
Lopes bat Selnaes
30/05 19:46
Pourtant privé de nombreux cadres, le Portugal du vilain Anthony Lopes (titulaire) a battu la Norvège 3-0 hier soir à Porto. Alors qu'Alexander Soderlund n'a pas été convoqué pour ce match amical, Ole Selnaes est entré en jeu à la 73e minute après le 3e pion portugais claqué par le Dogue Eder, récent bourreau des Verts.
Un Ange passe sur So Foot
30/05 17:15
Le site de So Foot a publié aujourd'hui une longue interview de Dominique Rocheteau. Extraits.
"Jean-Pierre Frimbois, le rédacteur en chef de Onze, m’avait surnommé l’Ange Vert, et puis c’est resté. J’étais un peu rebelle. Ange, je n’aimais pas ! J’avais un côté rebelle, un peu anarchiste, je vivais tranquille, en solitaire dans mon chalet. J’étais assez engagé politiquement, donc « Ange » ça ne me plaisait pas du tout, mais c’est resté. Et même l’image d’ange sur les terrains ce n’était pas évident. Lorsqu’on allait à certains endroits, quand on tombait sur certains joueurs assez expérimentés… j’ai réussi à me faire respecter au fur et à mesure. Mais aujourd’hui je prends ce surnom du bon côté, c’est une reconnaissance.
J’ai toujours des passions. Quand j’étais footballeur je disais, moi ce que j’aime c’est jouer et puis, après, j’arrêterai parce que le reste ne m’intéresse pas. Finalement je suis resté dans le football parce que j’aime ça, j’aime le foot. J’ai passé des diplômes pour être manager à Limoges pendant deux ans. Je me suis retrouvé à Saint-Étienne finalement comme dirigeant, ça fait cinq ou six ans. Je me sens vraiment bien dans ce que je fais. Je m’éclate avec des gens que j’aime bien. Je suis revenu dans mon club, mes racines, même s’il y a eu le PSG un club qui m’a beaucoup marqué, que j’aime beaucoup, mais Saint-Étienne, c’est mes racines."
Stat qui rit (1)
30/05 15:16
Bonne ou mauvaise ? Les avis divergent sur notre saison de Ligue 1.
Profitons de la trêve pour partager quelques chiffres qui alimenteront encore le débat.
Au rayon « stat qui rit », le classement des défenses. Avec 37 buts encaissés, et malgré des blessures ayant touché toute son arrière garde, Sainté se classe 3ème derrière le PSG et Lille.
Sainté est donc resté cette saison au niveau de ses standards habituels. En effet, les 3 saisons précédentes les Verts se sont classés respectivement 2è (2015), 4è (2014) et 2è (2013) défense.
Matuidi a tout dit (11)
30/05 07:29
Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue le 19 mai aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Onzième extrait.
"Sans en parler directement, nous souhaitions tous que quelque chose bouge rapidement. Le seul changement qui pouvait servir d'électrochoc, c'était l'éviction du coach. Pour autant, nous avons essayé de réagir, tandis qu'Alain Perrin nous rabâchait que son approche était la bonne et que ça allait finir par payer. Entre fin septembre et début octobre, il y a eu un léger sursaut. Après avoir vaincu Nice en Coupe de la Ligue, nous avons enchaîné deux succès de rang en championnat contre Monaco et Bordeaux. La rechute jusqu'à la trêve hivernale n'en a été que plus douloureuse, avec une seule victoire en onze journées, pour sept défaites et trois nuls.
Notre derby à domicile a été désastreux. Remplaçant au coup d'envoi, Bafé a inscrit le seul but du match. Après l'avoir conspué lorsqu'il était entré en jeu, le Chaudron était fou de rage. Moi, j'assistais à tout ça depuis le banc, car mon ischio avait sifflé dès le premier quart d'heure, m'obligeant à quitter le jeu. En toute franchise, même si j'étais hyper déçu d'être encore battu par les Lyonnais, j'étais aussi très heureux pour mon ami. Lui qui ne méritait pas l'acharnement du public stéphanois prenait une belle revanche en répondant uniquement sur le terrain. Le lendemain, je l'ai d'ailleurs appelé pour le lui dire. N'en déplaise aux supporters, avant d'être des joueurs de foot, nous sommes d'abord des hommes. Et si certains n'arrivent pas à comprendre que nous ne sommes pas des robots privés de toute émotion, tant pis pour eux !
Trois jours après s'être fait étriller 4-0 à Lille, nous nous sommes déplacés au Parc. Nous avons eu du mal à nous adapter au 3-5-2 inédit choisi par le coach, un système que nous n'avions jamais travaillé. Par ailleurs, il avait demandé à tout le monde de faire un marquage individuel, ce qui a créé un sacré bordel dans notre organisation. Visiblement, il ne savait plus quoi faire. Après quarante minutes de jeu, nous avions déjà encaissé trois buts et le score était scellé. Nous glissions inévitablement dans la zone de relégation. Cette fois, la messe était dite pour Alain Perrin. Deux jours plus tard, il a été prié de faire ses valises. Dans le groupe, personne n'a regretté cette décision. Sa méthode n'avait jamais été acceptée et il était temps de passer à autre chose.
Dans la foulée, nous avons appris que Christophe Galtier prenait sa succession, sans savoir pour combien de temps. Nous étions un peu surpris, car nous pensions qu'en tant qu'adjoint, Galtier suivrait Perrin vers la sortie. Pour sa première intervention au sein du vestiaire, il nous a tenu un discours plein de franchise et d'honnêteté, en insistant sur le fait que c'était grâce à Aalin Perrin qu'il était là. Il nous a précisé qu'avant d'accepter le poste, il l'avait appelé afin d'avoir son aval. Et comme il l'avait obtenu, avec des mots forts et remplis d'affection, il pouvait se présenter devant nous la conscience tranquille. Ce jour-là, j'ai définitivement compris que, malgré ses défauts, Perrin avait vraiment un bon fond. Certes, sa gestion des joueurs l'avait tué, mais c'était tout de même un homme de valeur."
Payet proche des vilains
30/05 07:17
Dans une interview parue aujourd'hui dans la Pravda, le mythique buteur du 100e derby de l'histoire affiche sa proximité avec les vilains internationaux.
"Mon intégration dans le groupe France ? Je suis plutôt avec la team OL, Lacazette et Umtiti. Les Lyonnais vivent plutôt bien leur statut de réservistes. Ils sont contents d'être là et cela récompense leur saison en club." [ndp2: entretien réalisé avant la promotion du vilain défenseur dans les 23].
Dimitri Payet reçoit les éloges d'Elie Baup dans le quotidien sportif.
"Par sa mobilité, sa créativité, il va apporter davantage de lien avec l'attaquant. Avec Payet, par exemple, le latéral gauche a davantage de possibilité de dédoubler. Je trouve qu'il a franchi un cap. Avant, face aux Valbuena, Ayew, Almafitano, il était souvent dans l'affirmation de son leadership technique. Aujourd'hui, je le trouve davantage au service de l'équipe. Je ne dirais pas que c'est un autre joueur mais presque. Didier Deschamps peut démarrer avec Payet. Avec lui, il y aura davantage un jeu en possession, il aura cette garantie-là."
Balèze Bez selon Tournebise
30/05 06:59
Auteur-réalisateur du documentaire "Claude Bez le 13ème homme", Laurent Tournebise fait référence aux Verts dans un entretien paru hier sur webgirondins.
"C’est important de connaître l’histoire du club. J’aimerais que l’on s’inspire de Saint-Etienne où il y a notamment un musée. En tant que fan des Girondins j’aimerais que l’on sache d’où le club vient. Il y a eu des époques hors-normes comme celle de Claude Bez à l’instar de celles de Bernard Tapie ou de Roger Rocher à Saint-Etienne. C’est important d’avoir la connaissance de ces épisodes du club bordelais avec ce qu’il y a de bon et de moins bon. Les supporters doivent savoir que Bordeaux était le porte drapeau du football français dans ces années-là et que Claude Bez a beaucoup fait pour les Girondins, certes, mais pour le football en général."
U17R : en beauté contre Seyssinet
30/05 00:31
Etienne Green, le gardien
C'est sur la pelouse du stade Aimé Jacquet que les U17 régionaux de Mickaël Pontal ont clôturé leur saison et ils l'ont fait en beauté contre Seyssinet puisqu'ils se sont imposés largement sur le score de 5 à 1.
C'est Kellian Mersel qui a ouvert la marque à la 15ème minute. La mi-temps était atteinte sur ce score de 1 à 0. Les Verts ont corsé l'addition en seconde période avec des réalisations de Stanislas Grange (48ème), Thibault Blanchard à 2 reprises (60ème et 80ème), et enfin Morad Touit (90ème). Entre-temps, Seyssinet avait réduit le score à la 52ème.
Il reste maintenant à consulter le règlement et à calculer pour savoir si nos jeunes terminent meilleurs seconds des 3 poules et accèdent ainsi à la Ligue Honneur.
La composition : Green - Blanchard, Aljic (Yazid 50ème), Roudon, Touit - Pires, Hammouche - S.Grange, Mersel, Mezaber - Ménétrieux (Bariol 80ème)
U15 : avec brio contre les Sanpriods
29/05 23:54
Clément Roubat, auteur d'un hat-trick
Pour les U15, c'était l'ultime match de la saison, et il aurait fallu un miracle, à savoir des défaites conjuguées des vilains et du FC Lyon, pour que les protégés de Philippe Guillemet conquièrent le titre régional. Ils ont, malgré tout, fait leur travail jusqu'au bout en s'imposant largement à Saint-Priest, club partenaire, sur le score de 6 à 1.
Ce match, disputé sur la pelouse naturelle du stade Jacques Joly, avait mal commencé pour les Sanpriods qui perdaient leur gardien lors de l'échauffement. Un joueur de champ le remplaçait au pied levé. Il fut mis à contribution dès la 4ème minute par un tir de Samy Messili, bien alerté par Yoan Greco dans l'intervalle, mais sa frappe s'écrasait sur la barre. Ce même Samy Messili ne lui laissait aucune chance sur un coup-franc bien tiré au sol, au ras du poteau. (0-1, 7ème).
Quelques instants plus tard, Yvann Bonnemain, débordait côté droit et centrait pour Yoan Greco, qui, après un contrôle adressait un tir qui trouvait le poteau avant de pénétrer dans le but. (0-2, 11ème).
Mais Saint-Priest ne s'avouait pas battu et, suite à un contrôle approximatif de Rémi Chaigneau réduisait le score. (1-2, 26ème)
Peu avant le repos, Yoan Greco était crocheté dans la surface, et Clément Roubat convertissait le pénalty. (1-3, 38ème). C'était le score à la mi-temps.
Durant le second acte, les Stéphanois allaient se ressentir des efforts faits dans la semaine à l'occasion du Championnat UNSS, et ils balbutiaient un peu leur football, préférant trop souvent les tentatives individuelles aux solutions collectives. Mais ils s'assuraient néanmoins une large domination et aggravaient la marque par Clément Roubat, qui, de la tête, coupait la trajectoire d'un coup-franc de Victor Petit. (1-4, 45ème).
Deux minutes plus tard, ils corsaient encore l'addition, toujours par une tête de Clément Roubat sur un corner tiré de la droite par le gaucher Victor Petit. (1-5, 47ème).
Décidément en verve, Victor Petit, un quart d'heure plus tard, adressait, du côté gauche, une merveille de centre piqué, qui lobait le gardien et que Azdine Bellakhdar prolongeait de la tête dans le but. (1-6, 62ème).
Les Verts terminent donc ce Championnat U15 Elite à la 3ème place, à 2 points des vilains et 1 point du FC Lyon. Mais ils ont dominé ces 2 équipes dans les confrontations directes
La composition : Bajic - Leleux, Chaigneau, Roubat, Gueton (Bardel 52ème) - Mouton, Petit, Messili (Greco 62ème) - Bellakhdar (Messili 71ème, Bellakhdar 78ème), Greco (Ledoux 52ème), Bonnemain.
Bamba à terre face à l'Angleterre
29/05 22:05
L'Angleterre a battu la France 2-1 ce soir au Parc des Sports d'Avignon en finale du Festival Espoirs de Toulon. Titulaire, Jonathan Bamba a raté une balle d'égalisation à la 26e avant de céder sa place à la 48e.
U19 : Paris était trop fort
29/05 19:22
Vous avez pu suivre cette demi-finale du championnat des U19 nationaux en direct sur la chaîne dailymotion de la FFF : finaliste de la Youth League, le QSG a surclassé l'ASSE 4-0 au stade Pestourie de Brive-la-Gaillarde (Corrèze).
Privés de leurs meilleurs éléments (Maisonnial, Pierre-Gabriel, Pinheiro, Souici, Nordin, Ghezali, Aulagnier), les Stéphanois ont été logiquement dominés par l'invincible armada des Doucouré, Georgen, Nkunku, Edouard et autres Augustin.
Le QSG a ouvert le score à la 16e minute sur une action plein axe avant de doubler la mise deux minutes plus tard sur un contre rondement mené. Hugo Roussey, sur un coup franc de Dylan Chambost, s'est procuré la première occase stéphanoise à la 24e mais sa tête a été arrêtée par le portier parigot. L'avant-centre des Verts a trouvé le chemin deux minutes avant la mi-temps mais son but a été refusé pour un hors jeu discutable.
Lancé par Dylan Chambost à la 53e, le fils de Lolo a eu une nouvelle oppurtunité de réduire le score mais le gardien parisien s'est interposé in extremis. Le QSG a tué le match en marquant un troisième but à Théo Vermot à la 64e minute. Ilyès Rahmani a tenté de sauver l'honneur à la 68e mais le latéral stéphanois a complètement dévissé sa frappe. Paris a corsé l'addition à la 85e sur une aile de pigeon.
La compo : Vermot - Mendy, Gomis, Nadrani, Rahmani - Camara, Martin-Pichon, Chambost - Virksas (Hachani, 71'), Roussey, Bangoura (Vogel, 78').
La réaction de Jean-Philippe Primard : "On est déçu du score mais forcément il n'y a pas de regret par rapport au résultat. Y'avait pas photo entre les deux équipes même si je trouve qu'on a fait le match qu'on devait faire. On a tout essayé, on est resté bien en bloc, on a essayé de contrer. On aurait aimé tenir plus longtemps et leur mettre le doute. On a eu plusieurs situations pour marquer en seconde période. En face il y avait clairement une équipe qui nous était supérieure. Il faut dire que Paris avait une équipe au complet. J'ai eu Laurent Huard, l'entraîneur de l'équipe réserve du PSG. Il m'a dit que c'était son équipe, celle qui joue habituellement en CFA. Il y avait beaucoup de qualités en face. On s'est battu avec nos armes. J'avais une équipe incomplète, même si c'est l'équipe que j'ai eue ces derniers temps. Je suis content que les garçons se soient accrochés jusqu'au bout, ils n'ont rien lâché. Aucune équipe n'aurait résisté à ce PSG-là. Je n'avais franchement pas l'impression de jouer contre une équipe U19. Cette lourde défaite ne doit pas faire oublier la belle saison qu'on a faite. On a tiré notre épingle du jeu en terminant à la première place d'un groupe sud très relevé, en finissant en devançant des clubs comme Monaco, Nice, Marseille, Montpellier et Toulouse. Aujourd'hui, la marche était trop haute."
Galtier parti pour rester (4)
29/05 11:30
Sur le plateau de Téléfoot, Galette a confirmé ce matin qu'il continuera d'entraîner les Verts la saison prochaine.
"Il n'y a aucune raison pour que je ne sois pas l'entraîneur de Saint-Etienne à la reprise. J'ai beaucoup de respect pour les dirigeants, pour l'institution. Si aujourd'hui je suis sur le plateau, c'est que j'ai des dirigeants qui ont cru en moi. Il n'y a aucune raison pour que je ne sois plus là. Pourquoi rester ? Des clubs ont voulu échanger avec moi, je ne l'ai pas souhaité tant que la saison était en cours car il y avait des objectifs importants pour le club. C'est l'institution qui prime. Derrière cela, il n'y a eu aucune décision avec personne. Je serai encore l'entraîneur de l'ASSE. A partir du moment où vous posez la question, vous savez comment ça fonctionne dans le football. Il n'y a aucune raison que je ne sois plus l'entraîneur de l'ASSE. Je suis heureux dans ce club-là, je suis heureux de travailler avec les gens avec qui je travaille. J'espère qu'on vivra encore une saison pleine d'émotions."
Matuidi a tout dit (10)
29/05 09:30
Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue le 19 mai aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Dixième extrait.
"L'intersaison en 2009 a été l'occasion pour mon agent d'engager de nouvelles négociations avec les dirigeants stéphanois qui ont abouti au mois d'octobre sur la prolongation de mon contrat jusqu'en 2013, soit deux années supplémentaires. Pour le club, cela permettait d'accroître ma valeur marchande. Quant à moi, je me voyais offrir une belle revalorisation salariale, puisque mes émoluments mensuels devaient être multipliés par deux. Je devenais ainsi l'un des joueurs les mieux payés de l'ASSE et j'avais bien l'intention de prouver sur le terrain que je méritais une telle considération.
Parfaitement rétabli physiquement, j'ai effectué une bonne reprise avec les Verts durant l'été 2009. Loïc Perrin étant toujours amoindri à cause d'une accumulation de blessures, le coach a décidé de me reconduire comme capitaine. Cette fois encore, il n'a pas pris le temps d'en discuter avec moi, alors que j'aurais aimé en savoir davantage sur ses plans pour relancer une machine collective en souffrance depuis un an. Le dialogue n'était décidément pas sa qualité première. Sa vision du jeu, il nous la présentait uniquement sur le terrain.
Disons-le, Alain Perrin est quelqu'un d'assez spécial, difficile à cerner. Avant d'être entraineur, il a été professeur d'EPS et on le ressentait. Avec lui, c'était comme ça et pas autrement. Point barre. La discussion et le partage ne faisaient pas partie de sa méthode. Il faut toujours établir des liens entre le staff technique et l'effectif. C'est ce qu'il faisait. Pour ma part, je n'avais pas trop de rasions de me plaindre du traitement du coach. S'il me confirmait comme capitaine, c'est qu'il avait de l'estime pour mon travail et une grande confiance en ma capacité à assumer mes responsabilités. Rien que pour ça, je lui en suis reconnaissant.
Le problème, c'est que sa manière de faire ne fonctionnait pas à Saint-Etienne et que l'entame de la saison nous en a apporté une nouvelle preuve. D'abord, il a fallu encaisser le départ de Bafé chez "l'ennemi" lyonnais. Son transfert a fait beaucoup de bruit. Sans surprise, les supporters le considéraient comme un traître. Pour autant, après une année terriblement éprouvante durant laquelle il en avait pris plein la tête, je comprenais parfaitement son choix. Même si l'ASSE lui avait permis d'éclore, il devait penser à la suite de sa carrière, et l'OL lui offrait clairement la possibilité d'évoluer au plus haut niveau. Dans le groupe, personne ne lui en a voulu.
La direction du club devait être satisfaite, puisque son départ lui a permis de récupérer un joli chèque d'environ 15 millions d'euros. Pour autant, les fans des Verts en ont voulu uniquement à Bafé, ce qui m'a dérangé, car si les dirigeants avaient refusé qu'il parte à Lyon, son transfert n'aurait jamais eu lieu. Bref, j'étais content de le voir franchir un cap. Nous sommes ensuite restés en contact. Peu importait la haine qu'on lui vouait à Sainté, où il était devenu "wanted" durant pas mal de temps, il demeurait l'un de mes grands frères dans le milieu du foot et il n'était pas question que ça change.
Plus que les remous occasionnés par le transfert de Bafé, j'ai surtout été interloqué par le recrutement estival du club. Alors que nous avions manqué cruellement de joueurs suffisamment expérimentés en L1 pour mieux gérer nos moments faibles la saison précédente, l'ASSE a surtout investi en recrutant des joueurs étrangers comme Gelson, Sanogo, Bergessio et Augusto. Sako, N'Daw et Planté nous ont certes rejoints mais ils n'avaient pas le profil de vieux baroudeurs du championnat. Je pense que Sainté a commis une erreur, d'autant plus que le groupe, déjà jeune, l'était encore plus avec l'intégration de Rivière, Andreu et Guilavogui.
Après trois journées de championnat, nous comptabilisons zéro point. Après avoir perdu face à Nice et à Toulouse, on a chuté de nouveau à la maison face au promu Boulogne-sur-Mer. Un match durant lequel le terrain a été envahi par certains de nos supporters, très remontés contre nous. Nous avons dû cavaler pour aller nous réfugier dans le vestiaire en attendant que la tension tombe. Voir tous ces gars excédés et prêts à nous frapper, ça nous a fracassé le moral d'entrée, après seulement deux semaines de compétition."
Chapeau Douline !
29/05 09:03
Le milieu de terrain ponot David Douline n'a pas manqué son retour à Chasselay hier lors de l'avant-dernière journée de CFA ! L'ancien buteur stéphanois de la finale de la Coupe Gambardella 2011 a réalisé un hat-trick qui permet au club partenaire de l'ASSE de s'extirper de la zone rouge.
U19 : regardez nos gaillards à Brive !
29/05 08:38
La demi-finale du championnat des U19 nationaux qui opposera l'ASSE au QSG ce dimanche à Brive-la-Gaillarde sera retransmise en direct à 17h30 sur la chaîne dailymotion de la FFF après la match qui opposera les vilains aux Chamois.
So Foot tacle Augusto
29/05 08:28
"En 2010, l’Argentin jouait à Saint-Étienne avec Emmanuel Rivière, Cédric Varrault et Christophe Landrin. Là, il débutait une finale de Ligue des champions. Le saut qualitatif étant sans doute trop violent, sa durée de vie n’a pas excédé les 45 minutes" écrit So Foot pour commenter la note de 3/10 attribuée hier soir à Augusto Fernandez, remplacé après la pause par un très bon Carrasco.
La réserve allongée par Selongey
28/05 21:07
Benjamin Aulagnier, auteur de la réduction du score
Battue 1-3 par Selongey en début de soirée à l'Etrat, la réserve jouera son maintien en CFA2 à Cournon samedi prochain lors de la dernière journée.
Les visiteurs ont ouvert le score dès la 4e minute sur corner avant de doubler la mise au quart d'heure de jeu. Du plat du pied, Benjamin Aulagnier a réduit le score à la 38e suite à un beau mouvement entre Driss Zidane et Eliott Gattier. Mais les visiteurs ont refait un break définitif d'une Madjer à la 69e suite à un coup franc repoussé par Anthony Maisonnial. Son homologue selongéen s'est montré impérial après la pause sur les tentatives d'Erin Pinheiro et Benjamin Aulagnier.
La compo : Maisonnial - Mellot, Karamoko, Cabaton (Ghezali, 70'), Pierre-Gabriel - Zidane, Suljic, Pinheiro (Assaf, 80')- Nordin, Aulagnier, Gattier.
La réaction de Bernard David : "On a payé cash notre mauvaise entame. On a quand même eu le mérite de réduire le score avant la pause. Mais on est ensuite tombé sur un gardien exceptionnel. En ayant gagné chez nous, Selongey postule au maintien. Lors de la dernière journée, ils reçoivent Pontarlier qui ne joue rien. Et puis surtout, ce n'était pas prévu, Cournon a gagné à Thiers. En cas de match nul entre ces deux équipes, on était sauvés. Maintenant, c'est eux ou nous. C'est simple. On a encore une semaine de grosse mobilisation. On va travailler."
Les U17 en finale !
28/05 18:55
Jordan Halaimia, auteur de l'unique but victorieux (photo Marlène)
Vous avez suivi la rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute seb0769, envoyé spécial à Feyzin, et au periscope d'EVECT : l'ASSE a battu Rennes 1-0 vet après-midi en demi-finale du championnat des U17 nationaux.
Timidement entrés dans le match et sauvés par la barre à la 10e minute, les Verts ont réagi sur une tête non cadrée de Wesley Fofana au quart d'heure de jeu. Après avoir tenté sa chance à la 22e, Clément Etchebar s'est procuré une grosse occase à la 35e mais le portier rennais a détourné son tir en corner. Sur un coup franc d'Antoine Baumel, le défenseur central Jordan Halaimia a ouvert le score à la 42e minute d'une reprise acrobatique avec l'aide du poteau. Idéalement servi par Kenny Rocha Santos, Charles Abi a raté de la tête une balle de break juste avant la mi-temps.
Kenny Rocha Santos a également eu l'occasion de doubler la mise à la 55e mais le très prometteur milieu offensif capverdien n'a pas réussi à régler la mire. Dix minutes plus tard, le gardien breton a arrêté un tir de l'avant-centre franco-guinéen Gérard Bangoura. Dominés en fin de match malgré les encouragements des 150 ultras qui ont fait le court déplacement dans la banlieue de la banlieue, les Stéphanois ont réussi à conserver leur court mais précieux avantage avec un peu de réussite, Ryan Bouallak ayant été sauvé par sa barre à la 80e et par son poteau à la 83e.
La compo : Bouallak - Allaigre, Halaimia, Nadé, Etchebar - Baumel, Fleury (Valbon, 60'), Fofana - Rocha-Santos (Moueffek, 80'), Bangoura, Abi (Djouahra, 75').
L'ASSE jouera la finale le samedi 4 juin à 16h00 Saint-Flour (Cantal) contre le QSG, qui a battu l'ESTAC 2-1.
La réaction de Lionel Vaillant, co-entraîneur avec Gilles Rodriguez : "Seule la qualificatione est belle. Avec Gilles on est content car on avait bien bossé sur cette équipe de Rennes. On a mis en place un plan de jeu qui a fonctionné. On a eu une organisation défensive différente en densifiant le milieu de terrain. Les garçons ont été rigoureux mais on a eu du mal dans l'utilisation du ballon. Mais on a su rester solide défensivement. Il faut féliciter les joueurs mais aussi les supporters qui nous ont encore suivis et se sont déplacés en nombre. Bien qu'on soit en terre lyonnaise, ils se sont bien tenus. Les ges du district du Rhône et de Feyzin ont félicité nos supporters pour leur état d'esprit. C'est important de le souligner. C'est peut-être aussi grâce aux supporters qu'on a pu tenir lors des cinq dernières minutes quand on était en souffrance. Cela fait trois matches que les supporters sont derrière nous, ça te donne du baume au coeur et l'envie de te défoncer. Je pense qu'ils seront là pour la finale à Saint-Flour, qui est une terre verte, là-bas le président est content de recevoir Saint-Etienne. Il voulait qu'il y ait l'ASSE, peu importe le club en face. Paris, c'est costaud. On va se donner à fond pour remporter cette finale. on ne partira pas favori, c'est bien. Je ne suis pas sûr d'être sur le banc pour la finale car je suis en fin de contrat, Bernard David ne souhaite pas me conserver."
Matuidi a tout dit (9)
28/05 14:28
Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue le 19 mai aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Neuvième extrait.
"Lors de notre huitième de finale aller de la Coupe UEFA contre le Werder, j'ai senti le muscle ischio-jambier de l'une de mes cuisses me lâcher à cinq minutes de la fin. Dans les vestiaires, j'étais dépité. Le doc venait de m'apprendre que j'en aurais pour au moins quatre semaines d'indisponibilité, ce qui ne m'était encore jamais arrivé. De retour à L'Etrat, alors que je discutais avec le staff médical et que je me préparais à aller aux soins, Alain Perrin m'est tombé dessus : "J'en ai rien à foutre de ton IRM ! Tu vas enfiler tes chaussures et tu fonces immédiatement sur le terrain ! Tant que je n'aurais pas vu de mes yeux que tu ne peux pas jouer, tu travailleras comme les autres !"
Incroyable, mais vrai ! Alors que j'étais blessé, il m'a obligé à mettre mes crampons et à participer à la séance d'entraînement. Et moi, comme un grand dadais qui manquait encore de caractère, je me suis exécuté. Bien sûr, une fois sur le terrain, impossible de courir. J'étais incapable de quoi que ce soit mais il m'a laissé là, comme un con. Au bout d'un moment, c'est son adjoint Christophe Galtier qui a fini par arrêter le massacre en me disant de rentrer. Assis dans le vestiaire, je me suis pris la tête entre les mains en me répétant qu'il fallait être complètement fou pour me faire subir un truc pareil.
Pour autant, et ça va sans doute vous paraître tout aussi dingue, je me suis surpris à apprécier l'attitude atypique de notre coach durant la seconde partie de saison. A force de nous piquer au vif, il nous a obligés à réagir. D'une certaine manière, ça a permis de redynamiser le groupe. Un jour, durant une opposition à l'entraînement, il a réprimandé Bayal Sall, et ce dernier lui a répondu. Aussitôt, le coach a vu rouge : "Quoi, tu veux te battre ? Allez, viens, on va régler ça tout de suite, entre hommes !" Je n'en croyais pas mes yeux, d'autant que Mouss était une montagne à côté d'Alain Perrin.
Bref, on était souvent sur le fil du rasoir avec lui, car il pouvait péter les plombs sans qu'on le sente venir. Son truc, c'était de nous pousser dans nos derniers retranchements afin d'aller puiser le meilleur de chacun au plus profond. Mais le groupe traversait une trop mauvaise passe pour que ça fonctionne. Trop peu de joueurs étaient expérimentés dans les opérations de maintien et les mauvais résultats s'enchaînaient. Nous avons ressenti de la peur à tous les niveaux, y compris en provenance des supporters.
De retour sur le terrain à Rennes après un mois d'absence, j'ai rechuté dès la journée suivante lors d'une victoire à domicile contre Lille. Déterminé à revenir au plus vite afin d'aider mes coéquipiers, je pensais être prêt. Mais c'était une erreur et je l'ai payée cash, puisque j'ai été contraint de suivre toute la fin de saison depuis les tribunes. Mentalement, c'était horrible ! Je me sentais complètement impuissant alors que l'équipe était au bord du précipite. Envahi par le stress, je faisais tout pour cacher mon anxiété et soutenir le club, qui ne parvenait pas à relever la tête.
On a concédé notre 20e défaite de la saison en championnat à Auxerre lors de l'avant-dernière journée. Sainté était alors 18e de L1 et n'avait plus son destin entre les mains. Pour être sauvé, il fallait absolument gagner à domicile contre Valenciennes lors de l'ultime journée et espérer en même temps un faux pas de l'un de nos concurrents directs. On a fait le boulot contre le VAFC et le soulagement a été intense quand on a appris que dans le même temps Caen s'était incliné contre Bordeaux. Le calvaire était terminé et l'issue fatale était évitée. Je n'avais dès lors qu'une idée en tête : partir au plus vite en vacances pour évacuer tout ça au maximum."
Priorité à la réserve !
28/05 10:29
Comme il l'avait annoncé sur le plateau de TL7, Bernard David a décidé de donner la priorité au maintien en CFA2 alors que les U17 (contre Rennes à Feyzin aujourd'hui à 17h00) et les U19 (contre le QSG à Brive demain à 17h30) jouent ce week en demi-finale.
Anthony Maisonnial, Ronaël Pierre-Gabriel, Lamine Ghezali, Arnaud Nordin et Benjamin Aulagnier ont ainsi été mis à disposition de la réserve, qui accueillera Selongey aujourd'hui à 18h00. Remis de sa blessure, Hugo Roussey sera quant à lui du voyage en Corrèze, contrairement à Rayan Souici, suspendu et déjà en vacances.
Selnaes positive
28/05 09:15
Dans un entretien accordé à la chaîne norvégienne TV2, Ole Selnaes évoque son expérience stéphanoise. Extraits.
"Mon premier semestre à Saint-Etienne a été bon, conforme à mes attentes. J'évolue dans un grand club, dans un bon championnat. Il y a plein de choses nouvelles pour moi. J'apprends tous les jours. Je n'ai joué que trois matches de Ligue 1, bien plus relevée que la Tippeliga. C'était planifié, j'ai un entraîneur qui sait ce qu'il fait. Mes premiers mois ici étant une période d'apprentissage, il m'a dit que je ne pouvais pas espérer obtenir rapidement beaucoup de temps de jeu. J'ai découvert un autre football, il y a eu une période d'adaptation. Mais je vais jouer rapidement dès le début de la prochaine saison. C'est ça le plan, on me l'a assuré. C'est la dernière chose qu'on m'a dite avant que je parte en vacances. C'est une grande opportunité, à moi de la saisir."
Galette à Téléfoot
28/05 08:44
Pas de Pogba à Lobamba ?
28/05 08:10
Sélectionné pour affronter le Swaziland le 3 juin à Lobamba (Jonathan, tu réponds ?) dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017, Florentin Pogba est porté disparu selon Foot224.
"Ni blessé, ni suspendu, le joueur de Saint-Etienne ne devrait pas honorer sa sélection. Selon nos informations, il aurait exigé la présence de son frère jumeau Mathias avant de revenir en sélection. Une démarche inédite pour un joueur aperçu ce jeudi soir à un show de MHD à Paris" déplore le site de référence du football guinéen, qui l'inclut dans "la génération de la honte" dans un édito cinglant.
Les U15 sur le podium du Championnat de France UNSS
27/05 22:20
Debout de gauche à droite : Christophe Poyet (coach), Stefane Bajic, Yoann Greco, Maël Yazid, Kalkan Kiran, Stevens Leleux, Florian Dupord, Axel Gueton, Azdine Bellakhdar, Corentin Bariol, Clément Roubat, Frédéric Trapani (coach)
Accroupis : Rémi Chaigneau, Jules Bardel, Samy Messili, Alexis Ledoux, Louis Mouton, Hugo Bernocolo, Dylan Durivaux
Les U15 de l'ASSE sont tous scolarisés au collège Tézenas du Montcel, et c'est à ce titre qu'ils disputaient à Rodez, cette semaine, la phase finale du Championnat de France UNSS. Les coaches du collège, Frédéric Trapani et Christophe Poyet avaient emmené le groupe suivant : Bajic, Bariol - Gueton, Bardel, Leleux, Chaigneau, Roubat - Yazid, Kiran, Dupord, Mouton, Messili - Greco, Bellakhdar, Durivaux, Bernocolo, Ledoux.
Les matches de poule (La poule n'avait que 3 équipes au lieu de 4, une équipe ayant déclaré forfait) ne posèrent pas de gros problèmes à nos jeunes. Mardi, ils inauguraient ce tournoi par une large victoire sur la valeureuse équipe du collège de Salies du Salat (3-0). Axel Gueton, de la tête sur un coup-franc de Samy Messili, un Haut-Garonnais contre son camp, et Azdine Bellakhdar sur un centre d'Alexis Ledoux meublèrent le score.
Les Stéphanois enchaînèrent, mercredi, par une victoire sur Valence (4-2). Ce fut un très bon match en terme de contenu et d'efficacité même s'il y eut un petit relâchement à chaque fois que l'écart avait été creusé. Clément Roubat ouvrit la marque de la tête sur un corner de Dylan Durivaux. Ce même Dylan fut passeur décisif pour Hugo Bernocolo auteur du second but. Sur l'engagement Valence revint à 2-1, score à la mi-temps. Yoann Greco, en percussion, porta le score à 3-1, avant que Halkan Kiran ne marque le 4eme but sur coup-franc, ce même Kiran qui permettra à Valence de réduire la marque après une hasardeuse passe en retrait à son gardien Corentin Bariol.
Jeudi, en quart de finale, c'est Auxerre qui se présentait face à nos jeunes, une équipe auxerroise très athlétique, mais, on allait rapidement s'en apercevoir, très empruntée et très pauvre dans son jeu. Les Stéphanois produisirent un jeu d'excellente facture, un jeu fait de passes redoublées, de jeu dans les intervalles. La défense, articulée autour d'une excellente charnière Rémi Chaigneau, Clément Roubat muselait facilement les vélléités adverses. Sur les côtés Stevens Leleux et Axel Gueton effectuaient des montées rageuses et Samy Messili orchestrait le jeu en milieu de terrain. Le gardien auxerrois retardait l'échéance par une triple parade, mais les Verts trouvèrent la faille juste avant la mi-temps, une talonnade judicieuse de Yohan Greco permettait à Azdine Bellakhdar de transpercer en plein coeur l'arrière-garde icaunaise et de marquer d'une belle frappe, concluant une magnifique attaque placée. La seconde période fut une formalité et nos jeunes enfoncèrent le clou sur 2 magnifiques coups-francs qui nettoyèrent les lucarnes du but bourguignon : Yoann Greco, côté gauche, du pied droit et Halkan Kiran, côté droit, du pied gauche : 2 buts parfaitement symétriques qui scellèrent cette victoire sur le score de 3 à 0. Auxerre avait bien tenté de réagir mais Stefane Bajic, impérial, veillait au grain.
En demi-finale, c'est Metz qui se présentait, des Messins impressionnants à l'échauffement avec leurs exercices au senseball, petit ballon tenu par une cordelette. Paradoxalement, les Stéphanois, rapidement menés au score, suite à une erreur défensive dans l'axe, cafouillèrent leur football et ne trouvèrent pas les ressources mentales pour se remettre dans le match, même s'ils commencèrent à mieux poser leur jeu en fin de première période, mais des excès d'individualisme, et des ballons trop dans la profondeur ne leur permirent pas de recoller au score. Pire, ce furent les Lorrains, qui, dès le début du second acte, profitèrent de l'élasticité du marquage stéphanois pour marquer à 2 reprises. Malgré tout, les Verts tentèrent de se rebeller : Stevens Leleux, après un déboulé côté gauche, décalait Samy Messili. Celui-ci alertait Yoann Greco, qui éliminait son adversaire et réduisait la marque. Les Verts se lancèrent alors à l'abordage, mais à l'ultime minute, une nouvelle erreur de marquage permit aux Messins de conclure au 2ème poteau, punissant sévèrement (1-4) les sautes de concentration stéphanoises.
Vendredi, nos jeunes se remobilisèrent pour conquérir la 3ème place au détriment de Valence, qui avait été éliminé par Valenciennes au tirs au but. Hugo Bernocolo et Clément Roubat, sur pénalty, furent les auteurs des buts de cette victoire acquise sur le score de 2 à 0.
Ce podium récompense une équipe qui a laissé entrevoir un jeu séduisant et bien huilé techniquement, mais qui doit encore se forger un mental plus solide dans l'adversité. Il récompense aussi une équipe au comportement exemplaire. Pour terminer, précisons que c'est Valenciennes qui a conquis le titre en battant Metz aux tirs au but.
Coco : à Metz, c'est pas dit
27/05 11:34
C'était annoncé par le Progrès, c'est confirmé par le président messin en personne : Renaud Cohade en Lorraine, c'est possible mais ce n'est pas fait. Interrogé par mercato365, Bernard Serin déclare en effet :
" Renaud Cohade est sous contrat encore un an à Saint-Etienne. Les Stéphanois sont en phase de réflexion sur la constitution de leur effectif l’année prochaine. Quand ils auront pris position, on verra s’il y a une opportunité. "
Matuidi a tout dit (8)
27/05 06:56
Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue le 19 mai aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Huitième extrait.
"Trois jours après l'arrivée d'Alain Perrin, notre déplacement à Lille s'est révélé catastrophique. Bousculés par Eden Hazard et sa bande, nous nous sommes fait gifler 3-0 alors que Jérémie Janot retrouvait sa place de gardien numéro un. En ce qui me concerne, j'ai été expulsé bêtement pour la première fois de ma carrière après avoir reçu deux cartons jaunes à cinq minutes d'intervalle. D'entrée, je me suis fait remarquer… Suspendu pour la journée suivante, j'ai assisté depuis les tribunes à notre septième défaite consécutive, la onzième en quinze matches de L1. Le Chaudron grondait, c'était l'enfer.
Nous sommes restés bloqués dans le stade un long moment après la rencontre, car les supporters nous empêchaient de sortir. Avec dix points pris sur quarante-cinq, nous étions derniers du championnat et nous nous demandions comment nous allions réussir à nous en sortir. Nous sommes tout de même parvenus à casser cette spirale infernale avec deux succès contre Nancy et Le Havre, avant que Loïc ne se blesse gravement et qu'il faille désigner un nouveau capitaine pour le reste de la saison. Et là, surprise : sans m'en avoir parlé au préalable, le coach a annoncé que j'étais l'heureux élu.
Du haut de mes 21 printemps et alors que je n'avais débarqué à Sainté que l'année précédente, je ne m'y attendais pas du tout. Placé devant le fait accompli, j'ai dû assumer ce rôle compliqué de capitaine par intérim. Mais je commençais à accepter son mode de fonctionnement. Et surtout, je respectais son extrême franchise. Certes, il pouvait être parfois maladroit, voire blessant. Mais, au moins, nous savions exactement ce qu'il pensait de nous. En me désignant capitaine, Alain Perrin ne signifiait implicitement qu'il avait une entière confiance en moi, ce qui m'a encouragé à m'investir toujours plus.
Pour un jeune joueur comme moi, c'était réconfortant de voir mon statut progresser, malgré un contexte général aussi délicat. Mais au sein de l'effectif, quelque chose était cassé. La plupart des joueurs les plus expérimentés ne jouaient plus beaucoup. Ils se montraient donc de moins en moins concernés par la saison. Pour les jeunes, c'était difficile de prendre les choses en main. J'avais beau être capitaine, je n'avais pas encore assez de légitimité à leurs yeux pour m'imposer et remettre tout le monde dans le droit chemin. J'avais le respect du groupe, mais je manquais encore d'expérience et d'écoute.
J'essayais tout de même d'organiser régulièrement des réunions pour discuter avec mes partenaires et trouver des solutions, mais il y avait des tensions que l'on ne parvenait pas à dissiper. Dans ce genre de situation, la moindre étincelle risque de faire exploser le vestiaire. Tavlaridis et Ilan, entre autres, ne pouvaient pas s'encadrer. Ils avaient failli se taper dessus à plusieurs reprises. Moi-mêm, j'avais réussi à m'embrouiller avec Bafé, alors que l'on s'adorait. Bref, c'était dur de mobiliser l'ensemble des troupes…
Nous avions tout de même un objectif commun : maintenir l'ASSE parmi l'élite. Nous avons donc fait notre possible dès l'entame de la seconde partie de saison. En 32e de finale de Coupe de France, nous avons fait une belle perf en sortant les Girondins, qui gagneront cette année-là les trois autres trophées nationaux. Ce match, c'est le seul de ma carrière que j'ai joué comme défenseur central. Pourtant, face à Jussié, Gouffran, Bellion ou encore Chamackh, j'ai bien assuré. Laurent Blanc a été surpris par la qualité de ma prestation et il l'a dit après la rencontre à Christophe Galtier, qu'il connaissait bien.
Entre les deux matches contre l'Olympiakos, c'est contre cette même équipe de Bordeaux que j'ai inscrit l'un de mes plus beaux buts de ma carrière. Suite à un corner joué à deux avec Dimitri, j'ai ouvert le score grâce à une frappe enroulée du gauche dans la lucarne opposée de Carrasso… Magnifique ! Celui-là, j'en suis particulièrement fier. Le problème, c'est que Cavenaghi a égalisé à la 90e minute et que nous n'avons pris qu'un seul point, nous qui étions alors premiers relégables. Ce scénario était à l'image de notre saison en L1. Trop fragiles, nous ne parvenions pas à conserver les résultats et avons ainsi perdu un nombre de points considérable dans les dernières minutes."
Bamba mate les Tchèques
26/05 23:22
L'équipe de France s'est qualifiéepour la finale du Festival Espoirs de Toulon qui se déroulera ce dimanche à Avignon, très probablement contre l'Angleterre. Les Bleuets se sont en effet imposés 2-0 ce soir. On fire, Jonathan Bamba a joué l'intégralité de la rencontre. Passeur puis buteur avant-hier contre le Mali, l'attaquant stéphanois a encore inscrit le second but tricolore d'une nouvelle frappe enroulée du droit.
Matuidi a tout dit (7)
26/05 22:33
Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue le 19 mai aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Septième extrait.
"Alors que tout se passait plutôt bien dans notre groupe en Coupe UEFA, ce fut la débandade complète en Ligue 1. Au passage, cette expérience continentale s'est révélée passionnante. Tout Sainté était heureux de sentir de nouveau le doux parfum européen. Nous avons surfé sur cette ferveur contre Copenhague, Rosenborg et Bruges avant de conclure notre parcours en poule par un match costaud face à une belle équipe de Valence. Premiers de notre groupe, nous nous sommes montrés à la hauteur de l'évènement, en attendant l'adradaline encore plus forte des confrontations à élimination directe.
En championnat, en revanche, nous étions complètement à la ramasse. Les défaites se sont succédées à partir de la mi-octobre : à Nantes, contre Grenoble et Lorient à domicile, à Marseille, puis de nouveau à Geoffroy-Guichard face à Rennes. Cinq défaites d'affilée en championnat… L'ASSE n'avait pas connu ça depuis plus de 50 ans ! Dans le vestiaire, nous n'arrivions pas à expliquer le grand écart entre nos performances européennes et celles réalisées en L1.
Quant aux supporters, ils étaient au bord de la crise de nerfs. Toujours positive jusqu'alors, leur pression est devenue terriblement lourde et pesante. Le lendemain de la défaite à Marseille, un groupe d'ultras a débarqué à L'Etrat pour manifester sa colère. Après avoir forcé la sécurité, ils sont parvenus à pénétrer dans les locaux du centre d'entraînement. L'ambiance était électrique. Certains joueurs étaient dans leur collimateur : David Gigliotti, Daisuke Matsui et surtout Bafé Gomis, leur principale cible, qu'ils jugeait coupable d'avoir pris des kilos et la grosse tête.
Pour apaiser l'extrême tension qui régnait, Roland Romeyer s'est entretenu avec eux, suivi de Laurent Roussey et de quelques joueurs. Les jours suivants, nos séances d'entraînement sont devenues surréalistes. Des supporters nous menaçaient physiquement. Ils nous traitaient de chèvres, jetaient des boites de pizza sur Bafé… C'était vraiment moche, le mauvais côté des passions trop exacerbées. C'était dingue de voir à quel point ils avaient rapidement oublié tout le bonheur qu'on leur avait offert quelques mois plus tôt. Et le calvaire a continué…
Le soir de notre nouvelle déroute à domicile contre le Stade Rennais, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont annoncé le retour de Damien Comolli au poste de directeur sportif. Dès le lendemain, Laurent Roussey était démis de ses fonctions. Pour tous les jeunes du groupe dont il avait favorisé l'émergence, cette éviction faisait mal au cœur. Il avait accordé tellement d'importance à l'humain que notre relation avec lui dépassait le simple cadre professionnel. Et ça, ça ne s'oublie jamais. Avec quelques-uns de mes coéquipiers, nous sommes allés chez lui afin de lui témoigner notre soutien et le remercier pour tout ce qu'il avait apporté.
Nous comprenions aussi l'attitude de la direction, qui se retrouvait dans l'obligation de changer la donne. Et, comme souvent dans pareil cas, c'est l'entraîneur qui paie pour tout le monde. Dans la foulée, Alain Perrin a été nommé à la tête de l'équipe avec Christophe Galtier pour adjoint. Ça n'a pas très bien démarré puisque, très vite, nous avons été accusés avec Bafé, Yohan et Mouhamadou de former un clan dans le vestiaire. Damien nous a dit qu'il fallait changer d'attitude, que ça nuisait à l'ambiance du vestiaire. Forcément, nous l'avons mal pris. Car, au fond, on nous reprochait surtout d'avoir été trop proches de Laurent Roussey, ce qui aurait généré certaines jalousies.
Honnêtement, c'était totalement infondé, car notre affection pour notre ancien coach n'avait en rien affecté nos rapports avec le reste de l'effectif. Mais il a fallu ravaler notre salive et digérer tout ça rapidement afin de repartir du bon pied. D'entrée, Alain Perrin a tenu à imposer son style, franc, froid et direct. Il n'était pas du genre à faire dans la dentelle. Quand il avait quelque chose à dire, il le balançait sèchement, sans retenue. Doté d'un fort caractère, il pouvait aller jusqu'aux insultes quand il était énervé contre quelqu'un. Niveau management, ses méthodes un peu militaires étaient radicalement différentes de celles de Laurent Roussey. J'ai été un peu déstabilisé par sa manière de faire."
Les frissons de Janvion
26/05 22:12
Alors qu'il nous avait exprimé son amertume et sa tristesse il y a 18 mois, Gérard Janvion est aujourd'hui comblé et heureux, comme il l'a expliqué hier dans France-Antilles. Extraits.
"Les récentes commémorations de notre épopée, c'était formidable, c'était génial ! Tous les joueurs de l'époque ont répondu présent. Même Ivan Curkovic, qui est président du Partizan Belgrade et qui avait normalement des obligations avec son club, était là. Nous étions heureux de nous retrouver, la même complicité qu'à l'époque a prévalu. J'ai retrouvé mon club que j'avais un petit peu perdu, j'ai retrouvé la fibre verte. Nos retrouvailles ont été magnifiques, je remercie le président Romeyer qui nous a permis de renouer avec le club et de nous rendre compte que nous sommes toujours dans le coeur des gens.
Sur la place Jean-Jaurès, il y avait une chaleur incroyable, les gens ont applaudi à tout rompre. Il y a eu beaucoup d'émotion sur et devant le podium. Certains anciens coéquipiers n'ont pu retenir leurs larmes. Le surlendemain, on nous a rendu hommage à l'occasion du dernier match de la saison dans le Chaudron. Le public était en fusion, les supporters n'arrêtaient pas de nous applaudir. Des frissons m'ont traversé le corps, c'était une émotion indescriptible. Il y a eu un retour en arrière dans un stade magnifique, une pelouse comme un billard. Ça redonnait envie de rejouer au football dans ce stade !"
Calendar-dare
26/05 15:30
Comme de coutume, la Ligue qu'on adule ne fait pas lanterner le sup très longtemps à l'intersaison pour communiquer le calendrier de la prochaine saison.
Les milieux autorisés s'autorisent à donner des premiers éléments d'un calendar de la saison 2017 que la Ligue dévoilera officiellement le 1er juin.
Rappelons au passage que la Ligue 1 reprendra le 12 août.
Ça va bouger au milieu !
26/05 07:40
Selon Le Progrès du jour, Renaud Cohade mais aussi Benjamin Corgnet sont sur les tablettes du FC Metz. Coco se serait même mis d'accord avec les Grenats ? "C'est faux" déclare Roro. Le quotidien régional évoque des contacts entre Fabien Lemoine et Norwich, l'ancien club de Ricky Van Wolfswinkel. La Pravda rappelle de son côté que l'ASSE s'intéresse toujours à Younousse Sankharé, mais le LOSC a aussi jeté son dévolu sur le milieu de terrain guingampais de 26 ans.