Dans la dernière édition de J+1, Galette et Bafé n'ont pas tari d'éloges sur Stéphane Ruffier.

Galtier : "Je me souviens d'un match contre Toulouse à Geoffroy-Guichard, il avait été exceptionnel. Je crois qu'il avait fait sept ou huit arrêts en vingt minutes, il avait notamment sorti un penalty. Nous n'étions pas dans le match, seul lui l'était. A la mi-temps, j'avais dit à mes joueurs que c'était impossible qu'on perde le match car on avait un monstre dans les buts. Il a une qualité naturelle qu'il arrive à entretenir, c'est qu'il est impressionnant. En un contre un, dans les face à face, un joueur qui se présente face à Stéphane ne se présente pas comme face à un autre gardien. C'est un homme des grands matches. Je me souviens qu'il y a deux saisons, nous étions malmenés dans le jeu par Lyon à domicile mais en fin d epremière période il fait un arrêt très difficile à réaliser qui nous maintient dans le match. L'histoire fera qu'on arrivera à l'emporter dans les dernières minutes alors que nous avions été dominés tout au long du match. C'es(t un gardien qui vous fait gagner des points. Je trouve injuste, tellement injuste, qu'il n'ait jamais été élu meilluer gardien de la Ligue 1. Le jour où je retrouverais un vrai bon projet avec un club ambitieux, je lui demanderai d'aller chercher Stéphane."

Gomis : "C'est un gardien assez complet, très fort sur sa ligne. Un gardien imposant, qui prend beaucoup de place dans la cage. Ça me manque de ne plus être opposé à lui parce que c'était un gardien difficile à battre, surtout sur sa ligne. Dieu seul sait combien de vidéos j'ai visionnées de lui avant de l'affronter. C'est vrai que ça a toujours été un combat, notamment l'an passé quand je jouais à Marseille. Je n'avais pas mis assez d'agressivité, je n'avais pas réussi à marquer et ça nous avait coûté la victoire."

D'une frappe lointaine, Fabien Lemoine a réduit le score ce soir au Havre en match de clôture de la 10e journée de L2. Battus par le club doyen, les Merlus restent à deux points du podium.

Dans un entretien accordé aujourd'hui à France Bleu, Sylvain Ripoll parle des deux Verts qu'il a encore sélectionnés chez les Bleuets.

"Je les trouve relativement efficaces et surtout réguliers dans leurs prestations, ils font, à l'image de Saint-Étienne, un bon début de championnat, ils progressent donc ce sont des éléments forcément intéressants. Ils font partie du groupe de France espoirs, il peut être plus large que les 21 joueurs de ce rassemblement, mais Jonathan était là pour les deux précédents, et Ronaël pour le précédent. Ce sont des joueurs qui sont suivis et qui auront forcément leur mot à dire sur ce parcours vers l'Euro 2019.

Jonathan Bamba est plus critiqué pour son individualisme, ses choix et le dossier de sa prolongation de contrat ? Ce sont des choses sur lesquelles on peut échanger mais Jo a les épaules suffisamment solides pour gérer cette situation là, il l'a montré depuis le début du championnat. Après, c'est un garçon qui est d'une telle générosité que dans le dernier geste, effectivement il peut manquer de lucidité. Mais globalement, si on prend le rendu sur le début du championnat, il est largement positif. C'est un joueur de collectif qui fait beaucoup d'efforts pour l’équipe ce qui peut parfois engendrer un peu de déchet technique."

A l'antenne de RMC, Patrick Vieira est revenu ce soir sur ses contacts de juin dernier avec Sainté.

"J’ai eu des discussions avec des clubs de L1 qui étaient vraiment très intéressants. Malheureusement ça n’a pas pu se faire car ce n’était pas le bon timing. Il y a eu notamment des discussions avec Saint-Etienne. Ils étaient à la recherche d’un entraîneur, ils ont rencontré plusieurs personnes. Je n’ai même pas demandé à partir de New-York City car je suis vraiment très bien où je suis. Les dirigeants stéphanois étaient à la recherche d’un entraîneur, je les ai rencontrés, on a discuté. J’ai eu vraiment un très bon feeling avec eux, ce sont des gens que j’ai vraiment appréciés. Contrairement à ce qu’on peut dire, ils ont vraiment les idées assez claires de la direction qu’ils veulent prendre pour le club. Après ils ont eu des choix à faire, ils ont choisi un entraîneur et ça se passe très bien pour eux. C’était une discussion amicale.

Je suis prêt à aller en Europe, lors des deux dernières années, j’ai acquis pas mal d’expérience, mais aujourd’hui je suis dans un club, dans un groupe, qui m’offre la chance de vraiment m’épanouir. Ça se passe très bien, je n’ai pas de raison d’aller voir ailleurs parce que je suis vraiment satisfait de ce que j’ai aujourd’hui. J’ai discuté avec d’autres clubs de Ligue 1 que l’ASSE, ils voulaient savoir quelle était ma situation et ce que je comptais faire. Par respect, c’était important de les rencontrer. La saison de MLS finit en décembre et ensuite j’ai encore une saison. L’idée est d’aller au bout de mon contrat et après on verra. C’est vraiment le projet qui m’intéresse. Ce n’est pas tous les jours et ce n’est pas tout le monde qui aura la chance d’entraîner le Real de Madrid ou le Bayern de Munich. Je suis dans la recherche d’un projet, pour travailler avec un club et essayer de faire quelque chose de bien."

Solides leaders de Super League, les Young Boys de Berne ont écrasé Saint-Gall 6-1 hier, l'ancien attaquant stéphanois Danijel Aleksic ayant sauvé l'honneur sur penalty.

Lors d'un match qui s'est joué à huis clos, le FC Barcelone a battu Las Palmas 3-0 hier au Camp Nou. Le site du football marocain Mountakhab a compilé les actions d'Oussama Tannane, qui a joué l'intégarlité de cette rencontre de la 7e journée de la Liga.

L'Est Républicain nous apprend tôt ce matin, la disparition d'Olivier Baudry à seulement 44 ans, des suites d'un cancer, maladie contre laquelle il luttait depuis 2012 - et qu'il croyait avoir vaincu.

Toutes nos pensées vont à sa famille et à ses proches. Quant aux jeunes potonautes, n'hésitez pas à jeter à un coup d'oeil à l'éphéméride que nous lui avons consacré (et qu'il va malheureusement falloir mettre à jour).

En zone mixte, les numéros 5 et 10 de l'ASSE ont exprimé leur frustration en quittant le stade l'Aube.

Vincent Pajot : "Ce qui est frustrant, c’est de se prendre un contre, surtout à l’extérieur, sur une situation anodine. Ce premier but change complètement le cours du match. Après on a buté sur une équipe très solide défensivement, avec un bloc très bas et qui joue en contre."

Rémy Cabella : "C’est une défaite qui fait très très mal. On n’avait pas le droit de perdre. C’est comme une faute professionnelle. On se devait de gagner, surtout à 11 contre 10 et après être revenu au score. Je sors de ce match très frustré, c'est inadmissible de perdre."

Ronaël Pierre-Gabriel revient dans Le Progrès du jour sur la piteuse défaite d'hier après-midi.

"On a fait un très mauvais match sur tous les plans. Notre première mi-temps a été très mauvaise. On a été puni. Je pense qu’on aurait même mérité de prendre plus de buts. Ce fut un peu mieux en seconde période. Mais après notre égalisation, on s’est relâché. C’est un très mauvais résultat, une grosse déception. Je savais que Troyes était une bonne équipe qui défend bien, qu’elle allait nous attendre avec un bon bloc et nous prendre sur les contres. Je n’ai donc pas été surpris. Maintenant, il y a dix jours de trêve. On va reprendre le travail. Le coach va régler ça."

Ancien gardien de Cannes et de Nantes, l'entraîneur angevin Jean-Louis Garcia ne tarit pas d'éloges sur Stéphane Ruffier dans la dernière édition du Progrès.

"Il est très impressionnant, je pense que c’est l’un des tout meilleurs gardiens en Europe. J’aime beaucoup ce qu’il dégage, son charisme. Je me souviens d'un match de CFA en 2004, j'entraînais Toulon et on recevait la réserve de Monaco. On jouait la montée et on était à la lutte avec Bayonne, sa ville et son club formateur. On sentait qu’il avait à cœur de faire un grand match, pour Monaco mais aussi pour Bayonne. On avait fait 0-0 et il avait été énorme. Au-delà de ses qualités individuelles, il avait été capable de fédérer toute cette jeune équipe autour de lui. Il sortait déjà de l’ordinaire. J’avais été très impressionné."

"Scandaleux ! Scandaleux !" s'est écrié hier Patrick Guillou à l'antenne de beIN Sport suite à la panenka ratée de Pierre Emerick-Aubameyang lors de la victoire de Dortmund contre Augsbourg.

Rejoint par Lewandoswki en tête du classement des buteurs de la Bundesliga (8 pions) mais toujours solide leader avec 5 points d'avance sur le Bayern après 7 journées, Aubame a évoqué ce matin à Téléfoot la possibilité d'un come-back chez les Verts. "Revenir un jour à Saint-Etienne, est-ce envisageable ? Oui !"

Les U17 Honneur Ligue de Gilles Rodriguez recevaient aujourd'hui leurs homologues de Bourgoin Jallieu avec la ferme intention de faire oublier leurs pâles prestations contre Bourg-en-Bresse et Vaulx-en-Velin. Ils y sont parvenus en s'imposant largement sur le score de 5 à 0, même si leur coach préfère ne pas s'enflammer après cette victoire rassurante.

Malgré une large domination des Verts, le 1er but sera inscrit en contre faisant suite à un corner en faveur des Berjalliens : Yvan Bonnemain, qui occupait aujourd'hui le centre de l'attaque, débordait et centrait au sol pour Hugo Bernocolo qui concluait victorieusement. (1-0, 15ème).

Un quart d'heure plus tard, une frappe du gauche de Louis Mouton, bien décalé par Kenan Fakili, trouvait la lucarne. (2-0, 29ème).C'était le score au repos.

Dès la reprise, Maxence Rivera, tout juste entré en jeu, lançait en 1ère intention Yvan Bonnemain qui fixait le gardien et marquait. (3-0, 46ème).

Les rôles étaient inversés lorsqu'Yvan Bonnemain alertait Maxence Rivera qui effaçait le gardien et marquait dans le but vide. (4-0, 60ème).

Les Isérois buvaient le calice jusqu'à la lie quand Eros Mongelli, lancé par Brahim Fatah, gagnait son face-à-face pour clôturer la marque. (5-0, 73ème). Le match se concluait donc sur ce score significatif même si Bourgoin avait manifesté quelques intentions offensives que le gardien Corentin Bariol (photo), rassurant sur ses sorties, avait annihilées.

La composition : Bariol - Trevez, Sow, Khoutri, Calodat (Bernocolo 82ème) - L.Mouton, Fatah (Saban 82ème), Fakili (Rivera 45ème) - Saban (Mongelli 60ème), Bonnemain (Fakili 80ème), Bernocolo (Sidibé 60ème).

La réaction de Gilles Rodriguez : "C'est une victoire qui fait du bien au moral par rapport à la semaine dernière. Mais on peut et on doit mieux faire dans le contenu du match. On peut améliorer encore le collectif, c'est ce que tout formateur exige. Je ne tire pas des conclusions définitives d'une défaite ou d'une victoire, même si elle est large comme aujourd'hui. Je regrette qu'on ne se soit pas mis à l'abri plus vite, avant la mi-temps." 

Resté sur le banc mercredi lors de la lourde défaite à domicile de son équipe contre le Celtic Glasgow, Robert Beric n'a même pas été retenu pour jouer le Clasico belge remporté ce dimanche sur le fil par Anderlecht contre le Standard de Liège. Selon la RTBF, il s'agissait du quatrième et dernier match à la tête des Mauves du coach intérimaire Nicolas Frutos. Prêté par l'ASSE, l'attaquant slovène n'entrait pas dans les plans de l'Argentin. Reste à savoir s'il sera dans les petits papiers de son successeur (très probablement Hein Vanhaezebrouck, qui vient de quitter La Gantoise).

Les U19 ont battu le GFCA cet après-midi sur le score sans appel de huit buts à zéro.

Dominateurs dès l'entame, les Verts ont trouvé la faille après vingt minutes de jeu quand à la suite d'une faute sur Mickaël Nadé, Alexandre Valbon a transformé un premier pénalty (1-0). A la réception d'un centre, Habib Koné a parfaitement réalisé un enchaînement contrôle - tir en pivot pour le 2-0. Matis Mezaber a corsé l'addition en expédiant un ballon mal dégagé par la défense ajaccienne, en pleine lucarne (3-0). Adrien Fleury a finalement permis aux Stéphanois de rejoindre les vestiaires avec une confortable avance de quatre buts, en transformant un nouveau pénalty (4-0).

Au retour des vestiaires Charles Abi a été lancé dans la profondeur et après avoir gagné son duel sur le côté, a battu de près le gardien corse (5-0). A la suite d'un une-deux plein axe avec Naïs Djouahra, Habib Koné s'est offert un doublé d'une jolie balle piquée au-dessus du gardien (6-0). Sur un corner de Naïs Djouahra, Quentin Vogt a marqué le septième but de la tête (7-0) avant que Zakaria Bengueddoudj ne se fasse justice lui-même en transformant le troisième pénalty de la rencontre (8-0).

La composition: Bouallak - Bangoura, Nadé, Fofana, Halaimia, Mezaber (Etchebar, 55ème) - Djouahra, Valbon (Vogt, 60ème), Fleury, Abi (Bengueddoudj, 65ème) - Koné

La réaction de Lilian Compan : "On a su se rendre le match facile. On savait que face à une équipe accrocheuse il était important d'ouvrir la marque le plus vite possible. Le premier but nous a donné plus d'espaces et a permis aux garçons de se libérer. Je suis satisfait par l'aspect offensif bien-sûr même si tout n'a pas été parfait. Les jeunes ont par ailleurs été concentrés pendant tout le match ce qui nous a permis d'afficher une belle solidité défensive. Il y a eu un état d'esprit irréprochable. On sait que le prochain match face à Nîmes ne sera pas facile, on va essayer de bien le préparer."

Prompt rétablissement à Esteban Mouton, blessé au poignet

Après le bon nul obtenu à Saint-Priest la semaine dernière, les U15 Elite de Jean-Philippe Primard, leaders avec Bourgoin et les vilains effectuaient aujourd'hui le difficile déplacement d'Annecy. Sur un terrain synthétique de 1ère génération, étroit et difficile à jouer, ils n'ont pas pu poser leur jeu, sont entrés dans le jeu des Hauts-Savoyards fait de longs ballons et de duels et se sont inclinés sur le score de 3 à 2. 

Le match avait pourtant bien commencé puisque les Verts ouvraient la marque suite à un débordement de Yassimi Moyo côté gauche : il entrait sur l'intérieur et sa frappe repoussée par le gardien était reprise victorieusement par Ibrahim Lamrabtine. (0-1, 20ème).

Annecy ne se procurait pas d'occasions, mais les Stéphanois déjouaient peu à peu et se mettaient à allonger à jeu et à sauter les lignes. Les Anneciens n'allaient pas tarder à égaliser : leur attaquant se retrouvait seul au milieu de 4 défenseurs, dribblait, s'excentrait en tentant le débordement et il était inutilement fauché. C'était le penalty. (1-1, 27ème).

Très opportunistes, ils allaient prendre l'avantage sur un long ballon repris de la tête dans le petit filet. (2-1, 37ème).  2 occasions, 2 buts : c'était dur pour les Verts.

Mais le discours de la mi-temps de Jean-Philippe Primard était tout trouvé : rectifier le tir, trouver les milieux, poser le ballon, percer les lignes. Et, il allait être validé un quart d'heure après la reprise, lorsque Jordane Morel provoquait un penalty qu'il transformait lui-même. (2-2, 56ème).

Les Verts avaient pris le dessus et retrouvé leur football. Mais un événement allait les perturber. A la 65ème, Esteban Mouton, au duel, chutait au sol. Les pompiers intervenaient et le malheureux Stéphanois était conduit à l'hôpital avec une fracture du poignet. Le match était interrompu durant 20 minutes, le rythme imposé par les Verts était cassé et les débats s'équilibraient. Il fallait une grosse erreur individuelle d'un défenseur qui cafouillait, perdait le ballon et faisait faute en voulant le récupérer pour remettre les Anneciens dans la match. Le coup-franc qui suivait, excentré à une vingtaine de mètres, finissait sa course au fond des filets stéphanois. (3-2, 75ème)

La composition :
Moulineau - Yahiaoui, Bendriss, Ahmane, E.Mouton (Camara 65ème) - Grillet, Morel, Hilaire, Moyo - Marwan Ouroui (Ressicaud 40ème), Lamrabtine (Moueffek 40ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je suis déçu par le contenu de notre 1ère mi-temps ainsi que par le résultat. Nous avons essayé de nous adapter à leur jeu et, en fait, nous sommes tombés dans leur jeu au lieu d'imposer le nôtre. Lorsque, après le repos, nous nous sommes appliqués à poser le ballon, nous sommes revenus dans le match et avons égalisé. L'interruption du match, suite à la blessure d'Esteban Mouton, a cassé notre rythme au moment où nous avions pris l'ascendant sur notre adversaire. Je suis satisfait de notre 2ème période et le nul aurait été mérité, mais pour cela, il aurait fallu éviter les erreurs individuelles qui nous ont sanctionnés." 

Les U17 nationaux de l'ASSE ont pris la tête du championnat en écrasant le leader dijonnais 5-0 cet après-midi sur le terrain synthétique Georges Bereta lors de la sixième journée.

Sur un décalage de Jules Bardel, Bilal Benkhedim (photo) a ouvert le score d'une frappe croisée à la dixième minute. Dominateurs mais manquant parfois de précision ou de chance dans le dernier geste, les Verts auraient mérité de creuser l'écart avant la pause, Tyrone Tormin ayant tiré sur le poteau et Stefan Bajic n'ayant eu qu'un seul arrêt à faire avant la mi-temps.

Après une entame de seconde période un peu délicate, les Verts ont fait le break suite à une frappe contrée de Samy Messili reprise de volée par Bilal Benkhedim à la 54e. Ce dernier a réalisé le triplé à la 70e en transformant un peno obtenu par Samy Messili. Tyrone Tormin a éliminé quatre adversaires pour aggraver la marque à la 80e avant de délivrer une passe décisive à Azdine Bellakhdar à la 85e.

La compo : Bajic - Tshibuabua, Petit, Leleux (Chaigneau, 80') - Durivaux, Aymar, Kiran (Gago, 70'), Bardel - Benkhedim (Bellekhdar, 75')- Messili, Tormin.

La réaction de Razik Nedder : "On a plutôt fait un bon match. On a pas mal embêté les Dijonnais en première mi-temps notamment sur nos sorties de balle. Ils ne savaient pas trop comment nous attraper car on avait pas mal de monde au milieu. Le score est sévère car on a joué contre une belle équipe, mature et athlétique. Le score est un peu flatteur voire trompeur, ça n'a pas été une promenade de santé. Dijon n'a pas réussi a égaliser dans son temps fort les dix premières minutes de la deuxième mi-temps. On est content d'être leaders. On passe devant Dijon mais aussi devant Lyon qui a perdu hier contre Valence. On a été efficace, c'est important de l'être dans le foot. La frontière entre la confiance et l'arrogance est fine, je veillerai au grain pour qu'on ne la franchisse pas car à cet âge-là, c'est le risque. Je suis fier de mon groupe, solide et solidaire. Pas un rentrant ne fait la gueule, tous les garçons se battent comme des chiens. Quand on est comme ça, on est dur à jouer..."

L'Estac, qui n’avait remporté qu’un seul de ses 23 derniers matches à domicile en Ligue 1 (9 nuls, 13 défaites), contre Reims (2-1) le 16 avril 2016, a battu les Verts 2-1 au stade de l'Aube cet après-midi en marquant ses deux buts en infériorité numérique suite à l'expulsion de Karim Azamoun à la 33e minute...

Dans la famille "je suis brésilien, je marque mon premier but en vert mais je me fais sévèrement expulser en fin de match", le milieu de terrain Hernani a succédé à Gabriel Silva. Cette rencontre de la 8e de journée de L1 a été également marquée par la sortie sur blessure de Loïc Perrin, touché au mollet droit.

Dans un entretien accordé hier à ESPN, le défenseur central Lucas Verissimo confirme que l'ASSE a tenté de l'enrôler cet été.

"J'ai reçu des offres offficielles de Saint-Etienne et de Nantes et j'ai également été sollicité par le Benfica. C'est super de savoir que son travail est apprécié et reconnu par certains clubs, ça donne encore plus d'énergie pour travailler et progresser. Je veux d'abord me faire un nom à Santos. Je souhaite jouer en Europe un jour, mais auparavant je veux tout donner pour mon club et être champion."

Selon ESPN, le Santos FC exige pas moins de 50 M€ pour lâcher le joueur de 22 ans, dont le contrat avec les Poissons a été récemment prolongé. Ce n'est donc pas demain la veille qu'on verra Verissimo en vert...

Dans la lignée de son interview sur SFR Sports, Dominique Rocheteau se réjouit de collaborer avec Oscar Garcia dans la dernière édition du Progrès.

"J’ai eu l’info par un journaliste français, puis un autre, de Barcelone, m’a confirmé qu’il pourrait quitter le Red Bull Salzbourg. Qu’il serait intéressé par une nouvelle aventure. J’ai pris contact et Oscar Garcia s’est déplacé à Paris. J’ai apprécié sa démarche. Ma première impression a été très bonne. C’est quelqu’un qui dégage beaucoup d’humilité. Je me suis dit : "C’est la bonne personne."  On a échangé pendant une heure. Il a posé son ordinateur sur la table et m’a montré son travail à Salzbourg, m’a expliqué sa philosophie de jeu. Il avait déjà vu pas mal de nos matches alors que rien n’était fait. Je sentais qu’il avait envie de venir. Il n’est pas volubile mais très sympa. Oscar parlait français et c’était important aussi."

Ayant joué lors des deux derniers matches après avoir été longtemps blessé au genou, Kévin Monnet-Paquet évoque son avenir dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

En fin de saison dernière, tout le monde avait un peu lâché. C’était la fin de l’ère Christophe Galtier. Il n’est pas évident de gérer le quotidien lorsque vous annoncez votre départ. Il y avait des blessés, peut-être des mecs qui n’ont pas fait d’effort. C’est une saison éprouvante qui s’est mal finie. J’ai fini la saison dernière avec une tendinite rotulienne, je m'étais blessé à la mi-avril lors du match contre Marseille. Ce genre de blessure n’est jamais totalement guéri. Je dois encore poser de la glace sur mon genou après chaque entraînement, après chaque match. Mais je m’entraîne et joue normalement.

On est dans les clous au niveau des points. C’est même un peu mieux que ce que les gens pouvaient espérer après l’arrivée d’un nouvel entraîneur et un effectif pas mal remanié. Il faut un peu de temps pour que la mayonnaise prenne, pour que les joueurs se connaissent, assimilent les méthodes du coach. Cela ne se fait pas en un claquement de doigt. On essaie de produire du jeu, d’aller de l’avant même si sur certains matches cela n’a pas été évident.

Mon contrat prend fin en 2018, est-ce qu'il sera prolongé ? Je ne me prends pas la tête avec ça. Je ne suis pas stressé. Je veux retrouver mes capacités, me donner à fond et que le club fasse une bonne saison. Bien sûr ce serait une sécurité, mais si demain on me dit que l’on ne prolonge pas mon contrat, cela ne changera en rien ma façon d’être sur le terrain. Ce n’est pas quelque chose qui m’empêche de dormir. Je serais toujours à fond, toujours concerné !"

Avant de défier son homonyme, l'entraîneur troyen Jean-Louis Garcia s'est confié au Progrès. Extraits.

"On n'a pas encore gagné à la maison cette saison mais je sais qu’on est capable de le faire. Il nous faut être plus précis, plus réaliste dans la surface de vérité. La venue de l’ASSE peut-elle constituer un déclic ? Ce n’est pas l’adversaire idéal. On a conscience que c'est un très gros morceau. De toute façon, chaque match de L1 est extrêmement difficile pour nous. Il faut que l’on soit à notre meilleur pour pouvoir espérer l’emporter. Chaque victoire est un petit exploit. Il faut que toutes les planètes soient alignées. C’est le sort d’une équipe avec de petits moyens, qui essaie de tirer sa force du collectif surtout.

L'ASSE a un effectif de qualité, avec beaucoup de bons joueurs, notamment sur le plan offensif, des joueurs expérimentés comme Loïc Perrin et peut-être le meilleur gardien français actuel, Stéphane Ruffier. Un nouvel entraîneur est arrivé avec des idées, une philosophie. Le nombre de points obtenus par l’ASSE est flatteur par rapport à certaines situations et certains matchs. Mais la réussite, ça se provoque. Si les Stéphanois ont eu la réussite avec eux, c’est qu’ils ont fait ce qu’il fallait pour ça. Il faudra être capable de bien gérer les coups de pied arrêtés et les phases de transition. Et être efficace offensivement et défensivement."

El Watan nous informe que René Vernier s'est éteint le 20 septembre dernier à l'âge de 92 ans. Jean Vieillard avait retracé les vertes années du pied noir il y a deux ans dans "Ils ont écrit la Légende" (ed. Le Progrès).

"Cet inter d'1m72 pour 68 kg a fait chez les Verts une carrière de joueur plus qu'honorable (154-1957). Intelligence de jeu, précision des passes et courageux quand il est blessé, sont les qualités mises en évidence par les observateurs spécialisés. Pour sa part René tient à souligner la très grande compétence de l'entraîneur Jean Snella. A l'instigation de son ami Jasseron, il signe au Havre avant de finir sa carrière de joueur à Aix-en-Provence. Son retour à l'ASSE comme entraîneur en 1959-1960 est assez mitigé. Tout d'abord finaliste de la Coupe de France 1960 (battu 2-4 après prolongation par Monaco), il a, la saison suivante, à faire face à une rébellion de certains joueurs. Les mauvais résultats aidant, il est remercié."

Affûté et convaincant lors de son entrée en jeu contre Rennes, "Alexander Söderlund est en pleine bourre et très motivé" dixit l'Ange Vert dans la Pravda du jour. Comme le rappelle le quotidien sportif, l'international norvégien s'est totalement remis de l'entorse du médio-pied gauche survenue le 23 août dernier lors d'un choc à l'entraînement avec Alexandros Katranis. Regonflé à bloc, le numéro 23 des Verts est un sérieux concurrent pour Loïs Diony, qui s'est plaint cette semaine d'une douleur à la cheville.

Pour avoir touché le Canari Léo Dubois ce soir à la Beaujoire, Benoît Assou-Ekotto a pris son deuxième carton rouge de la saison. Le latéral gauche sera donc privé de retrouvailles avec Geoffroy le samedi 14 octobre à 20h00. Plus que jamais lanterne rouge grenat, le FC Metz n'a pu éviter sa 7e défaite de la saison en 8 journées. Nolan Roux pensait avoir égalisé à la 92e mais l'arbitre a fait retirer le péno car des Nantais avaient pénétré dans la surface ! Las, l'ancien lofteur a ensuite raté la cible....

Comme le souligne Opta, Loïs Diony a obtenu 3 penalties en Ligue 1 cette saison, plus que tout autre joueur dans les 5 grands championnats européens. L'agence de statistiques sportives rappelle toutefois que le numéro 9 de l'ASSE ne s’est toujours pas montré décisif en 363 minutes de jeu avec Sainté (7 tirs, 3 cadrés, 0 but, 0 assist).

Vous avez pu suivre cette rencontre prolifique de la 5e journée de National 3 en direct sur notre forum grâce au potonaute Arnaldinio, envoyé spécial à Vaulx-en-Velin :  menée deux fois par deux buts d'écart, l'équipe réserve a arraché un match nul 4-4 en début de soirée, préservant ainsi son invincibilité.

Dans la banlieue de la banlieue, Dylan Chambost a ouvert le score en bon capitaine d'une superbe frappe en pleine lucarne à la 9e minute de jeu. Mais après un premier quart d'heure poussif, les Vaudais ont passé trois buts à Anthony Maisonnial en 25 minutes ! Mahdi Camara a réduit le score juste avant la pause en transformant un penalty obtenu par Mickaël Panos.

Cinq minutes après le retour des vestiaires, les locaux ont repris deux buts d'avance. Sur une passe de Mahdi Camara, Lamine Ghezali a réduit le score à la 79e minute. Hugo Roussey (photo) a inscrit le but égalisateur à la 91e sur une passe en retrait de Samy Baghdadi. Cool !

La compo : Maisonnial - Panos, Pétrot, Karamoko (Rahmani, 75'), Gomis - Martin-Pichon, Camara, Rocha-Santos (Valbon, 72') - Chambost (Roussey, 61'), Baghdadi, Ghezali.

La réaction de Laurent Batlles : "On est tombé sur une équipe de Vaulx-en-Velin agressive avec des bons joueurs de ballon. Ce match nul est un peu fou, je regrette qu'on ait pris quatre buts. On ne pourra pas prendre autant de buts à chaque fois si on veut regagner des matches. Mais les joueurs ont eu le mérite de ne rien lâcher et de revenir en fin de match. Je les ai félicités à la fin de la rencontre. On a eu énormément d'occases dans les vingt dernières minutes, on aurait même pu gagner le match ! C'est très important d'être revenu, on reste sur un point positif. J'ai vu des joueurs valeureux, ils ont eu le mental de préserver cette invincibilité. Cette mentalité valait bien au moins un match nul."

Jérémy Mellot opère depuis la saison dernière dans les rangs du Rodez Aveyron Foot en compagnie d'un autre ancien Vert, Nassim Ouammou. Cet après-midi, il a inscrit face à Lyon Duchère un doublé permettant au promu aveyronnais de prendre la tête du National 1.

C'est un usage bien établi, dès qu'il s'agit de rosser des vilains, les Verts sont là.

Oscar Garcia a retenu 20 joueurs pour se rendre dans l'Aube demain après midi (15h)

Un groupe que retrouve Romain Hamouma. Incertain hier, Lois Diony fait bien partie du groupe, à la différence d'Ole Selnaes (maldae) et d'Habib Maiga (mollet). Rayan Souici profite des absences au milieu pour refaire son apparition dans le groupe. Dabo et Gabriel Silva sont suspendus.

Le groupe : Ruffier, Moulin, Guendouz - Théophile Catherine, Katranis, Lacroix, Mbengue, Janko, Perrin, Pierre Gabiel - Pajot, Diousse, Cabella, Hernani, Souici - Diony, Bamba, Hamouma, Monnet Paquet, Soderlund

Josuha Guilavogui, qui n'avait plus marqué depuis son but du 16 avril 2016 contre le Werder de Brême, a retrouvé aujourd'hui le chemin des filets contre un autre ex-adversaire européen des Verts. L'ancien milieu de terrain stéphanois a en effet ouvert le score de la tête sur corner contre Payence mais les Loups ont finalement concédé le nul à domicile lors de la 7e journée de Bundesliga.

Auteur du hold-up troyen le week-end dernier à Metz, Samuel Grandsir évoque aujourd'hui dans L'Est-Eclair sa première convocation chez les Bleuets et la réception de l'ASSE. 

"Porter le maillot de l’équipe de France, c’est une très belle chose, je suis fier. Il faut que ça me serve pour la suite de ma carrière. J’ai gagné en maturité et en confiance. Je m’étais dit qu’il fallait que je sois plus décisif en début de saison, et je l’ai été. Il faut que ça continue. Que cette première sélection chez les Espoirs se déroule au stade de l’Aube, c’est un rêve. Je vais jouer dans mon jardin. Dimanche, je vais affronter Ronaël Pierre-Gabriel et Jonathan Bamba. On va les battre. Le lendemain, ça va chambrer à Clairefontaine..."