Le hara-kiri de Kaméni

03/03 14:07

Éphémère gardien de la réserve stéphanoise en 2003, Carlos Idriss Kaméni s'est illustré hier en concédant l'égalisation grâce à un superbe et loufoque but contre son camp lors de Malaga-Valence.

Très remonté envers l'arbitre (sans raison apparente), le portier camerounais, à nouveau en odeur de sainteté à Malaga, a en plus vu le buteur russe Cheryshev doubler la mise en seconde période pour offrir la victoire à son club 2-1.

Suite à cette défaite à domicile, Malaga pointe à la 11e place du championnat espagnol.

Dieu vise le podium

03/03 07:47


Image

 

Loïc Perrin s'est confié au Figaro hier soir après la défaite des Verts contre le QSG. Extraits.

 

"J’ai la sensation que nous avons fait le maximum. On n’a pas concédé énormément d’occasions, mais les Parisiens ont été réalistes. Etre menés de deux buts ne nous a pas arrangés, même si on est bien revenu avant la mi-temps. Cela nous a laissés espérer, on a essayé de pousser, avec nos armes. On a eu quelques opportunités, cela n’a malheureusement pas suffi. Nous avons forcément des regrets, cela se joue comme à chaque fois sur des détails, qui ne sont pas en notre faveur. Dans l’envie, il n’y a rien à se reprocher. On a essayé de presser nos adversaires, de les gêner. Cela n’a pas marché à chaque fois, mais on a tenté de mettre en place ce qu’on souhaitait faire.

 

Il va falloir digérer la semaine difficile qu'on vient de vivre. Il y a maintenant la dernière ligne droite en championnat.... Comment faire ? En passant à autre chose, comme après chaque match, même quand on réussit de bonnes prestations, pour vite se replonger dans le suivant. Cela fait quelques années qu’on joue la Ligue Europa, on a l’habitude. On joue samedis à Angers un match important. Il reste dix journées en Ligue 1. On n’est pas loin, encore dans la course. Donc le but c’est d’aller la chercher la troisième place. Cela faisait deux mois que je n’avais pas joué, à la fin forcément c'éttait un peu compliqué physiquement. Mais je suis content d’avoir retrouvé les terrains."

Lagrange'vert ? Non, Lagrange'vin !

03/03 07:33
Image Image

 

Ancien buteur du SCO (de 1988 à 1994) et de l'ASSE (de 1996 à 1998), Christophe Lagrange évoque aujourd'hui dans Ouest-France le match qui opposera les deux clubs à Angers ce samedi à 20h00.

 

"Actuellement, je suis en poste à Pérols, club de DRH à côté de Montpellier. Mais Angers me manque, c'est une région extraordinaire et belle, j'ai passé de très belles années ici. Je suis donc à la recherche d'un projet sportif sérieux et ambitieux. Être le meilleur buteur de l'histoire du SCO, ce n'est pas rien, c'est une fierté ! Inscrire 125 buts pour Angers était juste incroyable. Je serai samedi à Jean-Bouin et ça va être un vrai moment particulier pour moi. Après, mon coeur est un peu partagé car j'ai porté les couleurs des deux maillots mais je crois quand même que mon coeur sera noir et blanc et je souhaite bonne chance aux angevins pour glaner trois points qui les rapprocheraient un peu plus du maintien."

Nanard ultra remonté après la fédé

03/03 07:20

"On nous a dit que la fédération avait écrit une lettre en disant que s’il y avait une banderole dans le stade pour ce quart de finale contre Paris, on arrêtait le match" peste Bernard Caïazzo dans Le Progrès du jour. "C’est complètement impossible mais en plus illégal. C’est une démarche que je trouve lamentable. Il faut au contraire tendre la main aux ultras."

Deux doigts, Coupe, fin...

03/03 06:58



Image

 

C'est raide, c'est triste. C'est raider, c'est twix mais le QSG a battu Sainté pour la 4e fois de la saison. Christophe Galtier a évoqué hier en conférence de presse ce nouveau revers avant de se projeter sur la fin de saison.

 

"On pousse les Parisiens dans leurs derniers retranchements mais ils nous battent systématiquement. On perd tout le temps contre eux. Avec quatre occasions, ils nous mettent trois buts. Ils sont meilleurs que nous. On n’est pas à leur niveau. On les a joués quatre fois dans des conditions différentes cette saison, on perd chaque fois. Il faudra digérer cette semaine. Je vais rentrer et me mettre deux doigts dans la bouche.

 

Mon rôle à présent est de faire en sorte que les joueurs soient prêts pour le déplacement à Angers puis pour notre deuxième match consécutif à l’extérieur, dans une semaine, à Guingamp. On sera attentif à la suite des opérations. Tous les clubs sont supporters de Paris, sauf ceux qui les affrontent. Car si Paris gagne les trois trophées, cela libère des places européennes pour les autres.

 

On n'aura plus qu'un match par semaine. Les plus compétitifs joueront. On a été bien programmé encore une fois, on jouera samedi notre onzième match en trente-cinq jours. On va lancer notre sprint à Angers. C’est un long sprint avec un effectif étoffé, de qualité, pour aller chercher une place européenne. Ce sera une gestion normale du vestiaire. Ceux qui commettront le moins de faute joueront."

Sainté sorti par un petit Paris

02/03 23:16

Le QSG a battu l'ASSE 3-1 ce soir à Geoffroy-Guichard en quart de finale de Coupe de France. Réalistes à défaut d'être convaincants, les visiteurs ont ouvert le score dès la 12e minute grâce à Edison Cavani avant de faire le break à la 34e sur un plat du pied de Marquinhos.

 

S'ils ont réduit le score à la 42e grâce à un penalty obtenu par Kévin Malcuit et transformé par Valentin Eysseric, les Verts, trop limités, n'ont pas su exploiter leurs temps forts en seconde période par manque de talent offensif.

 

Sauvé par son poteau à la 65e minute sur une mine de Javier Pastore, Stéphane Ruffier a encaissé un troisième pion dans le temps additionnel suite à un exploit personnel de Lucas.

 

Paye éteint le Gaz

02/03 21:40


Image

 

D'un tir croisé du droit, Papou Paye (25 ans) a marqué le 3ème et dernier but de la victoire de Lorient contre le Gazelec Ajaccio ce soir en quart de finale de Coupe de France. L'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2006 à 2010) n'avait jusqu'alors claqué qu'un seul pion en pro, avec Dijon contre Sochaux en juillet 2012.

 

Faites-le descendre de son nuage !

02/03 19:18


Image

 

A l'heure de retrouver sa proie favorite (14 pions claqués face au Verts !), Ibrahimovic se montre confiant sur son application Zlatan Unplugged.

 

"La défaite à Lyon ne nous affecte pas. Nous regardons devant et ce nouveau match sera différent. C’est un match important pour nous. Saint-Etienne est l’équipe contre qui le PSG a le plus joué ces quatre dernières années, et contre laquelle j’ai marqué beaucoup de buts. mais ce n'est vraiment pas quelque chose auquel nous pensons. On a eu un manque de fraîcheur à Lyon mais le PSG n'est ni usé, ni fatigué. Je marche sur les nuages, voilà comment mon corps se sent aujourd’hui."

Deux de chute pour Paris, c'est rarissime !

02/03 18:25
Image

 

Comme le rappelle la dernière édition de la Pravda, le QSG n'a plus concédé deux défaites de suite sur la scène nationale depuis plus de quatre ans. En novembre 2011, les hommes d'Antoine Kombouaré s'étaient inclinés 0-1 contre Nancy au Parc puis 0-3 contre l'OM au Vélodrome.

 

 

Le quotidien sportif nous rappelle que le QSG s'était incliné fin 2012 à Nice 1-2 quatre jours après avoir été éliminé en Coupe de la Ligue par Sainté (0-0, 3-5 aux t.a.b.), une rencontre comptabilisée comme un nul.

Bahebeck et Janot impatients !

02/03 16:13

Dans le cadre du quart de finale de Coupe de France ce soir à Geoffroy-Guichard contre le QSG, J.C Bahebeck et Jérémie Janot ont tous les deux évoqué à leur manière la rencontre de ce soir :

 

J.C Bahebeck sur France Bleu :

 

"Je ne sais pas si c'est le plus mauvais moment pour jouer le PSG, mais nous on est revanchards après un match perdu à domicile. Paris sera aussi déterminé à 300%. On a vu le match du PSG face aux Lyonnais, et on se dit pourquoi pas. Je ne sais pas si c'est un accident ce qui est arrivé au PSG, ou si c'est une chute physique. Après, on ne peut pas leur en vouloir. Mais si c'est une chute physique, il vaut mieux qu'elle arrive maintenant face à Lyon que la semaine prochaine ! Ce sont des compétiteurs, ils vont relancer la machine. Ce sera compliqué pour nous, mais pour eux aussi. On mettra les ingrédients pour les battre. La Coupe de France est un objectif pour Saint-Etienne."

 

Jérémie Janot sur le site de France Football :

 

"La pire des choses qui pouvait arriver, c'est peut-être cette défaite à Lyon... Mais à la limite, ils n'avaient pas besoin de ça, parce qu'ils veulent tellement gagner les quatre compétitions nationales... S'ils avaient gagné 3-0 à Lyon, ç'aurait été aussi difficile. Aujourd'hui, il n'y a plus aucun match plus facile contre le PSG.

 

Il y a forcément un duel à distance très intéressant à suivre entre un grand attaquant et un grand gardien. Et puis pour un gardien, c'est magnifique de jouer face à ce genre de joueurs. Un duel psychologique ? Connaissant Stéphane, ce n'est pas le genre à se poser ce genre de questions... Il est ultra-pro. Mais c'est vrai que Zlatan a eu des premiers matches compliqués face aux Verts, et maintenant il a une réussite folle ! Tu as l'impression que le ballon retombe tout le temps sur lui ! C'est vrai que même nous, les supporters, on attend tous le duel Zlatan-Ruffier avec impatience avant chaque match ! Même si le duel avec Bayal Sall vaut aussi son pesant d'or... En fait, c'est un peu Zlatan contre tout le monde ! J'ai un peu connu ça avec Pauleta... Mais j'ai envie de dire : heureusement que je n'ai pas joué contre Zlatan (rires) !"

Ruffier a franchi des paliers (2)

02/03 15:59

Sacré meilleur joueur de l'ASSE du second trimestre, La Ruff' est revenu sur l'état d'esprit qui règne au sein du club et surtout sur sa complicité avec Fabrice Grange, l'entraîneur des gardiens Verts.

 

"Les mots du président Romeyer ? Ce qu’il m’a dit m’a beaucoup touché. Je sais que les dirigeants et le club tiennent à moi. L’ASSE est venue me chercher en 2011, alors que j’étais dans une situation compliquée à Monaco. Le club et Christophe Galtier m’ont donné une chance et m’ont permis de progresser. J’essaye de rendre la confiance que l’ASSE m’a donnée.

 

Avec Fabrice, mon entraîneur des gardiens, nous avons créé une vraie complicité. Nous sommes amis, en-dehors même du terrain. Il fait du travail extraordinaire avec les gardiens et moi et je l’en remercie. Il m’a fait franchir des paliers en tant que gardien de but."

Le maillot le plus mythique ? Evidemment, le vert !

02/03 13:45


Image

 

France Football, qui a organisé l'élection du maillot le plus mythique de l'histoire de la Ligue 1, a publié les résultats dans sa dernière édition. Tout un symbole, la tunique verte a recueilli 42% des suffrages sur 19 912 votes !

 

1. Saint-Etienne 1976, 42%

2. OM 93, 19%

3. Vilains 2006, 6%

4. PSG 1981 et OM 1991, 5%

6. Nantes 1995 et PSG 1993, 4%

8. Bordeaux 1996 et Reims années 60, 3%

10. Bastia 1978, Lens 1998, Monaco 2000 et Nantes 1982, 2%

14. Auxerre 1996, Strasbourg 1979, moins de 1%

Luis attaque, BAE contre-attaque

02/03 07:51


Image

 

Vous avez raté le passage de Benoît Assou-Ekotto à Luis Attaque hier soir sur RMC ? Poteaux Carrés vous a retranscrit les propos du latéral gauche des Verts !

 

"Si c'était écrit qu'on pouvait battre tout le monde, on le ferait. Quand on a joué contre Caen, les joueurs étaient peut-être un peu fatigués du match de la semaine.  Caen n'a pas eu de match en semaine. Ce n'est pas l'excuse derrière laquelle on va se cacher mais il y a des paramètres qui font que les uns et les autres sont en forme à un moment ou à un autre. C'est le sport. Tu gagnes les deux prochains matches, tu te retrouves troisième. C'est tellement serré dans cette Ligue 1. Certes, ça ne fait pas plaisir de perdre contre Caen mais il n'y a rien d'inquiétant, on est dans un mouchoir de poche.

 

La L1 est plus fermée qu'en Angleterre, je préfère le jeu anglais. Dans l'intensité, dans les contacts, ici ils y font beaucoup plus attention. C'est plus haché, il y a des fautes plus souvent. Il y a une culture différente en Angleterre. Là-bas les joueurs peuvent arriver trois heures avant un match, il n'y a pas de souci. Ici en France, ils aiment bien aller à l'hôtel, c'est la culture d'ici. Dans une saison, il y a des hauts et des bas. Là on est peut-être dans le dur mais ça va passer. Il faut que ça passe, on n'a pas le choix. Je ne suis pas inquiet.

 

Quand je ne joue pas, je regarde Saint-Etienne mais sinon je ne m'intéresse pas plus que ça aux matches. Le foot c'est une passion avec les amis le dimanche matin mais pour le reste c'est un boulot. C'est pareil pour tout le monde. Si certains n'ont pas le courage de le dire, c'est leur problème. Moi je suis droit dans mes bottes. Ici j'ai rencontré un groupe, j'ai fait des choses avec lui que je n'ai pas faites en neuf ans en Angleterre. Mais dans mon rapport avec le foot, je considère qu'on te paye pour gagner des matches.

 

Le jour où tu ne seras plus bon, on ne voudra plus de toi. Le retour de Franck Tabanou, je n'ai pas à le prendre dans un sens ou dans un autre. Je ne pense pas être arrivé à Saint-Etienne pour découvrir la concurrence. J'avais une concurrence super sérieuse à Tottenham. Ça ne me dérangeait pas, ça ne me dérange pas à Saint-Etienne. Plus on est de fous, plus on rit. Et plus on est de fous, plus ça pousser les joueurs à être bons pour ne pas être sur le banc.

 

J'ai une vision très réaliste du monde foot. Après ma carrière, j'espère pouvoir vivre sans y rester. Après, si ça paye les factures, j'irai ! L'affaire Serge Aurier ? Tout le monde fait des erreurs. Si Serge Aurier avait dit : "Il n’y a pas assez de joueurs de couleurs au PSG", cela aurait fait un énorme scandale. Or, il y a bien des éducateurs qui ont parlé des gens de couleurs, et on leur a pardonné. On aime bien juger les gens, et on aime bien juger certaines personnes, et sur certaines personnes il y a un jugement à deux vitesses. La prochaine fois, il apprendra à utiliser Periscope et il ne fera plus cette erreur."

Le mea culpa de Galette

02/03 07:00


Image

 

Christophe Galtier a fait son mea culpa hier lors d'une conférence de presse relayée par Le Progrès. Extraits.

 

"J’ai voulu jouer avec ceux qui avaient frôlé la qualification lors de la double confrontation contre Bâle. Finalement, face à Caen, on avait très peu d’énergie. L’élimination a sûrement laissé beaucoup plus de traces que ce que je pensais. Si c’était à refaire, je le dis avec beaucoup d’honnêteté et de franchise, je ferais différemment. Je ne mettrais pas le même onze de départ.

 

Ceux qui ont joué dimanche étaient très, très fatigués avant le match. Alors imaginez après. Donc, contre Paris, on va récupérer, remettre les machines en route et je vais apporter beaucoup de fraîcheur. Face à cette équipe, il faut jouer à 120%, cela demande beaucoup d'énergie.

 

Avant notre 44e match, contre Caen, on jouait pour la 3e place. On ne peut pas dire, 94 minutes après cet accident, qu’on est nul, bidon et qu’on ne vaut rien. Il ne faut quand même pas tout jeter. On est déçu mais il y a des circonstances à intégrer : le nombre de matchs joués, l’élimination à Bâle... Comme c’est moi qui fais l’équipe, le groupe, j’en suis le premier responsable."

Quand l'apathie s'immisce (2)

02/03 06:50


Image

 

Dans la lignée de sa précédente intervention, Laurent Blanc a invité hier ses joueurs à se montrer moins apathiques à Sainté qu'en banlieue.

 

"Le PSG doit à la fois retrouver son jeu, son état d’esprit et sa détermination à Saint-Etienne, tout ce qui n’a pas été présent à Lyon. Sincèrement, les joueurs n’avaient pas rebranché la prise sur ce match avec moins d’efforts, moins de pression dans les duels et moins d’agressivité que les Lyonnais. Ça va peut-être donner des idées à Saint-Etienne. C’est vieux comme la guerre, je connais le truc, il faut mettre de l’agressivité car l’adversaire va penser à son match de coupe d’Europe. Avec la roublardise de Galette, l’ASSE en est capable !"

 

Pour ce quart de finale de Coupe de France, l'entraîneur du QSG a décidé de se passer des services de Marco Verrati, Angel Di Maria et Gregory Van der Wiel.

Un Ange passe dans Le Parisien

01/03 21:24


Image

 

Dominique Rocheteau évoque le quart de finale de Coupe de France contre le QSG dans la dernière édition du Parisien. Extraits.

 

"Je ne sais pas si Paris va être revanchard, mettre une grosse équipe ou s’il va penser à Chelsea. Que les Parisiens aient gagné ou perdu à Lyon ne change rien, ils seront compétitifs. Je ne vais pas dire qu’ils ont lâché le match, mais ils sont déjà assurés d’être champions. Là, ce tour de Coupe de France se joue sur un match, ce n’est pas pareil. Tous les grands clubs sont accrochés une, deux ou trois fois dans la saison. Personne n’est invincible… Lyon a joué comme il fallait avec une grande maîtrise technique.

 

C’est notre huitième match contre Paris en deux ans. Jusqu’ici, ça n’a pas été très positif pour nous… On a forcément un esprit revanchard. On n’oublie pas non plus, même si ce n’était pas le même PSG, qu’on l’a éliminé aux tirs au but l’année de notre succès en Coupe de la Ligue. Ce match-là est une référence. On sort d'une série un peu démentielle. Bien sûr, il y a de la déception mais il y a des explications à nos derniers résultats. on n'est pas abatuus, pas du tout. Les joueurs ne sont pas touchés. Ils attendent ce match avec envie."

Perrin in, Mouss out

01/03 20:28


Image                Image

 

Galette a retenu 19 joueurs pour créer l'exploit demain soir contre le QSG en quart de finale de Coupe de France. On notera le retour très attendu de Loïc Perrin mais l'absence de Moustapha Bayal Sall.

 

Le groupe :

Ruffier, Moulin

Théophile-Catherine, Malcuit, Perrin, Pogba, Tabanou, Assou-Ekotto, Pierre-Gabriel

Selnaes, Clément, Lemoine, Pajot, Cohade, Eysseric

Monnet-Paquet, Soderlund, Maupay, Roux

Assou-Ekotto hors des clous et afro

01/03 19:06


Image

 

La Pravda a publié aujourd'hui un long entretien de Benoît Assou-Ekotto. Extraits.

 

"Après avoir passé dix ans en Angleterre, tu vois la France différemment. Niveau club, c'est nettement moins business et vachement plus humain. Même si je le savais et que je le concevais comme ça, c'est ce que j'avais oublié dans le football. Le jour ou j'ai signé à Saint-Etienne, le président était là. Pareil quand on est allé faire une séance de dédicaces dans un géant Casino. A Tottenham il a toujours été absent. C'est l'autre face de l'iceberg qu'un supporter ne voit pas et qui fait qu'il ne peut pas comprendre quand un joueur n'est pas content. J'ai d'ailleurs rarement été compris.

 

J'ai déclaré : "Mon job de footballeur, je le fais pour gagner de l'argent". En Angleterre, les gens ont adhéré à mon discours. "Enfin un joueur réaliste et honnête !" Pour ça, c’est pro. En France, ils n’étaient pas prêts à entendre ça. C’est plutôt du genre : "Les footballeurs sont trop payés !" C’est ce que dit un collègue de ma mère qui œuvre avec elle dans une association aidant les migrants à parler français. Elle lui a répondu : "Pourquoi tes fils ne jouent pas au foot ?" Il croit quoi, lui ? Qu’on a un bac -4 et que des gens au-dessus de nos têtes sont assez stupides pour nous payer à perte ? Non. Le mec, il met ses billes dans le sport pour les récupérer et gagner du fric.

 

J'ai été suspendu trois matches et j'ai pris une grosse amende pour avoir soutenu Nicolas Anelka dans l'affaire de la quenelle. Je l’ai félicité sur Twitter pour son geste anti-establishment. Si son geste était, ne serait-ce qu’une fraction de seconde, antisémite, je ne l’aurais pas fait. En Angleterre, ils ont des spécialistes anglais d’un problème français… Si j’étais quelqu’un de mauvais, j’aurais dit : "J’assume. Ne me donnez pas à manger." Mais je ne le suis pas. Pas plus que raciste. Je ne regrette donc pas mon soutien car Nicolas Anelka n’a pas fait un geste antisémite. Aujourd’hui, avec la mondialisation, on a des amis de toutes les races et de toutes les religions. C’est encore plus con d’être raciste.

 

J'ai refusé de porter un brassard noir en hommage aux victimes des attentats de Paris. Un peu avant, il y a eu un attentat dans le nord du Cameroun et on m’a refusé le droit de porter un brassard noir pour un match de Ligue Europa. Je connais le principe du "mort au kilomètre" : un assassin qui tue deux personnes dans le 16e arrondissement de Paris fera plus de bruit que s’il en tue cent à l’autre bout du monde. Mais comme je suis quelqu’un de très droit, je ne vois pas pourquoi je devrais porter un brassard pour des morts à Paris et pas au Cameroun. Je ne suis ni blanc ni noir, à part ma couleur de peau. Pour moi, il n’y a pas de morts VIP.

 

Si je n'avais pas été footballeur, j'aurais aimé travailler dans le septième art. Pour jouer la comédie. Quoique, on la joue déjà plus ou moins tous les jours. Quand tu vois ton patron, tu ne l'aimes pas et, pourtant, tu lui lâches un sourire. Quand la police t'arrête, c'est "Oui, monsieur." Après, moi je rigole de mes blagues, même quand elles sont nulles. Ce n'est pas comme Alain Chabat ou Franck Dubosc. Eux ce sont de vrais acteurs, ils arrivent à sortir des blagues en gardant un visage de marbre.

 

Pourquoi je suis devenu ambassadeur de bonne volonté pour l'ONU ? On m'a forcé, avec un gun sur la tempe. L'avantage d'être métis, c'est que tu dois aller en Afrique. En Europe, tu as des problèmes qui te paraissent de premier ordre, comme de changer ta voiture alors qu'elle peut encore rouler 200 000 km. Une fois là-bas, tu te dis : "Comment faire pour sortir de ce pays si t'as pas le sou ?" C'est déjà un problème monstrueux. Un jour, en Tanzanie, je croise un enfant de quatre ans et je lui offre une glace, il ne savait pas ce que c'était. Il la glisse dans sa poche en me faisant un sourire jusqu'aux oreilles. L'une d'elles était bandée, souvenir d'un coup de machette reçu pour avoir volé un truc sur un étal. Alors quand je reviens, un frigo plein, un canapé, la télé et ma fille suffisent à mon bonheur.

 

J'ai conscience de passer pour une grande gueule. J'ai conscience que ça ne va pas m'aider dans ma vie et surtout d'être un des rares honnêtes. Ce qui m'inquiète, c'est la majorité de ceux qui ne le sont pas. C'est pour ça que je ne pourrai jamais commenter un match ou être sur un plateau télé pour ne pas parler de tel joueur car c'est un ami ou à l'inverse démonter des joueurs pour faire mon buzz de journaliste.

 

Je ne resterai pas dans le milieu du foot après ma carrière, je suis trop honnête pour ça. Et puis les mentalités évoluent et je ne veux pas y adhérer. Tenez, par exemple, je ne conçois pas les crêtes sur la tête. Cristiano Ronaldo se fait un trait sur le coin de la tête, et, le lendemain, tout le monde l'imite. Mes coupes de cheveux ne répondent pas à un effet de mode. C'est ça le truc. L'afro, c'est une coiffure culte. Pareil pour les dreadlocks."

Kitambala prône la Royale Union

01/03 15:08

On n'arrête plus Lynel Kitambala !

Pas spécialement sur le terrain (il n'a plus marqué depuis le 25 octobre 2014) mais plutôt dans sa bougeote: le buteur d'origine congolaise vient de s'engager avec la Royale Union Saint-Gilloise (D2 belge) nous apprend le site d'information wallon SudInfo. A 27 ans, le joueur formé à Auxerre va donc découvrir son 7e club !

L'ancien Stéphanois qui ne nous avait pas vraiment emballé (0 but en 17 matches), venait de résilier son contrat avec le Levski Sofia et était libre au moment de retrouver la Belgique dont il avait déjà écumé les pelouses sous le maillot de Charleroi en 2014-15.
Dans son nouveau club au statut amateur, Kitambala aura la lourde tâche de remplacer le vieux briscard Cédric Fauré, parti à Anvers...

42, objectif atteint !

01/03 11:14

Le sympa Alaeddine Yahia l'a rappelé, Malherbe ne fait pas de la qualif' européenne un objectif, malgré sa troisième place ex-aequo au classement à 10 journées de la fin.

 

Non, à Caen, on est d'abord content d'avoir atteint aussi rapidement, et dans le 42, la barre symbolique des 42 points, généralement synonyme de maintien. L'autre ex de Normandie, Patrice Garande insiste largement sur cette performance inédite au pays du Calva :

"Le Stade Malherbe ne s'est jamais sauvé fin février en Ligue 1. Avec 42 points on peut considérer que l'on sera encore en L1 la saison prochaine. C'est déjà bien et c'est une fantastique récompense pour les joueurs. Dimanche, nous avons tenté de mettre en place quelque chose pour poser des problèmes à l'équipe stéphanoise. Au delà de la victoire, c'est un très grand bonheur. C'est surtout le contenu qui m'a plu et l'investissement des joueurs a été bon. Le système mis en place était fait pour poser des problèmes à l'adversaire, nous permettre de nous créer des occasions et nous en avons eu beaucoup. C'est une super soirée."

Herbin veut s'inspirer des vilains

01/03 07:41


Image

 

Dans sa chronique parue dans Le Progrès du jour, le Sphinx invite les Verts à s'inspirer des vilains. Extraits.

 

"Pour les Verts, il faut tout reprendre à zéro. On commence un nouveau championnat, il faut se remotiver pour cela. Nous sommes encore bien classés, il y a quelque chose à aller chercher et on doit s’inspirer… je ne sais pas si j’ai le droit de dire cela… de l’OL. Il faut reprendre les bases, cette détermination, cette manière d’imposer le rythme. Je pense qu’il faut qu’il y ait un petit lavage de cerveau pour chasser les angoisses et repartir du bon pied. Je ne crois pas à l’excuse de la fatigue, je n’y ai jamais cru. C’est excitant de jouer des matches comme ceux-là. La rencontre contre le PSG tombe à pic pour se relancer."

Sympa, Yahia ! (2)

01/03 07:33


Image

 

Comme il l'avait fait avant le match aller, le défenseur central caennais Alaeddine Yahia a des mots sympas pour son ancien club dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

 

"L’ASSE jouait contre nous son 44e match de la saison. Nous, ce n’était que le 30e. Il y a une grosse différence. On fait le même métier mais pas au même rythme. Eux, ils enchaînent beaucoup de matchs. C’est normal qu’il y ait une fatigue mentale et physique. Je les ai trouvés fatigués. En plus, il y avait beaucoup de déception après le match de Ligue Europa. Moi-même, j’étais déçu devant ma télé. J’ai porté ce maillot. J’en garde de très bons souvenirs, j’y ai encore des copains. Je leur souhaite beaucoup de bonheur. De toute façon, je suis prêt à signer des deux mains que Saint-Etienne sera européen en fin de saison. Nous, on fait notre petit bonhomme de chemin. On ne veut déranger personne. Honnêtement, on n’est pas programmé pour jouer l’Europe."

Ruffier a franchi des paliers

01/03 07:07


Image

 

Sacré hier meilleur joueur du trimestre par les internautes du site officiel, Stéphane Ruffier s'est confié au Progrès. Extraits.

 

"À Bâle, on commet une erreur de jeunesse. On marque un but, il reste trois minutes et on s’éparpille. C’est un manque de lucidité. Au vu des deux matchs, la qualification aurait été méritée. Parfois le football est cruel. Contre Caen, on aurait pu se remettre les idées à l’endroit mais on n’a pas su le faire. Certainement que le match de Bâle était encore un peu dans les têtes.

 

On a l’objectif, l’ambition de finir le plus haut possible, d’être sur le podium. La 1re place est impossible, on la laisse à Paris. Même la 2e car Monaco a pris une petite avance. Si on peut être 3e , ce serait pas mal. Mais il faut reprendre confiance rapidement. Mercredi, ce sera notre 10e match en trois semaines. La fatigue commence à s’accumuler mais il ne faut pas se cacher derrière ça. Quand on joue contre Paris, la fatigue, on la met derrière.

 

Roland Romeyer a déclaré que j'étais le meilleur transfert réalisé sous sa présidence, c’est très touchant. Cela prouve que le club tient à moi. Ils sont venus me chercher en 2011 alors que j’étais dans une situation compliquée avec Monaco. Ils m’ont permis de franchir des paliers, m’ont accordé leur confiance. Je pense que je la leur rends. Cela fait plaisir aussi d’entendre qu’au-delà d’être un grand professionnel, je suis aussi un bon garçon."

Quand l'apathie s'immisce...

29/02 22:30

... Laurent Blanc monte sur ses grands chevaux dans la dernière édition du Parigot.

 

"On a été trop moyens pour espérer quoi que ce soit contre Lyon. Il va falloir repartir de l'avant et rebondir. Comment peut-on réagir après cette défaite ? La réaction, on la connaît tous. On va mercredi à Saint-Etienne. Cela va être le même style de match. Est-ce qu'on sera dans cette même apathie ? On doit avoir un autre état d'esprit pour rester au haut niveau. Notre mentalité, notre agressivité, notre engagement et notre volonté avaient disparu. Il doit être possible de retrouver tout ça assez rapidement. Si on manque de motivation, comment font les autres équipes ? On n'a pas le droit ! J'espère que ce match contre Lyon n'était qu'un accident et qu'on va se remobiliser pour retrouver un état d'esprit très différent. Ce match peut servir de piqûre de rappel, c'est exactement ce que j'ai dit aux joueurs dans le vestiaire. Ce n'est pas une question d'équipe mais d'état d'esprit. Avec une telle apathie, un manque d'implication, Lyon aurait gagné quels que soient les joueurs alignés."

 

Des supp à Geoffroy-Guichard !

29/02 21:08

Dans le cadre du quart de finale de la Coupe de France entre l'ASSE et le QSG ce mercredi, la préfecture de la Loire a annoncé ce lundi que 300 supporteurs parisiens seront autorisés à assister à cette rencontre.

 

Les autorités ajoutent que cette décision résulte d’un échange constructif lors d’une réunion organisée vendredi dernier à la préfecture de la Loire avec les représentants de deux clubs.

 

Aux dernières nouvelles, plus de 32500 places ont déjà été vendues, en espérant que le Chaudron soit plein à craquer pour ce match de gala !

 

 

Un maillot (vert) pour l'Algérie

29/02 18:07

Image

 

Le 1er avril prochain paraîtra chez Dupuis Un maillot pour l'Algérie. Cette BD signée Javi Rey, Kris et Bertrand Galic revient sur l'extraordinaire histoire de ces footballeurs qui, en 1958, ont quitté la France et son championnat pour rejoindre le FLN et monter la première équipe nationale de foot d'Algérie.


Parmi eux, bien entendu, l'excellent Rachid Mekhloufi qui a représenté une mine pour les auteurs comme l'explique Kris : "C’est grâce, en partie, au fils du footballeur Rachid Mekhloufi, qui habitait dans le même quartier que moi, que j’ai pu entrer en contact avec son père. Nous nous sommes rapprochés, uniquement, de Mekhloufi pour des raisons logistiques. Aujourd’hui, on arrive à trouver des mines d’or d’informations sur le Net et autres. Raconter c’est trier. Nous ne sommes pas des historiens, mais des raconteurs d’histoires. Nous avons voulu rappeler que le football n’était pas un show business."

 

Mekhloufi, champion de France avec les Verts en 1957 et déja sélectionné en équipe de France A aurait pu jouer la fameuse Coupe du monde en Suède. Il fait le choix de quitter Saint-Etienne pour vivre une aventure humaine et sportive exceptionnelle. Son retour à Sainté en 1963 marque la fin du récit des auteurs. Il fut courronné de succès puisque il passa encore 5 ans en Vert avec un dernier match en forme d'apothéose (il fut l'auteur des 2 pions de la victoire 2-1 en finale de la Coupe de France 1968, contre Bordeaux).


Pour qui a lu et apprécié Un homme est mort ou Notre mère la guerre de Kris et pour qui aime le foot et les Verts, Un maillot pour l'Algérie devrait valoir le détour !

Aloisio, buteur Comercial

29/02 17:49

Le Taureau de Goias est toujours vaillant !
Malgré ses 41 printemps, José Aloisio a claqué hier son deuxième pion de la saison lors du match Operàrio-Comercial, 4e journée de la 1ère phase de Série D du championnat du Brésil, poule du Mato Grosso Sul.

Sous son nouveau (et énième) maillot du Comercial-MS, qu'il a rejoint en décembre, l'ancien buteur des Verts a ouvert la marque d'une frappe bien placée à la 15e minute mais cela n'a pas suffi à son club qui a finalement partagé les points (1-1).

Invaincu, le club de notre bon José est malgré tout 4e de sa poule composée de 6 clubs. Seuls les deux premiers décrocheront le droit de disputer la phase finale pour la promotion en Série C.


Stone et chagrin

29/02 17:13

Jeudi matin, Le Progrès relatait le triste décès de Claude Essertel, 71 ans, correspondant de presse pour le quotidien et grand fan inconditionnel de l'ASSE. La potonaute clairette42 nous apprend aujourd'hui sur le forum que son défunt père était également un lecteur assidu de Poteaux-Carrés.

Figure connue de la tribune Nord, "Stone" avait plus de 1000 matches à son actif dans le Chaudron depuis 1959. Son dernier, contre Bâle, aura donc été une victoire.

Repose en paix, Stone !

 

Franck ira refaire un tour du côté de chez les Swans

29/02 16:36

Alors qu'il revit sur le côté gauche de la défense stéphanoise depuis son retour en prêt à Saint-Étienne début janvier, Franck Tabanou confie dans les colonnes de Maillot Vert, magazine officiel de l'ASSE, qu'il ne compte pas s'éterniser dans le Forez: "J’aspire à m’imposer à Swansea, j’ai le niveau même si j’ai passé six mois compliqués. Je ne ferai pas les choses de la même manière, mais je sais les ingrédients que je devrai mettre pour gagner ma place. Je m’imposerai là-bas, tranquille"

Prêté chez les Verts pour 6 mois seulement alors qu'il est sous contrat avec les Swans jusqu'en 2018, le latéral stéphanois compare également les attentes tactiques en France et en Grande-Bretagne: "Gary Monk, je l’ai vu une fois. Il m’avait expliqué qu’il voulait que je défende davantage. En Angleterre, le football est moins tactique. Tu marques ton joueur et tu le suis. Il n’y a pas de couverture, de resserrement des lignes. A Toulouse et à Saint-Etienne, j’étais davantage dans le placement et la réflexion que dans la bagarre pendant 90 minutes. Il voulait que j’assimile leur manière de défendre et c’est ce qui m’avait été reproché"

Oussama, on pense à toi !

29/02 14:33

Selon le site de football marocain Lions de l'Atlas, Oussama Tannane a perdu son père ce dimanche. Le numéro 4 des Verts ratera donc la réception du QSG programmée ce mercredi à 21h05. Sincères condoléances Oussama, on pense fort à toi !

Partager