
Centrer, c'est bien ; se concentrer, c'est mieux !
07/10 08:57
Comme l'a relevé le site Du Stade aux Stats, Saidy Janko est le joueur de L1 qui a délivré le plus de centres dans le jeu lors de la 8e journée. Le hic est que le numéro 15 des Verts n'en a réussi que 3 sur 11 au stade de l'Aube. Depuis le début de saison, seuls 11,5 % des centres du latéral droit stéphanois ont trouvé preneur. Ce manque de précision et de concentration n'est pas propre à l'ancien joueur du Celtic. Présentant le très médiocre ratio de 14,7 %, l'ASSE est en effet antépénultième au classement des centres réussis dans le jeu depuis le début de saison. Les pires équipes dans ce domaine sont le LOSC de Kévin Malcuit (14,5%) et le SC Amiens de Mathieu Bodmer (10,9%).
Dieu n'est pas fou
07/10 08:20

Le Progrès nous apprend que Loïc Perrin et Jessy Moulin sont venus à Monistrol-sur-Loire pour encourager les six "Flying Carpettes" qui participeront dans moins de deux semaines à la Diagonale des Fous, mythique épreuve d'ultra-trail à La Réunion.
"Une reconversion dans le trail ? Pourquoi pas. Si physiquement, j’en suis capable, après ma carrière, c’est quelque chose qui pourrait m’intéresser. J’apprécie l’ambiance conviviale qu’il y a dans les courses. Cela dit, je sais que la Diagonale des fous porte bien son nom et, pour l’instant, je ne me vois pas courir de telles distances" déclare le capitaine des Verts dans le quotidien régional.
"Je pourrai me laisser tenter après avoir raccroché les gants. J’aime bien l’effort, mais ce qui me semble le plus intéressant, c’est le côté partage, les encouragements entre les coureurs. Et puis là, à La Réunion, ça doit être super au niveau des paysages" souligne de son côté la doublure de Stéphane Ruffier.
Romain Revelli revient sur ses vertes années
07/10 07:48
Auteur d'un excellent début de saison à la tête d'Andrézieux en National 2, le jeune quadra dynamique Romain Revelli revient sur ses vertes années dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"J’arrive en 2007, grâce à Alain Blachon, que j’appelle ma bonne étoile. Je m’occupe des 17 ans, ça se passe bien, on forme des joueurs, on rafle des titres. Je prends mon pied. Il y a besoin d’un deuxième poste d’adjoint chez les pros. « Blache » est sur la fin, j’intègre le staff de Christophe. Je me sentais à l’aise. Ça s’est bien passé avec les pros. Ils vous testent d’entrée. J’étais plus jeune par exemple que Lolo Battles que j’entraînais ! Tu as deux ou trois mois pour faire tes preuves. Sinon… J’ai énormément appris de Christophe. C’était une aventure de fous furieux, du matin au soir. Quand j’en reparle, j’en frissonne. Il était très exigeant. Mais il croyait en moi, m’a poussé à passer mon diplôme, m’a appris sur le management des hommes.
On se complétait bien. J’étais son homme de terrain. On a eu des résultats magnifiques pendant quatre ans. Et puis, comme toutes les belles histoires… La vérité, c’est qu’on a eu deux derniers mois difficiles pour des conneries. Lui aussi a son caractère, le club grossissait, il y avait beaucoup de monde autour de lui. J’aurais aimé avoir le Christophe des débuts, plus proche de moi. De mon côté, je grandissais, je prenais du caractère et au final, pour des désaccords de boulot, d’organisation du staff, on s’est engueulé. Le ton est monté. On est resté sur nos positions, comme des têtes de cochon. C’était lui, le boss, c’était à moi de m’effacer. Mais que ce soit Christophe ou Roland, ils ont été nickel par rapport à ma dernière année de contrat.
Le temps fait son œuvre. On va se reparler, avec grand plaisir. Je n’oublie pas que c’est lui qui m’a donné ma chance. Ces trucs de dingue qu’on a pu faire. Comme ce voyage improvisé à Milan pour superviser l’Inter, qu’on affrontait en Ligue Europa. Il m’avait passé un coup de fil un soir et on était parti en voiture, tous les trois, avec Alain Blachon, pour les superviser contre Naples. Je ne suis pas retourné à Geoffroy-Guichard. Je ne suis même pas allé faire un tour à Sainté. En revanche, j’ai vu tous leurs matches. Je suis un fou de ce club. On est partenaire avec Andrézieux. Oscar Garcia est un très bon choix mais il lui faut du temps. Il sera jugé sur les résultats et l’atmosphère qu’il saura créer dans le groupe. L’âme qu’il lui donnera."
RPG dit non au match le lundi
06/10 16:47
Lundi, les Bleuets affrontent le Luxembourg à Esch-sur-Alzette dans le cadre des éliminatoires de l'Euro Espoirs. Ce sera sans Ronaël Pierre-Gabriel, annoncé forfait sur le compte twitter de l'équipe de France. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour espérer que sa blessure reste légère....
Hinschberger, sursitaire lucide
06/10 15:16
Officiellement en sursis depuis que son président, en début de semaine, a évoqué les 2 matchs contre Sainté et Dijon avant de faire le point, Philippe Hinschberger est revenu, dans le Républicain Lorrain sur la situation de son équipe à 8 jours du prochain Sainté-Metz :
"On est en sursis depuis deux mois ! Un entraîneur l’est toujours quand il ne gagne pas. Prenez Christian Gourcuff. Rennes a 6 points, alors que 37 millions d’euros ont été investis cet été. Le mec est en danger, c’est évident. Moi, je vois le comportement des joueurs, leur attachement au projet de jeu, et je n’ai pas d’inquiétude. C’est même très rassurant. Mais l’important, c’est d’avancer.
Le président préside et prend des décisions. Il a plutôt bien analysé la situation. Aujourd’hui, sur le plan comptable, c’est nul, mauvais, mais il y a aussi des circonstances défavorables, des mouvements tardifs au mercato, des faits de jeu, des décisions contre nous…
Enfin bon, on ne va pas pleurer. Mon rôle, c’est d’apporter des correctifs et de trouver des solutions. On fera le point dans deux matches. Mais tout n’est pas à jeter.
Sur l’aspect défensif et le comportement de l’équipe, on est meilleur que la saison dernière. On a fait de bonnes choses, mais il nous manque quatre, cinq points. On voit d’ailleurs que c’est difficile pour tout le monde car on n’est pas décroché. Pour moi, le seul problème, c’est l’efficacité. Contre Angers et Troyes, on a dix occasions, on met un but…
C’est chiant. Si on avait battu Troyes, ce qu’on méritait de faire, et gratté un point à Nantes, qu’on méritait aussi, on aurait sept points aujourd’hui et on ne serait pas en train de discuter.
Il n’est pas question de tout remettre en cause bêtement, mais on ne va pas continuer dans quelque chose d’improductif. C’est logique. Mon rôle, c’est d’amener l’équipe à se créer ces occasions. Après, on ne sait jamais si le but sera marqué. Je n’ai pas de prise là-dessus. Pourtant, on travaille beaucoup devant le but à l’entraînement.
Alors on peut changer de système, aménager certains secteurs de l’équipe… Mais l’animation offensive ne se fait pas en claquant des doigts. On a vendu Sarr, on a eu du mal à recruter et, résultat, tu commences la saison avec Gauthier Hein qui joue en L2 aujourd’hui. Pour moi, c’est l’image. L’an dernier, notre saison, c’est 13 points en 7 matches avec Erding qui marche sur l’eau. Après sa blessure, on prend 6 points en 12 matches, avec Diallo et Vion, avant de nous appuyer sur Sarr et Diabaté. Voilà. Cet été, on a mis du temps pour remplacer Sarr, Rivière est arrivé à moitié blessé, Roux n’avait pas joué durant cinq mois… Encore une fois, on joue avec une animation reconstituée. Il ne faut pas s’étonner si on ne trouve pas la bonne carburation d’entrée.
Pourtant, on a les occasions ! On aurait dû faire mieux mais il ne faut pas me dire qu’on devrait avoir huit points de plus. On ira à Saint Etienne pour faire le meilleur résultat. Il faut prendre des points."
Juju avec Oscar
06/10 13:58

Dans Le Progrès du jour, le directeur du centre de formation évoque sa collaboration avec l'entraîneur de l'équipe première.
"On souhaite former des joueurs pour les voir endosser le maillot vert des professionnels, mais aussi avoir le label d’un bon centre de formation comme par le passé, être reconnu pour cela mais aussi pour avoir de bonnes idées et des éducateurs très compétents. Et puis financièrement, pouvoir bénéficier de plus de moyens, même si nos dirigeants sont à l’écoute et font le maximum. Bien sûr, nous échangeons beaucoup avec Oscar Garcia, il vient, dès qu’il le peut, voir jouer les équipes de jeunes et n’hésite pas à faire confiance aux joueurs que nous lui recommandons. C’est un gros travailleur et un passionné qui s’intéresse vraiment à la formation tout en nous laissant les mains libres."
Notre Grec fait toujours banquette
06/10 08:04

L'équipe de Grèce Espoirs s'est imposée 2-0 contre la Moldavie hier soir à Chisinau. Comme lors des deux précédents matches de sa sélection, Alexandros Katranis est encore resté scotché sur le banc.
Dimitrov toujours vert
06/10 07:20

Georgi Dimitrov (58 ans) continue de suivre l'ASSE, comme il l'explique aujourd'hui dans Le Progrès.
"Je connaissais Saint-Etienne avant d’y signer. J’avais joué contre elle avec le CSKA Sofia à la fin des années 1977. À cette époque, l’ASSE était très connue en Bulgarie. Elle avait la réputation de pratiquer un football plaisant et de nombreux grands joueurs ont porté ses couleurs dont, bien évidemment Michel Platini. De nos jours, les Bulgares qui s’intéressent à la Ligue 1 lorgnent plutôt du côté de Paris et de Monaco, mais Saint-Etienne n’est pas aux oubliettes, loin de là. Je regarde tous ses matches à la télévision. Si elle avait bien commencé le championnat, elle est moins à son aise depuis quelques matches, notamment lors du dernier à Troyes. L’année dernière également elle avait perdu de son allant au fil de la saison. Elle joue beaucoup sur le physique et on ne peut tenir toute une saison à ce rythme. Il lui faudrait quelques joueurs techniques, notamment au milieu de terrain."
Pour rappel, l'ancien défenseur central stéphanois avait déjà déploré ce manque de technicité en janvier dernier sur le site Novspor.
Diony sot selon Hutteau
06/10 07:03
L'agent Christophe Hutteau a taillé le numéro 9 des Verts hier sur SFR Sport 1 lors de l'émission Le Vestiaire.
"Moi j'ai vécu l'infidélité du joueur, le manque de reconnaissance. C'est pour ça que c'est toujours très difficile d'être agent. Vous pouvez vivre de réelles injustices. On a parle de celle de Mathieu Valbuena, j'en aurais combien à vous en raconter d'autres... La plus récente d'entre elles, c'est Loïs Diony. Formé par Bordeaux, viré par Bordeaux, il va à Nantes, viré par Nantes. Il va à Mont-de-Marsan, c'est à 70 km d echez moi, en CFA. Je vais le voir, je vais voir l'équipe parce que je m'occupe de Pierre Aristouy, le coach de l'époque qui a rejoint Nantes depuis. Je vois ce garçon, je me dis "il a des qualités". Je me mets en relation avec Dijon, il signe à Dijon. C'est déjà extraordinaire. Le garçon était rejeté partout, de CFA, il va à Dijon en Ligue 2 à ce moment-là. Il commence à faire ses matches, il en fait une dizaine. Au bout de dix matches, il a la tête qui explose et il me dit : "écoute, Christophe, je gagne à peu près 4 000 euros par mois". Il en gagnait 500 ou 600 à Mont-de-Marsan donc déjà il y avait eu une sacrée culbute.
Il me dit : "Je veux gagner 15 000 euros comme les autres." Je lui dis : "quoi ?". Il me dit : "oui, il faut que t'ailles voir le président, sinon je te vire." Je lui dis : "tu peux me virer de suite, moi je ne vais pas voir le président. T'as fait 10 matches en L2, faut rester sérieux. Travaille, prouve, et une fois que t'auras prouvé, au lieu de demander 15 000 euros, on demande peut-être 20 000 ou 25 000 euros. Chaque chose en son temps." Le garçon, à la fin du contrat, il m'a viré. Et aujourd'hui il a signé à Saint-Etienne pour 10 millions d'euros. Bon, j'aurais gagné beaucoup d'argent, ça fait partie de la règle du jeu. Diony a eu les 15 000 euros à Dijon, mais un an et demi après. Le cordon est complètement coupé avec ce joueur. Pour moi, Diony est un idiot bête, tant pis pour lui. On verra ce qu'il fera, je ne lui souhaite que du bien. Même à mon pire ennemi, je ne lui souhaite pas de mal. J'observe juste qu'il a déjà quelques petites difficultés à Saint-Etienne."
Bamba bat le Monténégro
05/10 23:50

Vainqueur 2-1 ce jeudi soir à Troyes contre le Monténégro, l'équipe de France Espoirs a pris la tête du groupe 9 des éliminatoires de l'Euro qui se déroulera en Pologne. Alors que Ronaël Pierre-Gabriel n'était pas sur la feuille de match, Jonathan Bamba a joué l'intégralité de la rencontre. Plus convaicant que dimanche dernier pour son retour au stade de l'Aube, le meilleur buteur stéphanois de la saison a tiré le corner qui a débouché sur l'égalisation des Français. Très remuant, le numéro 14 des Verts et des Bleuets s'est procuré plusieurs occases sans parvenir à les concrétiser.
Ilan, il épie les pépites
05/10 23:26

Répondant notamment aux questions du co-administrateur de Poteaux Carrés Virgo, qui représente chaque semaine notre site dans la nouvelle formule de l'émission "Club ASSE", Ilan a expliqué quelles sont ses missions au sein de la cellule de recrutement de l'ASSE avant-hier soir sur TL7. Extraits.
"J’ai fait des petits tours au Brésil pour essayer de développer une filière qu’on avait oublié un petit peu à l’ASSE. On surveille aussi pas mal de joueurs en France. Ça fait quelques déplacements dans la saison, c’est quelque chose d’intéressant. Je peux rendre au club une partie des choses qu’il m’a donné. On essaye de développer la surveillance de joueurs jeunes au Brésil, en Amérique Latine. On fait un complément ici en France car on arrive à les voir plus facilement et aussi, parce que c’est plus facile de transférer quelqu’un qui est ici à cause de l’adaptation. Là-bas on ne peut pas faire venir quelqu’un qui a moins de 18 ans, sinon il faut amener la famille, c’est plus compliqué. Mais aujourd’hui, si on n’arrive pas à former beaucoup de très bons joueurs et investir beaucoup, qu’est-ce qu’on doit faire ? On doit aller les chercher, on doit aller les trouver avant les autres. C’est vraiment la ligne qu’il faut suivre.
Gabriel Silva, je l’avais regardé quand j’étais au Brésil. Il était déjà à l’Udinese donc c’était plus facile. On a passé un peu de vidéo. On a dit : « ce joueur il est comme ça, il est libre. » On essaye de décortiquer le joueur au niveau prix et au niveau de la qualité déjà, au départ, pour voir s’il est accessible pour nous. Après on se concerte à quatre ou cinq personnes pour voir si on le fait ou pas. J’essaye de donner tous les éléments que j’ai mais ce n’est pas ma fonction de négocier. C’est plus David Wantier qui a cette faculté née de négociation. Nous sommes trois ou quatre à surveiller le joueur, à le visionner. Aujourd’hui nous avons une ligne, l’entraîneur nous donne aussi a peu près ce qu’il veut mais on ne peut pas faire tout ce qu’il veut. Il faut tenir compte du budget, du nombre de joueurs, du nombre de joueurs prêtés, du nombre de joueurs qui n’ont pas le passeport. Apartir de ce qu’il veut, on essaye, on fait quelques propositions. Là, lui il choisit et nous nous choisssons ensemble.
Si on ne connait pas la zone d’un joueur, s’il est par exemple en Colombie ou au Paraguay, on va le regarder dans une compétition. S’il nous saute aux yeux et que l’âge nous correspond ainsi que le prix, là on va se déplacer. Il nous faut un peu plus de convictions avant de se déplacer et de faire un peu plus de 3000 km en avion. Même ici en France, on voit quelques joueurs. Parfois on va voir ce joueur-là et on va se retrouver avec un joueur adverse qui est bon. On change complètement de cap. C’est vraiment aléatoire. Mais on a des joueurs qui sont un peu plus ciblés.
On a envie de retrouver des pépites comme Alex et Aloisio. Le problème c’est qu’aujourd’hui les pépites sont très, très chères ! Il y a énormément de gens qui prospectent au Brésil. C’est un jardin où tout le monde vient cueillir ses fruits, ça devient cher. D’où l’intérêt de voir ces joueurs avant les autres. Mais c’est compliqué, ce n’est pas aussi simple. En France, c’est pareil, un joueur de 18 ou 19 ans qui a joué 5 ou 6 matches passe vite de 500 000 euros à 2 ou 3 M€.
Pour essayer d’attirer les joueurs, on met avant les valeurs du club, la ferveur du public. Tout ce qui entoure le club est très bien. Saint-Etienne, ça reste quand même une très belle histoire. C’est un club très structuré qui n’a pas de souci, pas de problème financier ou autre. On sait que les joueurs peuvent venir ici. Le club est aussi une vitrine pour eux. Ils peuvent être bons et y rester, ils peuvent être bons et être vendus aussi. C’est l’intérêt des deux. Si demain on fait venir un joueur pour pas cher et qu’on arrive à le vendre, la cellule de recrutement va tourner toute seule. C’est l’un des objectifs du club. On n’a pas besoin d’investir beaucoup, on a déjà un peu d’apport amené l’année dernière."
Selnaes et Söderlund se marrent à Saint-Marin
05/10 22:44
Lors des éliminatoires de la Coupe du Monde, la Norvège a écrasé Saint-Marin 8-0 ce soir au stade olympique de Serravalle. Ole Selnaes, qui a joué l'intégralité de la seconde période, a claqué le 6e pion à la 58e minute d'une belle frappe lointaine du gauche sous la barre. Entré en jeu à la 62e, Alexander Söderlund a délivré une passe décisive sur le dernier but de ce match comptant pour du beurre entre deux sélections déjà éliminées.
Le pion de Selnaes
La passe dé de Söderlund
Hernani en sursis
05/10 22:27
Expulsé dimanche dernier à Troyes, Hernani a écopé ce soir de deux matches de suspension dont un avec sursis. S'il sera suspendu contre Metz, le milieu de terrain brésilien des Verts pourra donc affronter Montpellier. Auteur d'une grosse semelle sur Rémy Cabella, le capitaine troyen Karim Azamoum s'est vu infliger trois matches ferme de suspension.
quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure
Serin pas si serein
05/10 21:36

Président du FC Metz , Bernard Serin commente dans Le Républicain Lorrain le début de saison de la lanterne rouge grenat, qui ira chez les Verts le samedi 14 octobre à 20h00.
"Nous avons certains éléments qui sont arrivés tardivement dans l’équipe. Ils n’ont pas fait toute la préparation et ont du mal à entrer dans le rythme. Notre calendrier n’a pas aidé non plus avec un enchaînement de matches contre Bordeaux, le PSG et Monaco. Et on est handicapé par un manque d’efficacité et des faits de jeu défavorables, le penalty retiré à Nantes par exemple.
Nous avons fait le point avec le coach Philippe Hinschberger et Philippe Gaillot. Il a ma confiance. Je constate que l’objectif fixé au staff d’avoir un meilleur fonds de jeu et plus de possession est relativement rempli jusqu’ici. En fait, je prends tous les éléments en compte et je me dis que je ne veux pas changer d’entraîneur pour le plaisir d’en changer.
Philippe est investi à 100 % dans le projet du club. Il a cet ADN et cela vaut aussi quelque chose à mes yeux. C’est un Grenat. Après, il faut bien sûr corriger un certain nombre de choses et j’ai décidé qu’on fera un bilan dans deux matches. Je n'ai pas fixé un cap de points à atteindre après Saint-Etienne et Dijon. Je veux rester libre, ne pas me lier les mains. Mais c’est sûr que ce bilan nécessitera une progression dans les points."
Carvalho ne lâche pas Roro (12)
05/10 21:20

Selon Activ Radio, la Cour d’Appel de Lyon a rejeté l’aménagement de la peine d’Adao Carvalho, qui se réclame co-actionnaire de l’AS Saint-Etienne. Il avait été condamné en 2014 à 3 ans de prison dont 2 ferme et 200.000 euros d'amende pour abus de bien sociaux. Ce rejet d’aménagement de la peine devrait aboutir à un placement en détention de l’homme d’affaires portugais de 56 ans même s'il a fait savoir ce midi, par la voix de son avocat Maître André Buffard, qu’il se pourvoit en cassation.
Kenny suivi par City
05/10 07:25

Selon un article publié hier par The Guardian, Kenny Rocha-Santos fait partie des 60 meilleurs jeunes talents de la génération 2000, comme quatre autres joueurs de L1 (les Parisiens Yacine Adli et Timothy Weah, le Messin Vincent Thill et le vilain Amine Gouiri).
Voici comme le prestigieux quotidien britannique présente le prometteur milieu offensif capverdien des Verts :
"Après avoir signé son premier contrat professionnel en novembre 2016, Kenny Rocha Santos a fait ses débuts en Ligue 1 avec Saint-Étienne en février et a continué à s'affirmer chez les jeunes. Ses buts inscrits dans les équipes de jeune illustrent ses qualités. Notamment son lob de 40 mètres en U19 contre Clermont a démontré son sens aigu de la conscience spatiale. Le Capverdien a également la capacité de naviguer dans les petits espaces en se défaisant du marquage étroit. Défensivement, le jeune de 17 ans a le potentiel d'être une machine à presser - ses mouvements latéraux rapides lui permettent de changer de direction et de faire le pressing sur de multiples adversaires. Il a été suivi de nombreux clubs, notamment Manchester City."
Un derby, ça se vit
05/10 07:00

Sur le site Olympique et Lyonnais, l'ancien milieu défensif des vilains Philippe Violeau revient sur le derby remporté sur le fil par les banlieusards le 21 décembre 2000.
"Christophe Delmotte avait marqué le but de la victoire à l'ultime seconde. Personnellement, c’était l’un de mes premiers derbys puisque depuis mon arrivée à l’OL, Saint-Etienne évoluait en Ligue 2. N’étant pas Lyonnais de naissance, ni formé au club, on m’a forcément beaucoup parlé de ce derby. Or, avant de jouer ce match, même si on est sensibilisé, on ne sait pas ce que cela représente vraiment. Un derby, on sait ce que c’est uniquement après l’avoir vécu. C’est un match particulier avec une atmosphère et une ambiance particulière. J’ai entendu des gens me dire : « A ta place contre Saint-Etienne, je ferais ça ou ça… ». Mais personne n’est à notre place. Un derby se joue certes, mais il doit se gagner. Ce soir-là, c’était une rencontre très disputée sur le terrain. Le scénario joue en notre faveur puisque l’on marque le but de la victoire sur notre dernière action. C’était incroyable…La ferveur était exceptionnelle. Le football sort vraiment vainqueur de ce type de match. Forcément à la fin, on ressent beaucoup de joie et de fierté."
Platini épanoui
04/10 22:45
Vivant reclus pas loin de Galette sur les hauteurs de Cassis, Michel Platini avait fait le 22 février dernier sa première sortie publique dans un stade suite à sa suspension à l’occasion du match retour des Verts contre les Red Devils. La Pravda du jour revient sur ce retour de Platoche à Sainté. Extraits.
"Michel me dit : "Ce serait bien que je vienne à Saint-Etienne voir le match contre Manchester United" raconte Roland Goujon, vice-président de Saint-Etienne Métropole et ami intime de Michel Platini depuis 37 ans. "J’ai compris que c’était important pour lui." Accompagné de Jean-Claude Lemoult, un autre de ses grands copains, Platini arrive à Saint-Etienne le 22 février en fin de matinée. Après un déjeuner au restaurant La Pause, à L’Etrat, en compagnie de Mickaël Laurent-Gonnet, ami et restaurateur de Montpellier, les trois hommes se rendent à Geoffroy-Guichard.
"J’avais demandé à Roland Romeyer qu’on puisse se garer juste en face de l’entrée du stade et qu’on n’ait que la rue à traverser » poursuit Goujon. « C’était la première fois que Michel allait refaire une apparition en public dans un stade. Quelque part, il avait cette hantise que les gens réagissent mal, le traitent de malhonnête ou je ne sais quoi." Pendant les quelques mètres qui le séparent de la porte d’entrée du Chaudron, Platini craint les insultes. "Mais en fait, dans la rue, puis dans les espaces réceptifs du stade, tout le monde s’est précipité sur lui pour prendre des selfies, lui dire merci, le toucher » assure Goujon. « Et là, je l’ai soudain vu soulagé, épanoui."
Reçu par le président Roland Romeyer dans la partie privative du salon Michel-Platini, l’ancien numéro 10 des Verts rencontre Alex Ferguson et Bobby Charlton, les deux autres légendes invitées. Puis il assiste au match en tribune présidentielle, aux côtés de son ami Goujon. "Il a été déçu par la prestation de Saint-Etienne, mais je voyais sur son visage qu’il venait de passer un grand moment. Michel n’est pas très expansif, mais après le match, quand on s’est fait la bise, j’ai senti qu’il était heureux. Après tous ses déboires, cette sortie a été une étape importante pour la suite."
Deux mois et demi après, il assistait au derby turinois dans les tribunes du Juventus Stadium puis au match entre Nancy et Saint-Etienne à l’occasion des cinquante ans de l’ASNL. Nancy, Saint-Etienne, Juventus : les trois clubs pour lesquels Michel Platini a joué, comme s’il avait eu besoin de se replonger dans son passé pour se distraire d’un présent dont il ne sait toujours pas quoi faire."
Dieu ratera la Metz et le ramassage des poubelles
04/10 21:54

Le Progrès a annoncé ce soir que Loïc Perrin sera indisponible au moins trois semaines à cause de sa lésion au mollet droit. Dieu ratera donc les réceptions de Metz et Montpellier et risque fort de ne pas être remis avant le derby...
Caïazzo à Y'a pas péno
04/10 21:44
Vous avez raté l'intervention de noytre inénarrable Nanard cet après-midi sur Europe 1 lors de l'émission "Y'a pas péno !" ? Pas de panique, on l'a retranscrite !
"Je n’étais pas à la finale à Glasgow, j’avais 39,5 C de fièvre. Je m’en souviens très bien, j’étais à l’Essec à l’époque et c’étais incroyable. C’était une soirée épouvantable. On avait regardé la demi-finale, on était 300 dans l’amphithéâtre de l’Essec. Toute la France regardait l’ASSE. La France du football était une France de défaites avant l’épopée stéphanoise. On en a souffert énormément. Moi, jeune, j’ai souffert énormément de ne pas être fier de notre football. C’est l’ASSE, les matches européens, qui ont commencé par nous rendre fiers. Saint-Etienne, ce n’est pas que 1976, c’est parti de 1970. Saint-Etienne, ça a été le déclic du foot français. Ça ne s’est pas arrêté jusqu’à aujourd’hui. On n’a jamais connu de période de vaches maigres comme on avait pu connaître. Quand on était gosses, même quand on allait en vacances dans un pays étranger, nous on fermait notre gueule devant les Italiens, les Allemands et les Anglais. On nous parlait comme si on était des Moldaves, des Laotiens du football. On n’existait pas, notre football n’existait pas.
En fait on avait rencontré Patrick Vieira, je me souviens, c’était un mardi. On avait déjeuné au Mas Candille à Mougins avec Roland Romeyer, Dominique Rocheteau et Patrick Vieira qui était sur Cannes venu passer trois ou quatre jours. On a eu un déjeuner et on est resté jusqu’à 17h00 à discuter. Moi en sortant, j’étais dur comme fer, j’étais sûr qu’il allait venir. Patrick nous disait : « Les gens de City vont comprendre qu’effectivement, pour moi, pour ma carrière. » Il était quand même sûr de lui. Moi je me disais : « Quand même, ils sont au milieu de saison. City, c’est Manchester City, comment ils vont prendre le fait que… Moi j’étais sûr qu’il avait vraiment envie de venir. Patrick nous a dit qu’il n’en faisait absolument pas une question d’argent, qu’il avait très bien gagné sa vie. Non, la raison, c’est que les dirigeants de City, en milieu de saison de MLS… Surtout que c’est City, y’a une fierté !
On n’a pas pris d’engagements un peu plus sérieux avec Patrick Vieira pour la saison prochaine. On ne peut pas faire ça. Dès que le jeudi Patrick nous a dit que ce n’était pas possible, on avait Oscar Garcia qui était pour nous quelqu’un de vraiment fiable. Et dès le vendredi, heu… le lundi, le contrat était signé avec Oscar, on est allé à Barcelone. Mais Patrick nous avait beaucoup intéressé, c’est quelqu’un qui nous a fait une très, très bonne impression. Je voyais avec lui un côté comme un peu Zidane avec le Real de Madrid, je voyais une possibilité d’une belle réussite, quelqu’un de très humble. Patrick est quelqu’un de très étonnant car c’est quelqu’un qui a une grande carrière, il a tout gagné, mais c’est un type très humble. Patrick Vieira il a dirigé le centre de formation de City, l’équipe réserve de City, il est parti à New-York. Il a un cursus étape par étape et je lui souhaite le mieux possible pour l’avenir car c’est quelqu’un de vraiment bien.
Je ne lis pas les interviews de Jean-Michel Aulas, je suis désolé ! Je vais vous dire pourquoi. Sincèrement, je ne les lis pas toujours car je n’y prête pas beaucoup d’attention, je m’occupe avant tout du club de Saint-Etienne, il y a un derby qui arrive le 5 novembre. Quand on commence à approcher du derby, je laisse courir énormément, ça évite d’être réactif. Si moi j’étais Marseille, Nice, oui si j’étais Lille, je pourrais m’exprimer. Mais je ne m’exprime jamais sur Jean-Michel Aulas et l’Olympique de Lyon. Parce que chaque fois on va nous dire : « oui mais vous, vous vous êtes des rivaux, vous êtes des ennemis. » J’évite depuis des années, pour protéger aussi les derbys. Un jour j’étais sur un derby, y’avait beaucoup d’enfants et énormément d’agressivité, de fumigènes et de choses comme ça. C’était il y a une dizaine d’années. Ce jour-là, je me suis dit, comme il y avait eu beaucoup de phrases entre nous avant le derby, je me suis dit : « ce n’est pas vraiment une bonne chose vis-à-vis des enfants, de s’exprimer sur le rival lyonnais. » Je ne les déteste pas, je leurs reconnais des qualités : un très beau stade, un investisseur chinois important. Mais je préfère ne pas prendre parti. Le football doit rester sur le terrain. Aulas nous empoisonne la vie sans arrêt.
Roland a 72 ans. On est sur un terme… Tous les grands clubs français aujourd’hui sont avec des investisseurs institutionnels. Que ce soit Monaco, Paris, Lille ou bien Nice, etc. Nous, nous sommes personnes physiques donc à terme et il faut aussi penser à l'avenir de l'AS Saint-Etienne. Comment retrouver rang qui était celui de Saint-Etienne dans les années 70-80 ? Il y a un certain nombre d’ingrédients qui sont nécessaires. Aujourd’hui, vous avez des aspects financiers dans un club de football qui sont prédominants par rapport à ce qui se passait il y a 30 ou 40 ans voire 20 ans. Il est évident que nous avons un programme confié à la banque Lazard, un programme qui s’est terminé cet été, que j’ai mené. C’est un programme de rechercher d’investisseurs d'abord minoritaires dans le futur. Il faut d’abord commencer par des fiançailles et peut-être évoluer ensuite. Nous avons ce programme qui va durer sur la saison.
On est en recherche d’investisseurs qui seront certainement étrangers. Des Chinois, des Américains, ce qu’on veut ! Des gens sérieux. A partir du moment où nos concurrents mettent du charbon dans la locomotive, si toi t’es en situation de ne pas en avoir... Imaginez le développement du football français ces dernières années sans les Qataris, sans les Russes de Monaco, sans Nice. Où en serait-on ? Ce n’est pas que le football français qui est concerné. Savez-vous que l’Espanyol de Bracelone appartient à 93% à des Chinois ? Et regardez ce qui se passe en Italie ! Aujourd’hui, l’Olympique Lyonnais a fait rentrer un investisseur à hauteur de 20%. Il n’a pas passé la main, il a un investisseur pour l’aider. On verra comment les choses se passeront dans le temps. Nous, on a un programme du même type. Et après on verra d’ici quatre ou cinq ans comment les choses se passeront."
Söderlund, un bûcheron à futaies
04/10 19:50
Affûté comme jamais, Alexander Söderlund s'est confié au quotidien norvégien Verdens Gang avant de défier demain Saint-Marin. Extraits.
"J'ai vraiment travaillé pour perdre du poids pendant un certain temps, mais le corps ne suivait pas. Même en mangeant peu, rien ne se passait. Mais tout à coup ça a marché. Après, tout devient beaucoup plus facile. Cela aide de faire des exercices et de s'y tenir chaque jour. J'ai reçu l'aide de plusieurs nutritionnistes. Et puis je suis peut-être devenu beaucoup plus actif avec mon nouvel enfant (rires). Je pense que ma perte de poids m'aidera à être plus performant sur le terrain et à récupérer plus rapidement. C'est vraiment un grand avantage.
J'ai été très proche d'un départ de saint-Etienne cet été, il y avait des propositions sympas. Mais soudain, le club a dit qu'il ne me vendrait pas de toute façon. Il a eu un revirement à mon sujet, c'était un peu étrange. Le sélectionneur de l'équipe de Norvège a déclaré que j'avais montré une force mentale incroyable ? Je ne mérite pas tant d'éloges. Certes, j'ai peu joué, j'ai été un peu critiqué, mais la pire chose qui pouvait m'arriver, c'était de revenir en Norvège pour jouer au foot. Je ne suis pas à plaindre.
Pierre Ménès a dit que je n'étais pas un joueur mais un bûcheron ? Peut-être. Je ne sais pas très bien ce qu'il veut dire. Je n'ai pas évolué à mon niveau, il faut l'admettre. Si je n'ai pas davantage de temps de jeu, il est probable que je sois transféré en janvier. Je n'ai jamais eu l'ambition extrême de jouer dans les plus grands championnats. J'ai toujours pris du plaisir avec le foot. Si je reste sur le banc, je pourrais aller dans un endroit où je peux m'amuser et jouer au foot. C'est le plus important pour moi."
Metz sans défense à Geoffroy ?
04/10 17:57
Titulaire habituel en défense centrale (7 titularisations depuis le début de saison), l'ex-vilain Milan Bisevac pourrait bien ne pas revoir le Chaudron le 14 octobre prochain. Celui qui s'y était fait ridiculiser un soir de derby est en effet sorti blessé aux ischios jambiers lors du match de ce week end à Nantes (0-1).
Son coéquipier Chris Philipps (5 titularisations), est également incertain pour la même blessure.
Rappelons par ailleurs que BAE sera suspendu pour ce match.
Il ne danse plus, le Milla
04/10 11:44
Notre club partenaire d'Andrézieux annonce que Florian Milla, arrivé il y a à peine quelques semaines, s'est fait les ligaments croisés à l'entraînement.
Vincent fait le bilan
04/10 07:13

Vincent Pajot profite de la trêve internationale pour faire le bilan du début de saison de l'ASSE dans Le Progrès du jour. Extraits.
"On a 14 points, c’est bien mais cela aurait pu être mieux. Si on avait pu repartir de Troyes avec un résultat, cela aurait été vraiment très bien. On effectue quand même plus de pressing que la saison dernière, on met plus d’agressivité quand on essaie de récupérer le ballon. En L1, il est toujours difficile de produire du jeu. À part, bien entendu, si on est des joueurs hors-norme. Il faut être conscient qu’on est à Saint-Étienne. On doit garder nos valeurs avant tout, veiller à ne pas les perdre. Dimanche on a manqué d'agressivité.
Depuis le début de saison, on avait eu beaucoup de réussite. Mais à un moment donné, ça ne suffit plus. A Troyes, on a eu beaucoup de centres. Malheureusement, on a manqué de lucidité, de créativité et d’agressivité dans les vingt derniers mètres. Il y a eu beaucoup de déchets et dans ces conditions, forcément, ça devient compliqué de marquer des buts… Il est facile de ressortir le ballon, surtout contre des équipes qui jouent très bas. Mais ce sont les vingt derniers mètres qui sont les plus importants."
Un deuxième Pogba à l'ASSE !
04/10 06:54

Se remettant doucement de sa grave blessure à la cheville survenue le 8 juillet dernier en amical contre Ajaccio, Florentin Pogba s'est entraîné hier en marge du groupe. Selon la dernière édition du Progrès, le numéro 19 de l'ASSE était accompagné de son frère jumeau Mathias. En attendant de retrouver un club, l’ancien attaquant du Sparta Rotterdam profite en effet des installations de L’Étrat pour garder la forme.
Vamos Bilos !
03/10 23:44
Le quotidien argentin Pagina 12 a publié le 30 septembre dernier une intéressante interview de l'ancien attaquant stéphanois Daniel Bilos (37 ans), entraîneur des U13 de Banfield (Argentine), son premier club pro. Extraits.
"J’ai toujours su que j’avais une blessure, et c’était une bonne chose de savoir qu’elle pouvait empirer à tout moment. Quand j’ai quitté Banfield pour Boca Juniors en 2005, ils ont découvert que j’avais une ostéochondrite. Cette blessure fait que le cartilage ne se régénère pas. C’était une blessure de degré 4, le plus avancé. Quand j’ai signé à Saint-Etienne en 2006, j’ai été surpris de constater que l’entraîneur ne savait pas comment je jouais. Je n’avais pas beaucoup de références en tant que joueur. Il pensait que j’étais avant-centre. Le coach Ivan Hasek était tchèque et je ne parlais pas français, la barrière de la langue n’a pas permis de clarifier les choses.
Comme j’étais habile techniquement vu ma grande taille, j’ai dû me battre contre les préjugés. Je n’étais pas un buteur, pas un numéro 9 comme mon physique pouvait le laisser croire. J’ai mis du temps à briser ce cliché. Dans les équipes de jeunes, on m’a souvent positionné attaquant de pointe. Cela m’a beaucoup porté préjudice car j’ai des lacunes à ce poste. J’avais besoin de jouer sur les côtés, de décrocher pour aller chercher les ballons. Il y a quelque chose d’inné chez les buteurs. J’ai vu ça chez Martin Palermo : il avait la patience que je n’avais pas.
J’ai dû arrêter ma carrière à 27 ans. Je pensais que j’aurais pu jouer cinq ou six ans de plus. Mais mes douleurs au genou étaient constantes. Je ne pouvais plus jouer normalement, ça me faisait trop souffrir. J’ai dû apprendre à vivre sans l’adrénaline du football. J’ai ressenti soudain un vide énorme. Cela a été très difficile de passer du vortex à une tranquillité presqu’effrayante. Pendant un an et demi, je n’ai pas regardé de foot. Je n’ai pas fait de thérapie. J’ai voyagé, j’ai profité de mes proches. Je suis revenu dans le foot en tant que formateur pour me réinventer.
Je vois encore en mes jeunes des enfants, pas des mini-footballeurs. Statistiquement, seuls un ou deux pourcents d’entre eux joueront en première division. On prête attention à ceux qui sont le plus en vue mais on n’oublie pas que c’est un sport d’équipe et qu’on a besoin d’un groupe élargi. On avertit les garçons que très peu d’entre eux parviendront à être footballeurs professionnels. On leur précise que ce ne sont pas les plus doués techniquement qui arrivent à percer, mais ceux qui sont les plus travailleurs et les plus persévérants. Ce n’est pas parce que tu joues bien en équipe de jeunes que tu arrives jusqu’en équipe première.
Dans les petites catégories, le principal problème, c’est les parents. Chaque père voit dans son fils un futur Messi, Aguero ou Higuain. Ils projettent leurs attentes personnelles dans leurs gamins. Ces jeunes ne devraient pas avoir une telle pression à cet âge-là. Mais malheureusement c’est souvent le cas. Fréquemment ce que disent les parents est le contraire de que nous disons. Il arrive régulièrement que des parents me demandent des comptes lorsque je ne retiens pas leurs fils. Ils tiennent parfois des propos blessants, ils débinent parfois d’autres enfants pour faire jouer le leur. Dans la plupart des cas, la présence des parents est nocive lors des matches. Certains insultent l’arbitre, les adversaires voire les coéquipiers de leur fils."
Hinschberger privé de ses chèvres ?
03/10 17:11
Avec 7 défaites en 8 matchs c'est une lanterne rouge grenat qu'accueillera Sainté samedi 14 octobre à 20h.
Le FC Metz est dernier de Ligue 1, avec une bonne dose de poisse qui colle à ses basques.
Avec un tel bilan, l'avenir de l'entraîneur commence à faire débat. Selon le Républicain Lorrain, Philippe Hinschberger est fragilisé et contesté par une partie des supporters.
Interrogé à ce sujet à l'issue de la défaite à Nantes, le coach Lorrain a dégagé en touche : "Mon avenir ? Ce n’est pas l’objet. J’ai connu des jours meilleurs dans ma carrière et quand on perd des matches, c’est toujours compliqué. Mais moi, ce que je regarde, ce que j’observe avant tout, c’est que mes joueurs ont réussi à se ménager la possibilité de revenir au score alors qu’ils ont évolué à dix pendant presque une mi-temps. Au final, on nous a enlevé un point qu’on méritait. Et si on prend ce point, personne ne se pose la question de mon avenir, en tout cas pas ce soir (samedi)."
Interviewé lundi soir par l'Essentiel, il a précisé "Aucun des dirigeants du club ne m'a téléphoné depuis la défaite à Nantes samedi soir. Alors demain (ndp2: aujourd'hui), je serai présent pour la reprise de l'entraînement. Je suis toujours l'entraîneur"
En attendant les rumeurs courent, et les noms de Holtz (Luc, le sélectionneur du Luxembourg, pas Gérard) et Heinze circulent pour remplacer un Hinschberger qui "essaye de ne pas faire attention à toutes les rumeurs qui circulent, car actuellement, que ce soit moi ou le président, tout le monde prend cher sur les réseaux sociaux".
En fin de semaine dernière, Renaud Cohade avait par un "on est derrière lui" publiquement affiché son soutien. Mais de quel poids pèserait-il en cas de défaite à Geoffroy ?
Bidorini, 93 ans et toujours Vert !
03/10 13:10
Siégeant au conseil d'administration de l'ASSE depuis 20014, Guy Bidorini (93 ans) s'amuse à l'idée d'être le plus vieux dirigeant d'un club de Ligue 1 dans la dernière édition du Parisien. Extraits.
"J'ai rejoint le conseil d'administration par fidélité et amitié pour Bernard Caiazzo qui venait de reprendre le club. On a d'abord vécu une autre aventure dans le foot. Au début des années 1990, ma fille était mariée au journaliste Christian Blachas, le créateur de l'émission «Culture pub». Il m'a présenté Caiazzo et, ensemble, on est devenus dirigeants du Paris FC. C'est là-bas que j'ai connu Carlos Bianchi, qui est devenu un ami.
Je suis devenur supporter des Verts. Je suis un pied-noir, comme Bernard Caiazzo. Il avait besoin d'un homme de confiance au conseil d'administration du club. On se réunit quatre ou cinq fois par an pour examiner les comptes. Cela nous prend une demi-journée et, ensuite, on assiste au match du soir. Je m'entends aussi très bien avec Roland Romeyer.
Je reste hyper actif même si, officiellement, je suis à la retraite après avoir fait toute ma carrière dans l'industrie pharmaceutique. Je suis très fier d'être le plus vieux dirigeant des Verts ! Et je compte bien rester dans ce rôle jusqu'à mes 100 ans. Il y aura des matchs de foot à Saint-Etienne pour les JO de 2024. Ce serait sympa d'y assister !"
La victoire des Troyens, un mal pour un bien ?
03/10 07:32

Loïc Perrin revient sur la défaite des Verts au stade de l'Aube dans Le Progrès du jour. Extraits.
"On s’est souvent trompé dans le dernier centre, la dernière passe. On n’a pas assez mis le ballon dans la surface. Avec Loïs et Alexander, il fallait insister là-dessus.Cette défaite est un coup d’arrêt mais, bon, cela peut aussi nous faire du bien. On savait de toute façon que l’on n’était pas forcément supérieur aux autres équipes. Cela va nous permettre de nous remettre en question. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir mais il faut qu’on continue à travailler. On sait que c’est dur de gagner les matchs et cela vaut contre n’importe qui. Chaque équipe est performante et dure à jouer. Dimanche, on n’a pas été au niveau et il y a eu une sanction."
Epouvantable dixit Le Sphinx
03/10 07:20

Robert Herbin n'a pas du tout apprécié le match des Verts à Troyes, comme il l'explique dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Les Verts ont été balayés. Leur manque de dynamisme a été épouvantable. J'ai vu une formation amorphe qui a ronronné. C’était vraiment mollasson. C’était d’un très faible niveau. J'ai trouvé les Verts timorés, tous ou presque. Rémy Cabella a joué à son niveau mais il était très seul. J’aurais aimé qu’il stimule davantage ses coéquipiers. Je me pose une question au sujet de Loïc Perrin. Avait-il récupéré de sa blessure ? Je ne l’ai pas senti capable de tenir sa place. Il me semble qu’il a joué blessé. Pourtant, c’est un joueur qui se connaît bien. On ne perçoit pas de progression dans cette équipe. On a l’impression que les joueurs sont isolés les uns des autres. Cela peut être inquiétant pour la suite. Je ne sais pas ce qu’il se passe dans le club avec le nouvel entraîneur. Mais, en tout cas, je n’arrive pas à sentir quelque chose d’ambitieux, de positif et de dynamique."