
Un Ange passe après le désastre
06/11 22:18

Nanard et Roro s'étant muré dans un assourdissant silence suite à la débacle d'hier soir, c'est l'Ange Vert qui s'est exprimé ce soir sur RMC. Vous avez raté l'intervention un brin balbutiante de Dominique Rocheteau ? On vous l'a intégralement retranscrite !
"C’est plus que la gueule de bois, je crois qu’il n’y a pas beaucoup de sommeil. On a raté notre derby, c’est une vraie gifle, une grosse déception. J’emploierais même le mot désolation pour les supporters. Ils attendent tellement ce derby, pour eux c’est une date hyper importante. Et voilà, on se prend une claque. Alors, après, on peut bien sûr évoquer plein de raisons. C’est vrai que le pire des scenarios, vous l’avez vu comme moi... Déjà, Lyon nous est supérieur, ça on le sait. Sur une saison, Lyon est largement supérieur bien sûr. Mais sur un match, comme on l’a montré ces dernières années, on a gagné les trois derniers derbys à Geoffroy-Guichard avec Christophe. Je pense qu’on rivalisait avec eux.
Et moi j’espérais. Oscar Garcia, tout le monde espérait faire un grand match. Hélas, ça a mal démarré. De toute façon ça a mal démarré dès le départ (sic). Moi j’ai vécu les préparations de Christophe, c’est vrai que c’étaient des préparations, comment dire… On connaît le caractère de Christophe. Il remontait la mécanique, il remontait les joueurs. Là, c’était une préparation différente mais enfin Oscar, lui, il parle beaucoup sur un plan organisation tactique, technique. Mais il a son staff aussi, il y avait des personnes de son staff aussi qui ont vécu des derbys. On avait bien préparé ce derby. Mais bon, quand on prend rapidement un but comme ça, après ce n’est pas évident !
Je n’ai pas reparlé avec Romain Hamouma, on n’a pas vu les joueurs aujourd’hui. Ils étaient au repos, on les verra demain. On va se parler, on va essayer de retrouver une certaine, comment dire… Pour rebondir, retrouver une certaine, euh… Je crois qu’il faut retrouver… On a, on ne peut pas rivaliser bien sûr avec Lyon, avec les individualités, avec Paris, avec Monaco. Mais on a d’autres qualités à… faire valoir. Ça on le sait. On a une équipe jeune puisqu’on avait hier trois ou quatre jeunes de la formation. Je pense à Maïga, au petit Rony Gabriel, Bamba bien sûr. On a pas mal de jeunesse dans cette équipe, donc voilà. Voilà, après une claque comme ça, il va falloir rapidement… Mais bon, ça, je n’ai pas de doutes parce qu’Oscar Garcia a été un grand joueur. J’estime que c’est un grand entraîneur. C’est un compétiteur. Il va tout faire pour qu’on rebondisse le plus rapidement possible.
Je ne cautionne pas l’envahissement de terrain bien sûr. Mais bon, dans le sport. J’aime beaucoup Nabil Fékir, pour moi c’est un grand joueur. Nabil Fékir c’est un très grand joueur. Mais dans le sport il faut toujours rester humble. Tout peut aller très vite dans les deux sens. Ce geste, c’est un manque de discernement. Un manque quelque part d’intelligence. Alors c’est vrai qu’il a fait un grand match, il a eu un match difficile, mais il n’a pas à faire ça, pas à 5-0. A 5-0, il faut réfléchir un petit peu. On est dans un contexte de derby, dans un contexte électrique. On sait comment ça se passe avec les supporters des deux clubs. Donc c’est un geste provocateur et je dirais presque humiliant dans la mesure où il y a 5-0. Donc voilà, qu’il soit plus grand que ça, quoi !
Les envahissements de terrain, malheureusement, ça se passe partout. Si je savais comment faire pour que les choses changent, je répondrais. C’est sûr qu’on ne peut pas cautionner ça, même si ça a été bien géré hier. Le match a repris alors que dans beaucoup de cas le match ne reprend pas. Ça a été géré assez rapidement. Nous, personnellement, les dirigeants, on était satisfaits que les supporters lyonnais puissent venir à Geoffroy-Guichard. On estime que dans un derby il doit y avoir les supporters des deux clubs. Ça doit être une fête, même si malheureusement ça engendre énormément de sécurité. Malheureusement, ça s’est mal passé. J’ai peur que par la suite il y ait des sanctions. Je ne veux pas m’avancer mais j’ai peur que les supporters adverses ne puissent plus venir au stade. Et ça c’est un peu dommage, ce n’est plus le football."
La LFP va nous le faire payer
06/11 19:35
La LFP a pondu aujourd'hui un communiqué qui n'augure rien de bon pour l'ASSE.
"La Ligue de Football Professionnel condamne l’ensemble des incidents survenus lors de la rencontre AS Saint-Etienne – Olympique Lyonnais du 5 novembre 2017. Dès jeudi, la Commission de Discipline de la LFP ouvrira une instruction de ce dossier et étudiera l’ensemble des incidents : les comportements violents d’avant-match justement condamnés par le Préfet de la Loire, les banderoles d’incitation à la haine, le nombre très important de fumigènes ainsi que les événements ayant conduit à l’envahissement du terrain qui a provoqué l’interruption de la rencontre durant 40 minutes. Ces faits ternissent l’image du derby et compromettent le déplacement des supporters adverses lors des prochaines rencontres opposant ces deux clubs."
Hamouma absent deux mois ?
06/11 19:26

Sur la chaîne de la Pravda, Bernard Lions a annoncé cet après-midi lors de la rediffusion du derby que Romain Homain souffrait d'un profonde déchirure qui risque de le tenir éloigné des terrains pendant deux mois. Pour rappel, le numéro 21 des Verts est sorti dès la 10e minute du match en tirant un corner qui a permis aux vilains d'ouvrir le score.
Veretout marque mais perd
06/11 19:13
Titulaire comme depuis le début de la saison, Jordan Veretout a marqué hier son deuxième but de la saison en Série A lors de la douzième journée. La Roma s'est toutefois imposée 4-2 sur le terrain de la Fiorentina, malgré l'entrée de Valentin Eysseric à la 82e minute.
Jorgigoaaaaaaaaaaaaaaaal
06/11 13:12
Bon on ne va pas s'emballer, mais tout début de rayon de soleil est bon à prendre en ce lundi.
Entré en jeu en fin de 1ère période hier, Jorginho a claqué hier son premier but de la saison en fin de match lors de la victoire de Chaves (4-2) contre Pacos de Ferreira. A ce jour il a joué 8 matchs dont seulement 3 en tant que titulaire.
La vilaine classe
06/11 12:35
S'il n'y a malheureusement pas de débat sur le terrain - et qu'il convient de ne pas occulter le ridicule des Verts hier soir, nos voisins font une nouvelle fois étalage de toute leur classe, à tous les étages.
Si l'on ne rouvrira pas le débat Fékir ici, on pourra cependant parler de ses coéquipiers et supporters.
Dans une vidéo (retirée depuis) postée sur les réseaux sociaux, on entend clairement le vestiaire lyonnais évoquer les "consanguins de mes couilles" pour parler des Stéphanois.
Côté supporters, Le Progrès rapporte ces quelques photos qui se passent de commentaires. Sur ce point, toujours selon le quotidien régional, Saint-Etienne Métropole aurait décidé de porter plainte.
Aouar et Tousart dans l'histoire
06/11 08:10


Dans l'édition rhodanienne du Progrès, deux jeunes vilains commentent le derby tristement historique d'hier soir.
Houssem Aouar : "Je ne m’attendais pas à vivre un premier derby comme ça et à gagner haut la main. On peut se vanter d’être rentré dans l’histoire. On avait très bien préparé ce match. On ne l’a pas joué avant, on était sereins et surtout on est resté dans le match quoi qu’il arrive. Dans le foot, on sait qu’il y a des gestes provocateurs mais ce n’est pas une raison pour rentrer sur le terrain. Ca dégrade l’image du football."
Lucas Tousart : "On a parfaitement maîtrisé notre sujet et c’est ça qu’on va retenir. Nabil a exprimé sa joie à sa manière. Il faut plus retenir ce qui s’est passé sur le terrain que ce qui s’est passé en fin de match. Avant ce geste, c’était une soirée à garder dans les memoires. Ce qui s’est passé derrière ce geste, c’est inadmissible avec l’envahissement du terrain. Il ne faut pas qu’incriminer Nabil ce soir."
La manita vu par Garcia
06/11 07:57

Oscar Garcia est revenu hier soir en conférence de presse sur l'humiliante défaite de ses protégés.
"Je demande pardon à nos supporters. C’est mon jour le plus triste comme entraîneur. Tout nous a été contraire, trois blessés qui m’ont obligé à faire mes trois changements. Lyon a frappé deux fois en première période et marqué deux buts. Nous, on a eu une occasion et on n’a pas marqué. Ensuite il y a l’expulsion. À la mi-temps je pense que le score était excessif par rapport à ce que les joueurs ont donné et, ensuite, l’expulsion nous a fait très mal. Est-ce que je me sens fragilisé ? Non. C’est vrai que c’était le match que voulions le plus gagner pour nos supporters mais ça ne s’est pas passé comme ça. C’est dur, nous devons nous relever comme le club l’a toujours fait. Il y a des semaines où on est bien, d’autres pas. C’est ainsi pour toutes les équipes. Nous sommes dans une situation un peu compliquée. C’est difficile de dire ça après un tel match, mais j’espère une réaction dès le prochain match. On a toujours dit qu’on doit aborder match par match et faire le bilan en fin de saison."
A l'issue de cette 12e journée, l'ASSE reste 6e mais compte désormais 5 points de retard sur le 5e (Nantes).
Avec Ronaël, sans Gabriel
06/11 07:45


Alors que Ronaël Pierre-Gabriel a fait son retour hier soir, Gabriel Silva a dû déclarer forfait avant cet épouvantable 115e derby de l'histoire. Selon la dernière édition du Progrès, le Brésilien a ressenti une douleur musculaire au mollet.
Mevlut jusqu'au bout
06/11 07:32

Fidèle à sa réputation de se battre jusqu'au bout, Mevlut Erding a marqué hier à la 95e minute (chère à son successeur Nolan Roux) le second but de la victoire d'Istambul Basaksehir sur le terrain de Malatyaspor. Son équipe reste deuxième, à trois points du leader Galatasaray emmené par Bafé Gomis.
Une déroute, c'est Clerc
06/11 07:15

Dans la Pravda du jour, l'ex-vilain et ancien Vert François Clerc revient sur le derby cauchemardesque d'hier soir. Extraits.
"Il y a eu trop d’écart entre les deux équipes et il a donc manqué de suspense. Saint-Etienne a eu trop d’éléments contraires. Et le match a été plié après l’expulsion de Lacroix. La rencontre avait plutôt bien démarré pour les Stéphanois. Ils évoluaient haut, essayaient de faire du jeu et ils prennent ce coup derrière la tête. Au départ, je pensais qu’ils allaient davantage attendre et laisser la possession aux Lyonnais. Mais sans doute qu’ils doutaient et qu’ils avaient envie de se rassurer en attaquant d’entrée, devant leur public. Cette tactique a permis aux Lyonnais de mieux jouer de leur vitesse en contres…Contrairement aux années précédentes, ils excellent en attaques rapides, avec notamment leurs nouveaux joueurs sur le plan offensif. Les quatre de devant vont très vite. À la moindre perde de balle des Stéphanois, ils en ont profité à 200 %. L’absence de Loïx Perrin dans ce type de match a été fortement préjudiciable pour Saint-Étienne, à la fois sur le plan technique et celui de l’expérience. C’est indéniable. Il possède un vécu et rassure ses coéquipiers. Mais il faut aussi souligner les absences de Cabella et Diony sur le plan offensif. À l’image de Fekir, Cabella a cette capacité d’apporter un plus dans ce type de match. Finalement,ça a tourné à la déroute et j’ai peur que ce soit une cassure pour Saint-Étienne, déjà par rapport à ses supporters."
The Nightmare before Christmas
05/11 23:53
Avec une petite semaine de retard, les joueurs stéphanois ont décidé de souhaiter un joyeux Halloween à leurs supporters, en leur offrant une soirée cauchemardesque en guise de derby à domicile. Après le combo passe décisive à l'adversaire/claquage de Romain Hamouma en début de première mi-temps, les Verts sont rentrés au vestiaire sur le score de 2 à 0. Léo Lacroix a tenté de venger Roberc Béric en début de seconde période, sans succès, et a été sanctionné d'un carton rouge pour son tacle sur Nabil Fékir. Réduits à dix donc, les Verts ont encaissé trois autres buts, avant un envahissement de terrain, provoqué par le comportement de Fékir (encore lui !), qui a falli mettre un terme au match. La reprise fut anecdotique, et c'est sous ce score de 0-5 - la pire défaite de l'ASSE dans l'histoire des derbies - que s'achève cette bien triste rencontre.
Les U15 à l'aise contre Bourg en Bresse
05/11 19:06
Pour les U15 Elite de Jean-Philippe Primard, c'était aujourd'hui la reprise sur le synthétique Georges Bereta de l'Etrat. Les Verts recevaient Bourg en Bresse, une équipe du milieu de tableau. Pour rester coleaders avec les vilains, ils se devaient de l'emporter, ce qu'ils ont fait sur le score de 5 à 3.
Le match débutait de la meilleure des façons, puisqu'au bout d'un quart d'heure de jeu, les Stéphanois menaient par 3 à 0. Dès la 6ème minute, Ermias Hilaire ouvrait la marque en reprenant un corner de Yassimi Moyo. Il faisait le doublé à la 10ème, bien décalé par un bon travail de Marie-Gaël Mukanya dans l'axe. C'est ce même Marie-Gaël Mukanya qui, bien servi par Mohamed Moueffek, partait du milieu de terrain, prenait son adversaire de vitesse et enroulait sa frappe pour inscrire le 3ème but à la 15ème minute. Malgré cette bonne entame, on sentait que Bourg en Bresse était capable de revenir dans le match, avec notamment un bon potentiel offensif. Les Bressans réduisaient la marque à l'issue d'un centre bien repris dans les 6 mètres, et, juste avant le repos, recollaient au score suite à un tir au ras du poteau à mi-hauteur.
Jean-Philippe Primard profitait de la mi-temps pour recadrer ses joueurs, notamment sur le plan défensif. Cela portait ses fruits puisque les Verts reprenaient le large à la 57ème minute par Ibrahim Lamrabtine qui reprenait de la tête, en 2 temps, un centre au 2ème poteau d'Ermias Hilaire. A la 65ème, Yassimi Moyo centrait pour Marie-Gaël Mukanya qui, de la tête, trouvait le petit filet. Bourg marquait bien, à la 70ème, un but à la suite d'un cafouillage et d'un tir dévié, mais le sort du match était déjà scellé.
La composition : Petiot - Camara (Mukanya 50ème, Mouad Ouroui 77ème), Grillet, Ahmane, Yahiaoui - Morel, Moueffek, Hilaire - Ressicaud, Mukanya (Lamrabtine 34ème), Moyo.
La réaction de Jean-Philippe Primard : "Ce fut un match un peu décousu que nous avons attaqué par le bon bout, puisque nous menions par 3-0 au quart d'heure de jeu. C'était bien payé, mais je percevais des qualités chez nos adversaires qui allaient nous surprendre car nous leur laissions trop d'espaces. Le score de 3-2 au repos était logique. En deuxième période, nous nous sommes attachés à jouer plus en bloc, et notre prestation fut bien meilleure., notamment dans l'aspect défensif. Il est vrai que c'était un match de reprise, et que la coupe interdistricts m'a privé jusqu'à jeudi de plusieurs joueurs, ce qui ne m'a pas permis de travailler collectivement comme je l'aurais souhaité. Malgré tout, on a su l'emporter."
Les U17 n'ont pas bouffé du Lyon
05/11 18:01

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce à nos envoyés spéciaux Parasar et seb0769 : en match en retard de la 9e journée, les U17 nationaux ont concédé un match nul et et vierge face au FC Lyon cet après-midi dans la banlieue.
Malgré leur supériorité numérique des vingt dernières minutes de la rencontre, les Verts n'ont pas réussi à trouver la faille, les tentatives de Bilal Benkhedim et Abdoulaye Sidibé étant déjouées par le portier adverse. Suite une faute peu évidente de ce dernier, Stefan Bajic (photo) a arrêté en fin de match un penalty.
Les Verts retrouvent ainsi leur fauteuil de leader, avec un point d'avance sur Dijon et deux sur les petits vilains.
La compo : Bajic - Durivaux, Leleux, Tshibuabua, Roubat - Moueffek, Petit - Benkhedim - Urie (Tormin, 60'), Bellakhdar, Kiran (Sidibé).
La réaction de Razik Nedder : "C'était un match assez particulier avec beaucoup d'agressivité, beaucoup d'impact. C'était le traquenard idéal. On a fait une entame poussive face à une équipe très combative qui courait de partout. C'était un match très haché, on a rarement pu enchaîner les passes. Dès qu'on entrait dans la moitié de terrain adverse, très souvent il y avait faute. On n'a pas très bien tiré les coups de pied arrêtés alors que ça aurait pu être une solution. C'est la deuxième fois que Stefan nous sauve en arrêtant un péno. Depuis notre 2-2 de la première journée, on n'a pas concédé de but et il y est pour beaucoup. Ce n'est pas un mauvais résultat car peu d'équipes arriveront à gagner ici. Ils ont été ultra-généreux et ultra-agressifs. C'était un vrai match de grands adolescents, ça a envoyé. Je suis satisfait car on a répondu présent dans les duels. On ne s'est pas laissé marcher dessus."
La fête du slip
05/11 16:42

Bien avant de devenir président délégué des Verts (entre 1998 et 2001), Gérard Soler a un été un joueur facétieux, comme le raconte Jean-François Domergue dans la dernière édition de la Pravda.
"En fin de saison 1983-1984, on jouait à Saint-Étienne avec le TFC, qui était en course pour l'Europe . Même si ce n’était plus le grand Sainté, ça restait une belle affiche. Juste avant le match, on est dans le vestiaire. Le coach Daniel Jeandupeux n’est pas là et y a une bonne ambiance. Soudain, Gérard Soler sort des toilettes en claquettes avec son slip sur la tête. Ça a provoqué un fou rire collectif incroyable… un truc de fou ! Ça nous a complètement décontractés et on a gagné 1-0."
Alexander Söderlund sait ce qui lui reste à faire pour ce soir.
Ruffier l'inclassable
05/11 16:18
T'as encore raté Téléfoot ? Pas de panique, on t'a retranscrit intégralement les propos tenus par l'inclassable et précieux Stéphane Ruffier.
"Le derby, c’est un match à part dans une saison. C’est un match qui ne ressemble à aucun autre. Tous les derbys sont beaux quand ils sont gagnés. Les supporters font la fête toute la nuit, ils oublient qu’ils travaillent le lendemain. Le derby, ce n’est pas forcément la meilleure équipe qui gagne. Je pense que c’est celui qui en veut le plus. Si on gagne, ça permet de recoller sur les trois ou quatre premiers. Nous-mêmes les joueurs, on doit se mettre un objectif, que crois que c’est retrouver l’Europe, avec des grands rendez-vous comme on a pu en connaître lors des matches contre l’Inter, la Lazio, Manchester United et tout. C’est quelque chose qui me manque. Nous, joueurs, on doit avoir cette ambition-là de retrouver une place européenne.
Notre nouveau coach nous apporte un nouveau discours, une nouvelle façon de fonctionner. C’est normal, c’est un nouvel entraîneur. Cela faisait six ans que je travaillais avec Christophe Galtier, qui avait sa façon de travailler. Oscar Garcia en a une autre, c’est différent. C’est toujours bien pour progresser. J’ai un attachement pour ce club, j’attaque ma septième année ici. Dans ce métier-là tout va vite. Aujourd’hui, je ne vais pas mentir aux gens en disant : «oui, je vais être là jusqu’à la fin de ma carrière. » Je mentirais eux gens. Je peux avoir un projet demain qui vienne et qui serait très intéressant pour moi. Un projet sportif ou un club qui ne se refuse pas.
Vous me demandez si je fais partie du top 3 des meilleurs gardiens français ? Je ne me situe jamais. Je ne me situe pas. Je laisse ça aux médias qui font ça très bien comme j’ai pu voir ces dernières semaines (sourires). Ça ne m’intéresse pas, ça ne m’intéresse pas. Je crois qu’aujourd’hui dans le football on veut trop mettre des classements, on veut trop savoir qui est meilleur que qui. Ce n’est pas important. Le principal, c’est d’être performant avec son club et de prendre du plaisir sur le terrain. J’ai un caractère fort sur le terrain, ça c’est une chose. En dehors, je ne suis pas le même, c’est complètement différent. Il y a l’homme sur le terrain et l’homme en dehors.
Certainement, j’ai un côté un peu froid. C’est mon caractère qui veut ça. Donc quelqu’un qui dit : « il est comme ça… » Ouais, il est comme ça mais bon tu ne me connais pas donc au final, comment tu me dire comme je suis ? On ne vit pas ensemble (sourires) C’est pour que c’est des choses, moi je laisse dire… J’aime le calme, la discrétion. Maintenant on veut une image, il faut parler à tout le monde, il faut être sur les réseaux sociaux… Aujourd’hui, on ne parle plus que de ça. La performance, ça passe au-delà. L’important, c’est ce que pensent mes proches. Aujourd’hui, mes amis d’enfance, tous mes amis que je connais depuis des années et des années, ils sont toujours là à côté de moi. Ça, c’est important. Ça, ça veut dire que vous n’avez pas changé. Elle est là la vérité."
Le derby vu par Jean-Mimi
05/11 10:54
Jean-Michel Larqué parle du derby dans la dernière édition du Parisien. Extraits.
"Les joueurs stéphanois et lyonnais se côtoient moins qu’à mon époque. Et ils se chambrent donc peu. Moi, je croisais des Lyonnais en équipe de France. Même quand Lyon n’était pas très fort, il y avait Di Nallo, Lacombe ou Chiesa. Ça se titillait un peu. Notez que je suis un cas un peu à part car, quand j’ai commencé à l’ASSE, je faisais en parallèle mes études à la faculté de Lyon. Et jamais ma voiture immatriculée 42 n’a eu de problème ! Une rareté aujourd’hui. En revanche, on s’allumait parfois entre joueurs.
Avec les Verts, j’ai inscrit 78 buts en championnat, mais seulement deux de la tête. J’étais nul dans le jeu aérien. En 1977, lors de mon dernier derby, le terrain de Geoffroy-Guichard était pourri. Mais, sur un corner, le ballon me touche la tête et je marque. En remontant le terrain, j’ai entendu Bernard Lacombe, qui savait à quel point j’étais mauvais, hurler à ses défenseurs Lyonnais « Non, pas Kelar de la tête. Pas lui ! » L’autre bon souvenir de derby, c’est en 1993. J’étais directeur général de l’ASSE. A cette époque, Lyon était déjà plus fort. Et pourtant on avait gagné 3-0 avec notamment un but de Pascal Despeyroux, un milieu défensif. Lui, il marquait autant que j’étais bon de la tête !
C’est compliqué de se chambrer comme avant lors des matchs des pros. Mais chez les jeunes, ça perdure : il y a un mois, pour un ASSE-OL en moins de 17 ans, plus de 1 000 personnes sont venues au stade Aimé-Jacquet à l’Etrat voir les jeunes Verts gagner 1-0. Mille personnes pour un match de gamins ! Où voit-on ça ailleurs en France ? Dans les centres de formation, on reste sensibilisés. Le problème c’est qu’ensuite, ça se transforme en haine dans les tribunes.
Aujourd'hui, les joueurs ont peut-être moins d’humour. Nous, on taquinait. Ça n’empêchait pas les traitements de choc. Le Lyonnais Jean Baeza ne s’est pas gêné devant Patrick Revelli par exemple. Il y avait aussi Raymond Domenech, mais lui, il se dégonflait devant Georges Bereta ! Tout cela s’entretenait car, dans chaque équipe, on restait au moins dix ans. Aujourd’hui, c’est moins le cas. Mais un derby ASSE - OL reste la plus belle rivalité du championnat. Perdre, c’est l’assurance de subir les moqueries durant des mois. Gagner, c’est la garantie d’avoir le petit sourire en coin.
Les Lyonnais me font une très bonne impression par rapport aux dernières prestations des Verts. Contre Montpellier, Strasbourg ou Toulouse, j’ai trouvé les Stéphanois très inquiétants. Lyon, même s’il y a des trous d’air dans cette équipe, m’apparaît bien supé- rieur. Cela peut même faire de gros dégâts dans la défense verte."
Mounier, le baiseur baisé (6)
05/11 10:18

Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de So Foot, Anthony Mounier (0 but, 0 passe décisive cette saison au Pana) revient sur son passage éclair à l'ASSE.
"J’ai fait toute ma formation à Lyon, je connais beaucoup de monde, c’est mon club de cœur. Après, il y a eu cet épisode où cela ne s’est pas fait avec Saint-Étienne. Mais le peu de temps où je suis resté là-bas, j’ai apprécié. Je suis encore en contact avec des personnes qui travaillent au club. Allez, match nul pour le derby de ce dimanche !
Je suis arrivé un soir, l’intendant de l'ASSE m’a amené à l’hôtel, on a mangé ensemble. Le lendemain matin, j’ai passé la visite médicale, tout s’est bien passé. Avant de signer le contrat, le président m’a dit que les supporters qui s’opposaient à mon arrivée étaient une minorité, qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Ensuite, j’ai signé mon contrat. J’ai pris l’avion dans l’après-midi pour rejoindre l’équipe à Toulouse, la veille du match.
Le soir, le président et le directeur sportif, Dominique Rocheteau, viennent me parler. Ils me disent qu’ils pensaient pouvoir régler la situation, mais que cela a pris des proportions exagérées, hors de contrôle. Je leur dis : « C’est la fin du mercato, on va faire comment ? » On m’a pris un billet d’avion. Je suis rentré à l’aéroport de Lyon, j’ai attendu deux jours à l’hôtel pour qu’on trouve un troisième club, et heureusement on a trouvé l’Atalanta.
La vidéo de 2012 où on m'entend dire "On les baise, les Verts !", je ne m'en souvenais même plus ! En plus, c’est une vidéo qui vient d’OGC Nice TV, même pas d’une caméra de beIN ou Canal. J’ai dû faire ça contre d’autres équipes quand on a marqué des buts. C’était un match tendu, on jouait le maintien avec Nice. On a gagné 3-2 à Geoffroy-Guichard... C’est sorti comme ça. Il ne faut pas oublier que j’ai tenu ces propos-là avec un joueur qui, quelques années après, a joué pour Saint-Étienne et il n’a pas eu de soucis.
Je pense qu’on a tous pris la bonne décision. Aujourd’hui, on voit tellement de choses... Vu comme c’était parti, je n’aurais pas pu jouer les matchs. J’aurais fait quoi ? Je serais resté avec les mecs de la sécurité 24 heures sur 24 ? Ce n’est pas une vie. C’est dommage parce que Saint-Étienne, c’est le club de ma famille. J’avais envie de bien faire. Je suis déçu et triste de ne pas avoir pu jouer dans ce stade mythique. Après, je ne voulais pas rester en étant un poids pour le groupe.
Je ne suis pas bête, je sais que ce n’est pas parce que je suis un ancien Lyonnais qu’ils ne voulaient pas de moi. C’est à cause de propos ressortis cinq ans après. La colère, je la comprends oui et non. Je me suis mis à leur place. C’est pour ça que je souhaitais les rencontrer afin qu’on s’explique, pour mettre tout à plat. Il fallait tirer tous dans le même sens. Et eux, ils ont dit : « Si on le rencontre, on va lui casser la gueule, lui casser les jambes. »
Un supporter a dit au président qu’entre sa femme et le club, il choisit le club. Des gens comme lui sont impossibles à convaincre. Moi, je voulais leur dire que je n’avais aucune haine envers les Verts, je ne venais pas ici pour marcher sur le terrain. Je pense qu’on aurait pu se rendre service mutuellement. Si on se qualifiait pour la Coupe d’Europe, cela permettait de débloquer une option afin que je signe trois ans de plus à Saint-Étienne... Finalement, le Pana m’a permis de jouer en vert."
On ne pouvait pas y Coupet
05/11 09:55
Seul membre actuel des vilains passé par Sainté, l'entraîneur des gardiens banlieusards Grégory Coupet donne son avis sur le derby dans Le Progrès du jour. Extraits.
"J’ai l’impression que tous les feux sont au vert pour l’OL et c’est là qu’il faut être hyperméfiant. Dans un derby, il n’y a pas de classement. Le classement n’a rien à voir, et ces derniers temps, l’OL a souvent perdu les duels et l’implication athlétique. Or, tout est là. Dans un derby, la priorité absolue est de répondre présent dans les duels. Tu mets le bleu de chauffe, et après, si tu peux, l’habit de lumière. Et puis, c’est dans l’ADN de Saint-Etienne. Si tu donnes, on te pardonne tout.
C’est l’essence même du football et ça existera toujours. Le football est un jeu. Et là, la proximité fait que tu peux te chambrer plus facilement. À une période, tout le monde a été supporter des Verts, à une autre, de l’OL. Ça a dû diviser les gens, les familles, mais ça doit rester du football. C’est génial. Ça alimente les conversations et le plaisir vient de là. J’ai reçu des SMS de copains des deux côtés et ils boivent à ma santé ! Ça va être une soirée à part.
Jérémie Janot est un pote et j’ai toujours revendiqué le fait que j’ai été bien formé à Saint-Etienne. Mais, je suis Lyonnais. J’ai fait sept ans à Saint-Etienne, onze ans et demi à Lyon. Je n’ai pas d’animosité pour l’ASSE, juste beaucoup de respect. Mais, je suis pour Lyon. C’est aussi simple que ça.
J’ai pris de tout et j’ai eu la chance de ne pas être touché à la tête. Mais, bon, je prends une barre de fer, je la prends. J’adorais ces ambiances. Je respectais le fait d’être hué à Saint-Etienne et encouragé à Lyon. Ça fait partie du jeu. Il faut faire abstraction de tout cela, et avec l’expérience, on apprend à entendre ce qui est positif et à laisser ce qui l’est moins.
Dans un derby, il y a une vraie excitation. Il faut se nourrir de ça et ça te galvanise. Ce sont des matches fantastiques à jouer. Saint-Etienne va être poussé par tout un peuple. Il faut le savoir et avoir beaucoup de respect pour ça. L’OL devra alors se regrouper comme les centurions romains et piquer au bon moment."
Willy n'oublie pas le derby
05/11 09:31
Willy Sagnol, qui a commencé sa longue et belle carrière de joueur professionnel par le derby du 27 février 1996, s'est confié au Progrès avant le très attendu match de clôture de la 12e journée de L1. Extraits.
"J'ai découvert que je jouerai en ouvrant le journal le matin du match alors que je n’avais pas disputé une seule minute avec les professionnels. Mon statut à l’époque était celui d’un joueur de l’équipe réserve, mais il y avait eu un changement d’entraîneur. Christian Lariepe et Maxime Bossis étaient chargés de l’intérim avant l’arrivée de Dominique Bathenay. Ce dont je me souviens est surtout le fait d’avoir joué avec des mecs que je regardais comme des idoles… Grégory Coupet, Salem Harchèche, Jean-Philippe Séchet, Didier Thimothée, Stéphane Santini… J’avais joué arrière latéral droit, ce qui était ma première à ce poste-là.
L’ambiance du stade m’avait marqué. Je ne ressentais aucune pression particulière mais surtout une joie intense. Je ne sais pas si cela a été un tremplin pour la suite de ma carrière mais cela m’avait permis de toucher du doigt le haut niveau et de voir qu’avec beaucoup de travail, et un peu de chance, une carrière professionnelle pouvait être envisageable. Dortmund - Schalke s’en rapproche en termes de ferveur. Mais un derby ASSE - Lyon est quelque chose de vraiment spécial. Il faut cultiver cette rivalité entre ces deux grands clubs car c’est l’essence même du football. Bien entendu le tout sans violence mais avec passion."
Il faudra mettre les pinceaux
05/11 09:09
Jessy Moulin explique dans Le Progrès du jour comment il aborde le derby. Extraits.
"J'ai joué le dernier derby et il y a eu une belle victoire à la clé. Cela reste un super souvenir. Déjà durant l’échauffement, les chants montent, c’est une fête, un engouement incroyable. Cela vous porte. Cela a été encore plus dur par la suite de repartir comme remplaçant. Le derby ne se joue pas avant. Il ne sert à rien de se mettre trop de pression avant, elle sera suffisamment présente le jour même. J’en ai discuté avec Katranis, Janko. Ils savent que les supporters attendent beaucoup de ce match, que c’est une question d’honneur pour la ville. La culture du derby commence dès les plus petites catégories. On sent que c’est un match différent, un match attendu.
Il n’y aurait pas toute cette ferveur si le favori était imbattable. L’an dernier, on prend 3-0 en Coupe de France à Auxerre, on ne fait pas la meilleure semaine d’entraînement qui soit et on a mis tous les ingrédients pour gagner. Le derby est un match à part qui ne se joue pas sur le classement ou la forme du moment. La ferveur incroyable qui se dégage du Chaudron peut porter une équipe. J’en suis certain. Cette équipe lyonnaise possède de supers joueurs. Mais sur un match, on est capable de les bousculer pour aller arracher la victoire. Un derby se joue le jour J, à l’heure H. C’est dimanche qu’il faudra mettre les pinceaux. Tout ce qui s’est passé avant est mis de côté."
L'esclave s'en esclaffe
05/11 08:51
Ancien Vert et ex-vilain, Frédéric Piquionne s'exprime dans Le Progrès du jour avant le 115e derby de l'histoire. Extraits.
"Mon agent était lyonnais. Mais il m’a fait signer à Saint-Étienne, on ne voyait que le meilleur pour moi. Ce sont des moments difficiles mais je pense avoir fait de bonnes choses à l’ASSE. C’est de l’histoire ancienne, même si aujourd’hui, ça ressort encore. Ce n’est pas simple de passer d’un club à l’autre. Il faut avoir un bon mental. Mais c’était ce que je voulais, évoluer dans l’un des meilleurs clubs français. Le calvaire que j'ai vécu lors de mon seul derby disputé avec les Lyonnais ? Ce sont des moments que l’on n’oublie pas. C’est aussi ce que retiennent les supporters ou les gens méchants. Je vais vivre avec ça jusqu’à la fin de mes jours. Aujourd’hui, j’en rigole.
On a fait des bons matches avec Sainté. On a même failli gagner le derby en 2005. Je me souviens de matches assez crus, avec beaucoup de tensions mentales et physiques. On abordait les derbys comme des rencontres de coupe. Mais la suprématie lyonnaise nous mettait hors circuit, comme beaucoup d’autres équipes. C’est le match de l’année pour les supporters, la ville et le club. Les Verts n’ont plus gagné depuis quelque temps, la défaite face à Montpellier a peut-être fait un peu mal. Lyon a enchaîné quatre victoires et arrive en position de force. Mais à Sainté, avec l’appui du public, ça va être compliqué.
Je regrette les propos que j'ai tenus sur les dirigeants stéphanois à l'époque où j'ai signé à Lyon. J’ai dit ça sans réfléchir. En plus, on ne jouait même pas l’ASSE le match d’après. Ça a été repris immédiatement, c’est là qu’on voit que la rivalité est exceptionnelle. Depuis, j'ai revu revu plusieurs fois Bernard Caïazzo à Paris mais je n’ai pas eu l’occasion de recroiser Monsieur Romeyer. Il m’avait bien accueilli quand je suis arrivé à Sainté. On a eu des mots assez forts quand je suis parti. J’ai des choses à lui dire, en face, pas par téléphone ni par médias interposés. Il faut remettre les choses à plat et discuter en tant qu’hommes."
Ça ne prime à rien !
05/11 08:19
"Je ne veux plus entrer dans ce système de primes montrant le président les doubler ou les tripler dans le vestiaire après une victoire" assure Roro dans la Pravda. "Président ! Président… Rien du tout ! On a de nombreux supporters aux moyens limités et ce serait irrespectueux vis-à-vis d’eux de balancer 5 000€ en direct à la télévision. D’autant plus qu’à Saint-Étienne,les primes dépassent largement le salaire moyen des Français."
Rustem a payé pour Lopes (2)
05/11 08:08

La Pravda nous donne des nouvelles du Stadium Manager de l'ASSE Samuel Rustem, blessé blessé à l’œil droit par un projectile lancé depuis la tribune latérale Henri-Point alors qu’il protégeait le gardien des vilains Anthony Lopes au coup de sifflet final du dernier derby, le 5 février.
"Après avoir bénéficié d’un mi-temps thérapeutique à la reprise de l’entraînement le 26 juin, il a repris à plein temps depuis le 1er octobre. Mais il doit continuer à soigner son œil car il n’a toujours pas retrouvé toute son acuité visuelle. Cela ne l’empêchera pas de se trouver fidèle au poste, ce soir. Responsable de la gestion du stade Geoffroy-Guichard, Rustem naviguera entre les tribunes, où il prendra place au côté du délégué principal de la LFP, et le bord du terrain, non loin du délégué assistant. Pas sûr toutefois qu’en cas d’incident, il escorte Lopes, qui n’a jamais pris de ses nouvelles. Quant à l’auteur de son agression, il n’a jamais pu être identifié à cause du système de vidéo-surveillance obsolète du Chaudron."
Sans Dieu, c'est laborieux
05/11 07:33
"Loïc sait tout faire. Et quand il n’est pas là, il m’arrive de changer de tactique pour aider un joueur qui rentre. Lui n’a pas besoin de ça "Cela fait plusieurs saisons que nous sommes habitués à jouer ensemble et plein de fois sans Loïc. J’ai des repères avec tout le monde et les automatismes, on les a" déclare Oscar Garcia dans la Pravda du jour.
Mais le quotidien sportif nous rappelle que les Verts soins moins sereins sans Perrin. Depuis la saison 2005-2006, Sainté a remporté 44,3 % de victoires avec lui (1,6 point par match). Sans Dieu, les Stéphanois n'ont gagné que 28,1% de leurs matches (1,1 point par match).
Il veut mettre le feu, Depay !
05/11 07:20

Dans la dernière édition de la Pravda, le vilain attaquant Memphis Depay évoque le 115e derby de l'histoire dont le coup d'envoi sera donné ce soir par Jérémy Clément et Fabien Lemoine.
"Il y a un bon moyen d'être parfait aux yeux de nos supporters, c'est de flamber dans le derby. Je l'ai vécu la saison dernière, je sais combien c'est important, tout ce qu'il y a derrière. Il y a notre série à poursuivre, notre jeu à maintenir, et il y a l'autre aspect de ce match,le derby. On va le jouer avec tout notre cœur. On a vraiment des joueurs créatifs, c'est ceque j'adore dans cette équipe, et dans le foot. Nous sommes dangereux. Nous pouvons marquer exactement au moment où l'adversaire pense que nous ne sommes pas dans un bon soir. Il faut garder ça, à Saint-Étienne."
Roro fou du derby
05/11 07:10
Dans la Pravda du jour, Roland Romeyer raconte ses 60 ans de derby. Extraits.
1957 : Mon premier derby (Saint-Etienne 3-2 Lyon)
J'avais douze ans et j'ai exaucé un rêve d'enfant. Je suis tombé dans le Chaudron un jour de derby. Ce fut une grande kermesse au cours de laquelle Stéphanois et Lyonnais se croisaient en voyant les joueurs passer au milieu d'eux pour aller s'échauffer sur le terrain annexe. C'était aussi l'époque où on vivait la première mi-temps derrière un but et la seconde derrière l'autre. Buts de l'immense Mekhloufi, de "Trottinette" Rijvers et de "Gégène" N'Jo-Léa. Un beau baptême.
1974 : Mon Stéphanois du derby (Saint-Etienne 1-0 Lyon)
Ça cogne dur sur le terrain, avec les frères Domenech. C'est limite. Merchadier centre et alors qu'il a un poignet dans le plâtre, Hervé Revelli se jette et marque d'une tête plongeante (62e). Un derby, ça se gagne avec courage et le sens du sacrifice
2004 : Le plus frustrant (Saint-Etienne 2-3 Lyon)
J'avais fait aménager une grande baie vitrée donnant sur la tribune officielle dans ma loge, à Geoffroy-Guichard. Comme je possédais un bureau d'études à Lyon, j'avais invité toute ma famille professionnelle, donc beaucoup de Lyonnais. Nous étions tous accoudés au bord de la loge, sûr de gagner. Mais Juninho égalise à la 87e minute et Govou marque à la 90e + 2. Au coup de sifflet final, je me suis fait chambrer grave par mes collaborateurs. La bouffe a eu du mal à passer.
2005 : Le plus triste (Lyon 3-2 Saint-Etienne)
On perd 0-1 à la mi-temps alors qu'on aurait pu en prendre six. Mais Janot a été pas mal. On en prend encore deux mais on revient à 2-3 grâce à Feindouno et à Compan, à la 89e minute. Mais au moment où il tire, Lilian se casse la jambe. Un derby, c'est beaucoup d'émotions, de joies et de peines.
2008 : Ma chemise du derby (Saint-Etienne 1-1 Lyon)
On vient de perdre les quatre derniers. Il faut faire quelque chose. Je vais à Roanne, chez un brodeur, avec une chemise blanche. Il me brode un logo sur le coeur "Touche pas à mon club". L'ASSE, c'est ma famille. Pas touche. Dans le dos, je me fais floquer "Nous sommes des guerriers". Au moment où Laurent Roussey termine sa causerie, je tombe la veste, je me retourne et je lance aux gars : "On y va !" On fait un super match mais Benzema égalise à la 90e + 2. Je suis fou. C'est de naissance. Si je ne l'étais pas, je ne serais pas à la présidence du club
2010 : le plus beau (Lyon 0 - Saint-Etienne 1)
Au lieu de passer des extraits des matches de l'adversaire dans le car nous conduisant à Lyon, Christophe Galtier a diffusé un clip vidéo de cinq minutes d'un de nos supporters retraçant ce que représentait le derby. Celui-là, on doit le perdre dix fois tellement on a été dominés de la tête et des pieds. Et pourtant, on le gagne, ce centième derby. Faute sur Matuidi, coup franc de Payet dans la lucarne de Lloris. Le hold-up parfait. J'ai triplé la prime de 1 250 €. Au retour, c'est le feu à L'Étrat. J'ai la chair de poule, les larmes aux yeux. Mais je ne bouge pas. Tout est possible dans le football. Un derby, c'est une histoire d'honneur. Mais c'est surtout le bonheur que tu offres aux gens.
2012 : Ma plus belle décla (Saint-Etienne 0-1 Lyon)
«Je participe à l'émission Luis Attaque sur RMC. On se trouve dans la boutique des Verts quand Luis Fernandez me dit : "On va comparer les gardiens des deux clubs." Et là, je fais une déclaration d'amour à Ruffier : "La comparaison n'est pas bonne. Ruffier c'est une Ferrari et Vercoutre, une 2 CV." Ç'a fait le buzz. Plus tard, Gomis m'a demandé s'il pouvait donner mon numéro de téléphone à Vercoutre. Rémy m'a envoyé un texto pour me dire qu'il ne m'en voulait pas et qu'il comprenait. Il y a trois ans, son père est venu voir un derby à Saint-Étienne. Comme son papa est bien sympa, je l'ai invité à un autre match.»
2014 : La plus belle vidéo (Saint-Etienne 3-0 Lyon)
"Les joueurs s'apprêtent à entrer sur le terrain quand Christophe (Galtier) leur lance : "Attendez deux minutes..." Et là, il leur passe un montage vidéo retraçant la passion des derbys dans le monde. Il se termine par nos derbys, qu'il commente. Vous auriez vu les visages des mecs : ils étaient transformés. Et pour la première fois depuis vingt ans, on regagne enfin chez nous."
On veut le quatre à la suite !
04/11 23:47

Sainté a remporté ses 3 dernies derbys à domicile en Ligue 1, après n'avoir gagné aucun des 14 précédents (6 nuls, 8 défaites). L'ASSE a préservé sa cage inviolée lors de ses 3 dernières réceptions des banlieusards mais n'a jamais réalisé la passe de 4 sur ses terres face à son voisin dans l'élite.
La tâche s'annonce compliquée pour nos Verts ce dimanche vu la dynamique actuelle des deux clubs. Alors que les Stéphanois n'ont gagné que 3 de leurs 12 derniers matches à domicile en Ligue 1, les vilains n'ont perdu qu'un seul de leurs 15 derniers matches de Ligue 1, le 17 septembre au Parc.
On compte malgré tout sur Oscar Garcia pour succéder à Guy Briet, dernier entraîneur stéphanois à avoir remporté son premier derby en Ligue 1. C'était à Geoffroy-Guichard le 30 janvier 1983 (1-0, but de Laurent Roussey sur penalty). Allez les Verts, on y croit ! Sus aux vilains !
Maupay se paie Leeds
04/11 23:28
Profitant d'une jolie bourde du gardien de Leeds, Neal Maupay a marqué cet après-midi (de la tête !) le premier but de la victoire (3-1) de son équipe contre l'ancien champion d'Angleterre et ex-finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions (en 1975). L'ancien attaquant stéphanois a claqué 6 pions (5 en Championship et 1 en League Cup) en 19 matches disputés cette saison avec Brentford.
La réserve perd la tête
04/11 22:58
Vous avez pu suivre ce match au sommet du National 3 en direct sur notre forum grâce à Stéphanois : sous la pluie, les leaders stéphanois ont concédé à domicile sur le fil leur première défaite de la saison face à Bourgoin-Jallieu, qui reprend donc la tête du championnat.
Sous les yeux de Dominique Rocheteau, Enrique Sanz, Julien Sablé, David Wantier, Eric Blondel, Gérard Fernandez, Razik Nedder, Philippe Guillemet, Ronaël Pierre-Gabriel, Kenny Rocha-Santos, Mickaël Nadé et Lamine Ghezali, les Verts ont fait une entame assez timide face à une équipe berjallienne compacte. Anthony Maisonnial, d'une belle claquette (14') puis Ben Karamoko, auteur d'un joli sauvetage (19') ont évité le pire. Mahdi Camara s'est procuré la première occase stéphanoise à la 20e mais il a tiré à côté. Cinq minutes plus tard, Hugo Roussey n'a pas réussi non plus à cadrer sa tête malgré l'excellent centre d'Alexandros Katranis. Sur un coup franc discutable concédé par Cyril Martin-Pichon à la 29e, Anthony Maisonnial a sorti du bout des gants un ballon qui prenait le chemin de sa lucarne. En deux temps, le gardien visiteur a dû également s'employer à la 34e minute sur une tête de l'ailier gauche cap-verdien Vagner. La rencontre a été arrêté un petit quart d'heure deux minutes plus tard suite à une panne de projecteur sans doute liée à l'orage. Alexandros Katranis s'est procuré la dernière occasion de la première période mais son tir pas assez appuyé n'a pas inquiété le portier isérois.
Dès le retour des vestiaires, Hugo Roussey a profité du bon pressing de Vagner pour décocher à l'entrée de la surface de réparation une frappe violente qui a frôlé le poteau droit du gardien berjallien. Dans la foulée, Rayan Souici a également tenté sa chance mais il a hélas beaucoup trop enlevé sa frappe. Initiant quelques belles combinaisons avec Vagner et Hugo Roussey et Mickaël Panos, le capitaine stéphanois Dylan Chambost a également tenter de créer le danger en mettant des coups francs brossés dans la boite, sans trop de résussite. Beaucoup trop approximatifs dans leurs transmissions, les Verts se sont procurés leur plus grosse occasion à la 67e minute : sur un coup franc de Dylan Chambost, le défenseur central Léo Pétrot s'est bien jeté côté gauche pour reprendre le ballon mais son tir a été repoussé par le gardien berjallien. A l'instar de Mahdi Camara, Erin Pinheiro a mangé une biscotte dix minutes après son entrée en jeu. Alors qu'on s'acheminait vers un score nul et vierge, les Berjalliens ont inscrit leur but victorieux à la 89e sur un centre tiré côté droit et repris d'une tête à bout portant.
La compo : Maisonnial - Panos, Karamoko, Pétrot, Katranis - Souici, Martin-Pichon (Pinheiro, 69'), Camara (Gomis, 90') - Chambost, Roussey (Koné, 85'), Vagner.
La réaction de Laurent Batlles : "Je suis bien sûr déçu du résultat. Je pense qu'il n'est pas vraiment mérité pour nos joueurs. Sur la physionomie du match, le nul aurait été plus équitable. Mais on n'a pas fait ce qu'il fallait ce soir pour mettre trop en difficulté cette équipe de Bourgoin bien en place. On prend ce but un peu bête suite à coup de pied arrêté. Je n'ai pas grand chose à reprocher à mes joueurs, ils ont essayé de tout mettre en ouevre pour remporter cette victoire. Mais on n'a pas été au niveau qu'on avait eu sur d'autres matches. C'est une certaine forme d'apprentissage, il ne faut pas pour autant remettre tout en cause. On n'a pas été très juste dans l'aspect technique. On n'a pas fait les bons choix, les bonnes passes. On a joué sur un faux rythme, ça nous a coûté assez cher. On a joué dans des conditions difficiles, il y a des automatismes à créer entre certains joueurs, mais ce n'est pas pour autant que l'on doit se trouver des excuses. On avait beaucoup travaillé cette semaine le fait de jouer contre une équipe évoluant comme Bourgoin avec un bloc bas. On avait essayé de mettre du mouvement, de trouver des relations entre les joueurs. Mais on a hélas pas eu la même justesse technique en match qu'à l'entraînement. Cette équipe de Bourgoin est invaincue mais pas pour autant invincible. A nous de faire une série pour essayer de recoller à cette équipe, comme on avait su le faire."