. Revenir deux fois après être menés au score, ça veut dire que les types ont du caractère. Leur réaction a été superbe."

Calogero, fondamental et les Verts (2)

11/02 09:03
Image

 

Dans mon dernier album Liberté chérie, il y a un morceau, "Fondamental", où je chante "on a tous un vieux poster de Saint-Etienne". Je suis né en 1971, donc c'est vraiment la génération des Verts" déclare Calogero dans la Pravda du jour. "J'ai grandi avec les Panini de Rocheteau, Rep, Janvion... et puis j'ai connu la génération Platini aussi. Le France-Allemagne de 1982, je m'en souviens minute par minute..."

 

Pour rappel, dans le clip dirigé par Claude Lelouch, on voit en fait non pas un mais deux posters de Saint-Etienne : celui de Michel Platini contre Bordeaux en juin 1981 et celui de Dominique Rocheteau contre le PSV Eindhoven en octobre 1976.

 

Lacroix bétonne à Thoune

11/02 08:48
Image

 

Léo Lacroix a réussi ses débuts sous le maillot du FC Bâle hier lors de la 21e journée du championnat suisse. Entré en jeu à la 58e minute à la place d'Eder Alvarez, il a aidé son équipe à ne pas prendre de but et à s'imposer 2-0 sur le terrain du FC Thoune même si Ricky Van Wolfswinkel, titulaire et remplacé à la 91e, n'a pas marqué.

 

Quelques heures plus tôt, Loïs Diony a fait sa troisième apparition avec Bristol City (L2 anglaise). Entré en jeu juste après la pause alors que son équipe menait 3-0 à domicile contre l'avant-dernier, le plus gros flop stéphanois de la première partie de saison a trouvé le moyen de rater une belle occase et de concéder le nul 3-3.

Piquionne fan de Féfé

11/02 08:33
Image

 

Dans la Pravda du jour, Frédéric Piquionne revient sur ses vertes années et un fameux derby disputé sous le vilain maillot....

 

"La meilleure équipe dans laquelle j'ai évolué dans ma carrière, c'est l'ASSE en 2004-2005. On avait fini 6e de L1, alors qu'on était promus. Les joueurs étaient un peu dans l'autogestion sous la direction d'Elie Baup. On se sentait hyper forts à domicile, notamment grâce au soutien du public. Sainté, quand ça tourne bien, c'est un club fabuleux.

 

Pascal Feindouno est le meilleur joeur avec lequel j'ai évolué. C'était le Zidane noir ! A l'entraînement on n'arrivait jamais à lui prendre le ballon. Et en match, ça dépendant un peu... Mais quand il avait envie de faire gagner l'équipe à lui tout seul, c'était incroyable la manière dont il arrivait à marquer le but ou à réaliser la passe qui allait faire la différence.

 

Pascal, c'est aussi le joueur le plus fêtard que j'ai connu. Tu ne pouvais pas lui demander d'avoir une hygiène de vie impeccable, c'était impossible. Une fois, il s'est pointé à un décrassage habillé comme la veille, sauf qu'il n'avait plus de lacets à ses chaussures... Donc on s'est doutés qu'il avait fait un tour par la case cellule de dégrisement (rires).

 

Le joueur que je détestais affronter, c'était Stathis Tavlaridis quand il jouiat à Lille. Il était grand et bon de la tête, comme moi. On me faisait jouer en pointe pour faire des déviations, mais face à lui, chaque duel était une vraie galère. On finissait toujours par s'accrocher parce qu'il était un peu vicieux, comme tous les défenseurs centraux.

 

Mon plus grand moment de solitude, c'est ma chute à Gerland contre Sainté. La vidéo de cette action de cette action va m'accompagner jusqu'à la fin de ma vie... Le pire, c'est que, sur le coup, je me suis fait mal à un ligament latéral interne. Et cinq minutes plus tard, j'ai récolté un rouge en réalisant un tacle d'attaquant on va dire... J'ai tout raté sur ce match..."

 

Le Napoli sur son 31 pour Faouzi

10/02 22:26
Image

 

Alors qu'il se remettait d'une rupture du ligament croisé au genou droit survenue le 1er novembre contre Manchester City, Faouzi Ghoulam a été victime d'une fracture de la rotule du même genou hier à l'entraînement.

 

Pour lui témoigner leur soutien, les joueurs du Napoli sont tous entrés avec un maillot floqué à son nom ce soir avant d'écraser la Lazio de Rome et de reprendre la tête de la Série A devant la Juventus de Blaise Matuidi, blessé lui aussi.

 

L'ancien latéral gauche stéphanois a réagi sur son compte twitter : "Je suis calme car j'ai à mes côtés des coéquipiers extraordinaires qui me supportent ainsi que toute une ville. Cela me donne la force et la charge de revenir le plus tôt possible. Merci à tous et forza Napoli !"

Dekoké a claqué hier à Sauclières

10/02 21:58
Image

 

Sacré champion de France U17 en 2013 aux côtés des Jonathan Bamba, Clément Cabaton, Cazim Suljic et autres Allan Saint-Maximin, l'ancien défenseur stéphanois Nathan Dekoké a claqué hier à Sauclières (Béziers) son premier pion sous les couleurs de Boulogne-sur-Mer lors de la 21e journée de National 1.

 

Fajr est vert !

10/02 20:52
Image

 

Convoité par plusieurs autres clubs pros dont Monaco et Nice, le milieu offensif de l'AS Maximoise (Var) Noam Fajr (12 ans) a signé il y a deux semaines un accord de non sollicitation avec l'ASSE selon l'édition d'hier de Var Matin.

 

Neveu de l'ancien Caennais passé par le Deportivo La Corogne Fayçal Fajr (Lion de l'Atlas évoluant à Getafe), ce joueur offensif a été repéré la saison dernière par le scout Gaétan Laclef, venu le superviser à plusieurs reprises. Le petit Varois a passé deux stages concluants au centre de l'Etrat, fin août puis en octobre.

 

"Je suis très impressionné et très heureux de signer pour Saint-Étienne. J'ai appris que les Verts ont disputé la finale de la Ligue des champions il y a très longtemps, je suis vraiment fier d'appartenir désormais à ce grand club!" a déclaré la jeune recrue stéphanoise, qui a pour idoles Neymar et Ronaldo.

 

"C'est d'abord un enfant qui, à l'image de son papa, a reçu une bonne éducation. Au niveau football, il possède une très grande technique individuelle et il manie le ballon avec ses deux pieds. Il a une très grande intelligence de jeu pour son jeune âge, vous lui donnez une consigne et il l'applique immédiatement" souligne dans le quotidien régional Fanfan Mercurio, responsable des jeunes à Sainte-Maxime.

 

Avant d'intégrer définitivement le centre de formation de Saint-Étienne, Noam Fajr va passer par la case Pôle Espoirs d'Aix-en-Provence, comme l'a fait l'actuel meneur de jeu des U17 stéphanois Bilal Benkhedim.

L'équipe de Razik n'est plus hermétique !

10/02 18:41
Image

 

Toutes les séries ont une fin ! Les U17 nationaux stéphanois, qui restaient sur 17 matches consécutifs sans prendre de but (record historique à l'ASSE), ont concédé un match nul 2-2 face à l'AJA cet après-midi à Chasse-sur-Rhône (Isère).

 

Sur un bon ballon dans l'intervalle donné par Bilal Benkhedim, Samy Messili a ouvert le score à la 19e minute avant de doubler la mise à la 36e grâce à une passe de Tyrone Tormin. Dominateurs et séduisants dans le jeu, les Verts se sont créés quatre occasions lors de cette première période (tirs de Bilal Benkhedim, Tyrone Tormin et Samy Messili, tête de William Saliba).

 

Sans déconner les Icaunais ont profité d'une nette baisse de régime des Verts pour remonter leur handicap de deux buts. A la 73e minute, suite à un petit une-deux, ils ont réduit le score du bout du pied avant d'arracher l'égalisation à la 90e sur un corner direct qui a touché l'angle de la barre transversale et du poteau de Stefan Bajic avant de rentrer dans le but.

 

La compo : Bajic – Leleux, Saliba, Tshibuabua, Chaigneau - Aymar, Petit, Benkhedim (Bernocolo, 80') - Urie (Mouton, 61'), Messili, Tormin.

 

La réaction de Razik Nedder : "On a fait une première mi-temps de haut niveau dans la justesse technique, dans l'utilisation du ballon, dans la débauche d'énergie, dans la répétition des efforts à haute intensité. On mène de deux buts à la pause mais on aurait pu avoir un plus large avantage et tuer le match dès cette première mi-temps. On a fait une toute petite deuxième mi-remps, notamment dans la débauche d'énergie. On a pensé qu'en faisant mois d'efforts on gagnerait quand même le match. Mais le football est juste : quand tu cours un peu moins, que t'en fais un peu moins, quand tu te reposes sur ta qualité technique et ton talent, quand tu crois que c'est suffisant pour gagner le match, tu te fais rattraper par le football. Ce match a été formateur, les garçons ont vu que lorsqu'ils en font un peu moins, ils le payent cash. En seconde période, on a été moins conquérants, moins agressifs. Nos joueurs offensifs, qui nous ont souvent permis de survoler les matches ou de nous mettre à l'abri, ont manqué d'activité aujourd'hui. On savait que notre série de matches sans prendre de but finirait bien par s'arrêter un jour. Mais ce n'est pas une fin en soi. On reste invaincus, c'est important.  On traverse une période difficile car nos trois joueurs qui se sont blessés à Dijon le week-end dernier seront indisponibles assez longtemps : sans doute deux mois pour Halkan Kiran et Andoulaye Sidibé, qui ont une entorse au genou. Peut-être trois mois pour Azdine Bellakhdar, qui s'est fait une très grosse entorse à la cheville. On vient de perdre quatre points sur les deux derniers matches, ça nous laisse quand même cinq points d'avance virtuellement sur les Lyonnais, qu'on affrontera chez eux dans huit jours lors de la prochaine journée."

Un Boli aboule !

10/02 17:41
Image

 

L'US Créteil Lusitanos nous informe que son joueur Franck-Arnaud Boli s'est engagé hier avec les Verts. Evoluant chez les Béliers depuis les U9 et repéré par les scouts franciliens de l'ASSE Hamdane Karouni et Jean-Claude Anquetil, ce défenseur central né en 2003 est le neveu de Basile et Roger Boli.

Abi fringant à Ploufragan

10/02 16:36
Image

 

Entré en jeu mercredi à la 88e minute à Ploufragan (Côtes d'armor) contre l'Italie juste après l'égalisation de la Squadra azzura, Charles Abi a joué dès le lendemain en pointe sur le même terrain l'intégralité du nouveau match nul (2-2) de l'équipe de France U18 contre l'équipe réserve de Guingamp qui évolue en National 3.

 

Sous les yeux de l'ancien Vert et actuel entraîneur des gardiens du centre de formation de l'En-Avant Mickaël Dumas, l'attaquant stéphanois a permis aux petits Bleus de remonter un handicap de deux buts. Le protégé de Lilian Compan a délivré la passe décisive sur la réduction du score avant de provoquer le penalty égalisateur.

Thierno, tu es à nous !

10/02 16:00
Image

 

En présence des scouts franciliens de l'ASSE Hamdane Karouni (successeur de Ludovic Paradinas) et Jean-Claude Anquetil, Thierno Diallo s'est engagé aujourd'hui avec les Verts. Passé par l'USM Villeparisis puis par le FC Villepinte, ce latéral gauche né en 2003 évolue depuis les U14 avec le FC Montfermeil. C'est le 5e joueur de ce club du 93 à signer à Sainté après le défenseur central William Saliba (2001), l'attaquant Mohammed-Amine Areg (2002), l'ailier Abdoulaye Sidibé (2002) et l'avant-centre Yannis Lhery (2003).

Ntep n'est pas dans leur tête

10/02 15:26
Image

 

Le nouveau numéro 7 des Verts a été interrogé sur son avenir hier soir sur Canal Plus Sport. Des déclarations retranscrites par notre fidèle potonaute Dagostino.

 

"Rester chez les Verts ou repartir en Allemagne en fin de saison ? Ce sont des discussions qui peuvent avoir lieu entre clubs, moi je suis prêté sans option d'achat pour l'instant donc c'est à moi d'être performant sur la courte durée qui m'est donnée et le plus rapidement possible pour aider mon club. Après si le parcours se passe bien, dans le foot ça va très vite... J'ai été prêté sans option d'achat mais de l'autre côté à Wolfsburg il y a eu des arrivées de joueurs qui ont fait que je pense que cet été on aura une discussion avec les dirigeants. Mais pour l'instant je me sens très bien ici et je suis content de retrouver du temps de jeu, content de retrouver un groupe dans lequel je me sens bien. Je ne me suis pas fixé d'objectif pour l'été prochain, je me suis fixé un objectif de jouer un maximum de matchs et c'est vrai que je me sens bien ici à Saint-Eienne. Après il y'a des données que je ne maîtrise pas, ce n'est pas moi qui fais le budget du club, ce n'est pas moi qui suis dans la tête des dirigeants stéphanois donc on verra. Je pense que pour l'instant l'important pour le club et pour moi c'est d'être performant et de remonter au classement, le reste ce sera un bonus que l'on verra plus tard."

 

 

Papy claque à Coty

10/02 10:50
Image

 

Deuxième de L2 à 12 points de l'irrésistible Stade de Reims de David Guion, l'AC Ajaccio d'Olivier Pantaloni a battu le FC Lorient 3-2 hier soir au stade François Coty. Fabien Lemoine avait pourtant redonné l'avantage aux Merlus d'une frappe croisée à ras de terre.

 

 

 

Et vogue là Valère !

10/02 10:10
Image

 

Buteur lors de ses deux précédents matches contre les Verts, Valère Germain était en galère hier. Muselé par Subotic et Perrin, Germain commente le match nul dans la dernière édition du Parisien.

 

"On ressent forcément de la déception car on se prend au jeu. On est dans une bonne passe actuellement. Alors le vestiaire est frustré du résultat et déçu de la performance collective. Il y avait la place pour ramener les trois points. On a eu les occasions pour.  On sembalit maîtriser le match. On a bien joué pendant 20-25 minutes et après on a un peu relâché. On ne jouait plus trop. Et on a laissé Saint-Etienne en vie. Et avec un seul but de retard, tout restait possible. Nous n'en avons pas fait assez individuellement pour prendre les 3 points. A l’OM, il y a  énormément de qualité dans le groupe, mais on n’est pas le Barça. Quand on n’est pas à 100 %, malheureusement, on ne gagne pas. Si on veut aller chercher quelque chose, il faut être à 100% jusqu'à la fin de la saison. Et à Saint-Etienne, on na l'a pas été. J'espère que ça nous servira de leçon pour la suite. On a encaissé 7 buts lors des 3 derniers matchs de championnat.  On aimerait en prendre moins, c’est une évidence."

On connaît là Sanson

10/02 09:38
Image

 

Auteur du second but de l'OM hier soir à Geoffroy-Guichard, Sanson n'est pas resté sans voix, comme l'atteste cette déclaration parue dans La Provence. "Ce n'est pas un bon résultat, on était venu pour gagner. On est déçu et frustré, surtout au vu des occasions en fin de match. On aurait voulu mieux faire mais on ne peut pas toujours être au top. Il y a quelque temps, on aurait peut-être perdu ce match, il faut donc tirer du positif de tout ça." Une dernière phrase qui vaut également pour nos Verts !

Varrault revient sur ses vertes années

10/02 09:10
Image

 

Vivant très probablement sa dernière saison de joueur professionnel, le défenseur central dijonnais Cédric Varrault (38 ans) replonge dans ses vertes années dans un entretien publié aujourd'hui sur le site de So Foot. Extraits.

 

"Je suis parti dans l'idée d'arrêter à la fin de saison. J’avais prolongé mon contrat d’un an la saison dernière, avec ensuite une probable reconversion au DFCO. Dijon, c’est une ville où je me sens bien. Ma femme et mes enfants apprécient d’y vivre, nous y avons noué des amitiés. Partir relever un autre challenge à 38 ans, ce n’est pas facile. Je suis plutôt en train de préparer ma reconversion. Je ne m’imagine pas à rester sans rien faire. Je prendrai deux bons mois de vacances après la fin de la saison. J’ai déjà commencé ma formation pour passer mes diplômes d’entraîneur. Je n’en suis qu’au début, mais je vais m’orienter vers ça. Une chose est certaine, jouer me manquera...

 

J'ai rejoint Sainté en juin 2007, cela faisait presque neuf ans que j’étais à Nice. Il fallait voir autre chose. Un an plus tôt, j’avais failli partir à Bordeaux. Saint-Étienne aussi s’était déjà manifesté. Nice avait refusé. Mais cette fois-ci, mes dirigeants étaient d’accord pour que je parte. Et puis, Saint-Étienne, ce n’est pas n’importe quel club. La première saison, d’ailleurs, tout se passe bien : on termine à la cinquième place et on décroche une qualification en Ligue Europa, avec Laurent Roussey comme coach. C’est ensuite que ça s’est gâté... Les deux années suivantes, on termine à la dix-septième place. Il y a même une saison (2008-2009) où on se sauve à la dernière journée, grâce à un succès 4-0 contre Valenciennes, et à d’autres résultats favorables.

 

Je me souviens du contexte assez pesant : les supporters stéphanois étaient à cran, il y avait des CRS autour du stade, au cas où ça se passe mal... Quand je suis venu ici, je connaissais la passion des gens pour le club. Quand tout va bien, c’est génial. Quand c’est plus compliqué, ça devient chaud. Parfois, tu attends une ou deux heures avant de sortir du stade. J’ai déjà vu les supporters envahir le terrain d’entraînement. À Nice aussi, les supporters sont passionnés. Moi, cela ne m’a jamais posé de problèmes. Même en Grèce, où certains supporters sont carrément fanatiques, je ne me suis jamais senti en danger."

Romeyer a mis le paquet

10/02 08:49
Image

 

Ayant repris du poil de la bête, Roland Romeyer a évoqué le sportif hier matin lors de la conférence de presse sur la nouvelle gestion du stade Geoffroy-Guichard. "Vous me demandez si le loyer qu'on versera à l'ASSE variera en cas de desecnte en L2 ? On n’a pas parlé de ça. On sera toujours en L1 et Frédéric Paquet a pour objectif de nous propulser dans les six premières places" rapporte Le Progrès. Les six premières places ? "Dans quelques années" a glissé Roro à son nouveau directeur général avant qu’il ne s’étouffe…

KMP n'était plus grippé

10/02 08:33
Image

 

Kévin Monnet-Paquet, qui a refilé sa grippe à Yann M'Vila avant de marquer hier soir comme Robert Beric son 17e but sous le maiollot vert, commente le match nul entre l'ASSE et l'OM dans la dernière édition du Progrès.

 

"Marseille a fait preuve de plus de maîtrise technique que nous en première mi-temps. Mais on n’a rien lâché. On n’a pas volé notre égalisation, même si à la fin, ce fut un peu chaud. On a su faire le dos rond. Dans l’ensemble, on a fait un bon match. En 2017, on en aurait pris une valise. Là, on a resserré les boulons. Maintenant, il y a des choses qu’on peut améliorer. On a été menés deux fois mais on a bien réagi. L’objectif de cette deuxième partie de saison était de reconquérir nos supporters. La première partie, on l’a finie de manière assez critique, un peu lamentable. Un bon recrutement a été fait. On est invaincu à Geoffroy-Guichard en 2018, c’est ce qu’on voulait !"

Rudi, c'est dit !

09/02 23:54
Image

 

Tenu en échec par la bande à Gasset, c'est agacé que Rudi Garcia s'est présenté en conférence de presse.

 

"Je suis complètement mécontent. Ce sont deux points de perdus. Nous n'avons pas fait grand chose pour gagner ce match. Nous ne sommes pas allés chercher la victoire. On ne peut pas gagner un match en jouant la seconde période comme nous l'avons fait. On ne peut pas jouer en marchant. Ce n'est pas suffisant pour nous. Nous avons commencé comme il fallait en marquant. Ils ont égalisé. Nous avons poussé pour marquer un deuxième but, nous l'avons fait avant de nous endormir. Il n'y avait plus de mouvement. Certes, ils n'étaient pas dangereux mais nous n'avons pas joué pour gagner la seconde période. Et il est arrivé ce qui devait arriver pour que Saint-Etienne égalise. Quand nous avons recommencé à jouer, nous avons eu des occasions mais c'était trop tard. Il faut continuer à serrer les boulons et redescendre sur terre, que l'on joue à 100% tout le temps. Nous avons trop géré et nous avons reculé. Les deux buts encaissés ne sont pas admissibles. Nous pouvions faire mieux dans tous les domaines. Nous avons été sur courant alternatif. Si nous ne sommes pas sur courant continu, nous ne gagnons pas."

Un boint point

09/02 23:41
Image

 

Jean-Louis Gasset a commenté en conférence de presse la match nul entre l'ASSE et l'OM.

 

"C'était un match un peu fou à la fin. Tout le monde jouait avec quatre, cinq attaquants pour gagner. Nous pouvons dire que nous avons eu une grosse occasion au bout de trois minutes en deuxième période (Hamouma) mais aussi que Ruffier fait un arrêt à la dernière seconde. Pour nous c'est un bon point. L'état d'esprit est à retenir. Entre la non qualification de Rémy Cabella, la grippe subite de Yann M'Vila à l'hôtel et un but au bout de quatre minutes, c'est un match que nous aurions pu perdre largement si nous n'étions pas armés moralement. C'est à retenir. Nous avons été mieux en seconde période. En première j'avais fait une équipe solide car l'OM part très fort. Malheureusement, par une glissade ou un exploit de Thauvin, nous sommes vite menés au score. Nous sommes invaincus au stade Geoffroy-Guichard depuis le début de l'année 2018, nous avons retrouvé notre public. L'OM n'avait fait qu'un match nul contre Monaco sur cette période. Pour notre situation, c'est un point très positif pour nous. J'aurais aimé jouer ce match avec toutes mes armes. Nous n'avons pas retrouvé nos progrès vus à Amiens lors de cette première période. L'état d'esprit de tous mes joueurs est excellent. Les remplaçants veulent me montrer que je me suis trompé et sont décisifs."

Là où y'a de la neige, y'a du plaisir !

09/02 23:00
Image

 

Les 30162 supporters stéphanois qui ont bravé le froid et la neige ont assisté à un spectaculaire match nul ce soir dans le Chaudron en match d'ouverture de la 25e journée. Menés deux fois au score, les Verts, combatifs et généreux, ont eu le mérite de recoller grâce à deux passes décisives de Jonathan Bamba, pour Kévin Monnet-Paquet et pour Robert Beric. En fin de match, Mitroglou a raté l'immanquable puis Stéphane Ruffier a sorti une parade décisive.

 

Ni vente, ni bail (5)

09/02 15:19

 

Depuis le temps qu’on en parlait, l’ASSE et la mairie ont enfin trouvé un accord sur le Chaudron. France Bleu Saint-Etienne en détaille le contenu, dévoilé à la mi-journée en conférence de presse.

À partir du 1er juillet 2018, le club disposera du stade toute l'année (contre les jours de match uniquement pour l’instant), en devenant le locataire exclusif.
Roro, comme le maire Gaël Perdriau se sont montrés très satisfaits.
« Je suis très heureux, c’est un très bon accord » a ainsi déclaré le premier, ajoutant :  « nous avons trouvé un très bon compromis dans un intérêt commun, nous allons nous engager pour douze ans avec un loyer très cohérent ». Il estime que cela permettra de "fidéliser les partenaires (…) on va leur proposer de nouveaux services . Les salons pourront par exemple être loués et servir de deuxième bureau aux partenaires qui le souhaitent".

De son côté, Perdriau, précise que la ville devra continuer à "assurer la maintenance et la modernisation" de GG, à commencer par "une nouvelle sono et un nouveau système de vidéo-protection".
Saint-Etienne Métropole gardera par ailleurs la main sur les événements nationaux et internationaux : " Saint-Etienne, pour continuer d’accroître son attractivité doit et souhaite candidater à des événements nationaux et internationaux. Nous avons eu la fierté d'être retenus pour la Coupe du monde de rugby en 2023, pour les Jeux Olympiques en 2024, le but ce n'est pas de gagner de l'argent mais de faire connaître notre territoire".
Pas de précision sur le montant du fameux loyer, qualifié de manière sibylline de cohérent : "Un loyer cohérent a été trouvé. C'est un loyer qui donne satisfaction aux deux parties, c'est à dire à la fois aux intérêts dont je suis le garant celui du contribuable et aux impératifs de développement du club. Il garde une partie fixe et une partie variable et il fera l'objet d'un vote lors d'une délibération lors du prochain conseil de communauté".

Jean-Guy admire Rudi

09/02 08:22
Image

 

Dans la dernière édition du Parisien, Jean-Guy Wallemme évoque ses relations avec Rudi Garcia. Extraits.

 

"J’avais été choisi par le président. Rudi avait été vexé de ne pas être désigné alors qu’il était l’adjoint. Mais j’avais besoin de quelqu’un sur le banc pendant que je jouais. Il voulait devenir le numéro un mais je lui avais dit qu’en fin de saison je souhaitais continuer à jouer et qu'il n'avait rien à craindre de moi. Je lui avais même proposé de nous présenter aux médias comme un duo même si je devais commander. Il a accepté, et nos débuts avaient été très bons. Après deux qualifications en Coupe de France et Coupe de la Ligue, on a battu le PSG. On était alors 13es mais, d’un coup, la Ligue nous a retiré sept points à cause de l’histoire des faux passeports. On s’est retrouvés avant-derniers.

 

La spirale était cassée, et le club a fini par être relégué. Avec Rudi, on a fini par se fâcher. Au bout de quelques matchs, je suis allé demander au président Bompard d’arbitrer notre conflit… et il a confié les clés de l’équipe à Garcia ! Dans la foulée, Rudi m’a écarté de l’équipe. Je suis passé d’entraîneur-joueur à rien du tout ! Je sais qu’à cette occasion le président lui avait dit qu’il conserverait son poste la saison suivante. Une promesse non tenue puisqu’il s’est fait virer à l’intersaison suivante.  Rudi est quelqu’un de méticuleux, précis et travailleur, mais on ne pouvait pas penser qu’il aurait un tel parcours. Je suis néanmoins admiratif. Je le lui ai dit, puisqu’on a pu se reparler quelques années après notre fâcherie."

Ni vente, ni bail ? (4)

09/02 08:08
Image

 

Selon la dernière édition de la Pravda, la ville de Saint-Etienne et sa métropole, propriétaires du stade Geoffroy-Guichard, devraient officialiser en fin de matinée le nouvel accord passé avec l'ASSE conncernant la gestion du Chaudron. Les réunions se sont encore multipliées hier afin de parvenir enfin à un accord. Il ne s'agira plus, comme envisagé à l'origine par le club, d'un rachat du stade, ni de l'obtention de sa jouissance sous la forme d'un bail emphytéotique. Accompagné de Roro, Gaël Perdriau détaillera la nouvelle convention lors d'une conférence de presse à 11h30 dans les salons d'honneur de Geoffroy-Guichard.

Silva y croit

09/02 07:48
Image

 

Dans la dernière édition du Progrès, Gabriel Silva croit en la victoire ce soir à Geoffrot-Guichard. Extraits.

 

"Lorsque je suis arrivé de l’Udinese, où je ne jouais pas fréquemment, il m’a fallu me réhabituer au travail physique, digérer des doses de travail importantes pour me sentir bien et être à 110 %. J'ai besoin de jouer pour m’améliorer, de préférence à gauche de la défense où je m’épanouis et peux apporter un plus. Je suis droitier mais mon papa m'a poussé à me servir plus fréquemment de son pied gauche. Il pensait que ça me donnerait plus de chances d’être repéré car les gauchers sont moins nombreux. Jean-Louis Gasset me fait penser à Felipe Scolari, tous deux ont cette capacité à transmettre leur confiance et à te rendre les idées claires lorsque tu entres sur le terrain. Tu n’as plus qu’à jouer sans aucune arrière-pensée. L'apport de nos recrues est très bénéfique, ces joueurs de grande expérience ont évolué dans de grandes équipes. Contre Marseille ce sera très difficile, mon compatriote Luiz Gustavo est un grand joueur contre qui et avec qui je n'ai jamais joué. Il s'agira d’honorer le maillot que l’on porte, rien n’est impossible en football. Le Real Madrid est bien 4e de la Liga aujourd’hui, Strasbourg a bien battu le PSG cette saison. Pourquoi on ne battrait pas l'OM ?"

Sakai à Geoffroy-Guichard

09/02 07:30
Image

 

Comme le souligne Le Progrès, "la pelouse de Geoffroy-Guichard sera opérationnelle ce soir malgré les chutes de neige et le froid de ces derniers jours. Il devrait faire -2 degrés dans la soirée et une petite précipitation de neige d’un centimètre et demi est prévue. Un traçage des lignes en rouge est envisagé si besoin est." Reste à savoir si Sakai rééditera le geste d'un autre ancien latéral marseillais nippon...

 

Subotic sympathique

09/02 07:17
Image

 

La Pravda du jour publie une interview sympathique de Neven Subotic. Extraits.

 

"Le Borussia et Saint-Étienne sont deux clubs similaires. Notamment au niveau des supporters. Entre le mur jaune de Dortmund et le mur vert de Saint-Étienne, la seule différence, c'est la couleur. Même si le stade n'était pas plein lors de mes débuts devant Caen, j'ai ressenti qu'il était le coeur de la ville et que les résultats du club dictaient l'humeur des Stéphanois. Ils étaient encore nombreux à Amiens, alors que c'est loin de leur ville. Tout joueur qui a évolué dans un tel club sait que cela lui donne une grande responsabilité.

 

Le classement des Verts à la trêve ne m'a pas fait peur car j'ai compris qu'il était anormal. Saint-Étienne vient de disputer la Ligue Europa quatre fois de suite. La régularité dans la performance, c'est ce que je recherchais. J'avais besoin d'un gros challenge et ce club me l'offrait. J'aime me mettre en difficulté, tirer le meilleur de moi-même et m'en sortir. Découvrir un nouveau pays, la culture française et sa langue, que j'espère parler le plus vite possible, m'apportera un enrichissement personnel dans ma vie actuelle et future.

 

J'ai apprécié la communication des responsables du club, leur authenticité et leur manière de s'adresser directement à moi. Loïc Perrin m'a téléphoné avant mon arrivée. Il m'a parlé, un peu en anglais, de façon très directe et honnête, en m'expliquant les choses telles qu'elles étaient et comme je l'aurais fait, s'il était venu en Bundesliga. De par son vécu, il sait comment le club et la Ligue 1 marchent. C'est vraiment le capitaine. Peu de clubs peuvent compter sur un joueur qui l'incarne autant. Il me fait penser à Steven Gerrard à Liverpool. Perrin, c'est un capitaine cinq étoiles pour mon intégration.

 

Je sais tout ce qui s'est passé ici, les changements d'entraîneurs comme la défaite dans le derby. Pour en avoir disputé avec le Borussia contre Schalke 04, je sais l'importance d'un derby. Je sais aussi que tout ne va pas redémarrer d'un coup de baguette magique. Mais ce qu'il y a de bien dans le foot et dans la vie, c'est que le nouvel an permet de repartir sur autre chose. On a vu devant Caen, quand on s'est retrouvés menés, qu'on est en mesure de réagir et de se battre tous ensemble. Mathieu a donné tout ce qu'il a dès son premier match, à Amiens. C'est le signe d'une intégration parfaite et que les nouveaux joueurs reviennent en forme.

 

J'ai hâte de jouer ces grands matches contre Paris, Lyon, Monaco et Marseille. On a une chance contre l'OM. Le football est fait de belles histoires. Avec le Borussia, je me suis souvent retrouvé dans la peau du favori, comme le sera Marseille, et j'ai perdu des matches à notre portée. On ne pouvait pas mieux préparer cette grosse bataille qu'avec deux victoires. À 90 %, on n'arrivera pas à battre Marseille. Mais à 100 %, on lui rendra la tâche difficile. Ce sera un bon test. À Dortmund, j'ai appris à toujours regarder vers le haut. C'est devenu une habitude. Ce match face à Marseille constitue le prochain kilomètre de notre marathon. C'est tout. On ne voit pas la ligne d'arrivée.

 

Ce contrat avec l'ASSE, c'est comme avec une femme : il faut la conquérir tout de suite, et c'est pareil pour elle. Après, tu te donnes du temps pour vérifier si vous êtes faits l'un pour l'autre. Il s'agit d'un délai parfait, car tu ne peux pas te mentir. Sur une semaine, oui. Pas sur dix-huit mois. Et comme on n'est pas sûrs que ça marche entre nous, ça ne servait à rien de s'engager plus longtemps. C'est donc un bon arrangement pour le club, qui a besoin de minimiser les risques quand il fait signer un grand joueur, et pour moi, qui dois tout de suite donner le meilleur."

Debuchy en a chié

08/02 22:35
Image

 

La Pravda reviendra demain sur le parcours semé d'embûches d'un Debuchy pas épargné par les blessures depuis le début de sa carrière. Extraits.

 

"C'est à Fretin, dans le Nord, qu'il s'est fait repérer à huit ans, lors d'un tournoi en salle. Son aventure avec le Losc peut commencer. "Il était gardien mais il avait été repéré par Didier Clippe, entraîneur au Losc, pour évoluer en tant que joueur de champ. Il a été surclassé pour pouvoir jouer avec moi. Il a très vite été sélectionné en équipe du Nord et en équipe de France des 15 ans" se remémore son frère ainé Grégoire.  Pascal Plancque, ancien adjoint de Claude Puel et de Rudi Garcia et ex-responsable de la réserve lilloise : "C'était un joueur qui ne posait aucun problème dans le vestiaire. Il avait une très bonne éducation. C'était un leader par son attitude. Il n'était pas le plus doué au départ, mais il a bossé comme un fou."

 

Debuchy signe pro en 2003. Mais, déjà, des blessures viennent freiner sa progression. Il doit être opéré des ligaments croisés du genou droit en 2006. Qu'importe. À force d'abnégation, le gamin de Fretin finit par retrouver une place de titulaire comme latéral droit, plutôt que milieu défensif. Un poste où il y avait trop de concurrence (Bodmer, Cabaye, Makoun...). L'arrivée de Rudi Garcia en 2008 aux commandes des Dogues, pour prendre la suite de Claude Puel, a permis à Debuchy de devenir indiscutable sur le flanc droit. Sa carrière est à son apogée à l'issue de la saison 2010-2011, marquée par le doublé Championnat-Coupe de France. Laurent Blanc récompense le latéral de ses performances en le sélectionnant en équipe de France cette même année.

 

Son passage à Arsenal s'avère être plus compliqué que prévu. Le latéral enchaîne les blessures. D'abord à la cheville, en septembre 2014, puis à l'épaule, en janvier 2015. "Deux coups d'arrêt", accompagnés de deux opérations. Un choc physique, mais aussi mental. Le rythme baisse, les sensations disparaissent. "C'est toujours embêtant d'arriver dans un nouveau club et d'être blessé. Dans la tête, tu n'es pas bien, tu te sens coupable, nous avouait-il à cet instant. Un club te recrute, compte sur toi et, en échange, tu ne peux rien apporter..." La déception est immense.

 

Une fois débarrassé de ses problèmes, sa situation ne s'arrange pas pour autant en terre londonienne. Ses longues absences ont, en effet, accéléré l'éclosion du jeune Hector Bellerin. Relégué sur le banc, Debuchy, loin d'être résigné, a alors envie de gratter du temps de jeu en vue de l'Euro 2016. Que ce soit à Arsenal ou ailleurs. La meilleure solution qui s'offre à lui est un prêt. Malgré l'intérêt de Manchester United, son encadrement préfère Bordeaux. L'opération est formalisée en janvier 2016.

 

Chez les Girondins, Debuchy est en délicatesse avec sa cuisse pendant deux mois. Son intégration dans l'effectif des Girondins n'est pas facilitée. À sa sortie de l'infirmerie, il s'impose toutefois au fil des rencontres. Avant qu'il ne rechute à la veille de l'officialisation de la liste des 23 par Didier Deschamps. Cette saison, il a eu droit à quelques apparitions en Coupes et en Ligue Europa, dans un rôle de défenseur axial droit. Un bilan insuffisant aux yeux du latéral, qui a opté pour la même stratégie que deux ans plus tôt."

Partager