Laurent Batlles, qui titularisera ce soir Anthony Maisonnial à Vaulx-en-Velin lors de la 5e journée de National 3, évoque ce délicat déplacement dans la dernière édition du Progrès.

"Cette semaine, on a travaillé à nouveau le problème d’efficacité devant le but, mais aussi ce qui a fonctionné contre Aurillac, sur le plan défensif. Je m'attends encore à un match compliqué. Ils sont en forme avec deux victoires de suite, et nous savons qu’il est toujours difficile de jouer en banlieue lyonnaise. De notre côté, nous voulons rester sur la dynamique de début de saison."

Pour rappel, la réserve stéphanoise fait partie du trio de tête à dix points avec Clermont et Bourgoin-Jallieu.

Le Progrès du jour nous apprend que Kévin Théophile-Catherine, qui n'a jamais pris de carton rouge dans sa carrière mais aurait pu être expulsé dimanche dernier, est très affecté par la blessure d'Ismaila Sarr et n'a pas pu s'entraîner hier. Convoqué par la commission de discipline pour sa semelle, le numéro 2 de l'ASSE a présenté ses excuses à sa victime sur son compte twitter.

"J’ai appris avec tristesse l’étendue de la blessure d’Ismaila Sarr. Lundi, lors d’un entretien téléphonique, nous avons discuté du match et de mes profonds regrets quant aux conséquences de ce fait de jeu. Mon intention n’était pas de blesser. Je suis également désolé pour le Stade Rennais, mon club formateur. Ismaila, je te souhaite un prompt rétablissement…"

Commentateur du dernier derby sur OL TV, le banlieusard Jérémy Berthod revient dans la Pravda du jour sur son vilain dérapage lors du dernier derby.

"Dans nos propos, on essaye de mettre un maximum de vie… On est diffusé après tout le monde, si on est un peu plat, personne ne viendra nous regarder, explique Berthod. On essaye de faire vibrer un peu." Un peu trop parfois pour le Lyonnais… Lors du derby du 5 février, il se lâche sur Fabien Lemoine, estimant que le Stéphanois en rajoute après deux fautes lyonnaises plutôt rudes : "Un jour ou l’autre, Lemoine, faudrait qu'’il prenne vraiment !" "Je me suis rapidement excusé, rappelle-t-il. J’ai mal maîtrisé mes propos, j’ai été trop supporter et j’a ioublié que j’avais un micro. J’étais novice dans ce métier, je suis allé trop loin." S’il n’a pas été sanctionné par sa chaîne, l’emportement de Berthod a néanmoins entraîné des menaces à l’encontre de ses proches et l’a obligé à fermer son compte Twitter."

"Opéré de la cheville droite le 12 juillet, Florentin Pogba va pouvoir reprendre la préparation physique la semaine prochaine. Son retour à la compétition est espéré pour la fin octobre" nous informe aujourd'hui la Pravda. 

Animateur radio à Sainté (sur France Bleu, le matin) et speaker à Troyes, Grégory Régnier prédit une victoire de l'ESTAC contre l'ASSE dasn L'Est-Eclair.

"Depuis quatre ans, je suis un Troyen exilé à Saint-Etienne. J’aime parler dans le micro, je suis un amoureux de ma ville et un supporter de l’ESTAC depuis toujours. Être speaker, c’est impressionnant et formateur. Tu dois créer l’engouement, être attentif à tout. Je m’attendais à plus de ferveur dans le stade. C’était déjà comme ça la saison passée, ça a commencé à bouger lors des trois derniers matches. Là, on est en Ligue 1, et l’affluence n’a pas dépassé les 12 000, ça interpelle !

Je me dis parfois : "Mais est-ce qu’ils m’entendent ?" Pourtant, j’essaie de faire le show. Pour que ça prenne, il faut que le public réponde. Sans doute les supporters ont-ils été traumatisés par le passage en Ligue 1 il y a deux ans… Mais il faut avancer ! J’ai envie de leur dire : "Vivez avec votre temps", sinon, on va finir comme à Auxerre, plongé dans le formol. On a la chance d’avoir une équipe en Ligue 1, c’est maintenant qu’il faut encourager les joueurs.

L'ambiance à geoffroy-Guichard, ça n’a rien à voir… Dans le Chaudron, tu as des frissons, même si tu n’es pas Stéphanois. La saison dernière, c’était la fin d’un cycle avec l’entraîneur Christophe Galtier, et le spectacle était surtout dans les tribunes, plus que sur la pelouse. Les kops se répondent. Ils ont ça dans le sang, comme au RC Lens.

On va taper les Verts. En face, il y a un grand Ruffier, mais on va les écraser 1-0. Je suis sûr que, cette saison, l’Estac va se sublimer face aux grosses équipes. Elle l’a prouvé face à Nice. Et pour que l’équipe se sublime, il faut que le public soit derrière. Les joueurs en ont besoin. Le maintien, ça se joue maintenant, alors tous au stade dimanche !"

 

Désormais 4e à égalité de points avec le 2e (AC Ajaccio d'Olivier Pantaloni) et le 3e (Stade Brestois de Kévin Mayi), le Paris FC a battu ce soir le Nîmes Olympique 2-1. Dès la 7e minute de jeu, Dylan Saint-Louis a ouvert le score en trompant son ancien coéquipier stéphanois Baptiste Valette, auteur de sa première apparition officielle en France avec les pros. Cette 10e journée de L2 a confirmé le regain de forme des deux joueurs prêtés par l'ASSE. Titulaires et convaincants, le Nancéien Arnaud Nordin (vainqueur 4-1 contre Châteauroux) et l'Auxerrois Pierre-Yves Polomat (victorieux 2-0 contre Sochaux) comptent désormais 7 points d'avance sur le nouveau barragiste Sang et Or.

Avant le Guingamp-Toulouse de demain soir, Franck Tabanou s'est confié à La Dépêche du Midi. Extraits.

"Le match des années touousaines qui me revient à l'esprit, c'est un derby. Chez nous. On est menés 0-2 à la mi-temps et on va renverser les Bordelais après le repos. J'inscris un penalty, fais expulser Carrasso puis rate un second péno. Finalement, c'est Manu Rivière qui dispute ses premières minutes avec nous qui marque le but salvateur dans les arrêts de jeu. Le Roudourou, ça me rappelle trop l'Angleterre ! Pensez donc, c'est assez dingue : la ville compte 7.000 âmes et, le week-end, ils sont le triple au stade… Bien évidemment, j'ai connu Saint-étienne et Geoffroy-Guichard, cependant tu ne peux pas comparer. J'aime déjà cette enceinte où il n'y a pas de barrière entre joueurs et spectateurs. Guingamp, en résumé, c'est l'histoire du Petit Poucet qui essaye de faire la nique aux gros. Ouais, sur le pré, le maître-mot c'est bien don de soi, je crois. Je connais très bien Max Gradel pour l'avoir côtoyé deux saisons durant à Sainté  : un super-attaquant doublé d'une mentalité extra !"

Lors de la traditionnelle conférence de presse d'avant-match, Oscar Garcia a annoncé à la mi-journée que Romain Hamouma serait très probablement opérationnel ce dimanche. Mais l'entraîneur des Verts a indiqué que trois joueurs étaient incertains pour ce déplacement à Troyes : Ole Selnaes (malade), Habib Maïga (mollet) et Loïs Diony (cheville).

Willy Sagnol ne devrait pas aller au-delà d'un simple intérim à la tête de Munich : Uli Hoeness, big boss du Bayern, veut "une solution d'ici deux semaines", comme le rapportent de nombreux médias, dont France Info.

Selon la dernière édition de L'Est-Eclair, Stéphane Darbion est très incertain pour la réception des Verts programmée ce dimanche à 15h00. Titulaire lors des six premières journées et buteur à Bordeaux, l'expérimenté milieu de terrain de 33 ans était forfait le week-end dernier à Metz car il était touché au mollet. Alors qu'il avait repris la course ce week-end, l'ancien Canari a quitté prématurément la séance d'entraînement d'hier. "Il n'a pas de très bonnes sensations, on est plutôt pessimistes" s'inquiète son entraîneur Jean-Louis Garcia dans le quotidien aubois. pour rappel, l'ESTAC sera déjà privée de Benjamin Nivet, Johann Obiang et Mathieu Deplagne pour ce match de la 8e journée de L1.

L'Iran a écrasé l'équipe de France U17 4-0 hier à Marbella. Le gardien des U17 nationaux Stefan Bajic et le défenseur central des U19 William Saliba ont joué l'intégralité de ce match amical.

Dans la Pravda du jour, l'entraîneur rennais Christian Gourcuff déplore la grave blessure de son attaquant Ismaila Sarr et réclame une sanction exemplaire pour le fautif Kévin Théophile-Catherine, convoqué hier par la commission de discipline.

"Les tendons de la cheville ont été touchés. C'est évidemment un gros coup dur. Il nous a déjà beaucoup apporté et allait devenir de plus en plus important. Il a un jeu de provocations mais ça n'excuse pas le traitement qu'il subit. Je ne vais pas accabler un joueur, mais pour que ce type de geste ne se reproduise pas, il faut se donner les moyens de répression. Sinon, il ne faut pas espérer que les choses s'arrangent. Le foot, ce n'est pas la guerre. C'est ce que l'on dénonce."

Alors que les places pour le derby du dimanche 5 novembre à GG seront mises en vente le 4 octobre pour les abonnés, le 6 octobre pour les membres ASSE et le 9 octobre pour le grand public, l'ancien petit prince des vilains Cédric Bardon rappelle sur le site Olympique et Lyonnais que la rivalité entre Sainté et Lyon existe dès le plus jeune âge.

"Il y a toujours eu cette rivalité entre Lyonnais et Stéphanois, même quand je jouais à l’UGA Décines. Cela concernait aussi bien l’AS Saint-Etienne que l’Olympique de Saint-Etienne qui était un très bon club en jeunes. C’étaient forcément des matchs spéciaux. Quand on jouait contre les Stéphanois, il fallait absolument gagner !"

Recalé par l'ASSE, le revanchard attaquant bisontin Jessim Pélissard a su rebondir au centre de formation de Sochaux. Comme le rapporte le site Espoirs du Football, cet attaquant de 14 ans est devenu international U16 et flambe chez les Lionceaux. Auteur de 22 buts en 15 matches la saison dernière avec les U15, il a claqué 5 pions depuis le début de saison avec les U17.

A la page 72 de son rapport publié hier sur les soutiens publics à l'Euro 2016 et leeurs retours d'expérience pour les pouvoirs publics, la Cour des Comptes déplore que la capacité du Chaudron soit surdimensionnée.

"Après sa rénovation à l’occasion de l’Euro 2016 (+ 4 600 places), le nombre de places inoccupées à Geoffroy-Guichard est passé d’environ 7 000 en moyenne avec l’ancienne jauge à 12 000 en moyenne. Si la modernisation du stade était indispensable à l’accueil du tournoi, son augmentation capacitaire ne l’était pas, le stade étant déjà au-dessus des exigences de l’UEFA dans sa catégorie. De ce fait, le club constate que la nouvelle capacité requiert une politique d’invitation gratuite conséquente (voire la fermeture de certaines zones) pour atteindre un taux de remplissage de 70 %. Aussi, après déduction des places sur invitation, le nombre moyen de spectateurs payants sur la dernière saison se limite à 27 175 pour 42 000 places, soit un taux de fréquentation payante de seulement 65 % pour un investissement de 65 M€. La mesure exacte et définitive de ces surcoûts ne pourra être appréciée qu’à l’issue de plusieurs saisons de championnat. Ils ne seront atténués que si l’effet « nouveau stade » entraîne une hausse de la fréquentation moyenne des enceintes sportives. En revanche les surcapacités issues de l’Euro 2016 ont un effet immédiat et durable sur la hausse du niveau des redevances d’exploitation des stades, alors que les recettes de billetterie pourraient ne pas s’élever à due proportion, comme l’exemple du stade de Saint-Etienne l’illustre."

Le quotidien Sud-Ouest nous apprend que Jean-Michel Larqué, Pascal Feindouno, Frédéric Piquionne et Romarin Billong joueront avec le Variétés Club de France ce dimanche 1er octobre à Saint-Pée-sur-Nivelle pour rencontre l'équipe locale basée à une vingtaine de kilomètres de Bayonne.

Après lecture du rapport de l’arbitre et visionnage des images, la commission de discipline de la ligue qu'on adule a décidé d’annuler le carton jaune attribué à tort Saidy Janko dimanche dernier. Sévèrement expulsé à la fin de ce match nul contre Rennes, Gabriel Silva a écopé de deux matches de suspension dont un avec un sursis. Comme on pouvait le redouter, la grosse commission a par ailleurs décidé de convoquer Kévin Théophile-Catherine pour la séance du jeudi 19 octobre après avoir lu le rapport de l'arbitre et revu les images de la grosse semellle du numéro 2 de l'ASSE sur Ismaila Sarr, out jusqu'à la fin de l'année.

Trop rapide pour le Vitesse Arnhem, Allan Saint-Maximin a inscrit ce soir le deuxième but de la victoire (3-0) des Aiglons en Europa League.

C'est ce qu'on appelle une promotion express : Willy Sagnol, nommé adjoint de Carlo Ancelotti en juin, vient d'être désigné comme son successeur à la tête du Bayern Munich, rapporte la Pravda. Il s'agit pour l'instant d'un intérim.

L'équipe de France U17 a battu le Costa Rica 2-0 avant hier à Marbella. Alors que Stefan Bajic est resté sur le banc, William Saliba a ouvert le score sur corner. Le très prometteur défenseur central des U19 stéphanois est l'un des quatre joueurs de champ à avoir disputé l'intégralité de ce match amical.

A l'instar d'Allan Saint-Maximin, Ronaël Pierre-Gabriel et Jonathan Bamba ont été sélectionnés avec les Espoirs pour affronter le Monténégro le jeudi 5 octobre à 19h00 au stade de l'Aube puis le Luxembourg le lundi 9 octobre à 21h00 Esch-sur-Alzette dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2019.

24 joueurs ont été convoqués en équipe de France pour affronter la Bulgarie et la Biéliorussie début octobre, dans le cadre des qualif' pour le mondial 2018. Parmi eux, deux ex, trentenaires de l'année : Dimitri Payet et Blaise Matuidi.

"Suite au traumatisme dont Ismaila Sarr a été victime lors du match contre Saint-Etienne et malgré des radios rassurantes, il a été réalisé des examens complémentaires qui ont révélé des dommages plus sévères nécessitant un avis chirurgical. Il ne sera pas disponible pour le prochain match. Nous lui souhaitons un bon rétablissement" a indiqué hier le Stade Rennais sur son site officiel. "Les tendons ont été touché, il ne rejouera pas avant 2018" a déploré aujourd'hui Christian Gourcuff en conférence de presse. Reste à savoir si KTC va traîner comme un boulet sa faute grossière sur le poissard attaquant rouge et noir...

L'inoxydable Michel Drucker, qui fera son one-man show samedi au théâtre du Puy-en-Velay, parle évidemment des Verts dans les pages altiligériennes du Progrès.

"Je suis resté copain avec Rocheteau, “Curko”, Bereta… Je les vois de temps en temps. Saint-Étienne et le stade Geoffroy-Guichard, c’était une grande partie de ma vie. J’étais à Glasgow aussi pour la finale de 1976. Les Verts, c’était une aventure considérable et une équipe mythique. Avec le RC Lens, même si ce club est un peu dans les choux en ce moment, l’ASSE est le plus anglais des clubs français. Toutefois, la première fois que je suis venu dans cette région, ce n’était pas pour aller à Geoffroy-Guichard mais pour commenter la traversée du barrage de Grangent par le funambule Henry’s en 1965. C’était mon premier commentaire en direct. J’ai toujours été lié à Saint-Étienne, j’ai beaucoup d’amis qui viennent de là-bas : Bruno Gaccio ou Julie d’ Europe 1. Muriel Robin, j’ai connu ses parents qui vendaient des chaussures. J’ai aussi connu Roger Rivière."

Après la Pravda avant-hier, c'est au tour du Progrès d'évoquer aujourd'hui l'exploitation du stade Geoffroy-Guichard par l'ASSE. Extraits.

"Si la vente du Chaudron n'est plus une solution envisageable, il est maintenant certain que le club gérera l’exploitation du stade de manière partielle ou totale. L’ASSE pourra mieux maîtriser son image et en tirer des revenus confortables. Il lui sera plus simple de trouver un équilibre budgétaire. "Le club fera ce qu’il voudra des espaces et des loges", ajoute Roland Goujon, vice-président de Saint-Etienne métropole en charge des sports.

Avec le système de vidéosurveillance actuel, le club a perdu 200 points au classement de la licence club. Les Verts ont perdus des places dans ce classement qui a toute son importance car est un critère entrant dans la répartition de l’argent des droits TV. Le financement du nouveau dispositif de vidéosurveillance fait partie des négociations en cours. Roland Goujon assure qu’ils seront réalisés par la métropole : «"Nous avons pris des engagements, ils seront tenus"

Saint-Etienne Métropole restera propriétaire du stade et devra donc continuer de s’occuper de l’entretien de la structure, de la toiture tandis que pelouse et autres aménagements incomberont à l’ASE. La forme juridique que prendra l’accord entre le club et la métropole est encore inconnue. Le loyer actuel payé par l’ASSE s’élève actuellement à 1,4 millions d’euros et devrait être plus élevé dans le prochain bail."

Romain Hamouma, qui s'était blessé au mollet le 10 septembre dernier à Dijon, s'est entraîné à part hier mais va retrouver le groupe aujourd'hui selon la dernière édition du Progrès. Le quotidien régional nous apprend par ailleurs que Loïc Perrin, Ronaël Pierre-Gabriel et Kévin Monnet-Paquet étaient absents lors de la séance d'hier après-midi.

Auteur d'une bonne entrée en jeu lors du dernier match des Verts contre Rennes, Kévin Monnet-Paquet est prêt à jouer la prolongation selon la dernière édition de la Pravda.

"Le Grenoblois se plaît à Saint-Etienne, au point d'avoir refusé une offre de Nantes dans les derniers jours du mercato. S'il rêve de Bundesliga, il ne serait pas contre l'idée de prolonger son bail dans le Forez, où il touche 70 000 € brut par mois et bénéficie de la confiance de tous. A commencer par celle d'Oscar Garcia. Avec seulement quatre joueurs de couloir, l'Espagnol aura besoin de sa combativité et de son état desprit irréprochables affichés jusqu'à la fin de saison dernière, qu'il a jouée blessé."

Dominique Rocheteau explique au quotidien sportif que l'ASSE veut jouer la prolongation avec les joueurs actuellement en fin de contrat au 30 juin 2018 (KMP, KTC, Maisonnial, Pogba, Bamba) : "Le plus rapide sera le mieux. L'idée consiste à tous les prolonger, sur une durée variant de un à trois ans."

Selon la dernière édition de la Pravda, les négociations concernant la prolongation de contrat de Jonathan Bamba sont toujours en stand-by.

"Rompues fin juillet, les négociations n’ont toujours pas repris entre l’ASSE et les trois représentants du joueur. L’offre de l’un et les revendications des autres se trouvent trop éloignées. Sauf sur la durée du contrat, où tout le monde s’accorde sur deux ans. L’ASSE propose ainsi de passer son salaire de 20 000 à 30 000 € brut mensuels (hors primes), le joueur réclame 150 000 €.  Pendant que chacun campe sur ses positions, Bamba, qui attend que son club formateur revienne vers lui, pense à soigner ses stats. Parfois trop, au goût de ses coéquipiers (4 buts dont 3 sur penalty, 1 passe décisive depuis le début de saison.) Les Verts ne pâtissent donc pas sur le terrain de cette situation gelée en coulisse. Pour l’instant. Car la valeur marchande de leur international Espoirs, estimée entre 5 et 8 M€, ne cesse de grimper."

Comme celle d'hier, la soirée de Ligue des Champions a été contrastée pour nos ex. Anderlecht, qui avait été battu 3-0 par le Bayern il y a deux semaines, s'est incliné sur le même score à domicile face au Celtic Glasgow. Robert Beric a assisté à la défaite des Mauves impuissant sur le banc, Nicolas Frutos ayant choisi de faire jouer toute la rencontre au duo d'attaque Teodorczyk-Onyekuru...

Dans le même temps, la Juventus de Blaise Matuidi a battu à Turin l'Olympiakos 2-0. Ayant lui aussi joué l'intégralité de la rencontre, Ricky Van Wolfswinkel a écrasé Benfica 5-0 dans ce maudit Parc Saint-Jacques. L'actuel meilleur buteur du championnat suisse a claqué sur penalty le 3e pion du FC Bâle, qui avait perdu à la stéphanoise il y a quinze jours (défaite 3-0 à Old Tarfford).

La Tribune a publié aujourd'hui un long et intéressant entretien de Roland Romeyer. Extraits.

"Nous devons être lucides. Le club a une identité, une histoire et nous avons une ambition pour une ville de football d'atteindre chaque année la qualification en Coupe d'Europe. Au départ, nous versions des primes aux joueurs, si nous terminions la saison à la 9e place. Aujourd'hui, celles-ci sont versées si nous atteignons la 5e place. Le projet est donc ambitieux, mais réaliste, d'autant plus que nous avons déjà réussi à surperformer quatre années de suite, en jouant l'Europe. Notre objectif est d'y rester alors même que la concurrence est rude. En ne jouant cette année que le championnat et les compétitions nationales, nous pouvons y parvenir. Des clubs sont mieux armés que l'ASSE, mais certains laisseront des plumes en Coupe d'Europe, quand d'autres ont injecté beaucoup d'argent, mais réalisent un début de championnat compliqué. Je pense ainsi que nous avons une opportunité à saisir même avec nos moyens. La concurrence pour atteindre les 6 premières places sera difficile, mais il est possible que nous y arrivons.

Le processus est long, car nous ne voulons pas vendre notre âme au diable. Saint-Etienne a une identité et des valeurs que nous voulons sauvegarder. L'ASSE est un club à part. Nous souhaiterions bien évidemment un investisseur français, néanmoins nous sommes conscients des difficultés à convaincre. C'est la raison pour laquelle nous avons missionné la banque Lazard et le cabinet Deloitte afin de trouver le profil idéal qui s'inscrira dans le projet du club et de son environnement. Nous espérons l'avoir trouvé en 2018. Et contrairement à d'autres clubs, nous ne sommes pas en situation d'urgence, car nous ne sommes pas en difficultés.Dans les autres clubs, les capitaux étrangers sont déjà présents dans l'écosystème, il est donc plus facile de les solliciter. À Saint-Etienne, ce n'est pas le cas. Il est certain qu'il est plus difficile de les convaincre et d'apporter des arguments contrairement à l'aura des autres métropoles.

Nous pouvons persuader un investisseur par les valeurs du club, son histoire, sa sympathie. L'ASSE a toujours joué un rôle important sur le territoire à la fois social et économique. Ici, les résultats se sont faits dans la continuité. Le futur investisseur devra donc s'inscrire dans cette démarche. Les supporters ne se reconnaîtraient pas dans le club s'il y avait une rupture. À nos sponsors, ce n'est pas la Ligue des champions que nous leur vendons, mais l'image, ce que nous sommes, l'esprit populaire.Avec Bernard Caïazzo, nous avons réfléchi à cette question. Nous voulons d'abord qu'il soit minoritaire. Cependant, nous serions prêts à nous désengager peu à peu dans les trois années qui suivent l'entrée de celui-ci, afin de laisser la main. Suivant la transaction, nous le laisserions prendre la majorité et ensuite la gouvernance. C'est pourquoi nous sommes vigilants sur le profil.

La somme investie par ce nouvel entrant servira à progresser et à pouvoir atteindre un niveau supérieur. Cet argent servira au sportif pour acheter de meilleurs joueurs, travailler dans de bonnes conditions en soutenant encore plus la cellule de recrutement et le centre de formation. Un investisseur ne pourra faire table rase du passé comme les Qataris l'ont entrepris avec le PSG. Avec l'évolution de la stratégie et l'arrivée de grands joueurs, les prix des places ont augmenté pour atteindre, pour la première catégorie, 45 euros, contrairement à 7 euros chez nous. À Saint-Etienne, c'est impossible. Notre environnement économique ne pourrait pas l'absorber. À moins de résultats exceptionnels et que les personnes consentent un effort important, mais je ne pense pas qu'ils se reconnaîtront dans le club.

Le terme de "salary cap" n'est pas approprié. Je préfère parler de fixe et de variable, car nous avons l'impression sinon que les salaires sont bloqués à 90 000 euros par mois, ce qui n'est pas le cas. Certains gagnent jusqu'à deux millions d'euros annuels. Si demain, un investisseur arrive, là, nous pourrions augmenter le curseur des salaires. Pour le moment, je n'ai pas les moyens de le faire sauf à de rares exceptions. Quant à notre recrue Rémy Cabella, il ne bénéficie pas de cette mesure, car il s'agit d'un prêt avec l'Olympique de Marseille, il n'a pas de primes et n'est pas assujetti aux mêmes dispositions que la plupart des autres joueurs.

Nous ne sommes toujours pas d'accord avec Saint-Etienne au sujet de Geoffroy-Guichard et c'est pourquoi nous avons signé avec eux une convention jusqu'au 31 décembre afin d'avancer sur les discussions. Nous avons donc jusqu'à cette date pour nous mettre d'accord. Ce que nous voulons : la maîtrise totale de l'outil de travail, cela devient obligatoire pour notre équipe et pour lutter face aux grands clubs, avec une pelouse de qualité ou encore une vidéosurveillance efficace. Aujourd'hui, nous n'avons rien de cela et ça nous pénalise. De plus, nous aimerions développer la partie événementielle et séminaire. Aujourd'hui, Saint-Etienne est la seule à en profiter au travers d'une société qui loue les espaces du stade Geoffroy-Guichard en utilisant l'image de l'AS Saint-Etienne. Mais nous n'en tirons aucun bénéfice.

Geoffroy-Guichard c'est comme la tour Eiffel à Paris, il n'y a que cela qui compte pour les élus. Ils ne veulent pas laisser échapper cette maîtrise, car c'est pour leur image. Ce n'est pas normal. J'espère que nous arriverons à trouver un terrain d'entente. Nous devons penser à l'intérêt général pour le club, pour la ville, pour le territoire. Thierry Braillard, alors secrétaire d'État aux Sports, avait ainsi préconisé que les clubs deviennent propriétaires de leur stade avec des prêts cautionnés par les collectivités. Malheureusement, Gaël Perdriau ne l'entend pas de cette manière. Si nous n'arrivons pas à faire chacun un pas en avant, nous courons à la catastrophe. Le duo Jean-Michel Aulas et Gérard Collomb avec ce qu'ils ont entrepris ensemble pour développer l'Olympique Lyonnais, et donc pour le territoire de la Métropole de Lyon, est intelligent. Ils ont eu cette vision à long terme se donnant les moyens de leur ambition.

Cela n'a jamais été une volonté des actionnaires que nous sommes (avec Bernard Caïazzo) de laisser la formation de côté. Seulement, ce sont les entraîneurs qui font jouer ou non des jeunes. Un entraîneur souhaite du court terme et des résultats. Il préfère des joueurs expérimentés plutôt que des jeunes. Néanmoins, prenez l'exemple de l'OL. Ils ont mis des jeunes de leur centre de formation à un moment où ils étaient en pleine évolution, ils l'ont payé pendant quelques matchs, puis la mayonnaise a pris et ça les a sauvés. Ils ont même réussi à faire d'importantes plus-values sur certains lorsqu'ils les ont revendus. C'est ce que nous entendons faire. Les jeunes vont nous coûter quelques points au départ, mais vont s'aguerrir et seront bons. Un club comme le nôtre n'a pas les moyens d'aller chercher de grands joueurs donc la formation est primordiale. C'est pourquoi le centre de formation dispose d'un budget, en hausse, compris entre 6 et 7 millions d'euros. Nous n'avons pas toujours fait des recrutements parfaits, et avons commis quelques erreurs. Nous souhaitons réaliser moins de recrutements et trouver de meilleurs profils, plus compétents, et ce, dès le plus jeune âge. Notre cellule de recrutement s'est ainsi étoffée et nous avons étendu notre champ d'action."