
Laclef ouvre le nouvel organigramme
15/06 21:50

Le potonaute eric42 nous informe que Gaëtan Laclef rejoint la cellule des recruteurs de jeunes à l'ASSE. Ancien stagiaire à l'AJA, cet éducateur expérimenté de 48 ans dirige depuis plusieurs années la très performante préformation de l'Etoile Sportive Fréjus Saint-Raphaël, dont est issu le gardien des U19 stéphanois Théo Vermot. Fortement remanié, le nouvel organigramme du centre de formation devrait être officialisé d'ici la fin de la semaine.
Stat qui rit (4)
15/06 09:56
Bonne ou mauvaise ? Les avis divergent sur notre saison de Ligue 1. Profitons de la trêve pour partager quelques chiffres qui alimenteront encore le débat.
Au rayon « stat qui rit », Stéphane Ruffier a consolidé son image de dernier rempart de choc. Jamais blessé, il fait partie des 4 joueurs de Ligue 1 titularisés à 38 reprises cette saison et présente une feuille de stats au top : 3ème gardien de Ligue 1 au nombre d’interventions (151 arrêts sur tirs cadrés) derrière Lecomte et Vercoutre, il a le 4ème plus faible total de buts encaissés sur frappe cadrée (24,2%) derrière Trapp, Enyeama et Butelle. En moyenne sur cette saison un gardien a encaissé 29% des tirs cadrés subis.
Comme chaque année, en « surperformant », Ruff’ nous a tirés vers le haut. A l’aube d’une saison qui s’annonce encore chargée, on croise les doigts pour que nous restions les seuls à avoir conscience de la valeur ajoutée exceptionnelle de ce joueur.
Foot amour culture et Verts
15/06 09:20
L'Euro ça rend foot...même France Culture. Comment expliquer l'engouement pour le foot ? Voilà la question du matin abordée en 2 minutes, où les Verts - "légende qui reste vivace" sont omniprésents - même en Bleu.
Les U10 font honneur à Flavien
15/06 08:39
Samedi dernier, les U10 de l'ASSE ont remporté la huitième édition du challenge Flavien, dédié à ce jeune footballeur du CSADN Saint-Étienne décédé en juillet 2008 dans un accident de bus qui l’emmenait au Stade de France.
Entraînés par Stéphane Pena et encadrés par André Berthail, les petits Verts ont été tenus en échec (0-0) par Chasse-sûr-Rhône avant d'écraser Saint-Priest-en-Jarez et Vorey sur le même score (5-0) puis de pulvériser le CSADN 9-0.
Les Verts ont éliminé la MJC Pichon en quart (2-0), l'Avant Garde en demi (4-0) avant d'atomiser Tricastin en finale (8-1) grâce à triplé de Thym Makengo, un doublé d'Evan Gayte et des buts d'Ismaël Zemanguy, Esteban Fernandes et Noan Gallo.
Reims compte sur Conte
15/06 07:37
Pisté par Sainté d'après une rumeur née sur Foot Mercato il y a trois jours et relayée aujourd'hui par Le Progrès, Antoine Conte est parti pour rester en Champagne selon L'Union de Reims. "D’après ce que je sais, le coach Michel Der Zakarian compte sur lui" a expliqué hier le président Jean-Pierre Caillot. À 22 ans, le Franco-guinéen, international chez les jeunes et les Espoirs, capable d’occuper avec la même efficacité le flanc droit et l’axe, est considéré comme un pilier de la défense d'un club relégué en L2 malgré les efforts de David Guion.
Le calme plat
15/06 06:51
"On travaille, on suit ce qui se passe, mais pour l’instant il n’y a rien de concret. Ni du côté des départs, ni celui des arrivées" déclare Roro dans la dernière édition du Progrès. "C’est le calme plat. C’est un mercato qui est mou. Chez nous comme chez les autres. Il n’y a rien qui bouge."
Battiston sort de sa réserve
14/06 22:42
Ancien défenseur des Verts (de 1980 à 1983) et actuel entraîneur de la réserve de Bordeaux, Patrick Battiston commente sur le site girondinsforever la relégation de son équipe en CFA2.
"Nous avons manqué d’expérience, comme le montre ce dernier match où nous prenons un but à la dernière seconde. C’est arrivé plusieurs fois cette année. Cela prouve un manque de constance psychologique et de détermination. Nous avions aussi une équipe très jeune et nous avons été trop tendres sur les derniers matches, notamment physiquement. Nous descendons mais malgré tout nous avons des joueurs intéressants au vue de leur progression. Je ne sais pas si nous devons parler de remontée dès l’année prochaine. Saint-Étienne a par exemple joué son maintien lors de la dernière journée. Ce n’est pas un championnat simple non plus. Certains clubs professionnels ont été rétrogradés en CFA2 et ont mis du temps à remonter."
Roro de tous les combats
14/06 13:20
Comme l'atteste cette photo parue dans les pages altiligériennes du Progrès Roland Romeyer est venu soutenir les coureurs de "Vaincre contre le mucoviscidose" samedi dernier lors du Grand Trail de Saint-Jacques, dont il avait repéré le parcours avec le pélerin fou. De tous les combats, Roro a été vu le lendemain à la Fouillouse, où il asisté à un tournoi organisé par l'association Mickaël Merle pour lutter contre le cancer.
Payet vu par Perrin
14/06 07:48
Dans la dernière édition de France Football, Alain Perrin parle à son tour de la première Euro Star.
"Dimitri était déjà à Saint-Etienne quand j'ai repris la formation. Il sortait de l'équipe de France Espoirs. Il était pétri de talent, mais encore jeune et immature pour apporter tout son rayonnement à un groupe. Il ne pouvait pas porter à lui seul une équipe vers le haut. En revanche, il était capable de faire basculer un match avec son pouvoir d'accélération et sa grosse frappe. Sur son côté gauche, il pouvait rentrer et frapper. C'était sa grande qualité, avec la technique. Mais il manquait de régularité dans ses performances. C'est un Réunionnais, un ilien, qui avait tendance à se relâcher facilement, à un être un peu trop indolent.
Dimitri manquait parfois de professionnalisme et de détermination dans la répétition des efforts. On sentait qu'il lui faudrait des temps pour monter les marches. Il a aussi acquis progressivement de la puissance. Aujourd'hui, il explose à 29 ans. Il n'a donc pas eu une progression fulgurante mais linéaire. Dimitri s'est construit par étapes, dans chaqu club où il est passé. Ce n'est pas un précoce. On sentait que ça commençait à venir à l'OM. Mais ça lui a fait du bien d'aller se confronter au football anglais et aux matches internationaux de l'équipe de France. Il s'est davantage investi dans son métier et cette pression a été positive pour lui."
Valente joue la prolongation
14/06 07:11
Ayant contribué à la remontée d'Andrézieux en CFA grâce à ses 11 buts et ses 5 passes décisives, l'ancien attaquant stéphanois Adrien Valente (21 ans) a prolongé son contrat avec le club ligérien, qui a par ailleurs officialisé l'arrivée de Florian Thalamy.
Roro tacle l'UEFA
14/06 06:51
"On s’est battu pendant dix ans pour construire le Musée des Verts et le résultat va au-delà de nos espérances. En deux ans et demi nous avons déjà eu 130 000 visiteurs. Je suis très déçu que l’UEFA ne nous ait pas permis d’ouvrir les jours de matches et les veilles de matches" déplore Roland Romeyer dans la dernière édition du Progrès. "Par respect pour Saint-Etienne, le public, le foot français, l’ASSE et le département c’est vraiment dommageable. Nous sommes l’unique musée d’un club de football en France. Cela nous pénalise grandement."
Patrick Revelli ballon d'or !
13/06 23:45
Dans le clip de Gil Chovet "Les papis de la FIFA", Patrick Revelli jongle avec un ballon d'or avant de jouer le rôle de Ronaldo, attendu demain soir à Geoffroy-Guichard pour le match qui opposera le Portugal à l'Islande. Merci au potonaute hunchluc pour cette sympathique trouvaille !
Bereta n'est pas un pistolet
13/06 22:57
Aidé par Piotr Swierczewski, le quotidien polonais Polska Times a publié aujourd'hui une longue interview de l'ancien milieu offensif gauche des Verts Georges Bereta (70 ans). Extraits.
"La France a bien préparé l'Euro. Nous avons une équipe solide. La plupart des joueurs jouent dans des gros clubs européens. Les Bleus sont les favoris. Derrière, je vois les Allemands et les Espagnols. Personne ne parle ouvertement des Italiens, mais ils sont toujours aussi dangereux. Les Polonais ont battu les Allemands lors des éliminatoires et j'en suis très heureux. Nous, quand on affronte l'Allemagne, on perd toujours. Peut-être qu'on aura une occasion de changer ça. Mais Karim Benzema n'a pas été sélectionné par Didier Deschamps. Olivier Giroud n'a pas la même classe que Benzema.Si la France réussit, tout le monde va oublier la mise à l'écart de Benzema. Si ça se passe mal, ça va nous revenir comme un boomerang. A l'Euro, je vais encourager en priorité la France et juste derrière la Pologne. Je crois les Polonais capables d'accéder au dernier carré.
Je suis né à Saint-Etienne. Mon père est venu ici de Bochnia. Il a travaillé à la mine, près du stade de Geoffroy-Guichard.Ma mère était couturière. Dans notre maison, on a toujours parlé polonais. J'ai fait ma première communion et ma confirmation dans une église polonaise, je suis allé dans une école polonaise. Chaque semaine, j'allais dans un magasin polonais. Pendant longtemps, les Français pensaient que j'étais italien. Comme le pistolet Beretta. Quand je disais que mes parents étaient polonais, on ne me croyait pas. Les Français pensent souvent que le nom d'un Polonais doit forcément terminer par "ski".
En tant que footballeur, j'ai eu l'occasion de jouer plusieurs fois en Pologne.Capitaine de l'équipe de France, j'ai gagné 2-0 contre les Polonais en 1974 à Wroclaw. Une fois, à Cracovie, j'ai rendu visite à Henryk Kasperczak, qui a entraîné les Verts. Il m'a emmené au stade. Il m'a dit que j'avais gagné là-bas en 1972, je l'avais oublié. J'ai aussi joué à Varsovie avec Saint-Etienne en 1969, le Legia nous avait éliminés en huitième de finale. Je m'en souviens bien car il y avait en face le fantastique Kazimierz Deyna ... C'est le meilleur joueur polonais de l'histoire. Il avait déjà marqué au match aller et il a encore marqué le but victorieux au retour à Saint-Etienne. Sa frappe n'a laissé aucune chance à notre gardien Georges Carnus.
Le Polonais qui a fait la meilleure carrière en France, c'est Kopaszewski. Derrière lui, je mets Teodoro Szkudlapski, qui a fait le bonheur de Monaco. A la troisième place, je mets les frères Michel et Richard Tylinski, qui ont joué comme moi à Saint-etienne. On avait beaucoup de joueurs d'origine polonaise. Roland Mitoraj, par exemple, qui compte trois sélections en équipe de France et jouait à mes côtés contre le Legia Varsovie. A Saint-Etienne il y avait aussi Georges Polny, Jean Snella. N'oublions pas Maryan Wisniewski, qui a décroché le bronze lors de la Coupe du Monde 1958 en Coupe du Monde.
Il n'y a désorais qu'un seul joueur polonais qui joue en Ligue 1 : Kamil Grosicki, à Rennes.Récemment, il y avait un grand milieu de terrain, jouant actuellement à Séville : Grzegorz Krychowiak. C'est un très bon joueur, j'aimais le regarder. Il a joué plusieurs années dans le championnat de France. Je pense que les Polonais pourraient évoluer en France, mais ils se sentent beaucoup mieux en Allemagne. Là-bas il y a une autre culture, une autre façon de jouer au football. On préfère la Bundesliga. Robert Lewandowski est incroyablement fort. Encore meilleur qu'Andrzej Szarmach dans ses meilleures années. Il n'est pas loin de la classe de Deyna."
U11 : les Verts plus forts que leurs partenaires
13/06 07:46
Entraînés par Georges Mariez et Nicolas Pletto, les U11 ont remporté avant-hier le tournoi des clubs partenaires de l'ASSE organisé par le Cote-Chaude Sportif. Sous les yeux de Georges Bereta et Bernard David, les petits Verts ont remporté la finale 3-0 contre Le Puy grâce à des buts de Nathan Fernandes, Chahine Chalabi et Khalis Belarbi.
U9 : Marcy les Verts !
13/06 07:31
A Marcy-l'Etoile, dans la banlieue de la banlieue, les deux équipes de l'ASSE engagées dans la compétitition se sont affrontées hier en finale d'un prestigieux tournoi U9 auquel ont participé 48 clubs (dont l'OL, l'OM, le MHSC, l'ETG, le Servette de Genève, l'AS Cannes et le GF 38). Comme le rapporte le potonaute vince42, les vilains ont été éliminés en quart de finale par les Stéphanois.
Alphand a de vilains enfants
13/06 07:04
L'ancien champion de ski Luc Alphand, qui avait revêtu un maillot vert en janvier dernier lors du Dakar, évoque l'ASSE dans la dernière édition du Parisien. Las, le descendeur a une vilaine descendance...
"Je suis Sudiste donc j'ai une faiblesse pour l'OM. Mais j'aime aussi Saint-Etienne. Mes enfants sont pour l'OL, donc c'est parfois tendu ! (rires)"
Même Lyonnet s'y met !
12/06 16:50
La Payetmania n'en finit plus d'alimenter les médias depuis vendredi soir ! Sud-Ouest est même allé jusqu'à recueillir la réaction de Philippe Lyonnet, responsable de la communication de l'ASSE.
"Payet a du caractère, mais ce n'est pas le rebelle qui a parfois été décrit. Vendredi, la France a découvert le Dimitri qu'on connaît : sensible. Il a besoin de sentir la confiance de l'entourage. C'est son moteur. Chez nous, il avait marqué le coup franc décisif du centième derby. Comme beaucoup de grands joueurs, il a besoin d'être celui qui fait basculer les matches."
Dans le même quotidien, l'ancien entraîneur stéphanois Elie Baup parle également d'un joueur qu'il n'aura entraîné que quelques mois à l'OM.
"On le dit nonchalant, c'est au contraire quelqu'un qui a toujours soif d'être au top. il est toujours en lutte pour sortir de l'anonymat, être le leader technique. C'est ce qui a pu le crisper car il se mettait en concurrence avec ses propres partenaires. Sa saison en Premier League, sa réussite sur les coups de pied arrêtés l'ont rempli de confiance. Aujourd'hui, il domine son sujet."
Payet régale Nanard, Moulin et Andreu
12/06 11:13
Dimitri Payet continue de crouler sous les verts éloges, comme l'attestent les réactions parues aujourd'hui sur le site de France Football. Extraits.
Bernard Caïazzo : "Le premier mot qui me vient pour le décrire, c’est talent. Il a ajouté le travail au talent. Il est de la génération 87, il dépasse des joueurs de cette même génération comme Nasri et Menez, il est supérieur à Ben Arfa et il arrive au niveau de Benzema. J’ai toujours su que son potentiel était énorme. Ce qu’il arrivait à faire de façon épisodique ou non-régulière chez nous, il arrive à le faire tout au long d’un match et d’une saison. Mais avait-il conscience de son potentiel ? Pas sûr. Je pense qu’il a pris conscience de ses capacités au fil du temps. Il y a des déblocages qui se font à un moment donné. Le Championnat anglais lui a d’ailleurs fait beaucoup de bien. Payet est un garçon qui a besoin d’être en confiance, là il est au maximum de sa confiance et ça devient un fuoriclasse comme disent les Italiens. Mais remarquez qu’à chaque fois qu’il a connu un nouveau club en France la première année a été difficile. Pourquoi ? Parce que Dimitri est arrivé dans un milieu qu’il ne connaissait pas et il pensait que les autres étaient plus forts que lui. Derrière, il s’est rendu compte de la réalité et il est passé au-dessus parce que le plus fort, c’était lui. Avec beaucoup de talent et peu de travail, on ne réussit jamais, ça doit servir d’exemple à d’autres."
Jessy Moulin : "C’est un génie. Technicien, talentueux, ce sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit. À Saint-Étienne, il commençait à être régulier et prendre un peu plus de bouteille. Il était souvent au-dessus, que ce soit en match ou à l’entraînement. Aux entraînements, j’ai souffert deux ou trois fois avec lui. Déjà à l’époque, il était impressionnant. Je me souviens notamment du travail devant le but, c’était vraiment incroyable. Pied droit, pied gauche, les contrôles toujours parfaits, jamais plus de deux touches. Sa trajectoire ne m’étonne pas. On se rend compte finalement que Sainté, ce n’était que le début. Aujourd’hui, il déchire tout à West Ham. Humainement, c’est un mec génial, très généreux dans la vie avec les gens, sa famille, ses amis, il partage beaucoup. À l’époque de Sainté, c’était un très bon ami. On déconnait beaucoup. C’est quelqu’un qui aime la vie, qui aime partager de bons repas avec son entourage. Je n’ai pas beaucoup joué de match dans ma carrière en Ligue 1 et à chaque fois, c’était avec lui sur le terrain. Et quand je vois vendredi, après son but, quand des amis m’envoient des messages pour me dire : ‘‘Ton collègue, c’est un génie’’, je suis vraiment fier d’avoir joué avec quelqu’un comme lui, que ce soit le footballeur ou l’humain."
Yoann Andreu : "On est encore très proches tous les deux, il est le parrain de ma fille. À la télévision, pendant les matches, on a l’impression qu’il intériorise beaucoup mais dans la vie, c’est quelqu’un qui ne fait que déconner et rigoler, il utilise souvent le second degré, il essaie toujours de positiver. C’est la joie de vivre à l’état pur. Ce qui m’a marqué vendredi soir, c’est qu’après son but, il a extériorisé ses émotions, chose qui est vraiment rare chez lui. C’est la première fois que je le vois craquer autant. Il ne laisse normalement pas grand-chose paraître. Le voir comme ça était très touchant, ça montre aussi qu’il a un grand cœur. On s’est connu à Saint-Étienne, on a eu beaucoup d’affinités. Kevin Mirallas était également très proche de lui. On allait souvent manger un bout, soit il venait chez moi, soit j’allais chez lui, on restait souvent ensemble. On est même parti ensemble en vacances. On se voyait pour tout et rien. On a gardé contact depuis toutes ces années, même si on ne se voit pas très souvent, on sait que ce lien est toujours présent. Aujourd’hui, je suis vraiment très heureux pour lui et pour toute sa famille. Le travail paye, voir tout l’engouement que cela crée autour de lui est quelque chose d’assez énorme, ça me fait tellement plaisir. Il le mérite."
Rudi'mitri
12/06 10:44
Consultant sur TF1 pendant l'Euro (il a commenté hier la victoire de la Suisse contre l'Albanie), l'ex-entraîneur des Verts et des Dogues Rudi Garcia parle de son ancien joueur Dimitri Payet dans Le Journal du Dimanche.
"Le talent, il l'a toujours eu. Mais il a fallu lui donner confiance, le piquer. On l'a attendu au tournant, il a répondu présent. Il fait partie des joueurs qui arrivent à maturité sur le tard, mais c'est son histoire. Vendredi, il est devenu un grand. Parce que ce qu'il a fait, ce n'est pas anodin."
Dimitri a mûri
12/06 09:11
Dans la dernière édition du Parisien, Laurent Roussey parle de son ancien joueur Dimitri Payet, premier héros de cet Euro.
"Le talent, il l'avait quand je l'ai entraîné à Sainté. Mais, mentalement, Dim est un joueur qui a besoin d'être couvé, de se sentir apprécié. Il a besoin d'avoir une relation forte avec son entraîneur. S'il n'évoulue pas dans un contexte idéal, il a du mal à donner la pleine mesure de son potentiel. C'est un garçon bien éduqué et très respectueux. Plus jeune, il était un peu insouciant. Mais depuis, les années ont passé, il a fait des rencontres et agrandi la famille. En un mot il est plus mature."
Agent du meneur de jeu des Hammers et des Bleus, Jacques-Olivier Auguste souligne dans le même quotidien le rôle joué par Galette dans l'explosion de son protégé.
"Dimitri se développe totalement depuis qu'il a des coachs qui lui font confiance à 100%. Christophe Galtier avait déjà su cerner cet aspect de sa personnalité, et sa dernière saison à Saint-Etienne avait été très bonne avec 13 buts. A Marseille, Marcelo Bielsa lui a fait beaucoup de bien en lui confiant la diretion du jeu."
Dimitri petit génie
12/06 08:18
Roro encense Dimitri Payet dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"C’est un joueur de talent. Son but contre la Roumanie est merveilleux. Mais avant ça, il avait déjà été fantastique d’un point de vue technique. C’est un très grand joueur. Une personne très sensible aussi, qui a du cœur. C’est la raison pour laquelle on l’a vu en pleurs à la fin.
On l’avait recruté en même temps que Blaise. Il y avait déjà là Bafé, le petit Dabo. Nous avions des relations particulières avec eux, beaucoup d’affectif. Dimitri était toujours très gentil. Avec l’âge et l’expérience, il est devenu un très grand footballeur et est resté un garçon exceptionnel.
Dimitri, à Gerland, nous avait offert la victoire dans le 100e derby. On était dominé et il inscrit ce magnifique coup franc. Il a marqué l’histoire de l’ASSE. Lui et sa famille seront toujours les bienvenus à Saint-Etienne. Je garde un souvenir énorme de lui. On se revoit toujours avec plaisir.
Il me rappelle Zidane. Dans un match à enjeu, Dimitri se permet des gestes techniques que peu de joueurs pourraient réussir. Il faut non seulement avoir le niveau, mais aussi le culot. Dimitri est un petit génie. Et à Saint-Etienne, on est fier de l’avoir eu comme joueur."
Gelson attend Payet
12/06 08:04
Dans l'attente de ses retrouvailles avec son ancien coéquipier stéphanois Dimitri Payet dimanche prochain à Lille, le milieu de terrain de la Nati Gelson Fernandes s'est confié hier soir à So Foot après son entrée en jeu contre l'Albanie. Extraits.
"Notre victoire contre l'Albanie ? Un match compliqué, un premier match avec de la tension, un peu comme celui qu'a vécu la France vendredi. Toutes les équipes sont proches les unes des autres. Il fallait prendre le temps, il fallait être patient contre ce bloc très regroupé, avec beaucoup de joueurs à vocation défensive.
On peut assurer la qualification lors de notre prochain contre la Roumanie. Mais vous avez vu cette équipe ? Sans la magie de Payet, il n'y a pas de victoire française. Ce match va être compliqué. Cela va être un adversaire difficile, un match piège. C'est le type d'adversaire que personne n'aime. Pas que nous.
Les Français ont un joueur d'exception qui leur a donné la victoire. Tout simplement. Le match de 2014 estil digéré ? L'équipe a changé, c'était il y a deux ans. On attend ce match pour remettre les choses en place. Les Bleus avaient fait un match référence (victoire 5-2 en Coupe du Monde)."
Bibi, un gai Luron toujours vert
12/06 07:33
Le Progrès a recueilli les propos de Fabien Boudarène, nouvel entraîneur de Lure, premier club de Romain Hamouma, natif de cette commune de Haute-Saône proche de Sochaux. Extraits.
"Jusqu’au mois de décembre dernier, j’étais à Roche-Saint-Genest. Pour passer le BEF, je devais entraîner au minimum une équipe de DHR. Je continue à passer mes diplômes tranquillement, sérieusement. On verra jusqu’où cela me mène. Si je l’obtiens, je vais devoir intégrer une structure professionnelle pour avancer et postuler au DEPF, diplôme indispensable pour entraîner une équipe professionnelle. Mon ambition est d'entraîner dans la plus haute division possible.
Nul n’est prophète en son pays selon un dicton. Mais il est clair que si un jour on m’appelle à l'ASSE, j’arrive en courant. Je suis stéphanois, et à vie. Quand je vais boire un café ou au restaurant avec des copains, on parle de l’ASSE. On est qualifié pour l’Europe. L’objectif est atteint. Et ce n’était pas facile avec l’accumulation des matches. Galtier a toujours su trouver l’équilibre idéal. Je pense que si un jour il se rend compte que son message ne passe plus, il se retirera tout naturellement."
L'évêque bénit le salary cap (2)
11/06 20:35
S'il a été transféré à Rouen lors du dernier mer-catho estival, Monseigneur Dominique Lebrun est toujours fidèle à Saint-Etienne. L'ancien évêque de Sainté, qui fera son retour dans le Chaudron mardi prochain, a encore cité en exemple l'ASSE dans un entretien paru hier sur le site de l'agence de presse italienne Servizio Informazione Religiosa.
"Je ne pense pas que l'équipe de France puisse remporter l'Euro. Mais heureusement, dans le sport, il y a toujours des surprises, les facteurs humains ne peuvent pas être prévus. J'ai réservé des billets pour voir Portugal-Islande à Geoffroy-Guichard. J'ai choisi ce match car j'étais encore évêque de Saint-Etienne à l'époque où je les ai réservés. Quand le Pape m'a nommé à Rouen, il ne m'a pas demandé si j'avais déjà acheté les billets.
Ces événements sportifs, même à des niveaux élevés, sont toujours des occasions de rencontres dans les villes entre les délégations des différentes équipes et les fans de différents pays d'Europe. Ils sont toujours des moments de fête et de joie, même si les temps sont difficiles en France, en raison des attentats. Les gens vont dans les stades et dans les fans zones parce que la passion pour le football est plus forte que la peur.
Il y a une aversion pour le monde du foot business. Le foot a besoin d'une nouvelle fondation. Certains clubs, comme Saint-Etienne, ont choisi de ne pas aller au-delà d'un certain niveau de salaire pour les joueurs, même s'ils savent qu'en procédant de la sorte il ne pourront pas rivaliser avec les grandes équipes. Mais ce n'est pas suffisant. Nous avons besoin d'une refondation de la nature même du jeu. Il faut chercher l'union de tous."
Joli Jolan ! (9)
11/06 19:56
Après nous avoir fait revivre le très honorable parcours des Verts en Ligue Europa, le potonaute Jolan42 nous propose de revivre en images la saison de l'ASSE en L1. Merci à lui !
Beric voit les Bleus
11/06 11:19
En vacances chez ses parents sur l'île de Vir (Croatie), Robert Beric donne son avis sur l'Euro au site croate Zadarski. Extraits.
"La Croatie a une excellente équipe. Modric, Rakitic, Perisic, Kovacic, Mandzukic sont des joueurs importants du Real, de Barcelone, de l'Inter et de la Juve. Ils auront peut-être quelques difficultés contre l'Espagne mais ce sera leur dernier match du groupe, ils auront sans doute assuré la qualification avant. Les Anglais vont sûrement se qualifier, mais ils devront se méfier de la Slovaquie, qui joue un bon football, et peut toujours s'appuyer sur Hamsik, le leader incontesté de cette équipe.
Dans le groupe C, l'Allemagne et la Pologne vont passer. J'aime beaucoup Lewandoski, c'est un grand attaquant. J'aimerais que la Suède parvienne à s'extirper du groupe E très relevé avec la Belgique et l'Italie. Ibrahimovic est mon attaquant préféré, il a un charisme incroyable qui inspire le respect à tous les joueurs. Je prends du plaisir à le regarder. Je ne suis pas très fan du foot italien, trop tactique. Les Belges ont un sacré potentiel offensif avec De Bruyne, Hazard, Lukaku, Benteke, Dembélé, Kompany.
Le Portugal et l'Autriche sont les favoris du groupe F. Les Autrichiens ne sont pas mauvais, j'aimerais qu'ils passent. Malgré la présence de Ronaldo, ce sera difficile pour le Portugal d'aller très loin. Depuis de nombreuses années, il manque à cette sélection un autre grand attaquant. Leurs joueurs les plus forts étaient plutôt des milieux offensifs comme Rui Costa et Figo. Peut-être que seul Nuno Gomes était un vrai attaquant.
A mon sens, les quatre favoris sont la France, l'Espagne, l'Allemagne et la Belgique. Je vois la France remporter la compétition. Les Français ont une grande équipe avec de grands joueurs. Malgré les absences de Benzema et Ribéry, ils sont au top. Je leur souhaite le meilleur. Ils sont favoris non seulement de leur groupe mais de la compétition. C'est le pays hôte, les Bleus auront le public avec eux."
Johnny toujours vert
11/06 10:18
Dans la dernière édition du célèbre quotidien néerlandais De Telegraaf, Johnny Rep évoque son attachement à l'ASSE. Extraits.
"Quand je suis arrivé au Stade de France pour assister à la finale de la Coupe de la Ligue remportée par les Verts contre Rennes il y a trois ans, j'ai marché au milieu de milliers de supporters stéphanois. Tout le monde voulait un autographe, c'était de la folie. J'ai terminé mon parcours avec un chapeau et des lunettes de soleil. Je pense que je ne serais jamais revenu aux Pays-Bas sans cette affaire de la caisse noire. J'ai perdu ma maison et deux propriétés en Corse dans la bagarre. Si cela n'était pas arrivé, je n'aurais jamais quitté Sainté. Quand j'y retourne, je me sens comme à la maison. Ils sont très contents d'Oussama Tannane là-bas. J'ai joué avec Michel Platini à Saint-Etienne. Il était vraiment très bon mais notre coéquipier Jean-François Larios est sorti avec sa femme. Cette saison-là, quand on est allé joué à Bastia, le public a passé toute la première mi-temps à traiter Platini de cocu. Il pleurait sur le terrain."
Payet surprend Batlles
11/06 09:16
Sur le site de So Foot, Laurent Batlles commente les coups francs de son ancien coéquipier stéphanois Dimitri Payet.
"Le jeudi à l'entraînement, on travaillait tous sur les coups de pied arrêtés à Saint-Etienne. Et je peux vous dire que Dimitri faisait partie de ceux qui en mettaient le plus au fond. Mais surtout, déjà, il savait le reproduire en match, notamment dans les matchs importants, comme le 100e derby de l'histoire. Il ne restait pas plus longtemps que les autres à l'entraînement. Il ne les travaillait pas plus. Pas plus, pas moins. Il met énormément d'effet rentrant. Avec son plat du pied, il est capable de donner énormément de vitesse au ballon, qui prend une trajectoire surprenante.
Ça me paraît étrange quand il dit qu'il ne s'entraîne plus depuis celui qu'il a marqué en début de saison avec West Ham contre Bournemouth. Ça ne me paraît pas très logique comme manière de voir les choses. Je comprends qu'il veuille réserver ses plus beaux coups de pied pour le match, si c'est un geste millimétré, pour ne pas modifier sa course d'élan par exemple, mais je pense qu'il n'y a rien de mieux que la répétition pour mettre toutes les chances de son côté. Je peux vous dire qu'un mec comme Juninho en tapait des centaines à l'entraînement."
Caen tente Clément
11/06 07:48
Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2018, Jérémy Clément (31 ans) est convoité par le club de Patrice Garande, Ismaël Diomandé et Alaeddine Yahia. Selon la Pravda du jour, Caen ne peut pas s'aligner sur son salaire mais lui propose un bail de trois ans, d'autres clubs de L1 étant intéressés par le milieu de terrain des Verts.
Hervé revient
11/06 07:31
Comme l'avait révélé L'Essor, Hervé Revelli va retrouver le 1er juillet prochain un club dont il a défendu les couleurs pendant 12 ans. Chargé des relations avec les supporters, le meilleur buteur de l'histoire de l'ASSE évoque ses nouvelles missions dans la dernière édition du Progrès.
"Mon premier rôle consistera à entrer en contact avec toutes les sections de supporters. L’ASSE en possède dans toute la France et à l’étranger. Il est important de connaître leurs besoins, leurs envies. Il faut écouter ces personnes qui sont, depuis des années pour certains, fidèles au club. J’irai voir tout le monde. Roland Romeyer et Dominique Rocheteau le font déjà mais ils ont tellement de travail ! Le club est en train de monter en puissance, je suis là pour les soulager dans ce domaine et tout ce qui se greffe autour.
Je suis arrivé à l’ASSE à 16 ans. Je suis imprégné par le maillot vert, par la ville également. Je connais beaucoup de monde. Je retourne dans ma maison. Saint-Etienne est une ville où le mot social a un sens fort. C’est une ville de travailleurs, habitée par des gens qui ne baissent jamais les bras. Le club s’identifie à la ville. Ici, l’ASSE appartient à tout le monde. Les Stéphanois nous aident en venant au stade. Que les résultats soient bons ou non, ils répondent présent. Pourquoi ne pas leur renvoyer l’ascenseur ?"