La Pravda reviendra demain sur le parcours semé d'embûches d'un Debuchy pas épargné par les blessures depuis le début de sa carrière. Extraits.

"C'est à Fretin, dans le Nord, qu'il s'est fait repérer à huit ans, lors d'un tournoi en salle. Son aventure avec le Losc peut commencer. "Il était gardien mais il avait été repéré par Didier Clippe, entraîneur au Losc, pour évoluer en tant que joueur de champ. Il a été surclassé pour pouvoir jouer avec moi. Il a très vite été sélectionné en équipe du Nord et en équipe de France des 15 ans" se remémore son frère ainé Grégoire.  Pascal Plancque, ancien adjoint de Claude Puel et de Rudi Garcia et ex-responsable de la réserve lilloise : "C'était un joueur qui ne posait aucun problème dans le vestiaire. Il avait une très bonne éducation. C'était un leader par son attitude. Il n'était pas le plus doué au départ, mais il a bossé comme un fou."

Debuchy signe pro en 2003. Mais, déjà, des blessures viennent freiner sa progression. Il doit être opéré des ligaments croisés du genou droit en 2006. Qu'importe. À force d'abnégation, le gamin de Fretin finit par retrouver une place de titulaire comme latéral droit, plutôt que milieu défensif. Un poste où il y avait trop de concurrence (Bodmer, Cabaye, Makoun...). L'arrivée de Rudi Garcia en 2008 aux commandes des Dogues, pour prendre la suite de Claude Puel, a permis à Debuchy de devenir indiscutable sur le flanc droit. Sa carrière est à son apogée à l'issue de la saison 2010-2011, marquée par le doublé Championnat-Coupe de France. Laurent Blanc récompense le latéral de ses performances en le sélectionnant en équipe de France cette même année.

Son passage à Arsenal s'avère être plus compliqué que prévu. Le latéral enchaîne les blessures. D'abord à la cheville, en septembre 2014, puis à l'épaule, en janvier 2015. "Deux coups d'arrêt", accompagnés de deux opérations. Un choc physique, mais aussi mental. Le rythme baisse, les sensations disparaissent. "C'est toujours embêtant d'arriver dans un nouveau club et d'être blessé. Dans la tête, tu n'es pas bien, tu te sens coupable, nous avouait-il à cet instant. Un club te recrute, compte sur toi et, en échange, tu ne peux rien apporter..." La déception est immense.

Une fois débarrassé de ses problèmes, sa situation ne s'arrange pas pour autant en terre londonienne. Ses longues absences ont, en effet, accéléré l'éclosion du jeune Hector Bellerin. Relégué sur le banc, Debuchy, loin d'être résigné, a alors envie de gratter du temps de jeu en vue de l'Euro 2016. Que ce soit à Arsenal ou ailleurs. La meilleure solution qui s'offre à lui est un prêt. Malgré l'intérêt de Manchester United, son encadrement préfère Bordeaux. L'opération est formalisée en janvier 2016.

Chez les Girondins, Debuchy est en délicatesse avec sa cuisse pendant deux mois. Son intégration dans l'effectif des Girondins n'est pas facilitée. À sa sortie de l'infirmerie, il s'impose toutefois au fil des rencontres. Avant qu'il ne rechute à la veille de l'officialisation de la liste des 23 par Didier Deschamps. Cette saison, il a eu droit à quelques apparitions en Coupes et en Ligue Europa, dans un rôle de défenseur axial droit. Un bilan insuffisant aux yeux du latéral, qui a opté pour la même stratégie que deux ans plus tôt."

Après six mois peu convaincants au Velez Sarsfield (quatre matches dont une seule titularisation), Gonzalo Bergessio (33 ans) a réussi ses débuts sous les couleurs blanc, bleu et rouge du Nacional.  L'ancien attaquant stéphanois a en effet réalisé un doublé victorieux contre Torque samedi dernier lors de la première journée du championnat urugayen.

Grâce à un doublé de Bafé Gomis, qui a claqué 19 pions toutes compétitions confondues cette saison, Galatasaray a battu Konyaspor 4-1 ce soir en quart de finale de la Coupe de Turquie.

Jean-Louis Gasset a convoqué pas moins de 21 joueurs pour mettre les sardines en boîte demain soir (20h45, Canal +). Malgré ce groupe très élargi privé de Rémy Cabella, Oussama Tannane n'en profite pas pour faire son retour, alors que Monnet-Paquet, pourtant grippé en début de semaine, est lui bien présent.

Le groupe :

Ruffier, Moulin, Maisonnial

Debuchy, Perrin, Subotic, Janko, Théophile-Catherine, Silva

M'Vila, Selnaes, Pajot, Diousse, Maïga, Hernani

Ntep, Bamba, Hamouma, Monnet-Paquet, Beric, Vagner

Dans le cadre de la 19e journée du championnat des U17 nationaux, les solides leaders stéphanois recevront, samedi à 15 heures, leurs homologues de l'AJ Auxerre sur le synthétique du complexe sportif de Moleye 2 à Chasse-sur-Rhône, club partenaire de l'ASSE. En effet, les conditions météorologiques laissent à penser que les terrains de l'Etrat risquent d'être impraticables.

Question découverte, le talent du taureau de Goias, José Aloisio en fut une magnifique à l'été 1999.

So Foot nous apprend aujourd'hui que notre ex-déménageur de surface (43 ans) sort une bière à son effigie appelée Descurba (découverte en Portugais). La commercialisation démarrera après le prochain carnaval de Rio.

Les U19 stéphanois, qui se déplacent ce week-end à Ajaccio pour affronter le Gazelec en championnat, retourneront dans la ville natale de Rémy Cabella dès le dimanche 25 février pour défier en 16e de finale de Coupe Gambardella l'ACA, qui avait pris une belle fessée dans le Forez le 22 octobre dernier. Pour rappel, les protégés de Lilian Compan s'étaient imposés 7-0 grâce à un triplé de Habib Koné, un doublé de Charles Abi, un péno d'Alexandre Valbon et un pion de Naïs Djouahra.

Dans un long reportage sur la situation en Ligue 1 concernant les fumigènes, la Pravda raconte que la DNLH (Division Nationale de Lutte contre le Hooliganisme) parle "d'explosion" concernant le nombre de fumigènes utilisés cette saison.

Après 24 journées, on en serait à 1502 (contre 679 la saison précédente). Marseille est leader du classement (384) devant Sainté, Bordeaux, Lyon et le PSG.

C'est donc une bonne nouvelle, niveau fumis, on joue l'Europe !

Après la victoire des vilains à Montpellier hier soir en Coupe de France, Jean-Michel Aulas a évoqué la prochaine journée de L1 au micro de Radio Scoop. "Si on bat Rennes, dimanche soir en championnat, on peut gommer la défaite à Monaco la semaine dernière, parce que Monaco aura un match difficile à Angers samedi soir, alors que Marseille ira à Saint-Etienne vendredi soir. Et les Stéphanois m'ont promis qu'ils allaient faire quelque chose de très grand, pour nous."

Forfait avant-hier en coupe de France en raison d'une alerte musculaire au quadriceps, Valère Germain "va mieux, a couru normalement hier et postule pour une place dans le groupe phocéen contre Saint-Etienne" selon la dernière édition de la Pravda. En grande forme depuis décembre (8 buts toutes compétitions confondues en 2 mois contre 5 auparavant), l'attaquant marseillais reste toutefois incertain selon La Provence.

Dans la dernière édition du Progrès, Fousseni Diawara ne tarit pas d'éloges sur Rudi Garcia, qui fera son retour à Geoffroy-Guichard demain soir.

"Il était très investi en tant que numéro 2. Il aime la rigueur, est passionné, et fait tout à fond. Lors de ses causeries il n’oubliait aucun détail sur l’adversaire et sur nous. Il se focalisait sur ce que l’on avait. S’il en est là aujourd’hui c’est qu’il a cru en lui. Il a commencé tout doucement à Dijon. C’est la preuve d’une certaine humilité. Prendre une équipe de si loin jusqu’à parvenir à la Ligue des Champions : il fallait le faire. C’est grâce à son travail. J’ai eu la chance d’aller le voir à l’AS Rome animer ses séances. Il avait de grands joueurs autour de lui mais sa façon de faire de la pédagogie lui a donné une autorité naturelle auprès de son effectif. À l’ASSE, il a cru au maintien jusqu’au dernier moment malgré les problèmes en interne. C’est lui qui m’a lancé en Ligue 1. J’ai marqué mon premier but grâce à lui. Il m’avait dit "Fousseni tu suis tous les ballons" et sur une frappe repoussée de Pédron, j’ai suivi et j’ai marqué. Il transmet son envie à ses joueurs. Il est un adepte du beau jeu et préfère gagner 3-2 que 1-0. Ses équipes ne sont pas ennuyeuses à voir jouer."

Jean-Louis Gasset a annoncé hier en conférence de presse le forfait de deux de ses latéraux : Ronaël Pierre-Gabriel (lombalgie) et Cheikh Mbengue (lésion musculaire à un mollet). L'entraîneur des Verts a également évoqué le cas de Yann M'Vila. "Il a une petite contracture derrière la cuisse. On le ménage durant la semaine. En match, lorsque je le sens fatigué, je fais un changement car je ne veux pas qu'il se blesse." Comme Kévin Monnet-Paquet, grippé en début de semaine, l'ancien milieu de terrain du Rubin Kazan espère être apte demain soir pour le match d'ouverture de la 25e journée de L1. Prêté par l'OM, Rémy Cabella ratera comme à l'aller le match contre Dimitri Payet du fait de l'accord passé entre les dirigeants phocéens et stéphanois.

  

Le Stade Malherbe de Caen a éliminé le FC Metz ce soir à Saint-Symphorien en 8e de finale de Coupe de France. Entré en cours de jeu comme Cohade et Rivière, Roux avait portant donné l'avantage aux Grenats à la 108e. Mais son ancien coéquipier stéphanois Ismaël Diomandé, titularisé par Patrice Garande, a égalisé en renard des surfaces six minutes plus tard. Isma a ensuite réussi son tir au but contrairement à Nolan et Manu, qui a raté la balle de la qualif.

Le résumé vidéo de la rencontre est disponible sur le site d'Eurosport.

Loïc Perrin écrira-t-il des lettres d'amour brûlantes devant Marseille en flammes ?

En conférence de presse, Loïc Perrin confirme que le vestiaire stéphanois fait de la résistance face à l'adversité.

" Les joueurs arrivés ont tous été internationaux, ce n'est pas un hasard. Ils renforcent l'équipe. Ils connaissent le championnat, hormis Neven Subotic. Avec ce dernier, on se comprend bien, on échange en anglais, c'est une personne intelligente. Son nombre de saisons au BVB n'est pas un hasard. Il a beaucoup de qualité. Ça permet aux jeunes et aux moins jeunes de voir le haut niveau.

L'atmosphère dans le vestiaire a changé depuis le début d'année. Les vacances et le stage en Espagne ont fait du bien après des moments difficiles à vivre. Le coach y attache de l'importance. Dans notre position, nous ne pouvons pas espérer plus que le maintien. Il faut s'y préparer. Le championnat est incroyablement serré. Mais il faut toujours avoir un petit oeil derrière et ne pas s'emballer. Il y a du mieux, certes, mais on ne va pas changer de discours tout de suite. Tout peut aller très vite. "

Avant de recevoir Saint-Etienne Troyes ce soir en Coupe de France, Jérémy Vachoux s'est illustré le week-end dernier en L2. Auteur de nombreuses parades décisives (dont une face à Fabien Lemoine), l'ancien gardien stéphanois a été le principal artisan du bon match nul des Sang et Or au Moustoir.

... tout sur son passage. Après en avoir collé 6 à Metz, ils en ont mis 9 à Bourg hier soir.

Le moins que l'on puisse écrire c'est que Marseille a encore gonflé, si c'était possible, son niveau de confiance en allant passer un carton historique aux Burgiens en Coupe (9-0).
Les remplaçants ont brillé (triplé pour Mitroglou et Ocampos) et les titulaires habituels ont été ménagés.
Bref c'est un Marseille guère entamé qui viendra dans le Chaudron après-demain.
Au sortir du match hier soir, Dimitri Payet s'en est félicité mais reste méfiant : "on attendait de voir comment on allait réagir après la fin du match contre Metz, et on a eu une bonne réaction. On tourne à plein régime, mais un autre contexte nous attend à Sainté."
Autre ex-vert, Rudi Garcia a bien apprécié la gestion de ce match : "On a respecté le jeu ce soir. On voulait bien entamer et c'est ce qu'il fallait faire, ne pas laisser d'espoir à l'adversaire. On a joué de bout en bout, on ne s'est pas relâchés, on a pu gérer quelques joueurs qui sont sortis (ndp² : Luis Gustavo remplacé à la 54è, Payet à la 72è), d'autres qui n'ont pas joué (ndp² : Sakai, Thauvin, Sanson, Germain, Anguissa, Rolando)."
Seul Germain, victime d'une alerte au quadriceps n'est pas encore sûr de fouler la pelouse de GG vendredi.

Selon la chaîne Martinique 1ère, Frédéric Piquionne "veut décrocher le diplôme de brevet d'état d’entraîneur professionnel" et "rêve d'entraîner un jour Saint-Etienne." En attendant l'ancien esclave stéphanois va tenter d'enrôler Kévin Théophile-Catherine, Loïs Diony et Emmanuel Rivière dans la sélection de Martinique dont il est le nouveau manager général.

Dans la dernière édition du Progrès, le DG de l'ASSE Frédéric Paquet revient sur le mercato hivernal avant d'évoquer le prochain. Extraits.

"On est content parce qu’on a fait ce que l’on voulait faire. On a rééquilibré un groupe qui était dans le doute. On a apporté de l’expérience, une plus grande qualité technique. Financièrement, la balance entre les départs et les arrivées penche plutôt dans le négatif. Les actionnaires ont pris un risque et l’ont assumé. Il s’agit d’un recrutement exceptionnel lié à une situation exceptionnelle. On a privilégié es contrats de courte durée. Il fallait répondre à une situation d’urgence. On a essayé de parer au plus pressé du mieux possible.

A nous maintenant de préparer la saison prochaine. Les gens qui sont en place sont ceux qui vont travailler sur la suite. Le mercato du mois de janvier, bien coordonné et en prenant le temps de réfléchir, a montré qu’ils étaient plutôt efficaces. Ce n’est jamais bon d’avoir autant de joueurs en fin de contrat dans une équipe. Dans l’idéal, on ne devrait pas se retrouver dans cette situation. Mais on sait qu’on est en fin de cycle et qu’il va falloir en reconstruire un nouveau. Cela nous laisse l’opportunité de pouvoir repartir avec plus de liberté.

Jean-Louis Gasset a un contrat d’un an et demi, il est supposé être là la saison prochaine. Pour l’instant, il y a une phase de préparation dans laquelle il n’intervient pas forcément. Mais à un moment donné, on va travailler en direct avec lui. Aujourd’hui, il est très concentré sur le terrain. De toute façon, on ne peut pas trop se projeter tant qu’on n’est pas sûr de rester en Ligue 1. La priorité c’est de sortir définitivement de cette zone de relégation de manière à se projeter plus loin."

Prochain adversaire de l'ASSE, l'OM de Dimitri Payet a écrasé 9-0 le FBBP 01 de l'ancien réserviste stéphanois Papou Paye ce mardi soir à Bourg-en-Bresse. Le capitaine phocéen, qui a marqué le deuxième but sur coup franc, a cédé sa place à vingt minutes de la fin de la rencontre. En vue du match de vendredi, Rudi Garcia a sorti Luiz Gustavo dès la 54e et a laissé sur le banc Morgan Sanson et Hiroki Sakai. Pour rappel, Florian Thauvin et Valère Germain n'avaient pas été retenus pour ce match de Coupe de France.

L'AJA de Pierre-Yves Polomat s'est fait piteusement éliminer à l'Abbé Deschamps par Les Herbiers (0-3) grâce à un but de Kévin Rocheteau.

Dans son numéro spécial flouze du jour, la Pravda dévoile également ce que touchent nos ex.

L'occasion de comprendre que certains ont effectivement progressé en salaire fixe plus vite qu'ils ne l'auraient fait à Sainté (Malcuit palpe 120 000€ à Lille et ASM et Baysse 100 000€ à Nice et Bordeaux, Saadi 60 000€ à Strasbourg), mais que d'autres ont dû réduire la voilure après quelques mésaventures (Roux gagne 65 000€ à Metz, Gradel 65 000€ à Toulouse, Corgnet 50 000€ à Strasbourg, Rivière et Cohade 50 000€ à Metz, Tabanou 40 000€ à Guingamp, Varrault 35 000€ à Dijon, Bodmer 20 000€ à Amiens).

Moralité, l'herbe est souvent comme le maillot : pas plus verte ailleurs !

L'attaquant des Herbiers (National) Kévin Rocheteau, qui affronte ce soir l'AJA de Pierre-Yves Polomat en Coupe de France, explique qu'il a été recalé par l'ASSE dans la dernière édition du Parisien.

"Je suis souvent pris à tort pour le fils de Dominique Rocheteau. Je suis charentais comme lui, ce qui n'aide pas ceux qui font la confusion. En plus, mon père, originaire de Saint-Palais-sur-Mer, a joué face à Dominique quand ce dernier évoluait à La Rochelle. Mon entraîneur chez les jeunes, Diego Calderon, était aussi un des meilleurs amis de Dominique Rocheteau. Grâce à lui, j'ai pu aller faire un essai à l'ASSE quand j'avais 17 ans. Le stage s'était très bien passé et le club voulait me faire signer un contrat de stagiaire professionnel. Hélas, au dernier moment, l'entraîneur des U19 de l'ASSE a demandé à me revoir lors d'un match amical. C'était contre Lyon et j'avais été très mauvais."

Si Jo Bamba a pris son premier carton de la saison, les Verts, toujours bons derniers au classement du fair play (mais 10è sur la phase retour), confirment cependant leur rassérènement : plus aucun suspendu en vue. Seuls, Moulin, Hernani et surtout Silva sont à la merci d'une biscotte...qui les priverait de derby.

Nouvelle version du tableau des suspensions d'ozzy après le déplacement à Amiens et avant la réception de Marseille:



.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Mercredi dernier, l'entraîneur du Legia Varsovie Romeo Jozak avait annoncé que Habib Maïga était attendu dimanche dans la capitale polonaise pour s'entraîner dès le lendemain avec l'ancien bourreau des Verts. "Nous étions en contacts avancés avec le Legia mais des problèmes sont apparus" a déclaré avant-hier l'agent du milieu de terrain stéphanois sur le site Legia.net. "Les clubs n'ont pas été capables de s'entendre, les chances de finalisation de ce transfert sont très faibles." Barré par l'arrivée de Yann M'Vila et le retour en forme d'Assane Diousse, le numéro 13 de l'ASSE est néanmoins parti pour rester dans le Forez...

Titulaire à l'aller mais resté sur le banc samedi dernier, le latéral amiénois Julien Ielsch revient sur la victoire des Verts au Stade de la Licorne dans la dernière édition du Courrier Picard. Extraits.

Assane Diousse s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Tous les matchs sont difficiles même face aux équipes de bas de tableau. Il faut garder la concentration et ne sous-estimer personne. Il n’y a pas de temps morts. Ça ne s’arrête jamais. Il faut toujours être à fond. La L1, c’est la guerre, un combat. En début de saison, j’avais fait un bon match contre Nice mais physiquement cela avait été dur. Mes six premiers mois n’ont pas été faciles mais je n’ai jamais douté. Le problème était physique. Je n’étais pas prêt. Quand je suis arrivé, mes coéquipiers avaient déjà commencé leur préparation. L’ASSE avait attaqué deux semaines avant Empoli. En plus, comme je devais partir, mes entraînements là-bas n’étaient pas vraiment durs.

Il a fallu que je travaille pour reprendre confiance. Là, je suis en train de retrouver une condition physique adaptée au championnat. Il me faut de la continuité à chaque match. Ça s’améliore mais physiquement, je dois être encore mieux. On est un groupe, c’est ce qu’il y a de plus important. Quand je suis sur le banc, je supporte l’équipe. M’Vila est un grand joueur. Le fait de jouer à côté de lui te donne confiance et envie de courir encore plus. Il t’aide et te donne des bons ballons. C’est du haut niveau. Yann me parle beaucoup, je l’écoute, le regarde pour essayer de m’améliorer. C’est important pour nous les jeunes de pouvoir évoluer avec des joueurs comme ça. C’est une chance."

"L’ambition est de conserver la deuxième place face à Saint-Etienne" a déclaré hier Rudi Garcia en conférence de presse. L'entraîneur marseillais a décidé de ménager plusieurs joueurs en vue du match d'ouverture de la 25e journée de L1. Florian Thauvin (laissé au repos) et Valère Germain (alerte musculaire à un quadriceps) ne font pas partie du groupe phocéen qui affrontera Bourg-Péronnas ce soir en Bresse. Selon la dernière édition de La Provence, plusieurs joueurs cadres de l'OM vont probablement débuter ce match de coupe de France sur le banc (Dimitri Payet, Luiz Gustavo ou encore Hiroki Sakai).

Selon la dernière édition de la Pravda, les quatre recrues du mercato hivernal (Yann M'Vila, Paul-Georges Ntep, Neven Subotic, Mathieu Debuchy) touchent comme Loïc Perrin, Stéphane Ruffier et Rémy Cabella les 90 000 € brut du salary cap. Kévin Théophile-Catherine (85 000 €), Romain Hamouma (80 000 €) et Cheikh Mbengue (75 000 €) complètent le top 10 des plus gros salaires fixes. Le quotidien sportif souligne que le salary cap n'offre plus qu'une grille des salaires de façade, un squelette servant au calcul des rémunérations de l'ensemble de l'effectif, mais plus aux cas particluier, c'est à dire pour les grosses individualités.

En incluant les primes, la rémunération totale de Stéphane Ruffier s'élève ainsi à 237 500 € par mois. Celle de Rémy Cabella atteint 200 000 €. L'ASSE verse 180 000 € brut par mois à Paul-Georges Ntep, Wolfburg prenant en charge le reste (220 000 €) du conséquent salaire de l'ancien attaquant rennais. Yann M'Vila, qui touchait 500 000 € net par mois au Rubin Kazan (!), perçoit une rémunération fixe de 180 000 € brut mensuels chez les Verts. Mais le milieu de terrain a touché une grosse prime de départ en quittant la Russie (on parle de plusieurs millions d'euros).

Plutôt que d'accepter la proposition du club de lissers es revenus sur une plus longue durée, ce qui aurait conduit à baisser d'autant son salaire brut mensuel, Loïc Perrin a préféré le conserver en l'état. En retour, il a abndonné une clause qui figurait dans son contrat depuis le 25 avril 2013, date de l'une de ses précédentes prolongations. Elle stipulait que son salaire fixe devait être aligné sur le plus élevé du club. Le capitaine stéphanois a compris que ses coéquipiers les mieux payés touchent désormais de gros compléments de salaire sous formes de primes fixes.

Dix entraîneurs de L1 sont mieux payés que Jean-Louis Gasset, qui perçoit 60 000 € par mois, loin derrière Rudi Garcia (250 00 €) et Christophe Galtier (118 000 €) mais devant Thierry Laurey (45 000 €) et Patrice Garande (40 000 €).

France Football à paraître demain revient sur le prêt de Paul-Georges Ntep à l'ASSE. Extraits.

"Les propositions ont émané de Rennes, Nantes, Nice et Saint-Etienne. La finale s'est jouée entre les deux derniers. Les Verts intensifient les contacts dès la mi-décembre pour contrer des Aiglons plus offrants, avec le départ de Wesley Sneijder qui a dégagé de la marge salariale. Ils maintiennent le contact avec l'agent de Ntep via David Wantier, le responsable de la cellule de recrutement de l'ASSE. Comme pour Yann M'Vila, Jean-Louis Gasset va payer de sa personne et offrir des garanties de temps de jeu à Ntep alors que Lucien Favre doute de son état physique. Les Aiglons perdent du terrain en même temps qu'ils avancent sur le dossier d'Ihsan Sacko (Strasbourg), qu'ils signeront finalement. Wolfsburg accepte de prêter Ntep en prenant enc harge une partie de son salaire (environ 300 000 € par mois) à sa charge, l'ASSE assurant le reste (environ 1,2 M€ jusqu'en juin avec les primes)."

L'autoproclamée "bible du football" confirme que Yann M'Vila a décliné une lucrative proposition du champion du Portugal en titre par amour pour Jean-Louis Gasset.

"L'entraîneur stéphanois, qui a connu le joueur lorsqu'il était l'adjoint du sélectionneur Laurent Blanc entre 2010 et 2012, a initié le contact dès son arrivée dans le Forez. Malgré des offres supérieures de Benfica et de Galatasaray, le milieu signe jusqu'en 2019 pour un salaire quatre fois inférieur mais qui peut être gonflé par des primes."

Selon France Football à paraître demain, les Verts avaient biffé un autre nom que M'Vila pour renforcer le milieu de terrain cet hiver : celui de Ndong (23 ans), l'ancien Merlu recruté en 2016 pour 14 M€ par Sunderland, descendu depuis en Champiosnhip (L2). Mais le coéquipier d'Aubame en sélection gabonaise a décliné la proposition stéphanoise, préférant rester en Angleterre pour goûter de nouveau à la Premier League via un prêt à Watford.