Des défenseurs dans le viseur

26/05 07:06


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Selon la dernière édition de la Pravda, l'ASSE, qui souhaite prolonger Benoît Assou-Ekotto, a plusieurs défenseurs dans le viseur. Moustapha Bayal Sall aspirant à une nouvelle aventure et un départ de Florentin Pogba étant envisageable, différents profils sont étudiés en défense centrale : Damien Da Silva (28 ans, Caen) Romain Thomas (27 ans, Angers), Marcel Tisserand (23 ans, Monaco). Au poste de latéral droit, Aïssa Mandi (24 ans, Reims) et l'international Espoirs Jean-Philippe Gbamin (20 ans, Lens) intéressent Sainté.

Matuidi a tout dit (6)

25/05 23:18


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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue jeudi aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Sixième extrait.

 

"L'été 2008 a été marqué par les premières sollicitations sérieuses d'Arsenal. Pendant l'intersaison, mon agent m'a informé qu'il avait été contacté à mon sujet par les Gunners. Nous avions établi un principe avec Etienne Mendy : il ne devait me parler que des offres concrètes qu'il recevait. Et celle-ci en était une. Le club londonien et son entraîneur étaient très intéressés par mon profil et, forcément, je n'y étais pas insensible. J'ai toujours eu beaucoup d'estime pour Arsène Wenger et le travail formidable qu'il a accompli sur la durée.

 

Parmi les grands clubs européens, Arsenal demeure l'un de ceux qui accordent le plus de confiance à des jeunes joueurs à fort potentiel. Et ça, quand on a 21 ans et que l'on vise les sommets, c'est un atout majeur. Le souci, c'est que l'offre des Gunners est arrivée le 29 août, soit deux jours seulement avant la clôture du mercato estival. Même si elle semblait convenir sur le plan financier, elle avait été formulée trop tardivement. Dans l'impossibilité de me trouver un successeur en moins de 48 heures, l'ASSE a logiquement refusé la proposition.

 

Je l'ai parfaitement compris, ce qui ne m'a donc pas perturbé plus que ça. A cette période, je bataillais déjà dur sur le terrain. Je débutais ma deuxième saison à Saint-Etienne avec beaucoup d'ambitions, tant en championnat qu'en Coupe d'Europe.  J'ai eu la joie d'inscrire notre premier but officiel de la saison lors de la deuxième journée contre Sochaux, ce qui a confirmé d'entrée mon désir de progresser en termes d'efficacité offensive.

 

Toutefois, nous cumulions déjà quatre défaites après les cinq premières journées, dont une plus douloureuse que les autres à domicile contre l'OL, alors que le Chaudron avait revêtu ses habits de lumière. Comme l'année précédente à la même époque, c'est Karim qui a marqué l'unique but du derby. Heureusement, la coupe d'Europe nous a aidés à reprendre des couleurs puisque, aorès un premier tour victorieux contre l'Hapoel Tel-Aviv, nous nous sommes qualifiés pour la phase de groupe de l'UEFA.

 

En septembre, le départ tardif et inattendu de Pascal Feindouno au Qatar a fait beaucoup de mal au groupe, que ce soit dans le vestiaire ou sur le terrain. Après un début d'exercice difficile, nous voyions partir notre leader, celui qui savait fédérer tout le monde autour de lui. Nous avons tous été surpris par son choix, mais il nous a expliqué que pour lui, du haut des 27 ans, la proposition était trop alléchante sur le plan financier pour qu'il la refuse. Beaucoup de personnes gravitaient autour de lui, et même s'il adorait le football, il fallait aussi qu'il entretienne tout ce petit monde. Je me trompe peut-être, mais honnêtement, je pense que son entourage n'a pas été de bon conseil à ce moment-là. D'autant que par la suite, il n'a plus jamais évolué au haut niveau, lui qui était pourtant si fort.

 

L'autre élément qui expliquait en partie les difficultés du groupe, c'était la relégation sur le banc de Jérémie Janot, un autre poids lourd du vestiaire. Blessé lors de la saison précédente, il avait été parfaitement suppléé par Jody Viviani. Celui-ci a donc conservé sa place de gardien numéro un à l'entame de la saison. Un choix fort de Laurent Roussey, qui n'a pas vraiment renforcé la cohésion générale. J'ai le souvenir d'un Jérémie terriblement frustré après avoir appris lors d'une réunion qu'il resterait sur le banc. En sortant de la pièce, il a troué un mur d'un puissant coup de poing. Ce type de malaise avait forcément un ensemble négatif sur l'ensemble de l'effectif, même si Jérémie essayait tant bien que mal de préserver les autres.

 

Mon équipe ne tournait pas bien depuis le début de saison, mais sur le plan individuel, je me sentais dans la continuité de l'exercice précédent grâce à l'aide de Laurent Roussey. Souvent, il m'emmenait avec d'autres jeunes du groupe faire des séances de yoga. J'avais découvert cette pratique à Troyes, et ça me servait à mieux gérer le stress, la pression et le relâchement après l'effort. A l'entraînement, ses ateliers étaient très productifs. Mon point fort demeurait la récupération du ballon, mais avec lui, j'étoffais aussi mon jeu à tous les niveaux."

J'ai Feyzin rêve

25/05 15:40

Dimanche, nos u17 ont croqué les brillants Canaris (vainqueurs de leur poule avec 24 victoires et 2 défaites cette saison) en 1/4 de finale du Championnat de France.

Les deux demi-finales sont programmées ce samedi 28 mai en banlieue de la banlieue à Feyzin (son air vivifiant, ses raffineries en grève...).

Les Verts feront toujours dans le Breton, puisqu'ils affronteront à 17h Rennes qui a collé une fessée (et ce n'est pas une image) à Epinal (5-0) en 1/4 de finale.

Rennes, comme Nantes, avait fini la saison régulière en tête de son groupe avec un bilan légèrement moins flatteur (20 victoires, 3 nuls, 3 défaites).

 

Vous voulez envahir la banlieue ?

Pour accéder au complexe Jean Bouin, il vous en coûtera la modique somme de 3€, avec pièce d'identité requise, sachant que l'entrée vous permettra d'assister aux deux 1/2 finales (PSG-Troyes est programmé en hors d'oeuvre à 14h30).

Pour plus d'infos une seule adresse : http://rhone.fff.fr/cg/8605/www/index.shtml

Ciao Renaud ?

25/05 13:08

D'après un tweet du très bien informé Denis Balbir (Journaliste et supporter des Verts devant l'éternel), le FC Metz et l'ASSE seraient sur le point de trouver un accord pour le transfert de Renaud Cohade chez les Grenats...

 

 

Est-ce là, le début du renouvellement de notre millieu, souvent décrié cette saison...

Jérémie dépanne Fousseni (2)

25/05 09:05


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Avant de s'incliner face à Jonathan Bamba, Jérémie Janot s'est confié au site du Festival International Espoirs de Toulon. Extraits.

 

"J’ai eu un coup de fil de Fousseni qui m’a demandé de venir l’aider. C’est un plaisir pour moi d’intégrer un staff d’une équipe nationale pour un tournoi comme celui de Toulon que j’ai fait comme joueur. C’est une expérience formidable avec un très bon groupe. Il y a de la qualité chez les deux gardiens de la sélection Espoirs du Mali.Comme je leur ai dit, sur dix jours je ne vais pas mettre en place avec eux un projet. On fait surtout un travail psychologique, sur la mise en confiance. J’essaye aussi de travailler sur la gestion de la profondeur et le placement sur les coups de pied arrêtés. On essaye d’échanger beaucoup sur les séances de spécifiques. Je vais finir ma mission à l’Euro, je suis chef de projet à Saint-Étienne. Ensuite, on verra ce qui va se passer. Je suis ouvert à tout."

Bamba fait mal au Mali

24/05 22:21


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Entré en jeu à la 60e minute juste après l'ouverture du score du Mali de Fousseni et Jérémie, Jonathan Bamba a été le principal artisan du succès de l'équipe de France ce soir lors du festival espoirs de Toulon. Passeur décisif suite à un beau débordement côté gauche sur l'égalisiation, l'attaquant stéphanois a inscrit le but victorieux d'une superbe frappe enroulée du droit en pleine lucarne !

 

Le résumé vidéo de la rencontre :

 

 

La réaction de Jonathan Bamba :

 

Matuidi a tout dit (5)

24/05 21:51


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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue jeudi aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Cinquième extrait.

 

"Après avoir peiné jusqu'en janvier 2008 et être descendus à la 16e place du championnat au sortir d'un cinglant revers à Strasbourg lors de la 24e journée, un déclic s'est produit avec deux belles victoires successives contre Nancy et Caen. A partir de la mi-mars, nous sommes devenus imbattables, avec une somptueuse série de dix matches sans défaite jusqu'à la dernière journée. L'équipe réussissait à peu près tout ce qu'elle voulait et, moi, j'avais le sentiment d'être au sommet de ma forme.

 

Comme Bafé, Pasky marchait sur l'eau. Lui, c'était l'artiste. Un pur virtuose du ballon, aussi insaisissable qu'imprévisible. Objectivement, il est sans doute le joueur le plus technique avec lequel j'ai joué. Et à Paris ou avec les Bleus, j'en ai quand même croisé quelques-uns ! C'est dire s'il était un phénomène. A l'entraînement, quand il commençait à s'amuser avec la balle, j'avais l'impression d'assister à un spectacle de magicien. A côté de ça, c'était toujours un vrai clown, toujours heureux de vivre.

 

Pasky n'avait pas son pareil pour animer le vestiaire et déclencher l'hilarité générale. Dès qu'il sortait un dribble déroutant à l'entraînement et mettait dans le vent un joueur, on criait tous "Alalongo !" Je crois bien que c'est Hérita Ilunga qui avait inventé ce mot. C'est devenu pour nous une façon de lui témoigner notre admiration. Il restera l'un des footballeurs qui m'aura le plus marqué dans ma carrière.

 

Si Pasky avait réussi à canaliser davantage son énergie et ses envies, lui qui était aussi un bon vivant, je suis sûr qu'il aurait porté les couleurs d'un ou de plusieurs des plus grands clubs du monde. Mais c'était sa façon d'être, on ne pouvait pas le changer. Et à Sainté, cette année-là, il était l'étoile lumineuse que nous devions suivre.

 

La dernière journée de cette saison 2007-2008, nous devions absolument l'emporter à domicile contre Monaco pour décrocher l'Europe. La première chose qui me revient à l'esprit lorsque je me remémore ce match, c'est l'ambiance de Geoffroy-Guichard. Une heure avant le match, le Chaudron était déjà en ébullition. C'était splendide ! J'en ai encore la chair de poule rien qu'en y repensant.

 

Tout au long de ma première saison à Sainté, j'ai à chaque fois été impressionné par la ferveur phénoménale qui se dégageait des tribunes. Lorsque nous avions reçu Lens, par exemple, le public avait repris en chœur avec les supporters Sang et Or Les Corons, de Pierre Bachelet, en hommage à l'histoire minière des deux villes. C'était poignant ! Et que dire des tifos géants qui recouvraient régulièrement les kops, littéralement grandioses !

 

Franchement, je n'avais jamais vu ça de ma vie. Non seulement c'était un régal pour les yeux et les oreilles, mais ça me galvanisait encore plus. Comme pression positive, il n'y a pas mieux qu'un stade enflammé, à 200% derrière son équipe. Jouant à fond leur rôle de douzième homme, les supporters stéphanois ont pleinement rempli leur mission durant le match contre Monaco. Sur le terrain, nous aussi, nous avons assuré le spectacle. Au final, les Monégasques en ont pris quatre…

 

Pour Saint-Etienne, c'était un événement historique. Les Verts n'avaient plus disputé une compétition européenne depuis un quart de siècle ! En quelques secondes, le terrain était noir de monde. Après avoir communié de longues minutes avec les supporters, nous avons eu droit à un feu d'artifice. C'était fabuleux ! Et la fête ne faisait que commencer… Nous avons prolongé les festivités dans le vestiaire avant de prendre la direction de l'hôtel de ville en car.

 

Sur le trajet, on voyait toute la ville en liesse. Si Saint-Etienne peut parfois ressembler à une cité morte, là, il y avait une incroyable marée verte qui remontait avec nous jusqu'au centre-ville. Une fois sur place, nous nous sommes mis au balcon de la mairie pour continuer à partager notre joie avec cette foule immense. Les uns après les autres, nous prenions le micro pour chanter avec les supporters. Ce type de sensation est tellement puissant que c'est presque impossible à décrire. Dans ces moments-là, on a vraiment le sentiment d'exercer le plus beau métier du monde.

 

Pouvoir offrir autant de bonheur à tous ces gens, c'est un privilège extraordinaire. Tout ça, l'ASSE le devait d'abord à un homme : notre coach Laurent Roussey, qui, pour sa première année à la tête des Verts, avait su faire naître l'alchimie parfaite, permettant de ramener ce club historique du football hexagonal sur le devant de la scène. Bravo à lui ! Et bravo à nous aussi, car la bande de potes que nous formions avait réussi à faire rejaillir sur le rectangle vert l'excellent état d'esprit qui nous unissait en dehors."

Il oublie Théophile avec une haltérophile

24/05 20:30

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Il l'avait annoncé il y a 15 jours à VG : Alexander Soderlund se ressource actuellement en Norvège dans sa ville natale Haugesund. S'il en profite pour se reposer, l'international norvégien passe malgré tout des vacances sportives. Associé à l'haltérophile Zekiye Nyland, le numéro 23 de l'ASSE donne des cours de fitness à des jeunes de tout âge, comme l'atteste cette vidéo diffusée aujourd'hui par la chaîne norvégienne TV Haugaland.

"Abonnez-vous, réabonnez-vous, qu'y disaient !!"

24/05 17:57

Juste avant l'euro 2016, l'ASSE vient de lancer officiellement sa campagne d'abonnement 2016-2017 en publiant sur son site officiel les conditions de vente du précieux sésame pour la saison prochaine.
Et celle-ci nous réserve quelques bonnes surprises...



Première d'entre elles: les tarifs sont inchangés par rapport à la saison écoulée, que ce soit pour les nouveaux abonnements ou les réabonnements, pour toutes les tribunes

Seconde d'entre elle: l'ASSE offre à ses abonnés le premier match à domicile de la campagne européenne (le 3e tour préliminaire) ainsi que l'entrée en lice en Coupe de la Ligue (à condition qu'il se joue à GG). L'occasion de découvrir un club exotique à la Targu Mures et d'assister à un énième match de Coupe contre le PSG gratuitement...

Enfin troisième bonne surprise: l'accès au stade Aimé-Jacquet de l'Étrat pour les matches de l'équipe réserve et de l'ASSE féminine sera gratuit pour les abonnés

Le service de billetterie sera ouvert le 1er juin mais délocalisé au 3 rue de la Robotique jusqu'à la fin de l'Euro. les abonnés ont leur place réservée jusqu'au 4 juillet 2016.

Vert play !

24/05 17:26

Si Sainté a perdu une place par rapport au 2015 au classement général, elle a fait de même au classement du fair play établi par la Ligue qu'on adule.

7èmes en 2015, les Verts finissent la saison à la 8ème place avec 72 cartons jaunes et 5 rouges.

Dans le détail c'est Kevin Malcuit qui remporte la palme avec 2 cartons rouges (Sall, Perrin et Tabanou complétant le tableau).

Côté biscottes, c'est Papy Lemoine qui d'une courte tête s'impose avec 10 cartons jaunes, devant Mouss (9 cartons jaunes).

 

Le classement du fair play a été remporté haut la main peau de lapin par le QSG.

Coupet redevient vilain (2)

24/05 07:02


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Jean-Michel Aulas a indiqué hier sur OL TV que Grégory Coupet allait intégrer le staff des vilains à l'issue du stage qu'il effectue actuellement chez les banlieusards. Ayant récemment décroché avec Jérémie Janot son certificat d'entraîneur de gardien de but, il n'avait pas caché à Sud Radio son souhait de redevenir rouge et bleu... Selon la Pravda du jour, le natif du Puy devrait être rattaché au groupe Pro 2 qui rassemble les jeunes joeuurs qui naviguent entre l'équipe première et la réserve, ceux de retour de blessure ou ceux qui jouent peu.

Nanard et les Norvégiens

24/05 06:43
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Dans la dernière édition du Progrès, Bernard Caïazzo évoque les cas Ole Selnaes et Alexander Soderlund.

 

"Nos deux Norvégiens n’ont pas été recrutés pour cette saison mais pour la suivante car déjà ils n’étaient pas qualifiés pour la Ligue Europa. Selnaes n’a que 21 ans. L’avenir nous donnera la réponse sur leur valeur mais il faut leur faire confiance. Avec mon accord, Roland a suivi les demandes du sportif qui a validé des choix forts pris à l’unanimité autant par le coach que par Dominique Rocheteau et David Wantier. Roland et moi nous validons toujours à condition de pouvoir financer les choix du sportif."

 

 

Matuidi a tout dit (4)

23/05 21:57


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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue jeudi aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Quatrième extrait.

 

"J'ai fait ma première sortie officielle vêtu du maillot vert le 11 août 2007 contre Valenciennes. Un match remporté sans trop de difficultés grâce à l'efficacité de Bafé et Pasky, auteur d'un joli doublé. Par la suite, comme on se tenait dans un mouchoir de poche avec Loïc et Christophe, le coach nous a fait tourner pendant les trois premiers mois, même si j'ai eu pas mal de temps de jeu. Au passage, ces deux mecs m'ont vraiment obligé à aller puiser dans mes réserves, pour tenir la cadence d'abord, puis pour améliorer mes points forts. L'endurance et l'impact dans les duels étaient mes atouts majeurs.

 

Avec eux, j'avais de sacrés clients face à moi, déterminés à jouer leur carte à fond. Bref, on se tirait la bourre comme des furieux et c'est comme ça que l'on progressait. Plus tard, je suis tombé sur une interview de Thierry Cotte, le préparateur physique, qui expliquait avoir été impressionné par mes performances enregistrées à l'entraînement. Il précisait, à titre d'exemple, que la VMA d'un footballeur gravitait autour de 17 km/h, quand la mienne dépassait les 19 km/h. Ça peut paraître minime pour les néophytes, mais c'est ce qui me permettait de faire la différence. Plus je me sentais fort, plus j'avais envie de travailler comme un forcené pour aller encore plus loin.

 

Nos résultats, quant à eux, n'étaient pas fameux. Nous perdions un match sur deux, c'était difficile. Dès la fin août, nous avons perdu le derby à Gerland, le genre de mauvais coup qui vous casse les pattes d'entrée. Même si la réception de Marseille a été un beau moment de joie, avec une victoire arrachée grâce à un but de Geoffrey à la 93e minute, nous n'avons pas réussi à nous installer dans une dynamique positive avant la trêve hivernale.

 

Conscient qu'il fallait changer quelque chose pour redynamiser le groupe, Laurent Roussey a commencé à opérer des changements dans son équipe type, sans modifier son système de jeu. Un peu plus tôt, il avait installé Bayal Sall à la place de Nivaldo dans l'axe de la défense avec Stathis Tavlaridis. Un choix qui se révélera payant, puisque nous établirons un nouveau record cette année-là, avec seulement quatre petits buts encaissés à Geoffroy-Guichard en 19 matches.

 

Dans le même temps, Loïc a été repositionné latéral droit, avec Mouhamadou pour pendant à gauche, tandis que Christophe et moi étions confortés dans l'entrejeu. Tous les deux, nous étions très complémentaires. Quand l'un se projetait vers l'avant, l'autre faisait l'essuie-glace en couverture. Devant nous, on tenait un quatuor de feu avec Dimitri, Bafé, Ilan et Pasky, suppléés en cas de besoin par Geoffrey Dernis, Freddy Guarin, David Gigliotti voire Roudolphe Douala."

Galette arrête... le suspense

23/05 11:25


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Galette, (éric) cantonné au banc à Cassis (photo OM.net)

 


Présent au jubilé de Jean Tigana
, Galette n'a pas botté en touche lorsque La Provence l'a interrogé sur son avenir.

 

"Même en étant Marseillais, je ne pouvais pas être supporter de l'OM samedi soir, ça allait contre les intérêts de l'ASSE. Je suis entraîneur des Verts et je pense que cette qualification européenne est méritée sur l'ensemble de la saison. On va profiter de cette sixième place. Certaines personnes diront que c'est par défaut, que c'est grâce à Paris. Mais non, c'est surtout qu'il fallait terminer sixièmes, et nous on a su le faire au terme d'une saison très longue. On a joué 55 matches, seul Paris en a joué un de plus. A l’heure où je vous parle, je ne vois pas pourquoi je ne serais pas sur le banc de Saint-Etienne la saison prochaine. La reprise est prévue le 23 juin, pour un premier match officiel le 28 juillet en tour préliminaire de la Ligue Europa.

 

Quel regard je porte sur les difficultés actuelles de l'OM ? Je suis dans l'action avec mon équipe, avec mon club. J'ai cherché à terminer le plus haut possible avec Saint-Etienne, on a fini le plus haut possible et on n'a pas le temps de regarder ailleurs et d'analyser. Quand on est marseillais, qu'on a a joué à l’OM, qu’on a été formé à l'OM et qu’on a été entraîneur-adjoint à l'OM, on n’est pas insensible aux résultats de ce club-là. Mais par contre je n'ai pas d'état d'âme. L'OM est un adversaire comme un autre. Il paraît que c’est difficile d’entraîner l'OM en tant que Marseillais. Mais je vois que ce n’est pas plus facile pour ceux qui ne le sont pas…"

Matuidi a tout dit (3)

23/05 07:30


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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue jeudi aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Troisième extrait.

 

"La première fois que j'ai pu m'entraîner avec le reste de l'effectif, c'est dans le vestiaire que je me suis présenté, en allant serrer la main de tout le monde. Comme la moyenne d'âge était assez basse, l'ambiance était très décontractée. Du haut de mes vingt ans, ça simplifiait mon intégration et j'en étais ravi. Durant l'intersaison, outre Stathis et moi, l'effectif a vu débarquer du monde : Dimitri Payet, que je fréquentais en Espoirs,  David Gigliotti, avec lequel j'avais joué la saison précédente à Troyes, mais aussi Cédric Varrault, Nivaldo, Lasse Nilsson ou encore Roudolphe Douala.

 

Le fait de connaître déjà quelques membres du groupe m'a évité de jouer le rôle de "l'étranger", ce qui aurait forcément compliqué été compliqué à vivre. Par ailleurs, Laurent Roussey avait été clair sur ses intentions. Il souhaitait faire confiance aux jeunes de son effectif, et particulièrement à ceux qui évoluaient avec les Espoirs, comme Dimitri, Mouhamadou, Bafé et moi. C'était un paramètre qui avait eu son importance lorsque j'avais choisi de porter le maillot des Verts, car l'effectif ne manquait pas de qualité.

 

Au milieu, j'étais bien accompagné, avec Christophe Landrin, Geoffrey Dernis et Loïc Perrin qui, malgré son jeune âge, était l'emblème du club. Devant, Pascal Feindouno, Ilan et Freddy Guarin, savaient caresser le cuir. C'était du haut niveau ! Et je l'ai senti dès la première séance collective.  Le ballon allait super vite, ça fusait de partout.  D'un coup, j'ai compris que j'avais franchi un cap en mettant les pieds à Sainté. Honnêtement, j'étais étonné par la maîtrise technique générale. Je me disais que, même si le coach semblait compter sur moi, il allait falloir mettre un bon coup de collier pour me démarquer de la concurrence te mériter ma place sur le terrain.

 

Il était prévu que je débute cette saison 2007-2008 avec Loïc Perrin au milieu, dans un 4-4-2 classique. Mais au fil des séances et de la préparation, j'ai vu que Christophe Landrin n'était vraiment pas loin. C'était une petite boule de muscles, tout en fibres et en nerfs. Doté d'une grosse caisse physique, il était increvable et toujours irréprochable dans son investissement. Alors j'ai mis les bouchées doubles. Arrivé après la mi-juillet, j'ai eu peu de temps pour faire mes preuves et m'adapter à un système de jeu qui était nouveau pour moi. Habitué à jouer seul devant la défense, en numéro six, je suis passé dans un schéma à deux milieux défensifs axiaux et deux excentrés.

 

A l'entraînement, Laurent Roussey a remarqué mes difficultés et m'a fait bosser mes déplacements. Je ne positionnais pas assez bien mon corps et, visiblement, ça me pénalisait. Ce que j'ai tout de suite adoré avec lui, c'est qu'il prenait le temps de nous faire travailler pour pallier nos défauts à travers des ateliers spécifiques à chaque poste, souvent ne plus de l'entraînement. Moi, je me focalisais sur ma manière de me tourner afin d'être toujours face à l'action. Bafé, lui, peaufinait la qualité de ses appels, de son timing. Yohan Benalouane, en bon défenseur central, affûtait sans relâche sa relance.

 

Le coach a ensuite axé mon travail sur mon jeu de passes, courtes ou longues. Assurer les phases de transition, chercher les ouvertures, trouver les angles… Plus qu'un entraîneur, Laurent Roussey était d'abord un vrai formateur dans l'âme. Pendant les six premiers mois, nous avons ainsi répété sans arrêt les mêmes exercices et les mêmes gestes. Grâce à lui, j'ai pu rapidement combler certaines de mes lacunes et m'améliorer sur tous les plans. Mais j'ai quand même souffert et mes prestations en match lors de la première partie de saison n'ont pas toujours été très bonnes."

Nacho claque à Orlando

23/05 07:24


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Orlando City a battu l'Impact de Montreal ce week-end malgré l'ouverture du score de l'anciej milieu offensif stéphanois Ignacio Piatti, qui a claqué son septième pion de la saison. Nacho est désormais quatrième au classement des buteurs derrière un trio de joueurs à huit réalisations (Fanendo Adi, Sebastian Giovinco et David Villa).

 

Galette s'est cassé à Cassis

23/05 07:08



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Alors que Roro sera à l'étranger toute la semaine selon Le Progrès, Galette est parti se ressourcer à Cassis, où il a assisté hier au jubilé de Jean Tigana dixit la Pravda.

Les U17 régionaux gagnent le derby ligérien

22/05 21:36

Zinedine Touati, passeur décisif

Pour les U17 régionaux de Mickaël Pontal, l'équation était simple : il fallait absolument l'emporter, pour engranger le maximum de points dans le mini-championnat à 6 qui déterminera la place de meilleur second pour l'accession à la promotion d'honneur. Les voisins et amis de l'Olympique de Saint-Etienne ont fait les frais de la détermination des jeunes de Mickaël Pontal, larges vainqueurs (5-1) à l'issue d'un match sérieux et appliqué.

 

Dès la 20ème minute, Francis Ménétrieux coupait la trajectoire d'un centre de Zinedine Touati pour ouvrir le score. Quelques minutes plus tard, à la 27ème, Marwane Hammouche faisait le break sur corner. 2-0, tel était le score au repos.

 

Dès la reprise, à la 48ème, l'OSE revenait dans le match : Stefane Bajic se faisait lober suite à un ballon perdu. Mais, 2 minutes plus tard, Muamer Aljic marquait de la tête. A la 52ème, Aïmen Moueffek y allait de son but sur un corner de Zinedine Touati. C'est Stanislas Grange qui clôturait les débats en reprenant victorieusement un centre de Killian Mersel à la 70ème minute.

 

La composition : Bajic - Pires, Aljic, Roudon, Mezaber - Hammouche (Touit 45ème), Moueffek - S.Grange, Ménétrieux, Greco (Mersel 30ème), Z.Touati.

 

 

Les U15 ratent le coche

22/05 20:55

Samy Messili, auteur du but stéphanois

 

Beaucoup de regrets pour les U15 de Philippe Guillemet qui ont dû, contre toute logique, concéder le nul à domicile contre le FC Lyon (1-1). Dans le même temps les petits vilains étaient tenus en échec à Bourg : une victoire des Verts aurait permis à l'ASSE de reprendre la tête du classement et de se placer en position idéale avant la dernière rencontre.

 

Ce fut un très bon match joué sur la pelouse humide de Michon, où les ballons fusaient et s'accéléraient. Après un démarrage poussif qui voyait le FC Lyon tirer un coup-franc sur la transversale (7ème), les Verts allaient prendre le match en main. A la 10ème minute, Azdine Bellakhdar, à la réception d'un centre de l'extérieur du gauche de Samy Messili, voyait sa reprise passer au-dessus. Les Verts accentuaient la pression sur des Lyonnais qui allaient craquer quand, à la suite d'un double une-deux entre Azdine Bellakhdar et Samy Messili, ce dernier s'enfonçait plein axe et ouvrait le score d'une magnifique frappe du gauche. (1-0 19ème).

 

Pourtant, contre le cours du jeu, les Stéphanois allaient se faire rejoindre : Marvin Tchibuabua, un futur vert, montait, s'avançait et, à la suite d'un redoublement de passe, le ballon montait en l'air : Steven Leleux, venu de la droite, longeait la surface de réparation, ratait son dégagement de l'extérieur du gauche, dégagement qui finissait dans la lucarne de Corentin Bariol, impuissant. (1-1 28ème). Tout était à refaire après ce coup derrière la tête. Les dernières minutes avant la mi-temps furent équilibrées.

 

Durant tout le 2ème acte, les Verts allaient pousser pour arracher la victoire. A la 63ème, Samy Messili trouvait la transversale. A la 75ème, Clément Roubat, suite à une montée oswaldesque, frappait du gauche ......au ras du poteau. Décidément, rien ne voulait sourire aux Verts et le match se terminait sur ce score nul.

 

La composition : Bariol - Leleux, Chaigneau, Roubat (cap), Gueton - L.Mouton (U14), Petit, Messili - Bonnemain (U14), Bellakhdar, Durivaux.

Remplaçants : Kiran, Bardel, Dupord.

Sainté tombe dans le panneau

22/05 20:21


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Avant d'adresser ses remerciements à l'Ange Vert et à Nanard, le grand argentier du football français Jean-Claude Darmon raconte son business avec l'ASSE dans son livre mémoires "Au nom du foot" paru le 4 mai dernier aux éditions Fayard.

 

"Exit Bastia, bonjour Saint-Etienne !  Deux ans après l'incursion corse au sommet de l'Europe du foot, je remonte au créneau pour le compte des Verts. Le club présidé par Roger Rocher n'est pourtant pas sous contrat avec moi. Mais il se trouve qu'en cette année 1979, il est le dernier club français encore en course dans une compétition européenne. Tous les autres, et en particulier les miens, ont déjà été éliminés.

 

L'ASSE a terminé à la troisième place du championnat en juin. Il a été automatiquement qualifié pour disputer la Coupe UEFA. L'équipe s'est sortie des deux premiers tours en battant les Polonais de Widzew Lodz puis les Néerlandais du PSV Eindhoven. Les voilà en huitièmes de finale, face au club grec de l'Aris Salonique. Le match aller se déroulera  à Geoffroy-Guichard, le chaudron vert.

 

La rencontre va attirer du monde et des télévisions. Je décide de proposer mes services aux dirigeants stéphanois. Une sorte de pari fou, puisque Roger Rocher ne m'aime pas. En fait, le président stéphanois a deux ennemis absolus, l'OM et le FC Nantes. Or, chaque fois qu'il a eu l'occasion de me croiser, j'étais aux côtés de mon cher club nantais. A mes yeux, je suis un Canari, donc infréquentable.

 

Il en faut plus pour m'arrêter. Mais je préfère tâter le terrain avant de lancer mon offensive. J'appelle mon ami Christian Duraincie, le spécialiste mondial de l'organisation des matches amicaux. Il connaît Rocher mieux que moi. Christian n'hésite pas une seconde : "Bien sûr que tu peux l'appeler, il n'y a pas de problème. Et tiens-moi au courant."

 

Alors je l'appelle. Je me présente. Roger Rocher fait mine de ne pas me connaître. Mais lorsque je lui annonce mon souhait de commercialiser les panneaux du stade pour la rencontre à venir, il réagit illico :

"Darmon, on fait sans vous.

- Oui, mais alors vous allez perdre de l'argent."

Un moment de silence. Je sens une hésitation à l'autre bout du fil. L'argent, c'est le nerf de la guerre pour tous les présidents de club.

"Alors, passez par mon adjoint, Dumas.

- Dumas ? Jamais.

- Pourquoi ?

- Je n'ai pas un bon feeling, je le sens mal.

- Bon, je vous rappelle."

 

Je connais la réputation du dénommé Dumas, l'homme qui s'occupe du marketing des Verts. Il est cul et chemise avec mon principal concurrent, Sport TV, une grosse boîte qui regroupe les régies d'une dizaine de chaînes de télévision publiques en Europe. Evidemment, je suis persuadé d'avoir perdu la main sur cette affaire.

 

Comme promis, je rappelle Christian et lui raconte. Il me dit : "Ne t'inquiète pas, il va te rappeler." Moi, je pense le contraire. Aussi, lorsque le téléphone sonne, quelques secondes plus tard, je suis sûr que c'est lui qui me monte un bateau : "Darmon, qu'est-ce que vous faites demain midi ?"

Sacré Christian. Mais si tu crois que tu vas me piéger comme ça, tu me trompes. Je vais moi aussi t'en sortir une bonne, tiens :

"Eh bien, je déjeune avec vous.

- C'est parfait. Je vous attends à 12h30 à l'aéroport d'Andrézieux-Bouthéon."

Et là, je réalise. J'ai décroché le rendez-vous, et ce n'est pas une blague.

 

Le jour dit, je rencontre le président Roger Rocher et son vice-président. Les deux hommes veulent d'abord savoir pourquoi je refuse de passer par Dumas. Ils se doutent bien qu'il y a quelque chose de pas clair. Mais qu'ils ne comptent pas sur moi. Je fais profil bas, préférant très vite entamer la discussion sur mes propositions concernant les droits de la compétition européenne.

 

Rocher m'explique que l'organisation de ce match doit se décider lundi, et que le marketing sera à l'ordre du jour. Il a besoin de mon offre par écrit. "Pas de problème, Monsieur Rocher. Toutefois, je crains beaucoup les fuites. Aussi, je vous enverrai ma proposition par télex, juste avant la réunion. Je vous appellerai un peu avant de façon à ce que vous alliez en personne récupérer le télex. Vous comparerez alors avec ce que vous offre Sport TV et vous déciderez."

 

Roger Rocher joue le jeu. Mon télex en poche, il ouvre la séance de la commission marketing. L'examen des chiffres se passe de tout commentaire. Je propose une somme deux fois plus élevée au club. Dumas est KO debout. Il tente alors une dernière offensive : "Méfiez-vous, Darmon ne paie pas, tout le monde le sait." Le jour du match, Dumas et ses sbires manquent de foutre en l'air mon dispositif en installant les photographes en rangs serrés devant les panneaux publicitaires. Un coup à déclencher un contentieux de tous les diables avec mes annonceurs. Heureusement, mon directeur technique, Marc Levest, a vu la menace. Il a le temps de placer des cales sous les panneaux afin de les surélever.

 

Ce 28 novembre 1979, l'ASSE bat l'Aris Salonique 4 buts à 1. Le soir de la rencontre, le président Rocher est doublement content. Le club a gagné et les recettes ont dépassé ses espérances. Pour le remercier de m'avoir fait confiance, je décide d'acheter les droits sur les panneaux du match retour, à Thessalonique, et d'offrir au club la moitié des bénéfices de l'opération.

 

J'en profite également pour faire une petite opération de relations publiques. J'invite quelques personnes à assister au match. Je le répète souvent à mes collaborateurs : soigner ses clients, avoir pour eux des attentions que les autres n'ont pas et offrir le meilleur service, c'est la base d'une stratégie commerciale gagnante. Pas à tous les coups. Mais au moins, si l'on perd un contrat, on se dit que l'on a fait le maximum.

 

Mes compagnons d'équipée ne sont pas près d'oublier ce fameux match. Moi non plus, mais pour d'autres raisons. Car à partir de ce moment-là, le président Rocher me fait confiance. Ensemble, nous allons monter plusieurs opérations de promotion de son club. Je ne manque jamais de déjeuner avec lui, lorsque je viens à Saint-Etienne pour voir les matches, et je le croise toujours avec plaisir lors des visites à Paris.

 

En 1982, Roger Rocher "tombera" après la découverte d'une caisse noire qui aura arrosé beaucoup de monde. Ce qui ne changera rien à nos relations. Je lui écrirai d'ailleurs pour le soutenir lors de son incarcération. Je ne renie jamais mon amitié."

U17 : cui, cui, cui, les Canaris sont cuits !

22/05 17:05


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Vous avez pu suivre ce quart de finale du championnat de France des U17 nationaux en direct sur notre forum grâce aux potonautes Yacine et Huracan, envoyés spéciaux à l'Etrat, et au periscope d'EVECT : sous la pluie de l'Etrat et au bout du suspense, les Verts ont arraché leur place dans le dernier carré.

 

Auteurs d'une meilleure entame, les Nantais ont logiquement ouvert le score à la 16e minute de jeu sur un ballon en profondeur exploité par Elie Youan, plus véloce que la charnière centrale stéphanoise. Les visiteurs se sont ensuite procurés deux balles de break, dont une a tapé le poteau. Sauvés par une  parade de Ryan Bouallak à la 37e et dangereux seulement sur coups de pied arrêtés, les Verts ont mieux fini la première période, portés par les encouragements d'un public fervent (dont des ultras venus en nombre comme à Villefranche-sur-Saône le 1er mai dernier).

 

Ayant démarré la seconde période pied au plancher grâce aux chevauchées de leur capitaine Mickaël Osvaldo Nadé, les Verts ont logiquement égalisé à la 61e minute grâce à Lamine Ghezali sur un coup franc excentré (mal maîtrisé par le gardien) d'Alexandre Valbon. Sur une ouverture en profondeur de ce dernier, l'avant-centre Gérard Bangoura a donné l'avantage aux Stéphanois à la 72e. Mais les visiteurs ont égalisé à la 85e suite à un débordement côté droit ponctué d'un centre mal apprécié par Ryan Bouallak et repris par ce diable d'Elie Youan.

 

Mal embarqués lors de la séance de tirs au but suite au raté de l'incontournable Alexandre Valbon, les Verts ont encore renversé la situation : d'abord sauvé par sa barre, Ryan Bouallak a arrêté le dernier tir nantais. Naïs Djouahra a marqué le tir de la qualification.

 

La compo : Bouallak - Allaigre, Halaimia, Nadé, Etchebar - Baumel (Fofana, 62'), Fleury, Valbon - Rocha-Santos (Djouahra, 80'), Ghezali - Bangoura (Abi, 73').

 

Les Verts affronteront le Stade Rennais en demi-finale le samedi 28 mai à Feyzin, dans la banlieue malodorante de la banlieue. L'autre affiche opposera le QSG à l'ESTAC, la finale étant programmée à Saint-Flour le 4 juin.

 

La réaction de Lionel Vaillant, co-entraîneur avec Gilles Rodriguez : "Je retiens avant tout la joie de la qualification. Bravo aux garçons ! Ils sont passés complètement au travers en première période. Avec Gilles, on les a secoués à la pause. On leur a dit qu'on n'avait rien montré, que ce n'était pas normal et qu'on allait passer à la trappe en continuant de la sorte. Ils ont su se remobiliser. On a fait une très bonne deuxième mi-temps, on aurait sans doute mérité de tuer le match après avoir pris l'avantage mais on concède cette égalisation à cinq minutes de la fin. Les tirs au but, c'est la loterie, ça nous a souri. On va essayer d'aller au bout. On va prendre des infos sur Rennes, notre prochain adversaire. Le problème c'est que les U19 et la réserve joueront le week-end de notre demi-finale. Il faudra aligner des équipes compétitives sur les trois tableaux. C'est le directeur qui fixera les priorités et qui tranchera."

Les U13 bronzent au Cap d'Ail

22/05 15:29

 

Les U13 de Razik Nedder disputaient ce week-end le tournoi du centenaire de l'US Cap d'Ail, qui regroupait principalement des équipes méditerranéennes : Monaco, Nice, Marseille, Montpellier, Cannes, Bastia, Fréjus St-Raphaël, Cap d'Ail ainsi que l'ASSE... et les vilains !

Ce tournoi se déroulait à 11, sur terrain synthétique jouxtant le Stade Louis II. Les Verts, se présentaient sans leurs ANS (Accord Non Sollicitation) d'Ile-de-France, contrairement à la majorité des autres formations qui intégraient leurs futures recrues.

Dans la 1ère phase, l'ASSE a fait match nul (0-0) contre les vilains, un match dominé par nos jeunes ainsi que le concédait le coach lyonnais Amaury Barlet : "On s'en sort bien grâce à notre gardien, on ne méritait pas de gagner".

Ensuite, les Verts, dominateurs mais en manque d'efficacité offensive, allaient concéder 2 nouveaux nuls contre Cannes (1-1, but de Faël Ahmane) et Fréjus Saint-Raphaël (0-0), avant de s'incliner contre Nice (0-1).

Ils terminaient néanmoins 3èmes et dans la 2ème phase se voyaient opposer à Marseille (victoire 1-0, but de Killian Fahy), Cap d'Ail (match nul 0-0), Bastia (victoire 1-0, but d'Ouroui) et terminaient à la seconde place de cette poule.

Ils se retrouvaient donc en finale pour la 3ème place contre l'excellente équipe de Montpellier. Menés rapidement 1-0, ils réagissaient bien, égalisaient par Ouroui et l'emportaient finalement grâce à un but d'Esteban Mouton. Razik Nedder pouvait être fier de ses jeunes qui ont laissé une impression favorable. Ils avaient même largement dominé le futur vilain vainqueur de l'épreuve.

 

Le groupe : Clément Moulineau, Nathan Deville, Esteban Mouton, Kaïs Bendriss, Mathis Rome, Faël Ahmane, Mohamed Moueffek, Jordan Morel, Lenny Grillet, Adam Zerrou, Ermias Hilaire, Killian Fahy, Marwan et Mouad Ouroui + un joueur à l'essai.

Platini était chez lui (2)

22/05 14:36


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Platoche, qui s'est battu pour que GG accueille des matches de l'Euro 2016, est revenu jeudi dans un entretien accordé à l'AFP sur son fameux triplé inscrit dans le Chaudron contre la Yougoslavie lors de l'édition victorieuse de 1984.

 

"Bernard Lacombe a raconté à France Football que j'ai déplacé le ballon posé par l'arbitre sur coup franc et lancé à Safet Susic qui râlait : "Ici, je suis chez moi, je fais ce que je veux !" C'est faux... J'aurais pu le penser... Bon, quand t'es chez toi, t'es chez toi (rires) ! On montre qu'on est les patrons. En plus, on est à Saint-Etienne, c'est une atmosphère robuste, pas feutrée (rires)."

Matuidi a tout dit (2)

22/05 10:04


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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue jeudi aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Deuxième extrait.

 

"En passant de Troyes à Sainté, j'ai vu mon niveau de vie évoluer de manière assez substantielle. Fort d'un contrat de quatre ans, j'allais percevoir 75 000 euros mensuels la première année, 80 000 euros la deuxième puis 85 000 euros les deux saisons suivantes. Pour un petit gars de vingt ans, ça représentait de sacrées sommes, qui allaient me permettre de vivre très confortablement.  

 

Après avoir fait attention jusque-là, je me suis permis quelques plaisirs, notamment en matière de voitures. J'ai ainsi troqué ma Polo, qui avait remplacé ma 206 l'année précédente, contre un beau 4x4 Mercedes ML. Ce n'était pas vraiment une folie, puisque j'en avais désormais largement les moyens. Afin qu'Isabelle puisse facilement se déplacer et aller en cours, j'ai racheté à Jérémie Janot une petite Smart bien pratique.

 

Pour me mettre rapidement en confiance dans mon nouvel environnement stéphanois, j'ai pu compter sur Bafé, mon ancien compère à l'ESTAC, devenu l'une des principales gâchettes offensives des Verts depuis la saison précédente. Mais lorsque j'ai posé pour la première fois les  pieds à l'Etrat, il n'y avait quasiment personne car le groupe était en déplacement pour disputer un match amical. Ce jour-là, en compagnie de l'un des préparateurs physiques du club, j'ai fait une séance de travail seul…

 

Il n'y avait que Zoumana Camara, qui était en conflit ouvert avec le club. N'étant pas au courant de sa situation, j'étais allé le saluer tout sourire et lui ai confié à quel point j'étais heureux d'évoluer à ses côtés. Lorsque j'avais eu l'entraîneur Laurent Roussey au téléphone, il avait énuméré les joueurs sur lesquels il comptait s'appuyer, et Papus en faisait partie. Il devait former notre charnière centrale avec Stathis Tavlaridis, l'une de nos recrues phares, qui venait de passer trois belles saisons à Lille.

 

Pourtant, ce jour-là, je me suis retrouvé face à un Papus remonté comme une pendule, qui m'a balancé ses états d'âme : "Les dirigeants stéphanois ne peuvent pas me faire ça, Blaise ! Le PSG, ça ne se refuse pas ! Tu comprends, le train ne repassera peut-être jamais…" Je n'oublierai jamais cette dernière phrase, car la métaphore ne manquait pas de sens. Intérieurement, je me suis dit : "Mais qu'est-ce que je fous là ?!" Papus finira par obtenir son bon de sortie pour le club de la capitale…

 

Alors que quelques minutes plus tôt, j'étais hyper content d'aller à mon premier entraînement en tant que Stéphanois, je me retrouvais seul avec un type en colère qui n'avait qu'une seule envie : se barrer au plus vite ! Je dois avouer que sur le coup, j'étais un peu désemparé. Très sincèrement, ce n'était pas l'ambiance que j'attendais. Les minutes passant, Papus a quand même été cool. Son naturel bienveillant a repris le dessus, et il m'a conforté dans mon choix.

 

Pour Papus, l'ASSE était le club qu'il me fallait. A la fois plus renommé et plus ambitieux que l'ESTAC, il me laisserait toutefois le temps nécessaire pour progresser et m'entraînerait vers l'excellence. Ce constat était déjà bien ancré dans ma tête. Mais l'entendre de la bouche d'un joueur tel que Papus, c'était rassurant. Il m'a ensuite parlé des très bons jeunes qui évoluaient déjà dans le groupe comme Bafé, bien sûr, mais aussi Mouhamadou Dabo et Yohan Benalouane, qui deviendront mes amis les plus proches dans le vestiaire."

Un Ange passe à Montlouis

22/05 09:20


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Club partenaire de l'ASSE depuis le 17 juin 2014, l'AS Montlouis va fêter ses 90 ans le samedi 28 mai en présence de Dominique Rocheteau. Frédéric Piquionne est également attendu pour disputer un match de gala entre l'équipe de France des médias et les amis de Jean-Luc Ettori.

Le peuple vert envahit Hampden Park

22/05 08:37


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Les Verts ont gagné leur finale hier à Hampden Park ! Mené 1-2 à dix minutes de la fin par les Rangers, le Hibernian FC a en effet remporté 3-2 la finale de Coupe d'Ecosse.

 

 

Au coup de sifflet final, les supporters des Hibs ont envahi le terrain avant de martyriser des poteaux qui ne sont plus carrés... Il faut dire que le club d'Edimbourg n'avait plus gagné ce trophée depuis 1902 !

 

 

Il l'avait prédit, trop fort Nanard !

22/05 08:18


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Dans la dernière édition de la Pravda, Nanard rappelle qu'il avait prédit la surprenante victoire du QSG contre l'OM.

 

"J'avais dit à mes joueurs après le match devant Lille de ne pas s'inquiéter car le PSG allait gagner la finale de la Coupe de France. C'est fait et c'est logique que de temps en temps, on bénéficie de l'hégémonie du PSG. Nous voilà qualifiés pour la quatrième fois de suite pour une compétition européenne. Cela dénote un progrès général de l'AS Saint-Étienne dans son ensemble. Les hommes en place, Roland Romeyer, Dominique Rocheteau et Christophe Galtier, font un bon travail."

Sans êtat d'âme, Eric !

22/05 08:02


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Dans la dernière édition du Progrès, le Dogue Eric Bauthéac évoque sans état d'âmes ses vertes années et son retour avorté dans son club formateur. Extraits.

 

"L’ASSE m’a marqué, forcément. On ne va pas se mentir, Sainté fait partie de mon cœur. J’ai joué sept ans ici. J’y ai fait toute ma formation. L’ASSE restera gravée dans mon cœur. J'ai failli revenir au club en 2012, à mon départ de Dijon. J’étais en fin de contrat. L’ASSE a tout de suite flairé le bon coup. On n’était pas loin. Cela aurait pu se faire et Jjaurais bien aimé. Les dirigeants n’ont pas fait le forcing. Cela n’a pas abouti, c’est le football !"

 

Aubame and Baky unhappy

21/05 23:45


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Si Blaise Matuidi a fait son bonheur comme le nôtre, deux autres anciens Verts ont perdu en finale ce soir.

 

Après prolongation, Manchester United a remporté la Cup 2-1 à Wembley aux dépens du Crystal Palace de Bakary Sako, resté sur le banc.

 

 

Le Bayern s'est quant à lui imposé aux tirs au but face à Dortmund à l'issue d'un match nul et vierge que Pierre-Merick Aubameyang, buteur lors de la séance fatidique, a joué dans son intégralité.

 

Merci Blaise ! Saint-Etienne, Coupe d'Europe !

21/05 22:57


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Buteur sur l'ouverture du score, ayant provoqué le péno qui a permis à Paris de reprendre l'avantage et passeur décisif sur le quatrième pion de son équipe, Blaise Matudi a largement contribué à la victoire (4-2) du QSG contre l'OM en finale de Coupe de France, synonyme de nouvelle qualification européenne pour l'ASSE.

 

 

Qualifiés pour le troisième tour préliminaire de l'Europa League, les Verts connaîtront leur futur adversaire lors du tirage au sort du 15 juillet. Le match aller aura lieu le 28 juillet, le retour étant programmé le 4 août. En cas de qualification, Sainté aura un barrage à disputer (les 18 et 25 août). Rendez-vous sur le topic de la Coupe d'Europe de notre forum pour plus d'informations !

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