La Pravda rapporte les propos tenus par Lucas Stassin, qui a fait hier des misères aux protégés de Luka Elsner.

"Si notre nouveau coach a construit son jeu offensif autour de moi ? Non pas forcément autour de moi, mais j'ai eu beaucoup plus le ballon dans les 16 mètres. Moins au niveau de la zone du milieu de terrain, comme avant. Je suis un peu plus libre. On a changé la manière de jouer, la manière de presser. On va chercher les ballons beaucoup plus haut et ça me permet d'être plus devant le goal. Mon point fort de base, c'est d'être dans les 16 mètres. J'espère que ça va continuer comme ça. Notre troisième but ? Je n'ai pas trop réfléchi, je me suis retrouvé dans la même position qu'en première mi-temps et je me suis dit que je devais peut-être un peu changer de geste, c'est venu comme c'est venu."

Les Verts comptent désormais 7 points d'avance sur la lanterne rouge, les Pailladins (privés d'Arnaud Nordin, blessé à la cheville) s'étant inclinés dans le temps additionnel hier soir en banlieue sur un csc de Khalil Fayad, qui a raté auparavant une énorme occasion. Dans la dernière édition de Midi Libre, Jean-Louis Gasset exprime son dépit.

"Vu la physionomie de la rencontre, on aurait été déçu en ne prenant qu'un point. Alors retourner à Montpellier avec 0 point après un match comme ça, je vous laisse imaginer... On a fait le match qu'il fallait, les consignes ont été très bien respectées, l'état d'esprit a été irréprochable, ce qui n'avait pas été le cas en Coupe de France au Puy. Mais l'efficacité, c'est le maître-mot en football. Cela fait 5 matches maintenant que je dirige à l'extérieur le MHSC, on n'a toujours pas mis 1 but...

Partout, que ce soit à Saint-Etienne, Lens ou Lyon, on les regarde dans les yeux, on les met à mal, hors de position. Mais dans le dernier geste, on rate... On a très bien défendu, on a été agressifs, on a très bien contré. Tout a été jusqu'aux 20 derniers mètres. Après, le dernier geste, c'est la classe de chacun. Et surtout la confiance. Il faut continuer. Tout le monde nous dit cuits. La semaine prochaine, on reçoit Angers. Il nous faut battre ceux qui jouent notre championnat. Si on a le même état d'esprit et un peu d'efficacité, on pourra rêver."

C'était la soirée des premières hier ! Des Rémois qui prennent 3 buts dans un même match, des Verts qui gagnent après avoir été menés au score, les débuts réussis d'Eirik Horneland, les deux buts réussis par Augustine Boakye, les entrées en jeu du matru Djylian N'Guessan... et d'Igor Miladinovic !

Délaissé par Olivier Dall'Oglio, l'ancien meneur de jeu de Cukaricki aura attendu 2025 pour prendre part à son premier match de Ligue 1. Le numéro 28 des Verts a même été impliqué sur le troisième but stéphanois contre les Champenois. Sur un dégagement de Gautier Larsonneur, il a dévié de la tête le ballon pour Louis Mouton, qui a parfaitement lancé Lucas Stassin, auteur d'un geste de grande classe pour achever les Rémois.

Du haut de son 1m69, le milieu de terrain serbe a donc remporté un duel aérien face au latéral espagnol Sergio Ekieme, remplacé dans la foulée par un Luka Elsner particulièrement agacé par la faiblesse défensive de son équipe, perdue en l'absence de son meilleur joueur (le défenseur central Emmanuel Agbadou, en partance pour Wolverhampton). "Les Verts n'ont pas eu à s'arracher et à construire énormément de situations pour nous mettre en difficulté. C'est ce qui blesse le plus, on a senti une sorte de facilité" peste l'entraîneur rémois dans la dernière édition de L'Union.

14201. C'est le code INSEE de Crèvecoeur-en-Auge (Calvados), devenue en 2017 commune déléguée au sein de la commune nouvelle Mézidon Vallée. C'est aussi le faible nombre des heureux spectateurs qui ont assisté hier à la belle victoire de conquérants Stéphanois contre de faibles Rémois. Malgré l'ouverture des balcons, le meilleur match des Verts s'est donc déroulé devant la plus faible affluence de la saison dans le Chaudron (16 958 avaient assisté à la défaite du Havre, là encore marquée par la fermeture des 2 kops).

Dans la Pravda du jour, Anthony Mounier évoque son passage éclair chez les Verts.

"Si le moment où je me suis senti le plus seul est-il celui où la pression des supporters m'a empêché de jouer pour les Verts ? Je ne me suis pas forcément senti seul car j'étais très, très bien entouré. Et le club de Saint-Étienne a été très bien avec moi. En plus j'ai rebondi juste derrière en signant à Bergame.

J'ai vite tourné la page et je suis rapidement passé à autre chose. Ça a été plus dur pour mes proches de vivre cette situation. J'ai de la famille sur Valence, pas loin, une région où ils sont supporters des Verts, aussi. Ça n'a pas été facile pour eux de lire ce qu'il y avait sur Internet, les menaces... Je leur ai dit d'arrêter de lire tout ce qui se disait.

Le moment qui a changé ma carrière ? Le non-transfert à Saint-Étienne car, à partir de là, je suis un peu sur le déclin. Je me retrouve dans l'urgence à l'Atalanta où je ne joue pas énormément, alors que le projet des Verts était intéressant."

Luka Elsner, qui était reparti avec le HAC sur une victoire 6-0 lors de son précédent passage à Geoffroy, a dû s'incliner 3-1 hier face à Lucas Stassin. Après avoir réussi hier sa 4e passe décisive et son 2e but de la saison, le Diablotin des Verts a brièvement livré sa réaction au Progrès.

"C’est une soirée parfaite mais on peut améliorer des points. On peut tuer le match en première mi-temps. On n’a rien lâché en deuxième. On est revenu avec la même mentalité et on a réussi à tuer le match. Je suis très content de prendre les 3 points. Il faut être positif quand on reprend après une semaine de congé et avec des nouvelles instructions. Ça a marché aujourd’hui."

"Eirik, c’est quelqu’un qui donne beaucoup de la voix, qui bouge beaucoup. Je pense qu’on va bien l’aimer à Sainté. Il vit les matches à fond, un peu comme Diego Simeone" nous avait confié Ben Karamoko le 19 décembre dernier.  "Parfois je me disais : « C’est un dingue ! » Je ne sais pas s’il est encore comme ça car c’était la première fois qu’il était l’entraîneur numéro un d’une équipe professionnelle quand je l'ai eu à Haugesund en 2018?"

Devant son poste de télévision, l'ancien défenseur stéphanois a pu constater que le nouvel entraîneur des Verts n'a pas changé, un panneau publicitaire en a eu la preuve suite au tir de Louis Mouton sur le poteau.

@vrais.supporter.desvert 😂 Quand le nouveau coach de Saint-Étienne Eirik Horneland pète un câble pour Son premier match 🤣🤣 #ASSESDR #ASSE #teamasse💚🤍 #france🇫🇷 #Reims #Ligue1 #Mercato #2025 #norvege🇧🇻 ♬ Funny Song - Funny Song Studio & Sounds Reel

La Pravda souligne aujourd'hui le côté rock d'Eirik. Extraits.

"Un poing serré et un dernier crachat avant d'enlacer ses adjoints : ainsi s'est achevé le ballet déjanté du nouvel entraîneur de Saint-Étienne, Eirik Horneland, dans sa zone technique du stade Geoffroy-Guichard samedi, pour sa première à la tête des Verts (...).  Il a fait le show à lui seul ou presque pour réchauffer un stade bien morne en l'absence des deux kops (...) Le technicien de 49 ans n'a pas cessé de s'agiter sur la touche, avalant les kilomètres comme un lion dans un Chaudron. 

 "Je suis toujours comme ça et je pense que les joueurs vont avoir la possibilité de ressentir mon énergie », soufflait dans un sourire Horneland au sujet de cette attitude rock'n'roll, qui a rejailli sur son groupe à la mi-temps. "Comme il n'y avait pas les kops, on l'entendait fort", déclarait Lucas Stassin au sujet du coach survitaminé. "Et il met la même ambiance à l'entraînement, dans les vestiaires. Les joueurs retranscrivent cette énergie, on la ressent." (...) Ainsi réveillés par leur pile norvégienne, les Verts passeront un tout autre test au Parc dimanche prochain."

Après la rencontre, Dylan Batubinsika a analysé la victoire des Verts sur le Stade de Reims, insistant sur la philosophie du jeu d'Eirik Horneland : jeu plus offensif, prise de risque dans la conservation du ballon et la construction du jeu, recherche de la possession, importance des fixations et projections vers l'avant. Lucide, il avoue la responsabilité des joueurs dans les résultats précédents, Il relativise la performance du jour en ajoutant que sous Olivier Dall'Oglio, ils avaient de bons matches, mais que cela devait s'inscrire dans la durée. 

🎙️D.Batubinsika après #ASSESDR : "Ce changement il va peut-être avec le changement de coach et de philosophie de jeu".

Est-ce que E.Horneland a métamorphosé l'#ASSE? pic.twitter.com/hEe3Oj7yQ2

— TL7 (@tl7loire) January 4, 2025

En conférence de presse, Eirik Horneland a savouré ses débuts réussis à Saint-Etienne.

"Je ne savais pas à quoi m’attendre avant ce match. On a travaillé à l’entraînement sur les attitudes, sur certains cheminements. Je m’attendais à vivre des moments intéressants dans cette rencontre et à d’autres plus difficiles. Mais c’est une première fantastique ! J’ai aimé voir cette équipe évoluer de cette façon, de voir certains joueurs s’exprimer comme cela avec un vrai esprit collectif. Faire ce type match après avoir perdu les 4 précédents à la suite et avoir été mené à la pause… ça a demandé aux joueurs du mental. Marquer trois buts dans ce contexte, c’est une très belle performance ! C'est vraiment très bien joué de la part des gars !

Il fallait créer et donner de la conviction aux joueurs, leur dire qu’on était capable de marquer deux buts et de renverser cette rencontre. Au retour de la pause, il nous fallait aussi de la discipline, du contrôle sur certaines situations, on en a manqué parfois au milieu de terrain. Il fallait aussi faire preuve de patience. Quand on a récupéré le ballon, j’ai aimé voir mes joueurs se porter vers l’avant. Il faut maintenant qu’on soit capables d'avoir des possessions de balle plus longues et de se créer des occasions en partant de plus loin pour se créer des situations de 3 contre 2, de 2 contre 1.

Il faut aussi qu'on arrive à réduire la distance entre nos lignes pour mieux presser l'équipe adverse. Avoir une identité de jeu, c’est très important. J’ai vu des joueurs détendus sur le terrain, capables de travailler dur pour se créer beaucoup de situations. Ça leur a permis de prendre confiance et c’est ce dont ce groupe a besoin. Mon attitude sur le bord du terrain ? C’est toujours comme ça (rires) ! Les joueurs pourront s'en nourrir."

Après leur défaite cet après-midi, à Geoffroy Guichard,(3-1), les Rémois, plutôt que de mettre en exergue la qualité de la prestation stéphanoise, ont insisté sur leurs propres carences. 

Luka Elsner, le coach : "Surpris par l'ASSE ? Non. Surpris par nous... Par ce qu'on a pu mettre en place, notre intensité, notre réactivité dans les duels, le fait d'être toujours très loin de l'adversaire. On a fait un peu illusion avec ce but qui arrive après une énorme période de turbulences. On a été chanceux mais le football a rectifié un petit peu tout ça et on a eu ce qu'on méritait, une défaite lourde"

Yehvann Diouf, le gardien : "Nous avons été surpris par nous-mêmes, par le niveau que nous avons pu afficher et surtout par l’intensité que nous avons mise dans le match. Je pense que nous ne nous sommes pas respectés à travers notre prestation. Nous étions trop absents et nous en sortons très bien en menant 1-0 à la mi-temps, et nous pouvons nous estimer chanceux. Malgré cela, notre seconde période n’a pas été catastrophique, mais ce n’était pas une mi-temps digne d’une équipe soudée de Ligue 1. Et nous l’avons payé cash.
Nous savons que pour être performants, nous devons mettre de l’intensité, gagner nos duels et courir. Dès que ces ingrédients ne sont pas réunis, que ce soit pour Saint-Étienne ou toute autre équipe de Ligue 1, nous sommes en difficulté.
Concernant les buts encaissés, honnêtement, je ne sais pas comment les expliquer. Mais ce qui est certain, c’est que si nous avions mis les bons ingrédients, nous ne les aurions probablement pas concédés.
Je suis en colère. Non seulement nous avons perdu, mais en plus, nous avons affiché un visage qui n’est pas le nôtre. C’est extrêmement frustrant. 
Sur le plan du jeu, nous allons travailler dur cette semaine, comme nous le faisons toujours. Nous allons essayer de redoubler d’efforts et de nous dire les choses clairement si elles ne le sont pas encore assez.
Durant la saison, nous avons su faire face à des absences importantes, avec des titulaires présents depuis le début. Nous savions que nous avions un groupe de qualité et que nous pouvions nous appuyer sur tout le monde. Aujourd’hui, cette défaite n’est pas due à l’absence d’Agba, mais plutôt au fait que le Stade de Reims a été meilleur que nous."

Keito Nakamura; l'attaquant, auteur du but champenois : "La deuxième mi-temps a été très difficile. J’ai marqué un but, mais je ne suis pas satisfait, car nous avons perdu le match. Ils ont eu beaucoup d’occasions, peut-être plus d’envie que nous aujourd’hui. Pour eux, c’est une journée heureuse."

Sur DAZN, Pierre Ekwah a loué la rage de vaincre contagieuse de son nouvel entraîneur norvégien Eirik Horneland.

"Le coach est venu avec des intentions, on a travaillé dessus pendant la trêve et on su les mettre en oeuvre contre Reims. il faut juste les mettre en oeuvre tous les week-ends. On a tous fait un gros travail physique, que ce soit les milieux de terrain, les attaquants ou les défenseurs. Le coach a shooté sur le panneau publicitaire quand on a tiré sur le poteau ? (rires) Chaque entraînement, il est à fond. On a l'impression qu'il vit le match avec toi, il vit l'entraînement avec toi. La tête que tu vas mettre à l'entraînement, il la vit avec toi. Il vit tout avec nous.

On le ressent et comme il met beaucoup d'intensité dans ses paroles et dans ses actions, nous on fait la même chose sur le terrain. On devait se remettre en question et accueillir le coach avec des oreilles grandes ouvertes. C'est ce que l'on a fait. Lui est venu avec ses idées et avec son caractère. C'est un gros caractère. Bien sûr on va de son côté ou ce n'est pas le bon côté (rires). Il est vraiment arrivé comme ça, il a fait en srte de nous retranscrire ça et nous a l'a pris avec joie. Quand il est arrivé, il nous a dit de surtout vite aller vers l'avant pour se mettre dans la moitié adverse, pour pouvoir soit aller directement vers le but, soit garder un peu le ballon."

Entré en jeu à la 93e minute à la place du Diablotin Lucas Stassin, Djylian N'Guessan est devenu ce samedi à l'âge de 16 ans, 4 mois et 5 jours le 3e joueur le plus précoce de l'histoire de l'ASSE derrière Laurent Paganelli (15 ans 10 mois et 5 jours) et Laurent Roussey (16 ans 1 mois et 30 jours). Le natif de Saint-Nazaire chasse Allan Saint-Maximin (16 ans 5 mois et 17 jours) du podium et Noah Raveyre (17 ans 1 mois et 29 jours) du top 10.

1- Paganelli Laurent => 15 ans 10 mois et 5 jours
2- Roussey Laurent => 16 ans 1 mois et 30 jours
3. N'Guessan Djylian => 16 ans 4 mois et 5 jours
4- Saint-Maximin Allan => 16 ans 5 mois et 17 jours
5- Bile Darnell => 16 ans 9 mois et 29 jours
6- Lacuesta Felix => 16 ans 10 mois et 2 jours
7- Zouma Kurt => 16 ans 10 mois et 4 jours
8- Rocha Santos Kenny => 17 ans 0 mois et 29 jours
9- Aiki Ayman => 17 ans 1 mois et 5 jours
10- Gourna-Douath Lucas => 17 ans 0 mois et 7 jours

Alors que les Rémois avaient ouvert le score contre le cours du jeu par Keito Nakamura en fin de première période, les entreprenants Verts d'Eirik Horneland se sont logiquement imposés 3-1 à Geoffroy-Guichard.

Après avoir égalisé sur un parfait service d'Osvaldo Nadé, Augustine Boakye a donné l'avantage aux Verts sur un parfait service de Lucas Stassin, qui a scellé le sort de la rencontre d'un petit bijou sur un service de Louis Mouton.

Selon le journaliste de Radio Nostalgie Romain Bruyas, Zuriko Davitashvili ne pourra pas jouer contre Reims cet après-midi car il est malade. Le meilleur buteur stéphanois de la saison (5 pions) est remplacé dans le groupe non pas par Ayman Aiki (ménagé en raison d'une gêne musculaire) mais par Lamine Fomba. Ce dernier, qui fêtera dans 3 semaines ses 27 ans, n'a mis que 7 buts en pro depuis le début de sa carrière professionnelle (le dernier il y a 2 ans avec Nîmes contre Le Havre)...

Après avoir compté dans ses rangs Faouzi Ghoulam (au chômage depuis qu'il a quitté Hatayspor l'été dernier, il fêtera ses 34 ans le 1er février), l'ASSE s'intéresse à un autre latéral international algérien selon le compte ArobaseDzair, qui ajoute que Blackburn est aussi sur le coup : l'arrière droit Mohamed Farsi (25 ans), actuellement sous contrat jusqu'au 31 décembre 2027 avec Columbus Crew, club américain de Dylan Chambost.

Spécialiste de la MLS, le journaliste Sébastien Vidal a commenté ce matin cette piste sur son compte X (ex-twitter).

"L'ASSE s'intéresse à Mohamed Farsi. Son poste de prédilection, cest latéral droit même s'il a déjà joué milieu défensif. C'est un joueur intéressant, il a de belles qualités. Il défend debout, c'est important. C'est un garçon qui ne se jette pas, qui ne tacle pas pour un oui pour un non. Il est costaud dans les duels, il a une belle conservation de balle, une bonne technique. Il a aussi une bonne qualité de passe. Par contre dans le domaine aérien il a encore beaucoup, beaucoup de faiblesses, que ce soit dans le jeu ou sur les coups de pied arrêtés. Mais pour un club comme l'ASSE qui cherche à se renforcer à moindre coût, il pourrait briller en Ligue 1. Après, Saint-Etienne n'est pas le seul sur le dossier, il y a une vraie concurrence de plsuieurs clubs de Championship. Les enchères pourraient monter un peu mais Mohamed Farsi pourrait être un bon coup pour l'ASSE."

Renforcés par les suspendus de l'équipe première Yunis Abdelhamid et Ibrahim Sissoko,  la réserve a fait un match nul et vierge ce samedi lors d'un match amical contre le Football Bourg-en-Bresse Péronas 01 (7e de National 1) de Darling Bladi.

La compo : Touré - Nzuzi (Ndiaye, 58'), Kinunga, Abdelhamid, Makhloufi - Gauthier (J.Mouton, 46e), Gadegbeku (Eymard, 63'), Fall (Cateland, 75'), Kies (El Jamali, 58') - Agesilas (Ben Tiba, 68'), Sissoko.

La réaction de Razik Nedder : "C’était notre troisième match contre une équipe de National 1, depuis le début de saison, ce sont toujours des oppositions très intéressantes. On fait plutôt une belle première mi-temps, on a eu la capacité à avoir la possession et à maîtriser le jeu. Il nous aura manqué de l’efficacité pour concrétiser nos 2 ou 3 situations, c’est aussi là qu’on doit passer un cap dans ce genre de match. Quand tu en as une ou deux par mi-temps, il faut être tueur. La seconde mi-temps a été plus équilibrée et on a concédé quelques situations. Cela nous a permis de donner du temps de jeu à tout le monde aux joueurs professionnels qui était suspendus mais également à des plus jeunes de 2007/2008 qui viennent découvrir une exigence différente. Il faudra répéter ce genre de performances la semaine prochaine pour bien attaquer cette seconde partie de saison."

Annoncé en sursis fin décembre par son directeur sportif, Johan Cavalli, Mathieu Chabert n'aura pas résisté à la nouvelle défaite (1-2) concédée hier soir par son club , l'AC Ajaccio face au FC Annecy des anciens verts Karim Cissé, titulaire pour l'occasion, de Vincent Pajot (Titulaire) et de Kylian Venière Jusseron qui a fait ses débuts en professionnel.

Dans un communiqué, relayé par La Pravda, le club corse annonce avoir pris la décision de "mettre fin à leur collaboration dans un commun accord". Dans l'attente d'un nouvel entraineur, l'intérim sera confiée à Thierry Debès.

Trois joueurs ayant porté le maillot vert expliquent à Ouest-France comment il composent avec les douleurs.

Eliaquim Mangala : "Quand j’ai commencé au Standard de Liège, j’avais 18 ans. Milan Jovanovic m’a dit : "à partir de 21 ans, tu ne commenceras plus un match sans douleur". Je lui ai dit : "Mais qu’est-ce que tu racontes ?" En fait, c’est réel. Tu vas te faire une entorse, on va te dire quatre semaines d’arrêt. Mais au bout d’une semaine, tu es sur le terrain. Alors que si tu n’es pas footballeur, tu ne mets pas le pied par terre pendant deux semaines. Certaines douleurs ne sont pas assez importantes pour que tu ne joues pas. Tu as mal, mais ton corps s’habitue. Si tu devais écouter toutes les douleurs que tu as, tu ne jouerais plus au football. À Porto, je m’étais fait une entorse. On avait des matches importants. Je ne m’entraînais pas de la semaine, je ne faisais que des soins. Je sortais la veille du match, pour la mise en place. On me faisait une piqûre pour la douleur. Je jouais. Même chose la semaine d’après… Notre corps subit, le foot reste un sport intense, traumatisant en termes d’impact. Un bon suivi, de la prévention et de la récupération : c’est indispensable pour aller le plus loin. C’est important d’être bien encadré par des gens qui te permettent de penser à travailler sur ton corps pour que, après la carrière, tu puisses, par exemple, t’occuper de tes enfants. Quand tu es jeune, tu ne vois que le foot et pas plus loin. On te dit que ça peut être dangereux pour ta santé et l’après-carrière, mais tu es dans le mode compétition. Tu es en mode gladiateur. Avec l’âge, tu penses différemment. Les douleurs et la gestion du corps sont différentes. C’est un autre système. Oui, le corps a une très grande capacité et te permet de, mais il faut savoir où il en est et quel travail tu peux faire. C’est avoir un certain équilibre."

Anthony Mounier : "Des joueurs écoutaient un peu trop leur corps et étaient dans l’abus. Ils étaient incapables de jouer en ayant la moindre douleur. C’est problématique. Ce n’est pas bien vu par un vestiaire, un staff. Il faut savoir prendre sur soi. C’est un travail mental, tu dois avoir cet esprit un peu guerrier pour performer. Avoir zéro douleur, c’est très rare. La tête, c’est 80 % de ta performance. Physiquement, tout le monde est capable de se surpasser. Mais c’est la tête qui fait la différence. Le voltarène, le petit cachet rose… Celui-ci, tous les joueurs le connaissent ! Même si on te coupe la jambe, tu peux jouer grâce à ça. C’est dire à quel point c’est fort… Mais le lendemain, c’est compliqué, car ça ne fait que masquer la douleur. Des joueurs prenaient des 50 mg. Il m’est arrivé de prendre 100 avant un match !"

Josuha Guilavogui : "Chaque joueur a sa jauge d’acceptabilité du seuil de la douleur. Arsène Wenger parlait d’endurance à l’effort, mais aussi d’acceptation de la douleur et de se faire mal. Des millions de personnes rêvent d’être footballeur. Imagine, tu l’es, et tu n’as jamais mal. Ce n’est pas possible ! En fait, être à 100 %, c’est de dire que tu donnes le maximum de toi, pas le fait que tu joues sans aucune douleur."

"Malgré la mise en vente des places en balcons, situés au-dessus des deux kops, moins de 15 000 personnes sont attendues face à Reims" déplore Le Progrès. "Cela devrait donc être la plus faible affluence de cette première moitié de saison, derrière la réception du Havre en août dernier (16 958), déjà sans les deux kops."

Responsable de la performance et de la préparation athlétique au Stade de Reims, Nicolas Bouriette évoque dans la Pravda le match que son équipe jouera dès 17h00 dans le Chaudron cet après-midi.

"Ça fait trois saisons qu’on a un tirage assez favorable sur le papier en Coupe de France avec des amateurs type R1. Dans ces cas-là, on peut avoir une gestion de la rencontre, tout en respectant l’adversaire évidemment, car, souvent, on évolue sur des terrains qui nivellent les valeurs. On peut faire tourner un peu l’équipe, ce qui a une utilité pour un match de reprise ou de préparation à la L1. Notre premier tour de 32es, on le cochait comme cela sur le calendrier. Mais, là, ce n’est pas possible : on commence par Saint-Étienne en Championnat, une rencontre charnière pour nous.

Le programme est donc celui d’une semaine type, on ne le change pas. Il aurait été différent si on avait été dans le contexte de la saison passée. On a toujours des cas particuliers, individuels, comme nos Japonais Ito et Nakamura. Si on avait commencé contre une R1, on se serait octroyé le droit de dire à ceux qui ont eu beaucoup de temps de jeu, des internationaux avec pas mal de voyages, de revenir plus tard. Non pas de rater la partie, mais rentrer 3 ou 4 jours. avant, au lieu d’être présents à J-6. Sauf que là, au vu de notre effectif et de l’adversaire, on ne peut pas faire cette individualisation comme si on avait débuté par la Coupe."

Pour la première fois de sa carrière, Karim Cissé a été titularisé en Ligue 2 ce soir après avoir fait 8 entrées en jeu sous le maillot vert le second semestre 2023 et 8 sous le maillot rouge cette saison. Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2026 et prêté sans option d'achat au FC Annecy, le Guinéen de 20 ans a été peu en vue ce vendredi à Ajaccio. Pas impliqué sur l'ouverture du score de son équipe et noté 4/10 par Le Dauphiné Libéré, il a été remplacé à la 63e minute alors que son coéquipier Vincent Pajot a joué l'ingralité d'une rencontre remportée par les Haut-Savoyards sur le terrain de l'avant-dernier entraîné par l'ex-Vert Olivier Pantaloni.

Entré en jeu à la 80e minute, l'ancien U16 de l'ASSE Kilyan Venière-Jusseron (18 ans) a fait ses débuts en pro et pris part lui aussi au succès du FC Annecy, désormais 4e à un petit point du Paris FC, battu à Charléty par la lanterne rouge (Martigues) malgré l'ouverture du score de Jean-Philippe Krasso dont le capitaine Timothée Kolodziejczak n'a pas été exempt de tout reproche sur le but victorieux des visiteurs. Toujours 2èmes, les Parisiens quitteront le podium demain si l'USL Dunkerque de Maxence Rivera ne perd pas à Guingamp et si le FC Metz bat le Pau FC à Saint-Symphorien.

Le Clermont Foot de Laurent Batlles a arraché la victoire à la 89e minute sur le terrain de l'anétépénultième et barragiste caennais. Comme son ancien entraîneur stéphanois (en équipe réserve), Dylan Durivaux a fait une bonne opération en vue du maintien. Il a été le meilleur des anciens Verts ce soir alors que l'habituel latéral jouait pour la première fois en défense centrale (dans une défense à 3). Intraitable, le numéro 20 du Red Star a contribué au succès (2-0) de son équipe contre Rodez à Paul-Lignon, stade où les Verts n'ont pris qu'1 petit point en 2 matches joués en 2023...

C'est sûrement ce que se sont dits les dirigeants du Stade de Reims et des Loups de Wolverhampton Wanderers, l’actuel 17^e de Premier League (4 victoires, 4 nuls et 11 défaites). 

En effet, à 27 ans, le défenseur international ivoirien et capitaine du Stade de Reims, Emmanuel Agbadou, va s’engager avec le 17e du championnat anglais, Wolverhampton pour 20 millions d’euros plus divers bonus. Il s’agit de la deuxième plus grosse vente du Stade de Reims. Depuis son arrivée au Stade de Reims en provenance du KAS Eupen (Club belge de Jupiter Pro League), il a vu sa valeur marchande passer de 2,6 M€ à 20 M€.

L'Union s'interroge sur la pertinence de ce transfert :
"L’avenir dira si en perdant, coup sur coup, ses quatre derniers grands défenseurs centraux – Axel Disasi, Wout Faes, Yunis Abdelhamid et donc Emmanuel Agbadou – le Stade de Reims poursuivra sereinement son voyage dans l’élite française. Mais comme l’a encore précisé ce vendredi le président Jean-Pierre Caillot, « notre politique sportive tient désormais compte de ces mouvements de joueurs ». Autrement dit, le Stade de Reims promeut ses jeunes comme il sert de tremplin à certaines de ses recrues."

On peut raisonnablement penser qu'Emmanuel Agbadou, 14 fois titulaire cette saison, ne foulera pas la pelouse de Geoffroy Guichard demain à 17heures. Un gros handicap pour les Champenois.

Autre départ, moins impactant, celui du défenseur belge, Maxime Busi, en manque de temps de jeu en Champagne, qui va être prêté au NAC Breda (Pays-Bas) jusqu’à la fin de la saison. Actuellement en phase de reprise après une blessure à la cuisse, le défenseur latéral belge n’a effectué aucune apparition cette saison en Ligue 1, où il n’a figuré qu’à quatre reprises sur la feuille de match, concurrencé par Aurelio Buta, Abdoul Koné et Nhoa Sangui. 

Alex et Aloisio ne se quittent plus depuis qu'ils ont passé le réveillon ensemble. Chaque jour, le Taureau de Goias publie sur son compte instagram une photo ou une vidéo où on le voit picoler aux côtés de son ancien acolyte stéphanois.

"On est encore ensemble. Le 27 janvier, on va fêter les 50 ans de ton petit frère à la danone [bière brassée par l'imminent quinquagénaire, ndp2]" a lancé aujourd'hui José à celui qui mettait la misère à l'OM dans le Chaudron. C'était l'époque où Marseille ne se baladait pas à Geoffroy en décembre mais en prenait 5...

Djylian N'Guessan a été convoqué à 16 ans pour la 1ère fois dans le groupe Pro pour affronter Reims demain à GG (17h).

Il vient renforcer un secteur offensif fragilisé par les blessures (Wadji, Old) et suspension (Sissoko).

On note par ailleurs avec satisfaction pour la première d'Horneland le retour dans les 20 de Nadé, Cornud, Pétrot, Moueffek et Boakye.

Allez les Verts !

En conférence de presse, dans des propos rapportés par le site officiel, Eirik Horneland a donné quelques bonnes nouvelles de l'infirmerie et rappelé ce qu'il voulait mettre en place :

"Ce début de semaine a été plutôt positif. Nous avons pu compter sur plusieurs retours, comme ceux de Léo Pétrot, Mickaël Nadé et Aïmen Moueffek. Mathis Amougou, qui reprendra l'entrainement dimanche, est forfait pour cette rencontre tout comme Yunis Abdelhamid et Ibrahim Sissoko qui sont suspendus. Pour moi, le football doit être intense. On veut être agressif, positionner l’équipe plus haut sur le terrain. Saint-Étienne a des supporters incroyables et on se doit d’avoir une équipe qui reflète ça sur le terrain. On a une idée claire sur le style de jeu que se doit d’avoir ce club, avec une équipe compacte, des lignes resserrées et un football plus offensif. On doit travailler en ce sens et montrer des choses dès demain. Pour moi, défense et attaque vont de pair. Il est important, surtout à domicile, qu’on fasse monter l’équipe d’un cran pour poser des difficultés à Reims. Il est important qu’on soit offensifs. J’attends une attitude, une envie de poser des problèmes à Reims. Je veux une équipe qui soit connectée, défensivement comme offensivement. On va rencontrer des difficultés, il faudra de la concentration, de l'organisation. Il va falloir capitaliser sur ce qu'on a travaillé sur cette première semaine. Je veux vraiment qu’on travaille collectivement pour faire progresser individuellement chaque élément du groupe. Je crois beaucoup au développement de l'effectif, à l'importance de l'entraînement, à la notion de travail avec le joueur pour sa progression. Il y a beaucoup de choses à aller chercher dans ce groupe."

S'agissant du mercato, le coach a éludé le sujet, pour l'instant : "pour moi la priorité est de donner l'opportunité aux joueurs actuels de progresser, et si on doit faire des ajustements à des postes où on manque de monde, s'il y a une bonne option pour le club, alors on discutera avec Loïc, mais  pour l'instant, concentration maximale sur les joueurs déja présents, et travail collectif pour faire ressortir le meilleur des joueurs actuels."

En conférence de presse aujourd'hui, le coach de Chelsea a donné de mauvaises nouvelles de Wesley Fofana, absent pour blessure aux ischios depuis le 1er décembre, alors qu'il était régulièrement titulaire depuis le début de saison :

"Malheureusement, Wes va être absent pour une très longue durée. Il pourrait être absent jusqu'à la fin de saison. On ne sait pas exactement si ce sera pour toute ou une partie de la saison. Chaque fois que vous m'interrogez sur Wes, j'ai déja dit plusieurs fois que je l'adorais. Wes est le genre de défenseur qui vous permet de presser et d'être agressif, de le laisser avec Watkins en un contre un. C'est très difficile de trouver ce genre de défenseur. Clairement, Wes, c'est une grosse perte. C'est une grave déchirure des ischios-jambiers, je ne pense pas qu'on puisse rapprocher cette blessure des précédentes. Celle-ci est musculaire et je ne crois pas qu'il ait eu de souci musculaire auparavant. C'est une blessure différente. Il est un peu malchanceux, mais il reviendra, et j'espère qu'il sera le même qu'avant sa blessure."

10èmes avec 20pts et un bilan de 5 victoires, 5 nuls et 5 défaites, Reims présente une copie parfaitement équilibrée en championnat jusque-là. Ce que confirme un goal average neutre (mais dont on se satisferait bien) avec peu de buts marqués (20) et encore moins de buts encaissés (18).

A y regarder de plus près on peut constater que les hommes d’Elsner ont pris plus de la moitié de leurs points à l’extérieur (11pts en 7 matchs contre 10pts en 8 matchs à domicile) où ils comptent 3 victoires chez 3 équipes de notre championnat : à Nantes (2-1), à Angers (3-1) et au Havre (3-0). Un bilan notamment porté par les 6 buts des deux attaquants japonais (Ito et Nakamura ont claqué 2/3 de leurs pions en déplacement) qui n'a rien de rassurant si on y ajoute les deux nuls ramenés de Marseille (2-2) et Strasbourg (0-0).

Pour se rassurer (un peu) on précisera qu’ils comptent quand même deux défaites à (1-2) et à Toulouse (0-1). Le défi semble néanmoins de taille pour les Verts demain (17h) dans un Chaudron glacé par les températures et l’absence des deux kops.

Directeur sportif du HAC (avant-dernier sur l'antépénultième et barragiste stéphanois), l'ancien Vert Mathieu Bodmer balaye aujourd'hui dans Paris Normandie des rumeurs mercatiques née sous X (ex-twitter) dont l'une concernant le départ de son ailier droit pour l'ASSE.

"L’imminente officialisation du départ de Ngoura pour le Cercle Bruges ? Je n’étais pas pour ce transfert. Tout comme ma priorité n’était pas de vendre Gomis à Strasbourg et Joujou à Parme. Mais nous n’avons pas le choix vu les finances du club. La rumeur du transfert de Youte à Stuttgart ? Nous n’avons reçu aucune offre, ni de Stuttgart, ni d’ailleurs. La rumeur concernant un départ d’Opéri à Basaksehir ? Il n’y a rien du tout. La rumeur sur Casimir à Saint-Etienne ? Il n’y a rien. Avec Josué, on discute d’une prolongation et je suis confiant sur l’issue car c’est un vrai amoureux du club. Dans le sens des arrivées, on travaille sur des dossiers mais on ne peut pas débourser un euro…."

Devenu team manager de la sélection VTT du comité de cyclisme d'Occitanie des U17 et U19, l'ancien entraîneur stéphanois Elie Baup (69 ans) s'est confié dans la Pravda du 1er janvier. Extraits.

"Enfant, j'aimais autant le football que le vélo. Je partais avec mon père dans les cols voir passer le Tour de France. On grillait un mouton, la veille. Tu le partageais avec ta famille et ton village. Une fois entraîneur, j'organisais des décrassages en VTT avec les joueurs de Saint-Étienne, Bordeaux et Toulouse. La dimension mentale, alliée à la pratique sportive, permet de libérer des tensions et de déstresser à mort. J'ai toujours regretté de ne pas avoir continué le vélo assidûment. J'y suis revenu. 

Plutôt que le cyclisme sur route, j'ai opté pour le vélo tout-terrain. Car c'est d'abord un rapport à la nature et à la montagne, où je suis né. Le VTT est aussi un outil ludique et fun. Il nécessite d'être très bon en pilotage, en équilibre, et il correspond aux jeunes d'aujourd'hui, qui l'adorent. Grâce au football, que je suis toujours à fond, j'ai eu une vie heureuse, malgré un stress et une violence verbale et physique de folie accentuée par les réseaux sociaux. Quand tu lâches tout ça, une fois sur le côté, ce que tu retiens, ce ne sont pas les résultats mais cette vie partagée.

J'ai envie de transmettre cette idée que le sport peut t'offrir une vie magnifique et équilibrée. J'ai cherché à revenir dans un centre de formation, mais les clubs ne me voient plus que comme entraîneur des pros. À travers le vélo, je remplis aussi un devoir de citoyenneté. Il regroupe beaucoup de thèmes sociétaux actuels, comme la santé, l'écologie, l'inclusion et la mobilité.

Je participe à une formation Sport Santé. Elle vise notamment à sortir les personnes âgées de l'isolement en créant du lien social au travers d'activités de tonicité et de cardio-vasculaire. Je me suis également associé au dispositif gouvernemental « Savoir Rouler à Vélo ». Il consiste à apprendre à des enfants de 6 à 11 ans à se déplacer de manière autonome et décarbonée.

Titulaire depuis le début de saison et commandant la 6e meilleure défense du championnat (il a encaissé 16 buts de moins que son homologue stéphanois Gautier Larsonneur), le gardien sénégalais Yehvann Diouf s'est exprimé hier en conférence de presse avant de défier demain dans le Chaudron son ancien coéquipier Mathieu Cafaro.

"Si c’est gratifiant pour moi de faire partie des 3 ou 4 gardiens qui ont fait le plus d’arrêts cette saison ? Oui et non. Personnellement c’est gratifiant mais ça peut paraître aussi un peu inquiétant car ça veut dire qu’on subit beaucoup de tirs. On veut essayer de remporter les deux derniers matches de la phase aller pour faire une très bonne première partie de saison. Ce premier match de l’année est déterminant pour lancer une dynamique si on gagne. On est concentré sur ce match à Saint-Etienne. Yunis Abdelhamid sera suspendu, c’est dommage, moi j’aurais bien aimé jouer contre lui, ça aurait été un sacré duel. Je le suis toujours à Saint-Etienne, c’est un peu compliqué. Je ne lui souhaite que des bonnes choses. Heureusement pour nous qu’il est suspendu car ça reste quand même un joueur de qualité.

Beaucoup de bonnes choses à lui, en espérant que la deuxième partie de saison soit meilleure que la première. Mais je préfère terminer devant eux quand même. Deux matches, deux victoires contre eux mais sinon que du bonheur à lui. Pour moi, Yunis est un peu comme un grand frère. Je l’ai toujours connu quand je suis arrivé à Reims. J’étais très proche de lui pendant toutes ces années. On partageait la même chambre lors des mises au vert. J’ai une haute estime pour lui. Forcément, ça m’a attristé de le voir en difficulté en début de saison. Mais je sais que c’est quelqu’un d’ambitieux, c’est un compétiteur qui se remet toujours en question. C’est un travailleur. Pas besoin de lui envoyer des messages à chaque match où ça se passe difficilement. Yunis n’a pas besoin de ça. Moi je le suis, je lui souhaite tout le meilleur."