Vous avez pu suivre cette rencontre en direct sur notre forum grâce à Parasar, envoyé spécial au stade de la Sauvegarde : alors qu'elle restait sur une série de six victoires consécutives, l'équipe réserve de l'ASSE a été tenue en échec en banlieue par son homologue de La Duchère.

Titularisé en pointe, Maxence Rivera a raté une énorme occase à la 13e. Deux minutes, le numéro 9 stéphanois a eu une nouvelle opportunité d'ouvrir le score mais son extérieur du droit a fini au-dessus. Idéalement lancé par Victor Petit à la 25e, le natif de Bourgoin a raté un nouveau face à face.

A la demi-heure de jeu, Boubacar Fall réalisé une belle parade décisive. Mais le portier sénégalais a dû s'incliner cinq minutes après la reprise, l'ancien attaquant de La Duchère Lamine Ghezali ayant perdu son duel. Abdoulaye Bakayoko a manqué une grosse occasion d'égaliser peu après l'heure de jeu.

Dans la foulée, le poteau a sauvé les Verts suite à un corner. Moins d'un quart d'heure après son entrée en jeu à la place de Louis Mouton et sur une passe décisive de Maxence Rivera, Edmilson Indjai Correia a égalisé à la 72e minute. Il a tenté une Wahbi Khazri à la 79e mais a totalement raté son lob. Dans le temps additionnel, son contrôle manqué l'a empêché de donner la victoire à son équipe.

Fall - Djile, Bakayoko, Tshibuabua (Leleux, 65'), Ghezali (Llort, 81') - Petit, Mouton (Edmilson, 60'), Benkhedim - Dieye, Rivera, Sidibé.

De gauche à droite : Venière-Jusseron, Zemangui, Ramirez, Achour, Cerutti, Tenniche, A.N'Gongar, Solvery, Makengo, Sabathié, Hornech (Photo de Thomas 99)

Les U18 de Kevin De Jesus recevaient cet après-midi, sur le synthétique Georges Bereta, leurs homologues de Vaulx-en-Velin, une équipe de haut du tableau. A l'issue d'une deuxième période tonitruante, les Stéphanois l'ont emporté (5-3) alors que le match était bien mal engagé au moment au repos.

Plus vite en action, les Vaudais ouvraient la marque à la 11ème minute sur un corner et ils doublaient la mise à la 38ème. Lorenzo Cerutti réduisait l'écart peu après, à la 41ème, à la suite d'un coup franc d'Illan Ramirez. Dans la foulée, les visiteurs prenaient de nouveau le large en scorant à la 42ème.

Les Verts allaient montrer un tout autre visage après le repos. A la 62ème, Lorenzo Cerutti transformait un penalty obtenu par Kylian Venière-Jusseron, accroché dans la surface. Trois minutes plus tard, à la 65ème, Samy Achour, bien servi par Lorenzo Cerutti, égalisait sur une frappe de loin.  A la 72ème minute, Enzo Mayilla combinait sur le côté avec Ilan Solvery et donnait l'avantage aux Verts, un avantage accentué par ce même Ilan Solvery, d'une frappe enroulée au deuxième poteau, après un bel échange avec Kylian Venière-Jusseron. (90ème+2) 
Avec cette victoire, les Verts, malgré leur match de retard, s'emparent du fauteuil de leader, Villefranche Beaujolais ayant perdu contre Misérieux Trevoux.

La composition :  Sabathié - Makengo (Gonnet, 58ème), N'Gongar Alpha, Tenniche, Hornech - Cerutti, Achour, Ramirez (Mayilla, 52ème) - Solvery, Zemangui, Venière-Jusseron.

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait une très mauvaise première mi-temps, un peu comme mercredi en amical, même si les équipes étaient différentes. Nous avons concédé trois buts. Nous avons été trop suffisants, sans initiatives, et avons manqué de rigueur sur les phases défensives. Après le repos, nous sommes revenus avec plus de mordant, plus d'engagement. Nous avons récupéré les ballons bien plus haut et avons passé beaucoup de temps dans le camp adverse. Cela s'est concrétisé au score."

Manifestement, Saïd Chabane n'a toujours pas digéré le but égalisateur marqué par Mickaël Nadé à la 94e minute le 22 octobre dernier à GG.

"Notre début de saison est exceptionnel. Avec un peu de chance, on peut être 4^e demain soir. Et si on ne s’était pas fait voler cinq points contre Paris, Saint-Etienne et Lille, on aurait eu cinq points de plus. Mais c’est le football" peste aujourd'hui dans Ouest-France le président du SCO (actuellement 8e de L1 avec 25 points, soit 13 de plus que l'ASSE en 17 journées).

Pour rappel, les Angevins avaient réclamé en vain une faute du numéro 33 stéphanois mais la VAR avait validé le but, estimant que la poussette sur Vincent Manceau était trop légère pour être sanctionnée.

Le patron angevin évoque également le cas de son joueur le plus bankable, recruté grâce à l'ancien entraîneur des U19 stéphanois Abdel Bouhazama.

"Mohamed-Ali Cho peut-il partir cet hiver ? Non ! Même si on devait faire un deal cet hiver, notre objectif est de le garder jusqu’à la fin de la saison. C’est une de nos conditions. Combien j'en demande pour le vendre ? Entre 40 et 50 millions. Ah oui ! C’est le seul 2004 dans le championnat qui est titulaire et international espoirs. Ce qu’on demande, ce n’est pas que la valeur actuelle, c’est le potentiel sur le long terme. "

Les Verts, qui avaient éliminé Willem Geubbels et ses coéquipiers en banlieue il y a quatre saisons sans Vivaldi mais avec Charles Abi, tenteront d'en faire de même demain à la maison contre Pape Fuhrer. Ce milieu de terrain fait en en effet partie du vilain groupe dévoilé par le journaliste d'OL TV Loris Martin : Patouillet, Pereira - Barisic, Degorce, Djime, Mounsesse, Sarr - El Arouch, El Djebali, Fuhrer, Halifa, Marsin - Aïd, Charid, Fougeu, Lagha, Talbi.

Consultant sur Prime Video, l'ancien milieu de terrain des Dogues et des sardines Benoît Cheyrou glisse un petit tacle à son dernier entraîneur lillois aujourd'hui dans Le Télégramme.

"Après la défaite défaite des Verts à Francis Le Blé, Claude Puel a évoqué "un manque d'ambition brestois". Mais pour moi, Michel Der Zakarian a tout compris. Le but du foot, c’est de gagner. Der Zakarian a trouvé le bon équilibre et tire le meilleur de son groupe. Si Guardiola ou Klopp étaient coach du Stade Brestois, avec cet effectif-là, je pense qu’ils joueraient de la même façon. J’ai de l’admiration pour ce qu’il fait, pour sa croyance en son plan de jeu."

Pour rappel, le Stade Brestois compte deux fois plus de points que l'ASSE après 17 journées (24 contre 12) grâce à un très bon Franck Honorat, qui s'est fait copieusement insulter par de nombreux supporters phocéens sur twitter pour avoir posté un petit clip suite à son joli pion victorieux inscrit samedi dernier au Vélodrome.

𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐁𝐫𝐞𝐬𝐭 𝐛𝐞́𝐛𝐞́
🎥 @ABK6prod
🏴‍☠️ @SB29
🎙 @SmaBouabdellah #FH9 #Brest #ligue1 pic.twitter.com/4Wt6Z5FrdT

— Franck Honorat (@Honorat_Franck) December 6, 2021

Les obsèques de Jacque Zimako, qui s'est éteint mercredi à l'âge de 69 ans, auront lieu cet après-midi à 15 heures à l'église Sainte-Marie de Sartène. Corse-Martin rappelle aujourd'hui que Zigzag vivait depuis une trentaine d'années dans cette commune, la plus étendue de l'Ile de Beauté (200,4 km2). Adjoint au maire en charge des sports depuis les municipales de 2020, l'ancien attaquant de Bastia et de Sainté était très apprécié par l'édile de la capitale de la Rocca Paul Quilichini.

"C'est un homme qui ne faisait pas de vagues, qui ne s'imposait pas, mais qui était toujours lorsqu'on lui demandait. Il avait une bonne mentalité. Disponible, c'était un vrai gentil. Cela venait de son éducation, mais en même temps de son origine puisqu'il était kanak. Il avait retrouvé en Corse cette nature qu'il avait déjà dans son enfance. Il ne faisait pas état de sa notoriété alors qu'il avait un passé glorieux. On aurait pu le prendre pour quelqu'un qui est né et qui a toujours vécu ici."

Bernard Pivot, qui aimait beaucoup le natif de Lifou, lui avait rendu un bel hommage en 1980 dans Le Football en vert (éd. Hachette/Gamma).

Zimako, comme une bille de flipper...

Jacques Zimako est, avec Lopez, de tous les joueurs stéphanois, celui que sur un terrain on reconnaît le plus aisément. Pas à cause de la couleur noire de sa peau. A cause de son style. Le buste penché, les bras tendus le long et légèrement en avant du corps, on croirait un boxeur audacieux qui, la garde baissée, nargue son adversaire et qui cependant reste sur le qui-vive, prêt à refermer en un éclair ce que l'autre a cru ouvert. Il n'y a là ni insolence ni excessive décontraction. C'est sa manière d'être à l'affût du ballon.

L'a-t-il en sa possession qu'on le voit, d'un coup de reins souple et puissant, s'élancer dans une direction qui n'est pas toujours le chemin le plus court menant au but, ce qui a pour effet de décontenancer son adversaire qui l'attendait ici qui le voit filer là. Zimako est aussi imprévisible qu'une bille de flipper. Feintes du corps, contre-pieds, accélérations, il zigzague dans la défense adverse - d'où son surnom de Zigzag donné par le public stéphanois - comme Stenmark dans un slalom spécial. Il va si vite que parfois le ballon n'arrive pas à le suivre.

Les demis et arrières de l'Aris Salonique ne sont pas prêts d'oublier Jacques Zimako surgissant du brouillard à toute allure et filant vers leur but, tout codes éteints. Ce sont eux qui furent sanctionnés d'un penalty pour l'avoir stoppé irrégulièrement dans la surface de réparation. Au fond, un Néo-Calédonien a peu de mérite à courir plus rapidement que les autres dans le froid forézien : il lui faut se réchauffer pour survivre."

Patrick Revelli évoque le derby en Gambardella dans Le Progrès du jour.

"J'ai joué la finale de Coupe Gambardella contre l'OL en 1970, j'avais d'ailleurs marqué [le deuxième but, ndp2]. On menait 3-1 à quelques minutes de la fin et ils nous ont mis deux buts rapidement. Ça s’est joué aux tirs au but pour que l’on gagne.  Le derby quand tu arrives à 17 ans à Saint-Etienne, on t’en parle, et on t’inculque la notion de suprématie régionale. On s’entraînait avec les pros et on baignait dans cette suprématie.  Dimanche, on n’a pas le droit de perdre contre Lyon à domicile."

L'AFP a publié aujourd'hui un article sur la délicate situation des Verts. Extraits.

"Une lanterne rouge qui n'éclaire pas grand-chose... L'AS Saint-Étienne est même dans le flou complet : humiliés par Rennes, les Verts n'ont plus de patron technique à la barre depuis l'éviction de Claude Puel, jusqu'alors manager. Et c'est sans parler de la vente à venir du club, qui traîne en longueur. Seule certitude dans un club totalement instable : il n'y a pas de moyens financiers, ni pour recruter au mercato, ni pour engager un entraîneur renommé.

Jean-François Soucasse, président exécutif, Loïc Perrin, nommé coordinateur sportif lundi, et Samuel Rumsten, directeur général chargé des activités sportives, se démènent pour trouver un nouvel entraîneur dans l'improvisation : la mise à l'écart de Puel était envisagée depuis un mois et aucun plan B n'est prêt. Après que le club a essuyé le refus de David Guion, deux hommes semblent se détacher mais leur profil n'a pas de quoi rassurer les supporters.

Certes sauveteur de Toulouse, fut un temps, Pascal Dupraz a été remercié en mars dernier par Caen alors que le club normand était 14e en Ligue 2 et n'avait gagné qu'un match entre décembre 2020 et son licenciement. De son côté, Frédéric Hantz vient de terminer un contrat à Al-Khor, un club qatari. S'il a réussi au Mans et à Bastia avec deux accessions en L1, il n'a pu éviter les descentes du Havre ou de Metz et a été limogé à Sochaux et Montpellier, faute de résultats. Bref, on est plutôt dans le vert sapin que dans le vert espoir..."

Si l'équipe première de l'ASSE n'est attendue que dans huit jours à la Duchère en 32e de finale de la Coupe de France (au stade Balmont), les protégés de Razik Nedder y seront dès ce soir (au stade de la Sauvegarde) pour y jouer leur dernier match de l'année face à la très prenable réserve de cette équipe lyonnaise (10e sur 14 avec l'avant-dernière attaque).

Espérant consolider en banlieue sa solide place de leader en remportant un 7e succès consécutif, l'entraîneur stéphanois évoque cette rencontre dans la dernière édition du Progrès. "Cette équipe me fait penser à celle de Vaulx-en-Velin avec de la technique mais qui a plus de mal sur l’aspect défensif. Ils sont assez joueurs. Cela va rester un match âpre avec l’engagement, de l’impact. Ce ne sera pas facile, déjà l’an passé cela avait été compliqué. Les garçons ont l’ambition de gagner ce dernier match et il faudra être efficaces pour ne pas douter."

Sans surprise, Harold Moukoudi et Yvan Neyou font partie comme Paul-Georges Ntep des 40 joueurs camerounais présélectionnés pour la CAN qui se déroulera dans leur pays du 9 janvier au 6 février.

Pour rappel, les Lions Indomptables débuteront la compétition dès le 9 janvier contre le Burkina Faso avant de défier l'Ethiopie (le 13 janvier) puis le Cap-Vert de Kenny Rocha-Santos et Vagner (le 17 janvier).

Comme le rapporte L'Union de Reims, l'entraîneur rémois Oscar Garcia n'a pas oublié le successeur de Claude Puel et le nouveau coordinateur sportif de l'ASSE.

"On a montré un très bon état d'esprit et de la cohésion lors de notre victoire à Lyon, avec un très bon niveau des titulaires et des remplaçants. Ensuite, contre Angers, on a été pénalisé par l'arbitrage. On m'a dit que le club avait déjà eu des antécédents avec cet arbitre Johan Hamel. Maintenant, c'est le passé. On doit regarder l'avenir. Et l'avenir, c'est Saint-Etienne.

L'ASSE, c'est le club qui m'a permis de connaître la Ligue 1, l'ambiance du Chaudron. J'ai de très bons souvenirs avec les joueurs. Mais les personnes avec qui je suis resté en contact ne sont plus là. Je ne veux pas parler de la situation actuelle de Saint-Etienne. Quand je suis parti, j'ai envoyé des messages à Julien Sablé pour l'encourager.

Julien est un entraîneur qui aime le club et fera tout pour réussir. Je suis surtout content de voir que Loïc Perrin, l'un des meilleurs joueurs que j'ai entraînés, ait été nommé directeur sportif. Je serai content de le saluer parce qu'il a été une personne très importante pour moi là-bas."

Pour rappel, Dieu a expliqué il y a trois mois à TL7 qu'il garde un bon souvenir d'Oscar Garcia.

L'Union de Reims évoque le match de la 18e journée de L1 qui se jouera ce soir au stade Auguste Delaune. Extraits.

"Le match est classé à risque en raison d’un "antagonisme de longue date" qui "oppose les ultras rémois et les ultras stéphanois", indique la préfecture de la Marne. Ce fut d’ailleurs lors d'une venue des Verts en février 2013 qu’eurent lieu les plus graves incidents jamais survenus à Reims en marge d’un match de foot, d’une intensité encore plus forte que le tristement célèbre après-match Reims-Bastia de février 2016  : 300 Stéphanois déchaînés, jets de pierres, de canettes et de branches sur les policiers, huit d’entre eux blessés, quatre tirs de Flash-Ball et 14 tirs de grenades lacrymogènes pour se dégager…

Selon les renseignements collectés par le ministère de l’Intérieur, 450 supporters de l’ASSE, dont 200 ultras, ont prévu de faire le déplacement à Reims. C’est pourquoi le préfet de la Marne a pris un arrêté pour encadrer strictement leur venue. L’accès au stade Delaune sera réservé aux seuls supporters stéphanois acheminés en bus et minibus (avec escorte des forces de l’ordre depuis le péage de l’autoroute). Le match va se dérouler sous haute surveillance, notamment avec la présence d’une brigade équestre de la police nationale composée de six chevaux (comme lors de la venue du PSG et de Lionel Messi fin août). Vive le sport !"

Julien Sablé, qui entraînera les Verts ce soir à Reims, s'est déjà imposé au stade Auguste Delaune. Si le capitaine de Frédéric Antonetti a perdu le seul match qu'il a joué là-bas sous le maillot vert (Olivier Pickeu avait inscrit dès la 3e minute l'unique but de la rencontre du 22 janvier 2003), le protégé de Frédéric Hantz y avait gagné 2-1 dix ans plus tard avec Bastia. Juju était titulaire aux côtés de Sylvain Marchal, Anthony Modeste et Araujo Ilan, qui avait ouvert le score d'un magnifique retourné acrobatique.

Vainqueur de la Coupe Gambardella en 2019 avec des Verts toujours tenants du titre (les deux dernières éditions ont été annulées à cause du Covid) le latéral d'Andrézieux (N2) Mathis Mezaber évoque dans Le Progrès le 64e de finale qui opposera l'ASSE aux vilains à Aimé-Jacquet ce dimanche à 14h30 (match à suivre en live video sur la chaîne de la FFF).

"Je me souviens qu'on avait gagné en Gambardella sur le terrain de l'OL en 2018 [buts de Naïs Djouahra, Charles Abi et Aïmen Moueffek, ndp2]. Taper Lyon au premier tour de Gambardella, on était contents. Tout le monde était excité par le derby, que ce soit en championnat ou en Coupe. C’était à l’extérieur, on y allait en mission. C’est autre chose que le championnat, tout se joue sur un match, mais quand tu es Saint-Etienne, tu ne peux pas te faire éliminer au premier tour. Surtout que l’on se connaissait bien parce qu’on se jouait depuis les U15. Je m'attends à un gros match ce dimanche et que les joueurs défendent notre titre."

La Pravda du jour brosse le portrait du président exécutif de l'ASSE Jean-François Soucasse. Extraits.

"Au TFC, l'ancien défenseur et milieu valide un Master 2, bascule du stage au CDI, à la tête du centre de formation en 2001 puis directeur général adjoint en 2004 "et il était normal qu'il me succède ensuite (en 2008)", dixit Hugues Henry. Sa progression n'a pas surpris Serge Delmas, son entraîneur au centre de formation à Toulouse puis à Nîmes : "Au centre, son papa nous avait dit : "mon fils a des possibilités intellectuellement, si cela ne marche pas dans le foot, il pourra aller loin dans les études". Chez nous, il s'est adapté vite. Il n'avait pas une qualité forte sauf sa faculté d'analyse et sa réflexion. Il compensait par ce que beaucoup n'ont pas, un cerveau."

Jean-Louis Gasset parle de Julien Sablé dans la Pravda de ce samedi.

" En 2017, on l'avait mis là car il avait été capitaine de Saint-Étienne, qui est son club, et que c'est une belle personne. Il véhicule cette image de combattant et d'homme courageux. Mais il était trop jeune. Il a pris de la bouteille. Par rapport à il y a quatre ans, l'équipe est également plus forte, avec des joueurs sur lesquels tu peux compter. Ils ne le lâcheront pas. Une carrière débute parfois par hasard. Il a raté sa première chance, comme il peut saisir sa seconde. Autant, tout allait mal en 2017, autant là, tu peux te remettre à l'endroit en trois coups de cuiller à pot."

"Je pleure comme tous mes coéquipiers de Saint-Étienne le départ de Jacques Zimako. Un ami, un frère. Ton sourire, ta simplicité et ton talent ont émerveillé tellement de personnes que l'on a pu que t'aimer. Repose en paix mon Zimmy !" a posté avant-hier Laurent Paganelli sur son compte twitter. 

"Quelle tristesse d’apprendre le décès de Jacques Zimako ! Nous avons joué plusieurs années ensemble à Saint-Étienne. Un très grand joueur nous a quittés mais je garderai le souvenir d'un grand homme, d’une grande simplicité et d'une extrême gentillesse. Pensées à sa famille" a indiqué hier Dominique Rocheteau sur son compte facebook.

 

 

Le Progrès, qui n'aura presque jamais trouvé un onze de départ sous l'ère du déroutant Claude Puel, a bon espoir de tomber juste maintenant que Julien Sablé a repris l'équipe. Le quotidien régional annonce la compo suivante demain soir à Reims :  Green - Maçon, Sow, Kolodziejczak, Trauco - Camara, Youssouf, Boudebouz - Nordin, Khazri, Bouanga.

Dylan Saint-Louis, qui n'avait marqué qu'un seul but cette saison (le 26 septembre contre Fenerbahce), a retrouvé le chemin des filets ce vendredi en match d'ouverture de la 16e journée de Süper Lig.

Portant le numéro 95 (il fait partie de cette petite génération verte avec le gardien de Lyon La Duchère Axel Kacou et le défenseur du club norvégien de Sparsborg Ben Karamoko), l'ancien attaquant du PFC et de l'ESTAC a donné la victoire à son équipe sur le terrain d'Altay Izmir.

Lobjanidze'den harika asist! 🔥🔥

⚽️ 75’ Saint-Louis
Altay 1-2 Hatayspor

Tüm videolar için • @goalforza_ pic.twitter.com/1WjAybNi5W

— @goalforza_’yı takip ediniz. (@canligoltv_) December 10, 2021

Juju a retenu 21 éléments pour jouer la gagne demain soir en Champagne, où son précédesseur aura remporté le 21 novembre dernier son 26e et ultime succès avec l'ASSE (en 88 matches).

Le groupe contre Reims : Bajic, Geen, Ouennas - Maçon, Sow, Nadé, Kolodziejczak, Trauco, Silva - Neyou, Camara, Gourna, Moueffek, Youssouf, Boudebouz, Aouchiche - Nordin, Khazri, Bouanga, Krasso, Lhery.

Le Reims-Sainté de demain soir ne sera pas le seul match de la 18e journée qui mettra aux prises des équipes se battant pour le maintien. Le lendemain après-midi, les Grenats recevront les Merlus et Troyes recevra Bordeaux.

Sud-Ouest rappelle aujourd'hui le passé girondin de l'actuel coach troyen, qui possède toujours une maison au Cap Ferret où il se rend pour les vacances. Dans ce quotidien régional, Elie Baup se souvient de Laurent Batlles. Extraits.

"Je l'avais fait venir au centre de formation du TFC et j'ai souhaité sa venue à Bordeaux. C’était un milieu de terrain avec du volume et de l’aisance technique. Il n’avait pas des qualités physiques hors norme, mais dans la lecture du jeu, à la fois à la récupération et dans l’utilisation du ballon, il était déjà dans la réflexion. Il avait une vraie incidence sur le jeu. Je l’avais même mis une fois latéral gauche : il avait l’intelligence pour s’adapter ponctuellement à des postes inhabituels.

Il a grandi dans un monde de foot, reprend Baup. Son père s’occupait d’une équipe à côté de Toulouse et je l’avais fait venir. Il était marqué par la culture du jeu nantais et avait éduqué Laurent avec ce rapport. Je fais la distinction entre entraîneur et formateur, dans le sens où l’entraîneur doit d’abord penser aux résultats de l’équipe, ce qu’il y a autour, alors que le formateur est là pour donner les armes aux joueurs pour devenir pro. Je voyais plus Laurent dans la deuxième catégorie.

Laurent Batlles était un de mes trois capitaines. Il avait de l’expérience, il fédérait à sa manière : un mec sage, posé. Tu savais qu’il n’allait pas partir dans tous les sens."

La CAN s'annonce particulièrement rude pour Saint-Etienne qui va perdre Wahbi Khazri (Tunisie), Saïdou Sow (Guinée), Harold Moukoudi, Yvan Neyou (Cameroun) et Denis Bouanga (Gabon). Un 6eme départ n'est pas à exclure : celui de l'ancien capitaine Mahdi Camara courtisé par la Gambie.

Le Stéphanois est d'ailleurs parmi les 40 Scorpions pré-sélectionnés par le coach belge Tom Saintfiet (qui avait rencontré le capitaine de Claude Puel ). Douze joueurs seront retoqués avant la compétition. Mahdi n'a pas encore donné son accord au sélectionneur gambien qui est venu le voir et discuter avec lui après le match nul des Verts à Metz le 30 octobre dernier.

Gambia Coach Tom Saintfiet has released a provisional 40-man squad ahead of our debut in the African Cup of Nations next month. The Belgian will trim the list to a final 28 players, before the tournament. pic.twitter.com/ADIwxTrfx8

— Official GFF 🇬🇲 (@TheGambiaFF) December 10, 2021

Le préfet de la Marne a pondu hier le désormais classique arrêté.

S'il sera interdit pour toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l’AS Saint-Étienne ou se comportant comme tel (c'est-à-dire comme un abruti) de circuler ou de stationner sur la voie publique dans le périmètre (que je vous épargne parce qu'au fond on s'en cogne total des trente rues, boulevards, places, avenues, chemins et ronds-points concernés), le samedi 11 décembre 2021, à compter de 12h00 et ce jusqu’au dimanche 12 décembre 2021 à 01h00, le dit-préfet dans sa grande mansuétude a autorisé une jauge de 450 supporters dans le parcage.

On ne saurait donc trop conseiller aux chauffeurs de bus d'actualiser leurs GPS pour éviter les trente rues, places etc etc.... et on prie le préfet d'excuser par avance les quelques abrutis qui auront la riche idée de soutenir leur équipe en tribune latérale.

Vive les abrutis, et Allez les Verts !

Dans la pravda du jour Bernard Lions considère que Frédéric Hantz est désormais le favori pour succéder à Puel : "le départ de Puel devrait pouvoir être acté d'un point de vue juridique en début de semaine prochaine et par ricochet, le nom de son successeur annoncé (...) Alors que Dupraz partait grand favori dès dimanche son statut ne cesse de s'étioler depuis. Parce qu'un autre nom a germé depuis, celui de Frédéric Hantz (55 ans). En plus de présenter lui aussi l'avantage d'être libre, l'Aveyronnais possède de solides soutiens dans la maison verte. A commencer par Wahbi Khazri, que Hantz a dirigé à Bastia entre 2010 et 2014, et Ryad Boudebouz avec lequel il a arraché le maintien de Montpellier, qu'il avait rejoint en janvier 2016, en position de relégable. Hantz sait qu'il pourrait aussi s'appuyer sur Sablé, qui a terminé sa carrière sous ses ordres à Bastia, en 2014. Cela pourrait le convaincre de venir seul. Car si Hantz vient, Sablé reste. Pour passer de numéro 3 sous Puel à numéro 2. Si c'est Dupraz rien n'est moins sûr. Forts de tous ces éléments, les Verts ont discuté avec Hantz par visioconférence hier soir. Installé à l'ïle Maurice ce dernier n'attend plus que leur feu vert pour monter dans l'avion. Mais en cas de succès à Reims, la situation pourrait provisoirement être figée et Julien Sablé rester sur le banc jusqu'à fin décembre."

Le latéral droit Thomas Foket s'exprime dans L'Union de Reims avant de recevoir les Verts ce samedi à 21h00. Extraits.

"Nous étions sur une bonne dynamique et souhaitions enchaîner à la maison le week-end dernier contre Angers après le succès décroché à Lyon. On s'est battu jusqu'à la fin et il y avait sans doute la place pour faire au moins match nul. Saint-Etienne, ce sera un autre match, contre une équipe qui est dans le dur et va se donner à fond.

Nous, on vise les trois points. Avant un déplacement très difficile à Marseille, ce serait bien de battre les Verts. Contre Clermont, il y avait sans doute un peu plus de pression car on devait absolument gagner. Ce sera encore le cas, mais nous sommes un peu plus libérés dans le jeu et nous avons gagné en confiance.

Est-ce déjà un match décisif ? Nous regardons plûtot vers le haut. L'idée est de se rapprocher de ceux qui nous précèdent, pas de regarder en bas. Le classement est très serré, en deux matches tout peut changer. Nous n'étions pas si mauvais face à Angers. On ne doit pas trop se prendre la tête, mais plutôt penser à prolonger cette bonne dynamique.

Il faudra composer sans notre capitaine Yunis Abdelhamid mais on ne va pas se réfugier derrière ça. Je constate que de plus en plus de joueurs prennent des initiatives et des responsabilités. Je pense notamment à Wout Faes, qui portera le brassard samedi soir. Yunis est sans doute le joueur le plus important de l'équipe, c'est à nous de le rendre fier de nous à son retour."

Selon France Bleu, la préfecture du Rhône a décidé hier soir d'interdire le déplacement des supporters stéphanois pour le 32e de finale de Coupe de France que les Verts joueront contre Lyon La Duchère le 19 décembre dès 13h45.

D'après Lyon Mag, la rencontre aura bien lieu au stade Balmont.

"L’enceinte du 9e arrondissement de Lyon a coché tous les critères nécessaires aux yeux des instances du football et de la préfecture du Rhône. Et c’est tant mieux pour les supporters duchérois car l’autre option sur la table était de jouer à Geoffroy-Guichard.

L’affluence record avait été battue le week-end dernier avec la réception de la réserve de l’OM devant 1200 spectateurs. Nul doute que le derby Lyon-La Duchère - ASSE devrait largement dépasser ce chiffre. La billetterie doit ouvrir très prochainement, il faudra vite réserver sa place car le stade de Balmont peut accueillir jusqu’à 5000 personnes."

Deux jours après sa 5e apparition en National 3 (ponctuée d'une écrasante victoire 4-0 contre Aurillac), Ayman Aiki a perdu 3-1 avant-hier en Italie pour ses débuts internationaux en équipe de France U17. Le protégé de Razik Nedder et Jean-Luc Dogon, qui a joué l'intégralité de ce match amical, est resté sur le banc aujourd'hui lors de la seconde manche, marquée par la nouvelle victoire des Transalpins (2-1).

Ancien défenseur des Verts et actuel coprésident de l'Union Nationale des Footballeurs Professionnels, Sylvain Kastendeuch a accordé une intéressante interview à L'Humanité. Extraits.

"La carrière professionnelle, c’est en moyenne sept ans en France. On a une extraordinaire vitrine de notre sport avec des joueurs hors normes à tous points de vue : sportif, médiatique, salarial. Mais on a aussi tous les ans, au 1er juillet, 250 garçons qui s’inscrivent à Pôle emploi car ils n’ont pas vu leur contrat renouvelé. Ça représente près de 20 % des effectifs.

On sait que 10 à 20 % des jeunes de centre de formation seulement d’entre eux vont signer en pro. Pour les 80 % restants, le rêve se brise. Il y a le besoin de rebondir. Ils ne prennent conscience de ça que quand l’accident arrive. Je pousse en interne pour que l’on avance des propositions, des programmes qui fassent que, de la préformation des 13 ans jusqu’à 35 ans, on apporte une réponse, notamment sur le double ou triple projet. Ok, il y a le sportif, mais il faut qu’on soit aussi très présents sur l’éducatif,  "l’employabilité" pour ceux qui arrêtent leur carrière.

J’ai mis en place le programme UP (Unlimited Players). L’idée, c’est de penser à continuer de vous former, vous éduquer. Que la dimension Humaine, avec un grand H, soit au moins aussi importante que la dimension sportive. On a ainsi lancé le programme d’une licence avec bac + 2 à dimension économique, en partenariat avec l’EM Lyon. Ça peut paraître peu, mais pour cette promo qui débute en décembre, on a recruté 25 candidat(e)s. Jusqu’ici, la tendance des formations se concentrait sur le périmètre du sport. C’est un peu réducteur. Plus longtemps on gardera les garçons ou les filles dans des filières générales, avec un bagage général, plus ça leur permettra, le moment venu, de voir plus large.

De plus en plus de jeunes signent des contrats pros à 16 ou 17 ans. La convention qui lie un centre de formation à la mise en place d’un double projet, sportif et éducatif, s’arrête aussitôt. Un de mes objectifs, c’est d’attacher ce double projet à une dimension d’âge, plutôt que de formation, pour éviter que des jeunes devenus pros très tôt ne se contentent de taper dans un ballon deux heures par jour et ne saisissent pas l’importance du reste.

Le football d'aujourd'hui, c’est aussi celui des investisseurs étrangers dans les clubs. Nous avons affaire à de nouveaux investisseurs, venus de pays où le syndicalisme et le droit du travail ne sont pas forcément quelque chose d’établi et de reconnu. Quand ils arrivent en France et qu’ils sont confrontés à la charte du footballeur professionnel et au droit du travail, il y a au minimum une surprise, voire une envie de grignoter tout ça. Il faut montrer qu’on est là. Quand on peut démontrer qu’on représente 90 % des pros, de l’aspirant jusqu’aux joueurs les plus emblématiques, ça donne une force."

Depuis la remontée en L1 en 2004, l'ASSE a disputé à ce jour 653 matchs de Ligue 1. Le club a connu 10 coaches soit 65 matchs en moyenne par entraîneur. Une moyenne à relativiser car Christophe Galtier a managé à lui seul 287 matchs soit 44% des rencontres de L1 depuis la remontée. Si on enlève Galtier, la moyenne tombe à 40 matchs par coach, soit tout juste une saison complète, signe d'une instabilité chronique.

Elie Baup => 76 matchs, 23 victoires, 31 nuls, 22 défaites (1,32 pt/match)

Ivan Hasek => 38 matchs, 14 victoires, 7 nuls, 17 défaites (1,29 pt/match)

Laurent Roussey => 51 matchs, 19 victoires, 11 nuls, 21 défaites (1,33 pt/match)

Alain Perrin => 42 matchs, 12 victoires, 9 nuls, 21 défaites (1,07 pt/match)

Christophe Galtier => 287 matchs, 118 victoires, 86 nuls, 83 défaites (1,53 pt/match)

Oscar Garcia => 12 matchs, 5 victoires, 3 nuls, 4 défaites (1,5 pt/match)

Julien Sablé => 6 matchs (série en cours), 0 victoire, 2 nuls, 4 défaites (0,33 pt/match)

Jean-Louis Gasset => 58 matchs, 29 victoires, 14 nuls, 15 défaites (1,74 pt/match)

Ghislain Printant => 8 matchs, 2 victoires, 2 nuls, 4 défaites (1 pt/match)

Claude Puel => 75 matchs, 20 victoires, 20 nuls, 35 défaites (1,07 pt/match)

On remarque que Jean-Louis Gasset et Christophe Galtier affichent les meilleures moyennes de points par match, ce qui n'est pas étonnant. En terme de longévité, Claude Puel grimpe sur le podium avec 75 rencontres juste derrière Elie Baup. 

Julien Sablé n'a pas fixé d'objectif de points dans les semaines à venir. Comment le pourrait-il d'ailleurs, lui qui ne sait pas combien de temps va durer son intérim ! Quoiqu'il en soit, les Verts pointent à 12 points en 17 journées, c'est le pire bilan depuis la remontée en 2004.

Il faudra prendre 4 points sur les 2 prochains matchs (à Reims, contre Nantes) pour espérer égaler les Verts de 2009-2010. Clin d'oeil de l'Histoire, c'est à la 17eme journée de cette même saison qu'Alain Perrin avait été débarqué au profit de ... son adjoint de l'époque, Christophe Galtier. Le néophyte avait débuté par un nul 0-0 contre Marseille et une défaite 1-0 à Lens. Ses hommes pointaient à 16 points à la trêve (4 victoires, 4 nuls, 11 défaites). C'est le plus mauvais total pour une équipe stéphanoise sur une mi-saison ! Ce qui n'avait pas empêché l'ASSE - bien aidée par le renfort de Pape Diakhaté à l'hiver - de se sauver avec 40 points en fin de saison (6 victoires, 6 nuls et 7 défaites sur la phase retour).