Si le site officiel de l'ASSE ne propose toujours pas de résumés vidéo des matches de la réserve, il arrive que des clubs visiteurs amateurs comblent cette lacune. Merci au Racing Besançon de nous faire revivre la belle victoire remportée par les protégés de Bernard David et Julien Sablé avant-hier à l'Etrat !

Eric Bauthéac (LOSC) et Julien Gensel (Sète) évoquent leur verte amitié dans une longue et sympathique interview croisée parue aujourd'hui sur le blog de Bérenger Tournier Passionnément Foot. Extraits.

Julien Gensel : "Cette période au centre de formation était top. On vivait football et on pensait football. Et puis humainement, c’était très enrichissant. En plus, on jouait à l’ASSE, c’est quand tu joues dans ce club que tu te rends compte de la place qu’il occupe. Il y avait un engouement incroyable, l’ASSE est vraiment mythique. Des rencontres m’ont également beaucoup marqué, notamment celles avec Eric."

Eric Bauthéac : "Nous avons passé notre jeunesse ensemble au centre de formation. Ce n’est jamais évident de partir du cocon familial si jeune. Ce que je retiens le plus, c’est l’amitié que nous avons eu et qui perdure. Je me souviens même que les derniers mois de la saison, Julien avait vécu avec ma femme et moi dans mon appartement car il avait dû libérer le sien. Je n’ai que des bons souvenirs avec lui."

Julien Gensel : "A Saint-Etienne, la notion de derby est vraiment importante, c’est le match de l’année. Je me souviens que pour ma première saison à l’ASSE en 18 ans Nationaux, on était allé gagner 4-1. Par contre, la saison suivante, on a perdu chez nous à Geoffroy-Guichard. Mais bon, Lyon était venu avec une grosse équipe : Mounier, Vercoutre, Gonalons, Pied…"

Eric Bauthéac : "C’était forcément particulier. On savait que deux fois par saison, on allait rencontrer l’OL. Il ne fallait surtout pas se louper car même dans les catégories de jeunes, on pouvait voir que la rivalité était très forte. Lorsque le derby approchait, Roland Romeyer venait nous mettre un petit coup de boost dans le vestiaire."

Julien Gensel : "Ce n’est pas parce que l’on ne réussit pas à l’ASSE qu’on ne peut pas réussir ailleurs. Eric en est le parfait exemple puisqu’il n’a pas signé à Saint-Etienne alors qu’il le méritait. Mais avec beaucoup d’abnégation et d’ambition, il a réussi à se faire une belle carrière en passant par le monde amateur et en franchissant les étapes les unes après les autres. Il va bientôt vivre son 200ème match de Ligue 1."

Eric Bauthéac : "Le football ne se joue pas à grand-chose. C’est un peu bateau de dire ça mais c’est tellement vrai. La chance, l’opportunisme, le fait d’être bon au moment opportun, il y a plein d’ingrédients qui rentrent en jeu. Julien n’est pas passé loin, j’aurais aimé qu’il puisse découvrir le monde professionnel car c’est vraiment extraordinaire de vivre ça."

Julien Gensel : "Les qualités d'Eric sont surtout mentales. Il est très régulier dans ses performances et puis c’est un gros bosseur, il a une énorme envie de gagner. Il a également une très bonne patte gauche et un bon timing. En plus, il va vite et il est endurant, c’est un joueur complet. Après, pour son défaut, je vais dire son pied droit. Mais c’est vraiment pour trouver la petite bête car je ne vois pas en lui un réel défaut."

Eric Bauthéac : "Julien, c’était un bison, il courait vite et frappait fort des deux pieds. C’était vraiment un très bon attaquant. Quant à son défaut, je pense que c’est d’ailleurs ce qui lui a fait louper une carrière, c’est qu’il n’avait pas la soif de réussir. Dans ce milieu là, il faut marcher sur tout le monde pour réussir alors que Julien, c’était un gentil."

Julien Gensel : "Mon meilleur souvenir stéphanois, c’est sûrement la fois où on a joué avec les pros en amical à Annecy contre Thoune. Quant au pire, c’est la défaite contre Lyon à Geoffroy-Guichard."

Eric Bauthéac : "Mon meilleur souvenir, c’est comme Julien pour notre premier match avec les pros. Je me rappelle qu’à la fin, on ne devait pas conserver les maillots mais certains pros comme Bafé Gomis avaient insisté auprès des dirigeants pour que l’on puisse les garder. C’était la première fois qu’on portait le maillot vert sur les épaules en pro, c’était vraiment top. Après, le pire, c’est quand nous avons été reçus en fin de saison pour nous signaler que l’on était libre et que nous n’allions pas signer de contrat. C’était la fin d’un rêve."

Les photos de l'entraînement collectif du jour en attestent : Roux, Tannane et Perrin absents pour diverses raisons ce week end sont de retour sur le pré.

On peut par ailleurs constater que Bahebeck et Polomat ont couru en marge du groupe dont étaient en revanche absents Sall et Hamouma.

Quadragénaire depuis avant-hier, le milieu de terrain de l'ETG Cédric Barbosa a osé insulter notre Juju. "Je ne me suis jamais battu pendant un match. Mais un jour, on s'était un peu accrochés avec Julien Sablé" avoue le coéquipier de Dylan Saint-Louis dans la dernière édition de France Football. "J'avais prononcé des mots qui avaient dépassé ma pensée. Apparemment, ça l'avait blessé. Je n'ai jamais eu l'occasion de le recroiser. Alors, j'en profite pour m'excuser." 

Pour rappel, les deux hommes s'étaient notamment affrontés lors d'un match prolifique resté dans les mémoires, le fameux 5-4 contre Montpellier du 16 février 2000. Mais leur accrochage date 12 avril 2014, lors d'un bouillant ETG-Bastia. Cédric Barbosa avait échappé à toute sanction mais Juju avait écopé de quatre matches ferme de suspension.

France Football a publié aujourd'hui la liste des 10 joueurs les plus jeunes de la L1. Auteur de sa 4e apparition dans l'élite avant-hier à Angers, notre mâtru Ronaël Pierre-Gabriel est dans le little big four cher à Jérôme.

1. Alban Lafont (Toulouse), 17 ans et 1 mois

2. Kylian Mbappe Lottin (Monaco), 17 ans et 2 mois

3. Nicolas Janvier (Rennes), 17 ans et 6 mois

4. Ronaël Pierre-Gabriel (ASSE), 17 ans et 8 mois

5. Jean-Viktor Makengo (Caen), 17 ans et 8 mois)

6. Kévin Soni (Bordeaux), 18 ans et 1 mois

7. Jérémy Livolant (Guingamp), 18 ans et 2 mois

8. Ludovic Blas (Guingamp), 18 ans et 2 mois

9. Jérémie Porsan-Clémente (Marseille), 18 ans et 2 mois

10. Olivier Boscagli (Nice), 18 ans et 3 mois

Venant d'encaisser 15 pions en 4 matches, Guingamp (17ème du championnat) tentera, avec l'aide de Sorbon annoncé de retour en défense centrale, de bétonner samedi au Roudourou contre les Verts. "Il va falloir retrouver les vertus qui sont les nôtres dès samedi contre Saint-Etienne. On sera chez nous, on va jouer devant notre public. Il faut qu'on soit beaucoup plus durs à jouer" déclare Jocelyn Gourvennec dans la dernière édition du Télégramme. "On a pris beaucoup trop de buts ces derniers matches. On va travailler là-dessus, se dire les choses pour rectifier le tir contre Sainté. On va le faire comme le club le fait toujours, sans céder à la panique" ajoute Jimmy Briand dans le même quotidien. Lionel Mathis abonde dans le même sens. "On n'avait pas besoin de prendre cette claque à Lyon pour savoir que l'on joue le maintien. Il faut stopper cette hémorragie."

Comme Moustapha Bayal Sall, Jérémy Clément sera suspendu à Ajaccio s'il mange une nouvelle biscotte à Guingamp. C'est ce qui ressort de l'incontournable tableau des cartons mis à jour par le potonaute ozzy suite au match nul et vierge des Verts à Angers. 

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Dans le groupe du QSG qui affrontera Chelsea demain en huitième de finale retour de Ligue des Champions, Blaise Matuidi reçoit les éloges de Younès Belhanda (Schalke 04)."Contre les Blues à Londres, j'espère surtout que les Parisiens ne vont pas perdre Matuidi. Je le considère comme le moteur de cette équipe" déclare l'ancien milieu de terrain montpelliérain dans France Football. "Il a 15 poumons, c'est très impressionnant. J'avais joué contre lui quand il était à Saint-Etienne, il jouait de la même manière mais là, il a pris de la confiance."

S'étant refait une santé mentale et physique, Valentin Eysseric espère rester à Sainté la saison prochaine, comme il l'explique dans la dernière édition du Progrès.

"Quand je suis revenu de vacances en janvier. J’étais beaucoup moins bien. Pas seulement en match mais aussi lors des entraînements. Il était logique que je sois mis de côté par le coach. C’était finalement une bonne chose pour que je puisse me remettre dedans et que ça me fasse réfléchir. Cela a été bien fait. J’ai travaillé et je n’ai vraiment pas lâché. Je me sens de mieux en mieux. Depuis deux ou trois semaines, j’ai plus de temps de jeu. À moi de continuer comme ça.

J’avais déjà été prêté par Monaco mais Nice avait levé l’option d’achat assez vite. Quand on est un joueur prêté comme moi, si on y pense, on se met trop de pression et on tombe dans le trou. J'ai envie de rester, bien sûr. Sinon, jamais je ne me serais fait prêter avec une option d’achat. L’objectif c’est de jouer le plus de matchs possibles, faire de bonnes prestations. Le reste viendra tout seul. Aujourd’hui, personne ne m’a rien dit. Je préfère rester à Saint-Etienne."

Avec 42pts la troupe de Galette commence à accuser un certain déficit, voire un déficit certain, par rapport à ses devancières : en effet Sainté comptait après 29 journées :

49pts en 2015 (pour finir 5ème la saison)

48pts en 2014 (4ème)

49pts en 2013 (5ème)

46pts en 2012 (7ème)

Il faut remonter à 2011 (saison finie à la 10ème place) pour trouver trace d'un bilan inférieur à 42pts, les Verts en totalisaient alors 40.

Il reste 9 journées aux Verts pour être dignes des millésimes précédents.

Yannick Cahuzac (Bastia), Romain Danzé (Rennes), Maxime Gonalons (Lyon), Jamel Saihi et Geoffrey Jourdren (Montpellier).

A première vue, peu de choses rapprochent ces 5 joueurs de Dieu.

Et pourtant, selon une étude de l'Observatoire du Football, ils font comme Loïc Perrin partie du cercle des joueurs de plus de 27 ans de notre championnat à n'avoir connu qu'un seul club dans leur carrière.

Ces 6 joueurs sont membres d'un groupe restreint de 29 à travers l'Angleterre, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et donc la France.

Pour l'analyse complète, c'est ici

A contrario, notre ex Brandao est l'un des deux joueurs de Ligue 1 (avec le Toulousain Matheus) a avoir connu 10 clubs, une performance que partage également Carl Medjani, ancien jeune du centre de formation de l'ASSE, aujourd'hui à Levante (Espagne).

Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3 et chercheur à l'INRIA, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à neuf journées de la fin du championnat. Suite à son nul à Angers et aux victoires des Rennais et des vilains, l'ASSE n'a plus que 12% de chances de finir sur le podium. Sainté a une chance sur quatre de terminer dans le big Four cher à Jérôme et 39% de chances d'achever la saison dans le top cinq ! Les Verts n'ont plus qu'une chance sur trois de devancer les vilains au terme de la 38e journée...

C'est ce qui explique la piètre prestation des Verts à Angers selon Le Sphinx, qui revient sur ce match nul et vierge dans Le Progrès du jour.

"Les Verts peuvent avoir des regrets. Ils ont deux très belles occasions qui auraient justifié l’ouverture du score. C’est dommage. J’ai l’impression que nos joueurs, quand ils se retrouvent dans une position magnifique, perdent un peu leur sérénité. Ils tremblent. Selon moi, c’est plus de l’angoisse que de la maladresse. À force d’avoir peur de rater, on finit par rater. On ne sait pas emballer les matchs. Il faut mettre du rythme tout de suite, étouffer l’adversaire pour se faire craindre. Aujourd’hui, on est dans la gestion, l’analyse et la prudence. Ça ronronne et cela m’irrite. il y a comme une sorte de retenue qui fait que je me pose des questions."

S'il regrette de na pas avoir concrétisé l'énorme occase qu'il a eue à Angers, Neal Maupay tente de postiver dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Ce nul fait du bien à tout le monde au niveau des têtes. On arrête cette spirale de défaites. Malgré tout, il y avait moyen de gagner ce match. Sur mon occasion, le ballon arrive vite avec un rebond. J’essaie de tirer. Le ballon passe juste à côté du poteau. Il y a Kevin qui est surpris et qui ne met pas la tête. C’est dommage, j’aurais pu la mettre au fond. Cela n’aurait pas été le même match. Quand on est attaquant, on doit marquer. Cela me laisse un petit goût d’inachevé.

C’était notre 46e match. Il y a des blessés. Le groupe est fatigué. On ne se cache pas derrière cela. On sait qu’on doit mieux faire. On va travailler et on se battra jusqu’à la fin de la saison. L’objectif c’est d’être européen. Peu importe la place, nous voulons finir le plus haut possible. En ce moment, on est un peu au fond du trou. Mais on l’a vu en début de championnat, on est capable d’enchaîner plusieurs victoires. Il suffit d’un petit déclic pour très bien finir la saison. Rien n’est joué.

C’est compliqué et un peu frustrant. Des fois, je suis dans le groupe, des fois pas. Il y a de la concurrence. Mais j’apprends tous les jours. Je n’ai que 19 ans. J’ai eu l’occasion de jouer en Ligue Europa. Ce n’est pas négligeable dans l’apprentissage. Cela prend du temps mais j’ai l’impression de bien travailler et de progresser. Après ce que j’ai vécu à Nice, ici ce n’est que du positif. Je n’ai aucune rancœur envers les Aiglons. Après, j’espère qu’on va quand même les dépasser."

L'ancien milieu de terrain stéphanois Ignacio Piatti (31 ans) a démarré la nouvelle saison de MLS en fanfare cette nuit à Vancouver. Auteur d'un doublé et d'une passe décisive, Nacho a grandement contribué au succès (3-2) de l'Impact de Montreal sur le terrain des Whitecaps.

En match de clôture de la 29e journée, les banlieusards ont écrasé 5-1 les Guingampais, qui accueilleront les Verts samedi prochain à 20h00. Mevlut Erding, qui avait marqué le premier but du derby gagné à Gerland le 30 mars 2014, s'est rappelé aux mauvais souvenirs des vilains en égalisant d'un petit coup de patte du droit.

Invité de Tribune Sport ce soir sur BeIN Sport, Jean-Christophe Bahebeck a évoqué ses soucis avec Saint-Etienne et son avenir. Merci au site Culture PSG pour la retranscription des propos du numéro 7 des Verts !

"On s’est parlé avec le coach et je ne pouvais pas être content de mes 6 premiers mois à Sainté. J’avais même dit que je n’étais pas content de mes débuts. J’avais des objectifs personnels quand je suis arrivé ici, je voulais faire une grosse saison, complète, avec les Verts car je sais que c'est un club du top 6 français. Je savais qu'il y aurait pas mal de matches à jouer. Je n’en avais jamais vraiment fait une complète. J’avais commencé fort contre Bordeaux et ensuite en Europa League. J’ai ensuite eu ce petit pépin de santé contre Bastia. La liste noire ? On a bien vu par la suite que les joueurs soi-disant dans cette liste ont joué par la suite. Au contraire, je pense qu'elle nous a peut-être poussés à faire mieux, il y a eu des belles performances. Je ne sais pas si ça nous a piqué au vif mais quand on fait une liste comme ça, cela ne fait pas rien mais on ne regardait pas ça.

Pour l'instant, je ne pense pas trop à mon avenir. Il y a encore une fin de saison à jouer avec les Verts et je vais tout donner pour qu’on finisse le plus haut. Je vais déjà essayer de revenir le plus rapidement possible de ma blessure. En juin, il se passera ce qu’il se passera avec le PSG. Je vais discuter avec mon agent, mes proches et le club de la meilleure solution possible. Je suis 100% vert dans ma tête, je finis d’abord cette saison et on verra plus tard. S’installer dans un club ? Oui, c'est l'idée. C'est toujours bien quand on est bien dans un club, qu'on est installé. J’ai fait des prêts à Valenciennes, Troyes et à Saint-Etienne puis aussi une saison à Paris. Pour un joueur, ce n’est pas le top de voyager autant en si peu de temps. Je suis encore jeune, je n’ai que 22 ans. J’ai acquis de l’expérience avec ces trois prêts, aussi avec la saison dernière au PSG. Ce serait un bon moyen d’être installé dans un club."

Les U17 se sont imposés cet après-midi à Moulins sur la plus petite des marques.

Les Verts ont entamé la rencontre de la meilleure des manières. Sur un centre d'Adrien Fleury, Kenny Rocha-Santos a ouvert le score de la tête (0-1, 2ème). La domination forézienne a été totale jusqu'à la fin de la première période mais les Stéphanois s'ils ont frappé deux fois le poteau, n'ont pas réussi à faire le break. 

Le scénario était identique au retour des vestiaires, les Verts occupaient le camp adverse mais ne parvenaient pas faute de justesse et de détermination, à faire la différence. Ils auraient même pu se faire rejoindre sur l'unique occasion de Moulins sans un double arrêt décisif de Rayan Bouallak à l'heure de jeu. Un nouveau poteau et une barre transversale plus tard, les Verts empochaient les quatre points d'une victoire étriquée.

La composition: Bouallak - Allaigre, Nadé, Halaimia, Etchebar - Moueffek, Baumel (Abi, 55ème)- Rocha-Santos, Valbon (Djouahra, 65ème), Fleury - Bangoura

Comptant toujours 11 points de retard sur l'irrattrapable leader auxerrois, l'ASSE conserve sa deuxième place avec 2 longueurs d'avance sur les vilains troisièmes, qui ont gagné 2-0 à Villefranche-sur-Saône.

La réaction de Lionel Vaillant co-entraîneur avec Gilles Rodriguez: "On a couché chez eux les deux mi-temps et on a eu une bonne vingtaine d'occasions. On est tombés sur un bon gardien mais on n'a pas été réalistes. On a frappé trois fois le poteau et une fois la barre transversale, on a marqué un but refusé pour un hors-jeu discutable mais on a surtout manqué de détermination et de justesse. On n'a pas appris car ça a déjà été le cas en première partie de saison. Mais si on veut atteindre l'objectif de finir deuxièmes, il va falloir apprendre vite puisque le prochain match contre Le Puy sera du même genre."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur le forum grâce aux potonautes Yacine et Thomas99, les Verts renforcés par quatre professionnels, ont dominé le RC Besançon à l'Etrat en milieu d'après-midi sur le score sans appel de trois buts à zéro.

Sous les yeux de Christophe Galtier, Jérémy Clément, Franck Tabanou et Neal Maupay, le match a rapidement pris une bonne tournure puisqu'à la suite d'une faute sur Benjamin Corgnet, les Stéphanois ont obtenu un pénalty transformé sans coup férir par Pierre-Yves Polomat (1-0, 10ème).

La suite de la première période fut plus difficile pour des Foréziens qui semblaient perdre progressivement le contrôle du jeu. Touché à la cheville après avoir percuté Jessy Moulin, Jonathan Brison a dû céder sa place à Jerrold Nyemeck à la demi-heure de jeu.

La pause a heureusement fait du bien à des Verts qui ont appuyé sur l'accélarateur dès le retour des vestiaires et ont concrétisé leur domination par Jérémy Mellot idéalement servi dans la profondeur par Pierre-Yves Polomat (2-0, 57ème).

Le break définitif était réalisé peu de temps après par Hugo Roussey à l'affût d'une passe en retrait bisontine mal ajustée (3-0, 69ème). La fin de la rencontre était alors gérée sans trop de difficultés par des Stéphanois qui mettaient ainsi fin à une série de cinq défaites consécutives.

La composition: Moulin - Brison (Nyemeck, 31'), Souici, Dekoke, Polomat (Cabaton, 85') - Mellot, Suljic, Pinheiro - Roussey, Corgnet (Ghezali, 75'), Nordin.

La réaction de Bernard David: "C'était un match très important et cette victoire fait beaucoup de bien après les cinq défaites consécutives. L'apport des quatre pros a été décisif, ils ont été exemplaires, les guides de l'équipe. Nous sommes très contents, c'est une bonne opération comptablement et ça donne beaucoup de confiance. A nous de confirmer dans quinze jours à Sens."

L'équipe U17 régionale de Mickaël Pontal a effectué aujourd'hui un long déplacement à St Genis (Ain), tout près de Genève. Elle n'a pas fait le voyage pour rien puisqu'elle l'a emporté sur le large score de 6-1 face à une équipe classée à la 11ème place de cette poule de Promotion Ligue.

Ce match, disputé sur une pelouse lourde, a été long à se décanter. En effet, les Verts ont mis une mi-temps pour s'adapter vraiment à ces difficiles conditions de jeu.

Ils ont ouvert à la 20ème minute par Stanislas Grange, avant de se faire rejoindre sur un coup-franc repris de la tête (28ème). Le score était donc de parité au repos.

C'est au cours du second acte que l'ASSE va faire la différence par Kellian Mersel (55ème), Stanislas Grange pour un doublé (58ème), Wesley Fofana (62ème), Baptiste Gabard (70ème) et Francis Ménétrieux (75ème).

Cette victoire permet aux Verts de rester en tête du classement, devant Annecy FC.

La composition : Crémillieux - Pires(cap), Aljic, Gotti-Garcia, Mezaber - Fofana, Gabard, Hammouche (Touit 60ème) - S.Grange (Blanchard 65ème), Mersel, Ménétrieux.

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum cet après-midi : les U19 stéphanois se sont imposés 1-0 sur le terrain bosselé et venteux d'Arles-Avignon lors de la 20e journée du championnat.

Supérieurs techniquement, les Verts ont logiquement concrétisé leur domination à la 42e minute : sur un bon centre de l'ailier gauche carpverdien Michel Delgado, l'ailier droit gabonais Ricky Ndoutoumé a enchainé un crochet et une frappe repoussée par un défenseur mais reprise victorieusement du pied gauche par l'avant-centre dacquois Baptiste Pesqué.

Ayant mal apprécié la trajectoire d'un ballon accéléré par le vent, Théo Vermot a été sauvé par sa barre transversale à la 66e minute. Solides défensivement, les Verts ont conservé sans trembler leur court mais précieux avantage. Ils auraient même pu faire le break si Ricky Ndoutoumé et Baptiste Pesqué avaient converti leurs occasions.

La compo : Vermot - Mendy, Pétrot, Gomis, Rahmani - Camara, Chambost, Virksas - Ndoutoumé (Martin-Pichon, 90'), Pesqué, Delgado (Vogel, 74')

L'ASSE consolide sa deuxième place et revient à trois petits points du leader monégasque, accroché 1-1 par l'OM sur le Rocher. Pour rappel, les Verts se rendront en Principauté lors de l'antépénultième journée sachant que seul le premier de la poule sera qualifié pour les plays-offs....

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'était un match difficile. On a affronté un adversaire qui joue sa survie, qui ne voulait rien lâcher. Arles-Avignon a pratiqué pendant tout le match un jeu très direct. En première mi-temps, on avait le vent avec nous et la maîtrise, ça a été une attaque-défense. On a manqué de finesse dans nos choix offensifs mais on a fini par marquer avant la pause. En seconde période, on avait le vent contre, ils balançaient dans la boite. On a été solides dans le jeu de tête et les duels. On a eu plusieurs opportunités de marquer un second but qui nous aurait mis à l'abri. On les a mal gérées mais je ne vais pas faire la fine bouche. On a joué sur un terrain assez catastrophique, avec énormément de vent. C'est une victoire méritée, on s'est donné. Dans l'état d'esprit, c'était bien. On a essayé de jouer, on n'a pas toujours réussi à le faire mais on a gagné. On reste dans la course."

Pour les poulains de Philippe Guillemet, c'était le derby ligérien avant le derby régional de dimanche prochain contre nos vilains voisins. Ce fut une bonne mise en jambes puisqu'ils ont dû s'employer pour remporter sur le score de 3 à 2, un match âprement disputé jusqu'au bout sur le stade Roger Rocher de Méons.

Après un bon début de rencontre, les Verts concédaient le 1er but à la suite d'un coup-franc rentrant : le capitaine coupait la trajectoire et marquait de la tête.(1-0, 10ème).

Malgré leurs efforts, les Verts mettaient longtemps à trouver la faille dans la défense adverse. Ils vont y arriver sur un pénalty de Yoann Grecco, pénalty obtenu par Samy Messili qui avait pénétré dans la surface de réparation après un ballon en profondeur de Rémi Chaigneau. (1-1, 39ème).

La seconde période commença de la meilleure des façons : Axel Gueton débordait côté gauche et centrait pour Yoann Grecco qui, d'une magnifique tête piquée donnait l'avantage aux siens. (1-2, 49ème).

Mais l'OSE n'avait pas abdiqué : les attaques se développaient de belle manière des 2 côtés, les olympiens utilisaient bien les intervalles et parvenaient à égaliser. (2-2, 60ème).

Les Verts se créaient des occasions. Samy Messili se trouvait à la réception d'un centre de Yoann Grecco, se retournait et frappait victorieusement au ras du poteau. (2-3, 71ème). Ce but ponctuait une rencontre indécise qui voyait donc l'ASSE l'emporter sur une équipe olympienne bien organisée et habile sur coups-francs.

Par cette victoire les Verts renforcent leur 2ème place à une semaine de la réception des vilains : une occasion de les rattraper au classement.

La composition : Mutombo - Boutheyrand, Yazid, Chaigneau, Gueton - Kiran, Petit, Messili - Ledoux (Messalti 58ème), Grecco (Ledoux 74ème), Zerrou.

A noter les premières apparitions de Adam Zerrou (U13), Nouredine Messalti (U14), Mathis Rome (U13) et Kenan Fakili (U14). Ces deux derniers ne sont pas entrés en jeu.

C'est le doux euphémisme utilisé par le milieu de terrain angevin Thomas Mangani, qui revient dans Le Courrier de l'Ouest sur la médiocre rencontre d'hier soir.

"Peut-être que du point de vue du spectacle, ce n'était pas le match de l'année, mais on a pris du plaisir à faire ce combat. Notre solidarité nous a permis de prendre ce bon point. La deuxième mi-temps était hachée, mais pendant la première il y avait de l'intensité, ça allait au charbon. C'était un bon match de combattants. On a été 18 frères sur le terrain. On voit que Saint-Etienne a l'effectif d'un top 5 du championnat, ils mettent l'intensité d'une équipe européenne. On a beaucoup couru. Si on arrive à mettre la même intensité contre des équipes qui ont moins de qualité que Sainté, on peut espérer accrocher des victoires."

Le nouveau président de la FIFA Gianni Infantino a annoncé hier que l'assistance vidéo pour les arbitres serait autorisée dès 2017, à titre expérimental. Quatre cas seront concernés par cette avancée : le but marqué, le carton rouge, le penalty et l’erreur sur l’identité d’un joueur.

"C'est la meilleure nouvelle de l'année" se réjouit Nanard dans la Pravda. "Jusqu'à présent, on demande à des arbitres de décider s'il y a main ou pas alors que, dans le stade, 40 000 personnes peuvent le savoir en 5 secondes avec leur smartphone."

Galette a également donné son avis à ce sujet hier en conférence ce presse d'après-match. "C’est bien mais je vais rejoindre Rolland Courbis. Ça va être compliqué quand il va falloir juger les penalties. Il y a des débats énormes, même à la télé. Là, le superviseur sera seul. Mais il y a quand même une volonté de progresser, d’aider les arbitres. Il faut aller dans ce sens."

Restant hostile à l'introduction de la vidéo, Platoche pense que les expérimentations lui donneront raison. "Si les tests montrent que c'est une bonne chose, pourquoi pas. Je pense que ce n'est pas bien et que ça ne marchera pas. Si on me prouve le contraire, tant mieux. Mais il ne faut pas que le business des sociétés qui travaillent sur les vidéos l'emportent. Il y a beaucoup de lobbying dans ce domaine. Et beaucoup d'intérêts derrière tout ça. Certains préparent ça depuis longtemps..." déclare l'ancien meneur de jeu des Verts dans le quotidien sportif.

"Le joueur le plus fou que j'aie connu dans ma carrière, c'est Jean-Claude Pagal" déclare l'entraîneur de la réserve lensoise Eric Sikora dans la Pravda du jour. "Il était capable de regarder le soleil pendant un quart d'heure. Un jour, il est allé frapper Henri Michel à Orly avant le Mondial 1994 parce qu'il n'était pas sélectionné avec le Cameroun."

Pour rappel, l'ancien milieu de terrain des Sang et Or a joué trois saisons à l'ASSE, de 1990 à 1993. Réputé pour son caractère caractériel, le Lion Indomptable a claqué 5 pions en 61 matches en vert, contre Le Havre, Nantes, Epinal, Montpellier et Valenciennes.

Comme le relève l'agence de statistiques sportives Opta, l'ASSE n'avait plus concédé de match nul et vierge depuis le 18 janvier 2015 (0-0 à Rennes).

Selon la dernière édition du Progrès, Nolan Roux a dû déclarer forfait hier à cause d'une gastro. Le quotidien régional nous apprend par ailleurs que la grippe a fait d'autres victimes que Loïc Perrin cette semaine. Cloué au lit, Roro n'a pas fait le déplacement à Angers. Prompt rétablissement !

Dans la dernière édition du Progrès, Kévin Monnet-Paquet revient sur sa piètre prestatation à Angers.

"On restait sur trois défaites d’affilée, c’était un peu inquiétant. On prend un point, ce n’est pas si mal. Dans l’attitude et l’impact, on a répondu présent. Mais on ne peut pas s’en contenter. On a des objectifs élevés pour la fin de saison. C’est compliqué de venir jouer ici. Le terrain est très difficile. Ce fut un match engagé, avec beaucoup de longs ballons. Il nous a manqué des jambes, de la fraîcheur. Mais on aurait pu malgré tout l’emporter. J’ai une occasion et je la loupe. Déjà, je ne faisais pas un bon match. Je n’ai pas touché beaucoup de ballons. J’étais aussi un peu malade. Sur cette occasion, le gardien voit que je vais ouvrir mon pied, je dois plus appuyer ma frappe. Ce fut à l’image de mon match. Je l’ai raté. Je vais bien récupérer, bien m’entraîner. Avoir une semaine complète, cela va me faire du bien pour retrouver de la caisse."

Alors qu'ils avaient marqué lors de leurs neuf précédents matches. les Verts n'ont pas réussi à trouver le chemin des filets chez le promu angevin. Neal Maupay puis Kévin Monnet ont pourtant eu chacun une énorme occasion de scorer en première période...

Vu l'état de ses troupes, Christophe Galtier s'est contenté ce soir en conférence de presse du laborieux match nul des Verts à Angers.

"Je vois le verre à moitié vide. On a les situations les plus franches. Deux en fait. Je pense que si on avait ouvert le score, on l'aurait emporté. On repart avec un point et des regrets. Mais ce point, il faut l'apprécier. C'était notre 11e match en 35 jours. Nous avions des absents et nous avons enregistré des forfaits dans la journée comme celui de Nolan. D’autres ne pouvaient pas participer au match en étant sur le banc car ils étaient malades comme Loïc. Renaud a quant à lui joué avec une grosse gêne musculaire. Offensivement, les absences font que l'on a manqué de percussion et d'explosivité. Ce soir, on n'a pas saisi l'opportunité de monter sur le podium, mais on maintient à distance Angers et on reste au contact des équipes jouant l'Europe. Il n'y a pas d'urgence."