

Avant-hier soir, la commission de la disicpline a infligé à l'ASSE des amendes de 30 000 euros pour usage d'engins pyrotechniques lors du dernier derby, et de 25 000 euros pour les banderoles anti-qataris déployées contre Paris.
Venus en masse dans le parcage du stade Jean-Bouin, les ultras stéphanois ont répondu à leur manière à la Ligue ce soir à Angers : un joli craquage de fumis et une nouvelle banderole dénonçant les atteintes à la liberté d'expression.
Dominateurs mais maladroits et trop faibles techniquement, les Verts ont concédé un match nul et vierge ce soir à Angers face à une équipe du SCO vaillante mais limitée. A défaut de planter, les Stéphanois n'ont pas pris de but, contrairement à leurs huit précédents matches.
"On a fait une bonne première mi-temps. Je pense qu'on a un peu plus géré en deuxième. On aurait pu être un peu plus tranchants. En première on a deux occasions franches de Neal et Kev. Ce soir on n'a pas pris de but, c'est très bien pour le moral. On prenait beaucoup trop de buts, ce soir on a retrouvé une solidité. Il nous manque un peu d'efficacité offensive. Si on veut aller chercher une place européenne, il va falloir ne pas en prendre et en marquer" a déclaré Franck Tabanou au micro de beIN Sport.
Comptant désormais 2 points de retard sur Nice qui a battu Troyes, l'ASSE remonte provisoirement à la 6e place. Mais elle est assurée de la perdre dès demain quelle que soit l'issue du derby Rennes-Nantes. Les Verts risquent surtout de voir les vilains prendre 3 points d'avance en cas de victoire en banlieue contre Guingamp, futur adversaire des Stéphanois samedi prochain au Roudourou.
Mené 2-0 jusqu'à la 78e minute malgré l'expulsion de se son ancien coéquipier stéphanois Kévin Mirallas dès la 34e, Dimitri Payet s'est imposé 3-2 sur le terrain d'Everton cet après-midi lors de la 29e journée. Passeur décisif sur l'égalisation des Hammers, le meilleur joueur londonien de l'année a inscrit le but de la victoire à la 90e. C'est le 8e pion claqué cette saison en championnat par l'unique buteur du mythique 100e derby de l'histoire.
Dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest, Laurent Paganelli évoque ses contacts avec les supporters stéphanois.
"J'ai été biberonné au fluide vert, ça ne s'oublie pas, hein ! A Sainté, tu vis au milieu des gens. Aller à la boulangerie, discuter, c'était ma vie. On ne se forçait pas. On nous a appris à ça. Quand j'y retourne, je suis toujours le dernier à partir. Avant les matches, on s'entraînait sur l'annexe de Geoffroy-Guichard. Il y avait 400 mètres à parcourir. Tu signais des autographes quinze minutes avant le match, une tape sur les fesses, un petit mot... Quel meilleur échauffement pour rentrer dans le Chaudron ? Je trouvais ça génial. Et faire ça n'empêchait pas la performance ! Je me souviens d'un match au Parc des princes, tout le stade était vert. C'est moins le cas aujourd'hui. Mais je reçoisn encore des lettres de supporters. Quand on quitte ce club, on verse une larme. En tout cas, après Sainté, c'est dur de s'adapter ailleurs..."
Marqué par ses vertes années, Abdel Bouhazama se confie aujourd'hui dans Le Courrier de l'Ouest.
"Quand je suis arrivé au club, en 2008, le club retrouvait l'Europe, après plus de 25 ans d'absence. Geoffroy-Guichard était plein comme un oeuf, des gens étaient sur les marches. C'était une marée humaine. Là, j'ai compris où j'ai mis les pieds. Ce samedi, je retrouverai avec plaisir les joueurs que j'ai côtoyés à Saint-Etienne, notamment ceux formés au club qui seront là à Angers : Loïc Perrin, Bayal Sall et Jessy Moulin. Sainté a lancé pas mal de jeunes, dont l'objectif était le même : jouer à Geoffroy-Guichard. Josuha Guilavogui a même été capitaine. C'était une fierté pour moi qui l'avait eu avec les U19.
Au centre d'entraînement de l'Etrat, il y a un couloir de quarante mètres. Au mur, les portraits de tous les pros formés ici sont affichés. Les jeunes qui signent là-bas savent où ils arrivent. Moi-même, j'ai appris à avoir ce discours-là, en référence aux valeurs à avoir quand tu portes ce maillot. Tu n'as pas le droit de décevoir les gens. Ce sont des valeurs populaires, c'est peut-être pour ça que l'ASSE a séduit toute la France. Supporter Sainté se transmet. C'est un flambeau qu'on se passe de génération en génération. Je me souviens des supporters venus encourager les U19 en Gambardella à l'autre bout de la France."
Le directeur du centre de formation du SCO n'a pas oublié les nombreux lives organisés par votre site préféré, de Marseille au Stade de France en passant notamment par Toulouse, Bordeaux et Orléans !
Déçu par Sainté dans Ouest-France, Christian Sarramagna en remet une grosse couche dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest.
"Les Verts ne réalisent pas la saison que l'on pouvait attendre d'eux. Il y a un déficit de points, d'efficacité et de confiance. Ils en sont à onze défaites ! C'est beaucoup trop pour un club qui joue l'Europe. Ils ont aussi encaissé 32 buts. Ça aussi, c'est une stat qui parle. J'ai du mal à comprendre et à l'expliquer. Je pensais qu'avec les problèmes rencontrés par Marseille, Monaco et Lyon en début de saison, l'ASSE allait en profiter. D'autant qu'ils enchaînent désormais les saisons européennes où ils auraient dû acquérir de l'expérience. Mais il y a surtout de la vulnérabilité. L'absence de Loïc Perrin en défense ? Je ne pense pas qu'un joueur puisse résoudre tous les problèmes. Face au SCO, quand on voit ce qu'il propose et ce que proposent les Verts à l'extérieur cette saison, on peut être inquiet pour eux. D'autant qu'ils jouent beaucoup ces derniers temps, entre le championnat, la Coupe d'Europe et la Coupe de France. Tout ça laisse forcément des traces physiques et psychologiques.
Actuellement, l'ASSE est une équipe limitée sur le plan individuel. Aubameyang n'a jamais été remplacé. Après, ça dépend de ce que l'on veut ! Si l'objectif est de s'installer durablement aux alentours de la 5e ou 6e place, c'est une bonne politique de recrutement. Mais si l'objectif est de retrouver la Ligue des Champions, il faudra faire un effort sur un ou deux attaquants. Etre si proche du podium tous les ans mais rester systématiquement à la porte, c'est pesant. La porte, au bout d'un moment, il faut l'enfoncer ! Surtout que ce club a tous les éléments favorables pour retrouver les sommets. Je pense que la France du foot attend ça. Quand je vais à Sainté, je vois mon ami Dominique Rocheteau, les présidents et je leur en parle, parce que ce club a marqué ma vie et j'ai envie qu'il reprennne de la hauteur. Leur gestion est très bonne, pas de problème. Mais à un moment donné, il faut trouver des solutions pour amener un plus, surtout devant. Pour l'instant il y a de bons mais pas de grands attaquants. Pour les attirer, il faut aller chercher des investisseurs supplémentaires."
A quelques heures de recevoir son ancien club, la latéral angevin Yoann Andreu a replongé dans ses vertes années pour le quotidien Le Courrier de l'Ouest. Extraits.
"Je venais de Valence, qui est à 1h30 en voiture de Sainté. Alors en L2, Valence était en faillite, donc je devais changerd e centre de formation. Saint-Etienne me suivait depuis quelques temps. Le premier jour, mes parents m'ont accompagné. Ce club... ça parlait à mon père ! Au centre, j'étais interne. Je faisais chambre commune avec Amine Linganzi, qui est parti ensuite à Blackburn. J'ai aussi côtoyé Manu Rivière et Jo Guilavogui. Ma formation, ce ne sont que de bons souvenirs. J'ai été épargné par les blessures, déjà, et la vie collective était sympa. Je jouais latéral droit et gauche. Il y a un regret : en Gambardella, on avait battu Sochaux 3-1, mais pour une erreur administrative, on avait perdu sur tapis vert et Sochaux a gagné la Coupe...
J'ai joué mon premier match en L1 contre Nice, à Geoffroy-Guichard, le 22 novembre 2008. Cédric Varrault s'était blessé donc les coaches Alain Perrin et Christophe Galtier, qui venaient de remplacer Laurent Roussey, avaient fait appel à moi. J'avais déjà fait quelques bancs sans jamais entrer en jeu. Galtier m'avait pris à part : "Négocie bien tes premiers ballons, ça te donnera confiance." A cet âge-là, tu ne mesures pas l'importance du moment. Mais je me souviens quand même que l'ambiance était impressionnante. Enusite, les médias viennent te voir, ton entourage t'en parle. Des moments sympas ! J'ai joué mon premier match européen quelques jours plus tard, à Bruges. Après le match, le président Caïazzo m'a dit : "tu vas faire de bonnes choses dans ta carrière." Deux mois plus tard, je signais mon premier contrat pro.
En 2010, j'ai eu une pubalgie. Cela a été la première blessure d'une longue série... J'ai fini par me faire opérer en septembre. En janvier, pour mon retour, je me fais le ménisque, et j'enchaîne par un claquage au qudriceps, puis les ischios... Fin de saison. Après un bon stage estival, à la dernière minute du premier match amical de préparation, je me romps les croisés du genou gauche. Puis, à mon retour, je me blesse aux adducteurs. J'étais en fin de contrat. Après trois opérations en neuf mois, j'ai envisagé de dire stop, de reprendre mes études. Mais j'ai eu une opportunité en Belgique, à Mouscron, qui m'a relancé.
Je n'étais pas retourné à Geoffroy-Guichard jusqu'au match aller de décembre dernier avec le SCO. Ça fait drôle. Beaucoup de souvenirs sont remontés. J'ai revu le coach Galtier. Les personnes n'ont pas changé. J'ai discuté avec pas mal de monde, Laurent Batlles, des joueurs, le préparateur physique aussi, qui m'a dit que j'étais un exemple d'avoir su rebondir comme ça. Ça fait plaisir. Huit ans, ça marque. Quand on a connu ce club, des valeurs sont ancrées."
Auteur de plusieurs ouvrages sur la passion du ballon rond, l'ethnologue Christian Bromberger nous fait un petit clin d'oeil dans un intéressant entretien paru aujourd'hui sur le site du quotidien suisse Le Temps. Extraits.
"Un monde discutable, c’est un monde où l’on peut vivre. Où l’on a cette possibilité de se dire: "si seulement…". Si seulement l’arbitre avait été juste, si seulement le buteur avait été en forme. La "discutabilité", c’est les poteaux carrés de Glasgow. Ah, s’ils avaient été de section circulaire et non carrée, Saint-Etienne aurait battu le Bayern Munich… Cela campe un univers vivable. Moi, je redoute un monde qui serait entièrement incontestable, où celui qui se retrouve en bas de classement du championnat ou de l’échelle sociale le serait pour des raisons indiscutables.
Le sport tend de plus en plus vers cette situation. C’est ce que j’appelle le recul de l’aléatoire. La Ligue nationale française tente de réduire le nombre de relégations en deuxième division parce que l’on veut neutraliser l’aléatoire, privilégier l’entre-soi. Une invention que je trouve scandaleuse, c’est le mercato d’hiver! C’est la session de rattrapage des entraîneurs. Ils se sont trompés, ils ont fait un mauvais recrutement; qu’à cela ne tienne, on peut changer en cours de route! Ce recul de l’aléatoire fait que les matchs de football perdent de leur intérêt.
Refuser la vidéo me paraît une excellente décision. Je crois qu’en conservant à l’arbitrage ses faiblesses, on préserve l’humanité du jeu. Avec la télévision, on a créé un sur-spectateur, une sorte de commissaire-enquêteur qui, avec les divers ralentis, est capable de juger le jeu tel que personne ne peut le juger sur le terrain. Le temps du match à la télévision et le temps du match sur le terrain ne sont pas les mêmes. Privilégier le temps de la télévision dépossède le football au profit du spectacle et au détriment du jeu et de sa logique elle-même."
Sur le site de France Football, le conservateur du musée de l'ASSE Philippe Gastal explique pourquoi le maillot vert a été élu le plus mythique de l'histoire de l'histoire de la L1. Extraits.
"S’il y a bien une équipe qui a marqué l’histoire du foot français, et même le sport français, qui a rassemblé autant de Français, c’est bien celle de Saint-Étienne. Jamais une formation n’a dégagé une telle popularité à travers tout le pays. Et je ne pense pas qu’on en verra une autre de la sorte. C'’était un triptyque : un stade, un public, une équipe avec ce maillot vert.
"Je me rappelle bien la victoire de l'ASSE à Jean-Bouin au printemps 1980. J'avais 13 ans et j'étais ramasseur de balle ce soir-là. Les Verts avaient gagné 2-0 grâce à un doublé de Michel Platini, qui avait notamment marqué sur coup franc" raconte l'entraîneur angevin Stéphane Moulin dans Le Courrier de l'Ouest. "Je me souviens qu'il avait dû courir trois fois dans le match : deux pour célébrer ses buts, et une pour rentrer aux vestiaires. Il voyait avant et il réalisait. C'était le talent. Un peu râleur et avec un gros caractère. Je n'ai pas osé lui demander son maillot alors que c'était mon idole, j'avais son poster accroché sur un mur de ma chambre. Mais pour lui rendre un ballon, j'avais fait une une petite louche."
Mythique ailier gauche de l'épopée des Verts, l'entraîneur choletais Christian Sarramagna donne son avis sur l'ASSE dans un entretien accordé à Ouest-France. Extraits.
"Saint-Étienne ne pourra pas redevenir ce qu'il était. La donne a complètement changé. Ce qui fait la différence, ce sont les budgets. Celui de l'ASSE ne pourra jamais être à la hauteur de celui d'un Paris SG, Monaco ou Lyon. Malgré l'ossature expérimentée, des joueurs qui évoluent depuis plusieurs saisons ensemble et donc des acquis au niveau collectif, une homogénéité dans le groupe, je suis très mitigé sur les Verts de cette saison. C'est un club qui végète. Je me mets à la place des supporters, on attend beaucoup mieux d'un club comme ça, qui a un crédit énorme en France, mais qui a du mal à figurer dans le haut du tableau. C'est dommageable et on vit un peu dans la déception. ce sera, je pense, équilibré. Ce samedi à Angers, çla se jouera sur pas grand-chose. Il faudra tenir compte de la semaine que vient de passer Saint-Étienne, qui est lourde sur le plan psychologique."
Seul joueur à avoir infligé un quadruplé à Curko (avec l'ex-attaquant messin Nico Braun), l'ancien buteur angevin Marc Berdoll évoque ce souvenir marquant dans Le Courrier de l'Ouest.
"C'était le 24 août 1973, on avait battu les Verts 4-0. 43 ans après, on m'en parle encore. J'avais mis les quatre buts : un du droit, un du gauche, un de la tête, et le quatrième je ne sais plus ! (rires) J'avais 20 ans. Ce match m'avait révélé. Stefan Kovacs, le sélectionneur de l'équipe de France, était venu à Jean-Bouin voir les joueurs de Sainté. Finalement, j'ai été appelé dans sa liste suivante, un mois plus tard contre la Grèce. En face, il y avait Piazza, Curkovic... Mais il y a des matches où tu sens que tout va réussir. Mon père s'est rappelé que la veille, j'étais grippé ! Au match retour, les Verts ont pris leur revanche. A 3-0, leurs supporters ont scandé "Berdoll, une chanson". Ils ont eu peur quand j'ai réalisé un doublé en fin de match mais on a perdu 3-2. J'ai entendu que le président des Verts voulait me faire venir, mais l'entraîneur non. C'est ce qui se raconte. En tout cas, à chaque fois que je revois Lopez, Bereta ou les Revelli, mon quadruplé revient sur la table. Mon fils cherche aussi la vidéo des buts."
Ayant porté le maillot noir et blanc lors de la saison 1993-1994 aux côtés d'un certain Thierry Oleksiak, Christophe Galtier a laissé de bons souvenirs à ses anciens coéquipiers angevins. Après Cédric Daury dans Football Saint-Etienne, deux autres ex-joueurs du SCO se remémorent Galette dans Le Courrier de l'Ouest.
Christophe Ghera : "J'avais apprécié le joueur, un vrai guide pour le jeune joueur que j'étais. Il m'avait permis de progresser. Quant à l'homme, c'était quelqu'un de simple. J'ai apprécié son humanité, son charisme et ses anecdotes sur l'OM. Je l'avais invité à mon anniversaire. Il était venu avec Thierry Oleksiak. Les voir là, ça avait fait un peu d'effet ! Voilà, j'ai fêté mes 25 ans avec Galette !"
Stéphane Mottin : "C'était un gentil garçon, pas imbu de lui-même. Moi, je le prenais pour un jeune fou, avec sa 205 GTI qu'il faisait vrombir devant la Baumette ! C'était un bon déconneur. J'ai beaucoup de respect pour ce qu'il a fait. Il semble aimer ses joueurs et être aimé. Mais on m'aurait dit qu'il serait coach à l'époque, je ne l'aurais pas deviné ! (rires)"
Evoluant depuis cinq semaines au FC Montceau-Bourgogne (CFA), l'ancien réserviste stéphanois Jean-Baptiste Massimi revient sur ses vertes années dans un entretien publié aujourd'hui sur le site Montceau News.
"Lors de mes deux années à Saint-Etienne, j’ai était freiné par une rupture des ligaments croisés lors d'un derby gagné avec les U19 à Lyon. Cette blessure m’a écarté des terrains durant un an. Je dirais que cela a beaucoup joué, je ne dis pas que si ce n’était pas arrivé je serais passé professionnel, mais c’est certain que ça a eu un impact pour sur mon avenir.
J’ai passé deux très belles années à l’ASSE et je ne les regrette en rien, que ce soient les coaches, le staff en passant par le cuistot tout était au top. Malgré la blessure, j’y ai quand même beaucoup progressé. Evidemment je garde contact avec mes anciens partenaires c’est comme une deuxième famille Saint-Etienne ! J’ai gardé des contacts avec Pierre-Yves Polomat, Jonathan Bamba mais aussi Ben Karamoko et Axel Kacou.
Je voudrais engranger le maximum de temps de jeu à Montceau et retrouver mon meilleur niveau. J'espère pouvoir rebondir dans un club pro et signer enfin un premier contrat professionnel. Je suis un Marseillais stéphanois. J’ai joué près de 8 ans à l’OM et dès mon plus jeune âge j’ai fait toutes mes classes là-bas. Je suis né à Marseille, mais je reste un supporter des Verts et j’ai un œil attentif sur tous leurs matchs."
Un mois et demi après avoir débarqué au Caire, initialement pour six mois avec une année supplémentaire en option, l'ancien latéral stéphanois Patrice Carteron a déjà prolongé son contrat avec Wadi Degla (L1 égyptienne) jusqu'en 2018.
Avec le déplacement à Angers les Verts boucleront un marathon infernal qui, en 2 mois (3 janvier - 5 mars) les aura vus disputer 16 matchs en enchainant régulièrement 3 matchs en 8 jours.
Par la suite ils ne joueront plus jamais en semaine et disputeront 9 matchs en 2 mois (12 mars - 15 mai), soit un ryhtme de matchs réduit de moitié.
La fraîcheur devrait être au rendez-vous, la concurrence aussi, et donc la possibilité de faire jouer les meilleurs.
De quoi retrouver un peu d'optimisme à l'aube des 10 dernières journées qui nous verront recevoir 5 fois (Montpellier, Troyes, Lorient, Toulouse, Lille) et nous déplacer 5 fois (Angers, Guingamp, Ajaccio, Bastia, Nice).
Prêté au Krylia Sovetov (Russian Premier League) l'été dernier, Yohan Mollo s'éclate en Russie. A l'occasion de la trève dans le championnat russe et de sa préparation en Espagne, Yohan a accordé au mag So Foot une longue interview, où il est question notamment de son transfert chez les Russes, mais également de son arrivée dans le Forez en 2013 :
"Je fais toute ma préparation avec les Verts, tout se passe bien et je pensais que j’allais rester. Pour la première rencontre, un match de Coupe d'Europe, je suis remplaçant. Pour le premier match de championnat, aussi. Là, je n’ai pas envie que l’histoire se répète, à faire des allers-retours sur le banc. Mais j’accepte, ça ne sert à rien de faire du bruit. J’attendais ma chance, en espérant un changement. Sauf que les jours d’après, je suis encore sur le banc. Moi, je voulais finir ma préparation avant de décider de quoi que ce soit. Et là, on m’a fait comprendre que je n’étais pas une priorité. Alors, quand le Krylia, qui me suivait depuis le début du mercato, m’appelle et me dit qu’ils ont besoin de moi, et bien j’y vais ! Et d’ailleurs, je suis très content d’y être."
"Quand l’un des cinq meilleurs clubs de France t’appelle, qu’est-ce que tu fais ? Bah moi, j’y vais direct ! Dans la vie, il faut savoir saisir les opportunités et ce n’est pas parce qu’on part, qu’on ne respecte pas le club où l’on était avant. À Sainté, même après mon premier match, je n’y croyais toujours pas. C’était comme un rêve de gosse et mon père était un grand fan de cette équipe. J’ai découvert l’un des meilleurs publics de France, des joueurs du top niveau. Je vivais à la campagne dans une maison, j’étais tranquille. Je suis quelqu’un d’assez casanier. Les choses se méritent dans la vie. Quand on gagne et que tout se passe bien, je peux me laisser aller et sortir un peu, voir du monde. Sauf que je ne bois pas, je ne fume pas et je ne suis pas un fêtard. Après, j’aime les femmes, mais je n’ai pas besoin d’aller en boîte pour en voir, hein !"
Sur son aller-retour Saint-Etienne-Nancy...
"C’était le flou. J’ai attendu. Pendant un temps, il y avait l’OM, mais ils se sont rétractés au dernier moment. Il y avait aussi un club allemand, mais j’étais surtout super content de revenir à Saint-Étienne. La saison se passe super bien, je marque quelques buts, je fais des passes décisives et on gagne un titre (Coupe de la Ligue 2013, ndlr) À Sainté, je me suis élevé, car j’évoluais avec des joueurs de top niveau. Quand tu joues avec les meilleurs, tu deviens toi-même meilleur."
En conférence de presse cet après-midi, Galette a évoqué le déplacement charnière à Angers samedi soir que de nombreux joueurs ne pourront pas disputer.
"Ni Romain Hamouma ni Jean-Christophe Bahebeck ne seront de retour. Loïc Perrin est incertain. Il est fiévreux. Oussama Tannane est avec sa famille suite au décès de son père. Il rentrera en début de semaine prochaine. Nous sortons de 3 défaites. Il faut passer très vite à autre chose, même si le délai de récupération est court. Il reste 10 matches. Il faut tous les jouer pour les gagner. Une nouvelle qualification européenne est l'objectif."
Le coach stéphanois en a également profité pour revenir sur le cas de son buteur norvégien, vertement critiqué pour son piètre rendement lors des derniers matches.
"Depuis mai, Alexander Soderlund a joué 58 matches. Il est moins frais, mais il donne tout ce qu'il a. La concentration et la lucidité sont liées avec la fraîcheur. Il faut aller chercher au plus profond de soi"
Ozzy a mis son irremplaçable tableau des suspensions à jour, tableau qui nous indique que seul Mouss est sous la menace d'une suspension en cas d'avertissement samedi - auquel cas, il s'épargnerait d'avoir à descendre les Poubelles. Quant à Fabien Lemoine, s'il est alignable samedi, il sera ensuite contraint à deux semaine de repos.
Notons au passage qu'au décisif classement du Fair play, dominé et de loin par le PSG (surprise !), l'ASSE se classe 5è.
Nouvelle version du tableau des suspensions après la réception du Paris SG et avant le déplacement à Angers:
.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici
quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure
Robert Herbin commente la énième défaite des Verts face à Paris dans Le Progrès du jour. Extraits.
"On s’y est mal pris. On n’a pas su imposer la pression qu’avaient réussi à mettre les Lyonnais dimanche dernier. En seconde période, ça a ronronné. C’est comme si on avait déjà renoncé. On sentait qu’il ne pouvait rien se passer de notre part. Je crois qu’on est trop craintif face à ce PSG. On n’ose pas se libérer. Je rêvais de voir les Verts agir comme l’ont fait les Lyonnais quatre jours plus tôt : c’est-à-dire les presser tout de suite. Le faire pendant trois minutes en début de match, ce n’est rien. J’étais ravi. Mais au bout de cinq minutes, ce n’était déjà plus le cas.
Le PSG a récupéré le ballon, a commencé à le faire circuler et, nous, on s’est replié derrière. J’ai l’impression qu’on fait un complexe. C’est regrettable car Paris n’a pas démontré une grande suprématie. Les Parisiens ont fait le minimum. De notre côté, on a pratiqué un football assez confus. Les joueurs du PSG ont sans doute compris qu’il n’était pas nécessaire de faire des efforts pour marquer davantage de buts. La 3e place est à la portée des Verts mais il faudra une équipe plus dynamique et entreprenante qu’actuellement."
Dans la dernière édition du Progrès, Kévin Malcuit revient sur son match contre le QSG.
"Le penalty nous a reboostés. À 2-1, on s’est dit qu’on n’avait plus rien à perdre. On a poussé. Il y avait moyen de revenir au score. On y a cru jusqu’à la fin. Sur le pénaltu, je joue bien le coup. Cela fait longtemps que je connais Layvin Kurzawa. Je l’ai eu un peu. Quand j’ai vu qu’il allait mettre son pied, j’ai mis le mien. Et je suis tombé, C’est l’expérience, il en faut. J’ai essayé de faire mon taf du mieux possible. Mais on a perdu, c’est ce que je retiens.
On a tous eu des crampes, c’est normal car on a tout donné. On a tous couru, tous été solidaire. Maintenant place à la récupération. C’était notre 45e match. Cela fait beaucoup, les joueurs sont un peu fatigués. Mais c’est notre métier. On va essayer de prendre des points à Angers. Il reste quelques matchs. C’est la ligne droite. On peut viser le podium. On va tout faire pour, en tout cas. Mais la moindre défaite peut être fatale."
La Pravda nous apprend que la commission de discipline a infligé ce jeudi soir 55 000 euros d'amendes à l'ASSE : 25 000 euros pour les banderoles anti-qataris déployées contre Paris et 30 000 euros pour usage d'engins pyrotechniques lors du dernier derby. La Ligue, la Ligue, on t'enfume !
La commission de discpline de la Ligue qu'on adule a fait ce soir opposition à Cheikh N'Doye, qui contestait son carton rouge reçu le week-end dernier à Guingamp. A l'instar de l'Aiglon Paul Baysse (expulsé contre Bastia), le milieu de terrain angevin écope de deux matches de suspension dont un avec sursis. L'autoproclamé "petit frère de Bayal Sall" ne pourra donc pas se mesurer à Mouss ce samedi soir à Jean-Bouin.
Ancien entraîneur des U19 stéphanois, le directeur du centre de formation du SCO Abdel Bouhazama apprécie dans France Football le cadre de la Baumette, sorte d'anti-Baumettes.
"Rien n'est cloisonné chez nous. Ici, c'est un peu un open space, tout est transparent, rien n'est fermé. Il y a juste le bâtiment des pros que les jeunes du centre n'ont pas le droit de traverser. C'est symbolique. Aller dans le vestiaire des pros, c'est une sorte d'ascenseur social, ça se mérite, alors en attendant ils longent le bâtiment. Avant même le projet sportif, Olivier Pickeu m'a parlé de "valeurs", de "projet humain", ça allait au-delà du terrain. Quand je suis arrivé, je touchais moins en salaire qu'à Sainté, il y avait très peu d'infrastructures, mais ce n'était pas grave. J'avais déjà connu auparavant un club en construction, à Tours, cela ne me dérangeait pas. Ce qui m'intéressait, c'était la dimension humaine, et cette connexion existe toujours, il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette entre nous. Il existe une véritable osmose. C'est notre force, tout le monde s'imbrique bien."
Le milieu de terrain angevin Charles Diers évoque la réception de l'ASSE dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest.
"Les Verts voudront se refaire, ils visent le podium. Cette équipe mythique qui fait déplacer les foules promet de livrer un match relevé. Face à un collectif solide, il nous faudra être déterminés et performants pour réussir."
Le Courrier de l'Ouest nous apprend que Cheikh N'Doye, angevin-clé s'il en est (24 titu, 7 buts et 2 passes décisives), pourrait finalement être de la partie contre Sainté : le coéquipier d'Andreu tentera en effet d'obtenir de la grosse commission (qu'on adule) l'annulation de son carton rouge de la semaine passée contre Guingamp.
En attendant la (lourde ?) sanction qui tombera sur les supporters stéphanois et l'ASSE pour crime de lèse-Majesté (comme si se faire bannir des coupes par le PSG tous les ans, ça ne valait pas déjà les galères...), notre bon Zlavinien Cyrano de Malmö a au moins l'élégance de rappeler cette évidence aux suédois d'Aftonbladet :
"Geoffroy-Guichard ? C’est une bonne pression, une bonne atmosphère, un très bon public !"
On se console comme on peut, puisqu'à la fin de l'envoi on coule.
Avec près de 3 millions de télespectateurs (2.987.000 exactement), l'affiche des quarts de finale de Coupe de France a enregistré la 3e audience de la soirée d'hier (12.8% de part d'audience). A défaut de vaincre les Parisiens du PSG, les Verts ont battu le Parisien Stéphane Plaza et son émission "Maison à vendre" sur M6. Pour rappel, la même affiche (bien qu'inversée) avait attiré sensiblement le même nombre de téléspectateurs en Coupe de la Ligue...