Dans le cadre du match Russie-France, la Pravda revient aujourd'hui sur les 2 saisons passées en Russie par Yohan Mollo, d'abord à Samara puis au Zenith Saint Petersbourg à partir de janvier 2017. Notre ex-ailier y raconte sa découverte d'un autre football. Extraits :
«J'ai toujours eu confiance en mon jeu. Je sortais d'une expérience un peu décevante et c'était la chance de tout redémarrer à zéro, de prendre du plaisir. Et puis comme on dit Le football n'a pas de frontières.
Je savais que cela ne serait pas facile. Mais qui ne tente rien n'a rien. J'y suis allé avec mon football, et me suis dit qu'on verrait comment ça se passe. Le coach (ndp2 : Frankie Vercauteren) était totalement derrière moi et m'a donné beaucoup de crédit. À partir du moment où tu t'épanouis dans la vie, t'es plus ouvert. Si tu me donnes, je te donne. J'ai vraiment voulu lui rendre le crédit qu'il me donnait sur le terrain. Je ne voulais pas gaspiller ça bêtement en me prenant pour quelqu'un d'autre. Je voulais aider l'équipe à être meilleure. On avait des plans de jeu, c'est une adaptation.(...) Le Zénith, c'est vraiment un très grand club, avec un grand professionnalisme et une grande organisation. Ils font tout pour que les joueurs y soient au top. C'est une fierté d'y avoir signé"

Hélas, après 7 matchs et 1 but, l'arrivée de Roberto Mancini aux commandes du Zénith marque pour Mollo la fin de l'aventure : "Il voulait uniquement des internationaux et nous a fait comprendre qu'on ne pouvait pas rester (...) Quand tu pars en Russie, ce n'est pas pour aller en vacances. Ce sont vraiment des connaisseurs du foot et tu ne peux pas tricher parce qu'ils le voient toute de suite. Ça demande beaucoup d'exigence et de professionnalisme. Si tu vas là-bas pour t'amuser, tu ne feras pas long feu. Ce sont des gens professionnels et sérieux, qui veulent que tu rendes l'investissement en retour.
C'est un football très différent du nôtre, un peu moins athlétique et plus ouvert. Il y a moins de tactique, mais cela ne l'empêche pas de se développer et d'avoir des clubs compétitifs.(...) J'ai suivi la construction de tous les nouveaux stades. J'ai même joué dans beaucoup d'entre eux et je peux dire que c'est du très haut niveau. Les Russes attendent cet événement comme le monde entier. Ils ont bien fait les choses. Les gens en ont une image erronée. Une fois adapté, ça se passe très bien.»

Comme dans la Pravda, Nanard évoque la possible mais pas imminente arrivée d'investisseurs à l'ASSE dans la dernière édition de But ! Saint-Etienne.

"Nous n’avons pas le droit de nous exprimer sur ce sujet car nous nous sommes engagés à la confidentialité auprès de la Banque Lazard où sont déposées toutes les offres. On y verra plus clair dans un mois environ. Nous ne ferons pas n’importe quoi car nous sommes ambitieux pour le club dont nous voulons privilégier les intérêts. Il ne s’agit pas de se retrouver dans la situation du LOSC ou de Sochaux. Ce qui compte avant tout, c’est d’assurer un avenir pérenne à l’A.S.S.E. Il n’y a aucune précipitation à avoir car nous ne nous trouvons pas dans l’obligation de concrétiser dès cette saison. Je sais, par expérience, que les discussions avec les investisseurs puissants mettent du temps. Nous ne sommes pas dans l’urgence. Nous devons construire la prochaine saison sans compter sur l’arrivée d’investisseurs en étant ambitieux en associant joueurs d’expérience et jeunes à fort potentiel.”

La Pravda du jour fait allusion à une vente de l'ASSE. Extraits.

"Si Bordeaux tombe dans le giron du fonds américain General American Capital Partners, il deviendrait le septième club de l'élite actuelle à prendre un virage international depuis le pionnier PSG (Qatar, mai 2011). Ont suivi Monaco (Russie, décembre 2011), Nice (États-Unis et Chine, juin 2016), Marseille (États-Unis, août 2016), Lyon pour 20 % de son capital (Chine, décembre 2016) et Lille (Luxembourg, janvier 2017). On pourrait presque ajouter Nantes, dont la société du propriétaire français, Waldemar Kita (depuis 2007), est sise en Belgique. Et la liste pourrait s'allonger encore si l'ASSE était vendue, tandis qu'à Troyes, le propriétaire Daniel Masoni négocie avec un repreneur suisse."

Dans ce papier, le quotidien sportif en profite pour relayer les propos de Bernard Caïazzo. "Il n'y a guère que François Pinault à avoir investi (à Rennes), mais il est dans une logique de mécénat, pas dans le retour sur investissement. Sans les Qatariens, les Russes, les Américains, dans quelle situation serait notre football aujourd'hui ? Bordeaux et Saint-Étienne font partie de la poignée de clubs importants encore sur le marché en Europe. Chez les investisseurs, voir que Mbappé a coûté zéro et a pu être vendu 135 M€ (+ 45 de bonus), donne sérieusement à réfléchir. Cette saison, le "trading joueurs " (619 M€ rien que pour l'été dernier, chiffre communiqué par la LFP) a dépassé pour la première fois le montant des droits télé (726,5 M€ par an)."

Resté scotché sur le banc il y a trois jours contre l'Australie, Ole Selnaes a participé ce soir à la victoire (1-0) de la Norvège en Albanie. Auteur d'une entrée en jeu correcte à la 78e, le milieu de terrain stéphanois a remplacé Stefan Johansen, le joueur de Fulham (L2 anglaise), huit minutes après le but victorieux inscrit par le défenseur central de La Gantoise Sigurd Rosted.

Sur le site Afrika-Foot, Kevin Constant, qui avait fait un essai à l'ASSE durant l'été 2016, explique son inconstance pour répondre aux convocations du sélectionneur de la Guinée, au point que la presse guinéenne le présente comme "le recordman du nombre de défections en sélection nationale."

Parmi l'une des raisons avancées par le natif de Fréjus, figure l'absence de famille proche en Guinée. Extraits.

"Je n’ai jamais retrouvé ma famille en Guinée. Quand je viens en Guinée, je suis seul à l’hôtel. Quand on a des jours de libre, je me retrouve seul. Je me rappelle à l’époque qu’il n’y a que Pascal Feindouno qui me prenait pour me ramener chez lui. Donc pour moi aussi, ce n’est pas facile de voir tout le monde partir voir sa famille et me retrouver seul à l’hôtel. Je n’ai personne qui vient me voir à l’hôtel. (...) Pour moi, c’est difficile. Ce sont des choses qui m’ont pesé et qui m’ont fait beaucoup de peine. D’où le fait que par moment, je refusais de venir parce que justement, ça me faisait trop mal simplement."

Selon le site de la Pravda, Lucien Favre, qui souhaite retourner en Allemagne, résilierait à l'amiable son contrat avec l'OGC Nice. Pour le remplacer, les dirigeants azuréens penseraient à Antoine Kombouaré (en fin de contrat avec l'En Avant Guingamp), Jocelyn Gourvenec (sans club depuis son départ de Bordeaux), Willy Sagnol (limogé par le Bayern à l'automne dernier) et Christophe Galtier (dont l'avenir à Lille est incertain). 

Sur France Bleu Saint-Etienne Loire, Ghislain Printant a évoqué le printemps des Verts et son avenir. Extraits.

"Le coach avait fixé 42 points. J’espère qu’on les aura après le match de Nantes mais si ce sera extrêmement ambitieux.  Oui il faut se montrer ambitieux, nous sommes des compétiteurs et on a tous envie d’aller le plus haut possible. Mais il ne faut pas se fixer des objectifs durs à réaliser. S’il y a une bonne surprise à la fin, tant mieux. Je regardais encore ce matin le classement quand on a commencé à la 20e journée, on avait 2 petits points d’avance sur le 19e. On n’avait pas le visage d’une équipe pour jouer les premiers rôles. Il reste 8 rencontres, faisons en sorte de prendre le maximum de points possibles. C’est le seul objectif qu’il faut se fixer. C’est bien beau de rêver à l’Europe ! Mais déjà on a du retard sur pas mal de clients et il ne reste que 8 journées.

Avec Jean-Louis en fait on partage tout ! Quand j’ai décidé d’arrêter avec Montpellier à la fin de la saison dernière, c’était parce que Jean-Louis arrêtait et que je pensais que j’aurais du mal à être l’adjoint de quelqu’un d’autre. Quand vous travaillez avec quelqu’un il faut avoir son entière confiance et inversement sentir que cette personne a entièrement confiance en vous.  Je prends tellement de plaisir et je me focalise sur l’objectif qu’on s’est fixé. J’attends la décision de Jean-Louis par rapport à son futur. Bien évidemment mon souhait serait que l’on poursuive ce qu’on a entrepris ici. On verra quand la situation se présentera. Mon cas personnel importe peu. Je m’adapterai."

Comme la rapporte la dernière édition du Sunday Post, l'écrivain Steve Finan vient de retrouver dans les archives de cet hebdomadaire écossais une photo montrant le moment fatidique où le ballon frappé de la tête par Jacques Santini touche la barre transversale du but de Sepp Maier à Hampden Park le 12 mai 1976.

"J'ai demandé que la photo soit scannée et agrandie, et c'est effectivement le moment exact. Vu la façon dont la balle est placée, c'est incroyable qu'elle ne soit pas rentrée dans le but" s'exclame l'écrivain. "Les Verts n'ont jamais remporté la compétition de club la plus prestigieuse mais au moins ils ont maintenant la photo définitive prouvant à quel point ils ont été proches de le faire."

The Sunday Post nous apprend que le Musée des Verts affichera une version agrandie de cette photo et souligne le "masochisme gaulois" de l'ASSE qui a acheté les poteaux carrés pour la coquette somme de 17 000 £.

Alors qu'il avait reçu Lille, Amiens puis Troyes devant respectivement 22 000, 18 000 et 17 000 spectateurs, le FC Nantes annonce sur son site officiel avoir déja vendu plus de 25 000 places pour le Nantes-Sainté (qualifié de choc historique) de dimanche (17h).
A ce jour seuls le PSG (34 000), Marseille (33 000) et Lyon (30 000) ont drainé plus de 30 000 personnes à la Beaujoire.
En rentrant dans le top 4 des affluences chez les Canaris, et si les Verts avaient la bonne idée de se rapprocher du Top 5 de la Ligue 1 ?

Après avoir obtenu le nul 2-2 vendredi face à l'Allemagne, la France U18 a gagné aujourd'hui le "match retour" disputé également en Allemagne, nous apprend la Pravda, sur le joli score de 4-2. Et cette fois, non seulement le p'tit Vert Charles Abi a été percutant, mais il a été décisif, inscrivant le pion égalisateur des Tricolores à la 42e minute, tout un symbole !

Opportuniste, l'attaquant des U19 stéphanois a profité d'une passe mal assurée d'un défenseur allemand à son gardien pour pousser le ballon dans les cages. Le protégé de Lilian Compan a débuté la rencontre sur l'aile droite mais il est vite passé en pointe. Il a retrouvé le flanc droit de l'attaque après la pause avant de céder sa  place à la 72e minute.

La sélection nationale U17 féminine jouait hier son 2ème match qualificatif pour la phase finale de l'Euro 2018.

Après sa large victoire inaugurale , les jeunes françaises affrontaient la Finlande, et cela s'est moins bien passé.

Seule la défenseure stéphanoise Maëva Bernard était titulaire au coup d'envoi, et elle n'a pu empêcher la France de concéder le match nul 2-2.

L'attaquante verte Malaury Craff est bien entrée sur la pelouse en seconde période, mais malgré une occasion en fin de match, elle n'a pu faire la décision.

Les jeunes françaises restent malgré tout en lice pour la qualification, avant le dernier match mercredi contre les jeunes suédoises.

Mickaël Dumas confirme aujourd'hui au Progrès ce qu'il nous avait expliqué dans son interview de décembre dernier. Extraits.

"À la base, il n’était pas dans mes intentions de partir de l’ASSE. Ronald Thomas, l’entraîneur des gardiens professionnels de Guingamp, m’a sollicité après le départ de l’entraîneur des gardiens du centre de formation. Le fait de recruter Jeff Bedenik, lorsque Jérémie Janot est parti, montrait clairement que l’ASSE souhaitait s’appuyer sur un entraîneur qui a joué chez les professionnels, ce qui n’est pas mon cas. Je souhaitais gérer l’ensemble du travail des gardiens d’un centre de formation. Ce que j’ai fait durant six ans à l’ASSE, avant l’arrivée de Jérémie Janot. J’avais envie de retrouver ce rôle. Cela n’a pas de prix. Le club me fait confiance, me laisse toute liberté de gérer le pôle gardiens. C’est une vraie richesse à mes yeux.

On apprend tous les jours donc beaucoup de personnes m’ont inspiré. À commencer par mes premiers entraîneurs, Jeannot Dées et Gilbert Ceccarelli. J’ai ensuite énormément appris avec Fabrice Grange. J'ai gardé des contacts au sein de l’ASSE. Le jour de mon pot de départ, il y avait pratiquement l’ensemble du club représenté. Je suis parti en bons termes avec tout le monde. J’ai croisé le staff pro lorsque l’ASSE est venue jouer à Guingamp, en décembre dernier. Je suis attentivement les résultats des Verts, forcément. J’ai discuté avec le staff pro de Guingamp à son retour de Saint-Etienne. L’équipe de l’ASSE a changé : le coach, les recrues. C’est un ensemble de choses, tout le monde a fait des efforts. C’est positif."

Les U17 Honneur Ligue de Christophe Chaintreuil recevaient aujourd'hui le FC Nivolet, lanterne rouge certes, mais une lanterne rouge restant sur 2 matchs nuls dont le dernier contre nos vilains voisins qui caracolent en tête du championnat. La méfiance était donc de rigueur pour les Verts qui, même s'ils s'étaient largement imposés lors du match aller, n'oubliaient pas leurs dernières contre-performances face à Bourg en Bresse, Vaulx en Velin et Bourgoin, 3 matchs décevants par rapport à leur potentiel et aux espoirs placés en eux. En étant sérieux et en ne tombant pas dans la facilité, ils se sont nettement imposés sur le score de 4 à 0. 

Après une période d'observation, les Verts ouvraient le score à la 20ème minute par Maxence Rivera, à la suite d'une action individuelle qui le voyait entrer dans la surface et décocher une frappe sous la barre qui faisait mouche. (1-0, 20ème)

Une dizaine de minutes plus tard, un ballon contré revenait dans les pieds d'Eros Mongelli qui n'en demandait pas tant pour battre le gardien savoyard. (2-0, 30ème).

Peu avant le repos, un ballon mal renvoyé suite à un centre était repris de volée par Louis Mouton dont le tir se logeait sous la barre. (3-0, 40ème). 

La mi-temps survenait sur ce large score et Christophe Chaintreuil faisait tourner son effectif en faisant entrer, dès la reprise, Kenan Fakili et Mohamed Areg, puis à la 60ème, le jeune tahitien Heealii Amaru (photo), enfin qualifié, et qui faisait là sa première apparition officielle.

Et c'est un entrant Kenan Fakili qui se trouvait à point nommé pour reprendre un centre d'Hugo Bernocolo, suite à une action initiée côté gauche. (4-0, 65ème). Par la suite, les Verts ne se relâchaient pas, se créaient d'autres occasions sans être mis en danger, mais le score n'évoluait plus. 

La composition : Bariol - Bardel, Roubat, Khoutri, Bernocolo - L.Mouton (Amaru 60ème), Fatah (Fakili 45ème), Saban - Mongelli, Mukanya (Areg 45ème), Rivera.

La réaction de Christophe Chaintreuil : Nous avons fait un match sérieux, sans tomber dans la facilité lorsque nous avons pris le large au score. Nous avons pris cette rencontre par le bon bout même si nous n'avons marqué qu'au bout de vingt minutes. On peut certes rétorquer la faiblesse de l'adversaire, mais j'avais bien prévenu mes joueurs qu'il ne fallait pas sous-estimer un adversaire qui venait de faire le nul contre Lyon. Nous avons joué jusqu'au bout, sans relâchement et sans concéder d'occasions. C'est bien pour la confiance des joueurs."

Luan Sabayo a inscrit le premier but stéphanois.

Les U19 se sont inclinés sur le score de 3 buts à 2 ce midi en Corse face à L'AC Ajaccio. C'est sur ce même score que les insulaires avaient éliminé les Verts en Coupe Gambardella.

Les Stéphanois ont dominé les débats dès la première mi-temps et se sont offert deux face-à-face et une position de frappe idéale au point de pénalty sans pour autant réussir à ouvrir la marque. Les Ajacciens en ont pour leur part profité d'un centre mal dégagé pour ouvrir la marque d'une frappe depuis l'entrée de la surface de réparation (1-0, 35ème).

En deuxième période les Verts ont augmenté leur emprise sur le match sans réussir à concrétiser leurs occasions franches. Sur un ballon en profondeur un attaquant ajaccien qui semblait nettement hors-jeu a lobé Etienne Green et doublé la marque (2-0, 75ème). Les Stéphanois ont rapidement réagi grâce à Luan Sabayo bien servi dans la surface de réparation par Baptiste Gabard et dont la frappe croisée a fait mouche (2-1, 78ème). Les Ligériens ont alors poussé pour revenir. Alors qu'une faute évidente semblait avoir été commise sur Fahad Mohamed à l'origine, un contre a permis aux Ajacciens de reprendre 2 buts d'avance (3-1, 83ème). Les Verts n'ont pas baissé les bras et se sont encore procuré plusieurs occasions dont un coup-franc d'Adrien Fleury bien sorti par le portier corse. Ils ont finalement réduit l'écart grâce à une frappe poteau rentrant de Naïs Djouahra (3-2, 85ème). Les Stéphanois ont eu une dernière occasion d'égaliser en fin de rencontre mais le centre de Luan Sabayo est passé au ras du poteau.

La composition : Green - Grange (Touit, 60ème), Halaimia, Vogt, Nsaka - Djouahra, Gabard (Bengueddoudj, 82ème), Fleury, Mohamed - Koné, Bangoura (Sabayo, 71ème).

La réaction de Lilian Compan : "Je suis déçu. On a eu beaucoup de situations très favorables mais on a vraiment manqué de réalisme offensif. On n'a pas su tuer le match et on retrouve des scénarios de début de saison où faute de marquer, on laisse l'adversaire ouvrir la marque sur sa première occasion. Et quand on prend en plus deux buts discutables sur les trois ça devient difficile. Un nul ou même une victoire aurait été mérités. Sur le plan de l'implication, de l'état d'esprit je n'ai rien à reprocher aux garçons, ils se sont donnés de la première à la dernière minute." 

Barré par Yann M'Vila et prêté en Russie pour retrouver du temps de jeu, Habib Maïga avait fait des débuts prometteurs sous ses nouvelle couleurs le 27 février en amical contre Bate Borisov. Las, le milieu de terrain ivoirien sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2020 s'est blessé à la cuisse le 4 mars dès son premier match officiel avec Arsenal Tula. Contraint de céder sa place à la mi-temps contre Terek Grozny, le natif de Gagnoa a dû déclarer forfait contre Amkar Perm et Rostov. Mais son entraîneur caresse l'espoir de le retrouver après la trêve internationale. "J'espère qu'il pourra jouer le 31 mars contre le Dinamo Moscou. Si tout va bien il sera opérationnel" a en effet déclaré Miodrag Bozovic au quotidien russe Sport-Express.

Dans un entretien paru aujourd'hui sur MadeInLens, Jérémie Janot parle notamment de Jérémy Vachoux, qui s'impose chez les Sang et Or après avoir été prié de quitter Sainté. Extraits.

"Je n’avais pas été gardé au centre de formation de Valenciennes, mais je pense que ça a été un mal pour un bien. J’ai vécu une histoire extraordinaire avec l’ASSE et, actuellement, j’en vis une nouvelle avec l’AJA, après avoir arrêté ma carrière et passé les diplômes, toujours avec cette envie de transmettre. J’ai adoré ma carrière de joueur mais je prends plus de plaisir à enseigner, transmettre, m’interroger sur le poste de gardien et ses évolutions. Je trouve que je prends plus de plaisir à être un éducateur que j’en prenais quand j’étais joueur. Pourquoi avoir quitté Sainté pour Auxerre ? J’étais entraîneur des gardiens du centre de formation et j’avais une offre pour être chez les pros. Vu que Fabrice Grange faisait du bon travail avec l’AS Saint-Etienne et qu’il était encore sous contrat, je me suis dit qu’une opportunité chez les pros, à l’AJA, et validée par Guy Roux, ce n’était que du bonheur : j’ai foncé et je n’ai pas hésité.

Jérémy Vachoux fait une très belle saison ! C’est un gardien qui est dans la morphologie-type : il est tonique, explosif. Il fait partie des gardiens qui jouent sans filet, qui prennent des risques : ce sont souvent des coups gagnants. Ce n’est pas un jeu risqué mais plutôt un jeu audacieux. Comme il a du gaz et de la personnalité, il fait de très bonnes choses et j’en suis content. C’est un très gros bosseur, et il a une histoire un peu inverse à la mienne : il n’a pas été gardé à Saint-Etienne parce que c’était bouché devant lui. Mais je me disais qu’il pouvait réussir ailleurs. Son formateur me parlait beaucoup de lui comme étant un gardien de talent et prometteur. Il n’a pas éclos à Saint-Etienne mais à Lens, un autre club mythique. Jérémy a su faire son trou parce qu’il a du talent, de la personnalité et de la persévérance. Je dis souvent que le football rend ce qu’on lui donne : Jérémy n’a rien lâché et, aujourd’hui, il a la récompense.

Chaque saison au haut niveau, les compteurs sont remis à zéro, le football est amnésique : il oublie ce que vous avez fait les semaines ou les mois précédents. Mais Jérémy a les qualités pour confirmer. Avec la frustration qu’il a de ne pas avoir été gardé à Saint-Etienne, je pense qu’il en a fait une force. S’il garde cet état d’esprit, et j’en suis persuadé, il va lui arriver plein de bonnes choses par la suite. A âge égal, il est en avance sur moi. Je suis content, je le voyais quand j’étais à Saint-Etienne et qu’il était gamin : je sentais qu’il avait un peu d’affection pour moi, ce sont des choses qu’on ressent et ça me faisait plaisir qu’un petit gardien du centre de formation s’identifie à moi. Quand, aujourd’hui, dans plusieurs interviews, il dit que quelque part je l’ai inspiré, ça fait plaisir. Je n’ai jamais cherché à être connu mais plutôt à être reconnu. Être reconnu par un garçon comme Jérémy, ça me touche beaucoup."

Comme l'avait fait il y a un mois et demi son coéquipier défenseur central des U15 cristolliens Franck-Arnaud Boli, l'avant-centre Rossi Bozi s'est engagé hier avec les Verts grâce aux scouts franciliens de l'ASSE Hamdane Karouni et Jean-Claude Anquetil. "Il est arrivé cette saison du Blanc Mesnil. C'est un attaquant avec un gros potentiel, et une grosse capacité de travail. Je suis content pour lui, nous lui souhaitons bon vent et bonne chance" a réagi son coach à l’USCL Cédric Bonnard sur la page facebook du club francilien.

Bryan Dabo, qui n'a joué que 42 minutes avec la Fiorentina cet hiver, a disputé jeudi l'intégralité du match amical remporté 2-0 par les Etalons du Burkina Faso contre les Lycaons de Guinée Bissau. A l'issue de la rencontre, l'ancien milieu de terrain stéphanois a commenté ses débuts internationaux sur Espace TV.

"J'ai de très bonnes sensations. On a gagné donc c'est parfait. J'aurais aimé marquer, j'ai raté de peu une occasion, c'est passé juste à côté. On a une très bonne équipe, on a une puissance offensive qui est rare en Afrique. Je pense qu'on fait partie des cinq ou six meilleures équipes africaines. A nous de continuer de cultiver cette culture de la gagne. Je suis à l'aise, c'est parfait, le sélectionneur me laisse beaucoup de liberté au milieu. Parfois je reste en place avec Charles Kaboré, parfois j'attaque un peu plus."

Relégable avec Gençlebirligi (Turquie), où il est plus souvent remplaçant que titulaire, l'ancien défenseur stéphanois Florentin Pogba espérait se refaire la cerise en sélection guinéenne. C'est raté ! Guère aidé par son gardien sur l'ouverture du score et en retard sur le second but, le capitaine du Syli National a perdu 2-0 hier contre la Mauritanie à Nouakchott.

Vainqueurs 2-1 hier sur le terrain du 3e dijonnais, les petits vilains ont pris la tête du groupe C du championnat des U17 nationaux avec 3 points d'avance sur les Verts, dont le match initialement programmé ce dimanche à L'Etrat contre Montceau (10e) a été reporté au 8 avril. Les protégés de Razik Nedder gardent donc leur destin entre leurs pieds, sachant qu'ils devancent nettement les banlieusards à la différence de buts (+58 contre +45).

Envoyé spécial au stade Chantereine de Bourgoin-Jallieu (Isère), le potonaute thomas99 nous propose un résumé vidéo du match au sommet de National 3 qui a opposé hier le FCBJ à la réserve de l'ASSE (0-0). L'occasion de voir les tentatives de Makhtar Gueye, Vagner, Dylan Chambost, Samy Baghdadi, Mickaël Panos et Léo Pétrot.

L'équipe de France U18 a fait un bon nul (2-2) contre l'Allemagne hier à Eilenburg. Ayant joué la dernière demi-heure de ce match amical au poste d'ailier droit, l'attaquant des U19 stéphanois Charles Abi s'est montré percutant à défaut d'être décisif, le score n'ayant pas évolué suite à son entrée en jeu. Les deux sélections tenteront de se départager lundi à Markranstadt.

Les U15 de Jean-Philippe Primard, 3èmes au classement, se déplaçaient cet après-midi à Vénissieux chez un adversaire qui pointait à la 5ème place et qui restait sur 2 succès consécutifs dont un face au FC Lyon qui était venu s'imposer à Saint-Etienne il y a un mois. Si l'on se souvient qu'au match aller, les Verts n'avaient fait plier les Vénissians qu'en toute fin de match, on imaginait bien que ce déplacement serait semé d'embûches, et il l'a été puisqu'il s'est soldé par une mince défaite concédée sur le score de 1 à 0.

En fait, tout s'est joué dans les premières minutes du match. Vénissieux mettait d'entrée la pression sur les Verts et ouvrait la marque dès la 4ème minute. Plus déterminés dans les duels, agressifs dans le bon sens du terme, les Rhodaniens dominaient les vingt premières minutes avant que les Stéphanois parviennent à desserrer l'étreinte, ressortant mieux les ballons. Ils dominaient la deuxième période face à des adversaires jouant sans fioritures, par de longs ballons. Mais si la préparation des actions était bonne, la finition laissait à désirer quand la malchance ne s'en mêlait pas. Ermiaz Hilaire, seul dans la surface de réparation ne maîtrisait pas son contrôle, Kaïs Bendriss voyait sa tête repoussée sur la ligne, et le score n'évoluait finalement pas, les Stéphanois pouvant se mordre les doigts de n'être entrés dans ce match qu'à la 20ème minute.

La composition : Moulineau - Yahiaoui, Bendriss, Ahmane, E.Mouton - Morel, Camara (M.Moueffek 80ème), Lamrabtine (Grillet 50ème) - Ressicaud, Hilaire (Mouad Ouroui 60ème), Moyo.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons raté nos 20 premières minutes, et le match s'est joué là. Nous sommes tombés sur une équipe, qui n'avait concédée qu'une seule défaite à domicile, et qui nous a mis la pression dès le début de la rencontre, en étant très déterminée dans les duels. Nous avons encaissé un but dès le début et avons mis plus d'un quart d'heure pour revenir dans le match. Nous avons bien terminé la première mi-temps, retrouvant l'engagement qui nous avait fait défaut. J'ai demandé aux garçons de continuer avec la même envie. Effectivement nous avons été mieux dans les duels, dans la préparation des actions. Nous nous sommes créés des occasions, mais la finition à laissé à désirer. Nos adversaires ont joué par de longs ballons très directs, et ont été présents sur les 2èmes ballons. Il aurait fallu faire preuve de plus de justesse pour trouver la faille."

Vous avez été très nombreux à suivre le choc au sommet de National 3 en direct sur le forum grâce à nos envoyés spéciaux Super Nanou et seb0769 : les réservistes stéphanois, qui ont fait un match nul et vierge sur le terrain du leader berjallien, n'ont plus leur destin entre les mains à six journées de la fin à cause du goal-average particulier défavorable.

Dominateurs en première période, les Verts ont fait une entame de match prometteuse marquée par les tentatives de Makhtar Gueye, Dylan Chambost et Vagner.  Les débats se sont un équilibrés avant la pause malgré les actions dangereuses de Kenny Rocha Santos.

La seconde mi-temps a été à l'avantage des locaux, qui on rarement inquiété un Alexis Guendouz rassurant dans les cages.  Les Verts ont joué les vingt dernières minutes en infériorité numérique suite à l'expulsion de l'ancien berjallien Cyril Martin-Pichon (photo).

Mis en danger seulement sur coups de pied arrêtés, les Verts ont plié sans rompre en fin de match. Ils ont même failli arracher la victoire à la 83e sur exploit personnel de Samy Baghdadi qui a éliminé trois joueurs avant de décocher un tir détourné par le portier isérois.

La compo : Guendouz - Panos, Pétrot, Fofana, Katranis - Martin-Pichon, Camara, Chambost (Baghdadi, 62') - Rocha Santos, Gueye (Roussey, 76'), Vagner.

La réaction de Laurent Batlles : "Je ne suis pas particulièrement déçu car ça a été assez dur quand on s'est retrouvé en infériorité numérique. Revenir avec un point d'ici sur un terrain à la limite du praticable, ce n'est pas un mauvais résultat. Ma petite déception, c'est qu'on n'ait pas réussi à ouvrir le score lors de nos vingt très bonnes premières minutes. On a eu plusieurs situations d'ouvrir le score. On a montré beaucoup de solidarité, beaucoup d'envie, mais on n'a pas su marquer ce premier but qui aurait pu nous libérer par la suite. Dans l'ensemble, le match nul me semble mérité. On ne perd pas, on est invaincu depuis le début de l'année. On a affronté une équipe invaincue, très difficile à jouer chez elle, très athlétique, et qui n'a pas la meilleure défense du groupe par hasard. Avec ce résultat, on les met quand même toujours sous pression. Ils ne sont pas à l'abri d'un faux pas, nous non plus bien sûr. Comme je l'ai dit à mes joueurs, le but est de mettre Bourgoin sous pression juqu'à la fin. Clermont peut jouer le rôle d'arbitre."

L'équipe de France U17 jouait cet après-midi son 2ème match du tour Elite qualificatif pour l'Euro 2018. Après une victoire initiale contre la Bosnie, les Bleuets affrontaient les Danois. Malgré la nouvelle titularisation de Tyrone Tormin au sein de l'attaque, les Français n'ont pu éviter la défaite, encaissant un but danois en fin de match (1-2). Stefan Bajic est encore resté sur le banc. Le dernier match, décisif pour la qualification, est prévu mardi 27 mars.

Dans le groupe berjallien qui accueille les Verts à 17h00 pour le match au sommet du National 3, l'ancien Vert Clément Etchebar s'est confié au Dauphiné Libéré. Extraits.

"Je suis arrivé en U14 chez les Verts jusqu’à mon arrivée au FCBJ. Pour moi, ça s’est bien passé à l'ASSE. J’ai souvent été titulaire. La dernière année, jusqu’à décembre, je jouais moins et j’ai cherché un club pour évoluer en seniors et jouer plus. Forcément, j’ai beaucoup progressé à Saint-Étienne, c’est un bon centre de formation.

Quand je jouais chez les Verts, c’était encore un football de formation. Ici à Bourgoin, je joue avec des gens plus âgés et plus expérimentés, cela va m’apporter un plus. Le complexe est bien, les gens sont sympas et le groupe est bon avec une belle cohésion, c’est différent d’un centre de formation.

Je me sens bien intégré, les coachs sont bien en place. Le groupe tourne bien, on est premier alors tout peut arriver sur un match. On a les moyens de rivaliser. Je pense que Bourgoin doit gagner et je pronostique une victoire 2-1. Je pense que ça va se jouer dans la tête et le mental au FCBJ est bon. On a les qualités et eux aussi. On est premier ex aequo ce n’est pas pour rien."

En Fennec des surfaces, l'ancien capitaine des U18 stéphanois Carl Medjani a marqué avant-hier le troisième but de la victoire (4-1) de l'Algérie contre la Tanzanie.

C'est contre cette même équipe que l'actuel défenseur central de Sivasspor (Turquie) avait claqué son dernier pion en sélection, le 17 novembre 2015.

Après avoir fait lanterner la Tunisie pendant huit ans, Yohan Benalouane a fait des débuts victorieux (1-0 contre l'Iran) hier avec les Aigles de Carthage. Ayant joué l'intégralité de ce match amical à Radès, l'ancien défenseur central stéphanois est à créditer d'une prestation "assez correcte" selon RFI. Au quart de jeu, son intervention virile mais pas correcte aurait toutefois dû être sanctionnée d'un penalty...

Devancée par Bourgoin au goal average particulier suite à sa défaite à l'aller à L'Etrat (0-1), la réserve stéphanoise défie le leader sur ses terres ce samedi à 17h00 lors de la 20e journée de National 3 (à suivre en direct sur notre forum).

"Nous sommes très impatients de jouer ce match. Il va y avoir du public, et les deux équipes veulent continuer leurs séries. C’est la meilleure défense contre la meilleure attaque, mais nous allons là-bas pour gagner en imposant notre jeu offensif. En face, ils savent être costauds et bien défendre, mais je crois en notre idée de jeu" déclare Laurent Batlles dans Le Progrès, qui annonce le groupe suivant :

Guendouz, Vermot - Panos, Fofana, Petrot, Katranis, Landini - Camara, Rocha, Martin-Pichon, Chambost, Valbon - Rousssey, Baghdadi, Gueye, Vagner.

"Ce match n’est pas décisif car il restera six journées, mais il est sûr que l’équipe qui aura le bonheur de l’emporter aura un ascendant psychologique, même si l’écart des points ne sera pas important. C’est les deux premiers qui s’affrontent, et qui réalisent un championnat énorme comptablement" souligne l'entraîneur berjallien Fabien Tissot sur le site actufoot. "On va avoir un match avec deux équipes portées vers l’offensive et qui vont jouer. Qu’on soit joueur ou entraîneur, c’est des rencontres qu’on a envie de jouer, c’est pour ça qu’on aime le sport. Les clés du match ? Cela va se jouer sur des détails. Mais on l’a fait une fois, on est capable de le répéter. Il ne faut simplement pas le jouer avant."