José Alcocer a décidé d'appeler le jeune Ayman Aiki (16 ans) en Equipe de France U17 pour le dernier rassemblement de l'année. Au programme : deux oppositions contre l'Italie les 7 et 9 décembre. 

Aiki, arrivé à l'été 2020 du RC Joinville, est régulièrement titularisé par Jean-Luc Dogon en U19 à Sainté et a fait 4 apparitions en National 3 cette saison.

Averti chez les Vilains mercredi, le taulier de la défense (16 matchs cette saison) et capitaine rémois Yunis Abdelhamid sera suspendu pour la réception des Verts samedi 11 décembre (21h).

Covidé (de ses forces), et également suspendu Oscar Garcia ratera aussi les retrouvailles avec les Verts.

Formé à l'ASSE, Carl Medjani (36 ans) a couru dimanche dernier la SaintéLyon en 8h59. L'ancien défenseur international algérien a livré ses impressions au Progrès à l'issue de ce trail. Extraits.

"Mon fils a un copain de classe, Mathéo, qui souffre d’une maladie génétique très rare (GATAD2B, qui cause un retard psychomoteur) puisqu’on ne recense que six cas en France. Ses parents se battent au quotidien pour son évolution positive et j’ai voulu courir pour lui, pour eux, afin que leur cause, défendue à travers l'association "L'envie de grandir", parle bien au-delà de notre seul secteur.

Je me suis quand même entraîné, on ne boucle pas 78 km comme ça, surtout dans la neige et le froid, qui m’ont aussi valu ma gamelle personnelle. J’aurais pu être plus pointilleux, j’ai fait le minimum et n’ai ni assez bossé le renforcement musculaire, ni le dénivelé. Je me suis contenté de soigner la distance. Pour autant, je n’ai pas tant souffert et ai géré pour ne pas me mettre dans le rouge."

A l'instar de leur entraîneur, deux joueurs rennais affichent dans la Pravda leur attention de renouer avec le succès à GG ce dimanche après avoir perdu à domicile avant-hier contre Lille.

Benjamin Bourigeaud : "C'est un coup d'arrêt mais tout n'est pas à jeter non plus. On savait qu'on allait être attendu après cette série positive de 13 matches sans défaite. Bien rebondir à Saint-Etienne, c'est notre unique objectif."

Hamari Traoré : "Il faut vite rebondir et montrer qu'on est une équipe de caractère."

Comme l'atteste l'incontournable tableau des cartons mis à jour par notre fidèle potoanute ozzy, trois Verts sont désormais sous la menace d'une suspension : Miguel Trauco et Arnaud Nordin, qui ont mangé tous les deux une biscotte à Brest ainsi que Timothée Kolodziejczak, qui a pris ce jeudi un match de suspension avec sursis en plus du match de suspension qu'il a déjà purgé à Francis Le Blé suite à son expulsion contre le QSG.

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

La Pravda a fait un énième point ce soir sur le projet de vente de l'ASSE. Extraits.

"Les dirigeants russes de Total Sports Investments ont adressé leur lettre d'intention, assortie de la caution bancaire de 100 M€ exigée par KPMG. À ce stade, les négociations se poursuivent. Elles avanceraient sur la base d'un rachat conditionné au maintien des Verts en Ligue 1. Méfiants, les Russes n'ont pas encore adressé d'offre.

Déjà en lice en 2018, le fonds d'investissement américain Terrapin Partners le serait toujours. Mais Nathan David Leight (60 ans), son propriétaire, s'inquiéterait, lui aussi, de la situation sportive. Cela l'aurait conduit à ne pas déposer d'offre, le 8 novembre. Il préférerait attendre de voir comment la situation se décante sur le terrain. D'autant plus que Terrapin présente un profil d'investisseur minoritaire, comme le fut King Street à Bordeaux

Après avoir racheté 99,9 % des parts du Genoa pour 150 M€, dettes comprises - le 23 septembre,, la société d'investissements privée 777 Partners basée à Miamia jeté son dévolu sur l'ASSE. Déjà actionnaire minoritaire du Séville FC depuis 2018 et de l'équipe de basket britannique London Lions, cette société américaine fondée par Steven Pasko et Josh Wander en 2015 a également investi aux États-Unis dans de nombreux secteurs aussi variés que l'aviation, les assurances, les médias et le sport.

Après avoir signé un partenariat de trois ans avec ASSE Coeur-Vert Smart Good Things, société spécialisée dans le « consum'action », la consommation écologique et solidaire, a décidé de passer à la vitesse supérieure. Serge Bueno, son fondateur franco-israélien, a déménagé à Saint-Etienne le siège social parisien de la holding et de l'usine d'emballage de ses boissons en poudre. Désormais, il refuse de voir les Verts passer sous pavillon étranger. En contact avec Roland Romeyer, il n'a pas encore envoyé de lettre d'intention pour le rachat de son club de coeur. Mais cela ne devrait pas tarder. Un rapprochement avec Olivier Markarian n'est pas à exclure."

Ancien arbitre international, Bruno Derrien est revenu pour Le Progrès sur le péno victorieux de Brestois contre Sainté. Extraits.

"Gourna est poussé dans le dos par Agoumé. Dans sa chute, il touche le ballon de la main. Cela est incontestable mais l’arbitre doit siffler la poussette. Mikaël Lesage a commis une erreur manifeste. C’est incompréhensible. À mon époque, on pouvait trouver des circonstances atténuantes car nous n’avions pas toutes ces bouées de sauvetage. Là, ils ont les images devant les yeux…"

Comme le souligne Le Dauphiné Libéré, Loris Néry (30 ans) enchaîne actuellement les matches au GF 38 en défense centrale dans le 3-4-3 de Maurizio Jacobacci.

"À la base, j’ai été formé et j’ai débuté en tant que défenseur central au centre de formation à Saint-Étienne. Mais on m’a dit que je ne ferai jamais carrière à ce poste en raison de ma taille et on m’a fait glisser sur le côté" rappelle le natif de Sainté qui culmine à 1m74.

Attendus ce dimanche dès 13h00 dans un Chaudron qui sera encore privé de ses kops, les Rennais ont perdu 2-1 hier contre le LOSC alors qu'ils restaient sur une série de 13 matches sans défaite. Leur entraîneur Bruno Genesio attend un rebond dans le Chaudron, comme il l'a expliqué avant ce match de la 17e journée de L1.

"Contre Lille, on a voulu aller trop vite dans notre jeu offensif, on a voulu aller trop vite dans la récupération du ballon. On a favorisé le jeu qu'adore Lille, à savoir les attaques rapides. On aurait dû être beaucoup plus patients. Tactiquement, on a manqué d'équilibre, on a voulu les presser à des moments où on aurait dû être compacts. On a abusé de centres, on n’a pas suffisamment amené le ballon dans la surface sur du jeu combiné, sur du jeu dans les petits espaces.

En tout cas, on n’a pas lâché, on a tout tenté. C’est mettre au crédit des joueurs. Notre fin de série, ce n'est pas un sujet tabou, j'en ai même parlé à la causerie; Le plus important, c'est de réagir tout de suite, enclencher une nouvelle dynamique dimanche à Saint-Étienne, il ne faut pas oublier ce qu'on a fait depuis deux mois et demi."

Le Stade Rennais compte actuellement 16 points d'avance sur l'ASSE. Les Bretons ont marqué 10 buts de plus que les Verts et en ont encaissé 18 de moins...

Steve Mounié, qui a battu hier Sainté, se réjouit aujourd'hui sur le site de la Ligue 1 de l'approche pragmatique de son coach brestois et cite deux anciens défenseurs passés par l'ASSE. Extraits.

"Le coach Der Zakarian sait que le jeu de tête est une arme qui peut être fatale et il l’utilise au maximum. Le coach ne veut pas qu’on ressorte de derrière sur les remises en jeu et qu’on risque de se prendre un but après une perte de balle dans cette zone. Il préfère que le gardien dégage car si je dévie bien, ça peut faire but. Le coach est très pragmatique, il ne s’emmerde pas. Il ne veut pas voir son équipe prendre un but sur un 6 mètres. Le coach ne veut pas que l’on encaisse de but sur une relance du gardien ou sur une passe manquée d’un défenseur. Il n’y a pas de consigne particulière en fonction de l’adversaire, à moins que l’on tombe sur une équipe qui presse vraiment haut. Dans ce cas, on ne cherche pas midi à 14 heures, ce sera : "Ne vous emmerdez pas, envoyez des longs ballons sur Steve". Et moi, je bataille devant.

Quand je suis arrivé en professionnel, en Ligue 2 notamment, je me suis confronté à des défenseurs malins. Je me souviens notamment de Cédric Varrault, qui jouait dans l’axe à Dijon. Comme il savait qu’il n’allait pas remporter le duel, il me poussait avant que je saute et ça m’avait posé problème. Je débutais à ce niveau et c’était nouveau pour moi mais, maintenant, quand un défenseur me fait ça une fois, je sais comment le contrer. Mais je n’ai pas envie de trop entrer dans le détail, c’est secret ! (rires) ! Kurt Zoumail a une détente incroyable. C’est très difficile de lui prendre un ballon de la tête. Il monte très haut et il met une de ces puissances… Il te défonce dans les airs. Tu te demandes ce qui t’arrive ! J’ai affronté Kurt Zouma plusieurs fois et, à chaque fois, c’était un duel au sommet ! "

Peu aidés par l'arbitrage ces deux dernières rencontres, les Verts auront droit à l'un de leur porte-bonheur en guise d'homme en noir ce week end face à Rennes. C'est en effet Thomas Léonard qui sera l'arbitre de cette rencontre dimanche à 13h.

Ce lorrain n'a connu la défaite avec les Verts qu'une seule fois en 9 rencontres. Ce fut d'ailleurs la dernière fois qu'il a arbitré Sainté sur la pelouse de Brest en novembre 2020 (4-1). Sinon, les Verts ont connu 6 fois la victoire pour 2 matchs nuls avec cet arbitre au sifflet. 

Dans le camion VAR il faudra compter sur Clément Turpin, qui réussit bien aux Verts ces derniers temps. Ils restent sur 2 victoires (dont une dans un derby) et un match nul (contre le PSG la saison passée) avec Turpin sur le rectangle vert.

Dans Le Progrès du jour, le journaliste Luis Alberto Rodriguez commente la présence de l'ancien joueur du Real Madrid Michel Salgado dimanche dernier dans le Chaudron au sein de la délégation russe emmenée par Sergei Lomakin et Roman Dubov.

"A la question "vous repartez avec Paris ?", il s’est fendu à Geoffroy-Guichard d’un "non, je suis avec Saint-Etienne et on va discuter." Si Michel Salgado s’est exprimé aussi librement, sans se cacher, on peut penser que les choses sont en bonnes voies, ou crédibles. Il m’a semblé très à l’aise, volubile, drôle, à tel point que même si je le fréquente depuis longtemps, il m’a surpris par son enthousiasme. Il est clair que si le rachat de Saint-Etienne se réalise, la place qui l’intéresse c’est celle de directeur sportif. Un poste à la Leonardo au PSG, toutes proportions gardées."

Dans la dernière édition du Progrès, Adil Aouchiche revient sur la défaite des Verts à Brest. Extraits.

"On perd encore sur une erreur et un penalty. Même si parfois on fait de matches ratés ou moyens, c’est chiant de perdre sur des décisions comme celle-là. Contre le PSG, l’expulsion est sévère. Là, je pense que Lucas se fait pousser dans le dos et qu’il y a faute. Je trouve qu’on joue bien ces derniers temps mais on est pénalisé par des choses comme ça. 

Les deux barres en fin de match, ça va avec le contexte. Il n’y a rien qui va. Avoir trois grosses actions comme ça en si peu de temps, ce n’est pas donné à tout le monde… On va dire que c’est un ensemble. Il faut accepter de manger son pain noir. Ce qui est bien avec cette équipe, c’est que personne ne lâche ou ne triche. On est en manque de chance."

En zone mixte, notre matru Lucas Gourna-Douath est revenu sur le penalty généreusement accordé à Brest par Mikaël Lesage, mal assisté à lé vidéo par Frank Schneider et Yohann Rouinsard.

"Je reçois un ballon assez fort dans la poitrine. J'essaye de faire au mieux. Le milieu brestois me pousse dans le dos. L'arbitre me dit qu'il y a faute sur moi, mais que je ne l'ai pas assez montré. Mes coéquipiers sont allés le voir pour lui dire de checker le VAR et il a répondu que la vidéo regardait s'il n'y avait pas hors jeu au départ de l'action. Je ne sais pas s'ils ont revu les images de la poussette sur moi, je ne suis pas dans le camion."

Ouest-France a recueilli les propos de Ronaël Pierre-Gabriel à l'issue de la victoire du Stade Brestois contre son ancien club.

"On a fait un gros match défensivement. On a eu du mal en première période mais après on a su dérouler notre jeu. Cette 5e victoire d’affilée nous fait du bien et on grimpe au classement. On a plus de confiance, on prend moins de buts, mentalement ça va mieux. Donc on ose tenter plus et ça nous réussit. Depuis un certain moment, le coach nous demande de rester en bloc bas pour jouer en transition avec les joueurs rapides comme Franck Honorat et Romain Faivre. C’est une volonté de sa part.

À la mi-temps, il nous a dit de jouer au ballon, entre les lignes, mais c’était compliqué avec le pressing adverse. On a essayé de trouver Steve, qui est très bon de la tête pour garder le ballon. Après, on a réussi à jouer davantage vers l’avant et au sol. Ça fait plaisir cette série, surtout pour les fans. On espère continuer. Il ne faut pas s’enflammer, il faut rester concentré et continuer à travailler. On va tout faire pour continuer la série à Marseille. Déjà, ne pas perdre. Si on peut gagner, on ne va pas se gêner."

Michel Der Zakarian a commenté le succès de son équipe contre Sainté.

"On a souffert pour gagner, mais on a réussi à provoquer les choses. Saint-Etienne nous a malmenés, a eu une bonne possession du ballon, ils l’ont bien fait circuler. Dans l’ensemble, on a bien défendu, et avec un peu plus de tranchant devant, on aurait pu doubler la mise. C’est notre cinquième victoire d’affilée, c’est la première fois que ça m’arrive en tant que coach, et je suis content que ce soit avec Brest. Le penalty ? Il y a un pressing sur le gardien, une mauvaise relance, et le défenseur est pressé par Lucien Agoumé. Du banc, je ne vois pas qu’il fait main. S’il y a une poussette ? C’est un pressing. Si on a plus de réussite en ce moment ? La réussite, il faut la provoquer, aller la chercher. Quand on dit qu’on n’a pas de réussite, c’est qu’on ne met pas ce qu’il faut, c’est-à-dire l’intensité, l’agressivité, la justesse."

D'une jolie bicyclette, Neal Maupay a marqué ce soir à la 89e minute le but égalisateur de Brighton sur le terrain du West Ham de Kurt Zouma.

Bouté hors de Nice par Claude Puel et vendu pour moins de 2 M€ par l'ASSE à Brentford il y a quatre ans, le natif de Versailles a claqué 23 pions en Premier League depuis qu'il a rejoint les Mouettes l'été 2019.

Pfff, GOLAZO de Neal Maupay en el empate 1-1 entre West Ham y Brighton.pic.twitter.com/ITx8PZ8rSt

— Tomiconcina🎙 (@Tomiconcina1) December 1, 2021

Claude Puel a commenté ce soir sa 38e défaite à la tête des Verts (la 4e de suite contre Brest). Extraits.

"C’est un coup dans le dos qui déséquilibre Lucas Gourna. La même situation au milieu de terrain, on aurait obtenu la faute. C’est dur à accepter. On est quand même bien équipé pour voir s’il y a faute ou pas. C’est très frustrant de concéder cette défaite dans ces conditions et dans un match qu’on maîtrisait globalement même s’il a manqué quelques petites choses. Brest n’a eu qu’une occasion. Un fait de jeu nous prive d’un résultat positif. C'est dommage car on l’aurait mérité.

On aurait mérité de revenir au score. On a frappé la barre, deux fois. Mais les faits sont là. C’est une défaite. On ne peut pas revenir en arrière même si c’est hyper frustrant et on se doit de récupérer pour préparer un match important. L’adversaire qui jouait chez lui nous attendait. Jusqu’à la 60ème, on était bien. Un fait de jeu nous a fait sortir de ce qu’on voulait continuer à faire. C’est difficile. On perd un match qu’on ne méritait pas de perdre. 

Aujourd'hui, Saint-Étienne est à sa place, c’est comme ça. Il faut compter avec les impondérables, la malchance, les décisions des arbitres. Ça fait partie de ce qu’on doit affronter. Il ne faut surtout pas subir et continuer à avancer. Ça ne sert à rien de ressasser. Certains peuvent être abattus, certains colériques. Après on remet le bleu de chauffe et on prépare le prochain match."

La FFF a programmé aujourd'hui le match Lyon La Duchère / Saint-Etienne le dimanche 19 décembre à 13h45. Ce 32e de finale de Coupe de France sera retransmis par France 3 et Eurosport 2.

Au micro de Prime Vidéo, Ryad Boudebouz a commenté à chaud la 8e défaite de la saison des Verts.

"On est triste. On fait une bonne première mi-temps, on a la maîtrise et on perd sur un fait de jeu encore, ça fait chier. Après on ne sait pas si il y a faute ou pas, il le pousse par derrière, c'est trop facile... Franchement ça fait chier, ça fait chier de perdre comme ça, ils n'ont même pas d'occase dans le match. On met deux barres à la fin. Franchement, c'est compliqué, parce qu'on se bat, on fait les efforts et on n'est pas récompensé. Les supporters qui font le déplacement, on n'arrive même pas à leur donner un point, c'est dur. C'est des moments difficiles. Il faut réussir à faire tourner ça. On a encore deux barres à la fin, c'est vraiment frustrant. Il faut travailler sur les points négatifs et aller de l'avant. On n'a pas le choix, il faut vite prendre des points."

Comme les deux saisons précédentes, les Verts ont perdu à Francis Le Blé contre le Stade Brestois au terme d'un match de piètre qualité.

Suite à une mauvaise relance de Stefan Bajic, Romain Faivre a marqué à la 64e minute l'unique but de cette médiocre rencontre sur un penalty généreux pour une main d'un Lucas Gourna poussé par Lucien Agoumé.

Approximatifs et maladroits, les Verts ont aussi été malchanceux à la 89e minute quand Yanis Lhery puis Mahdi Camara ont trouvé la barre transversale.

Comptant désormais 9 points de retard sur leurs adversaires du soir, les Verts restent lanterne rouge malgré la victoire de Montpellier à Metz (3-1) et l'écrasant succès de Strasbourg contre les Girondins.

Avant de retrouver l'ASSE ce mercredi à Francis Le Blé, Franck Honorat a évoqué ses vertes années dans un entretien décalé accordé à Free Ligue 1. Extraits.

"Quand j’étais jeune, j’ai fait plein de sports avant de me fixer sur le foot. Je faisais la poutre, l’équilibre, des conneries comme ça. Après j’ai changé, je me suis mis au rugby. Je me suis fait casser la gueule. Je me faisais rentrer dedans, je n’aimais pas ce sport. J’ai dit « maman je me fais rentrer dedans, je n’aime pas, change-moi de club ». Après j’ai fait du karaté mais c’était trop droit, trop carré. Ça ne m’a pas plu, ils me mettaient au coin à chaque fois car je n’écoutais pas, j’étais hyperactif. J’ai fait de l’athlétisme mais j’ai arrêté car c’était trop facile pour moi. En fait, on partait en ligne avec d’autres coureurs, et à chaque fois je leur mettais un ou deux tours. Du coup j’ai dit « maman, je préfère les sports collectifs, j’aime pas trop être tout seul à courir devant ».

À Saint-Etienne, le coach Puel m’a fait jouer piston. C’était une période où c’était super compliqué à Saint-Etienne. On prenait pas mal de buts et du coup il voulait qu’on joue à cinq derrière. Je me suis retrouvé à jouer piston la plupart du temps. J’ai joué piston droit, arrière droit, milieu droit… J’étais un peu perdu. Même moi j’étais perdu ! (rires) Ça me permet aujourd’hui d’avoir de l’expérience par rapport à tous ces postes mais bon… On va dire que ce n’est pas vraiment mon rôle. La pire ville pour vivre entre Nice, Sochaux, Clermont, Saint-Etienne et Brest? Franchement, Saint-Etienne. Sochaux c’est dur aussi. Après, Saint-Etienne, pour acheter un appart et tout, c’est moins cher. La rentabilité doit être bonne (rire)."

A 7 heures ce soir, les hommes de Puel auront la délicate mission de priver Brest de la passe de 5. En effet, le Stade Brestois reste sur 4 victoires consécutives en Ligue 1 et une victoire ce soir serait une grande première dans l'histoire du club. Par ailleurs, Sainté reste sur 4 matchs sans victoire contre Brest : en effet, lors de la saison tronquée par la COVID, il s'étaient inclinés 2-3 à Le Blé (buts de Bouanga et Diony) avant de faire match nul à GG (1-1, égalisation de Bouanga à la 83è). Et la saison dernière fut pire avec une défaite 1-4 en Bretagne (but de Camara) et une défaite 1-2 à GG en avril dernier (Khazri avait ouvert le score).

Au delà de la confiance accumulée avec les victoires, Der Zakarian a expliqué avoir la chance d'avoir un groupe au complet hier en conférence de presse :  "Tout le monde est sur le pont pour ce match contre Saint-Etienne. Tout le monde a élevé son niveau. Les joueurs qui ne jouent pas sont déçus mais c'est à eux de monter le curseur de performance pour faire partie de l'équipe et entrer en cours de match.
Face Saint-Etienne ce sera important comme contre les Girondins. Ce n'est pas parce qu'on a gagné quatre matches d'affilée que c'est terminé. Il faut continuer à engranger des points et on devra de toute façon se battre pour le maintien."

Va faire un beau voyage à Brest en sachant qu'il aura du temps de jeu.

En conférence de presse hier Ryad Boudebouz a évoqué son nouveau rôle sur le terrain, son plaisir de jouer et de partager avec les jeunes de l’équipe :

"J’ai déjà joué à ce poste-là plus jeune. Avec la réserve, j’ai pu reprendre mes repères à ce poste. Je sais qu’à ce poste je peux mettre mes coéquipiers, notamment mes attaquants, en bonne position. Je ne suis pas un défensif dans l’âme mais j’espère faire un maximum. J’essaye d’anticiper les choses. La défense ce n’est pas mon kiff mais je m’appuie sur mon expérience de numéro 10 pour anticiper les pensées des joueurs offensifs et les mettre en difficulté. Mais peu importe le poste, j’essaye de répondre présent. Je veux faire le maximum pour aider l’équipe. De toute façon, dès que je suis sur un terrain de football, je prends du plaisir, mais c’est sûr qu’en touchant encore plus des ballons, je suis encore un peu plus heureux. Depuis que je suis sur les terrains, je suis heureux. Depuis le Derby, j’ai eu la chance de pouvoir garder ma place. Je suis un joueur de football, j’aime plus que tout ce métier. Quand je ne jouais pas, j’étais triste, c’est certain. J’ai bossé pour jouer. Je sais que le club est en difficulté et a besoin de joueurs dans la combativité. Avec mon expérience, j’essaye de l’aider.

Les jeunes sont comme des petits frères. On vient tous des mêmes quartiers. J’ai connu leur situation et j'aurais aimé que quelqu'un m'aide à ce moment-là. J’essaie de leur dire quand ça ne va pas, de les guider mais ce sont aussi mes potes, je rigole et j’essaye de passer un maximum de temps avec eux. C'est facile parce qu'on a les mêmes délires. Je les apprécie vraiment."

Comme le souligne Opta, l'ASSE a encaissé 31 buts en 15 matches de L1, son pire total à ce stade de la saison depuis 1958-1959 (31 également). De quoi espérer pour les hommes de Claude Puel ? Cette saison-là, les protégés de Jean Snella avaient fini à une très honorable 6e place.

La Pravda annonce un 4-2-3-1 pour ce soir à Brest : Bajic - Camara, Nadé, Moukoudi, Trauco - Moueffek, Boudebouz - Bouanga, Aouchiche, Krasso - Khazri.

Le Progrès prédit une toute autre équipe évoluant en 3-4-1-2 : Bajic - Sow, Moukoudi, Nadé - Maçon, Camara, Boudebouz, Trauco - Aouchiche - Khazri, Bouanga.

Reste à savoir lequel des deux quotidiens se sera le moins planté !

Le superstitieux Michel Der Zakarian s'est confié au Télégramme avant de recevoir les Verts ce mercredi à 19h00. Extraits.

"J'ai ressenti du soulagement quand on a décroché notre première victoire contre Monaco. On n’arrivait pas à avoir une solidité défensive, on avait un ratio de deux buts encaissés par match à l’époque… Mon objectif était de trouver la solution pour qu’on fasse moins d’erreurs. Pour savoir attaquer, il faut savoir bien défendre. Et c’est ce qu’on fait mieux actuellement.

On a fait pas mal de vidéos, ça passe aussi par là. Voir les erreurs, ce que je demande, ce que l’équipe est en capacité de faire. Le retour de Christophe Hérelle en défense centrale stabilise le collectif. C’est un joueur un peu plus expérimenté. Dans le placement, dans la sortie du ballon, il y a beaucoup plus de justesse et de simplicité.

La possession, ça ne veut rien dire, si c’est pour faire de la conservation du ballon sans se créer d’actions ni être dangereux, ça ne sert à rien. On est forts dans les contre-attaques aujourd’hui. On a cette capacité à se projeter vite vers l’avant et à bien le faire à travers des déplacements et de la justesse technique.

J'ai opté pour le survêtement contre Monaco et je le garde depuis. Bien sûr que c'est de la superstition (rires). Mais j’avais aussi fait changer de banc, on ne gagnait pas un match quand on était à droite ! Ce sont des ressentis, on a tous des petites croyances en soi, mais si ça ne tenait qu’à ça… Ce sont les joueurs qui gagnent les matchs."

Ancien défenseur des vilains et actuel consultant de Canal Plus, Christophe Jallet est optimiste pour les Verts dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Personne n’avait jamais lâché mais il y a un regain de confiance. Certains joueurs sont transcendés, à l’image de Denis Bouanga qui a fait un match énorme contre le PSG. Je pense que l'ASSE est suffisamment armée pour se maintenir. On retrouve maintenant un bon mélange entre jeunesse et expérience, qui fait qu’il y a un peu plus de maturité dans le jeu. Tout cela allié à la fougue, ça donne une équipe qui ressemble à quelque chose. L’organisation a toujours été très bonne, ce qui change, c’est la confiance.

Ryad Boudebouz fait énormément de bien au milieu de terrain, dans la construction. Dimanche, il a encore été assez exceptionnel. Il y a également un Saint-Etienne avec ou sans Wahbi Khazri. En plus de ses buts, il est très influent dans le jeu. D’autres joueurs retrouvent la pleine possession de leurs moyens, comme Yvann Maçon qui a récupéré de son opération du genou. Il est solide dans les duels. C’est un joueur porté vers l’offensive. En fait, il y a plein de signaux positifs qui leur permettent d’espérer."

"Saint-Etienne nous ressemble. Comme nous, cette équipe a pris beaucoup de buts, mais elle attaque bien, avec de bons joueurs offensifs, qui mettent de la vitesse" a déclaré aujourd'hui l'entraîneur brestois Michel Der Zakarian en conférence de presse. "C’est une équipe vaillante, qui se bat tout le temps, qui ne lâche rien, même si elle a perdu beaucoup de matches. C’est une équipe accrocheuse, qui est à l’image de son coach."

Claude Puel pourrait lui retourner le compliment : l'équipe de Ronaël Pierre-Gabriel et Franck Honorat a récolté encore plus de points que Sainté après avoir concédé l'ouverture du score (9 contre 8). Seul le QSG et le l'OGC Nice en ont pris encore plus (respectivement 15 et 10). Les Finistériens, qui comptent actuellement 6 points de plus que les Foréziens, ont marqué 5 buts de plus que les Verts et encaissé 9 buts de moins.

Comme il l'avait annoncé début octobre à Dessous de Verts, Loïc Perrin a lancé aujourd'hui sa cuvée Numéro 24.  Le média IF Saint-Etienne revient sur cet évènement. Extraits.

"Je tenais absolument à faire un millésime 2020 car c’était l’année de mon dernier match", a expliqué Loïc Perrin quelques heures avant la soirée de lancement de la cuvée baptisée Numéro Vingt quatre, issue d’une collaboration avec la Vinifacture. Un vin 100 % ligérien, élaboré à partir de jus produits par les vignerons renommés que sont Yves Cuilleron et Pierre Gaillard, et vinifié à Saint-Étienne durant 24 semaines.

C’est un peu par hasard qu’est né le projet. Alors qu’il termine sa carrière de footballeur, Loïc Perrin se voit offrir un atelier dans l’établissement de Piermic Fatet, afin de réaliser son propre vin. L’ancien joueur, passionné de vin, se prend au jeu et veut aller plus loin. C’est ainsi qu’est née cette cuvée de 24 hectolitres, vinifiée en barriques de Côte Rôtie et de Saint-Joseph durant 24 semaines. 

Pour cette première cuvée mono-cépage 100 % Syrah, 3 200 bouteilles ont été produites. "C’est un vin qui pourra se garder entre cinq et sept ans et qui sera déjà bien posé dans six mois, précise Piermic Fatet. Nous allons d’abord privilégier la vente sur place, aux particuliers, car cette cuvée a une vraie place dans notre gamme de la Vinifacture car nous n’avions pas encore de mono-cépage sur la Loire."

"Nous sommes contents du résultat de cette cuvée, indique Loïc Perrin. J’ai tout de suite retrouvé ce goût poivré de la Syrah. L’idée est de faire cette cuvée chaque année, sachant que l’on pourra davantage anticiper l’an prochain, aller plus loin dans la sélection des territoires." La bouteille sera commercialisée dès à présent, au prix de 17 euros."