Rémy Cabella s'est brièvement confié en zone mixte hier soir à l'issue de la défaite contre son club formateur.

"Il y a énormément de déception. Nous savions qu’en gagnant nous aurions pu nous retrouver provisoirement deuxièmes. Cela aurait été énorme. Nous avons toujours ce problème de début de rencontre. Nous n’avons pas réussi à revenir à la marque mais il y avait un bon gardien en face. Il faut relever la tête alors que deux matches importants se présentent à nous à Strasbourg en Coupe de la Ligue et à Toulouse. L’entraîneur a mis une composition en place. Il a dit ensuite que nous devions changer mais nous nous sommes peut-être mal compris. C’est dommage car il faut être plus dur à domicile où nous devons être une forteresse. Montpellier était bien en place, nous avons eu quelques occasions que nous n’avons pas concrétisées alors qu’eux ont été réalistes."

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, l'ancien arbitre international Bruno Derrien revient sur la récente décision de la commission de discipline de la Ligue ayant épargné Kévin Théophile-Catherine.

"Sa grosse faute sur Sarr méritait carton rouge. Au cours de cette même rencontre, le penalty sifflé était justifié mais aurait dû être accompagné d’un second carton jaune, au moins, à Théophile-Catherine, auteur de la faute sur Mubele et déjà averti. Ça, c’est clair. Si la commission de visionnage existait encore, Théophile-Catherine aurait été suspendu. Les textes actuels ne permettent pas à la commission de discipline de rejuger une décision de l’arbitre prise sur le terrain. Même si ce dernier, dans une démarche sincère au sein d’un rapport complémentaire, a reconnu que le geste de Théophile-Catherine méritait carton rouge. C’est une lecture purement juridique et pas sportive. Probablement faut-il revoir cette disposition. Elle rend desormais quasiment inutiles les rapports complémentaires de l’arbitre."

Quels que soient ses résultats, l'ASSE reste un club adulé par ses supporters, au point que certains lui font part de demandes improbables, comme l'a rapporté hier RTL.

"Le club stéphanois suscite toujours autant de passion. En témoignent ces demandes plus ou moins loufoques reçues régulièrement par ses dirigeants, du rêve d'un enterrement de vie de jeune fille dans le vestiaire des joueurs après un match à cette envie de papier peint siglé ASSE. Plus déroutant encore, cette commande d'un cercueil aux couleurs du club et ces appels répétés pour inhumer un proche défunt sous la pelouse de Geoffroy-Guichard. Si l'ASSE ne peut pas exaucer tous les souhaits, elle ne dit pas non à tout et s'avoue heureuse d'accompagner parfois la passion de ses fans. Ainsi, un jour, un couple est venu expressément du Nord en camping-car pour que leur enfant naisse à Saint-Étienne. La petite Julia s'était vue offrir par les Verts son premier body."

Certains supporters en situation précaire finissent par imaginer leur club comme un banquier, comme le révèle Philippe Lyonnet (photo), directeur de la communication de l'ASSE. "On peut faire beaucoup de choses par amour, on le dit dans la vie de tous les jours. Dans la vie de notre club, par amour des Verts, les supporters n'ont parfois pas de limites. Mais voilà, nous on est toujours émus quand on voit les demandes. Alors, il y en a qui sont totalement insolites et pas réalisables, mais beaucoup sont émouvantes. Le club représente pour eux une bouée de sauvetage. On reçoit des courriers de gens en détresse qui nous demandent de leur prêter de l'argent."

Forfait face à son ancien club, Bryan Dabo s'est confié sur Canal Plus Sport avant le match d'ouverture de la 10e journée de L1.

"Mon penalty contre Metz ? J'ai pris le ballon pour tirer, après je suis allé voir Romain pour lui dire "merci de m'avoir laissé tirer", après il n'était pas trop content, c'est normal, car lui avait envie de tirer. C'est logique, tous les gens qui ont joué au foot savent que ça existe. Qu'est-ce qui a changé pour moi par rapport à la saison passée ? Déjà je suis revenu, pas avec beaucoup plus de personnalité parce que j'ai déjà beaucoup de personnalité, mais je me suis beaucoup plus affirmé cette année dans la préparation, dans le jeu. Je ne suis pas revanchard mais cette année j'ai vraiment faim.

Je parle beaucoup avec le coach, je parle espagnol, lui parle espagnol. Le coach parle football. Il arrive le matin, directement il nous attend là-bas, sur le terrain. C'est des messages qu'il fait passer : en gros, je ne suis pas là pour ce qui se passe à côté, je suis là pouv vous parler sur le terrain. Au final, c'est ce qui marche. Vu que je joue bien cette année, les gens ont tendance à critiquer Galtier. Je trouve que ce n'est pas cool pour lui, pour ce qu'il a fait pour le club. Je n'ai aucune amertume, aucune rancoeur, au contraire ! Je le remercie car c'est lui qui m'a fait venir ici. Il ne m'a pas fait jouer. J'ai eu des torts, lui aussi.

J'ai rejoint Saint-Etienne car l'ASSE fait partie du top 6 français. Je pense que tout joueur aurait fait ce choix. Le choix qui a été un peu difficile, ce n'est pas de snober mais de dire non à l'OM alors que je suis natif de Marseille. Franchement, ce n'était pas le bon moment pour moi. L'actionnaire majoritaire voulait partir, il avait mis le club en vente. Il n'y avait pas de coach, pas de directeur technique. je ne pouvais pas aller là-bas. Dans l'avenir, ça peut être envisageable mais après, je suis très professionnel dans ma vie. Demain, il y a Saint-Etienne-OM, je meurs pour Saint-Etienne sur le terrain !

je suis vraiment parti en bons termes de Montpellier. J'ai eu une bonne relation avec Loulou Nicollin, il m'a assez secoué. Il a bien fait. A mon retour d'Angleterre, il m'a secoué. J'étais parti à Blackburn car ça ne se passait pas bien avec Jean Fernandez. J'étais sélectionné en Espoirs avec Sagnol mais je jouais en CFA, pas en pro. C'est à partir de là que j'ai un déclic. Je me suis remis en question totalement, je me suis préparé pendant six mois. A partir de là je suis devenu un tueur. Je me suis rendu compte que je ne pouvais pas perdre de temps dans ma vie.

Ma mère a des origines sénégalaise et malienne, mon père est burkinabé. Récemment, une délégation du Burkina s'est déplacée pour moi. Je prends mon temps pour choisir la sélection, je ne suis pas pressé, il n'y a pas de besoin immédiat. Je sais que dans pas longtemps je vais faire un choix mais je ne me projette pas, je ne me mets pas de pression. Saint-Etienne est actuellement troisième, je pense qu'en fin de championnat on sera dans le top 7 ou 8. On n'a pas encore affiché la qualité de jeu que je vois à l'entraînement. Je n'oublie pas l'Europe. On peut finir deuxième comme septième."

Juste avant le triste Sainté-Montpellier d'hier soir, Dominique Rocheteau s'est exprimé au bord de la pelouse sur Canal Plus Sport.

"On a fait un bon début de saison. Surtout les premiers matches, notamment contre Nice. Même à Paris, on n'avait pas mal joué. Et puis après ça s'est un peu effiloché, surtout le match contre Troyes qui nous a posé des problèmes. Là, maintenant, on joue plus par réaction, on l'a vu notamment lors de notre dernier match contre Metz. On a réagi. On fait un très bon début de saison au niveau comptable, ça fait longtemps qu'on n'avait pas fait un tel début de saison. Mais c'est sûr qu'au niveau du jeu, on attend encore, surtout avec le choix de notre entraîneur, Oscar Garcia, qui prône un jeu quand même vers l'avant, un jeu offensif. Je pense que ce sont des choses qu'il faut mettre en place avec un peu de temps. Jonathan Bamba a été écarté, sincèrement on n'avait pas le choix. Il fallait prendre une décision car on n'avait pas d'interlocuteur. Jonathan est dans sa detrnière année de contrat, on n'a pas d'interlocuteur depuis un certain temps. On était obligé de prendre une décision. On a de très bons contacts avec Jo, lui a envie de rester, mais on n'a pas d'interlocuteur, c'est-à-dire pas de discussion avec ses agents. Je crois que ça va bouger dans les prochains jours et j'espère qu'on va trouver une solution."

C'est le constat dressé hier soir par Oscar Garcia en conférence de presse après la défaite de son équipe face à Montpellier.

"Ça ne s'arrange pas devant le but. Comment l'expliquer ? Par la qualité des joueurs. On n’a pas un buteur et avec la blessure de Diony et Bamba en réserve, nous n’avons pas beaucoup d’options. On ne méritait pas de perdre mais il nous a manqué l'efficacité devant le but. On a sept ou huit occasions et on ne marque pas. On travaille tous les jours la finition mais c’est quelque chose qu’on a ou qu’on n’a pas. On a commencé avec un système de jeu puis continué avec un autre mais tous les joueurs savent comment on doit jouer au début et ensuite aussi. Romain Hamouma a dit à la mi-temps que les joueurs n’avaient peut-être pas compris les consignes ? Mais il ne m’a rien dit à moi ! Si tu ne comprends pas, tu dois demander... On ne peut pas être pessimiste quand on est troisièmes. Nous n’avons pas dépensé beaucoup d’argent pour acheter des joueurs contrairement à d'autres clubs qui sont moins bien classés que nous."

Le Paris FC a battu le VAFC 3-2 à Charléty ce soir lors de la 12e journée de L2. Titularisé face à Loris Néry, Dylan Saint-Louis a délivré deux passes décisives. Sur la seconde, c'est le supersub Idriss Ech-Chergui qui a inscrit le but victorieux à la 89e minute.

Montpellier, qui n'avait plus gagné à GG depuis 22 ans, s'est imposé 1-0 ce soir en ouverture de la 10e journée de L1. La berezina est venue d'Isaac Mbenza, auteur d'un but moche comme ce match. Très médiocres lors d'une première période marquée par la sortie sur blessure de Loïs Diony (touché au mollet), les Verts n'ont pas réussi à égaliser après la pause. Sauvé par sa barre transversale sur une tête de Vincent Pajot, Benjamin Lecomte a ensuite été décisif face à Rémy Cabella. L'ASSE, qui faisait partie des 5 clubs de L1 invaincus à domicile cette saison, rétrograde à la 4e place.

L'équipe réserve, qui avait écrasé Ain Sud 5-0 le week-end dernier en championnat, a battu 4-2 Louhans-Cuiseaux (National 3) cet après-midi lors d’un match amical qui s’est déroulé à Chasse-sur-Rhône (Isère).

Mahdi Camara a ouvert le score d’un bel enchaînement contrôle frappe dans le petit filet opposé. Sur un coup franc de Kenny Rocha Santos, Hugo Roussey a marqué le but du break. Dylan Chambost a enfoncé le clou en début de seconde période. Profitant d’un tir de Zakaria Bengueddoudj relâché par le portier bressan, Kenny Rocha Santos a corsé l’addition. Pour éviter une défaite trop cuisante, Louhans-Cuiseaux a réduit le score à deux reprises en fin de match.

La compo : Vermot – Vogel, Gomis (Pétrot), Karamoko, Rahmani – Souici, Camara (Martin-Pichon), Rocha Santos – Chambost (Touit), Roussey (Bengueddoudj), Vagner (Nsaka).  

Vendredi 17 novembre à 19h : voilà l'horaire inhabituel auquel les Verts auront la joie de bouffer du chien à l'extérieur, pour le compte de la 13è journée de Ligue 1.

La ligue qu'on adule a mis en ligne récemment une stat édifiante sur nos Verts.

Depuis 3 saisons, Sainté est l'équipe de Ligue 1 dont le taux de buts marqués en 2ème mi-temps est le plus élevé : 72% de nos buts sont marqués après la pause depuis la saison 2015/16 (62% cette saison). Nous devançons Strasbourg (67%), Guingamp (66%) et Marseille (66%).

Dans la même lignée, nous sommes l'équipe qui claque le plus de pions dans le temps additionnel : 8 lors de ses dernières secondes en fin de match (dont 1 cette saison contre Metz), contre 6 pour Monaco et les Vilains.

A croire que si nos joueurs sont souvent blessés, ceux qui sont sur le terrain sont physiquement plus endurants que la moyenne...

Alors qu'il s'apprête à recevoir son club formateur, Rémy Cabella s'est confié au Parisien. Extraits.

"Je ne le dois qu’à moi-même de ne pas avoir totalement réussi à l ’OM. Il m’a manqué quelque chose. Là où on voit que tu es bon, c’est quand tu es décisif. En Angleterre, j’ai fait des bons matchs contre des grosses équipes, mais je n’étais pas décisif. A ce niveau-là, il faut marquer entre 10 et 15 buts par saison. C’est ce qui montre si vous êtes un bon, un très bon ou un grand joueur. Je pense que je suis un très bon joueur, mais que je peux être un grand joueur. J’ai les capacités. Mais les grands joueurs, ce sont ceux qui sont décisifs, ceux qui font gagner leur équipe.

Rudi Garcia me demandait de jouer plus simple alors que ce n’est pas du tout mon jeu. J’étais devenu un peu trop réfléchi à Marseille. J’ai l’impression d’être plus libre à Saint-Etienne.  Il ne fallait peut-être pas que je change mon jeu, que je garde ce que je sais faire. Je suis un compétiteur, un mec qui a envie de devenir un leader, de m’épanouir, de retrouver mon jeu, de marquer. A Marseille, je n’aurais pas eu ça. Certains n’ont pas compris mon choix. Mais tant pis. Moi, ça m’a semblé naturel.

Et puis je ne suis pas n’importe où. Je suis à Saint-Etienne. Je suis un joueur créatif, qui tente beaucoup de choses, qui joue beaucoup à l’instinct. A Saint-Etienne, j’ai ce que j’étais venu chercher. Je retrouve le plaisir, je me sens important. A l’ASSE, j’ai l’impression de me retrouver. Parce que je me sens bien, je suis plus libre sur le terrain. Je me sens aussi beaucoup plus en confiance. Et puis j’ai envie de marquer, de faire marquer, d’être le meilleur."

Jamais à court de polémiques, la Pravda croit savoir qu'Oscar Garcia n'est pas satisfait du recrutement.

"L'Espagnol doit faire avec un effectif qu'il n'a pas choisi. Il avait proposé une vingtaine de noms à son arrivée, aucun n'a été retenu. Il l'aurait toujours en travers de la gorge. Au lieu d'un 6 expérimenté évoluant dans un profil à la Sergio Busquets, il a vu débarquer un gamin, Assane Diousse, pour concurrencer Ole Selnaes. S'il est allé rencontrer Loïs Diony à Lyon, c'est à la demande de ses dirigeants car lui visait un autre attaquant. Il l'aurait rappelé lors d'un récent déjeuner à Dominique Rocheteau et Roland Romeyer."

Président de la commission de discipline de la Ligue, Sébastien Deneux explique pourquoi Kévin Théophile-Catherine n'a pas été sanctionné hier pour sa semelle sur le Rennais Ismaïla Sarr.

"Cette décision aura peut-être du mal à passer médiatiquement et la blessure du joueur est bien malheureuse, mais cette décision provient d'une lecture strictement juridique. L'arbitre principal ne voit pas la faute mais son quatrième la voit et cela aboutit à un avertissement. Donc les officiels ont vu la faute. A partir de là, la commission n'est pas compétente dans la mesure où la faute a été sanctionnée. Nous ne pouvions donc pas sanctionner Kévin Théophile-Catherine. Tout le coeur du dossier est là. Et je le répète, il est strictement juridique. En d'autres termes, si l'arbitre n'avait pas mis un carton jaune, nious aurions été dans le cas prévu par l'article 3 et le joueur aurait pu être sanctionné."

Selon la dernière édition du Progrès, Bryan Dabo est victime d’une lésion musculaire à l’ischio jambier droit et sera absent au minimum deux semaines et risque fort de rater le derby . Le quotidien régional indique en effet que le numéro 7 des Verts sera de retour après la trêve internationale, pour le déplacement à Lille, le week-end du 18 et 19 novembre.

On savait que Loïc Perrin, Ronaël Pierre-Gabriel étaient d'ores et déjà forfaits, que Oscar Garcia ne voulait pas prendre de risque avec Florentin Pogba, que Jonathan Bamba serait une nouvelle fois écarté pour les raisons que l'on connaît. A toutes ces défections s'ajoute maintenant celle de Bryan Dabo qui ne tirera donc pas de péno contre ses anciens coéquipiers.

Un groupe amoindri pour faire rester les Verts sur le podium : Ruffier, Moulin, Guendouz - Théophile-Catherine, Katranis, Lacroix, MBengue, Janko, Silva - Selnaes, Diousse, Pajot, Maïga, Hernani, cabella - Hamouma, Monnet-Paquet, Soderlund, Diony.

Suite à l'article paru aujourd'hui dans la Pravda, les agents de Jonathan Bamba ont jugé bon de réagir ce soir sur le site de France Football. Extraits.

"L'hiver dernier, de retour de prêt de Saint-Trond, Jonathan Bamba était dans l'expectative. Il attendait d'en savoir plus sur son avenir. Nous avons eu un rendez-vous avec les dirigeants stéphanois. Et on nous a dit clairement que Christophe Galtier ne comptait pas sur lui. On a rappelé qu'en fin de saison, il ne lui resterait plus qu'un an de contrat. Un dirigeant nous a rétorqué que si le joueur explosait, le club en assumerait les conséquences. Ce même dirigeant a ajouté que Bamba n'avait pas le niveau de l'équipe une, et qu'il pourrait tout juste jouer en CFA2. On a écouté et accepté les choix du club, on s'est concentré sur l'avenir sportif du joueur en s'activant pour lui trouver un prêt où il allait avoir du temps de jeu et pouvoir s'épanoui.

C'est simple, malgré des belles apparitions lors de la saison 2015/2016, on ne lui a jamais fait confiance. On s'est démené pour lui trouver des prêts. On a fait le choix du Paris FC pour la simple et unique raison qu'il aurait du temps de jeu. Puis il a participé au Tournoi de Toulon. Il finit dans l'équipe type de la compétition, et contribue à la qualification des Bleuets en finale. Il revient à Saint-Étienne. Et là, on l'envoie de nouveau en réserve. Quinze jours avant la fin du mercato, les dirigeants sont revenus vers nous pour nous demander de lui trouver un prêt, sinon il ferait la saison en réserve car le coach ne compte pas sur lui.

On trouve une issue à Saint-Trond. Les Belges voulaient mettre une option d'achat. A la base, Saint-Étienne était d'accord sur le principe de fixer un prix en cours de saison. Jonathan a été bon. En novembre, Saint-Trond appelle Saint-Étienne pour fixer le prix. Mais les dirigeants stéphanois mettent leur veto. Du coup, des dirigeants belges nous appellent pour nous informer qu'aucun accord ne serait trouvé avec l'ASSE et que du coup le joueur ne jouerait plus pour Saint-Trond. Nous sommes dans l'obligation d'attendre le 1er janvier pour le sortir de cette impasse.

Contrairement à ce qui se raconte, il y a eu une seule proposition pour Jonathan Bamba. Elle est effectivement très loin de la valeur du joueur sur le marché. On a fait une contre-proposition. En toute transparence, ce n'est pas une question d'argent. Tous les montants indiqués dans la presse sont totalement faux, et très loin de la réalité. Il y a beaucoup de fantasmes qui circulent. Si cela était une histoire d'argent, nous avions des offres importantes financièrement cet été, mais nous avons fait le choix de rester à Saint-Étienne pour la simple raison que le coach croit en "Jo" et qu'il souhaitait en faire un élément important de son effectif.

On nous explique que c'est un joueur offensif très important, un titulaire indiscutable et que le coach a foi en lui, et en même temps, on lui propose 25 000 euros brut par mois. Nous sommes désolés, mais il y a une incohérence entre les dires et les actes. L'autre élément important à nos yeux, qui explique en grande partie la rupture des discussions, c'est le manque de respect des dirigeants. On a été très étonnés par le ton employé par l'un des dirigeants, pour ne pas dire plus. Tout cela parce qu'on n'était pas d'accord sur les conditions salariales. On est prêt à tout entendre, mais à un moment donné... Evidemment, nous sommes les représentants du joueur, nous sommes toujours d'accord pour s'asseoir autour d'une table mais avec un minimum de respect, parce que c'est l'intérêt de Jonathan qui prime.

Jonathan reçoit des messages quotidiens de ses coéquipiers, de joueurs de l'équipe de France Espoir, ainsi que de ses anciens dirigeants et coéquipiers dans les clubs où il a été prêté. Beaucoup de supporters lui témoignent de l'affection. C'est un garçon qui a une bonne réputation, il a été toujours été apprécié. Sa mise à l'écart n'est pas un problème de comportement, loin de là. Il est costaud, fort mentalement. C'est un moyen de pression de leur part et un message négatif envoyé. Ce n'est pas avec ce genre de tours de force qu'on nous fera céder, que les choses soient bien claires. C'est un salarié du club, il honorera ses convocations en équipe réserve si c'est la volonté de l'AS Saint Etienne."

Annoncé incertain suite à sa blessure à la cuisse, le latéral Montpellierain Jérôme Roussillon ne fait pas partie des 18 convoqués en fin d'après-midi par Der Zakarian pour venir se faire cuire dans le Chaudron.

Assane Diousse fait partie des 25 Lions de le Teranga qui affronteront les Bafana Bafana les 10 et 14 novembre dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018.

Sorti sur blessure dimanche en fin de match (douleur à la cuisse), le latéral Montpellierain Jérôme Roussillon (8 titularisations cette saison) est très incertain pour le match de demain (20h45).

Selon son coach, Michel Der Zakarian, l'IRM passée mardi n'a rien révélé de grave, mais "il a toujours une petite tension".

Bryan Dabo s'est confié au Midi Libre avant de retrouver son ancien club demain soir. Extraits.

"Je démens formellement ce qu’a raconté L’Equipe. Il n’y avait pas de tireurs désignés pour les penalties contre Metz. C’est tout le contraire qui s’est passé. A Sainté, il n’y a pas de préposés aux pénos. J’ai tiré celui-ci, la prochaine fois ce sera peut-être un autre. Quand à mes supposés problèmes avec Hamouma, c’est du n’importe quoi. A l’ASSE, le vestiaire est sain.

Parfois, on a du mal à expliquer certaines situations. Christophe Galtier m’a fait venir à Saint-Etienne, et après un début prometteur, je me suis retrouvé à la cave. C’est probablement de ma faute. Entre la période d’adaptation et les blessures, je n’ai peut-être pas été au niveau requis. Avec le nouveau coach, c’est différent.

J’ai su qu’Oscar Garcia s’interrogeait sur ma situation avant d’arriver et qu’il avait même visionné mes matches à Montpellier. On a échangé, il m’a dit que mon profil était atypique et qu’il comptait sur moi dans les deux surfaces. Pour l’instant, tout va bien, je suis redevenu un homme heureux et tous mes proches me trouvent transformé.

On a les moyens de rester sur le podium. Nos matches sont parfois détonants avec pas mal de péripéties, mais au fil, le travail collectif paye. Le coach est exigeant, il demande des choses simples mais concrètes. Sincèrement, on prend beaucoup de plaisir.

Les soirs de match, Montpellier est dans mon cœur, ça représente ma formation et mes débuts professionnels. J’ai été extrêmement touché par le décès du Président. Pour lui, j’espère que les copains du MHSC réussiront une bonne saison, dans la continuité de ce qu’ils dont depuis un mois. A condition évidemment qu’ils terminent derrière les Verts…"

Suite à sa semelle sur Ismaïla Sarr (opéré à la malléole et indisponible jusqu'en janvier), Kévin Théophile-Catherine passe cet après-midi devant la commission de discipline de la Ligue, l'arbitre Jérôme Miguelgorry ayant rédigé un rapport après la rencontre.

Comme le rappelle aujourd'hui la Pravda, le règlement de la FFF stipule que le joueur commettant une "faute grossière" occasionnant une blessure est passif de l'une des sanctions figurant à l'article 13, qui concerne un "acte de brutalité" ou un "coup".

Si la blessure est dûment constatée par un certificat médical entraînant une ITT supérieure à 8 jours, le barème théorique passe à 15 matches de suspension. "Le Stéphanois ne devrait pas écoper d'une telle peine, mais il pourrait avoir une sanction comprise entre 6 et 8 matches" pronostique le quotidien sportif. 

La Pravda du jour revient sur le cas Bamba, écarté pour ne pas avoir prolongé son contrat aux conditions souhaitées par l'ASSE. Extraits.

"Si le clan Bamba refuse de parler du volet financier et que le joueur ne sait même pas combien il gagne aujourd'hui (18 000 € brut mensuels avec les primes), c'est sur ce point que les négociations coincent. Après une première offre à 35 000 €, l'ASSE serait prête à monter à 55 000 € brut mensuels. La Bamba Family campe sur ses positions : un contrat progressif sur trois ans (130 000 € la première année, 140 000 € la seconde et 150 000 € pour finir), plus 650 000 € de prime fixe annuelle et d'autres primes de classement (de 135 000 à 300 000 €).

"On a vécu six mois exceptionnels avec lui" déclare Olivier Pickeu, directeur sportif du SCO. "Comme tout garçon possédant du talent et qui se retrouve sollicité, il ne va pas accepter n'importe quoi, même de son club formateur". Alors recruteur de l'ASSE en Ile-de-France, Ludovic Paradinas a déniché le joueur à l'Union de la Jeunesse Arménienne d'Alfortville. "Il possédait un profil de vitesse et de percussion. De plus, c'est une crème, un garçon sérieux et à l'écoute." Abdel Bouhazama : "Jo marche à l'affect, il adore le football et ne pense qu'à ça. Dans la plus pure tradition africaine, il veut réussir pour aider sa famille et se montre très respectueux de ses grands frères."

Troisième d'une famille d'origine ivoirienne de quatre garçons, il a ainsi confié la gestion de sa carrière à son frère aîné, Aboubacar Traoré dit Bouba, épaulé par Michaël N'Cho, un cousin de la famille, et Samir Khiat, un agent calé sur le juridique. Ce trio, associé dans la société IBS Agency basée à Alfortville, se révèle très solidaire et désormais implanté dans le milieu. Il gère les intérêts de Nicolas Pépé (Lille), Jonathan Kodjia (Aston Villa), Jimmy Cabot (Lorient) ou encore Saïf-Eddine Khaoui (Troyes) et s'occupe également d'autres pousses stéphanoises (Nadé, Karamoko).

L'impasse actuelle prend sa source à l'été 2016, quand l'ASSE a prêté Jonathan Bamba une deuxième fois à Saint-Trond, en Belgique, après une pige de six mois au Paris FC (L2), en janvier 2016. "Ce n'était pas un prêt d'un "j'en veux plus" mais dans l'intérêt du joueur et du club" assure Galtier. Mais le club a commis l'erreur de ne pas le prolonger à deux ans de la fin de son contrat. Ni de le reprendre cet hiver, préférant gaspiller un million d'euros pour l'énigmatique Jorginho (prêté cette saison à Chaves au Portugal)."

Fin de la polémique ? Coach Oscar a annoncé en conférence de presse :

"J'ai désigné le tireur de penalty dont je donnerai le nom aux joueurs le jour du match."

Bernard Lions (le bien nommé) et la Pravda nous relateront-ils malgré tout, la semaine prochaine, un nouvel épisode de DallASSE, où (prononcez tous les prénoms à l'américaine) Bryan vexe Romain réconforté par Rémy alors que Jonathan trahit Loïs, qui en réalité est méprisé par Kevin, Jessy, Gabriel, Alex et Stephen ?

L'automne 2016 avait été marqué par de nombreuses absences en défense, obligeant parfois à bricoler (souvenez-vous de ce derby d'octobre, avec une défense Malcuit-Lacroix-Selnaes-KMP...)

2017 est en passe de faire aussi fort : déjà absents contre Metz, le trio Dieu/Pierre-Gabriel/Pogba ne sera pas remis pour la réception de Montpellier, dixit Oscar en conférence de presse. Quand seront-ils de retour ? Nous ne le savons pas.

Ce que l'on sait en revanche, c'est que le cas TC passe en grosse commission ce soir (si suspension il y a, elle ne devrait pas commencer avant la semaine prochaine), et que Silva et Janko sont sursitaires (souvenez-vous du tableau des cartons).

On vous laisse imaginer le scénario catastrophe, et prendre les paris sur les jeunes à lancer ou d'éventuels repositionnements rigolos.

Notre envoyé spécial outre-Quiévrain, lethal, nous rapporte une bonne nouvelle : Mouss est de retour sur les pelouses ! Titularisé comme back centre, l'ancien colosse Vert a fêté ses débuts en Jupiler Pro league par une large victoire 3-0 contre Zulte Waregem.

Dans Le Progrès du jour, Rémy Cabella donne son avis sur "le penaltygate sauce verte" évoqué hier par la Pravda. Extraits.

"Romain et moi n’étions pas contents. C’est normal. On a tous envie de tirer et de marquer. Cela arrive tous les jours que des joueurs se prennent la tête. On s’est parlé entre nous et on a réglé ça. À la base, ce sont les joueurs offensifs qui doivent tirer. Ceux qui ont un peu d’expérience et l’habitude de cet exercice. Ils sont faits pour ça. Surtout quand il n’y a pas les tireurs attitrés. John n’était pas là, Loïs venait d’être remplacé. Il y a d’autres joueurs dont ce n’est pas le rôle.

On n'en veut pas à Bryan. Il est encore jeune. Ce n’est pas grave. En plus, derrière, il s’est rattrapé. Comme on gagne 3-1, on peut prendre ça un peu plus à la légère. Pour être tranquille, il faut mettre des règles en place avec deux tireurs désignés. La prochaine fois, on décidera avant le match pour savoir qui frappera s’il y a un penalty. On se mettra tous d’accord pour qu’il n’y ait pas d’embrouille sur le terrain car cela peut être pénalisant. À Montpellier, c’est moi qui les tirais."

Dans le nouveau bimestriel Journal du Sport, Christian Lopez regrette que l'ASSE ne l'ait pas fait revenir pour diriger le centre de formation.

"Ne pas avoir pu revenir à Saint-Etienne à la formation, ça reste un immense regret. Cela n’a pas été faute de solliciter le club pendant de nombreuses années pour devenir directeur du centre de formation. Parfois on me répondait, parfois pas… Pas plus tard que l’année dernière à l’occasion du 40^e anniversaire de la finale de la Coupe d’Europe, j’ai demandé un rendez-vous auprès de Roland Romeyer pour lui faire une proposition en ce sens, à savoir reprendre justement la direction du centre de formation. Il a fallu que trois semaines plus tard j’envoie des sms pour avoir une réponse. J’en conclus que certaines personnes à Saint-Etienne aiment bien nous voir quand on s’y rend, mais nous avoir en permanence, je suis un peu plus dubitatif. Car on est capables de dire certaines choses quand elles ne vont pas. Parfois on n’aime pas être en conflit avec des personnes avec lesquelles on travaille. Je ne vois que cette explication-là. Dominique Rocheteau est au club depuis quelques saisons. Je me suis dit qu’il y aurait eu aussi la place pour d’autres anciens du club qui auraient pu apporter ce qu’on a appris. Pas mal de gens en comprennent pas pourquoi d’autres anciens n’y sont pas. Et notamment à la formation."

Dans la dernière édition du Progrès, Rémy Cabella explique pourquoi il s'éclate chez les Verts. Extraits.

"L'ASSE est un club ambitieux qui mérite d’être en haut. Ici, je retrouve vraiment du plaisir. Je me sens un peu plus libéré que ces dernières années. Je suis redevenu libre comme avant. Il ne faut pas que j’aie de règles, qu’on me mette des limites. Il faut que je joue mon jeu, que je prenne du plaisir. J’ai besoin de jouer, de marquer, de gagner. C’est ma vie, c’est ce que j’aime.

Numéro 10, c’est le poste où je peux exprimer le mieux mes qualités. Je peux le faire aussi quand je suis aligné à gauche, puisque je rentre dans l’axe. Mais c’est différent. On touche un peu moins de ballons. Contre Metz, ce fut mieux quand j’ai été repositionné en 2e mi-temps. En fait, c’est toute l’équipe qui était mieux. J’ai pris un peu le jeu à mon compte. L’équipe a pris confiance.

L’ASSE est un club qui mérite d’être toujours dans les 3 ou 4 premiers. Le public est énorme, c’est magique. J’ai envie de lui donner du plaisir. Ici, peut-être que ça passe mieux qu’à Marseille, où j’étais des fois pris en grippe. Ils me disaient de mouiller le maillot alors, pourtant, que je l’ai tout le temps mouillé. Si on peut rester 3e ou passer 2e , pourquoi pas. Tout peut arriver !

Je suis prêté sans option d’achat. Je ferai mon bilan à la fin de la saison. Je verrai alors ce qui est bien pour moi. Cela dépendra de mes ambitions. Marseille décidera aussi, puisque j’appartiens à l’OM. Je ne me prends pas la tête avec ça. J’ai juste envie de faire une grosse saison et de gagner quelque chose avec l’ASSE, une coupe."

Frank Schneider sera au sifflet ce vendredi soir dans le Chaudron lors du match d'ouverture de la 10e journée de L1. C'est l'un des rares arbitres en activité avec lesquels les Verts présentent encore un bilan négatif : 3 défaites, 2 nuls et 1 victoire. On aura noté que Sainté ne s'est jamais imposé lors des 3 matches dirigés à GG par cet Alsacien de 38 ans. Mais c'est lui qui avait dirigé la victoire de Sainté à Lorient le 23 août 2015 en expulsant le gardien des Merlus au bout de 40 secondes de jeu. Un certain Benjamin Lecomte, aujourd'hui Montpelliérain, qu'on invite à rééditer cet exploit à Geoffroy !