Alors qu'Oscar Garcia compte sur la Coupe de la Ligue pour donner un nouvel élan à son équipe, Thierry Laurey devrait faire tourner demain soir. Comptant le même nombre de points que l'antépénultième et barragiste Dijon, le promu rejouera en effet en championnat dès samedi. "On l'a vu à Nice, pour gagner, on est obligé d’en baver, de faire beaucoup d’efforts, Et là, on va enchaîner Saint-Etienne puis Angers, ça risque d’être compliqué" déclare l'entraîneur strasbourgeois dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace.

Conscient que l'ASSE bénéficie de deux jours de récupération de plus et ne rejouera en championnat que dimanche (à Toulouse), le portier alsacien Bingourou Kamara priorise clairement le championnat dans le même quotidien. "Cette semaine, j’ai plus en tête Angers que Saint-Étienne. D’abord parce que je pense que le coach va faire tourner les gardiens en Coupe de la Ligue face aux Verts. Ensuite et surtout parce qu’à choisir, je préfère le maintien en L1 à cette Coupe de la Ligue. Se dégager de la zone rouge ferait du bien à tous."

Privé de Ronaël Pierre-Gabriel, Loïc Perrin, Bryan Dabo, Rémy Cabella, Loïs Diony mais aussi Romain Hamouma lors de l'entraînement d'hier, Oscar Garcia a appelé en renfort plusieurs jeunes. Comme le souligne aujourd'hui Le Progrès, William Gomis, Rayan Souici, Kenny Rocha Santos et Hugo Roussey ont participé à la séance. Le quotidien régional nous apprend que Vincent Pajot a dû rentrer aux vestiaires en raison d’une douleur aux vertèbres, consécutive à un choc aérien avec Daniel Congré vendredi dernier.

La Pravda du jour nous apprend que Rémy Cabella s'est fracturé le quatrième orteil du pied droit vendredi dernier face à son club formateur. Le numéro 10 des Verts effectuera un essai dans la journée. "Si la douleur est supportable, il jouera en Alsace. Mais cela semble peu probable" estime le quotidien sportif.

Victime d'une lésion au mollet gauche à la demi-heure de jeu face à Montpellier, Loïs Diony sera indisponible entre trois et quatre semaines au moins. C'est ce qu'a confirmé la seconde échographie passée hier par l'avant-centre stéphanois selon la dernière édition de la Pravda.

Dans sa dernière édition, France Football consacre sa une et un dossier de six pages à Stéphane Ruffier, "joueur le mieux payé des Verts, dont le contrat actuel, qui court jusqu’en 2021, lui garantit 3 M€ brut par an." L'autoproclamée "bible du football" rappelle que le portier stéphanois détient le record de clean sheets en L1 parmi les gardiens de l’élite en activité (134 sur 343 matches). Depuis la saison 2014-2015, il n'a encaissé que 0,97 but par match et compte 42,2% de clean sheets, devançant ainsi les internationaux Areola (40,7%), Lloris (36%), Costil (30,2%) et Mandanda (26,4%). Défendu par son prédécesseur chez les Verts, le dernier rempart stéphanois ne fait pourtant pas l'unanimité...

Jérémie Janot, entraîneur des gardiens de l’AJA

"Le meilleur gardien est le plus efficace. Les statistiques sont des faits concrets. Dans ce registre, Ruffier est le plus régulier depuis plusieurs saisons. Les stats prennent de la valeur sur la longueur. Un gardien peut faire une belle saison puis disparaître. Mais quand tu tiens un niveau comme celui de Ruffier sur trois, quatre, cinq championnats de suite, ce n’est plus la chance ou le hasard ! Avec lui, dès le mois d’août, tu sais où ta défense en sera en fin de saison. C’est une valeur sûre, une garantie, un mec de grands matches. Au moment clé, dans les temps forts de l’adversaire, il va sortir l’arrêt qu’il faut neuf fois sur dix. Tu peux aller au combat avec lui ! Même s’il fait des campagnes européennes avec Sainté depuis quatre ans, il lui manque la Ligue des Champions. Par rapport à Lloris, Mandanda et maintenant Areola, c’est un facteur hyper important. Certains pensent qu’ils n’a pas cette expérience du très haut niveau."

Nicolas Dehon, ex coach des gardiens du HAC, de l’OM et du QSG :

"La façon dont il est perçu est un peu injuste. Mais il lui manque un grand club français ou étranger dans sa trajectoire, une équipe qui l’expose et le passe au révélateur de la Ligue des Champions. Cette expérience internationale qu’il n’a pas non plus en équipe de France, il devrait ou aurait dû aller la chercher dans un club qui lui permette de disputer la C1. C’est pour cela qu’à mon avis il est juste derrière Hugo Lloris, Steve Mandanda et Alphonse Areola qui décolle. Ruffier a joué la carte du confort dans un bon club français comme l’ASSE qui lui a offert un statut. Il s’est installé là-bas. Il y est respecté et connaît les rouages du club. Mais il n’a pas gagné des titres comme Steve à l’OM, participé à régulièrement à des campagnes de Ligue des Champions ou supporté une pression comme il peut y en avoir à Marseille. Hugo s’est régulièrement remis en cause en partant à Tottenham. A 31 ans, je ne sais pas si Stéphane va maintenant tenter quelque chose. Mais il risque de rester sur sa faim aussi bien en club qu’en sélection. Ce serait dommage. C’est un gardien qui a du charisme, il dégage quelque chose de fort et prend souvent l’ascendant psychologique sur les attaquants. On sent un mur."

Guy Lacombe, ancien entraîneur de Monaco :

"J’ai l’impression qu’il a trouvé un équilibre à Saint-Etienne, qu’il est très bien là-bas et qu’il s’est fait une raison sur la suite de sa carrière. Honnêtement, je le voyais plus haut. Stéphane avait un énorme potentiel, des cannes de feu et un jeu sur sa ligne extraordinaire avec des arrêts réflexes venus d’ailleurs. Mais s’il a conforté ses qualités, il est resté dans son coffrage, brut. Il n’a pas évolué dans l’aspect moderne du poste de gardien. Il n’a pas pris le tournant qui arrivait avec le profil à la Neuer dans le jeu au pied et les sorties aériennes. Stéphane possède aussi un ego très fort. C’est quelqu’un d’attachant mais de particulier, qui est difficile à remettre en cause. Pour s’exprimer du mieux possible, il doit rester dans sa zone de confort."

Christophe Lollichon, entraîneur des gardiens de Chelsea :

"Ruffier reste un 'shot stopper', avec des arrêts énormes, une envergure au-delà de la moyenne sur sa ligne, mais qui n’est plus influent au-delà de ses 5,50 mètres. Il y a pas mal de gardiens de ligne comme lui, avec une vitesse gestuelle et des réflexes qui impressionnent, mais qui n’ont pas la bonne lecture du jeu au-delà de leur but. Les grands clubs le savent. Pourquoi se priver aujourd’hui d’un onzième joueur avec un bon jeu au pied ? Le foot ne se joue plus à dix plus un ! Je ne suis pas tellement étonné qu’il n’ait jamais eu d’appels du pied de l’Angleterre. La triplette Lloris-Mandanda-Areola en bleu est cohérente. En France, c’est la meilleure à mes yeux."

Comme nous le rappelle le potonaute ozzy dans son incontournable tableau des cartons, Romain Hamouma a été averti lors des deux derniers matches. A l'instar de Saidy Janko, Gabriel Silva et Hernani, le numéro 21 de l'ASSE est sous la menace d'une suspension.

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Selon la Pravda, Jo Bamba a été réintégré au groupe professionnel.

L'organe officiel de communication du club (celui qui nous donne des nouvelles de nos blessés, des listes noires et des conflits verts) croit même savoir qu'un rendez-vous est pris avec les représentants de Bamba la semaine prochaine pour reparler oseille et contrat.

En fouinant sur ASSE-Stats l'on trouve une donnée qui n'est pas pour rassurer : cinq fois sont venus les Verts à la Meinau pour un match de coupe, jamais ne sont sortis vainqueurs.

Pire : les deux seuls nuls ont été obtenus quand la Coupe se jouait en duels aller/retour, et alors que l'aller dans le Chaudron avait été victorieux. Les trois matches à élimination directe se sont tous bouclés sur des défaites, dont la triste demi-finale de Coupe Moustache 2005, qui reste à ce jour l'une des plus grandes déceptions de ce début de millénaire.

Allez, pour positiver : à l'automne 2012, quand l'ASSE s'est déplacé à Lorient au même stade de la compétition, le Moustoir était un cimetière à vertes espérances. On se rappelle de la suite : des pénos en prélude à une petite épopée moustachue...

Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, le gardien strasbourgeois Bingourou Kamara évoque la réception des Verts ce mercredi en 16e de finale de la Coupe de la Ligue.

"On a cassé une spirale très négative, ça fait trois matches qu'on n'a pas perdu. Il faut continuer et enchaîner dès mercredi par une autre victoire car c'est un match à élimination directe. Il va falloir confirmer à la maison, contre Saint-Etienne en Coupe de la Ligue puis samedi contre Angers en championnat."

Qu'ils soient encore au club ou prêtés, les attaquants sous contrat avec l'ASSE ne sont décidément pas à la fête cette saison ! Alors qu'Oussama Tannane est déprimé et blessé chez les Jaunes, Robert Beric broie du noir chez les Mauves. Comme mercredi dernier en Ligue des Champions contre le QSG, l'attaquant slovène est resté prostré sur le banc hier lors de la nouvelle défaite à domicile d'Anderlecht contre Genk.

Arnaud Nordin bénéficie quant à lui d'un temps de jeu conséquent mais le numéro 10 de Nancy n'a toujours pas claqué le moindre pion ni délivré la moindre passe décisive en 721 minutes de L2 (10 matches dont 9 titularisations)... Le protégé de Vincent Hognon, qui avait trouvé le chemin des filets il y a deux mois contre Orléans en Coupe de la Ligue, tentera de récidiver après-demain à Angers dans la même compétition.

Alors que Loïs Diony, victime d'une déchirure au mollet, passera aujourd'hui une nouvelle échographie qui devrait permettre de préciser la durée de son indisponibilité (probablement quatre semaines), Le Progrès du jour nous apprend que Rémy Cabella s'est également blessé contre Montpellier.

"Il boitait bas lorsqu’il est passé en zone mixte, vendredi soir. Il présente un gros hématome sur l’avant du pied droit, et marche avec des béquilles avant de soulager son articulation. Un point sera fait sur l’évolution de sa blessure ce lundi. Mais il paraît vraisemblable qu’il ne jouera pas contre Strasbourg."

Le quotidien régional ajoute que Bryan Dabo et Ronaël Pierre-Gabriel sont encore en phase soins et que l’évolution de la blessure de Loïc Perrin "suit son cours, mais invite à la prudence". Quant à Florentin Pogba, il sera "de retour d’ici peu".

Mikaël Lesage sera au sifflet mercredi soir à La Meinau pour le 16e de finale de Coupe de la Ligue qui opposera Strasbourg à Sainté. Pour rappel, ce Normand de 42 ans avait expulsé Kévin Malcuit lors de la défaite à Monaco et Jessy Moulin lors de la défaite à Lorient, à la 18e journée des deux dernières saisons. Quand ils ont fini à onze, les Verts n'ont jamais perdu avec le Falaisien (4 victoires, 3 nuls).

Le Parisien a publié aujourd'hui un entretien de Christophe Galtier. Extraits.

"Ce qui me manque, c'est ce qu'il y a de plus désagréable. Cette boule au ventre. Les quarante minutes que tu passes seul dans le vestiaire quand les joueurs partent à l'échauffement. C'est paradoxal. C'est physique, c'est le ventre. Le moment où tu te demandes : Est-ce que j'ai bien fait ça, tu refais tes plans. Tu es seul au monde... Ça, ça me manque. Partout où je vais, je reçois des marques de sympathie. Ça rassure, parce que quand je lisais les critiques, j'avais l'impression que les gens ne s'étaient jamais rendu compte avec quels moyens nous devions concurrencer Paris, Lyon, Marseille. Et on y est parvenu pendant quatre ou cinq saisons. Après, je n'ai pas la peur d'être oublié.

Je tiens des notes. Je réanalyse les situations. Ce qui ressort, c'est que l'entraîneur est un homme de terrain. Aujourd'hui, je me concentrerais sur des tâches et j'en éliminerais d'autres. Peut-être que sur les deux dernières saisons, je me suis éparpillé. Le 30 janvier, on est cinquièmes du championnat. On finit premiers de notre groupe de Ligue Europa et on tire Manchester United. Il y a peut-être eu trois mois de trop, ceux qui ont suivi Manchester. Que certains aient mal vécu la concurrence, je le comprends. Mais de là à dire la saison de trop, non. On n'a jamais autant travaillé.

Je regarde beaucoup, beaucoup, beaucoup de matchs, dont ceux de Saint-Etienne. Mon épouse est surprise de me voir très froid. Evidemment, je regarde plus les Verts que l'adversaire, mais je n'ai pas d'émotion particulière. Contrairement à d'autres entraîneurs quand ils partent, je n'ai aucune arrière-pensée à souhaiter du mal au club. J'ai laissé passer du temps avant de retourner à Geoffroy-Guichard, mais je le ferai dans les prochaines semaines.

J'ai eu des projets dans les pays du Golfe, en Asie, en Turquie, mais qui ne m'intéressaient pas plus que ça. Evidemment, c'est une drôle de situation, parce que si je travaille cette saison, ça voudra dire qu'un collègue aura été débarqué. Mais, pour tordre la rumeur, qui a dit que je prenais une année sabbatique ? Je ne m'interdis rien. Je peux aller travailler dans le monde entier.

Je suis curieux, j'ai beaucoup voyagé et j'aimerais voir ce que ça fait d'entraîner à l'étranger. Mais mon championnat, c'est la Ligue 1. J'aimerais prendre un vrai projet. Ce n'est pas forcément avoir la gloire, des titres et de l'oseille. C'est être en harmonie avec les gens avec qui on travaille et que les objectifs correspondent au projet et aux moyens."

Expulsé à la 53e minute cet après-midi à l'Allianz Riviera pour n'avoir pas pu s'empêcher de plaquer Allan Saint-Maximin, le latéral gauche strasbourgeois Ernest Seka sera donc suspendu pour recevoir l'ASSE ce mercredi. Malgré leur infériorité numérique, les hommes de Thierry Laurey se sont imposés 2-1. Mais ils ont dû piocher dans leurs réserves pour obtenir ce résultat alors qu'ils ont déjà deux jours moins que les Verts pour préparer ce 16e de finale de Coupe de la Ligue...

David Gigliotti, Damien Moulin et Armin Causevic ne sont pas les seuls anciens Verts à avoir scoré en ce week-end de Coupe de France. Après que Samy Houri a donné la victoire à Belfort en prolongation contre Beaune, Romain Spano a réalisé un doublé aujourd'hui pour Andrézieux, victorieux 7-0 sur le terrain de la modeste équipe de Ceyrat.

Il avait confié son mal-être à As avant-hier. Les choses ne vont pas s'arranger pour Oussama Tannane. Cet après-midi, victime d'une lésion aux adducteurs il est sorti après 5 minutes de jeu et son club Las Palmas, 18e de la Liga, s'en est pris une bonne à Villarreal (0-4).

Les U19 savent décidément bien recevoir Ajaccio ! Après avoir atomisé le Gazelec 8-0 il y a trois semaines, les protégés de Lilian Compan ont écrasé l'ACA 7-0 cet après-midi.

Après avoir ouvert le score à la 14e minute sur un penalty transformé par Alexandre Valbon et provoqué par Habib Koné (photo), ce dernier a fait le break dès la 18e grâce à Mickaël Nadé avant de tuer le match dès la 35e sur un corner d'Adrien Fleury. Après que Naïs Djouahra a corsé l'addition dès le début de la seconde période, Charles Abi a enfoncé le clou à la 66e sur une passe de Mathis Mezaber. En fin de match Naïs Djouahra a permis à Habib Koné de faire le triplé puis à Charles Abi de réaliser le doublé.

La compo : Crémillieux - Grange, Vogt, Nadé, Mezaber - Moueffek (Abi, 55'), Fleury, Mersel - Valbon (Sabayo, 63'), Koné (Etchebar, 74'), Djouahra

La réaction de Lilian Compan : "On a fait un gros match. Dès qu'on ouvre le score, l'équipe déroule plutôt très bien le jeu. Les garçons ont été très sérieux, c'est pour ça que le score est sans appel. Quand on allie l'efficacité offensive et la solidité défensive, on est plutôt dans le vrai. On a vu de belles sorties de balle, de jolies combinaisons. On a maintenant quatre semaines de trêve. On reprendra le championnat à Castelnau-le-Lez, près de Montpellier."

David Gigliotti a largement contribué à la facile qualification (6-2) de Marseille Consolat (National 1) en bottant le cuir à trois reprises au fond des filets de Cavaillon (District) hier en Coupe de France. Pendant que l'ex-buteur des Verts chopait le melon, Damien Moulin a marqué le deuxième but de la victoire (4-3 après prolongation) d'Annecy (National 2) contre Vaulx-en-Velin (National 3). Un autre ancien réserviste stéphanois a qualifié Feurs, club de R2 entraîné par Mickaël Pontal : Armin Causevic a en effet inscrit l'unique but de la victoire des Foréziens contre Aurillac. Pour rappel, ce club de National 3 avait éliminé les Verts deux fois de cette compétition, en 1996 et en 2002.

Selon Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Benjamin Corgnet s'est blessé à la cuisse cette semaine à l'entraînement. Forfait pour le match à Nice de cet après-midi, le milieu de terrain strasbourgeois est très incertain pour la réception de son ancien club mercredi prochain.

Thierry Laurey pourra compter sur le revanchard Idriss Saadi pour ce match de Coupe de la Ligue. Touché au cartilage de la cheville gauche, l'ancien avant-centre stéphanois avait dû déclarer forfait contre l'OM. Ayant repris l'entraînement collectif hier, il n'a pas été retenu pour affronter Allan Saint-Maximin mais a bon espoir de pouvoir défier les Verts.

Encore sur la route pour promouvoir son nouvel album "5 Minutes au paradis", Bernard Lavilliers 71 ans) s'est confié à la Pravda. Plus très jeune mais toujours aussi large d'épaules, le chanteur stéphanois évoque ses vertes années.

"J’étais batailleur… Fallait pas me dire un mot de travers, attention ! J’étais en colère et assez turbulent. Disons que je n’avais pas peur. Alors il y a eu des bagarres de rue... Pas de règles. A l'époque j’étais tout maigrelet et asthmatique parce que Saint-Étienne était très polluée. Mes parents, dans leur grande tendresse, m’ont emmené à la campagne, à dix kilomètres de là, et je me suis rebecté. Quand on est revenus en ville, mon père m’a fait prendre des cours de boxe pour apaiser ma colère. J’avais douze ans et ça m’a fait du bien. La boxe m’a calmé, m’a appris la discipline.

J’étais gardien de but en minimes. Ce que j’aimais à l’école de foot, c’est que vous étiez encadrés. Vous faisiez des progrès. Vous vous faisiez engueuler. J’adore le foot ! Avec mon père et mon frère, fin des années 1950, début 1960, on allait à Geoffroy-Guichard voir les frères Michel et Richard Tylinski, Rachid Mekhloufi, Robert Herbin qui jouait demi-centre, un seigneur qui distribuait le jeu. Après, pendant la grande époque, j’étais déjà loin, sur les routes."

  

La Pravda fait aujourd'hui le point sur l'infirmerie stéphanoise.

"Loïs Diony a passé une échographie samedi matin. Elle a révélé une déchirure au niveau du soléaire du mollet gauche. Une nouvelle échographie est prévue lundi matin, mais ces premiers examens laissent craindre une absence du Stéphanois pour le derby du 5 novembre. Ronaël Pierre-Gabriel (déchirure au mollet droit) a repris la course et devrait être de nouveau opérationnel sous huitaine. Ce qui ne devrait pas être le cas de Loïc Perrin, dont la déchirure au mollet droit cicatrise mal. Enfin, touché à l'ischio-jambier droit lors de l'échauffement du match contre Metz qu'il a tout de même joué dans son intégralité, Bryan Dabo demeure très incertain pour le seizième de finale de Coupe de la Ligue, mercredi, à Strasbourg."

Dans la Pravda du jour, Dominique Rocheteau soutient Oscar Garcia et recadre gentiment Romain Hamouma. Extraits.

"Les déclarations de Romain Hamouma à la mi-temps du match contre Montpellier ? Je vais faire la même réponse qu'Oscar, à qui j'en ai parlé ce samedi matin Si des joueurs n'avaient pas assimilé l'organisation du début du match, il était simple d'aller le voir pour le lui dire. Dans le vestiaire à la mi-temps, ou même en cours de match. Ça aurait été beaucoup plus positif pour l'équipe. Si Romain ne l'a pas fait dans un esprit de reproches, c'était maladroit d'en parler à la pause. Mais ce n'est pas grave car il ne l'a pas dit négativement. Il n'y a pas de cassure mais il y aura sûrement une explication. Elle n'est pas prévue pour l'instant mais ce serait mieux. Oscar Garcia a déclaré qu'on n'a pas de buteur ? On s'est créé des occasions face à Montpellier. Pas mal même, je trouve. Ce qui a fait la différence, c'est le réalisme. Nous avons péché à ce niveau. À partir du moment où nous encaissons souvent le premier but, l'équipe se retrouve plus en réaction. Faire revenir Beric plus tôt que prévu de son prêt à Anderlecht, ce n'est pas du tout d'actualité. Je sais que Robert ne joue pas en Belgique. Mais nous n'allons pas tout remettre en questions après une défaite !"

On pouvait s'en douter, Robert Herbin n'a pas du tout apprécié le match des Verts contre Montpellier et il le fait savoir dans Le Progrès du jour. Extraits.

"Certains joueurs stéphanois n’auraient pas compris ce qu’attendait leur entraîneur. Ils auraient dû demander des explications et chercher des solutions sur le terrain. Ça m’a surpris qu’il n’y en ait pas quelques-uns qui prennent les choses en main. Il manque un milieu qui fasse autorité, donne l’exemple. Comme Matuidi l’a fait à une époque. Je n’ai pas vu la cohésion indispensable à une équipe. On joue à l’emporte-pièce. On s’en remet à Cabella, ses coéquipiers le regardent en pensant qu’il va faire un exploit et restent statiques. Ce n’est pas comme cela qu’on va s’en sortir. Lorsque Perrin n’est pas là, la relance est compliquée car ses partenaires de défense sont plutôt besogneux. L’entraîneur dit qu’il n’a pas les joueurs qu’il semble mériter. Il va devoir faire avec ceux qu’il a. Il y a des choses à corriger à l’entraînement, des combinaisons à peaufiner. Et puis, l’envie de jouer ensemble est-elle là ? Elle ne saute pas aux yeux…"

Dans la Pravda du jour, l'Ange Vert annonce que Jonathan Bamba devrait encore être écarté pour les deux matches de la semaine prochaine, mercredi à La Meinau et dimanche au Stadium. Mais les agents du numéro 14 des Verts ont repris contact avec l'ASSE.

"Après que nous lui avons laissé des messages, Aboubakar Traoré, son frère, nous a rappelés. Il va trouver une date pour qu'on se voie. J'en ai parlé avec Jo ce samedi matin. Il était au courant. On se reverra dans les huit, dix jours, je pense. C'est même sûr. Le contact est rétabli. On va enfin pouvoir rediscuter. Sa situation reste inchangée. Il n'ira pas en Alsace. A priori, il n'ira pas à Toulouse non plus. Après, on ne sait jamais. L'important, c'était de renouer le contact avec ses trois représentants. C'est fait. Est-ce une bonne nouvelle ? On verra..."

Lanterne de plus en plus rouge, les Grenats se sont inclinés 2-1 ce soir à Saint-Symphorien face au DFCO. Après l'ouverture du score de Cédric Varrault, Nolan Roux a égalisé avant de céder s aplace suite à l'expulsion de l'un des ses coéquipiers. Les Messins auraient pu arracher le nul en seconde période mais Manu Rivière, lui aussi titulaire et remplacé, n'a pas converti ses occases...

Dans sa chronique Si je vous dis, Zoé Varier a rendu hommage à l'épopée des Verts ce samedi dès potron-jacquet sur France Inter. Force est de constater que le site de la chaîne a fait une très libre transcription de cette émission. Patron du service des Sports, Jacques Vendroux risque de faire une attaque s'il tombe sur cet extrait :

"Les Verts c’était la fierté de Saint-Etienne. Et même si les usines de sidérurgie et les mines fermaient les unes après les autres, il restait au moins ça. Au milieu des années 70 les gueules noires sont devenues vertes. Dans le stade Geoffrey Richard, qu’on appelait le chaudron, il fallait aller au charbon."

Les U17 Honneur Ligue de Gilles Rodriguez se déplaçaient, en match avancé, en vilaine terre, à Oullins exactement, pour affronter le CASCOL, club formateur d'un certain Patrice Garande. Après le match renversant de la semaine dernière, le coach savait bien que cette rencontre ne serait pas aisée face à un adversaire qui n'avait, jusqu'à présent, concédé qu'une défaite contre le vilain voisin. Les faits ont confirmé ses craintes car les Verts se sont inclinés, contre le cours du jeu, sur le score de 3 à 2.

La rencontre débutait par un coup de théâtre car Théo Rolland était contraint de sortir dès l'entame du match, remplacé par Ishem Khoutri. Les Oullinois profitaient de ce flottement pour inscrire le premier but sur coup franc consécutif à un ballon mal négocié par les Verts. (1-0, 2ème).

Les Stéphanois réagissaient bien, se créant de belles occasions, mais sans les concrétiser, si ce n'est le corner de Louis Mouton que Clément Roubat (photo) reprenait victorieusement de la tête. (1-1, 37ème). Peu avant la fin de ce premier acte, Axel Gueton, qui faisait son retour après une longue blessure, se faisait "découper" la cheville, sans que l'arbitre ne daigne accorder le pénalty qui s'imposait.

La mi-temps survenait donc sur ce score nul. Dès la reprise, les Verts se faisaient surprendre à 2 reprises, à la 50ème et à la 56ème sur coup-franc, encore une fois. (2-1, 50ème),  (3-1, 56ème).

Comme la semaine dernière, ils allaient terminer à 10, le gardien Corentin Bariol se faisant exclure à la 75ème minute. Les joueurs de Gilles Rodriguez trouvaient néanmoins la force de réagir et revenaient au score, sur un csc du gardien local. (3-2, 80ème). Ils voyaient ensuite un de leur tir s'écraser sur la barre adverse, mais il était dit que ce n'était pas leur jour, et ils s'inclinaient donc d'une façon imméritée. 

La composition : Bariol - Trevez, Rolland (Khoutri 1ère), Roubat, Gueton (Calodat 40ème) - Fakili (Fatah 54ème), L.Mouton, Saban - Mongelli, Bonnemain, Bernocolo (Fakili 82ème).

La réaction de Gilles Rodriguez :  "Les semaines se suivent et se ressemblent : 2 buts encaissés sur coup franc, une expulsion d'un des nôtres. Nous avons réalisé une première mi-temps correcte, mais nous n'avons malheureusement pas concrétisé nos occasions. Il est vrai que nous avons été handicapés par des faits de jeu. Malgré tout, nous avons réussi à égaliser. Mais notre entame de 2ème mi-temps n'a pas été bonne. On revient malgré tout à 3-2, et on frôle l'égalisation. Honnêtement, sur l'ensemble du match, cette défaite n'est pas méritée."

Deux mois après son dernier pion, Neal Maupay (Brentford) a enfin retrouvé le chemin des filets cet après-midi contre Sunderland. Quatre minutes après son entrée en jeu, il a permis aux Abeilles d'arracher un match nul contre les Chats Noirs en détournant involontairement un tir de l'un de ses coéquipiers. C'est le troisième but marqué par l'ancien stéphanois en Championship (L2 anglaise) en treize matches (dont neuf titularisations).

S'il a été électionné pour défier Max Gradel le 11 novembre prochain à Abidjan lors de la finale du groupe C des éliminatoires de la Coupe du Monde, Oussama Tannane n'a pas le moral à Las Palmas, antépénultième et relégable suite à ses quatre défaites consécutives, la dernière à domicile (2-5 face à Celta Vigo). Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2020 mais prêté avec option d'achat  le dernier jour du mercato estival, l'ancien numéro 10 des Verts a expliqué pourquoi il avait le blues lors d'un entretien paru hier dans le quotidien sportif espagnol As. Extraits.

"Je suis un peu déprimé car je ne peux pas être heureux ici. Quand tu n'es pas heureux, ça rejaillit sur le terrain. J'espère que j'arriverai à casser cette spirale. Quand tu gagnes des matches, tu es toujours heureux. A Saint-Etienne, j'étais heureux. A Las Palmas, nous avons beaucoup de bons joueurs, le problème est que nous ne savons toujours pas comment bien jouer en équipe. La langue espagnole est difficile et les choses ne se passent pas toujours comme je l'espérais. Il va falloir travailler dur pour être capable d'inverser cette dynamique. Je ne savais pas que j'allais rejoindre Las Palmas jusqu'au dernier jour du mercato. J'ai décidé de venir ici car j'aime la Liga. Entre les déplacements avec le club et la sélection marocaine, je n'ai pas eu beaucoup de repos et ça s'est vu parce que c'est difficile d'enchaîner. Il m'est arrivé de jouer en ayant mal ou en étant malade.

J'aime les Canaries, c'est une île agréable. Mais on peut dire que mes débuts à Las Palmas sont difficiles et que je ne joue pas aussi bien que je l'aimerais. Je n'y arrive pas. J'ai besoin d'être heureux, comme à la maison, mais je n'y parviens pas. C'est compliqué pour moi car je vis seul, je n'ai pas de femme ni d'enfants. Ma famille est à Amsterdam et elle me manque énormément. C'est aussi un problème de langue car je ne parle pas espagnol et très peu de mes coéquipiers parlent anglais. Je mange seul car je n'ai personne avec moi. Ce n'est pas facile à vivre et ça se reflète dans mon jeu. Après notre défaite contre Celta Vigo, je me suis dit que je ne voulais plus jamais jouer au football. Quand je suis rentré chez moi, je n'ai pas arrêté de gamberger car je n'avais personne à qui me confier. Actuellement, je crois que je déprime un peu."

Rémy Cabella s'est brièvement confié en zone mixte hier soir à l'issue de la défaite contre son club formateur.

"Il y a énormément de déception. Nous savions qu’en gagnant nous aurions pu nous retrouver provisoirement deuxièmes. Cela aurait été énorme. Nous avons toujours ce problème de début de rencontre. Nous n’avons pas réussi à revenir à la marque mais il y avait un bon gardien en face. Il faut relever la tête alors que deux matches importants se présentent à nous à Strasbourg en Coupe de la Ligue et à Toulouse. L’entraîneur a mis une composition en place. Il a dit ensuite que nous devions changer mais nous nous sommes peut-être mal compris. C’est dommage car il faut être plus dur à domicile où nous devons être une forteresse. Montpellier était bien en place, nous avons eu quelques occasions que nous n’avons pas concrétisées alors qu’eux ont été réalistes."