
Carvalho ne lâche pas Roro (13)
09/11 17:00
Adao est de plus en plus bas : après le rejet de sa demande d'aménagement de peine, Carvalho se voit confisquer par la justice les parts qu'il possède indirectement dans le capital de l'ASSE (via la société Croissance Foot), rapporte France Bleu. Le réquisitoire du parquet de Saint-Etienne a donc été entendu par le juge.
La vilaine classe (3)
09/11 16:52
France 3 Auvergne Rhône-Alpes est revenu en images sur les déprédations commises par les supporters lyonnais lors du derby - où l'on apprend que nos pauvres victimes de voisins ont jeté sur des supporters Verts de gros morceaux de faïence "récupérés" sur des toilettes brisées (ce qui n'est pas du tout dangereux, n'est-ce pas !) :
Speak to (accal)mie
09/11 15:43
Et le speaker, comment a-t-il vécu le derby ? C'est la question que s'est posée le-pays.fr, qui a donc interviewé la voix amplifiée de Geoffroy Guichard, Emmanuel Demont - il revient sur la longue interruption de fin de match :
"Dans ces moments, on se sent impuissant car on ne peut pas donner d'éléments concrets aux supporters. Après, il faut toujours être calme quand on annonce les choses. Il faut sortir du contexte pour apporter de la sérénité. Il ne faut pas rajouter aux incidents d'autres motifs d'inquiétude ou un sentiment de peur."
Tholot croit en Lacroix
09/11 15:25

Sur le site Be Soccer, l'ex-attaquant des Verts Didier Tholot, qui a eu sous ses ordres Léo Lacroix au FC Sion, défend le défenseur central stéphanois expulsé dimanche dernier contre les vilains.
"Léo peut être très intransigeant sur l'homme, il dispose d'une agressivité naturelle, c'est une de ses qualités, mais dans le même temps il doit garder ses nerfs. Il a une belle opportunité avec l'équipe de Suisse. Il a une marge de progression, notamment au contact de joueurs de Ligue 1 où il y a des clients. Pour moi, avec la Nati, il n'est pas un faire-valoir. Pendant son enfance et sa jeunesse, il a eu des soucis qu'il a su surmonter. C'est ce qui fait de lui quelqu'un de très mature et avide de compétition."
Oscar n'aime pas le changement...
09/11 11:46
... surtout en cours de match : sur les 13 matchs officiels disputés par l'ASSE cette saison, 6 ont vu le staff technique stéphanois faire seulement deux changements, souvent très tard dans le match.
Contre Nice, Diony a remplacé Hamouma à la 62e et Souici à la 79e Dabo.
Contre Angers, Hamouma, blessé, a été remplacé à la pause par Bamba et Dabo par Maïga à la 51e, rien de plus même si on jouait à 10 depuis la 49ème et l'expulsion de Pajot et on faisait match nul à domicile
Contre Dijon, KMP a remplacé Cabella à la 82e et Hernani à la 89e Bamba
Contre Montpellier, Diony, blessé, a été remplacé à la 36e par Söderlund et Maïga à la 74e par Hernani, rien de plus même si on était menés 1-0 à la maison
Contre Strasbourg en CdL, Hamouma a remplacé KMP à la 67e et Silva à la 81e Janko, rien de plus même si on était en train de ne pas se qualifier
Contre Toulouse, KMP a remplacé Hernani à la 76e et Söderlund à la 88e Bamba
Sans parler des matchs où les changements ont été forcés par les blessures (Silva à Paris à la 72e, Perrin à Troyes à la 70e et bien sûr le derby avec 3 changements forcés).
Il est difficile de dire s'il s'agit de la volonté du staff de faire le minimum des changements, même si les joueurs sont moins frais ou le contexte n'est pas favorable. Ou bien du constat que les remplaçants ne sont pas au niveau (ou ceux qui le sont se trouvent à l'infirmerie).
Mangé par Lyon, Ole répond à Lions
09/11 10:45

A la peine contre les vilains, Ole Selnaes se fait tailler par Bernard Lions dans la dernière édition édition de Verdens Gang.
"S’il ne rectifie pas le tir, il retournera en Norvège et fera une carrière médiocre. Il n'est pas assez costaud, pas assez bon dans le duel, pas assez agressif. Trop inconsistant, tout simplement. Il est trop lent, à la fois physiquement et dans les décisions sur le terrain. C’est en outre un mauvais perdant. Quand il perd sa place dans l'équipe, il se sent offensé. Il est trop mauvais pour faire face à l'adversité. Au lieu de riposter et de se battre, il a tendance à baisser les bras et à se morfondre sur le banc. C'est tout simplement inacceptable. Il a sans doute des qualités techniques. Mais il doit réaliser qu'il ne joue plus dans un fauteuil comme il le faisait en Norvège. Il doit comprendre qu'il est dans un grand club. La critique fait partie du travail. Il doit l'utiliser pour évoluer. Il doit vraiment faire attention à lui maintenant. La dernière année, il n'a pas progressé. C'est un vrai problème pour le club comme pour lui. C’est devenu une énorme déception."
Le milieu défensif répond au journaliste dans le même quotidien norvégien.
"Je me fous vraiment de ce qu’il raconte. Il s’exprime sans regarder ma situation dans le club et sans savoir pourquoi je ne suis pas heureux ou je ne pas jouer à tout moment. Il se prononce sans connaître les tenants et les aboutissants. Il balance des bombes mais je suis habitué à ça. Neuf journalistes sur dix tirent au sort et écrivent à l'aveugle. C'est juste ça. Beaucoup vivent pour faire la une des journaux, et ensuite ça éclate souvent. C'est quelque chose que les footballeurs connaissent très bien. Je ne gaspille pas d’énergie avec ça. Je suis une sentinelle, c'est sans aucun doute ma position principale. J'ai joué à ce poste toute ma vie. Je m’adapte en fonction du schéma tactique mis en place par l'entraîneur ou le sélectionneur. Mon rôle est dans ce cas un peu différent. Plus je le joue, mieux ce sera. C'est agréable de pouvoir maîtriser ces deux postes aussi bien que possible. Je pense que je suis devenu un meilleur joueur de football à Saint-Etienne. Mais ils aiment faire tourner l’équipe ici, alors il y aura peu de continuité pour tous les joueurs. C'est un peu inhabituel, mais il faut juste faire avec."
Maiso contre les Lionceaux (2)
09/11 07:47

Titularisé hier soir par l'ancien gardien stéphanois Philippe Montanier, Anthony Maisonnial a fait match nul 1-1 avec l'équipe de France U20 contre le Maroc au stade Ben Ahmed El Abdi d'El Jadida. Le numéro 1 de l'ASSE retrouvera les Lionceaux de l'Atlas au même endroit le samedi 11 novembre.
La LFP va nous le faire payer (2)
09/11 07:26
Comme le rappelle aujourd'hui la Pravda, "la commission de discipline de la LFP va ouvrir cet après-midi une instruction sur les nombreux incidents ayant émaillé le dernier derby. Elle devrait durer environ trois semaines avant de déboucher sur de probables sanctions."
Pajot a honte
09/11 07:16
Dans la dernière édition du Progrès, Vincent Pajot revient sur le cauchemardesque derby de dimanche dernier. Extraits.
"Pour ma part, je connais l’importance du derby. On a honte d’avoir perdu de cette manière. Je comprends la frustration des supporters, je suis autant en colère qu’eux. Je ne pense pas qu’il y ait de tricheurs dans l’équipe. On va essayer de leur redonner du plaisir tout en étant conscient qu’il faudra attendre le retour à Lyon pour tout effacer. J’en ai parlé avec Loïc. De l’extérieur, il m’a dit qu’il avait vu une certaine envie de bien faire les choses mais que cela n’avait pas tourné dans le bon sens. Il faut enchaîner, gagner et faire honneur à notre maillot. Pour cela, il faut déjà que l’on retrouve les valeurs stéphanoises. Nos valeurs. Qu’on mouille le maillot. On n’a pas joué le derby comme on aurait dû. C’est-à-dire comme des vrais guerriers. Cela passe par une remise en question de tout le monde.
Sur certains matchs, il nous est arrivé de moins presser, de moins être au combat. Or, c’est ce qui fait notre force. On n’a pas les qualités de certaines équipes. On savait que l’OL nous était supérieur techniquement, que ce n’était pas dans ce domaine qu’on gagnerait mais grâce à d’autres valeurs. Il faut compenser. C’est ce qui nous manque en ce moment. On ne peut pas se contenter de jouer à la baballe. Le discours du coach est toujours bien passé. Il faut prendre du recul, être patient. On a une équipe plus jeune. Il y a aussi plus de nationalités. Avec la barrière de la langue, c’est compliqué de transmettre des messages. On a perdu des cadres. Il faut du temps pour que les joueurs s’affirment, prennent conscience que leur statut a changé et qu’ils peuvent aussi devenir cadres."
Söderlund, pas son derby !
08/11 21:47
Auteur du but victorieux contre les vilains il y a deux saisons et passeur décisif sur le second but du derby remporté la saison dernière, Alexander Söderlund a été nettement moins en réussite dimanche dernier. Dans un entretien accordé aujourd'hui à la télévision norvégienne TV2, le numéro 23 des Verts explique qu'il a terminé la rencontre diminué. Incertain pour les deux prochain matches de la Norvège, il réitère son envie de quitter l'ASSE lors du prochain mercato hivernal. Extraits.
"Ce n'est pas optimal pour moi à Saint-Etienne. Je ne veux pas m'asseoir sur le banc. Je veux avoir de la confiance et une meilleure estime de moi. Pour ça il faut avoir davantage de temps de jeu, et il faut que les gens croient en vous. Je ne sais pas comment ça va se passer. J'ai en effet joué cette saison plus que je ne le pensais. Cet été, il me semblait que j'étais loin d'être dans leurs plans, mais ensuite ils m'ont conservé. On envisage un départ lors du mercato hivernal, aussi bien pour des raisons footballistiques que familiales. La famille ne se plait pas beaucoup ici. C'est fondamental pour moi que ma famille se sente bien. C'est important que ma femme et mon enfant de sept mois se portent bien et puissent être un peu sociables. Un retour en Norvège est possible mais la première priorité est de partir et de parcourir le monde quelques années.
Je me suis entraîné à part ce mercredi à Skopje. Je me suis fait mal derrière la cuisse lors de la deuxième mi-temps de notre match contre Lyon. Comme on avait déjà fait nos trois changements, j'ai dû jouer ce derby jusqu'au bout. Mon ischio-jambier est fatigué, il faut que j'y aille doucement pendant quelques jours. Je doute que je puisse jouer les deux matches contre la Macédoine et la Slovaquie. J'ai des douleurs aux ischio-jambiers. Il n'y a pas d'élongation mais je sens que c'est un peu raide. J'ai des antécédents en matière de blessures derrière la cuisse. Je dois donc être intelligent maintenant que je prends de l'âge. J'ai appris à me diagnostiquer avant même que le corps médical ne m'ausculte. Je sais si ça tire juste un peu ou si je vais être indisponible pendant longtemps. J'essaie de tirer avantage des minutes qu'on me donne en club comme en sélection."
La Haine pour les Nuls (2)
08/11 12:14
Comme beaucoup d'autres (dont nous), les Green Angels se sont sentis obligés d'expliquer aux incultes des instances la référence cinématographique derrière le tifo de dimanche. Le texte intégral est à lire ici (page 1) et là (page 2). Relevons toutefois l'appel à ce que chacun balaie devant sa porte :
" Le préfet de la Loire, Mr Evence Richard, s’est trouvé « scandalisé » par le déroulement de ce derby. Rappelons tout d’abord que c’est lui qui est à l’origine de la décision de « couper les têtes pensantes » des 2 kops stéphanois en les interdisant administrativement de stade pour 6 mois (NDP² : suite à la visite au musée, pacifique sinon potache). Au vu de l’histoire de nos kops, cette sanction a clairement exprimé une volonté de couper le dialogue nécessaire au bon déroulement des rencontres et ce depuis le début de la saison.
De plus, Mr Richard a estimé s’être senti « trahi ». Incompréhension dans nos rangs. En effet, lors d’une réunion organisée en préfecture il y a environ un mois, il n’a pas daigné s’asseoir à notre table, préférant laisser le dossier brûlant des interdictions administratives à son directeur de cabinet dont il savait pertinemment que celui-ci allait être nommé dans l’Hérault quelques jours plus tard… On ne s’y prendrait pas d’une meilleure manière pour entraver le travail en bonne intelligence que tous les acteurs du stade (club, encadrement et société de sécurité) essaient de mettre en place depuis des années.
Aujourd’hui, il est donc inconcevable pour le préfet et les institutions du football de voir apparaitre un tel tifo dans un stade… Qu’en est-il alors des unes fantaisistes et parfois bien plus haineuses proposées par certains journaux sportifs ? Pose t-on les mêmes jugements sur les appels à la haine diffusés dans des clips musicaux disponibles sur des canaux agréés par l’Etat ? "
Rappelons en effet qu'une banderole "All Stéphanois Are Bastards" peut, entre autres, faire la Une de tous les médias sans que personne ne joue à la vierge effarouchée parmi les nouveaux chiens de garde.
La Haine pour Les Nuls...
08/11 10:56
Alors que la Commission d'Ethique a indiqué ouvrir une instruction concernant le tifo des Greens dimanche soir, il est bon de remettre un peu de contexte et de culture dans les têtes de ceux qui en manquent (même si bien heureusement d'autres l'ont fait avant nous).
Sorti en 1995, le film français La Haine a été nommé 11 fois aux Césars, remportant notamment le César du Meilleur Film en 1996, après avoir reçu le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1995.
Tourné en noir et blanc, ce film de Matthieu Kassovitz avec notamment Vincent Cassel dans le rôle principal, s'inspire d'une affaire réelle : l'affaire Makomé M'Bowolé, jeune homme de 17 ans abattu par un policier lors de sa garde à vue dans le 18e arrondissement de Paris en 1993.
Le synopsis du film :
"Trois copains d'une banlieue ordinaire traînent leur ennui et leur jeunesse qui se perd. Ils vont vivre la journée la plus importante de leur vie après une nuit d'émeutes provoquée par le passage à tabac d'Abdel Ichah par un inspecteur de police lors d'un interrogatoire"
Et pour comprendre jusqu'au bout le tifo, il faut savoir que l'une des phrases cultes de ce film est "L'important c'est pas la chute ...c'est l'atterrissage", que les Greens ont habilement utilisé en "L'important c'est pas la manière ...c'est la victoire".
Et enfin, pour les moins subtils qui n'auraient pas encore compris, l'utilisation d'une référence cinématographique pour un match contre la ville qui se targue d'avoir inventé le cinéma, devrait valoir le maximum de point au critère 2 au championnat des tribunes organisé par... la LFP
L'ASSE porte plainte contre les envahisseurs (2)
08/11 07:48

Selon la dernière édition du Progrès, Roro est encore sous le choc du derby.
"Il a passé la nuit de dimanche à lundi à L’Etrat, sans pouvoir fermer l’œil, en essayant de comprendre tout ce qui venait de lui tomber sur la tête. Roland Romeyer multiplie les entretiens individuels pour savoir ce qui cloche. Hier, il a fait le point avec une partie des membres du staff d’Oscar Garcia. Il rencontrera les autres aujourd’hui. Puis ce sera au tour des joueurs la semaine prochaine lorsqu’ils seront au complet."
Dans le quotidien régional, le président directoire de l'ASSE sort enfin de son silence pour porter plainte contre les envahisseurs.
"On n’a pas le droit de faire ça. Ce qu’il s’est passé est très grave. Cela m’a beaucoup affecté. Les Green Angels avaient plié leurs bâches à partir du 4e but, les Magic Fans aussi. Ils allaient partir. D’après les échos que l’on a, ceux qui ont envahi le terrain ne sont pas des personnes qui sont membres du collectif des Magic Fans. Il ne s’agissait pas d’un envahissement organisé. Heureusement que l’on a pu aller jusqu’au terme du match. J’ai eu le préfet. Lui et le délégué m’ont dit que je pouvais féliciter les membres du service de sécurité, qu’ils avaient bien géré la situation."
Le derby vu par Papy
08/11 07:37

Après avoir donné le coup d'envoi du cauchemardesque derby de dimanche soir, Fabien Lemoine essaye de positiver dans Le Progrès du jour. Extraits.
"J’étais supporter stéphanois. Il y a des soirs où rien ne se passe comme on le souhaiterait. Maintenant, il va falloir se relever. Franchement, j’avais mal pour eux. Je leur souhaite de repartir de l’avant. Dimanche, il y avait quelques absents. Loïc, c’est l’équilibre de l’équipe. Il la "porte". On est hyper proche avec Romain. Il aurait pu être le héros. Il se blesse sur la première action de but. Il a hésité entre rester sur le terrain et continuer ou bien arrêter. Il y a ce corner, dans l’euphorie, il va le tirer. Romain a du caractère, il va revenir et aider l’équipe à rebondir.
Je ne suis pas inquiet pour les Verts ! Même si je ne l’ai pas côtoyé très longtemps, j’ai apprécié Oscar Garcia. C’est vraiment quelqu’un de bien. Il essaie de mettre des choses en place. Cela peut prendre un peu de temps. L’effectif est de qualité. Il faut un supplément d’âme. Apprendre à connaître l’environnement. L’ASSE n’est pas un club comme un autre. Geoffroy-Guichard n’est pas un stade comme un autre. Et le derby n’est pas, non plus, un match comme un autre. Il va falloir que les joueurs montrent beaucoup de caractère pour redonner de l’amour aux gens. Parce qu’entre l’ASSE et les supporters, c’est une histoire d’amour.
Le club a connu des situations bien pires. Aujourd’hui, l’ASSE est 6e de Ligue 1 et pas 20e. Ok, les Verts ont perdu le derby, c’est un match. Lyon est venu gagner dans le Chaudron. Pour se rattraper, il faudra aller gagner dans leur grand stade. La saison est longue. Les mecs peuvent largement redresser la barre. A Sainté, il faut jouer avec beaucoup de gnac. Ce qui compte, c’est se dépouiller les uns pour les autres. Fékir aurait pu fêter son but différemment, certes. Mais il était dans l’euphorie du match, avec toute la pression qu’il y avait autour. Il est le leader de l’OL, le capitaine, celui qui fait le jeu. Il a parlé avant le match, il a assumé derrière. Dans quelques années, on retiendra qu’il a été l’homme du derby."
L'ASSE porte plainte contre les envahisseurs
08/11 07:15

Selon la dernière édition de la Pravda, "l'ASSE a décidé de porter plainte contre les supporters qui ont envahi le terrain lors du derby. Alors que les responsables des Magic Fans avaient débâché et quitté le stade avec leurs membres après le quatrième but, une soixantaine d’individus isolés sont sortis de la tribune pour pénétrer sur la pelouse, entraînant une interruption du match d’une quarantaine de minutes. Par ailleurs, en prévision de l'ouverture d'une instruction par la commission de discipline contre elle, l'ASSE va utiliser une photo qui montre le parcage lyonnais affichant une banderole où il est écrit : Arrêtez de vous reproduire en famille."
Un Ange passe après le désastre (2)
08/11 07:07

Après être intervenu sur RMC avant-hier soir, Dominique Rocheteau s'exprime aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.
"Nous sommes meurtris après cette grande claque. C’est le mot. On parle aussi de désolation. Ce sont des mots forts, mais on ne peut pas parler d’accident car cela fait un mois que nous vivons des jours difficiles. De là à tirer des enseignements... J'ai vu Oscar ce mardi matin. Il ne se trouve pas dans la démarche 'un départ. Oscar a été un grand joueur au Barça et, donc, un compétiteur. Il est très déçu, comme tous les Stéphanois. Il aurait pu présenter sa démission. Mais non. La direction est derrière lui. Il ne vit pas reclus avec ses trois adjoints, comme vous avez pu l’écrire. Après, bien sûr, ils sont souvent ensemble car ils sont étrangers. On lui fait confiance.
La majorité adhère à sa manière d’entraîner. C’est facile pour certains d’entre eux de dire que ses séances sont rythmées, qu’ils ont retrouvé la joie de s’entraîner, et puis de dire tout d’un coup le contraire après le derby. Les joueurs se montrent très respectueux d’Oscar Garcia et de ses consignes, même s’il y a eu un problème avec Romain. Les déclarations de Florentin Pogba à Bryan Dabo avant de remplacer Mbengue après la mi-temps face à Lyon ? Des joueurs mécontents et des caméras, il y en a maintenant partout. C’est une réflexion d’un joueur pendant un match. Franchement, ça me passe à côté.
On est sixièmes, avec dix-huit points. Je reste persuadé qu’on ne s’est pas trompés sur nos joueurs, comme Assane Diousse. Il est jeune et il convient de lui laisser un peu de temps, de stopper cette hémorragie et de retrouver toutes nos forces et nos blessés. On a coutume de dire que personne n’est irremplaçable. Mais chez nous, si. Et je le regrette. Je cite Loïc Perrin comme je peux citer Rémy Cabella, car c’est un leader technique. Sans eux, ça change la donne. Je ne vais pas citer Loïs Diony, même s’il est un titulaire indiscutable, sur lequel je compte beaucoup. Avec Loïc et Rémy, Loïs forme notre colonne vertébrale.
Avec quinze départs et sept arrivées cet été, on a ce problème d’absence de leaders qui s’affirment. Les leaders présents sur la pelouse dimanche l’étaient avant le coup d’envoi. Il s’agissait de Jérémy Clément et Fabien Lemoine. Mais ils sont partis. J’étais triste de voir partir Beric mais c’était le choix de tous, il n’a pas encore retrouvé son niveau d’il y a deux ans. Je le suis en Belgique, où il ne joue pas beaucoup. Je pense que les Verts sont à l'abri d'une saison noire. En 2012-2013, on perd le derby, on reste sur une série d’une victoire en sept matches et cela ne nous a pas empêchés de gagner la Coupe de la Ligue. Le propre des grands clubs, c’est de redondir. Et Saint-Étienne est un grand club."
Nilsson, le départ
07/11 22:16

A bientôt 36 piges, Lasse Nilsson a joué avant-hier contre Norrkoping son dernier match avec Elfsborg, dont il aura porté les couleurs pendant près de dix ans. L'ancien flop stéphanois (0 but marqué en 5 petits matches en vert) a fêté son départ en marquant un péno. Fifi Brindacier a même failli réaliser le doublé dans la foulée, comme l'atteste le bref résumé vidéo de ce prolifique match nul :
L'avis de Dugarry
07/11 20:31

Sur RMC, Christophe Dugarry a donné son avis sur la célébration par Nabil Fékir du 5e pion des vilains à GG.
"Fekir aurait dû s'abstenir. Moi, j'étais un chambreur professionnel, sans cesse dans la provoc' : avec les adversaires, le public, les arbitres... Quand j'entends, à la fin, Fekir nous dire qu'il ne va pas s'excuser - ça d'accord, pas de souci, je ne lui demande pas ça - et qu'il n'est pas dans la provoc'... Mais qu'il arrête, car ce n'est pas vrai, qu'il ne nous fasse pas croire qu'il n'était pas dans la provoc' ! Je l'ai fait moi aussi, et même dans ce stade de Saint-Etienne, avec Bordeaux. On avait gagné 2-1, j'avais marqué et j'avais dit :"Rentrez à la mine, allez chercher les pioches !". J'avais chambré, voilà. Ces provocations existent, ont toujours existé et existeront toujours, surtout chez les plus grands joueurs. Mais il faut assumer, ne pas faire croire qu'on n'a pas voulu chambrer, qu'on ne savait pas. Car si ça dégénère, le joueur il aura une part de responsabilités. Moi, quand je le faisais, je savais que ça pouvait dégénérer, je prenais le risque de le faire, que ça dérape... Ne faisons pas passer les footballeurs pour plus bêtes qu'ils ne sont. Il n'y a pas de "Je n'ai pas fait exprès", comme quand le défenseur met un coup de coude à l'attaquant sur un duel..."
Kita ne s'enflamme pas
07/11 19:43

Alors que les Canaris comptent désormais 5 points d'avance sur les Verts, Waldemar Kita ne s'enflamme pas dans la Pravda.
"Qui est supérieur à notre équipe ? Paris, Monaco, Lyon, Marseille, peut-être aussi Saint-Étienne… Encore une fois, il ne faut pas voir trop loin. Même si c'était avec une équipe réserve, on s'est pris trois buts à Tours en Coupe de la Ligue. Derrière, on a perdu à Dijon. Ça remet les choses à leur place. Gagner tout le temps 1-0 ou 2-1 ne fait pas de nous une équipe candidate à la quatrième ou à la cinquième place."
Pour rappel, Sainté recevra Nantes le dimanche 3 décembre à 15h00 lors de la 16e journée. On peut espérer qu'entre-temps, les Canaris auront perdu leur avance ou au moins quelques plumes : ils vont en effet se déplacer à Paris et à Rennes avant de recevoir le champion monégasque.
Le coup d'Etrat permanent
07/11 16:32
(photo de Anthony Perrel pour Radio Sccop)
Après le fiasco de dimanche soir, l'ensemble des salariés du club (joueurs moins les internationaux, dirigeants...) ont pu apprécier la banderole déployée sur les grilles de l'Etrat ce jour par les Greens...
Banderole aussitôt retirée par le club.
La vilaine classe (2)
07/11 16:14
Alors que les contrefeux et les discours aberrants se multiplient, on notera que le silence se fait sur la vilaine banderole brandie en parcage dimanche soir...
Après les paroles du vestiaire lyonnais qui parle des stéphanois comme de "consanguins de mes couilles", on attend avec impatience la position des instances bien pensantes (et manquant de culture cinématographique) sur des éléments rappelant étrangement une autre banderole qui avait, elle, fait grand bruit...
L'instinct du vilain (2)
07/11 14:02
L'explosion de joie de Nabil Fékir
Tout à tour panthère buteuse et buteur guignol, Bafé Gomis y va de son petit mot quant à la bêtise de Nabil là :
" Moi je n'aurais pas fait cela. Mais voilà, c'est quelqu'un qui a grandi à Lyon, qui s'identifie beaucoup à ce club et je pense qu'il n'a pas mesuré l'importance de ce geste et surtout l'impact qu'il peut avoir après. C'est une petite erreur de jeunesse. "
Le Sphinx allume certains supporters
07/11 13:51

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin revient à son tour sur le cauchemardesque derby d'avant-hier soir.
"C’est un moment pénible à vivre. Le résultat est une humiliation. Je condamne ce comportement stupide de ceux qui allument des fumigènes alors que le match a commencé. De tels agissements sont révoltants. Le match a été arrêté plusieurs minutes, c’est dingue tout de même. Ceux qui s’amusent à ça sont vraiment des cons, le club va être sanctionné, payer une amende importante sans doute, c’est fou !
Je ne vois pas un plan de jeu chez les Verts, rien de bien défini dans l’organisation et l’absence de Loïc Perrin ne peut pas tout expliquer. Les Verts donnent toujours l’impression d’être à la limite. Ce n’est pas rassurant. La cohésion semble presque inexistante. Sont-ils capables de réagir au niveau de la direction, du staff, des joueurs, de s’imposer une exigence ? Je n’en sais fichtre rien."
Dieu dans la Bible
07/11 11:51

Loïc Perrin s'exprime dans la dernière édition de l'autoproclamée "bible du football." Extraits.
"Dans le foot, tout va très vite. Ici, les gens accordent beaucoup d’importance aux valeurs et à la fidélité au club... Je sais qu’ils ne m’oublieront pas et que je compte. Ma notoriété s’est amplifiée avec les années et les résultats. J’ai senti le truc s’accroître doucement. Mais j’ai aussi connu des années compliquées où les supporters envahissaient le centre d’entraînement...C’est plus sympa là, non ?
Mes parents sont nés dans la plaine. Moi, je suis né ici même. C’est ma région. Quand on est d’un endroit, même si on est à l’autre bout du monde, on y pense toujours. Tout le monde aime sa région. Moi, c’est le Forez. Même si ce n’est pas la plus belle, ni la plus grande, j’y trouve mon bonheur. D’ailleurs, il y a pas mal de joueurs qui ne sont pas d’ici à la base et qui sont restés à la fin de leur carrière. Je pense qu’ils aiment le coin, et les gens aussi. Le tissu social, c’est très important.
C’est quoi précisément, être stéphanois? C’est être né à Saint-Étienne, non ? Je ne pense pas que l’on puisse être catégorisé par un trait de caractère ou un point précis. Je n’ai pas le recul vu que j’ai toujours vécu ici. Mais pour en avoir discuté avec des joueurs qui arrivent de l’extérieur, ce qui revient souvent, c’est le côté accueillant et chaleureux des Stéphanois. C’est une ville un peu moyenne, une ville d’ouvriers de par son passé minier. Les gens savent d’où ils viennent, ce n’est pas une ville de bourgeois. Les gens sont plutôt simples.
Je bouge assez rarement de chez moi. Je suis casanier. J’aime passer du temps avec mes amis et ma famille. Tranquillement. Je vais dans le centre pour manger un bout de temps en temps, mais pas pour faire du lèche-vitrines, me balader ou me poser en terrasse. Je garde les pieds sur terre. J’ai été éduqué comme ça. On est des gens simples. Même si dans ma famille,on n’a pas l’accent. On a été épargnés. En 2010, j’étais prêt à partir pour plusieurs raisons. Ça faisait deux saisons qu’on finissait dix-septièmes, j’étais usé. Je prenais les choses trop à cœur. C’est mon club, ma ville, je me suis dit qu’il fallait peut-être que je parte sur un nouveau challenge pour effacer l’ardoise. Les discussions étaient avancées avec Monaco. Finalement, ça ne s’est pas fait.
Mon seul petit regret est ne pas avoir pu faire d’études plus longues. Bac en poche à dix-huit ans après des études au lycée Tezenasdu-Montcel, j’ai directement intégré l’effectif pro. Erasmus,ça m’aurait plu. Bon, plus pour les soirées que pour les études! Mais partir à l’étranger, c’est toujours enrichissant. Tu découvres une nouvelle culture, une nouvelle langue. Je ne pense pas que je pourrai jouer à l’OL, même si c’est un très bon club. Ma reconversion ? Il reste à définir un poste qui me plaise et qu’on se mette d’accord avec le club, mais c’est un peu tôt pour en parler. Je sais que ça va vite arriver, pourtant. Je souhaite jouer le plus longtemps possible, tant que mon corps me le permettra et que le club voudra bien de moi sportivement."
Oscar, la tentation du départ ?
07/11 10:13

La Pravda du jour évoque le possible départ d'Oscar Garcia avant le terme de son contrat avec l'ASSE. Extraits.
"Ses options de jeu comme sa gestion humaine passent mal. Plutôt que de leur parler dans l’intimité du vestiaire, il tance publiquement ses joueurs. Afin de mieux les piquer. Mais cette méthode ne fonctionne pas à Saint-Étienne. Alors que ses joueurs, menés, attendaient ses consignes à la pause du seizième de finale de la Coupe de la Ligue à Strasbourg, il ne leur a rien dit. Sauf de faire attention à ne pas prendre un second carton pour ceux qui en avaient déjà reçu un.
En public, ces derniers louent la qualité de ses entraînements. En privé, ils s’étonnent de séances basées sur les conservations de balle, les petits jeux, le pressing à vide contre des mannequins et l’absence de courses à haute intensité. "L’épidémie" de blessures au mollet serait due à la dureté des terrains, pas à une charge de travail physique trop légère ? La vérité se trouve peut-être au milieu des deux hypothèses. Roland Romeyer a essayé de démêler le vrai du faux, hier. Mais Oscar Garcia n’était pas là.
À la différence de Christophe Galtier, son successeur ne s’épanche pas sur ses choix avec son président. Il refuse même de lui donner ses compositions d’équipe. Il les garde pour lui et vit reclus avec ses trois adjoints. Bernard Caïazzo n’a jamais caché qu’il lui préférait Patrick Vieira. Romeyer n’est plus très loin de partager son avis. Oscar Garcia l'a poussé à faire partir Robert Beric dans les tribunes d’Anderlecht et, à faire venir Hernani.
La fissure en forme d’incompréhension vaut aussi du côté de l’Espagnol qui serait sidéré par l’amateurisme et le manque de moyens d’un club au passé si glorieux. Et il ne se gêne plus pour le faire savoir. Pour certains observateurs, y compris au club, Oscar Garcia préparerait sa sortie qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Ce mauvais karma renvoie au syndrome John Toshack, l’entraîneur gallois arrivé du Real Madrid en octobre 2000, avant de claquer la porte du jour au lendemain, trois mois plus tard. Oscar Garcia n’en serait encore pas là dans sa réflexion. Mais il se poserait sérieusement la question de savoir s’il ne ferait pas mieux de s’en aller avant la fin de son contrat le 30 juin 2019."
Avec Ronaël, sans Gabriel (2)
07/11 09:28


Comme le rappelle la Pravda du jour, Gabriel Silva a été frappé à son tour par l’épidémie de blessures au mollet sévissant dans le Forez.
"Son mollet gauche s’est déchiré lors du dernier entraînement précédant la venue des vilains. Il n’a rien dit. Mais la douleur se révélant vive, il a finalement dû déclarer forfait, dimanche. Son indisponibilité est évaluée à trois semaines. Cheikh M’Bengue, son remplaçant, est, lui, sorti à la mi-temps. Mais il ne souffre que d’une contracture à l’ischio-jambier droit. Quant à Pierre-Gabriel, sorti à la 67eminute, il ressentait des crampes aux deux mollets, dues à l’intensité du match qui coïncidait avec sa reprise. Comme pour Monnet-Paquet, victime d’une grosse contusion à la hanche en première mi-temps, il ne s’agit que de bobos."
Aulas crie au scandale
07/11 07:49

Le président des vilains évoique le cas Fékir dans la Pravda du jour.
"C’est un scandale que vous parliez de cas Fekir. Ce n’est pas le cas Fekir, c’est le cas AS Saint-Étienne. Dans quel pays est-on ? Nabil s’est fait matraquer pendant tout le match, nos supporters ont été matraqués à leur arrivée dans une zone où même les CRS ont été repoussés, le terrain a été envahi, et vous parlez de cas Fekir ? Comment peut-on entrer dans un stade avec 122 fumigènes,pour ne parler que de ceux qui ont été recensés? Comment peut-on laisser des gens entrer dans le stade avec des cailloux, qui ont blessé plusieurs de nos supporters? Si vous regardez bien les images, vous verrez que l’envahissement de terrain est venu du côté nord, que l’incident a eu lieu côté sud, et que les supporters avaient déjà commencé d’envahir la pelouse quand Nabil a retiré son maillot. Nous, on fait un communiqué au sujet des dégâts commis par nos supporters et on va légitimement les prendre en charge. Mais arrêtez de parler de cas Nabil. Il a enlevé son maillot, c’était une erreur, mais une erreur que je comprends, après toutes ces fautes, ces intimidations. On lit dans les tribunes des appels à la haine, des "pas de grâce, pas de pitié" ,et il y a un cas Nabil ? La vérité est que ce n’est pas la première fois qu’il y a des incidents au stade Geoffroy Guichard et que le club a toléré beaucoup trop d’incivilités."
Une passoire plus qu'un Chaudron
07/11 07:34

La Pravda du jour revient sur les incidents qui ont émaillé le cauchemardersque derby d'avant-hier soir. Extraits.
"Déjà caillassés le long du trajet, les 850 supporters lyonnais se sont vite retrouvés en contact avec leurs homologues stéphanois. La sectorisation entre le parcage visiteur et la tribune des Magic Fans mitoyenne demeure en effet poreuse, malgré la rénovation de Geoffroy-Guichard pour l’Euro2016. Seule une barrière de trois mètres de haut en métal séparait Lyonnais et Stéphanois. Elle a plié sous la pression des supporters, dont certains sesont blessés dans l’action.
L’utilisation des canons à eau et des lacrymos a permis d’éviter un trop long contact entre les deux camps. Selon Antoine Mordacq, commissaire de police, patron de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme, "on a dû recourir à la force pour éviter le pire." Quatorze supporters ont tout de même été blessés, dont cinq évacués, plus deux policiers. En plus de cinq interpellations, une enquête a été ouverte par la direction départementale de la sécurité publique de la Loire pour identifier et interpeller les fauteurs de trouble. Les vidéos devraient permettre d’y parvenir. Y compris côté visiteurs, où des sièges ont été arrachés, des WC détruits. Saint-Étienne-Métropole, le gestionnaire du Chaudron, a chiffré les dégâts entre 30 000 et 40 000€. L’OL a fait savoir qu’il réglerait la note.
Elle risque de s’avérer salée pour Saint-Étienne. Ce 115e derby de l’histoire a été interrompu à deux reprises. Des supporters ont pénétré sur le terrain côté nord. D’ordinaire disciplinés, les Magic Fans souffrent de l’absence de leurs leaders. Dix huit d’entre eux (ex-Green y compris) sont interdits de stade depuis qu’ils ont cassé, sans heurts ni violence, le huis clos lors de la venue de Rennes le 23 avril dernier. La mansuétude des stadiers, souvent Stéphanois d’origine, pose aussi problème. La politique de l’ASSE, qui place parfois ses supporters au-dessus de l’institution, interpelle.
Le constat du commissaire Mordacq se veut dès lors sans appel: "On a été confrontés à des comportements violents et dangereux. L’image laissée par les supporters des deux camps est consternante aussi bien pour eux, leurs clubs, que le football. Il y a eu des invectives, des violences, des comportements graves et ce malgré le dispositif de sécurité. Il y avait une volonté des supporters des deux camps d’en découdre. Comme il y avait une volonté de certains Stéphanois d’entrer sur la pelouse. Cette intrusion était organisée."
L'instinct du vilain
07/11 07:13

Dans la Pravda du jour, Nabil Fékir revient sur sa célébration qui a mis le feu aux poudres dimanche soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.
"Cela n’exprime en aucun cas de la méchanceté de ma part. Il n’y avait rien de prémédité dans ce geste. Un derby entre Lyon et Saint-Étienne, c’est un match plus que spécial pour toute la région. On représente notre club, nos supporters et notre ville dans une rivalité qui existe depuis un très long moment. Et dimanche, on a marqué le coup ! Chacun est libre de célébrer un but comme il l’entend. Après, c’est vrai que certains sont plus susceptibles, acceptent moins que d’autres ce type de célébrations.
Mon geste, je ne le regrette pas. Après, c’est vrai que si j’avais su tout ce que cela aurait engendré, même si je ne pouvais l’imaginer, je ne l’aurais pas fait. Mais le geste en soi, je ne le regrette pas. C’est un match à part. De notre côté comme du leur. Comme à chaque derby, j’ai ressenti des émotions particulières sur le terrain et cela a sûrement contribué à cette célébration. Franchement, ce n’était pas une réponse à un traitement particulier ou autre. Je le répète, je l’ai fait à l’instinct, sans aucune arrière-pensée.
Ce derby entre dans l’histoire par le score. Pour les supporters lyonnais, cette célébration restera dans les mémoires. Mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus important pour moi. Ce qui m’importe, c’était de rendre fier notre peuple. Je suis lyonnais, l’OL, c’est mon club de cœur, c’est ma vie, c’est tout. C’est grâce à lui que je suis là aujourd’hui. C’est aussi pour ça que j’ai voulu brandir ce maillot. Je suis imprégné par cette culture du derby depuis le centre de formation."
Bakayoko et Sidibe à l'ASSE !
06/11 22:24
Le site panamefoot nous apprend que Abdoulaye Bakayoko et Ahmed Sidibe vont intégrer le Centre de Formation de l'ASSE à partir de la saison prochaine.
Ces 2 joueurs, nés en 2002, opèrent dans l'équipe U17 R2 du CFF Paris. Ils rejoindront donc Abdoulaye Sidibe, Mohamed-Amine Areg, Mathis Saban, Yanis Bourbia, arrivés cet été de l'énorme vivier francilien.
A noter que le CFF Paris est le club formateur de Alaeddine Yahia, Xavier Luissint, Ismaël Diomandé, Franck Tabanou, Ronaël Pierre-Gabriel, Janis Moussy et du futur vert Darling Blady.