Grand perdant de la 28e journée, l'ASSE a officiellement dit adieu ce week-end à son 11e titre de champion de France. Les Verts, qui comptent 32 points de retard sur le leader parisien à 10 journées de la fin, ont rétrogradé à la 7e place suite aux victoires de Rennes, de Caen et des Vilains. Sainté est même virtulemment 8e si Nantes ne perd pas son match en retard à Bastia !

Mais les Verts peuvent encore caresser l'espoir de finir européens. Selon les savants calculs de Fabien Torre, maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3, l'ASSE n'a certes plus que 2% de chances de finir 2e et 15% de chances de finir sur le podium. Mais Sainté a encore 28% de chances de terminer dans le Big Four cher à Jérôme et 41 % de chances d'achever la saison dans le top 5 !

Ayant claqué un petit pion en 14 matches disputés cette saison avec Litex Lovech, le défenseur franco-capverdien Helton Dos Reis (27 ans) s'est engagé pour deux ans avec le Shenzhen FC (D2 chinoise) selon le site Foot Africa. Pour rappel, celui que Roro surnommait affectueusement "le boulet" n'avait fait que 5 apparitions en équipe première sous le maillot vert lors la saison 2009-2010.

Comme au match aller, Andy Delort a fait très mal aux Verts. Après avoir perdu plusieurs duels face à Stéphane Ruffier, il a claqué son 10e pion de la saison.

"Bravo au coach qui a changé le schéma tactique. La stratégie était de jouer à 5 derrière, d’être très solide défensivement et vite se projeter vers l’avant" a déclaré l'avant-centre caennais en zone mixte. "Sur le but, je pensais qu’on allait aller au duel tous les deux avec le défenseur stéphanois. Nos adversaires étaient un peu fatigués après leur match de jeudi, on l’a remarqué et on en a profité. On veut aller le plus haut possible !"

Galette a commenté hier soir en conférence de presse la défaite de ses protégés contre Caen. Extraits.

"On prend le premier but sur un centre qu’on laisse partir, le ballon retombe au premier poteau entre les uns et les autres. Lorsqu’on prend un but de la sorte, on peut mettre cela sur le compte de la fatigue. On s’est dit que l’on pouvait arracher le nul mais, sur une grossière erreur, on prend un second but. C’est un manque de lucidité liée à la fatigue. On n’a pas imposé notre jeu, on a manqué de justesse dans le cœur du jeu, dans la finition. On est bien obligé de mettre ces constats sur le compte de la fatigue. Il nous manquait deux joueurs par rapport au match à Bâle ce qui nous a privé de percussion.

C'est une très mauvaise semaine avec une élimination cruelle en coupe d’Europe et une contre performance à domicile. Nous avons gagné douze matches mais nous perdons beaucoup. Lorsqu’on est moins bien, il faut savoir faire des matches nuls. Cette année, on n’y arrive pas parce que l’effectif est décimé et des joueurs cadres sont absents. Cela peut laisser des traces. J’espère que Renaud et Loïc seront parmi nous. On a su gagner sans Loïc des matches importants. Lorsqu’on accumule les matches, il faut de la fraîcheur et il est vrai que sa présence est un atout indéniable."

Ayant mangé hier une biscotte de trop contre Caen, Fabien Lemoine sera privé de déplacement dans le 22. C'est sans leur Papy que les Verts défieront Guingamp au Roudourou le samedi 12 mars à 20h00. 

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Dans le temps additionnel, Pierre-Emerick Aubameyang a marqué en début de soirée le troisième but de la victoire (3-1) de Dortmund contre Hoffenheim lors de la 23e journée de Bundesliga. Aubame a ainsi claqué son 22e pion en autant de matches disputés en championnat lors du présent exercice. Toutes compétitions confondues, PEA en est à 32 réalisations cette saison avec le Borussia !

Les U17 régionaux (Promotion Ligue) recevaient, sur le synthétique Georges Bereta, pour le compte de la 16ème journée, l'AS Vénissieux-Minguettes, classée à la 4ème place. Ils l'ont emporté assez nettement sur le score de 4 à 1, mais leur coach, Mickaël Pontal, s'il notait les nombreuses situations que ses joueurs s'étaient créées, regrettait leurs déchets techniques et leurs mauvais choix dans la construction du match. 

C'est Francis Ménétrieux qui a inscrit, à la 28ème minute, le 1er but, coupant au 1er poteau la trajectoire d'un centre de Stanislas Grange. Ismaël Diomandé, à la suite d'un exploit individuel, permettait aux Verts de faire le break et donc de mener 2-0 à la mi-temps. 

Dès le début du second acte, les visiteurs reprenaient espoir en réduisant le score à la 50ème minute. Mais en fin de match, Wesley Fofana inscrivait un doublé aux 80ème et 90ème minutes, à la suite de belles frappes.

Par cette victoire, les Verts consolident leur place de leader, avec 7 points d'avance sur leur suivant, Annecy FC qui a toutefois un match de moins.

La composition : Green - Pires, Halaimia, Roudon (Aljic, 45ème), Mezaber - Gabard (Hammouche, 45ème), Fofana, Ménétrieux - S.Grange, Zazi, Diomandé (Mersel, 45ème). 

C'était la reprise pour les U15 de Philippe Guillemet qui recevaient, pour le compte de la 12ème journée, le club partenaire de Loire Nord sur le synthétique Georges Bereta du Centre de formation. Contrairement à leurs aînés professionnels, c'est en fin de match qu'ils ont enfoncé le clou pour s'imposer sur le score de 3 à 0. 

Durant la 1ère mi-temps ils ont maîtrisé les débats, se créant de nombreuses occasions par Hadrien Derkum et Yoann Grecco (de retour après une longue blessure), mais le gardien de Loire Nord faisait bonne garde. C'est finalement à la demi-heure de jeu que les Verts ont ouvert la marque : suite à une percée d'Aïmen Moueffek, Yoann Grecco, en déséquilibre, inscrivait le premier but. (1-0, 27ème). C'était le score à la mi-temps.

Il a fallu attendre la toute fin de la rencontre pour voir Aïmen Moueffek servir Jules Bardel, côté droit le long de la surface de réparation, qui centrait en retrait et trouvait Aïmen Moueffek, lequel, d'un intérieur du pied, croisait sa frappe et inscrivait le 2ème but. (2-0, 76ème).  

Juste avant le coup de sifflet final, Jules Bardel allait marquer un but incroyable : il partait seul du centre du terrain, dribblait 2 adversaires, en contournait un autre, et ne voyant venir ni soutien, ni appui, dribblait encore 2 joueurs, puis le gardien et marquait dans le but vide. (3-0, 79ème).

Par cette victoire, les Verts confortent leur 2ème place.

La composition : Mutombo - Bardel, Chaigneau, Roubat, Gueton - Moueffek, Petit, Messili - Hilaire (Grillet 64ème), Grecco (Kiran 40ème), Derkum (Yazid 75ème).

On note les premières apparitions de Japhet Mutombo (U14), Ermias Hilaire (U13) et Lenny Grillet (U13).

On aurait pu grimper tranquillement sur cette fameuse troisième place du podium... mais c'est notre bourreau du jour, l'équipe de Caen, qui s'y colle. Défaite 1-2 des Verts dans le Chaudron, sans ressources, sans énergie, la défaite de Bâle a sans doute laissé des traces chez nos joueurs. En espérant que mercredi face au QSG (1/4 de finale de la CDF), Galette fasse (enfin) tourner un peu.

Les buts :

Benoît Bastien arbitrera le quart de finale de Coupe de France qui opposera l'ASSE au QSG dans le Chaudron ce mercredi à 21h05 (match à suivre en direct sur France 3). Quand le Spinalien est au sifflet, les Verts ne perdent jamais ! S'ils ont concédé 5 nuls (dont 3 à l'extérieur), ils se sont imposés 8 fois (dont 2 en Coupe de la Ligue, contre Lorient et Sochaux, et 1 en Coupe de France, le 21 janvier dernier contre Ajaccio). C'est sous sa direction que les Verts ont livré leur meilleure prestation de la saison, il y a trois semaines à Bordeaux. Avec un tel porte-bonheur, on va créer l'exploit, foi de Stéphanois !

Pascal Feindouno a fêté hier ses 35 ans à La Ricamarie, où il a remporté un tournoi organisé par le club local (ECLOR) au gymase Youri Gagarine. Après s'être vu remettre une bouteille de champagne (ça va mousser !) et un maillot n°14 floqué "Paski", l'artiste guinéen s'est brièvement confié au Progrès.

"Je prends toujours beaucoup de plaisir à jouer au foot. La moindre occasion est une opportunité. Je suis toujours dans la région stéphanoise. Toute ma famille est installée ici. C’est moi qui me déplace pour mon activité. Toute ma petite famille a ses habitudes et il ne faut pas les changer. On est bien dans la région. Mon cœur est toujours resté vert. J'ai encore des contacts avec l'ASSE, surtout avec les dirigeants, et j’en suis très heureux."

Sur le site de l'hebdomadaire normand Liberté Bonhomme, le DG malherbiste Xavier Gravelaine évoque le match que son équipe jouera en fin d'après-midi dans le Chaudron.

"Si on l’emportait à Saint-Étienne, on repasserait devant les Verts ? On ne regarde pas ça. Notre souci, cette saison, c'est le goal-average. On est à -7. Quand on perd, on perd ! On peut se retrouver à égalité avec le 5e, mais n’être que 9e en réalité… Là, on aspire à avoir ces fameux 42 points pour être tranquilles puis essayer de finir la saison de la meilleure manière possible. Ce qui m’intéresse, c’est que les joueurs aient la récompense de leur belle saison et de tous leurs efforts. Il ne faut pas s’arrêter à 42 points. Il n’y a aucune interdiction d’aller le plus haut possible !"

Pour rappel, Sainté n'a jamais perdu à domicile contre Caen en L1 : en 13 rencontres, les Verts ont remporté 7 matches et concédé 6 nuls.

Auteur du but victorieux au match aller, l'attaquant caennais Andy Delort évoque le déplacement à Saint-Etienne dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Maintenant que le cap du maintien est presque acquis, il y a ce très bon test contre Sainté. On va voir de quoi on est capable. Cela reste un match très compliqué, on va essayer d'être plus frais qu'eux. J'ai eu une période difficile depuis décembre, mais je pense que c'est passé. Je vais essayer de finir du mieux possible en étant le plus souvent décisif, par des buts ou des passes. J'avais dit en début de saison que j'espérais marquer au moins 12 buts, je vais essayer de dépasser cette barre-là, sacnaht que j'en suis à 9. J'ai perdu un peu de cette spontanéité qui au début était mon point fort, mais je fais tout pour me relâcher, de façon à la retrouver. Je dois peut-être moins me poser de questions. Ça va être un déclic, je vais tenter une frappe de 25 mètres, ça va rentrer, et ça repartira !"

Dans la dernière édition du Parisien, Bernard Caïazzo évoque la suprématie du QSG.

"On est en bataille avec les Portugais et les Russes au classement UEFA. Et qui a la plus grande possibilité de nous rapporter des points ? Le PSG, évidemment. C'est l'arbre qui cache la forêt du déclin du football professionnel français. Il faudrait plusieurs PSG, mais il n'y en a qu'un, et heureusement qu'il est là. Le problème est qu'il n'y a pas de modèle économique des clubs français. On est malheureusement entièrement dépendant d'un système de mécénat, et Paris est soutenu par un Etat, donc naturellement il est plus fort. Le PSG lui-même aimerait avoir des adversaires plus compétitifs. Mon seul bémol : j'aimerais que le PSG fasse des efforts sur les tarifs des places visiteurs."

En conférence de presse, Galette a invité hier ses joueurs à se lâcher et les supporters à ne pas les lâcher. Extraits.

"Le groupe ne doit pas être abattu mais se fixer des objectifs. Le principal est d’aller chercher une qualification européenne. Cela passe par le championnat et la Coupe de France. Il y aura de la fatigue contre Caen et PSG mais elle sera effacée par une grande détermination à atteindre nos objectifs. Contre Caen, j’apporterai de la fraîcheur au coup d’envoi. On se doit de tout donner sans être focalisé sur le résultat mais sur la manière de l’obtenir. Cela passe par du jeu comme à Marseille durant trente minutes, à Bâle sur l’essentiel du match, contre Monaco. Il faudra du jeu, du jeu, du jeu. Lorsqu’on joue bien, on a souvent des résultats positifs.

Je veux dire aux supporters que notre déception est encore plus grande lorsqu’on connaît l’importance cette compétition chez nous et lorsqu’on voit leur soutien. Je veux aussi leur dire que ce n’est pas parce que l’on est déçu que l’on doit se laisser aller. On doit rebondir sur une fin de saison qui peut être excitante. Les joueurs n’ont pas failli au niveau de l’état d’esprit mais sur une dernière minute. Mon groupe est mal récompensé. Notre public aura un rôle important jusqu’à la fin de saison afin de nous transcender pour aller chercher une belle place européenne.

Il faut que ce soit une envie de l’ensemble du groupe de tout mettre œuvre pour aller chercher la trosième place. Mais cet objectif ne doit pas nous faire perdre notre lucidité. Cela doit être source de motivation, pas de crispation. On est plusieurs à viser les places d’honneur. Le treizième du championnat peut espérer être dans les trois premiers. Si on a la possibilité d’accrocher la troisième place, on va l’accrocher. Terminer troisième serait une grande performance. Quant à ce qui se passera lors des tours préliminaires la saison prochaine… C’est très loin."

Six mois après s'être rompu les ligaments croisés du genou gauche contre Leicester, Max Gradel a fait son grand retour sur les terrains hier lors de la 27e journée de Premier League. Entré en jeu dès la 23e minute, Little Chicken a décroché un match nul et vierge sur le terrain de Watford. L'ancien attaquant stéphanois va s'efforcer de maintenir son équipe dans l'élite anglaise, Bournemouth ne comptant que 4 points d'avance sur le premier relégable.

Sévèrement expulsé ce soir lors du match nul (2-2) du SCO à Guingamp, l'imposant milieu de terrain angevin Cheikh N'Doye sera suspendu pour la réception des Verts, samedi prochain à 20h00.

Galette a retenu 19 joueurs pour la réception du Stade Malherbe de Caen, ce dimanche à 17h00. On notera les abesnces de Renaud Cohade (suspendu), Romain Hamouma, Jean-Christophe Bahebeck (blessés) et Loïc Perrin (trop juste).

Le groupe :

Ruffier, Moulin

Théophile-Catherine, Sall, Pogba, Tabanou, Brison, Assou-Ekotto, Pierre-Gabriel

Selnaes, Clément, Lemoine, Pajot, Corgnet, Eysseric

Monnet-Paquet, Tannane, Soderlund, Roux

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2017, Paul Baysse ne sera plus stéphanois car sa 20e titularisation hier soir avec les Aiglons est synonyme de levée automatique de son option d'achat fixée à 500 000 €, comme le rappelait son agent le mois dernier dans Nice-Matin.

L'ancien brestois a rendu service aux Verts en voyant rouge à la 58e minute face au Sporting Bastia de Brandao. Alors que le score était nul et vierge, les Corses ont profité de la première expulsion de la carrière du natif de Talence pour marquer deux buts synonymes de victoire 2-0 à l'Allianz Riviera.

Toujours devancé par l'OGC Nice (3e) à la différence de buts, Sainté (4e) aura l'occasion de monter sur le podium demain en recevant Caen à 17h00.

Selon la Pravda, Romain Hamouma, qui se remettait à peine d’une lésion au mollet gauche, a ressenti une nouvelle douleur sur une accélération, mais à un autre endroit du muscle, après son entrée en jeu à Bâle. Il ne pourra donc pas affronter son ancien club demain après-midi.

Victime d’une lésion à l’ischio-jambier droit jeudi soir, Jean-Christophe Bahebeck sera également forfait pour ce match de la 28e journée et manquera aussi au moins la venue du PSG, mercredi en quart de finale de la Coupe de France.

Remis de sa lésion à l’ischio-jambier gauche survenue à Reims, Loïc Perrin va reprendre l’entraînement collectif. Mais date du retour de Dieu en compétition n’a pas encore été fixée.

L'entraîneur caennais Patrice Garande, qui a porté le maillot vert de 1975 à 1979 puis de 1987 à 1989, a laissé de bons souvenirs dans le Forez, comme l'attestent les témoignages parus aujourd'hui dans Ouest-France. Extraits.

Philippe Gastal : "Il est arrivé en provenance d'Oullins, en banlieue lyonnaise, et il avait été lancé très tôt dans le grand bain avec un premier match en pro à 17 ans et à quelques semaines, en février 1978. C'était assez inédit pour l'époque. Durant cette saison, il n'avait disputé que 4 matches tous en tant que remplaçant dont 2 à Geoffroy-Guichard. S'il avait été intégré très rapidement, ça a ensuite été plus compliqué et il est parti en Suisse, au CS Chênois, avec Hervé Revelli. Lors de son retour chez les Verts en 1987, il a formé l'un des plus beaux duos d'attaque avec Philippe Tibeuf. Ils étaient surnommés les Dupond et Dupont."

Philippe Tibeuf : "En 1987, j'arrivais de Monaco. J'avais des choses à prouver. Au contact de Patrice, qui avait déjà été meilleur buteur avec Auxerre, j'ai pu élver mon niveau de jeu. On était très complémentaires, c'était un vrai attaquant d'axe beaucoup plus surveillé par les défenseurs, ce qui me permettait de me libérer des espaces. Après, dans la suite de ma carrière, malheureusement je n'ai jamais retrouvé cette complicité. Notre entente dépassait le terrain. Maintenant, on s'est perdus de vue parce que je ne suis plus du tout dans le milieu du football. Avec mon travail dans l'immobilier, je vois son parcours de coach de très loin."

Hervé Revelli : "Notre histoire a été folklorique. Il était en ballottage avec Laurent Roussey. Entretemps, j'étais devenu entraîneur à Genève, je l'ai pris alors que Saint-Etienne le laissait libre. J'avais été étonné de son départ alors que j'avais vite senti que c'était un attaquant hors pair. Je leur avais dit : "Vous avez là une mine d'or." Après qu'il a flambé en Suisse, je ne pouvais plus le garder financièrement. Je l'ai donc envoyé à Auxerre chez Guy Roux qui en a fait un international, et Saint-Etienne l'a racheté à prix fort. Aujourd'hui, c'est devenu un ami même si je l'appelle toujours "le gamin." Je ne suis pas étonné du tout de sa réussite en tant que coach car il a toujours été très professionnel, même en tant que joueur."

Jean Castaneda : "Je l'ai connu au centre de formation et on vait tout de suite accroché par rapport aux autres joueurs qui venaient du Sud de la France. Mais il a esnuite beaucoup voyagé avant de revenir quand on est remonté en première division. Entre la Normandie et Marseille, la distance a fait qu'on ne se voit plus. Je suis attentivement son parcours d'entraîneur. Il a franchi les étapes sans faire de bruit. Il fait un excellent travail avec les moyens qu'il a. Vu ses résultats et sa façon de jouer, j'ai l'impression qu'il apporte beacoup à son groupe. J'espère le revoir bientôt sur un parcours de golf avec l'association Vert Forever."

Jean-Michel Larqué est brièvement revenu sur la défaite des Verts à Bâle hier sur l'antenne de RMC.

"Cette élimination de l'ASSE est incroyable mais vraie. Quelle semaine pour les Stéphanois ! Ils sont à 11 contre 10 à Marseille, ils mènent 1-0. A la 94^e minute, ils prennent un but sur coup de pied arrêté. Quatre jours plus tard, ils se font éliminer à cause d'un but pris à la 92^e. A quelques minutes près, la saison n'a pas du tout la même gueule. Est-ce qu'ils en prennent conscience ?  Moi j'ai l'impression qu'ils ne prennent pas conscience des occasions qui leur sont offertes d'avoir une super fin de saison. Au match aller, les Stéphanois avaient fait un match très moyen mais ils avaient eu la chance de marquer trois buts. Au retour, à Bâle, il y a eu trois ou quatre moments clés dans les pieds des Stéphanois. Mais il n'arrivent pas à ouvrir la serrure : que ce soit la frappe de Bahebeck, la tête de Monnet-Paquet et j'en oublie... Il y a des limites à ce niveau avec certains joueurs de l'ASSE."

Dans Le Progrès du jour, Robert Herbin ne digère pas l'élimination des Verts à Bâle. Extraits.

"Comme à Marseille, il est regrettable qu’il y ait eu une répétition de bévues. C’est ennuyeux parce qu’assez fréquent. Sur l’action qui amène le deuxième but suisse, nous sommes statiques. C’est fou. Il me semble que l’encadrement a une part de responsabilité dans cette situation. J’ai le sentiment que nous sommes frivoles dans certaines circonstances comme sur ces fameux coups de pied arrêtés. Il suffit qu’il y en ait un qui soit négligent et ça fout tout en l’air. Au bout du compte, la différence entre notre équipe et celle de Bâle s’est traduite au niveau du sérieux, de la discipline, de la conviction et évidemment de l’efficacité. Le fait de prendre des buts en fin de match peut-être problématique pour la suite. J’ai l’impression qu’on plafonne, que l’on a du mal à franchir un cap."

Dans la dernière édition du Progrès, Nanard revient sur la cruelle élimination des Verts en Europa League.

"Ça fait mal. On est un peu triste, un peu secoué pour nos supporters parce qu’on y a vraiment cru. Tout le monde est un peu abattu, c’est certain. C’est une leçon pour les joueurs, pour tous de comprendre que jusqu’à la dernière seconde, il faut être le plus concentré possible. Je suis triste pour les garçons car je sais que ça leur fait mal, au staff qui a beaucoup donné. À nous de redresser la tête car nous avons encore de beaux enjeux, de belles compétitions et de beaux moments à vivre. C’est à nous de prendre notre revanche dès dimanche contre Caen. Et de montrer que l’ASSE a fait des progrès, est capable de passer en Coupe, de rester dans les cinq premiers et de retourner en Coupe d’Europe. Le futur, c’est retourner en Ligue Europa et aller plus loin. L’ASSE doit parvenir à le faire et prendre un peu plus d’expérience."

Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site du quotidien sportif slovène Ekipa, Robert Beric donne des nouvelles encourageantes de sa convalescence. Et si le numéro 27 des Verts nous aidait à finir sur le podium avant d'inscrire le but victorieux en finale de Coupe de France le 21 mai prochain ?

"Je suis content d'avoir repris l'entraînement. Bien sûr, je suis un travail individualisé, je devrai encore attendre un certain temps pour intégrer les séances collectives. J'ai déjà fait des progrès importants mais je continue d'être extrêmement prudent. Les brusques changements de direction à ce stade de ma rééducation me sont par exemple strictement interdits. Je suis sur la bonne voie. Je cours mieux que ce qu'avais prévu ou imaginé. Les médecins sont prudents avec moi, c'est compréhensible. Je suis bien sûr heureux d'avoir quitté la salle de gym où je restais cloîtré au début de ma convalescence.  

J'ai été opéré le 16 novembre, cela fait donc plus de trois mois que je suis en rééducation. Je sais qu'il me faut encore attendre plusieurs mois pour être complètement rétabli. Plus l'échéance de mon retour va se rapprocher, plus je serai anxieux en prévision du moment où j'aurai le feu vert mon retrouver mes coéquipiers et jouer. D'ici un mois, peut-être un peu plus, je devrais réintégrer des séances collectives. Cela veut dire que que je serai opérationnel début mai. Je crois que je vais y arriver, sachant qu'à cette période il nous restera trois matches en championnat : on reçoit Toulouse, on va à Nice et enfin on accueillera Lille.

Le fait de m'être déjà pété les croisés quand j'étais plus jeune m'a certainement beaucoup aidé, parce que je sais très exactement ce qui m'attend. Je gère mon indisponibilité beaucoup plus calmement. La première fois où ça m'était arrivé, dès que je ressentais une douleur mineure,  j'appelais le médecin et je paniquais. Maintenant, c'est différent, j'aborde ça plus sereinement. Maintenant, je sais clairement qu'on ne se remet pas d'une telle blessure sans douleur. Quand je souffre, je sais qu'il n'y a rien de mal, que je peux continuer la rééducation. Cela facilite l'évolution de ma rééducation.

Le club est bien positionné en haut de tableau. Nous avons une bonne équipe, de sorte que les objectifs sont naturellement ambitieux. Le plus grand d'entre entre eux est de finir à la troisième place, synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. Je crois que nous sommes capables d'y arriver. On devra au moins rester à la quatrième place, on rejouerait ainsi en Ligue Europa. Notre présence sur la scène européenne est tout simplement nécessaire. Je suis très heureux de faire partie d'un championnat qui regorge de joueurs de qualité ayant pour certains une expérience internationale.

Mon coéquipier en sélection slovène Milivoje Novakovic s'est engagé avec Maribor lors du mercato hivernal. De là a dire que vais retourner dans ce club qui m'est cher… Ce n'est pas à l'ordre du jour. Cette perspective est encore lointaine, pour l'instant mes plans sont différents. Je n'ai que 24 ans, je suis bien à Saint-Etienne et je penserai à un éventuel retour à Maribor seulement le moment venu. Bien sûr cela ne m'empêche pas de soutenir le club. Nous sommes dans un combat difficile pour le titre, ça va être chaud.  Qui est le favori ? Comme toujours, le club qui a mes faveurs est Maribor !"

La Ligue (qu'on adule) a publié la programmation TV des prochaines journées. Surprise de taille, les Verts sont programmés le samedi pour les 30 et 31ème journées :

- À 20h le 12 mars pour le déplacement à Guingamp (sur Bein)

- À 17h le 19 mars pour la réception de Montpellier (sur Canal +)

Comme le déplacement à Angers est lui aussi prévu le samedi 5 mars à 20h sur Bein, l'ASSE va donc jouer trois journées de championnat d'affilée un samedi, une rareté par les temps qui courent...

Les 2 000 supporters stéphanois qui ont fait le déplacement à Bâle ont mis le feu au Parc Saint-Jacques hier soir. Merci à Ultras World pour sa vidéo et au Furania Photos pour son joli cliché !

A l'issue du quart de finale qui opposera l'ASSE au QSG mercredi prochain à 21h00, Bernard Pivot procédera au tirage au sort des demi-finales de la Coupe de France dans l’espace "1933" au coeur du Stade Geoffroy-Guichard, dans le cadre de l’émission "Le plein de buts" en direct sur France 3.

A l'instar de son coéquipier stéphanois Charles Abi, le gardien des U17 nationaux Nathan Crémillieux fait partie des 20 joueurs retenus en équipe de France U16 pour un tournoi amical qui se déroulera début mars aux Pays-Bas. Avant d'affronter le pays hôte, les Tricolores défieront le Danemark et l'Italie.