Dans la dernière édition du Progrès, l'ancien gardien stéphanois Jérôme Alonzo ne tarit pas d'éloges sur le nouvel acolyte de Julien Sablé.

"Je suis un fan inconditionnel de Jean-Louis Gasset. Je le compare à mon père : c’est l’homme de l’ombre sans lequel l’entraîneur principal n’existerait pas. Il a une connaissance poussée du football. C’est un grand professionnel. Il est constamment dans l’humain, dans l’échange. À Paris, j’ai rencontré des problèmes personnels, il a été très présent, m’a beaucoup aidé. Vous allez voir de quelle manière il anime les séances. C’est une nouvelle fantastique pour Julien comme pour l’ASSE. Il est venu pour bosser avec Julien Sablé. Il n’est pas là pour lui savonner la planche."

Dans sa dernière édition, la Pravda parle du nouveau tandem d'entraîneurs stéphanois. Extraits.

"Fort de sa riche expérience et de son opération maintien réussie, de janvier à mai dernier à Montpellier, Jean-Louis Gasset aurait refusé le poste d'adjoint. S'il arrive "au côté"  de Julien Sablé, ce sera pour travailler à son niveau. Pas sous ses ordres. Penser que Gasset va fonctionner avec Sablé comme il en avait l’habitude avec Blanc constitue, au mieux, un effet de communication. C'est un leurre. Son arrivée offre surtout un gage de compétence et permet de couvrir l'absence de diplôme de Sablé. Se pose dès lors la question de la répartition réelle des rôles entre Gasset et Sablé. Et cela a de quoi inquiéter. Car après le duo présidentiel Caïazzo-Romeyer, Saint-Étienne réinvente le tandem d'entraîneurs. La dernière fois qu'il s'y était risqué, en associant Jean-Guy Wallemme à Rudi Garcia, en janvier 2001, le club avait fini en… Ligue 2. Et la dernière fois que Gasset avait formé un binôme, de janvier à mai 2005 avec Xavier Gravelaine, Istres avait terminé en… L 2. L'entraîneur qui sera choisi vendredi pour venir parler après la rencontre face à Strasbourg sera observé avec attention. Gasset ou Sablé ? Voire les deux, pour ménager les susceptibilités ? L'ASSEne cesse décidément pas de poser question cette saison."

La Pravda du jour nous apprend qu'Alain Ravera s'est fait virer par Roro.

"Arrivé au club en juillet pour devenir l'adjoint d'Oscar Garcia, puis de Julien Sablé, Ravera n'aurait pas accepté l'ultimatum posé par Romeyer : si lui et Sablé n'empochent pas huit points lors des six derniers matches de l'année, ils seront débarqués à la trêve. Romeyer aurait même menacé de s'en aller, lui aussi, en cas d'échec. Seul titulaire du BEPF à Saint-Étienne, Ravera (52 ans) a refusé l'idée de perdre son poste. Surtout qu'un contrat de deux ans et demi l'attendrait à Lens. Furieux, Romeyer l'a débarqué, hier matin. Car il avait déjà le nom de son remplaçant en tête, et ce depuis deux jours. Il s'agira de Jean-Louis Gasset, dont le contrat porterait sur une durée de dix-huit mois."

N'ayant claqué qu'un petit pion en 9 matches (dont 7 titularisations) avec Strasbourg, Idriss Saadi s'est confié aux Dernières Nouvelles d'Alsace avant de retrouver son club formateur après-demain soir dans le Chaudron.

"Cela fait quatre mois que je suis à Strasbourg. Je suis bien intégré dans le club et dans la ville. En termes de bilan personnel footballistique, je ne suis pas à ce que moi j’aurais aimé avoir. Déjà, ça fait un mois et demi que j’ai eu des « bricoles », des blessures, et je suis tombé malade un peu sérieusement. On essaye de travailler pour revenir. Quand on arrive la première saison dans un club, il y a le fait de trouver un feeling entre les joueurs, et malheureusement ça ne se fait pas comme ça. Parfois, on ne sait pas pourquoi, ça se fait très, très bien avec un joueur. Parfois ça met un peu plus de temps à comprendre le jeu des autres.

J’ai l’impression que ça met un peu plus de temps mais c’est en train d’arriver petit à petit, en tout on travailler pour affiner tous les jours la complémentarité avec tous les joueurs. Parfois on n’est pas bien huilé sur toutes phases, on va se retrouver les deux attaquants au même endroit. Quand j’ai joué en début de saison, on jouait avec une seule pointe et un numéro dix et après c’est passé à deux. Le dernier match où j’ai été titularisé, à Fribourg, c’était le deuxième après Dijon où on jouait avec deux attaquants donc forcément il faut un peu de temps pour trouver les repères. Il faut comprendre comment l’autre va jouer. Parfois, il faut savoir être patient.

Je n'ai pas perdu confiance en moi, mais il faut retrouver la confiance des autres. C’est logique, on est dans un monde où on veut des résultats tout de suite. Quand on n'est pas beaucoup sur le terrain parce qu’on est blessé ou malade, on perd un peu le fil. Il faut travailler et on essaye de revenir. Il me manque encore le fait de trouver les liens avec les autres pour aller encore plus haut. J’ai reculé dans la hiérarchie des attaquants du fait de mes absences mais pourquoi ça m’agacerait ? Le football est fait de concurrence, c'est comme ça. Moi je ne lâcherai rien, j’ai eu des galères beaucoup plus graves dans ma carrière et ça ne m’a jamais fait lâcher. Ça fait partie du jeu. La saison est longue, on sait très bien que la vérité d'aujourd'hui n'est pas celle de demain.

Vendredi on va affronter l’ASSE, mon club formateur. De quand je suis parti à maintenant, le club a complètement changé. Il n'y a plus les mêmes joueurs, il n’y a plus le même staff. Mais forcement, c'est un club que je regarde, que je suis depuis que je l’ai quitté parce que j'ai un lien particulier avec ce club-là qui m'a formé. C’est vrai qu’en ce moment c’est un peu plus dur pour eux. Le coach est parti comme ça…Je ne sais pas dans quelle passe ils sont, mais si on regarde que le championnat et qu’on ne s’attarde pas trop à ce qui se passe dans le club, ce n'est pas encore alarmant pour eux. Nous on va les prendre comme un adversaire très sérieux, on s'en fout de ce qui se passe autour. On sait très bien que chez eux, et surtout avec leurs supporters, ça va être dur."

Notre fidèle potonaute Riquet le Vert avait vu juste le 17 novembre sur le forum : sourd mais pas muet, Juju a sorti aujourd'hui le fameux "bleu de chauffe" en conférence de presse cinq jours après avoir prôné l'union sacrée.

"Je demande à mes joueurs d’être sourds. Et moi aussi je vais mettre les sourdines. Parce qu’on va en entendre. Il y a plein de gens qui vont nous démoraliser, qui vont nous dire "vous n’allez pas y arriver. Regardez votre entraîneur, il n’a pas de diplômes. Regardez vous n’arrivez pas à jouer ensemble." On va mettre les sourdines, et on va allez mettre le bleu de chauffe, et puis on va donner le meilleur de nous-mêmes avec un plan de jeu avec ce que l’on a au fond de nos tripes parce que c’est ce qui nous importe et je suis persuadé que mes joueurs, mon équipe, mon staff, ont envie de donner le meilleur de nous-mêmes pour le match de vendredi."

Le Progrès nous apprend ce soir qu'Alain Ravera ne fait plus partie du staff technique de Juju et va quitter le club quatre mois et demi après son arrivée suite à l'arrivée de Jean-Louis Gasset.

La préfecture de la Loire a pondu hier un arrêté restreignant à 700 le nombre de supporters strasbourgeois habilités à venir à Geoffroy-Guichard escortés par bus sous escorte policière vendredi soir en match d'ouverture de la 15e journée.

Pour justifier sa décision, Evence Richard (photo) considère qu'un "antagonisme ancien oppose les supporters des deux équipes". Le préfet nous apprend que lors du dernier match des Verts à la Meinau en Coupe de la Ligue, "des armes ont été découvertes (18 barres de fer, 7 engins pyrotechniques et 3 bouteilles incendiaires) à l'occasion de fouille dans le bus de supporters ultras stéphanois. Il est probable que ces derniers cherchaient un affrontement avec des supporters ultras strasbourgeois."

Le préfet en profite également pour pointer du doigt le comportement des supporters stéphanois lors des deux derniers derbys.

"Le 5 février 2017 à Geoffroy-Guichard, les forces de l'ordre sont intervenues à l'extérieur du stade en réponse à une charge de 400 supporters stéphanois encagoulés et gantés visant des supporters lyonnais. Le 5 novembre 2017, de violents incidents ont eu lieu avant match. Les forces de l'ordre ont dû intervenir à plusieurs reprises en utilisant les engins lanceurs d'eau ainsi que des grenades lacrymogènes pour éviter tout affrontement entre ultras des deux clubs. Ce jour-là, plus de cent engins pyrotechniques ont été allumés dans les tribunes. Enfin, un envahissement de terrain de supporters stéphanois est intervenu en fin de rencontre, interrompant le match pendant de longues minutes. Des dégradations aux abords et dans l'enceinte du stade ont été constatées. Depuis cette rencontre et les résultats sportifs actuels de l'ASSE, des débordements sont à craindre."

La rumeur de l'après-midi a été confirmée par le club.

Sur le site off, il est en effet indiqué que Jean-Louis Gasset "intègre le staff technique de l'équipe professionnelle".

Ce qui veut tout et rien dire. Le club précise, concernant l'absence de diplôme de Juju, qu'il était "informé des obligations réglementaires liées à l'encadrement d'une équipe professionnelle" et semble donc indiquer que l'arrivée de Gasset va y remédier. Mais Ravera ayant lui aussi les diplômes requis, difficile de comprendre ce que cela change sur le fond du problème, le rôle d'entraîneur n°1 de Sablé ne semblant pas remis en cause.

Gasset, dont la réputation est flatteuse et donc rassurante, sera dès demain sur le pré pour préparer la venue de Strasbourg vendredi (20h45).

But ! croit savoir que Jean-Louis Gasset serait en ce moment à L'Etrat en vue de prendre le rôle d'adjoint de Julien Sablé. Dans le même temps, France Bleu Loire va plus loin en assurant qu'il pourrait devenir l'entraineur principal pour régler le problème posé par l'absence de diplôme de Sablé.

Rappelons que Gasset avait brièvement pris la tête de Montpellier en fin de saison dernière, après avoir été pendant 9 ans l'adjoint fidèle de Laurent Blanc.

Et si le divorce entre Oscar et l'ASSE, à un moment aussi étonnant, n'avait pas pour déclencheur la plus banale des situations : la fuite avec une autre ? En effet, la presse british (Talksport, cité par la BBC) évoque que l'ex-coach stéphanois souhaite vivement ("is keen to") décrocher la timbale à West Bromwich Albion.

Bryan Dabo, buteur (2 fois), et souvent acteur majeur des matchs qu'il a joués (9 titularisations) fait partie des quelques rares satisfactions depuis le début de saison. Au point qu'il est le premier non vilain, non parisien et non monégasque au classement des notes de la Pravda, où il apparaît à la 11è place (5,9 de moyenne).

Dans la dernière édition du Progrès, Fousseni Diawara affiche à nouveau son soutien à Julien Sablé. Extraits.

"On savait qu’il avait le profil idéal, les caractéristiques pour être un potentiel n°1. C’est arrivé plus tôt et plus vite que prévu. Pour nous, qui avons été ses coéquipiers, c’est génial de le voir arriver à la tête de l’ASSE. Julien a une très bonne connaissance de la Ligue 1 et du club, surtout. Dans cette situation d’urgence, cela ne me surprend pas tant que ça que les dirigeants aient pensé à lui. Joueur, il avait déjà une bonne culture tactique. À chaque fois qu’il parlait, c’était un relais pour le coach. Il était légitime dans tout ce qu’il disait.

Julien ne lâche rien, c’est un gros travailleur. Quand il fait quelque chose, il le fait à fond. Avec passion. c’est à lui de se créer sa propre personnalité, de trouver aussi un vrai style à cette équipe. Un style qui lui ressemble. La mission s’annonce difficile. il récupère une équipe qui doute en ce moment. Il va donc falloir avant toute chose qu’il redonne confiance aux joueurs. Et ça, il sait le faire. S’il y arrive, il pourra tirer le maximum d’eux. Julien a peu de temps. Il doit apprendre très vite. Connaissant la passion qui l’anime, il va mettre toute son énergie."

Alors que France Bleu a révélé hier que l'ASSE risquait de payer des amendes salées du fait que Julien Sablé n'a pas le diplôme requis pour entraîner en L1, le club dit "ne pas être inquiet" et assure dans Le Progrès que "la situation sera régularisée dans les délais fixés par les règlements."

Alors que Kévin Théophile-Catherine est incertain pour la réception de Strasbourg suite au coup qu'il a reçu hier à l'entraînement, Gabriel Silva est déjà sûr de rater ce match de la 15e journée de L1. Se remettant d'une blessure au mollet, le latéral gauche brésilien doit reprendre la course en fin de semaine selon la dernière édition du Progrès. Le quotidien régional rappelle que le retour de Rémy Cabella est toujours espéré contre Nantes, le 3 décembre prochain.

Si le Borussia Dortmund s'est incliné à domicile (1-2) ce soir contre Tottenham en Ligue des Champions, Pierre-Emerick Aubameyang en a profité pour claquer son 16e pion de la saison toutes compétitions confondues.

Alors que Thomi nous avait appris sa sortie prématurée de l'entrainement de ce matin, à la suite d'un tacle sur Vagner, Le Progrès nous annonce ce soir que Kévin Théophile-Catherine est touché au péroné et de ce fait incertain pour le match de ce vendredi contre Strasbourg.

Selon l'ancien Vert et actuel trésorier du syndicat des entraîneurs Pierre Repellini, la formation du duo Sablé-Ravera à la tête de l'équipe une de l'ASSE, avec Juju en coach et Ravera en "homme de paille" (titulaire du BEPF) serait illégale.

Poteaux-Carrés a procédé à quelques vérifications, quoique n'ayant pu se procurer la convention collective des entraîneurs : l'article 356 de la Charte du Football Professionnel, comme évoqué de prime abord par France Bleu, ne concerne pas le poste d'entraîneur d'une équipe professionnelle, mais traite des "obligations du joueur aspirant" dans le cadre du statut des joueurs en formation. De l'autre côté du miroir, l'article 653 de la même charte en revanche précise bien les obligations des clubs vis-à-vis de l'organisation de leur staff technique, sans mention néanmoins de la pratique de prête-nom : "un entraîneur titulaire du DEPF (ou BEPF) ou d’une dérogation, responsable de l’équipe professionnelle de Ligue 1 Conforama, à temps complet ; un entraîneur titulaire du certificat de formateur (ou BEFF), à temps complet, Directeur du centre formation agréé ; un entraîneur titulaire du DEF (ou DES) pour les autres sections du club."

L'article 654 précise quant  à lui les sancions passibles de 15 000 à 20 000 euros chacun (et pas 25 000 comme avancé par France Bleu) pour le club et l'entraîneur, ansi que des possibles suspensions ou radiations des dirigeants et entraîneurs signataires...

Il n'est pas fait non plus mention d'une durée maximum pour une dérogation potentielle.

Trésorier de l'UNECATEF (syndicat des entraîneurs), l'ancien Vert Pierre Repellini a expliqué sur France Bleu que Julien Sablé n'est pas habilité à entraîner.

"Il n'a pas le diplôme ! Vous ne pouvez plus maintenant avoir des prêtes-noms. Ce n'est plus possible. Vous ne pouvez plus avoir d'entraîneur sur le banc de touche qui n'a pas le BEPF. Est-ce que le président de l'ASSE a pesé ce truc là ? Sinon il les fout dans la merde !"

La radio précise que Juju peut bénéficier d'une dérogation d'un mois et entraîner l'équipe jusqu'à mi-décembre, mais pas plus. Les articles 356 de la Charte du Football Professionnel et l'article 13 de la convention collective des entraîneurs ayant été réécrits pour éviter la pratique du prête-nom.

L'ASSE devra donc payer selon France Bleu 25.000 euros d'amende par match, à moins de promouvoir Alain Ravera entraîneur principal, ce dernier ayant le diplome requis.

Dans La Nouvelle République, les dirigeants du Blois Foot 41 déplorent que la convention de partenariat qui les lie avec l'ASSE depuis juin 2013 tourne au ralenti.

"J’ai beau signaler à l’ASSE que nous avons des jeunes régulièrement contactés par de grands clubs pros comme Lyon, Monaco, Nice, Angers et Auxerre, je n’ai aucun retour. C’est frustrant et décevant. Après cinq saisons de formation chez nous, Maxence Toutain évolue à l’AS Monaco depuis deux ans et demi" déplore le manager général des Blésois, l'ancien Vert Maurice Bouquet (photo).

"Loin de moi l’idée de faire de l’ingérence dans les affaires sportives de ton club, mais je suis surpris de voir que lorsque je reçois un fax de sollicitation de Lyon et que je vous le transmets, ma démarche est sans réponse" a écrit le président du club de National 3 François Jacob dans un courriel adressé à Roland Romeyer. "Je préférerais que le travail de formation effectué par le Blois Foot 41 profite à l’ASSE, club ami et partenaire, plutôt qu’à ses concurrents. Il serait peut-être judicieux que tu en parles avec tes responsables du recrutement chez les jeunes."

Dans le même quotidien, Hervé Revelli reconnait qu'il y a un problème au sein de la cellule de recrutement du centre de formation dirigée par un membre de la garde rapprochée de Roro, l'inoxydable Gérard Fernandez. "Je représente l'ASSE dans toute la France et malheureusement, il n’y a pas qu’à Blois que j’entends ça ! Partout, on me tient le même discours. Il serait peut-être bon qu’on revoie notre cellule de recrutement. »

Hervé Revelli s'est confié à La Nouvelle République à l'occasion de son récent passage à la section des associés supporters de Blois. Extraits.

"L’équipe traverse une mauvaise passe. Il faut vite retomber sur nos pattes et à Saint-Étienne, ça passe par ce qui fait notre marque de fabrique depuis toujours : le travail ! Ça va être compliqué car lors des prochaines journées on jouera contre Bordeaux, Nantes, Marseille et Monaco. Et avant, contre Strasbourg, ce ne sera pas de la tarte. Quand on a recruté Oscar Garcia, tout le monde a trouvé l’idée géniale. Et puis, les résultats ont été moins bons, il a été critiqué et s’est vite retrouvé esseulé. La nomination de Julien Sablé pour lui succéder s’est faite d’un coup ! Juju, tout le monde le connaît ici, c’est un enfant de la maison et il n’aura pas besoin d’un temps d’adaptation. Pour combien de temps est-il en poste ? Ce sont les résultats qui décideront. Bon, c’est clair que le calendrier à venir ne va pas l’aider…

A notre époque, il y avait 60.000 spectateurs, pas 40.000… Et ils nous poussaient quand on approchait des buts adverses. Aujourd’hui, les mentalités ont changé : ils chantent du début à la fin, et il arrive même que toute la tribune derrière les buts tourne le dos au terrain ! Je ne vois pas l’intérêt ! En règle générale, il y a beaucoup trop de débordements. Le club a peur de prendre de lourdes sanctions. Je trouve ça ridicule de retirer son maillot. Fékir l’a fait pour se foutre de notre gueule… L’arbitre lui a mis un avertissement, c’est normal. Maintenant, ça ne justifiait pas l’envahissement du terrain.

Dans les couloirs du centre d’entraînement, à l’Etrat, il y a une photo de tous les joueurs qui ont participé à la finale de la coupe d’Europe 1976 contre le Bayern Münich. Pour eux, c’est dur, ça leur fiche une sacrée pression. C’est un maillot très dur à porter, mais je pense quand même qu’ils font tout pour le mouiller. Mais différemment de nous. Notre président de l’époque était catégorique avec nous : vous signez à Saint-Étienne et vous habitez à Saint-Étienne ! On était quatre ou cinq à loger juste en face du stade. On se sentait vraiment stéphanois.

Les supporters se plaignent que les joueurs actuels sont souvent blessés. C’est exagéré, mais c’est vrai qu’il y a quarante ans, rien ne nous arrêtait. Je me souviens avoir joué contre Lyon dix jours après m’être fracturé le bras. Pendant une semaine, je n’avais mangé que du poisson et du lait et on m’avait déplâtré la veille. On avait gagné 1-0, j’avais marqué sur une tête plongeante ! Herbin avait sauté de joie ; c’est la seule fois où je l’ai vu faire ça !
Je le croise toutes les semaines en faisant nos courses. Il fait une chronique régulière dans Le Progrès et c’est toujours positif. C’est un homme très intelligent."

Canal Plus Sport a diffusé dimanche soir dans l'émission J+1 un sympathique reportage où l'on voit Roro se prêter de bonne grâce au chambrage de Julien Cazarre.

Comme à l'habitude désormais, le potonaute Thomi nous propose un compte-rendu de l'entraînement du jour.

L'entraînement a débuté à 10h03 sous un grand soleil et ciel bleu.
Un groupe de 22joueurs + 4 gardiens.

Joueurs: RPG, Janko, Pogba,Perrin, KTC Souici, Lacroix, M'Bengue, Pajot, Selnaes,Maiga,Hernani, Dabo, Pineihro, Rocha Santos, KMP, Diony, Goncalves, Soderlund,Katranis, Bamba, Diousse.

Gardiens: Ruffier, Maisonnial, Moulin, Guendouz.

Je vais commencer à parler des gardiens. Séance très intensive sous la houlette de Fabrice Grange qui s'est déroulée dans la bonne humeur. Par exemple dès que Guendouz se prenait un but soit par Grange, soit par Ruffier, il devait aller faire un bisou à un membre du staff. Il a donc fait un bisou à Alain Ravera et un autre à Thierry Cotte.

Côté entraînement des joueurs, petit échauffement de 15 min environ encadré par Thierry Cotte et Sébastien Sangnier. On revient à du classique, c'est à dire qu'il n'y a plus systématiquement des exercices à base de toros.

Après l'échauffement, le 1er exercice est simple. C'est un jeu de conservation du ballon entre deux équipes. Sablé contrairement à son prédécesseur est omniprésent et donne beaucoup de voix. Il n'hésite pas à interrompre et gueuler pendant l'exercice.
Ensuite nous avons le droit à une opposition entre les blancs et les oranges. Bon, la composition n'a que peu d'intérêt puisque il y a souvent des changements entre les deux équipes. Pendant 20 minutes Sablé va donner de la voix, interrompre l'exercice, replacer un joueur, expliquer au joueur son erreur. Il insiste sur le fait que Jessy doit relancer dans l'axe et non sur les côtés.
Enfin la séance c'est terminée par une opposition de 25 min entre les blancs et les oranges. Victoire des oranges
1/0. But de Hernani. Sablé donne toujours de la voix sur le bord du terrain. C'est lui le boss. Ravera donne quelques conseils, Razik est lui plus en retrait.
A noter dans cette opposition beaucoup d'engagement. Maïga a pris une jolie béquille de la part de Pajot, KTC lui a été touché plus durement en ayant taclé de façon très appuyée le petit Vagner qui a voltigé dans le ciel de l'Etrat.
On sent une grosse envie chez les joueurs. Ça change des derniers entraînements.
La séance de ce matin, m'a rappelé les séances d'entraînements de Galtier. Beaucoup beaucoup d'intensité. J'avais l'impression de revoir Galtier dans la façon de coacher. C'est peut être bête, mais cet entraînement m'a rassuré. Je me dis que Sablé peut faire quelque chose.

A noter que Diony et Perrin n'ont pas participé à la dernière opposition et que KTC a donc regagné les vestiaires quelques minutes avant ses coéquipiers. Il semblait se plaindre du genou et de la cuisse.

Privés de Kamano et de De Preville pour la réception des Verts, Bordeaux devra faire sans un 3ème attaquant, blessé : Gaëtan Laborde.
Une bonne nouvelle s'agissant d'un attaquant qui avait trouvé le chemin des filets à l'aller comme au retour contre nous la saison dernière.

Pour l'instant, les 3 attaquants valides des Girondins pour le match de mardi prochain sont Malcom (5 buts), Cafu (1 but) et Mendy (2 buts). Il reste un match et une semaine pour que les rangs offensifs girondins s'éclaircissent encore un peu plus.

Le potonaute sam42 s'est amusé à calculer, sur les 5 dernières saisons et pour toute la L1 (donc 25 clubs), les recettes et dépenses de transferts, en se basant sur les chiffres de transfermarkt.

Quoique pas alignés dans le même ordre, on retrouve un groupe de 5 clubs très loin en tête de chaque classement : Paris, Monaco, Lyon, Marseille et Lille - ce qui n'est guère surprenant. Rennes, 6è comme acheteur et vendeur, se trouve à plus de 32M€ du 5è lillois pour les dépenses, et à 60M€ du 5è vendeur de Sardines.

Quant à l'ASSE, elle se classe dans un deuxième groupe très loin des cinq de la locomotive : les Verts ont ainsi vendu pour 80,4M€ (8è plus gros vendeurs en valeur), et ont acheté pour 67,2M€ (7è plus gros acheteurs).

Voilà qui situe plutôt bien les réelles possibilités financières (et donc, sportives ?) de l'ASSE sur la moyenne durée.

Bien sûr, ces chiffres sont à manipuler avec précaution, mais donnent malgré tout un ordre d'idée intéressant :

Pour les dépenses sur les 5 dernières saisons

1 FC Paris Saint-Germain 684,1 millions d'Euro
2 AS Monaco 454,01
3 Olympique de Marseille 191,05
4 Olympique Lyon 127,6
5 LOSC Lille 106,35
6 Stade Rennais FC 74
7 AS Saint-Étienne 67,2
8 FC Girondins Bordeaux 62,8
9 OGC Nice 44,95
10 FC Toulouse 35,95
11 FC Lorient 30,75
12 FC Nantes 27,77
13 HSC Montpellier 21,33
14 SM Caen 17,45
15 SCO Angers 17,3
16 FC Metz 6,5
17 EA Guingamp 5,55
18 SC Amiens 5,5
19 FCO Dijon 5,15
20 FC Évian Thonon Gaillard 4,85
21 Stade Reims 4,63
22 RC Lens 4,2
23 RC Strasbourg Alsace 3,7
24 FC Sochaux-Montbéliard 3,55
25 AS Nancy-Lorraine 3,51



Pour les recettes sur les 5 dernières saisons

1 AS Monaco 467,22
2 Olympique Lyon 199,65
3 FC Paris Saint-Germain 176,4
4 LOSC Lille 164,11
5 Olympique de Marseille 158,15
6 Stade Rennais FC 98,05
7 FC Lorient 90,9
8 AS Saint-Étienne 80,4
9 HSC Montpellier 70,8
10 FC Toulouse 67,4
11 FC Girondins Bordeaux 63,9
12 OGC Nice 60,7
13 AS Nancy-Lorraine 33,78
14 SM Caen 33,5
15 FC Metz 33,16
16 FC Nantes 30,7
17 SCO Angers 29,3
18 RC Lens 24,45
19 FCO Dijon 21,57
20 EA Guingamp 19,95
21 Stade Reims 19,4
22 FC Évian Thonon Gaillard 17,55
23 FC Sochaux-Montbéliard 14,78
24 SC Amiens 8,5
25 RC Strasbourg Alsace 0

Razik Nedder (31 ans), qui a participé hier à l'entraînement des pros, va aider Julien Sablé. "Il va nous donner un coup de main régulièrement" déclare le nouvel entraîneur des Verts dans Le Progrès du jour. Les deux hommes s'apprécient pour avor passé ensemble leurs diplomes il y a deux ans.

Sur son remarquable site Tout sur l'ASSE, le potonaute Stéphanois nous retrace le parcours de l'entraîneur des U17 nationaux, en tête de leur championnat avec quatre points d'avance sur les vilains.

"Plus Stéphanois que Razik Nedder, ça n'existe pas ! En effet, Razik a du sang vert dans les veines. Il est né ....à Saint-Étienne le 8 octobre 1986. Il a fait ses premières armes footballistiques à l'Olympique de Saint-Etienne, avant d'intégrer la préformation à l'ASSE où il restera jusqu'à la catégorie U15. Mais, Razik a déjà la fibre de l'éducation et de la formation en lui. Après son passage à l'ASSE, on le retrouve à l'AS Rivière, le club de son quartier,  où il entraîne déjà les benjamins.

Passionné par la formation, Razik l'est au point d'obtenir son diplôme de jeune animateur de football à 16 ans, et son Brevet d'État d'Éducateur Sportif (BEES) dès l'âge de 19 ans. Muni de ce diplôme, Razik va, de 2006 à 2008 travailler au service des sports de la Mairie de  L'Horme où il enseigne la pratique sportive dans les écoles primaires. En même temps, il est Responsable technique de l'US L'Horme, petite ville de la banlieue stéphanoise. Ensuite de 2008 à 2010, Razik passe au FC Roche Saint-Genest où il est joueur et Responsable technique du club, s'occupant ainsi de toutes les catégories du club, apprenant par là-même toute la verticalité de la formation.

Il fait son retour à l'ASSE en 2010 : de 2010 à 2013, il s'occupe de la catégorie U12. Son équipe s'illustrera à l'occasion du Challenge Marcel Bois remporté en 2012, du tournoi international de Gif sur Yvette, du tournoi U13 d'Onet le Château où le jeu de l'ASSE a été salué par les observateurs présents (Les Verts ont eu l'intelligence de contourner le défi physique duquel ils ne seraient assurément pas sortis gagnants en pratiquant un jeu au sol bien huilé). Et surtout, il conduit son équipe U12 à la phase finale Danone Cup, jouée au Stade Vélodrome de Marseille : il perd en quart contre l'équipe qui emportera cette Coupe de Champion du monde, le RC Lens. En même temps, Razik Nedder devient l'adjoint d'Abdel Bouhazama puis de Jean-Philippe Primard à la tête des U19.

Il dirigera ensuite les U13, succédant à Mickaël Dumas, de 2013 à 2016.  Il aura de belles réussites avec les U13 (Tournois du cap d'Ail, de Plomelin, de Cahors, de Joinville, des clubs partenaires, Titre régional Rhône-Alpes en 2014 remporté haut la main, Finale Nationale 2014 à Capbreton, victoire à la CSI Talent Cup à Genève en 2014, Mundial U13 futsal à Hyères ......). Avec les U19, en 2016, il sort vainqueur du très relevé groupe sud, avant d'échouer en 1/2 finale sur le Paris SG, futur vainqueur de l'épreuve.      
Au cours de la saison 2015-2016, il passe et obtient, à 29 ans, au milieu d'anciens professionnels, avec brio le DES JEPS spécialité performance sportive, mention football. 

En 2016-2017, il remplace Mickaël Pontal à la tête des U17 régionaux. Il conquiert le titre de Champion de Ligue Honneur avec 19 points d'avance sur l'OL et en faisant pratiquer à ses joueurs un jeu très agréable tourné vers l'offensive. Razik Nedder est un adepte du beau jeu, et sa réflexion porte en permanence sur tous les aspects qui permettent d'améliorer la performance du collectif, sans s'éloigner des valeurs de l'ASSE. En 2017-2018, il est nommé par Julien Sablé entraîneur de l'équipe des U17 Nationaux."

Si Nanard avait minimisé le rôle de son "pote" en mai dernier, Vincent Labrune a oeuvré lors du dernier mercato stéphanois selon la Pravda du jour.

"Bernard Caïazzo lui ouvre régulièrement les portes de son club. Cet été, Vincent Labrune a travaillé, bénévolement, sur les dossiers Salibur, Monnet-Paquet et Karamoh mais aussi sur le départ de Kevin Malcuit. Son objectif avec ce dernier ? Tenter de faire gagner un maximum d’argent à Saint-Étienne. Il s’est donc démené pour trouver des clubs plus offrants que Lille, notamment en Angleterre, où il a tissé un réseau. Son intervention aurait perturbé les négociations et fâché quelques proches du dossier. «Vincent Labrune est un joueur, il adore vendre, c’est incroyable, glisse l’un d’eux. Ça l’amuse, ça l’excite. C’était déjà le cas quand il présidait. » Malgré son activité, le pari n’a pas fonctionné, et Malcuit a fini par s’engager au LOSC, contre 9 M€. "C’est Vincent, se remémore Bertrand Desplat, qui m’apprend que Saint-Étienne est intéressé par le profil de Yannis Salibur. Et son information est bonne, car il est très proche d’un des présidents des Verts, Bernard Caïazzo." Labrune s’est bel et bien positionné sur l’épineux dossier Yann Karamoh, le milieu offensif normand, prêté deux ans avec option d’achat obligatoire à l’Inter Milan. Labrune, lui, a tout fait pour que le joueur s’engage en faveur de Saint-Étienne. Il y est quasiment parvenu puisque, le 18 juillet, les deux clubs tombaient d’accord sur une transaction de 6 M€. Mais le joueur a changé d’avis et rejoint l’Italie."

L'autoproclamée "bible du football" publie aujourd'hui les propos d'un membre de l'ASSE qui tient à garder l'anonymat.

"Quand tu es fragilisé par la distance avec ta famille restée en Espagne, le Forez n’est pas exactement le meilleur endroit pour te refaire un moral. L’an passé, le staff médical avançait e nombre de matches pour expliquer toutes ces lésions, avec notamment notre bon parcours européen. Mais là, ça ne tient pas. Donc, il faut trouver. Il y a de grosses faiblesses sur le plan offensif. Sorti de Cabella, ça manque cruellement de créateurs et de capacités à faire mal devant. Ç’a été une connerie de laisser filer Beric et Tannane. On n’avait pas assez de talent pour se permettre de se passer d’eux. Donc, clairement, le club va faire un sérieux effort sur ce plan en janvier. Il ne faut pas se leurrer, quand on voit la tournure du foot actuel, gérer en bon père de famille ne suffit plus. Il faut passer de la gestion à l’ambition. Que ce soit pour la situation actuelle ou à plus long terme."

Dans la dernière édition de France Football, Emmanuel Petit valide la célébration du but de Nabil Fekir lors du dernier derby.

"Excusez-moi, on va voir des matches pour suivre ce genre de joueurs! Les Neymar, Mbappé, Messi et tous ceux qui font marcher l’industrie du football... Fekir s’est fait tabasser tout le match par des mecs qui voulaient se le farcir.C’est du chambrage, c’est clair, une réaction d’orgueil après avoir humilié les Verts chez eux. Comment le lui reprocher,après un 5-0, deux buts et un matraquage systématique? Sincèrement, il n’insulte personne, il n’y a pas d’agressivité."

En match de clôture de la 12e journée de Premier League, Kurt Zouma a mis de la tête le deuxième but de Stoke City contre les Mouettes de Brighton, le club qu'entraîna un certain Oscar Garcia...

C'est le deuxième pion claqué par l'ancien défenseur stéphanois dans le championnat anglais. Pour rappel, c'est contre Arsenal qu'il avait le premier il y a plus de deux ans.

Benoît Bastien a été désigné pour arbitrer le match d'ouverture de la 14e journée de L1 qui opposera l'ASSE au RC Strasbourg ce vendredi soir dans le Chaudron. Sainté est invaincu en 15 matches de championnat (8 victoires, 7 nuls) avec ce prof d'EPS qui a arbitré cette année la finale de la Coupe de France et la finale de l'Euro Espoirs. Cette saison, le Spinalien de 34 ans a encore porté chance aux Verts à Gaston-Gérard en accordant un penalty victorieux à Jonathan Bamba que les Dijonnais n'ont pas digéré.