Club partenaire de l'ASSE, Le Puy a fait hier un grand pas vers le maintien en CFA en s'imposant 4-3 contre les Caladois. Buteur des Verts en finale de coupe Gambardella en 2011, l'ancien milieu de terrain stéphanois David Douline a réalisé un doublé lors de ce match de la 22e journée.

Soulagé par la victoire de ses protégés contre Montpellier, Christophe Galtier les a récompensés en conférence de presse.

"La victoire permet de croire encore à une place européenne, mais aussi de passer cette coupure internationale en travaillant sans pression. Cela permettra de bien récupérer et de se préparer au mieux pour le sprint. Les joueurs ont quatre jours complets de repos. On reprendra jeudi matin. Les joueurs ont besoin de beaucoup de repos. Je souhaite qu’ils passent quatre jours en famille avec leurs amis et même s’il y a quelques excès, qu’ils en profitent. J’espère aussi que les internationaux ne reviendront pas blessés et qu’on récupérera les autres."

Dans la dernière édition du Progrès, Bernard Caïazzo parle de Roland Romeyer. Extraits.

"Je suis bien évidemment satisfait de cette victoire contre Montpellier. Pour plein de raisons mais la principale concerne Roland. Ces derniers temps, je l’ai senti très touché. Il travaille énormément. Il s'investit énormément. À un moment donné, il y a des coups de blues, un petit coup de déprime car il ne déconnecte pas. Je le voyais triste par rapport à ce qui se passe depuis quelques matches, notamment après l’élimination contre Bâle, le nul concédé à Marseille à la dernière seconde. Cette victoire va lui faire beaucoup de bien. C’est mieux que des vacances ou je ne sais quoi d’autre.

Comme tous les supporters, Roland souffre lorsque les résultats ne sont pas au rendez-vous. Il ne faut pas que sa santé en pâtisse. Avec tout ce qu’il fait, il mérite que l’équipe se défonce, que l’on soit à nouveau européen. Mais là, on a remis l’église au milieu du village et, avec les quinze jours de trêve internationale, tout le monde va pouvoir récupérer. Il reste sept matches, il faut se dire qu’il faut les gagner. Vu les points pris à l’aller contre la plupart des équipes que nous allons affronter, cela reste largement jouable La saison ne sera réussie que si nous accrochons l’Europe."

Dominé dans les airs sur l'ouverture du score troyenne, Alaeddine Yahia s'est bien rattrapé en égalisant d'un joli coup de tête décroisé. Tout heureux d'avoir claqué son premier pion de la saison, l'ancien défenseur central stéphanois a fêté son but en renversant un des remplaçants près du banc !

Vainqueur 2-1 contre la lanterne rouge, le Stade Malherbe (6e, 46 points) repasse devant Sainté (7e, 45 points), qui devance désormais le FC Nantes (8e, 44 point), battu 2-0 en banlieue par les vilains (3e, 49 points).

Quel beau samedi pour l'ASSE ! Après les U17 puis les pros, la très jeune équipe réserve s'est également imposée ce soir lors de la 18e journée de CFA2.

Pierre-Yves Polomat, qui avait déjà scoré lors de la précédente journée, a inscrit du gauche l'unique but de cette rencontre à la 63e minute sur un joli mouvement à trois initié par Benjamin Aulganier et relayé par Arnaud Nordin. Ponctué d'une bagarre générale et d'un envahissement du terrain (pas moins de 6 voyous sont tombés sur le râble de l'infortuné Ronaël Pierre-Gabriel), ce court mais précieux succès chez l'avant-dernier permet aux Verts de s'éloigner un peu plus de la zone rouge.

La compo : Maisonnial - Pierre-Gabriel, Dekoké, Cabaton, Polomat (Malumandsoko, 79')- Souici, Mellot (Nyemeck, 86'), Pinheiro - Ghezali, Macalou (Aulagnier, 50'), Nordin.

La réaction de Bernard David, co-entraîneur avec Julien Sablé : "On a confirmé notre dernière victoire contre Besançon, on est très content car ça nous fait un bien fou au classement. On a fait un bon match avec une équipe très jeune. Les jeunes ont su s'imposer dans un contexte difficile. On a eu la possession, la maîtrise. Notre domination a été assez inefficace mais on a su mettre le but qui a suffi à prendre les quatre points."

Au delà de l'importance de la victoire avant 15 jours de trêve, Galette a distillé une info d'importance en conférence de presse en expliquant que Dieu "a ressenti une douleur, sans lésion, mais il n’y avait aucun risque à prendre. C’était bien trop dangereux, surtout avant une quinzaine de jours sans matches."

Le parcage visiteur étant encore resté vidé cet après-midi dans le Chaudron, le Kop Nord en a profité pour dénoncer avec humour les interdictions de déplacement des supporters. Toujours aussi bon le public stéphanois dans ses tifos !

Notre potin de mercredi était prémonitoire ! Laborieux dans le jeu et longtemps accrochés par les Héraultais, les Verts ont battu Montpellier 3-0 grâce à l'entrée en jeu décisive de Nolan Roux. Après avoir ouvert le score à la 74e minute, le numéro 9 de l'ASSE a offert le but du break à Oussama Tannane à la 80e. Valentin Eysseric a enfoncé le clou d'un bel enchaînement à la 84e. Sainté, qui n'avait plus gagné en L1 depuis son éclatante victoire à Bordeaux, remonte provisoirement à la 6e place.

L'ASSE a arraché un court mais très précieux succès cet après-midi lors du match au sommet des U17 nationaux sur le terrain du leader auxerrois.

Dominés les vingt premières minutes face à une équipe très athlétique pratiquant un jeu direct, les Stéphanois sont progressivement montés en puissance en ressortant proprement les ballons.

Si les Bourguignons se sont procurés trois occases dont une sauvée in extremis par Jordan Halaimia, les  Verts ont eu également des opportunités d'ouvrir le score avant le temps additionnel par Gérard Bangoura sur un centre de Gabay Allaigre et sur une frappe de Kenny Rocha-Santos stoppée en deux temps par le portier auxerrois.

Adrien Fleury (photo) a inscrit l'unique but de la rencontre à la 91e minute sur un penalty obtenu par Gérard Bangoura, bien aidé par la mimine d'un maladroit défenseur icaunais.

Sainté, qui avait 11 points de retard le 6 février dernier, n'est plus qu'à 5 longueurs de l'AJA, sachant que les Verts ont un match en retard à Pontarlier, avant-dernier.

La compo : Bouallak - Allaigre, Nadé, Halaimia, Etchebar - Fleury, Baumel - Valbon (Fofana, 88')- Djouahra (Grange, 60'), Rocha-Santos - Bangoura.

La réaction de Lionel Vaillant, co-entraîneur avec Gilles Rodriguez : "On a fait un bon match, sachant qu'on n'avait pas toutes nos armes car certains jouent au-dessus ce week-end et d'autres sont en équipe de France. On les avait étudiés à la vidéo, tactiquement les garçons ont été irréprochables. On a joué un petit peu plus bas que d'habitude pour couper la profondeur. Le match s'est joué à un détail. C'était un match assez fermé, avec peu d'occases de part et d'autre. Notre prochain match à Montferrand le 2 avril sera hyper important dans la course aux play-offs car cette équipe est dans les six premières. On jouera quatre jours plus tard notre match en retard à Pontarlier. En plus de la première place qui reste jouable, on a la possibilité de finir dans les meilleurs deuxièmes si on enchaîne les bons résultats."

Médecin de l'ASSE de 1970 en 1982, Jean-Paul Neyraud se souvient avec amusement des libertés qu'il pouvait prendre dans la dernière édition de la Pravda Mag.

"En ville, j'avais un cabinet d'opthalmo, et dès qu'on m'appelait à l'ASSE, je plantais mes patients. Mais quand je leur racontais que c'était pour les Verts, tout le monde me disait de filer au plus vite !"

"La formation à l'ASSE est aussi naze qu'à l'OM ? Un peu moins, hé oh !" s'est écrié Jean-Michel Larqué hier soir à l'antenne de RMC. "Il y a eu des Zouma, des… Heu, bon, ce n'est pas exceptionnel non plus. Ce fut mieux à Saint-Etienne. Mais ça n'a rien à voir par rapport à Marseille. Il y a eu quand même Perrin, Ghoulam, Guilavogui et Matuidi."

On rappellera à Jean-Mimi que Blaise a été formé à Troyes avant de rejoindre les Verts en juillet 2007...

France Football a interviewé Geoffrey Dernis avant le Sainté-Montpellier de cet après-midi. Extraits.

"En terme d'ambiance, Geoffroy-Guichard est largement devant. Vous ne pouvez pas comparer l’incomparable ! J’ai passé 3 années où, même en tant que joueur, on est admiratif de ce que les kops et les supporters font. Quand on joue devant plus de 35 000 personnes tous les quinze jours avec une ambiance de folie, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise... Le choix est vite fait. J’ai un souvenir particulier à Geoffroy-Guichard. Quand j’ai marqué contre Marseille, à la toute dernière seconde pour gagner 1-0. Ce but-là était magnifique, j’ai senti le stade trembler donc ce souvenir-là est énorme.

Entraîneur adjoint de la sélection des Pays-Bas, le Bridonneau batave Marco Van Basten se lâche aujourd'hui dans le célèbre quotidien néerlandais De Telegraaf. Le triple Ballon d'Or reproche à l'attaquant stéphanois d'avoir snobé les Oranges pour les Lions de l'Atlas.

"Oussama Tannane est un garçon stupide et sont agent est une crêpe. Il a choisi le Maroc alors qu'il aurait pu jouer avec les Pays-Bas. Je trouve ça ridicule qu'on nous porte responsables de ce choix. Ce n'est pas le nôtre. Son choix est bête, c'est tout simplement un garçon stupide. C'est un très bon joueur mais il a manqué de patience."

Bourreau des Verts, le FC Bâle a à son tour été éliminé de l'Europa League avant-hier par le FC Séville de Benoît Trémoulinas. Dans l'édition suisse du quotidien gratuit 20 Minutes, le président Bernhard Heusler revient sur la cruelle soirée du 25 février.

"On a quand même réussi un parcours européen qui a été marqué par une phase de groupes d’Europa League terminée à la première place, en allant gagner sur le terrain de la Fiorentina. Et le match retour face à Saint-Etienne restera longtemps dans nos mémoires. De toute façon, quand on arrive dans les tours à élimination directe, on fait partie d’une caste de privilégiés."

Le partenariat avec l'AS Tefana ayant été reconduit l'été dernier, le responsable du recrutement des jeunes de l'ASSE Gérard Fernandez séjourne cette semaine à Tahiti. Accompagné du préparateur physique du centre de formation Sébastien Sangnier, il s'est confié avant-hier à Polynésie Première.

"Vous avez eu Pascal Vahirua, c'était l'exemple type du très bon joueur tahitien. On essaie de déceler les garçons qui nous semblent avoir le potentiel éventuel pour rejoindre notre centre de formation. Mardi matin, on a déjà attaqué les premières séances. On travaille sur chaque catégorie avec les éducateurs. On a déjà fait une réunion avec les éducateurs de l'école de foot. On travaille sur chaque équipe, chaque année d'âge, sur des cycles de développement par catégorie. On va profiter d'être ici pour voir jouer l'équipe première, bien entendu. Chaque année on voit les U13 car ils viennent participer à notre tournoi des clubs partenaires. Au mois de juin ils viennent comme chaque année. On les voit à l'oeuvre lors de ce très bon tournoi. Ici on voit tous les autres joueurs. On a des échanges très fréquents avec Laurent Heinis. Après trois années de partenariat, c’est très vivant ! Ensemble, on essaie d’améliorer le fonctionnement. Il y a vraiment des échanges sur le travail au quotidien"

Deux anciens Verts évoluant au Canada ont marqué le week-end dernier contre des équipes new-yorkaises.

Auteur d'un doublé lors de la première journée de MLS, Ignacio Piatti a enchaîné en terrassant les taureaux rouges 3-0. A la conclusion d'un contre assassin, le meneur de jeu de l'Impact de Montréal a porté l'estocade à la 71e minute.

De son côté, Damien Perquis a marqué le premier des deux buts de Toronto, qui a fait match nul sur le terrain de New-York City.

Avant d'affronter le MHSC ce samedi à 17h00, Jérémy Clément s'est confié au Progrès. Extraits.

"On reçoit à cinq reprises lors des huit dernières journées. C’est un avantage. On doit se fondre dans un projet collectif : le groupe, le club, les supporters doivent tout faire pour aller chercher une qualification européenne. Si on échoue, on échoue mais, au moins, on n’aura pas de regret. On doit prendre du plaisir, emballer les matches. Contrairement à la saison dernière, on est sorti des poules en Ligue Europe. On est quart de finaliste de la Coupe de France. Pour l’heure, ce n’est pas une mauvaise saison. On fera le bilan à la fin.

Loïc a évoqué la troisième place la semaine dernière. C’est tellement serré, pourquoi pas ? Se qualifier pour la Ligue Europa, ce serait très bien. Il n’y a pas d’équipes faciles. La preuve, on perd contre Guingamp qui venait d’encaisser pas mal de buts. Les équipes de tête veulent bien finir, c’est la guerre entre celles qui luttent pour leur survie. Le mieux serait d’affronter un dixième sûr de le rester, mais comme le championnat est serré, il n’y en a pas. Si on veut décrocher l’Europe, il faut penser à prendre des points. Cela passe par une victoire contre Montpellier."

La Ligue qu'on adule a publié la programmation TV des prochaines journées. Les Verts sont programmés le samedi à 20h00 pour les 32e et 33e journées :

- le 2 avril pour le déplacement à Ajaccio

- le 9 avril pour la réception de Troyes

Affrontant des équipes mal classées et peu attirantes pour les diffuseurs, l'ASSE aura donc joué cinq journées de championnat d'affilée un samedi, une rareté par les temps qui courent !

Victime d'une déchirure à l'ischio-jambier lors de son unique apparition en Championship le 7 novembre dernier, Idriss Saadi a marqué avec la réserve de Cardiff City le 25 janvier dernier contre QPR. En attendant d'avoir à nouveau sa chance en D2 anglaise, l'ancien attaquant stéphanois a accordé une longue interview à So Foot. Extraits.

"Si on doit comparer la Ligue 2 et le Championship, il y a des années-lumière qui séparent les deux. C’est impressionnant. Niveau football, c’est fou, fou, fou. À Cardiff, on a la chance d’avoir un stade qui est quasiment neuf, c’est le top du top. La pelouse, on l’a encore changée dernièrement, donc on a des galettes. Les supporters, c’est en moyenne 20 000-24 000. Ça chante et tout. Ils démarrent le match par un chant traditionnel, car au pays de Galles, ils ont leur propre culture. Quand on passe de Clermont où il y a 3 000-4 000 de moyenne à 24 000, ça change vraiment. C’est pas comme Saint-Étienne, où c’est un truc de fou aussi. En revanche, si on retrouve la Premier League, ça peut devenir comme Saint-Étienne. Ici, ce sont vraiment des amoureux du football. Dans la rue, les supporters peuvent t’arrêter, mais si je suis avec ma famille, ils me saluent juste. C’est une forme de respect, je pense. En revanche, les jours de match, quand c’est l’heure du football, là, ils t’arrêtent, demandent des photos, des autographes.

Ici, j’ai l’impression qu’au niveau de la technologie, on a les moyens de la moitié des clubs de Ligue 1 au moins, voire plus. Tous les entraînements, on a les GPS sur le dos, et nos résultats sont analysés. Ils te prennent en photo dans toutes les positions possibles et imaginables. Ils m’ont rééquilibré et maintenant je marche droit. Ici, il y a de quoi de travailler. Je progresse et il ne manque plus qu’à montrer sur le terrain. Ce qui m’a marqué, c’est que moi qui viens de Ligue 2, un championnat qui n'est connu qu’en France quasiment, et bah quand j’ai fait ma première entrée juste quinze minutes, j’avais déjà un chant à mon nom. Ça m’a choqué. On me l’a dit, car je n’ai pas tilté vu que j’étais dans mon match. Et c’est l’intendant qui m’a dit ça. Les paroles, ça fait : «  Saadi, baby, Saadi oh oh oh !  » Je ne connais pas l’air, seulement les paroles. Ça m’a vraiment marqué. C’est fou. En ville, les supporters ont beaucoup de maillots de toutes les époques. Ils sont attachés à l’identité du club, moins aux joueurs."

Dans un entretien diffusé aujourd'hui par beIN Sport, Franck Tabanou évoque son retour à Sainté, la fin de saison et son avenir. Extraits.

"Je suis satisfait dêtre retourné en prêt à Saint-Etienne. Je revenu pour retrouver du temps de jeu et j’en ai. Mais je serai entièrement satisfait si à la fin du championnat, on se qualifie pour l’Europe. J’aime ce club, j’aime cette ville. Il y a les moyens ici d’accrocher une qualification européenne. Et je vais faire mon maximum pour amener Saint-Etienne en Coupe d’Europe. L’ASSE est l’un des meilleurs clubs français. C’est une équipe qui a une histoire, qui a le meilleur public de Ligue 1. Saint-Etienne se stabilise d’année en année et c’est une belle formation pour se lancer ou évoluer. On doit essayer de retrouver une dynamique et ça commence dès samedi contre Montpellier.

La défaite à Bâle nous a fait du mal... Surtout mentalement. Mais ce n’est pas une excuse. Avant l’élimination, on était sur une très belle dynamique et désormais on est un peu plus dans le dur. Mais il faut retenir le positif : on est seulement à quatre points de la quatrième place et de l’Europe. On ne doit pas penser négatif et tout faire pour avancer. L’objectif principal, c’est d’aller en Coupe d’Europe. Evidemment, le plus haut possible sera le mieux. Sur les trois dernières années, on a terminé cinquièmes, quatrièmes et cinquièmes. Le but pour nous, c’est d’être régulier. Et donc d’être en Coupe d’Europe. Après, si on peut aller chercher la troisième place…

Mon objectif principal, c’est de rester et de m’imposer à Swansea. C’est un club qui me voulait cet été et je ne veux pas qu’il reste sur cette mauvaise image de moi. Je sais que je peux m’imposer là-bas. Après, quand j’y retournerai, s’ils me disent qu’ils ne veulent plus de moi, ça sera autre chose. Tant qu’ils ne m’auront pas dit cela, je resterai à Swansea pour tenter de m’y imposer. Rester à Sainté l’an prochain, est-ce une option envisageable ? Mon objectif, c’est de revenir en Angleterre, dans le meilleur championnat du monde. Maintenant, si Swansea ne veut plus de moi et que Saint-Etienne est toujours d’accord pour continuer, pourquoi pas."

Ayant ressenti aujourd'hui une gêne sur sa cicatrice à l'ischio-jambier, Loïc Perrin est forfait pour la réception de Montpellier, comme Renaud Cohade, Romain Hamouma et Robert Beric. Suspendu à Guingamp, Fabien Lemoine fait son retour dans le groupe, à l'instar de Kévin Malcuit, Jean-Christophe Bahebeck et Nolan Roux.

Le groupe : Ruffier, Moulin – Théophile-Catherine, Malcuit, Sall, Pogba, Tabanou, Assou-Ekotto – Clément, Selnaes, Lemoine, Pajot, Corgnet, Eysseric – Bahebeck, Monnet-Paquet, Roux, Söderlund, Tannane.

Pas si bon pour les Verts ?

Agé de 19 ans, Joris Gnagnon, a signé ce mercredi son premier contrat professionnel avec le Stade Rennais, mais il aurait pu signer avec... l'ASSE, qui visiblement n'a pas jugé son essai concluant.

 « Je suis très content. Le Stade Rennais F.C. est mon club formateur. Avant d’arriver ici, j'avais fait plusieurs tests en Espagne et dans plusieurs clubs français, notamment à Saint-Étienne et à Reims, mais j'ai été bien conseillé. C’est le club qu'il me fallait. J'ai travaillé pour moi, pour ma famille, pour tout ceux qui étaient derrière moi. Il ne faut pas attendre le contrat pro pour bosser, ce n'est pas comme ça que ça marche. Il y a eu des hauts et des bas mais ce n'est que le début. Je fais ce métier pour ma mère. Mes efforts ont payé », a confié le jeune joueur du Stade Rennais.

Entraîneur de Montpellier, prochain adversaire des Verts le samedi 19 mars à 17h00, Frédéric Hantz, a annoncé en conférence de presse relayée sur Twitter qu'il renouvelle sa confiance au même groupe de 18 que lors du match précédent. Tout en précisant qu'il "y aura sans doutes quelques changements dans le 11 de départ".

Voilà donc les 18 joueurs qui feront le déplacement à Geoffroy-Guichard (en gras les titulaires du match précédent):

Pionnier, Ligali - Remy, Hilton, Congré, Roussillon, Deplagné - Saihi, Martin, Ninga, Skhiri, Bensebaini - Camara, Dabo, Berigaud, Sanson, Boudebouz, Yatabaré.

Le choix de reconduire le même groupe est fait "pour assurer une continuité" et c'est tout ce qu'on souhaite à ce groupe, de continuer sur la lancée du match précédent, perdu 0-2 contre l'OGC Nice.

Jérôme Lemoigne, l'un des tauliers du milieu du Gazelec Ajaccio (23 titularisations cette saison) sera, comme Bayal Sall, privé du prochain Gazélec/Sainté prévu le 2 avril pour cause de cumul de biscottes.

Troisième meilleur passeur du championnat cette saison derrière Zlatan Ibrahimovic et Angel Di Maria, le milieu offensif montpelliérain Ryad Boudebouz évoque le match de demain dans la dernière du Midi Libre.

"On avait peut-être oublié que Nice se bat pour une place européenne. Ce n'est pas parce qu'on sortait d'un bon résultat à Paris qu'on allait les battre. On s'est peut-être vu un peu trop haut. Ça nous a remis les pieds sur terre. Il ne faut pas regarder derrière. Il reste huit matches. Trois victoires et on est maintenu. J'ai déjà gagné et marqué à Geoffroy-Guichard avec Sochaux. Je suis persuadé que l'on peut ramener trois points de Saint-Etienne si on joue intelligemment. Je pense aux administratifs du club, adorables et qu'on connaît tous. Savoir que la descente leur coûterait leur place, ça serait une honte. On fera tout pour que ça n'arrive pas."

Dans la dernière édition du Parisien, Josuha Guilavogui dément une info le concernant parue il y a huit jours dans la Pravda et espère des retrouvailles avec Blaise Matuidi en quart de finale de la Ligue des Champions en attendant le tirage au sort de ce midi. Extraits.

"J'aimerais tomber contre le PSG. Ça me plairait de les affronter à ce stade de la compétition. En Allemagne, Paris est considéré comme un grand d'Europe. J'ai regardé leurs matchs contre Chelsea. Je les ai trouvés impressionnants. Ce serait aussi le fait de revenir au Parc où j'ai quelques bons souvenirs.  D'un point de vue médiatique, j'ai conscience qu'avec un tel match, c'est un bon moyen d'exister. Je veux montrer que je suis toujours là.

Je n’ai aucune peur de Paris. Je me sens prêt à faire face. Dans cette équipe, il y a d'ailleurs un triangle majeur constitué de Blaise Matuidi, Marco Verratti et Thiago Motta. C'est probablement ce qui se fait mieux en Europe. Mais comme je suis un compétiteur, j'aimerais me confronter à ce trio. J'ai côtoyé Blaise à Saint-Etienne. A l'époque, il était déjà un footballeur confirmé alors que moi, je n'étais qu'un jeune pro. A Sainté, Blaise me donnait des conseils. Il m'a également dit d'être patient. J'ai apprécié. Ce serait donc un plaisir de pouvoir le retrouver.

J'ai été surpris de lire que j'avais prolongé à Wolfsburg. Il n'y a rien de fait. Mais je suis reconnaissant car le club est venu me chercher quand je me trouvais en grande difficulté avec l'Atlético Madrid. J'arrive à un âge où je ne veux pas me tromper. Bientôt, on va s'asseoir autour d'une table avec mes agents et mon entourage, et je prendrai uen décision."

Christophe Galtier a évoqué hier la réception de Montpellier et la fin de saison des Verts lors d'une conférence de presse relayée aujourd'hui par Le Progrès. Extraits.

"Il y a trois semaines, on enchaînait les matches mais après on a perdu des joueurs, en attaque, au milieu. Il a fallu adopter un principe de précaution avec Théophile à Guingamp. Tout cela s’est traduit par un gros manque de caractère et il faut en avoir et avoir de la personnalité dans cette période. Je ne suis pas inquiet. C’est préoccupant mais j’espère que le groupe retrouvera ses leaders, ses moteurs pour être dans le sprint final. Mais il ne faut pas croire que mettre un joueur sur le terrain suffit. Il faut agir. À Guingamp, on a subi. J’ose espérer que c’est la dernière fois. Pour y remédier, il faut trouver d’autres associations.

Je pense que le maintien se jouera au-dessus de 44 points. Mais je peux dire que l’ASSE va démarrer la saison prochaine en L1. Cela ne veut pas dire qu’on n’est pas ambitieux, Il faut l’être, mais tout relativiser, être serein et lucide. Certains visent la Ligue des champions comme Monaco et Lyon, d’autres une place européenne ou se battent pour ne pas descendre. Nous, on peut être sixième, cinquième ou quatrième. L’objectif est d’être européen. On aura ensuite une réflexion sur la manière d’améliorer l’effectif. On a déjà pris une orientation cet hiver avec Alex et deux jeunes. On doit se servir de cette période pour les intégrer."

Comme au match aller, Pierre-Emerick Aubameyang a trompé ce soir Hugo Lloris. Qualifié pour les quarts de finale de l'Europa League, l'ancien attaquant des Verts a même réalisé un doublé aux dépens de l'ex-gardien des vilains. PEA a claqué 35 pions depuis le début de saison sous le maillot du Borussia !

Tombeur de l'ASSE au tour précédent, le FC Bâle n'a pas pesé lourd face au FC Séville de Benoît Trémoulinas, vainqueur 3-0 en Espagne après avoir fait un match nul et vierge en Suisse. La Lazio, qui avait devancé Sainté dans la phase des poules, a été éliminée sans gloire en s'inclinant 0-3 au Stade Olympique de Rome face au Sparta Prague.

Kévin Malcuit a diffusé aujourd'hui une très dispensable vidéo de près d'une demi-heure sur Periscope, application rendue célèbre par un autre latéral. Le défenseur stéphanois regarde les messages de ses fans sur son téléphone tout en conduisant dans son Audi décapotable en écoutant du zouk. Il nous fait ensuite partager ses déambulations au Micromania du magasin Auchan de Villars où il achète un jeu sur Playstation.

"Ouais, Renard m'a appelé mais c'était un problème de papier. Moi je suis franco-marocain-mauritanien. Je respecte pas ma caisse, la vie de ma mère ! Dans ma caisse tu peux voir du jus, du papier-toilette, des bobs, des casquettes, comment ça s'appelle… des vitamines ! Des brosses à dent, c'est n'importe quoi ! Je vais m'acheter UFC sur Play. Au magasin ils vont croire que c'est mes potes parce que je joue au foot. C'est dare, le foot, ça tue des gens ! C'est dare ! Est-ce que Romain va mieux ? Ouais il va revenir. Faut que j'mets un acompte pour acheter le jeu ? Et si je suis pas là en octobre on fait comment ?  Moi je sais pas si j'serai là, c'est ça le problème ! Je vais voir. Moi j'ai signé 4 ans ici mais on verra ! Le mec de Micromania il m'a saoulé, frère !

Dieu merci, le numéro 25 de l'ASSE n'a pas été questionné sur Christophe Galtier !

Directeur du Master 1 Management du Sport à l’Université Paris-Saclay, Nicolas Chanavat a bossé pour l'ASSE en 2001-2002. Faisant aujourd'hui la promo de son livre "Marketing du football" paru aux ditions Economica, il chante les louanges de l'antre des vilains dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Sports Marketing. Extraits.

"Il y a 15 ans, je découvrais l’univers du football professionnel en mettant en place les institutions représentatives du personnel de l’AS Saint-Etienne. Si l’argent ne garantit pas le succès d’une équipe, son manque interdit quasiment d’atteindre ce succès durablement. Autrement dit, la réussite sportive sur le terrain nécessite de générer de nouvelles recettes. C’est pourquoi les clubs doivent désormais différencier leur marque et innover au service de l’expérience client et des sponsors. La pire des choses est de vouloir copier-coller ou d’avoir la folie des grandeurs. On le voit bien aujourd’hui avec l’exemple de plusieurs stades en France vraisemblablement surdimensionnés. Alors que le "bon modèle" est celui de la Juventus avec un nouveau stade doté d’une capacité de 30 000 places de moins que le Stadio Delle Alpi !

L’OL est le premier club français à être côté en Bourse depuis 2007 et à avoir construit une enceinte sportive 100% privée. Le Parc OL est un bijou technologique qui conjugue confort, interactivité et sécurité pour tout type de spectacle. Le stade a été imaginé comme un véritable lieu de vie au cœur d’un complexe multi-activités ouvert toute l’année. Grace à l’exploitation de son complexe, le club devrait générer environ 70 M€ supplémentaires en année pleine. Après l’Euro, la question du naming devrait être réglée : 8 à 10 M€ par an sont espérés. A l’occasion du dernier match joué à guichets fermés, le club a réalisé 25 % du chiffre d’affaires annuel en billetterie de Gerland. Le Parc OL est au cœur d’une stratégie à long terme du Groupe OL basé sur un amortissement à 30/35 ans qui pourrait se réduire si le club est performant sur la scène européenne."