

Comme le souligne la Pravda, le conseil d'administration de la Ligue qu'on adule a adopté une nouvelle rédaction de l'article 118 de son règlement. Intitulé "Obligation de jouissance du terrain", il prévoit désormais qu'"en cas d'impossibilité pour un club de mettre à disposition son stade sur une date et un horaire choisis par le diffuseur (...) le Bureau de la LFP a la faculté de procéder, sauf circonstances exceptionnelles, à l'inversion du match qui aura donc lieu chez l'équipe visiteuse." Il n'est pas exclu qu'une équipe affronte deux fois à l'extérieur ou deux fois à domicile le même adversaire.
Bernard Caïazzo commente cette mesure sur le site du quotidien sportif.
"C'est de la dissuasion et on espère ne pas se servir de cette possibilité. Mais on ne veut plus se retrouver avec des problèmes d'organisation du Championnat comme c'est arrivé une vingtaine de fois la saison dernière. A cause de fêtes de la saucisse et de l'indisponibilité des forces de l'ordre qui en découle et conduit les préfectures à demander le changement de jour ou d'horaire d'un match au dernier moment. Il ne s'agit pas d'en faire une loi mais, dans les cas extrêmes, le bureau de la Ligue se réunira et pourra décider de l'inversion des matches.
L'inversion est une mesure qui serait obligatoirement pénalisante pour le club qui la subirait. A lui aussi de faire en sorte que son environnement le respecte. Vous croyez que Bordeaux, s'il avait joué un match pour le titre contre le PSG, n'aurait pas tout fait localement pour obtenir de jouer à une autre date qu'entre la 37e et la 38e journée, ce qui est normalement interdit pour des raisons d'équité du Championnat ? Je peux vous le dire en tant que président de club : sachant que votre match peut être inversé et votre équipe pénalisée, vous ne prendrez jamais ce risque donc vous ferez tout pour que la préfecture, la collectivité, la ville ne vous décalent pas votre match de la date prévue. Je rappelle que nous avons des contrats avec nos diffuseurs !"
N'ayant fait que deux courtes apparitions en Championship la saison dernière avec Cardiff City, Idriss Saadi (24 ans) vient selon la RTBF de se faire prêter à Courtrai, club de D1 belge dans lequel ont évolué deux autres anciens Verts formés à l'ASSE : Anthony Bartolomé et Romain Reynaud.
Croisé par hasard à la mi-journée devant le centre équestre de Montpellier en train de faire tout seul du fractionné sous le cagnard, le milieu de terrain du QSG Benjamin Stambouli nous a glissé quelques mots sur Bryan Dabo, qu'il a côtoyé au MHSC.
"C'est vraiment un très bon joueur. Vous allez le constater par vous-même, il est doué et sympa, très chambreur. Je lui souhaite de réussir à l'ASSE. Sainté est un bon club, qui avait tenté de me recruter en 2014. J'avais eu des discussions avec Christophe Galtier il y a deux ans mais j'avais finalement signé à Tottenham."
Eliminé aux tirs au but par la Pologne dans le Chaudron en huitième de finale de l'Euro, l'ancien milieu de terrain stéphanois Gelson Fernandes nous a confié ce matin ses impressions sur Kévin Constant, son ex-coéquipier actuellement à l'essai à l'ASSE.
"J'ai joué avec lui au Chievo Vérone lors de la saison 2010-2011. Chez nous il jouait milieu de terrain mais je crois que maintenant il s'est reconverti latéral gauche. Au Chievo il a fait une saison pleine, il a joué plus d'une trentaine de matches. Il est ensuite parti une saison au Genoa avant de signer au Milan AC. Kévin est un joueur intéressant. J'ai le souvenir d'un gars technique, à l'aise balle au pied, très solide. Kévin a cette faculté d'éliminer l'adversaire. Avec moi il jouait milieu gauche dans notre milieu de terrain en losange. Mais il a des aptitudes pour jouer plus bas, il a été latéral gauche au Milan AC. Je crois qu'il a eu moins de temps de jeu ces dernières saisons mais je suis convaincu que ça reste un bon joueur, qui pourrait faire du bien à Sainté. C'est un joueur complet, ça peut être une bonne pioche pour les Verts. Il a un excellent pied, de la qualité dans les centres et il est athlétique. En plus c'est un bon mec."
Coach des U13 et adjoint de JPP en U19 cette dernière saison, Razik Nedder vient d'animer des stages à l'AS Tefana en coampagnie d'Aurélien Remoué, préparateur physique au centre de formation de l'ASSE. Dans La Dépêche de Tahiti, le nouvel entraîneur des U17 régionaux rappelle l'objectif de ce partenariat.
"Cet échange nous permet d'avoir un oeil sur les meilleurs éléments de l'AS Tefana. On voit que chaque année, les meilleurs de leurs jeunes se rapprochent de plus en plus des exigences attendues. Cela nous permet de les voir une première fois, de les suivre et de les faire revenir en fin de saison U15, ce qui s'est déjà produit par le passé."
Le fidèle potonaute ange vert nous signale l'arrêt brutal et indépendant de sa volonté de son excellent blog Sur la route des Verts. Merci Thierry de nous avoir fait redécouvrir pendant trois ans la riche histoire de notre club !
Responsable technique du stade Geoffroy-Guichard, Christophe Chavanne explique dans Le Progrès du jour pourquoi la pelouse de GG a bien tenu le coup lors de l'Euro.
"Un jardinier irlandais, Richard Hayden, a été diligenté par l’UEFA lors du premier trimestre 2015. Il était là pour nous conseiller tout en nous laissant les clés du camion. Nous avons suivi un cahier des charges assez strict. On a testé la résistance à l’arrachement, défini la meilleure manière de tondre…Elle s'est reposée pendant un mois après la fin du championnat de Ligue 1. Le 14 juin, pour le premier match Portugal-Islande, elle était prête à l’emploi. Elle fut ensuite dorlotée entre les matches par une équipe de 14 personnes, très motivée à l’idée d’être à la hauteur, et pas seulement en ce qui concerne la taille très réglementée du gazon. On a aéré la pelouse, mis de l’engrais spécial pour densifier le tapis, travaillé sur une petite zone complexe côté sud entre les matches. Et on a dû rouler le terrain, notamment après le passage des Tchèques car ils l’avaient carrément labouré lors de leur entraînement d’avant-match."
Repéré par Ludovic Paradinas, scout de l'ASSE en région parisienne, Damien Gonnet a signé cette semaine un ANS (Accord de Non Sollicitation) avec Sainté. Hamady Sissoko, qui l'entraîne en U12 à Bussy-Saint-Georges (77), nous présente ce jeune défenseur.
"Damien est un gamin né en 2004 qui a eu un parcours assez atypique. Il a commencé à jouer au foot la saison 2014-2015. Auparavant il faisait de la gym. En U11, il a commencé en équipe B. Mais j'ai repéré son intelligence de jeu, son sens de l'anticipation, sa vitesse, sa présence dans les duels. Damien est très puissant et a une grosse détente. Comme il venait de commencer le foot, techniquement c'était très limité. Je l'ai fait monter avec moi. Il était fou de joie, pour lui jouer en A c'était comme signer dans un club pro.
Comme il s'est mis tardivement au foot, beaucoup de monde se moquaient, il y en a très peu qui croyaient en lui. Moi je voyais son investissement à l'entraînement. La première fois qu'il a joué en A, il a été élu homme du match. Au bout de trois matches je l'ai promu capitaine. Depuis le gamin ne fait que monter. Il est devenu de plus en plus fort. Je le faisais jouer défenseur central. Maintenant je l'ai mis latéral droit. C'est une machine. Il multiplie les aller-retours, est intraitable dans les duels.
Son intelligence de jeu est hors normes. Il a une qualité de passe très correcte. Il est fair play et très à l'écoute. C'est en outre un très bon élève. Il est issu d'une très bonne famille. Ses parents sont très à cheval sur l'école. Plusieurs autres clubs pros étaient sur lui : Rennes, Angers, Lens et Amiens. Ludo est un ami, je lui ai signalé le joueur. Il est venu plusieurs fois le superviser. Quand je vois Damien, moi qui suis passé par le centre de formation de l'AJA, il me rappelle Philippe Mexes. C'est le même."
"J'ai toujours été derrière la France, qui est mon pays. J'espère que la France va gagner l'Euro. Je suis franco-algérien, il ne faut pas oublier. J'ai joué pour la France, c'est eux qui m'ont formé. Je les soutiens même si mon pays aujourd'hui c'est l'Algérie" a récemment déclaré Faouzi Ghoulam. Sommé de s'expliquer sur la chaîne algérienne Ennahar TV, l'ancien latéral gauche stéphanois a également évoqué son avenir. Extraits.
"Je ne renie pas le fait que la France m'a formé, d'arriver au niveau que j'ai aujourd'hui en équipe nationale. La France, c'est en général. J'ai été formé à Saint-Etienne. Il ne faut pas mal interpréter mes propos. Je suis algérien, je le revendique, j'ai toujours dit que j'étais algérien. Quand Faouzi Ghoulam se déplace, que ce soit en France, en Italie ou à l'étranger, on ne me dit pas que je suis français. On me dit "t'es algérien." On me dit : "tu joues pour qui ?" Je réponds : "pour l'équipe nationale d'Algérie." Aujourd'hui j'ai l'étiquette de l'Algérie beaucoup plus que celle de la France. J'habite en France, j'ai été formé par la France. Quand il y a un Euro, où l'Algérie ne participe pas, je supporte bien sûr la France parce que j'ai grandi avec les Zidane comme j'ai pu grandir avec les Belloumi.
Avec le Napoli ça se passe super bien, on est en train de discuter d'une prolongation de contrat. J'ai réalisé une bonne saison avec Naples. Naples me manque. Moi je suis un algérien. C'est la ville qui se rapproche le plus de la mentalité algérienne. A nNaples, je m'épanouis vraiment en tant que personne et en tant qu'homme. Je suis bien là-bas. Après, on sait que le football est fait d'aléas, de départs. On peut rester, faire toute la carrière là-bas. On ne sait pas ce qui peut se passer. C'est pour ça qu'on a Dieu, il a un plan pour nous. Moi, aujourd'hui, je suis vraiment très, très, très heureux à Naples. Aujourd'hui j'ai trouvé une nouvelle famille à Naples. Je souhaite qu'on fasse une très bonne saison., qui va m'amener Inch'allah à être également performant en équipe nationale."
Notre petit poulet d'Abidjan préféré - Max-Alain Gradel - a profité de ses vacances pour, nous apprend afrik-foot.fr, bâtir un pont dans le quartier où il a grandi. C'est insolite, mais surtout utile : le précédent pont, de bois, était particulièrement dangereux lors des saisons pluvieuses.
Bryan Dabo vient de signer, ses premières déclarations sentent bon le caressage de Sainté dans le sens du poil, ce dont on ne saurait le blâmer.
Pour mieux appréhender la vie et l'avis de Bryan, replongeons-nous dans une longue interview accordée à So Foot en novembre 2015. Quatrième extrait, avec cette fois-ci l’autre vie de Brian, lorsqu’il mettait le feu au tatami :
"J'ai été champion de France en pupille si je ne dis pas de bêtises. C'était une passion, j'ai commencé à 7-8 ans, je faisais foot et karaté en même temps. Avant d'arriver en préformation, j'ai gagné le championnat de France de karaté. Mais ensuite, j'ai dû faire un choix : soit c'était le football en préformation, soit le karaté en intégrant l'INSEP à Paris. J'ai choisi le foot, mais quand je rentrais sur Marseille, j'allais m'entraîner de temps en temps.
Cela m'a appris l'humilité, c'est ce qui prime dans cette discipline. Sur un tatami, tout le monde est égal. Tout dépend aussi du professeur, mais le mien enseignait le respect de soi et le respect des autres. Cela m'a aidé pour le football et pour la vie de tous les jours aussi. Que ce soit le contrôle de soi, l'utilisation des connaissances, la manière de se comporter avec les autres, mais aussi la manière d'appréhender les moments difficiles. On ne voit pas les difficultés du même œil, on se dit que cela va passer plutôt que de péter les plombs. Cela fait prendre du recul sur la vie en général.
Je casse les parapaings avec les pieds, il n'y a aucun problème. Je faisais des démonstrations, des katas, même si mon truc, c'était plus les combats. Je connaissais plusieurs dizaines de katas vu que je pratiquais depuis mes sept ans. Cela m'a appris à répéter les efforts maintes et maintes fois, même si je prenais plus de plaisir dans les combats. Quand j'ai arrêté le karaté, j'étais invaincu en compétition après une vingtaine de combats.
J'avais été approché par la Fédération pour intégrer l'INSEP si je poursuivais sur cette voie, mais je préférais le football... Je ne pense plus avoir d'aptitudes, je n'ai pas pratiqué depuis longtemps, donc je dois être rouillé. À 16-17 ans, j'étais encore pas mal.
J'étais seulement sur le karaté, mais c'est vrai qu'au CREPS, mon centre de préformation régional, il y avait des entraînements de taekwondo et j'aimais aller les voir s'entraîner car cela ressemble au karaté. J'ai donc probablement une attirance globale pour les arts martiaux. J'ai des amis judokas aussi... J'ai toujours aimé observé la pratique des arts martiaux, mais pas trop regarder les films de genre."
Le petit Jordan, du 69, un conseil, si tu croises Bryan sur le pré au Cochonou Stadium, passe (vite) ton chemin.
Hérita Ilunga, qui n'a pas pû empêcher la relégation de Créteil en National malgré ses 33 matches disputés la saison dernière, envisage d'arrêter sa carrière de joueur Lors de sa participation au 10e Congrès de la Division-Afrique organisé en mai dernier à Kinshasa, l'ancien latéral stéphanois (de 2003 à 2007) a promis d’être membre actif de l'UFC (Union des Footballeurs du Congo).
En attendant, l'ancien international congolais ne compte pas raccrocher les crampons, comme l'atteste sa présence au stage de l'UNFP.
Bernard Caïazzo s'est brièvement confié à l'AFP à l'issue de la convention du football professionnelle qu'il a organisée à Cannes en tant que président de Première Ligue.
"On se félicitait des droits TV français, montés à 736,5 M€ pour les droits domestiques en 2014, plus 80 M€ pour les droits internationaux. Les Allemands étaient derrière nous et puis soudain, ils ont renégocié une augmentation de 80%, à 1,4 milliard d'euros ! Il faut se demander comment ils ont fait. Des clubs comme le LOSC ou l'ASSE payent à eux seuls plus de cotisations patronales que les clubs de Bundesliga réunis. L'OM et l'OL, eux, atteignent en la matière le même montant que les clubs allemands et espagnols cumulés ! Dans une compétition internationale, pour la France, ce n'est pas jouable. Il faut une exception footballistique, à définir avec les politiques. C'est une affaire de vision. On peut avoir une vision de rayonnement à l'étranger, ou une vision plus hexagonale qui nous mènera tout droit à une bulgarisation."
Touché par des pépins musculaires en fin de saison dernière, Vincent Pajot s’est, comme la veille, entraîné à l’écart du groupe hier matin. Le Progrès précise que l'ancien Rennais a enchaîné les tours de terrain pendant que ses coéquipiers s’affrontaient à 11 contre 11, Alexander Söderlund n’a pas participé à cette opposition.
Ismaël Ugur, en jaune, était le capitaine de l'AS Cozes
Le compte facebook de l'AS Cozes, club de DH de Charente-Maritime qui accède au CFA2, nous apprend qu'Ismaël Ugur s'est engagé avec le FC Versailles 78 (DH). Depuis son départ du centre de formation de l'ASSE en 2007, ce sera le 8ème club du natif de saint-Claude, après Istambulspor, Jura Sud, Martigues, Moulins, Compiègne, Montceau et Cozes.
Mickaël Pontal, le coach des U17 régionaux qu'il a fait accéder à la Ligue Honneur, n'a pas été reconduit dans ses fonctions. Un peu déçu, pour des raisons d'organisation familiale, que cette décision lui ait été tardivement notifiée, le 14 juin, il a néanmoins réussi à rebondir.....en Suisse, plus précisément à l'AF LUC Dorigny. Ce club n'est autre que Lausanne Université Club qui évolue en 2ème Ligue, l'équivalent de notre CFA2. Avec ce contrat, Mickaël s'engage également dans un projet professionnel en vue de sa reconversion. Bonne route Mickaël !
Ca vaut ce que ça vaut (c'est-à-dire pas grand chose), mais enfin ne boudons pas notre chauv(ert)inisme et applaudissons en choeur Eric Di Méco, lequel déclara hier sur RMC que "Loïc Perrin aurait fait beaucoup mieux" que les défenseurs centraux choisis par la Dèche pour faire les Coqs à l'Euro.
On n'ira pas dire le contraire.
L'ancien réserviste stéphanois Thomas Luminet quitte Aix-les-Bains pour l'ES Vallières, club de DHR basé en Haute-Savoie, nous apprend le site footsavoie.fr.
Foot-National nous apprend ce jour que Stephen Vincent, ancienne pousse verte, vient de signer avec Le Mans. L'ancien club de l'élite est aujourd'hui en CFA 2 - ce qui n'a guère l'heur de plaire à ses supporters. Souhaitons à Stephen de devenir lafuture idole du Virage Sud !
Comme le rapporte Le Figaro, l'ASSE a renouvelé ce matin jusqu'en 2018 son partenariat avec l'entreprise de paris en ligne NetBet, pour le plus grand plaisir de Roro : "NetBet et le club ont la même passion pour le football mais aussi la volonté de la partager avec le plus grand nombre de supporters. Nous avons construit une relation de confiance qui permet à NetBet d’asseoir sa présence en France. Par ailleurs, le renforcement de ce partenariat conforte notre stratégie de développement."
Bryan Dabo vient de signer, ses premières déclarations sentent bon le caressage de Sainté dans le sens du poil, ce dont on ne saurait le blâmer.
Pour mieux appréhender la vie et l'avis de Bryan, replongeons-nous dans une longue interview accordée à So Foot en novembre 2015.
Troisième extrait concernant ses aspirations vis-à-vis d’une éventuelle sélection nationale (Bryan est d’origine Sénégalaise et Malienne par sa mère, Burkinabée par son père, mais il a joué en équipe de France Espoirs). Volet court mais particulièrement enrichissant quand on connaît les réticences de Galette sur les joueurs CANables :
"Le Mali et le Burkina Faso m'ont déjà approché, mais je leur ai dit que je n'étais pas prêt à choisir. J'ai besoin de me stabiliser, j'ai aussi besoin d'être certain que je ne pourrai jamais aller en équipe de France, car c'est ma priorité, et dans le foot, tout peut aller très vite. Mais c'est sûr que jouer une CAN ou une Coupe du monde, ce serait enrichissant. Si dans deux ans, je ne suis pas dans un très bon club européen ou français et que je n'ai aucune chance d'aller en équipe de France, je n'hésiterai pas à aller dans l'une de ces sélections africaines. Mais je ne veux pas faire un choix par dépit. Je dois être posé au niveau du club."
Le potonaute Thomi, présent à l'Etrat, nous confirme photo à l'appui la présence de Kévin Constant à l'entraînement. Pour rappel, la Pravda a annoncé vendredi un accord possible sur un contrat de deux ans + 1 en option.
Nanard, qui a mangé hier avec le président des vilains, explique au Parisien pourquoi il a organisé la première Convention du football professionnel à hôtel Martinez de Cannes. "Un club comme Lyon paye plus de charges que la totalité de la Bundesliga et de la Liga réunis. Si on n’avait pas l’espérance farouche de changer le modèle, on ferait mieux d’aller à la plage."
"Dimitri Payet, Pierre-Emerick Aubameyang ou Max-Alain Gradel ont porté ce numéro historique. Ce sont des noms qui parlent" déclare dans Le Progrès du jour le nouveau Bryan Dabo. "Je ne me mets pas de pression avec ça. Je ne pense pas qu’ils ont mes qualités et je ne pense pas non plus avoir les leurs" ajoute le nouveau numéro 7 des Verts. L'ancien montpelliérain aurait aimé hériter du mythique numéro 14 de Johan Cruyff. "J’ai voulu négocier avec Neal. Ce n’était pas possible."
Lors d’une convention organisée à Cannes à l'instigation de Bernard Caïazzo, le syndicat Première Ligue regroupant les clubs de Ligue 1 a recommandé plusieurs mesures pour promouvoir. Comme le rapporte l'AFP, l'ex-futur entraîneur stéphanois Gérard Houllier a préconisé notamment un encadrement spécifique pour les buteurs en vantant sa méthode banlieusarde qui a "énormément amélioré l’efficacité de Karim Benzema devant les buts."
Prônée par Nanard, la programmation des matches le dimanche à 15h00, horaire adopté par nombre de championnats concurrents, n’est techniquement pas possible avant la prochaine renégociation des droits TV post 2020. Cette mesure n'a pas été jugée souhaitable par le nouveau DG de la LFP Didier Quillot, qui invoque "l'habitude culturelle du match du samedi soir." Une réduction drastique du nombre de rencontres retransmises a été évoquée afin d’attirer plus de public dans les stades.
Dans sa biographie "Platoche, gloire et déboires d'un héros français" parue le 18 mai dernier aux éditions Flammarion, Jean-Philippe Leclaire revient sur les vertes années de Michel Platini. Troisième extrait.
A l'orée de cette saison 1979-1980, Robert Herbin attaque sa 22e année à l'AS Saint-Etienne, sa 7e comme entraîneur. Meilleur ouvrier puis parfait contremaître de la rude et exigeante "usine verte", il ne sait pas trop quoi penser de l'arrivée dans son effectif du footballeur favori des Français. Comment en effet ne pas s'enthousiasmer devant les prouesses techniques du joueur le plus doué qu'il ait jamais eu à diriger ? Mais comment ne pas s'inquiéter non plus des premières dérives d'un vedettariat qui colle si mal à la mentalité stéphanoise ? Au pied des crassiers, ces monticules de poussière noire sortie des entrailles de la terre, on n'aime pas beaucoup les v'dettes (à prononcer avec l'accent d'Aimé Jacquet) qui refusent d'aller au charbon.
Adepte lui aussi d'un football très physique, Robert Herbin éprouvera toujours face à Platini une sorte de malaise qu'il mettra beaucoup de temps à s'expliquer vraiment. "Mon rêve aurait été de bâtir une équipe autour de Michel sur quatre, cinq ou six ans. Sur le terrain, il faut un joueur qui vous représente, un second entraîneur qui soit aussi acteur. Je voulais que Michel tienne ce rôle. Mais ce n'était pas possible, car très vite j'ai senti que Platini n'était que de passage à Saint-Etienne. D'où, entre nous, des rapports souvent ambigus et frustrants."
Sur le terrain, les nouveaux Verts de Michel Platini fonctionnent moins au charbon qu'au courant alternatif. Le 7 novembre 1979, ils signent un exploit qui hallucine toute l'Europe du football : battus 2-0 à l'aller par les Néerlandais du PSV Eindhoven, au deuxième tour de la Coupe UEFA, ils mettent le feu au Chaudron, en l'emportant 6-0 au retour, dont trois buts marqués lors des cinq premières minutes. Auteur lui-même de deux réalisations, dont un coup franc direct, Michel Platini se sent pour la première fois accepté et même aimé par le public stéphanois.
En début de saison, pour la remise de la première "Panthère du mois" qui récompensait le meilleur joueur de juillet, les membres associés avaient infligé un véritable camouflet à l'ex-Nancéien. Sur 162 bulletins, Michel Platini ne recevait que 6 malheureux suffrages contre 39 à Johnny Rep, 33 à Jacques Zimako, 24 à Rocheteau et 21 à Larios et Repellini. Mais en ce soir magique de Coupe d'Europe, Platini est le grand joueur enfin capable de rabibocher les Verts avec leur légende. Lorsqu'il sort à un quart d'heure de la fin, les 38 000 spectateurs scandent pour la première fois à Geoffroy-Guichard "Platini, Platini !"
Première recrue stéphanoise du mercato, Bryan Dabo s'est exprimé en début d'après-midi lors d'une conférence de presse relayée par le compte twitter du club. Extraits.
"J'arrive en toute humilité car l'ASSE est un grand club. Dans ma progression, je voulais rejoindre un club du Top 5 français. Le discours du coach m'a convaincu. Le feeling est passé tout de suite. Je vais essayer d'apporter ma percussion et mon explosivité au milieu de terrain. J'ai joué à Geoffroy-Guichard. A un mètre, on ne s'entend pas. La ferveur des supporters est très grande. La saison dernière, je pense avoir réalisé ma meilleure saison. Pour moi, c'est une nouvelle aventure. Une nouvelle ambition également. Le fait de pouvoir jouer l'Europe a influencé ma décision."
Ancien meneur des Verts sous l'ère Robert Herbin entre 1988 et 1990 (36 matchs pour 5 buts), Mohamed Chaouch va endosser le rôle d'entraîneur principal de l'equipe du Pontet (CFA) pour la saison 2016/2017.
A 50 ans, l'ex-international marocain (71 sélections) succèdera à Manu Nogueira.
Comme le rapporte aujourd'hui Le Parisien, l'ancien attaquant stéphanois Idriss Ech Chergui (30 ans) a prolongé hier matin d'une année (plus une en option) son contrat avec le Paris FC, relégué en National et désormais entraîné par Réginald Ray.
Selon la dernière édition du Progrès, les Verts vont effectuer un stage en Suisse du 13 au 16 juillet. Ils y disputeront deux matches amicaux. Si le premier n’est pas encore finalisé, le second aura lieu le 16 juillet contre le FC Sion de Didier Tholot.