Ancien meneur des Verts sous l'ère Robert Herbin entre 1988 et 1990 (36 matchs pour 5 buts), Mohamed Chaouch va endosser le rôle d'entraîneur principal de l'equipe du Pontet (CFA) pour la saison 2016/2017.

A 50 ans, l'ex-international marocain (71 sélections) succèdera à Manu Nogueira.

Comme le rapporte aujourd'hui Le Parisien, l'ancien attaquant stéphanois Idriss Ech Chergui (30 ans) a prolongé hier matin d'une année (plus une en option) son contrat avec le Paris FC, relégué en National et désormais entraîné par Réginald Ray.

Selon la dernière édition du Progrès, les Verts vont effectuer un stage en Suisse du 13 au 16 juillet. Ils y disputeront deux matches amicaux. Si le premier n’est pas encore finalisé, le second aura lieu le 16 juillet contre le FC Sion de Didier Tholot.

Allant souvent voir les matches de la bande à Loulou à la Mosson, l'ancien entraîneur des Verts et du MHSC Robert Nouzaret nous a donné ce soir son avis sur Bryan Dabo, première recrue estivale du mercato stéphanois.

"La première année où je l'ai vu, il m'a impressionné par sa puissance. Il jouait souvent sur les côtés. Il jouait juste, il jouait simple. Après, le staff montpelliérain s'est rendu compte qu'il avait une certaine polyvalence. C'est un gars qui peut jouer au milieu comme sur les côtés avec la même réussite. La polyvalence, on dit parfois que c'est une qualité mais on ça peut parfois être un défaut. Quand on te trimbale partout, tu risques de perdre des repères. Mais Bryan Dabo, lui, s'en est à peu près toujours bien sorti. Je suis surpris d'ailleurs que Montpellier s'en sépare, mais je pense que c'est une question de gros sous. En tout cas je pense que c'est une bonne pioche pour Saint-Etienne.

Bryan Dabo n'a que 24 ans, c'est un gars encore jeune. Il a un bon état d'esprit. Il n'y a jamais eu de problème avec lui. En tout cas je n'ai jamais entendu d'histoire sur lui à l'intérieur ou à l'extérieur. C'est un gars simple. Même si Montpellier était un bon club pour lui, il en a peut-être un peu fait le tour. Rejoindre les Verts, c'est une belle opportunité et c'est toujours un peu impressionnant. Christophe Galtier compte l'utiliser comme milieu relayeur. Il sait ce dont son équipe a besoin. En fonction de la tactique qu'il souhaite mettre en place, Bryan Dabo sera certainement très utile au milieu. Si la participation des latéraux est plus restreinte, il vaut mieux l'utiliser au milieu compte tenu du potentiel et de l'envergure qu'il a.

Bryan Dabo a un gros potentiel, à mon avis il est loin d'avoir atteint son maximum. Il est puissant, il a les deux pieds, il est bon de la tête, il est capable de centrer, de frapper. Il sait garder le ballon et jouer en une touche. Ça peut être un gars très dangereux sur le côté. Sa puissance lui permet d'évoluer comme un ailier. Il peut être un milieu de terrain très important non seulement pour récupérer le ballon mais aussi pour se projeter vers l'avant. Bryan Dabo évolue un peu dans le registre de Blaise Matuidi, il a une force de pénétration très intéressante."

Dimitri Payet vu par un-tel, une-telle, deux-tels et encore et encore... Le début d'Euro fracassant de l'ancien Vert attire les médias et les déclarations comme le miel les mouches. Nouvelle étape franchie hier, nous rapporte la Pravda : nommé ambassadeur de sa Réunion natale vendredi, le décisif Dimitri fait dorénavant l'objet d'une application web mise en place par l'agence régionale de tourisme !

« Le message positif que porte Dimitri Payet est une opportunité extraordinaire pour la destination Réunion de renforcer son image et sa notoriété » explique ainsi Stéphane Fouassin, président d'Ile de Réunion Tourisme.

Philippe Montanier ne sera pas longtemps resté au chômage : l'ancien gardien stéphanois occupera la saison prochaine le banc (en bois ?) de Notthingam Forest, comme l'annonce le site officiel du double vainqueur de la C1, aujourd'hui en D2 angliche.

Attention : l'ouverture amicale de la saison des Verts contre Clermont à Andrézieux, aura lieu ce samedi à 18h30 - et non à 19h, comme annoncé initialement, nous apprend le site officiel.

Dans sa biographie "Platoche, gloire et déboires d'un héros français" parue le 18 mai dernier aux éditions Flammarion, Jean-Philippe Leclaire revient sur les vertes années de Michel Platini. Deuxième extrait.

Le néo-vert ne tardera pas, hélas, à déchanter. Alors qu'il enthousiasme le reste du pays, son transfert semble paradoxalement trouver ses moins chauds supporters au cœur même du Forez… Loin de faire l'unanimité, l'idée de faire venir Michel Platini à Saint-Etienne revient avant tout à un homme lui-même de plus en plus contesté. Quitte à y mettre les moyens, Roger Roger veut recruter tout de suite les meilleurs joueurs français et étrangers. Afin d'enrôler Michel Platini, le président de l'ASSE a même dérogé à l'un des principes sacrés de la vénérable maison verte : il lui accorde le droit de négocier ses contrats publicitaires, privilège qu'il avait par exemple refusé un an plus tôt à Dominique Rocheteau.

Grâce à cette clause prévue dans son contrat, Platini peut donc poursuivre sa lancée dans le monde des affaires. Le Coq sportif (600 000 francs par an), les chaussettes Olympia (idem), les baby-foot Charton (500 000 francs par an), sans oublier bien sûr le contrat Fruité fortement révisé à la hausse (1 million de francs pour la troisième année), viennent gonfler les poches du premier footballeur français à tirer des revenus importants de la publicité. Afin de gérer ces contrats, Michel Platini a engagé Bernard Genestar. Ancien journaliste au Méridional, reconverti dans le show-business, il travaille pour le célèbre producteur Paul Lederman et organise les tournées des vedettes de l'époque comme Michel Sardou, Coluche ou le Grand Orchestre du Splendid.

Cornaqué par Genestar, protégé par Rocher, Michel Platini et son statut particulier suscitent très vite des jalousies à Sainté. A l'entraînement, la vedette du spot "Fruité"  reçoit un accueil plutôt musclé… Dès la première séance, Pierre Repellini lui ouvre l'arcade d'un violent coup de tête. Certes, la faute n'est pas volontaire, mais les relations entre les deux joueurs prennent un tour encore plus acide lorsque l'arrière stéphanois, l'un des plus anciens au sein du club, se retrouve victime d'un trait d'humour typiquement platinien. Pierre Repellini trottine avec quelques kilos de trop sous l'œil amusé de l'ex-Nancéen. "Qu'est-ce qu'il est gros !" rigole Michel Platini devant quelques témoins qui s'empressent de rapporter ces propos peu amènes à l'intéressé.

Du lycée Papillon à l'usine verte, l'ex-grand complice d'Olivier Rouyer se rend vite compte que le second degré passe beaucoup moins bien. Pis-même, Platini le roi des chambreurs fait à son tour l'objet de plaisanteries qui fusent comme des tacles. Certains de ses coéquipiers le surnomment "Fruité". A ce petit jeu, Robert Herbin n'est jamais le dernier à participer. Ainsi, à l'entraînement, lors du traditionnel match attaquants contre défenseurs, lorsque Platini se retrouve du côté des perdants, Robby prend un malin plaisir à l'asticoter : "Alors Michel, t'as gagné ?" lance l'etraîneur vachard à sa nouvelle recrue qui s'éloigne tête baissée et poings serrés."

Selon Le Progrès, Kevin Constant, latéral gauche, sera demain à l'Etrat pour être "évalué" par Galette. Ce dernier reconnaît avoir également pris des renseignements sur le latéral Cheickh M'Bengue (en fin de contrat avec Rennes).

Bryan Dabo vient de signer, ses premières déclarations sentent bon le caressage de Sainté dans le sens du poil, ce dont on ne saurait le blâmer.

Pour mieux appréhender la vie et l'avis de Bryan, replongeons-nous dans une longue interview accordée à So Foot en novembre 2015. Deuxième extrait concernant son bref passage à Blackburn Rovers où il fut prêté six mois en janvier 2014. Il est alors international Espoirs mais n'a fait que 2 apparitions avec le Montpellier de Jean Fernandez en première partie de la saison 2014 :

"En réalité, c'était une bonne expérience. Quand je suis arrivé, le coach a été honnête : j'étais en prêt de six mois, il devait y avoir 40 joueurs pros, et comme il n'y avait pas d'option d'achat à mon prêt, je n'étais pas sa priorité. Cela a quand même été une bonne expérience qui m'a aidé pour mon retour à Montpellier. Chaque week-end, je savais que je ne jouerais pas, alors je me donnais deux ou trois fois plus que les autres. Le plus important pour moi, c'étaient les semaines d'entraînement, j'avais déjà la tête à Montpellier. Je me disais que le travail consenti paierait. Donc quand je suis retourné à Montpellier, mon état d'esprit avait changé (...) L’ambiance en Angleterre n’a rien à voir ! Des derbys avec 30 ou 35 000 personnes dans le stade. Les gens crient à chaque ballon touché, les buts c'est la folie. Les matchs étaient retransmis sur les chaînes nationales. Et dans la vie quotidienne, tout le monde connaît les footballeurs, même les papys et mamies dans la rue te reconnaissent. Mais ils ne t'emmerdent pas, ils discutent et rigolent avec toi, c'est tout.

Leicester, c'était impressionnant, ils ont été premiers toute l'année (ndp² : en Championship, la L2 anglaise), donc le stade était plein. Il y avait aussi Burnley, car c'était un derby pour Blackburn. C'était magnifique, surtout que Burnley est un club historique qui est aussi monté cette année. Ce sont des stades au milieu des centres villes, que ce soit le Turf Moor de Burnley ou le stade Ewood Park de Blackburn. J'ai aussi été impressionné par Millwall dans la banlieue de Londres. Ils sont un peu plus virulents, avec une réputation de hooliganisme. À Millwall, Burnley ou Leicester, l'ambiance était différente, une sorte de football à l'ancienne. J'avais un peu l'impression de me voir dans le film Hooligans. On entendait souvent des insultes, les supporters étaient à fond derrière leur club pendant le match, puis une fois que c'est terminé, ils peuvent applaudir l'adversaire. Ce pays m'a marqué. C'est vraiment un pays de football."

               

Dans un entretien accordé au site Peuple Vert, le néo-niortais Jonathan Brison donne son avis sur les jeunes dont Jonathan Bamba. Extraits.

"On discute un peu plus facilement avec Alex qu’avec Ole qui est un petit peu plus renfermé. Ole Selnaes est un vrai bon joueur de foot. Laissons-lui le temps, c’est un joueur de 21 ans. J’ai vu des joueurs qui ont mis six mois à s’intégrer dans des clubs. Je pense notamment à Julien Féret qui a mis six mois avant de vraiment exploser à Nancy. Moi aussi je suis arrivé au mercato hivernal et ce n’est pas toujours facile. Ole va pouvoir préparer la prochaine saison avec le groupe durant l’intersaison. Le fait de commencer la saison devrait permettre de voir autre chose.

Jonathan Bamba, avec qui j’avais une vraie complicité, a tout pour faire une très belle carrière. Il me donnait ses statistiques quand il jouait en réserve, et je lui disais qu’il fallait qu’il marque plus et fasse plus de passes décisives. Il faut regarder l’exemple de Romain Hamouma qui est ultra décisif. Je lui ai conseillé de prendre exemple sur ça. Il doit être tueur. Dylan Saint-Louis a des qualités physiques exceptionnelles. Quand on a joué le match à Paris en coupe de la Ligue, il a évolué devant moi et abattu un boulot monstre pour fermer le côté gauche.

Ce sont vraiment deux joueurs avec un très gros potentiel, mais ce qui est difficile à Saint-Etienne, c’est qu’il y a d’autres joueurs en place qui ont prouvé en Ligue 1. Il faut qu’ils en profitent quand ils ont leur chance et qu’ils croquent dedans à pleines dents ! Ce sont des joueurs sur qui le club peut compter pour l’avenir. C’est à nos jeunes de prendre la place des plus anciens. Le coach n’a pas d’états d’âme et fait jouer les meilleurs joueurs de toute façon. Le football de haut niveau c’est être compétitif et régulier. Ce qui s’applique aux anciens s’applique aux jeunes."

La panthère s'amuse quand le taureau commande du poulet !

"J'ai joué avec Romario. Mais de tous les attaquants que j'ai côtoyés dans ma longue carrière, José est le plus grand. On a évolué ensemble à Goias, à l'ASSE, au PSG et à Sao Paulo. José est comme un frère" a déclaré Alex jeudi dernier sur le site brésilien AOL. "A Saint-Etienne, il voulait manger du poulet. Moi je me débrouillais pour parler français couramment mais José n'y arrivait pas.  Mais il s'est mis à imiter un poulet et le poulet est arrivé."

Rodriguez, as-tu du coeur ? Aucun doute à la lecture du Progrès...

"Je fais partie d’un club, et je me dois de me plier aux décisions qui sont prises. Je dois tout de même reconnaître que j’ai vécu une fin de saison compliquée humainement, parce que j’avais Lionel qui m’accompagnait, alors qu’il savait qu’il ne serait pas conservé. Et à côté de ça, nos U17 enchaînaient les résultats positifs. Une page se tourne mais je veux rendre hommage à Lionel parce que, c’est un bon entraîneur et, pendant quatre ans, j’ai vécu un truc superbe sur le plan humain. J’espère sincèrement qu’il va rebondir, et je pense que le club qui va le prendre fera une bonne opération. Je suis en train de souffler un peu avec cette fin de saison éprouvante. Lorsque l’on m’a proposé d'entraîner les U15, je ne me suis pas vraiment posé la question et j’ai accepté ce challenge."

Repéré l'automne dernier par Ludovic Paradinas, scout de l'ASSE en région parisienne, le Nocéen passé par Gagny Mohamed Ali Diadie a signé cette semaine un ANS (Accord de Non Sollicitation) avec Sainté. Wandifa Diadiou, qui l'entraîne avec Alain Kinta en U13 à Neuilly-sur-Marne, nous présente ce jeune joueur prometteur d'origine sénégalaise et mauritanienne.

"Mohamed Ali est un garçon né en 2004 doté de très bonnes qualités techniques. Il a les deux pieds. Son pied fort est le droit mais il est à l'aise du pied, notamment pour tirer les coups francs ou les corners. C'est un joueur offensif et travailleur. Il joue numéro 10, attaquant et ailier droit. Il peut jouer à tous les postes offensifs. Je pense que c'est au milieu de terrain en numéro 10, qu'il est le plus intéressant. Il distribue le jeu et aime bien aussi partir de loin. Il est assez rapide et il est très adroit. Il a beaucoup de sang froid devant le but. Il a le geste juste : il sait placer son ballon, le piquer, fixer son défenseur ou le gardien.

Mohamed Ali sent le foot. Physiquement il est dans la norme pour un garçon de son âge. En plus de ses qualités de footballeur, c'est un très bon gamin. C'est un régal de travailler avec lui. Il est cool, facile à vivre, à l'écoute. Il s'intègre facilement. Il était courtisé par d'autres clubs pros comme le Stade Rennais et le TFC. Mais on connait bien Ludovic Paradinas. On a déjà un autre joueur du club qui a signé un ANS l'an dernier, Saidou Sow. Ce dernier sera comme un grand frère pour Mohamed Ali à Sainté. A Neuilly-sur-Marne, on a des amis en commun avec Kévin Théophile-Catherine. Il nous a dit du bien de l'ASSE."

On compte sur Mohamed Ali pour voler comme un papillon et piquer comme une abeille lorsqu'il portera le maillot vert.

Le tirage au sort du 3e tour des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018 a été effectué avant-hier au Caire. Dans le groupe C, le Maroc d'Oussama Tananne affrontera la Mali de Bakary Sako, le Gabon d'Aubame et la Côte d'Ivoire de Max Gradel et Ismaël Diomandé. Dans le groupe A, la Guinée de Florentin Pogba défiera la Tunisie, la République Démocratique du Congo et la Libye.  Comme le rappelle la BBC, seule l'équipe qui arrivera en tête de son groupe décrochera son billet pour la Russie. Les six journées de ces éliminatoires sont programmées entre octobre 2016 et novembre 2017.

Dans la lignée de ses précédents commentaires parus avant-hier dans la Pravda, Christophe Galtier donne son avis sur Dimitri Payet dans la dernière édition du magazine Society.

"Quand je l'ai eu à Saint-Etienne, j'ai rapidement compris que Dimitri deviendrait mature après les autres. C'était un garçon espiègle, malin, joueur dans les relations humaines comme sur le terrain. Il passait son temps à tester, à voir jusqu'où il pouvait aller. En janvier 2011, Dimitri a pris la liberté d'aller discuter avec les dirigeants parisiens sans demander l'autorisation de personne. Le club a rapidement répondu qu'il ne partirait pas au mercato d'hiver. Je crois que Dimitri n'est plus dans ce jeu-là, il est dans une relation d'homme à homme, très honnête. Il sait que les années qui passent, il ne les rattrapera pas. Je garde le souvenir d'un affectif, qui a besoin d'une relation forte avec les gens et la chaleur humaine. Il s'est marié, a trois enfants. Si on voit aujourd'hui beaucoup à la télé son épouse et ses enfants, c'est aussi ça : un moustique qui est devenu un homme responsable."

Le site officiel nous apprend que Première Ligue, le syndicat dirigé par Bernard Caïazzo, organisera la semaine prochaine à Cannes la Convention du Football Professionnel. Plus de 200 acteurs du foot professionnel français sont attendus et L'ASSE sera représentée par Christophe Galtier, Dominique Rocheteau, David Wantier et Michel Saez.

Canal+ Sport transmettra la remise des trophées du 28 juin à 21h dans laquelle les clubs qui se sont illustrés la saison passée seront récompensés. Reste à voir quelle partie de la saison de Verts sera considérée comme la plus digne d'une récompense par les membres de ce syndicat d'élite.

Lors du match nul (2-2) de l'Impact de Montréal contre Kansas City, l'ancien milieu offensif stéphanois Ignacio Piatti (31 ans) a claqué sur un pénalty obtenu par Didier Drogba son 9e pion de la saison.

Nacho est désormais le deuxième meilleur buteur de la saison de Major League Soccer derrière l'ancien attaquant du Barça David Villa, auteur de 10 réalisations pour New York City.

Apparu à 26 reprises sous le maillot vert lors de la très oubliable saison 2001-2002, Antonio Esposito (43 ans) a fait son retour dans le Chaudron hier pour commenter sur Radiotelevisione Svizzerale le huitième de finale de la Nati, éliminée aux tirs au but par la Pologne. Sur les ondes de cette radio s'adressant aux 650 000 Suisses italophones qui résident en Suisse, l'ancien milieu de terrain helvète underground s'est dit ravi de retrouver Geoffroy-Guichard.

"Mon passage à l'ASSE a été assez court. Disons que je suis arrivé au mauvais moment. Après l'histoire des faux passeports des deux Brésiliens Alex et Aloisio, le club ne traversait pas une période très heureuse. La ville de Saint-Etienne en elle-même ne m'a pas laissé de souvenirs impérissables, mais je retiens malgré tout du positif de cette exéprience sous le maillot vert. Je suis excité à l'idée de revenir dans le Chaudron, qui est généralement chaud bouillant quand jouent les Verts !"

Pisté par l'ASSE, Rennes et Middlesbrough, l'international algérien Aïssa Mandi (24 ans) va selon la Pravda du jour porter le maillot vert et blanc du Betis Séville, où Ricky Van Wolfswinkel a (peu) joué la saison dernière. L'ancien club de Paulao et Damien Perquis va s'attacher les services du défenseur rémois contre un chèque de 4 millions d'euros d'après le quotidien sportif.

Revenu récemment dans le Chaudron pour voir la République Tchèque contre la Croatie puis la Slovaquie contre l'Angleterre, Lubomir Moravcik s'est confié à 20 Minutes avant le huitième de finale qui opposera ses compatriotes à la Mannschaft ce dimanche à 18h00. Extraits.

"Même si tout est possible en football, l’Allemagne a 90 % de chances de gagner. Le gardien Matus Kozacik devra être très bon, comme face à l’Angleterre. Avec une bonne défense et des milieux de terrain comme Marek Hamsík et Juraj Kucka, on peut espérer un bon résultat. Et puis, devant, Michal ÄŽuriš va peut-être marquer un but. Le 0-0 a marché une fois, mais ça ne va pas fonctionner tout le temps. Malheureusement, on n’a pas d’attaquant de classe mondiale… Je ne serai pas à Lille pour ce huitième de finale. Les quatre jours à Saint-Étienne ont été fatigants. Je n’ai pas trop envie de refaire le voyage. Je suis content de rester chez moi, tranquille, pour regarder le match à la télévision. Parfois, on voit plus de choses à la télé qu’au stade."

En fin de contrat avec le Stade Rennais, le latéral gauche sénégalais Cheikh M'Bengue (27 ans) a expliqué aujourd'hui à Foot Mercato qu'il était en contact avec l'ASSE. Extraits.

"Plusieurs clubs m’ont sollicité. Saint-Etienne m’a sollicité. Il y a aussi Sunderland, des clubs en Turquie, Newcastle. Je me laisse encore un peu de temps mais pas trop. L'intérêt des Verts, c’est quelque chose qui est tout neuf. On va réfléchir avec mon agent. Il y a d’autres clubs intéressés. Sunderland, c’est un club qui m’intéresse. Tous m’intéressent. La Bundesliga est un championnat qui me plaît. Un responsable d'Hambourg a rencontré mon agent il y a quelques jours et ils ont discuté. Je vais réfléchir avec mon agent. On doit se voir dans la semaine pour faire un point et prendre une décision. Je n’ai pas envie de me retrouver en juillet dans l’attente. J’aimerais faire un choix rapidement. On n’est jamais serein dans le foot tant que ce n’est pas signé. Je sais que des choses dépendent de moi. J’ose espérer qu’on aura trouvé mon prochain club très vite."

Dans le plus beau stade de la compétition, le Suisse Xherdan Shaqiri a marqué cet après-midi contre la Pologne le plus beau but depuis le début de l'Euro sous les yeux de Georges Bereta.

Malgré cette égalisation et la bonne entrée en jeu de Gelson Fernandes, de retour dans le Chaudron, la Nati s'est inclinée lors d'une séance de tirs au but que Piotr Swierczewski avait prédite.

Fraîchement arrivé au Niort FC, notre ancien latéral gauche, Jonathan Brison, revient sur son transfert et ses envies avec son nouveau club.

J’avais quelques propositions pour certains club de L2, mais Niort a été le premier club à me contacter, et pour moi c’est quelque chose qui compte car cela veut dire que j’étais une priorité, et non pas un second ou troisième choix. Niort m’a fait une bonne proposition sur 3 ans.

C’est un club ambitieux, j’ai pu le constater durant les négociations et ensuite en discutant avec les gens du club. Partout où je suis passé (Nancy et Saint-Etienne), j’ai toujours cherché la progression du club sportivement.

Quand je signe dans un club, c’est toujours pour faire un bout de chemin avec, quand on s’engage pour un club, une équipe, une ville, on a envie de tout donner sur un certain nombre d’années et pas forcément sur une saison.

On a un effectif de qualité, avec un bon mélange de jeunes joueurs et d’anciens. Je suis aussi là pour entourer les plus jeunes comme j’ai pu le faire à l’ASSE lors des dernières années, c’est un rôle que j’aimais bien. Je pense que c’est un bon compromis.

La Ligue 2 ne me fait pas peur, j’y ai déjà joué avec Nancy, c’est un championnat très difficile, et je n’avais peut-être plus ma place en Ligue 1.

Retrouvez l'intégralité de son ITW :

Sur le site de la Pravda, Bryan Dabo explique pourquoi il a choisi de rejoindre l'ASSE. Extraits.

"Il y a eu beaucoup de rumeurs autour de l’OM notamment. Il y a bien eu des approches, mais rien de vraiment clair. A Sainté, en revanche, tout est carré. Ce qui m’a déterminé, c’est la discussion avec Christophe Galtier. Le feeling est passé en cinq secondes, vraiment cinq secondes ! C’est un entraîneur avec un caractère fort et moi aussi, on est fait pour s’entendre. On a rigolé un peu là-dessus, on s’est remémoré nos bons souvenirs de Marseille. Avec son adjoint, ils me connaissent par coeur, c’est même surprenant ! Ils veulent me canaliser, me faire franchir un palier. Et franchement, vu tout ce que les joueurs ont à disposition ici, si je ne progresse pas, ce sera uniquement ma faute.

J’ai pensé que le passage dans un club du top 5 français, ça allait me faire grandir. Et par rapport à l’Angleterre, je me suis dit que c’était un peu trop tôt pour partir, il fallait franchir une étape intermédiaire. Pour moi, ce sera une vraie évolution après Montpellier. Ici, il y a un effectif un peu plus fourni, l’ambition de terminer dans les cinq premiers chaque année et aussi une ambiance encore plus chaude, j’ai déjà pu le constater. Avant même d’arriver à Saint-Etienne, j’étais en vacances à Marseille et ça m’est arrivé de croiser des gens dans la rue qui me branchaient sur les Verts. Je n’aurais jamais pensé trouver des supporters stéphanois à Marseille ! Mais, visiblement, ils sont partout !"

De retour dans le Chaudron cet après-midi en tant que consultant pour la télé polonaise, l'ancien milieu de terrain stéphanois Piotr Swierczewski prédit un match très serré entre ses compatriotes et la Nati de Gelson Fernandes dans le quotidien suisse Le Matin et sur les ondes de RTN .

"La Suisse et la Pologne ont presque le même niveau, c’est mon avis. Ce ne sera pas un match où l’un ou l’autre gagnera facilement. Les deux équipes n’arriveront pas à se départager, elles sont beaucoup trop proches l’une de l’autre pour qu’il y ait un favori. Cela se décidera du reste aux tirs au but, vous verrez... Maintenant, c’est la Coupe, on est dans la compétition du K.O absolu, sans possibilité de rattrapage. Il faut donc s’attendre à tout, tout prévoir. Et tout prévoir, c’est préparer les tirs au but, ce que les Polonais ont fait en répétant cet exercice.

J’espère que l’on est assez fort pour battre la Suisse ! En plus à Saint-Etienne, qui est une région de mineurs, il y a beaucoup de polonais qui vivent là-bas. Ils sont arrivés après la seconde guerre mondiale. Beaucoup y ont joué aussi, comme Georges Bereta qui a joué pour la France mais qui est d’origine polonaise. Moi j’ai joué là-bas et beaucoup d’autres polonais alors j’espère que ce stade portera bonheur à la Pologne. Sur ce plan du soutien, la Suisse aura moins de supporters..."

Héritant du numéro 7 porté ayant porté chance aux Payet, Aubame et autres Gradel, Bryan Dabo a expliqué hier en conférence de presse qu'il devrait jouer en 8.

"L’ASSE fait partie du Top 4 ou 5 français. C’est un club emblématique, un des plus médiatisés. Sportivement, cela peut être un bon tremplin pour montrer ma valeur. Puis il y a une ferveur démentielle ici. Après ce qui a beaucoup pesé, c’est le discours de Christophe Galtier. Le feeling est passé très vite avec le coach. Au bout de cinq secondes de discussion, j’ai su que j’allais dire oui à Saint-Etienne. Le coach a été très clair. Il me voit jouer en 8. Cela a aussi été déterminant dans ma réflexion. Même si ma polyvalence pourra dépanner à un autre poste."

Le Progrès du jour annonce l’arrivée imminente à l'ASSE d’un directeur général, chargé de tout l’administratif.

"Son premier travail sera peut-être de trouver d’où viennent les fuites qui partent du conseil d’administration. Bernard Caïazzo a poussé en ce sens, et Roland Romeyer se dit qu’il ne peut être partout. La preuve, il ne sera pas à Cannes pour la convention du football professionnel organisée par son ami Bernard au Martinez. Il s’était engagé par ailleurs pour une action caritative."

Pour rappel, le club n'a plus de DG depuis le départ de Stéphane Tessier en septembre 2015.

Invité de France Bleu Loire, l'ancien ailier gauche stéphanois Georges Bereta a versé quelques larmes au moment d'évoquer le huitième de finale que la Pologne jouera contre la Suisse dans le Chaudron demain après-midi. Extraits.

"Je me suis battu pour avoir des places. Les anciens internationaux ne sont pas invités. Ce n'est pas normal, j'ai envoyé sur les roses la fédération internationale de football. Heureusement Monsieur Caïazzo m'a offert sa place. Mes parents polonais sont venus en France avant la guerre. Mon père travaillait à la mine mais cela ne lui a pas plu donc il est parti travailler aux aciéries du Marais. J'ai baigné dans la culture polonaise. On parlait polonais à la maison, le jeudi j'allais à l'école polonais où l'on faisait le catéchisme dans la langue tout comme la communion. 

J'aurais pu jouer en Pologne mais à l'époque il n'y avait pas la double nationalité. Donc j'étais international français. Avec le recul maintenant, j'aurais peut-être choisi de porter les couleurs de la Pologne. Ce match de samedi sera particulier pour moi. C'est profond. J'ai les larmes aux yeux. Du côté polonais on est assez patriote. J'ai joué en Pologne avec l'équipe de France, dont j'étais capitaine. Quand l'hymne polonais a commencé, j'ai chanté et mon coéquipier juste à côté m'a donné un petit coup discrètement et m'a dit : "t'es Français ou t'es Polonais ?"

Bryan Dabo vient de signer 4 ans à l'ASSE, et forcément, ses premières déclarations sentent bon le caressage de Sainté dans le sens du poil, ce dont on ne saurait le blâmer.

Pour mieux appréhender la vie et l'avis de Bryan, replongeons-nous dans une longue interview accordée à So Foot en novembre 2015.

Premier extrait concernant son club de cœur :

"Comme tous les Marseillais, le rêve c'est de jouer pour l'OM. La première grande équipe que j'ai aimée, c'était celle de Didier Drogba qui est allée en finale de la Coupe UEFA 2004. Après, les champions d'Europe de 1993, je n'ai pas connu, car j'étais trop petit. Mes parents m'en ont parlé, des potes plus vieux aussi. Moi, j'ai grandi avec Drogba, Mido et même Camel Meriem. Je devais y aller cet été (ndp² : l’été 2015), c'est un club mythique en France. Alors forcément, cela me plairait un jour d'y aller.
Si tu viens de Marseille même ... toutes tes connaissances à proximité, tu es sollicité. Déjà, en règle générale, c'est compliqué de se concentrer totalement sur le foot, car un joueur pro est très sollicité, mais dans sa ville natale, qui plus est si c'est Marseille... Le contexte marseillais... Mais en même temps, quand tu signes à l'OM, c'est un choix, tu le sais en arrivant."