Outre les U11 qui ont réalisé une magnifique performance au mini mondial d'Orvault, les autres formations de l'école de foot de l'ASSE étaient sur le pont en ce week-end pascal.

La deuxième équipe U11, coachée par Georges Mariez a disputé le tournoi régional de Rhône-Vallée. Lors de la phase 1, elle a battu l'As St Priest u11 (3-0), le FC Valence (4-0), Rhône-Vallée (2-0), Chomerac (2-0), Eryeux (1-0) et fait le nul contre Montélimar (1-1). Lors de la phase 2, elle a concédé le nul contre Ruoms (0-0), battu Chomerac (1-0) et Grenoble F38 (1-0). Elle s'est inclinée en demi-finale, 3-2 aux tab, après un nul (0-0) contre l'AS St Priest. Les jeunes Verts ont conclu en beauté en s'imposant 5-0 face à Chomerac lors du match pour la 3ème place. 

Les U10 de Stéphane Péna disputaient le Trophée de l'Erdre U10 (Tournoi national). Lors de la phase 1, ils ont fait le nul contre le Stade Montois (1-1), Beaucouzé (0-0), le FC Nantes (1-1), battu AEPR Rézé (3-0) et le Lille OSC (5-0). En phase 2 : défaite contre le stade Rennais (0-1), victoires contre Nord Erdre (4-0), FC Vannes (1-0), St Nazaire (1-0) et nul contre les Girondins de Bordeaux (0-0). A l'issue de cette phase 2, les jeunes Verts étaient à égalité avec le Stade Rennais, mais les Bretons ont été qualifiés au goal-average particulier. En matchs de classement, l'ASSE a battu Caen (1-0) et Nantes par 2 tab à 0. Au classement, les Verts terminent 9èmes.  

Les U9 de Stéphane Coffy étaient en Belgique pour participer à la Brussels Football Europeancup mise en place par le Crossing Schaerbeek. Lors de la phase de qualification, ils ont perdu contre le Stade de Reims (1-3), le FC Cologne (0-1) et ont battu JS Racour (9-0), Espérance Paris (4-1), FC Barcelone (7-0) et FC Lierse (8-1). Avec 4 victoires et 2 défaites, ils terminent 3èmes de poule et n'accèdent pas aux 8èmes de finales. 

La 2ème équipe U9 de Quentin Jumelais disputait le tournoi local de Sury. Les Verts se sont imposés 5-2 contre Sury B, 4-0 contre Veauche B, ont fait le nul 1-1 contre Andrézieux B. En quart, ils ont battu Savigneux Montbrison (3-1) et ont été éliminés en demi-finale contre Sury A (2-2, défaite aux tab). Pour la 3ème place, ils ont battu Veauche A par 1 à 0. 

Les U8 de David Beaufils étaient en Belgique pour participer, samedi, à la Brussels Football Europeancup. Ils ont, lors de la poule de qualification battu Angel St Petersbourg (6-2, RRC Boitsfort (5-1), RA Clavinoise (11-3), fait le nul contre Genk (6-6) et concédé la défaite contre Mouscron (2-3) et le FC Cologne (1-4). Terminant 3èmes de poule, leur tournoi s'achevait là. Mais le dimanche, ils participaient à un tournoi amical organisé par le club de Haren à Bruxelles. Ils s'imposaient face à Haren (12-1), Toulouse Fc (5-2), faisaient le nul contre Manchester City (1-1)  et perdaient contre l'AS Rome (1-3), West Ham (1-4) et le FC Nantes (3-4). 

Le site officiel du FK Haugesund nous apprend aujourd'hui, le prêt jusqu'à la fin de la saison française d'Erin Pinheiro, qui rejoint donc Benkantie Karamoko, lequel avait signé pour 4 ans, le 21 mars dernier, dans ce club norvégien.   

L'entraîneur du FK Haugesund, Eirik Horneland, dit avoir hâte de travailler avec un autre produit de l'école stéphanoise : "Pinheiro nous apporte le physique. il correspond à ce que nous avons cherché tout au long de l'hiver. . Tout honneur à Jos et Opedal qui ont travaillé pour recruter un joueur que nous observons depuis l'automne dernier."

Arrivé à l'ASSE en août 2015, après un passage à Benfica qui ne l'avait pas retenu, il avait joué son premier match en L1 dès le 25 octobre 2015 à Paris, contre le PSG (défaite 4-1). Durant cette saison 2015-2016, il disputera une autre rencontre de L1 (contre Angers, le 20 décembre 2015, victoire 1-0), 1 match d'Europa League (10 décembre 2015, contre la Lazio Rome, match nul 1-1) et un 8ème de finale de Coupe de la Ligue, à Paris, le 16 décembre 2015 (défaite 1-0). 

Depuis, il était revenu faire ses gammes à la formation, disputant, le 3 mars dernier, son ultime match en vert à Aurillac, match durant lequel il fut exclu à la demi-heure de jeu.   

Le week-end de Pâques a vu les Verts engagés dans de nombreux tournois, qu'il s'agisse des jeunes de l'école de foot, ou de la préformation.

A tout seigneur,  tout honneur : commençons par l'équipe U11, coachée par Vincent Paccallet, qui participait au mini mondial d'Orvault, énorme tournoi dans lequel figuraient pas moins de 144 équipes avec une forte représentation étrangère : Manchester City, l'Inter Milan, Liverpool, Chelsea, Anderlecht, Juventus Turin, Benfica Lisbonne, AS Rome, Porto.  Les petits Verts ont dominé leur groupe lors de la 1ère phase, avec des victoires contre l'As St Priest (1-0), le FC Logne Boulogne (3-0), Abbaretz Saffré FC (2-0), Nantes Mellinet (1-0), l'As Sarcelles (1-0).

Ils récidivaient lors de la 2ème phase en s'imposant devant  GJ Ancenis St Gereon (2-0), Amboise (1-0) et Caen (3-0). Ils terminaient 1 er de la poule du 2 ème tour et se qualifiaient pour les 1/4 de finales qui se disputaient sous forme de poule.

Ils battaient Anderlecht (3-1) et concédaient le nul contre l'OGC Nice (0-0). Ils terminaient en tête de cette poule et accédaient donc aux 1/2 finales. Leur remarquable parcours s'arrêtait à ce stade contre Manchester City qui, après un match nul (0-0), l'emportait par 4 tab à 3.

Ils terminaient donc sur la 3ème marche du podium, devancés par le vainqueur le FC Porto victorieux de Manchester City en finale, avec un bilan extrêmement positif : 9 victoires, 2 nuls, 17 buts marqués, 1 but encaissé.

Patrick Liogier, le responsable de l'école de foot, était particulièrement satisfait : "C'est une très belle performance. Nous terminons 1ère équipe française. Notre investissement quotidien en terme de recrutement et d'organisation a payé. Ces bons résultats valident tout ce qui a été mis en oeuvre par l'école de foot, C'est la finalisation de plusieurs années de travail avec ces jeunes qui vont maintenant entrer dans la pré-formation."  

En conférence de presse ce midi, Jean-Louis Gasset a expliqué qu'il devrait faire sans Pierre Gabriel, touché à l'entrainement aujourd'hui, pour la réception du QSG.

Par ailleurs, KTC revient dans le groupe et Gabriel Silva a été "ménagé".

Côté parisien, outre les absences prévues de Neymar et Thiago Motta, Emery a annoncé devoir se passer de Verratti, blessé aux adducteurs.

Malgré son statut de futur joueur libre et son refus de prolonger à Sainté, Bamba continue, sans état d'âme, à jouer un rôle majeur dans l'actuelle bonne tenue des Verts.
Dimanche, il a été passeur décisif sur le premier but de Cabella. Il pointe désormais à la 5ème place du classement des passeurs en Ligue 1 avec 7 passes décisives, à égalité avec un certain Kylian Mbappe, derrière Neymar (13 passes), Thauvin (10 passes), Payet (9 passes) et Dossevi (8 passes).

Par ailleurs, comme Cabella, Bamba a claqué 6 pions en Ligue 1 cette saison.

Titularisé pour la 31e fois de la saison, Jordan Veretout a marqué hier sur le terrain de l'Udinese son 7e but florentin (pas Pogba). Alors que Bryan Dabo était pour la première fois dans le onze de départ de la Viola, Valentin Essyric n'a joué que les cinq dernières minutes de ce match en retard de la 27e journée de Série A. Comme leur ex-club, les trois anciens Verts de la Fiorentina occupent la 9e place du classement à 3 points de la dernière place qualificative pour l'Europa League !

Le (très réussi) mercato hivernal est souvent mis en avant pour expliquer le spectaculaire redressement des Verts mais deux autres facteurs (liés en partie) ne doivent pas être occultés, comme nous le rappelle le statisticien potonaute sam42.

1) La rotation

Nombre de joueurs qui changent d'un match sur l'autre dans le 11 de départ :

* Garcia : 2,82
* Sablé : 3,66
* Gasset : 2,84

Entre Garcia et Gasset, les chiffres sont similaires mais si on regarde depuis la 23eme journée, la rotation est descendue à 1,89

Sur les 8 derniers matchs :

Ruffier, Debuchy, Subotic, Perrin, Silva et Selnaes ont été titulaire lors de ces 8 matchs
M'vila, Bamba et Cabella 7 fois
KMP 6 fois
Beric et Hamouma 5 fois
Diousse, Pajot et Ntep 1 fois

On voit que Gasset s'appuie toujours sur les 12 mêmes joueurs pour composer sont 11 et la rotation se fait surtout entre KMP, Beric et Hamouma


2) Les blessures

* Garcia : 3,33 blessés/match
* Sablé : 3,33 blessés/match
* Gasset : 1,31 blessé/match et depuis le début de l'année on est même descendu à 1 blessé/match

Alors que les deux précédentes rencontres à Geoffroy-Guichard ont attiré à peine plus de 25 000 spectateurs, 35 000 places avaient déjà été vendues hier soir pour la réception du QSG selon Le Progrès. "Les deux kops sont déjà complets, tout comme la tribune Henri Point et la V1, celle qui se trouve dans l’un des angles, côté musée" précise le quotidien régional. Reste à savoir si le Chaudron, seulement 14e stade de l'élite au classement des taux de remplissage, battra son record d'affluence de la saison, actuellement détenu par le derby de sinistre mémoire (38 993 spectateurs avaient assisté à cette humiliation).

Dans la dernière édition du Progrès, Dominique Rocheteau se réjouit des belles prestations de Rémy Cabella.

"Il nous apporte beaucoup. C’est un meneur de jeu, il fait jouer les autres. C’est aussi un joueur qui fait des différences. Rémy ne rechigne pas à l’effort. Il travaille pour l’équipe et donne beaucoup de lui-même."

Pierre-Emerick Aubameyang a profité de l'absence de Kurt Zouma (blessé au genou) pour réaliser un doublé le week-end dernier lors de la victoire (3-0) d'Arsenal contre Stoke City. 

Pour la deuxième fois de la saison, Oscar Garcia a décidé de démissionner. Après avoir quitté les Verts à la mi-novembre, l'entraîneur catalan a annoncé qu'il quittait l'Olympiakos sur le site officiel du club grec.

"J'ai décidé, en accord avec le club, de terminer notre coopération aujourd'hui, afin de lui laisser plus de temps pour préparer sereinement la saison à venir. Je tiens à remercier le président de m'avoir donné l'opportunité d'entraîner la meilleure équipe de Grèce. Je remercie tous les employés, les joueurs et les fans de l'équipe, pour l'amour et le respect qu'ils m'ont montré dès le premier jour. Je leur souhaite plein succès pour la saison prochaine."

L'Olympiakos, qui était en tête du championnat à l'arrivée de l'ancien entraîneur stéphanois, est actuellement troisième avec 6 points de retard sur le leader, l'AEK Athènes, qui l'a éliminé de la Coupe de Grèce.

Double finaliste malheureux de la Coupe Gambardella avec l'ASSE (en 2011 et en 2012), Bilel Aouacheria (24 ans) a marqué samedi dernier le deuxième but de Moreirense, battu 4-3 par Mortimonense lors de la 28e journée de Liga Sagres (L1 portugaise). Pour rappel, l'ancien protégé d'Abdel Bouhazama avait déjà scoré il y a un mois contre Paços de Ferreira.

Meilleur joueur des Canaris, le milieu de terrain Valentin Rongier reconnaît la suprématie stéphanoise et ne tarit pas d'éloges sur les Verts dans la dernière édition de Presse-Océan. Extraits.

"C'est un gros coup sur la tête. Il n’y a pas grand-chose à dire sur ce match si ce n’est qu’ils nous ont donné une petite leçon. Ça fait mal de perdre 3-0 mais bon, on n’est pas encore largué. Après, si à la fin de chaque match on se dit juste qu’on a encore des opportunités pour se rattraper, ça ne sert à rien… Ce qu’il faut c’est vraiment réagir. J’espère qu’on va montrer qu’on a de la fierté car franchement, perdre 3-0 contre Saint-Etienne à la maison, ça fait mal !

On a pris beaucoup de contre-attaques et, quand c’est le cas, c’est que quelque chose ne va pas. L’équipe était coupée en deux, il faut essayer de savoir pourquoi, et comprendre aussi pourquoi nous avons encaissé trois buts, alors que notre force, en début de saison, c’était la solidité défensive. Les Verts ne paniquent pas, ils arrivent à se déplacer les uns en fonction des autres pour ressortir proprement le ballon. Quand une équipe parvient à te faire courir comme ça, tu perds beaucoup d'énergie et ça se voit en fin de match.

Nous avons eu des opportunités, malhuereusement nous n'avons pas marqué et ce que nous avons produit n'est pas suffisant. Il faut qu'on mette plus de détermination. Les Verts ont été plus forts que nous aussi dans les duels. Même si nous ne sommes pas parfait techniquement, nous avons loupé beaucoup plus de gestes et de passes que d'habitude et cela nous a coûté des contre-attaques, ça nous a demandé des efforts supplémentaires, donc on a plus raté... C'est un cercle vicieux !

Le coach m'avait demandé de défendre sur M'Vila et Selnaes mais, comme ils se déplacent très intelligemment, on était souvent en infériorité numérique. Et dans ce cas, tu perds beaucoup d'énergie à courir dans le vent. Et puis il faut avouer aussi que j'ai raté quelques passes que je n'ai pas l'habitude de manquer. Bref, il n'y avait pas grand chose qui allait...

Cette défaite fait mal, surtout contre un concurrent direct dans la course à l'Europe. Après, ça arrive à tout le monde de perdre 3-0 à domicile, même aux meilleures équipes du monde, surtout que Saint-Etienne est une très bonne équipe. Attention, je ne suis surtout pas en train de nous trouver des excuses... Il faut vite réagir, sinon on va gâcher notre bon début de saison."

Dans la dernière édition du Parisien, le meneur de jeu stéphanois rend un vibrant hommage à son entraîneur.

"Le coach, il nous donne de l’amour.  On prend énormément de plaisir au quotidien. Le coach sait nous dire quand ça ne va pas, mais il sait expliquer les choses. Il y a une vraie osmose, une vraie envie collective.  Il a créé un véritable élan derrière lui. Tout le monde a envie de le suivre !"

Nicolas Rainville sera au sifflet ce vendredi soir dans le Chaudron pour le match d'ouverture de la 32e journée qui opposera l'ASSE au QSG. Pour rappel, le Nîmois de 36 ans a déjà croisé deux fois la route des Verts cette saison, lors de la piteuse défaite des Verts au Stade de l'Aube et lors de la déroute au Vélodrome.

Il est là depuis peu, mais Jean-Louis Gasset vient d'écrire une belle page, une page historique du club.
Marcel Saupin, puis la Beaujoire sont historiquement des terres hostiles pour les Verts.
Jusqu'à dimanche, les Verts y avaient subi 25 défaites pour seulement 4 victoires et 12 nuls.
Le si bien nommé 42ème affrontement est à marquer d'une pierre ... verte. En effet, dimanche, les hommes de JLG n'ont pas seulement ramené la 5ème victoire en terre nantaise, mais ont ramené la plus large !
Jusqu'à présent Sainté s'était imposé deux fois 3-1 (le 17 mai 1964 et le 10 mai 2014 avec le fameux doublé d'Erding).
Pour finir, notons que le 21ème siècle est nettement plus favorable à Sainté, avec 3 défaites, 3 victoires et 5 nuls sur les 11 dernières confrontations.

Tant sur un plan individuel que collectif, Arnaud Nordin vit une saison éprouvante. Malgré un temps de jeu conséquent (1314 minutes), l'attaquant sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2019 n'a pas claqué le moindre pion ni délivré la moindre passe décisive en 20 matches de L2 dont 16 titularisations avec l'ASNL, 19e et relégable. Le club lorrain vient d'officialiser la nouvelle qui avait déjà fuité sur les réseaux sociaux : Didier Tholot sera bien le 4ème entraineur nancéien de la saison ! Sans club depuis son évicSion en août 2016, le natif de Feurs avait déjà été pressenti pour remplacer Vincent Hognon en janvier dernier.

A l'instar de la Pravda et de WhoScored, l'autoproclamée "bible du football" met les numéros 10 et 26 de l'ASSE dans le onze type de la 31e journée :

Johnsson - Debuchy, Mukiele, Gouano, Kamara - Skhiri, Aouar - Mbappé, Cabella, Plea - Sio.

S'apprêtant à jouer un quart de finale de Ligue des Champions contre le Bayern, l'ancien Nancéien Clément Lenglet revient dans la Pravda sur ses contacts avec Sainté en 2015.

"Le FC Séville est un club qui m'a toujours suivi. Quand j'avais dix-sept ans, mes parents étaient partis visiter le centre d'entraînement avec Monchi. Il me connaissait parfaitement. La présence d'une colonie française a été importante. En L1, il n'y a eu en réalité que Saint-Étienne mais ils n'avaient pas les moyens. J'étais peut-être trop cher."

Le talentueux défenseur central, que Julien Cétout nous avait chaudement recommandé, a rejoint le FC Séville pour 5 M€ alors que l'ASSE avait proposé seulement 1,5 M€.

Sur les ondes de France Bleu, Neven Subotic a évoqué hier l'infernal match d'ouverture de la 32e journée qui attend les Verts ce vendredi soir. Extraits.

"Le prochain match sera sans doute le plus difficile de la saison. L'Europe, ça ne se décidera qu’à la fin ! Avec la victoire de Paris il y a une place en plus. Il faut d’abord voir à court terme, c’est ce sur quoi on peut influer. La semaine sera riche d’enseignements. On jouera vendredi après avoir joué dimanche. C’est court, on doit bien se reposer car le match contre Paris ce sera 90 minutes en enfer ! Mais il y a toujours un espoir et on veut voir si on est capable de prendre des points face au PSG.

On a fait tout ce qu’on a pu ces derniers matches. On réalisé de bonnes performances spécialement contre les équipes mieux classées : Lyon, Marseille et Nantes. On a montré contre ces grosses équipes qu’on est capable de tenir la comparaison. Mais l’épreuve ultime c’est vendredi. Le match de dimanche a montré que même dans les matches difficiles nous sommes capables d’être bons. C’était le mieux que l’on puisse faire pour se préparer pour vendredi."

Dans la dernière édition de France Football, Frédéric Paquet salue le redressement sportif des Verts, qui lui a permis de se focaliser sereinement sur ses missions de DG. Extraits.

"Avant mon arrivée, les actionnaires avaient compris la nécessité de prendre un risque financier pour améliorer le groupe après la nomination de Jean-Louis Gasset en numéro un. Il fallait le réoxygéner par des joueurs d'expérience et de talent, tout en faisant partir ceux qui n'étaient plus dans le projet. Avec cinq-six arrivée pour cinq-six départs, ça a été très, très bien fait. Le coach et son staff ont été très efficaces. Le coach et son staff ont été très efficaces. Ils ont réussi à reconstruire une équipe nouvelle depuis fin janvier. Ce processus fut en quelque sorte une réaction exceptionnelle à une situation exceptionnelle. Il fallait sauver le soldat Saint-Etienne et cela a été bien fait, tout le monde a tenu son rôle à la perfection. Cela ne présage pas de la suite mais ça m'a permis de me concentrer sur la découverte du club plutôt que de gérer des situations de crise."

Dans la dernière édition du Progrès, Yann M'Vila évoque la réception du QSG, programmée ce vendredi soir en match d'ouverture de la 32e journée. Extraits.

"Il va falloir récupérer pour sortir un très gros match face au PSG. Ce sont des matches de gala. On sera chez nous, devant nos supporters, il va falloir essayer de rendre la meilleure copie possible. On est sur une très bonne série et j’espère qu’elle va se poursuivre. Ce serait bien de rester invaincu jusqu’à la fin de saison. n ne pense pas à la 5e place, peut-être la 6e. Maintenant que notre objectif est atteint, on ne va pas se cacher mais tenter de gratter le maximum de points.

Quand une équipe est en confiance, que le coach a forgé un état d’esprit, on ne peut que bien jouer. On prend énormément de plaisir ensemble, à l’entraînement d’abord. On est vraiment une famille. Tout le monde s’entend bien, il n’y a pas de clan. Contre Paris, il faudra avoir une détermination maximum, les presser, les asphyxier, ne pas les laisser jouer. Je suis devenu joueur professionnel pour disputer ce genre de rencontres. On veut donner le maximum."

Directeur marketing et développement de l'ASSE depuis deux ans et demi, l'ancien vilain Matthieu Malkany-Giraud parle du Chaudron dans Le Progrès du jour. Extraits.

"L’ambiance, c’est dans l’ADN d’un match à Geoffroy-Guichard. Elle est extraordinaire, vraiment à part, même sur l’échiquier européen. Les gens viennent au stade car ils aiment entendre chanter les supporters, voir les tifos. On a digitalisé les moyens de paiement. Par exemple, il est possible de payer aux buvettes grâce à une carte qui se recharge à distance. Les gens n’ont plus besoin d’avoir de la monnaie. Tout a été pensé et des enquêtes sont menées auprès des acheteurs pour être au plus près de leurs attentes. On s’appuie sur une base de données de 250 000 personnes. C’est un système très moderne. Il nous permet de personnaliser de façon très détaillée les offres afin que les gens reviennent au stade. Un jour de match, 5,14 % de l’aire urbaine de Saint-Étienne est au stade. C’est un très beau score, le quatrième de France. Cela illustre notre pouvoir d’attraction."

Le Sphinx revient sur la belle victoire des Verts à Nantes dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Les Verts se sont exprimés avec beaucoup de confiance, d’enthousiasme et d’application. J’ai senti leur volonté de se livrer dès le début de la partie. Le symbole de leur résurrection, c’est bien sûr Debuchy. C’est un joueur dont j’apprécie l’investissement et le comportement. J’ai découvert une équipe stéphanoise véritablement transformée. J’ai été frappé par la cohésion de l’ensemble, par l’ambition qui semble animer les joueurs. Ils ont chassé cette hantise qui les empêchait de s’exprimer, qui les paralysait. C’est très encourageant avant d’affronter le Paris Saint-Germain. Je crois qu’il y a quelque chose à faire vendredi. J’ai l’impression qu’on peut leur tenir tête. La solidarité des Stéphanois a été frappante. J’espère que cet état d’esprit va perdurer. Ça donne envie de voir du foot."

"On a donné carte blanche à Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant. Ils nous ont demandé : "on veut Untel et Untel", on a obéi, même si ça a été difficile financièrement. Laurent Blanc a conseillé Gasset. On nous avait dit : "Debuchy, il est fini !" Mais qui faut-il croire ? Gasset et Printant sont compétents, humains et avertis. Ce ne sont pas des naïfs. Il n'y avait aucune raison de ne pas leur faire confiance" déclare Bernard Caïazzo dans France Football à apraître ce mardi.

Envoyé au front pour défendre l'ASSE devant les médias quand le club était au plus mal, Dominique Rocheteau ne s'était plus exprimé publiquement depuis un long moment. L'Ange Vert rompt brièvement le silence dans l'autoproclamée "bible du football" à paraître demain pour saluer le travail effectué par le duo Gasset-Printant.

"On se félicite que les deux hommes aient apporté si vite la sérénité qui nous faisait défaut. Tous nos manques dans les périodes difficiles, ils ont su y remédier par leur vécu, leur expérience, leur enthousiasme aussi. Quoi qu'on en dise, leur attachement à Saint-Etienne est énorme. Ghislain est venu là pour Jean-Louis, et celui-ci m'a dit : "Pour Ghislain, c'est fabuleux." Leur enthousiasme de départ les a aidés à relever le challenge. Cette bonne humeur alliée à leurs compétences leur donne la capacité de fédérer. C'est très important le relationnel."

Après leur bel hiver, les Verts viennent de démarrer tambour battant le printemps pour le plus grand bonheur de Ghislain Printant, qui se confie dans France Football à paraître demain. Extraits.

"Avec Jean, on allait voir tous les matches de Montpellier, lui avec sa femme, moi avec un ami. Et puis il y a eu Saint-Etienne-Strasbourg. L'occasion pour lui de passer l'après-midi avec Thierry Laurey, qu'on a très bien connu à Montpellier tous les deux... Jean m'a demandé si je voulais les rejoindre. Deux, trois jours avant la rencontre, il m'avait téléphoné : "Devine où je t'appelle ? " Je lui réponds que je n'en sais rien. Il me dit : "Du Chaudron. J'y vais." Quelques semaines plus tard, il m'a dit : "Ils vont t'appeler." Cette complicité nous a fait gagner beaucoup de temps et elle n'est pas de façade. il me connaît, je le connais. Je sais où il veut arriver, je sais ce qu'il pense. Ce qui fait que, par moments, à travers mes mots, ce sont les siens qui transpirent vis-à-vis des joueurs. On n'a pas besoin d'échanger longtemps pour savoir ce qu'on va faire ou ce qu'il souhaite. Arrivé bien avant moi, Jean avait fait un état des lieux précis. Il était imprégné de ce qu'avait traversé ce groupe en grand manque de confiance.

Au début, je n'avais pas tellement ressenti cela, mais en revanche, il y avait encore un manque d'enthousiasme. Il fallait rapidement injecter du sang neuf de qualité, apporter une dimension footballistique supplémentaire à ce groupe. Jean a été écouté par la direction, qui a été sensible à ses arguments et à une situation extrêmement difficile. Jean a dû être très bon dans sa force de persuasion ! Il avait ses réseaux, il les a fait jouer. Dès qu'il a parlé de Yann M'Vila, il en fait sa cible, même chose pour Mathieu Debuchy. Ce sont des joueurs qu'ila  côtoyés en équipe de France. Il a aussi voulu un attaquant de rupture avec une vitesse de course qui avait fait peur à tous les clubs de L1, Paul-Georges Ntep. Il a également validé avant ma venue le retour de Robert Beric, priorité des priorités. Et même si on est parti d'abord sur une autre piste, on a voulu quelque chose de solide derrière en choisissant Neven Subotic, très complémentaire de Loïc Perrin. Jean a toujours dit qu'on s'en sortirait par le plaisir de jouer, et c'est ce qui se passe."

Six minutes après son entrée en jeu, Neal Maupay a marqué ce soir l'unique but de la victoire de Brentford à Bristol sous les yeux d'un Loïs Diony resté scotché sur le banc. Alors que l'ancien Aiglon a claqué 10 pions cette saison en Championship, l'ancien goleador du club à la chouette n'a pas encore trouvé le chemin des filets.

Vous avez raté l'intervention divine ce soir sur RMC ? Pas de panique, on vous a retranscrit les propos du capitaine des Verts !

"Des joueurs de qualité et d’expérience nous ont rejoints cet hiver. Ils nous ont fait énormément de bien, ils ont été décisifs rapidement. Et puis il y a la patte Jean-Louis Gasset, avec son staff, qui a fait son effet. Il nous a redonné de la confiance, il a vraiment insisté là-dessus au quotidien. Il fallait retrouver le plaisir de jouer au foot. C’était compliqué d’en trouver lors de la période qu’on a traversée fin 2017. On est revenu avec un autre d’état d’esprit en 2018. Ça a mis un peu de temps à se mettre en place mais on aujourd’hui ça fonctionne bien. On prend du plaisir en gagnant des matches. Un simple changement d’entraîneur, parfois ça ne suffit pas quand les mêmes joueurs restent sur le terrain. Mais nous on a eu la chance d’être renforcés, les joueurs qui sont arrivés n’ont pas connu la période compliquée qui a pesé forcément mentalement sur les joueurs présents. Ces nouveaux joueurs étaient frais mentalement, ils avaient envie de jouer, ils étaient revanchards.

La cinquième n’était pas l’objectif, le premier objectif c’était d’avoir les 42 points. On était dans une situation où ne pouvait pas espérer grand-chose d’autre. Mais au final on les atteints très rapidement, c’est plutôt une satisfaction. Aujourd’hui, on s’aperçoit que la cinquième place n’est pas très loin. Forcément, on fera un bilan après chaque match. Si on avait fait un mauvais résultat à la Beaujoire, Nantes aurait pris six points d’avance sur nous, peut-être plus. Neuf je crois [ndp2 : huit en fait]. On a eu la chance de faire un résultat qui nous maintien dans la course pour ces belles places. On prend du plaisir, je pense que les gens en regardant nos matches prennent plus de plaisir qu’en 2017. On est content, on profite de cette bonne période.

Jouer encore de nombreuses années Sainté ? Paolo Maldini a joué jusqu'à une quarantaine d'années je crois. J’espère que ça va durer le plus longtemps possible. Je pense être bien parti pour rester ici. Après il faut que sportivement ça suive. Il faut que le club ait envie que je reste, il faut que je sente que je sois encore au niveau aussi. Pour l’instant ça se passe bien en tout cas je profiterai jusqu’au bout. Saint-Etienne est aujourd’hui plus à sa place que là où on était en fin d’année. On voit que les gens sont heureux, ils reviennent au stade, c’est ce qu’on aime à Saint-Etienne.

Je pense que Mathieu Debuchy aurait de la place dans la liste de Didier Deschamps à ce poste-là. Il a la chance de connaître le groupe, d’être déjà allé en sélection. Il a cette expérience. Je pense que le sélectionneur suit Mathieu même s’il ne l’a pas pris malheureusement lors du dernier rassemblement. Mais il le démontre aujourd’hui, ses performances parlent pour lui. J’espère qu’il va continuer comme ça et qu’il aura une bonne surprise. Nous aussi on aura une bonne surprise, on sera heureux pour lui lors de l’annonce de la sélection. En ce qui me concerne, ça va être compliqué mais on ne sait jamais ! (Rires) Non, il faut être lucide, il y a un groupe qui s’est dégagé. Il y a quelques incertitudes et on ne sait pas ce qui peut se passer, parfois avec les blessures ça va vite dans le foot."

Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à sept journées de la fin du championnat. Suite à leur nette victoire à Nantes, les Verts ont doublé leurs chances de finir européens ! S'ils n'ont que 3% de chance de terminer dans le top 5, les Stéphanois ont désormais 13% de chance d'achever la saison dans les 6 premiers, sachant que la 6e place sera qualificative pour l'Europa League si le QSG remporte la Coupe de France.