Attendus tout à l'heure à Geoffroy-Guichard (coup d'envoi à 19h00), les Sang et Or ont perdu le seul match de la saison chez des Verts devant un public bouillant (le 29 août en barrage retour de Conference League). Aux Stéphanois d'imiter le Pana et de battre un ch'ti club juste après la trêve internationale, comme ils ont su le faire il y a 5 semaines contre les Dogues !

Entraîneur des vilains, Pierre Sage a évoqué hier en conférence de presse le derby qui clôturera la 11e journée le dimanche 10 novembre au Cochonou Stadium.

"Les supporters stéphanois demandent à faire le déplacement. Pour moi, c’est nécessaire qu'ils soient là. Et j’aimerais aussi beaucoup que nos supporters puissent assister au match là-bas. On a attendu des années, et aujourd’hui on va dire qu’on n’a pas le droit d’y participer ? Donc à partir du moment où on accepte, il faut assumer le fait qu’on accepte, et charge à chacun de reconnaître le droit qu’on leur donne et d’avoir le comportement adéquat. Alors oui, il faut qu’ils soient présents, mais que tout le monde se tienne bien."

Sans club depuis qu'il s'est fait virer de Grenoble le 13 mars dernier, Vincent Hognon, devenu quinqua il y a 3 mois, s'est exprimé hier dans l'émission "Gym Tonic" de Nice-Matin. Extraits.

"Les gens me reconnaissent pour Saint-Etienne. Je pense que Sainté et Nice, sur plan identitaire, sont des clubs très marqués. A Nice, les gens m'associent au but que j'ai marqué au Vélodrome. Dans ma carrière, j'ai dû mettre 30 buts [dont 18 sous le maillot vert, ndp2]. Je n'en ai marqué que 3 avec le Gym car j'ai dû jouer l'équivalent d'une saison en deux là-bas à cause de mes genoux abimés. Notre victoire 2-0 à Marseille est restée dans la tête de beaucoup de Niçois et j'en suis fier. Cela faisait 37 ans que le club n'avait pas gagné au Vélodrome. J'avais ouvert le score et David Hellebuycky avait mis le second but.

Travailler dans la direction sportive d'un club, ça pourrait m'intéresser. J'ai toujours été intéressé, j'ai un peu un cursus universitaire aussi. Cela m'intéresse intellectuellement en tout cas. Entraîner des jeunes comme je l'ai fait à une époque avec les U19 de l'ASNL, ça m'intéresse moins aujourd'hui. J'aime le poste de numéro 1 d'une équipe professionnelle, c'est quelque chose d'excitant, de terriblement difficile et de peu valorisé, mais j'adore ça. Travailler dans une direction sportive ou dans l'environnement d'un grand club, ça pourrait être très intéressant.

En tout cas moi il faut que je trouve un projet qui me donne envie humainement et qui m'excite aussi un petit peu intellectuellement. Entraîneur adjoint, même en Ligue 1, je n'ai plus trop envie de le faire. Après, c'est comme tout, si c'est dans un très, très grand club... Je n'ai pas besoin d'être numéro 1 au fond de moi-même absolument. C'est une question de projet, d'envergure de club et d'équipe. De ce que je peux apprendre et de ce que je peux apporter.

Je cherche un poste de numéro 1 mais je réfléchis à d'autres choses qui puissent m'exciter. L'excitation, c'est le bon mot, il faut que ça me titille un peu. Prendre une sélection en Asie ou en Afrique ? C'est toujours pareil : avec quels moyens, quelle stabilité, quel staff technique. Les sélections, c'est un travail intéressant mais il faut savoir de quels moyens on dispose pour travailler. Si c'est pour être embêté en permanence ou que quelqu'un fasse l'équipe à ta place, si tu te comportes comme un club amateur. Non, ce n'est pas ce qui m'intéresse le plus. J'ai besoin de quelque chose de construit, de solide."

La 16e attaque du championnat (6 buts, ex aequo avec Toulouse) recevra ce soir la 14e (7 buts, ex aequo avec Le Havre). Comme le souligne aujourd'hui La Voix du Nord, Will Still a testé pas moins de 7 paires en 9 matches officiels joués cette saison par les Sang et Or (7 en L1 et 2 en barrage de Ligue des Champions) : Sotoca-Saïd (1 but toutes les 107 minutes), Sotoca-Labeau-Lascary (1 but toutes les 120 minutes), Sotoca-Satriano (0 but), Satriano-Labeau-Lascary (0 but), Nzola-Saïd (1 but toutes les 55 minutes), Nzola-Labeau-Lascary (0 but), Nzola-Sotoca (0 but).

Testée pour finir à Strasbourg, cette dernière paire devrait être alignée ce soir selon le chti quotidien, la Pravda et La Voix du Nord, qui annoncent les mêmes 11 de départ :

ASSE : Larsonneur - Appiah, Batubinsika, Nadé, Pétrot - Ekwah, Moueffek, Amougou - Cafaro, Sissoko, Davitashvili

RCL : Samba - Khusanov, Danso, Medina - Frankowski, Diouf, Thomasson, Fulgini, Chavez - Nzola, Sotoca.

Avant le match qui opposera ses deux anciens clubs ce soir à Geoffroy-Guichard, l'entraîneur de Béthune (R1) Jean-Guy Wallemme s'est brièvement confié au Progrès. Extraits.

"On se demande quand même si les habitants vont vraiment à Geoffroy-Guichard parce qu’en regardant les plaques, ça vient de partout, ça m’a toujours impressionné. Mais il est clair que le club, c’est le baromètre des deux villes. A Sainté comme à Lens, quand ça ne va pas, on sent une tristesse dans les rues, et à l’inverse cette joie de vivre quand ça va bien. On nous l’a toujours dit, on est des marchands de bonheur. On a une grosse responsabilité à ce niveau-là.

On répète des clichés, mais on doit donner de la joie à des gens qui ont des quotidiens difficiles même si les choses ont évolué, les familles ont gardé des valeurs de travail, de générosité… Il faut le montrer sur le terrain, c’est le minimum.  C’est un peu loin mais à l’époque, le maire de Lens nous obligeait à habiter Lens pour que l’on croise les gens au quotidien. Qu’ils puissent nous tirer les oreilles ou que l’on ressente cette ferveur."

Alors qu'il était titulaire depuis le début de saison, Darling Bladi a démarré sur le banc de Bourg-Péronnas ce soir lors de la 9e journée de National, David Le Frapper ayant préféré aligner Romain Laspalles au poste de piston gauche. Mais le numéro 27 du FBBP01, qui est entré en jeu à la 77e minute à la place du milieu droit Mattéo Commaret, a vu son coéquipier Ottman Dadoune inscrire le but victorieux à la 92e contre le Aubagne FC de Setigui Karamoko.

Suspendu la précédente journée après son carton rouge pris à domicile contre Le Mans, Beres Owusu faisait son retour à QRM. Ayant mangé une biscotte à la 64e minute d'un match qu'il a disputé intégralement, le défenseur central s'est encore incliné à Robert-Diochon contre le leader nancéien toujours privé de Cazim Suljic, pas encore remis de sa blessure au genou. Alors que le FBBP01 est 8e, QRM est anpénultième avec un petit point d'avance sur les 2 derniers...

Touché à l'entraînement de ce matin, Ben Old a rejoint à l'infirmerie les blessés de longue date Yvann Maçon, Pierre Cornud, Anthony Briançon, Thomas Monconduit et Ibrahima Wadji. Igor Miladinovic en profite pour faire son retour dans le groupe convoqué par ODO pour infliger à Lens sa première défaite de la saison.

Pour rappel, le milieu offensif serbe était resté sur le banc de la Beaujoire la seule fois où il avait été sélectionné dans le groupe pro de l'ASSE. Reste à savoir s'il fera sa première apparition en équipe première demain soir après avoir joué 3 matches en N3 avec la réserve (défaites contre Mâcon et Thonon, victoire contre les vilains).

Le goupe des 20 Verts contre les Sang et Or : Larsonneur, Maubleu - Appiah, Batubinsika, Nadé, Abdelhamid, Pétrot - Ekwah, Bouchouari, Amougou, Moueffek, Tardieu, Mouton, Fomba, Miladinovic - Cafaro, Davitashvili, Boakye, Sissoko, Stassin.

Dans sa dernière édition, l'hebdomadaire américain Sports Business Journal rapporte les propos tenus cette semaine par le président de l'ASSE lors de la Leaders Week London 2024. Extraits.

"On a une réflexion à long terme, ça ne signifie pas pour autant que l'on n'a pas le sens de l'urgence. Si vous n'avez pas une réelle urgence, vous allez être laissés pour compte. Nous avons donc un très fort sentiment d'urgence dans tout ce que nous faisons. Cela n'est pas incompatible avec une réflexion à long terme, et cela s'applique également du côté des investissements. Nous voulons être là pour les bonnes opportunités où nous pensons pouvoir ajouter de la valeur. Mais nous n'allons pas bouger juste pour bouger."

En conférence de presse hier, l'entraîneur lensois Will Still nous a passé la brosse à reluire : "Je m’attends à une belle fête du football. Ce sont deux clubs assez similaires dans l’identité, les valeurs, surtout au niveau des supporters. C’est un vrai stade, avec une belle ambiance. Les gens sont un peu trop focalisés sur le match à Nice, ils ont fait beaucoup d’autres matches avec des contenus intéressants, très propres. Cela va être un gros match de plus, à guichets fermés, contre une très belle opposition. Ils ont mis en difficulté beaucoup d’équipes à domicile, dont une autre équipe du Nord. On va devoir être très bons, très concentrés, pour prendre des points là-bas."

Alors que le propriétaire canadien de l’ASSE Larry Tanenbaum est attendu ce week-end à Sainté où il assistera demain soir au match des Verts contre les Sang et Or, le précédent boss de l'ASSE sera sur le parking de La Galoche à Pavezin (Loire) ce dimanche à partir de 11h00 comme le rapporte la dernière édition du Progrès.

"Le secret était bien gardé, et ce n’est qu’en ce début de semaine que la nouvelle a été annoncée : la 13^e foire aux noix et aux châtaignes accueillera Roland Romeyer. Les visiteurs pourront donc rencontrer l'ancien président des Verts et profiter de cette occasion pour échanger avec cet invité d'honneur, figure emblématique du football français."

S'il est toujours aussi peu décisif (1 but et 0 passe décisive en 8 titularisations), l'attaquant dunkerquois Maxence Rivera (22 ans) a déjà beaucoup plus joué cette saison de L2 (613 minutes) que la précédente avec Saint-Etienne (424 minutes). Actuellement 3e du championnat à égalité de points avec Lorient à 2 longueurs du leader parisien, le natif de Vénissieux (dans la banlieue de la banlieue) s'est exprimé en conférence de presse avant de défier ce soir le Stade Lavallois en Mayenne. Extraits.

"Depuis tout petit, j’ai toujours eu un ballon avec moi. Mon père jouait au foot et à l’âge de 6 ans, je me suis inscrit dans un petit club dans mon village. À 10 ans, j’ai rejoint Bourgoin, puis Saint-Étienne à 14 ans. J’ai aussi fait une année en prêt au Puy. Quand on arrive en fin de contrat à Saint-Étienne, surtout en tant que jeune joueur, ce n’est pas toujours évident. Mais ici, je fais abstraction de tout ça. Il y a un projet avec de jeunes joueurs, et on est là pour le foot, pas pour autre chose.

Je me sens super bien ici. Je continue à grappiller du temps de jeu, c’était ce que j’étais venu chercher. Il faut maintenant redonner cette confiance qu’on me donne sur le terrain. Le club me suivait depuis un moment, et j’ai vraiment senti une volonté de me faire venir. Le projet de jeu correspond à ce que je recherchais, avec un coach qui aime jouer au ballon. C’était idéal pour moi. Ce qui me plaît, c’est qu’on essaye de jouer, on ne balance pas le ballon. On a de très bons joueurs, et c’est ce qu’il y a de mieux pour progresser.

Je me considère comme un joueur pour l’équipe. J’essaye de faire briller les autres. Je ne suis pas égoïste sur le terrain, j’essaie toujours de jouer pour les autres. Mes  joueurs modèles sont, je dirais Messi, comme tout le monde, je dirais Mesut Özil, après Zlatan Ibrahimovic. Il y en a pas mal franchement, avec leur charisme, la carrière qu’ils ont fait, même Giroud, qui a été critiqué beaucoup de fois, mais il est toujours là, et je pense à Benzema aussi, qui lui sait tout faire."

Comptant 2 fois plus de points que l'ASSE après 7 journées (14 contre 7) en ayant pris 8 buts de moins que Sainté, le Stade de Reims s'est vite remis du départ de Yunis Abdelhamid au point d'occuper actuellement la 4e place de la L1. Mais Luka Elsner rend hommage au doyen des actuels joueurs stéphanois dans un entretien accordé à Eurosport.

"C'était le pilier de l'arrière-garde rémoise ces dernières années mais je n'ai pas eu d'inquiétudes sur le secteur défensif à mon arrivée. Je me suis posé la question mais je pense qu'il faut toujours réfléchir à la logique derrière les choses. C'est un joueur qui est devenu légendaire au Stade de Reims. Il a marqué le club de son empreinte. Dans le football moderne, c'est rare d'avoir une longévité comme celle-ci et un apport aussi majeur dans l'évolution positive d'un club."

L'an dernier, la chaîne youtube Geo Team avait diffusé un long et intéressant reportage sur Zuriko Davitashvili. Son père Suliko, lui-même ancien footballeur professionnel en Géorgie, avait souligné les liens très forts qu'il avait avec l'actuel numéro 22 des Verts, comme l'avait retranscrit le site Web Girondins.

"C'est toujours moi qui ai entraîné Zuriko quand il était petit. Son alimentation a toujours été strictement contrôlée par moi, par sa mère et par tous les membres de la famille parce qu'il aimait beaucoup manger. Si vous aimez manger en tant que footballeur, vous ne le pensez pas en tant qu'enfant mais lorsque vous passez au football pro et que les charges physiques augmentent, votre corps vous demande de la nourriture qui n'est pas bonne pour un athlète (...) Je l'ai dit plusieurs fois et la famille le sait, c'est le sentiment le plus beau pour moi d'avoir un fils footballeur. Toute l'énergie et les connaissances que j'avais, je les ai données à la carrière de foot de Zuriko (...) Pour être honnête, Zuriko ne fait rien sans moi et je ne fais rien sans lui."

Dans sa dernière édition, Le Progrès rapporte les propos tenus par l'actuel protégé d'Olivier Dall'Oglio et Willy Sagnol. Extraits.

"Je n’ai que des bons souvenirs de mon enfance. Je me souviens que mon papa jouait souvent avec moi. Il m’a appris beaucoup de choses et c’est grâce à lui, à 90 %, que je le suis devenu à mon tour. Je le remercie. Vers 9 ou 10 ans, j’ai réalisé que je voulais suivre le même chemin que mon papa. Les autres enfants réfléchissaient à un autre métier, mais moi, j’avais tellement de séances, que je n’avais pas le temps d’y penser. Le triplé que j'ai mis contre Auxerre a été un moment très fort dont je parlerai à mon fils. Je me rappelle très bien du quadruplé que j'avais mis avec les U17 de la Géorgie contre la Macédoine du Nord en 2017. Ce jour-là, j’étais surchargé d’émotions."

Cindy Caputo n'est pas la seule attaquante de 25 ans à avoir été convoquée hier pour la première fois de sa carrière en équipe de France A. Comme la meilleure joueuse des Vertes, son ancienne coéquipière stéphanoise Kelly Gago a également été conviée à affronter la Jamaïque le 25 octobre et la Suisse le 29 octobre. La Nantaise a livré sa réaction à Ouest-France.

"J’ai fondu en larmes en apprenant la nouvelle. L’émotion est tellement forte…  On joue au foot aussi pour ça, pour atteindre l’équipe de France. Je sais que je profite de certaines absences [Marie-Antoinettte Katoto notamment, ndp2] mais le sélectionneur ne m’a pas non plus choisie par hasard. J’ai tout de suite pensé à ma famille, au coach du FCN, au staff et à mes partenaires de club. C’est aussi grâce à eux que je suis appelée. A Nantes a un bon groupe et le style de jeu prôné par le coach me plaît beaucoup. Franchement, je suis en plein kif ! J’espère juste que ça va durer. Je ne serai pas totalement dépaysée chez les Bleues car je connais bien Cyndi Caputo, avec qui j'ai évolué à Saint-Etienne."

Comme prévu, le tirage au sort des barrages de l'Euro Espoirs a été effectué hier. La Belgique affrontera la République tchèque. Initialement programmé au lundi 11 novembre (le lendemain du derby en banlieue), le match aller aura finalement lieu le jeudi 14 novembre. Même s'il est de nouveau convoqué chez les Diablotins, Lucas Stassin pourra affronter les vilains. Le barrage retour a été maintenu au mardi 19 novembre donc le numéro 32 de l'ASSE sera disponible pour la réception de Montpellier le week-end suivant.

Alors qu'il avait été sélectionné en équipe Algérie U20 pour pour une double confrontation contre la Mauritanie programmée les mercredi 9 et lundi 14 octobre, Jebryl Sahraoui (19 ans) est resté à Sainté pendant la trêve internationale car le capitaine de l'équipe réserve avait ressenti une gêne après son derby remporté contre les vilains le 6 octobre.

Mais le milieu de terrain de 19 ans disputera comme l'an dernier le tournoi de l’Union Nord-Africaine (UNAF) qui se déroulera en Égypte. Les Fennecs affronteront le pays hôte le 17 novembre à Suez avant de défier successivement le Maroc le 20 novembre, la Tunisie le 23 et la Libye le 26. 

Les deux meilleures équipes de ce tournoi se qualifieront pour la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2025. Mais la priorité du numéro 6 des Verts est de s'imposer après-demain soir dans la banlieue de la banlieue contre le Chassieu Décines FC de son ancien coéquipier stéphanois Jawad Bouderbane.

L'entraîneur lensois Will Still a expliqué en conférence de presse qu'il sera privé d'au moins 8 éléments après-demain soir à Geoffroy-Guichard, dont le seul ancien Vert de son effectif.

"Ruben Aguilar s’est démis l’épaule droite et va devoir se faire opérer. D’habitude, son épaule saute vers l’arrière et il arrive à la remettre lui-même. Cette fois-ci, elle est sortie vers l’avant, il a fallu une intervention du staff médical. Il y a un peu plus de dégâts que d’habitude. Il y a une douleur supplémentaire. Il sera indisponible quelques mois.

Deiver Machado a une gêne aux ischios et sera encore indisponible quelques semaines. Martin Satriano, Jimmy Cabot et Hervé Koffi sont toujours indisponibles. Il y a un doute sur M’Bala Nzola qui n’a pas pu s’entraîner en raison d’une gêne aux ischios. Neil El Aynaoui, Hamzat Ojediran sont de retour à l’entraînement et vont jouer avec la réserve ce week-end."

En conférence de presse aujourd'hui, Olivier Dall'Oglio a fait le point sur les blessés, puis évoqué assez longuement la situation de ses joueurs offensifs à 2 jours de la réception de Lens :

"Nos internationaux sont revenus. Pas blessés. C’est une première chose, positive. Pour Maçon et Cornud, ça court. On va réintégrer petit à petit Maçon la semaine prochaine. Ca sera progressif. Cornud ce sera un peu plus long. Monconduit trottine aussi. Briançon pas encore, il est en rééducation mais en salle. Wadji est encore à Clairefontaine.

Pour Old, ça fait des sacrés périples. La fatigue vient du voyage plus que du match, et aussi du décalage horaire. Heureusement qu’il est jeune. Ce matin il voulait participer à la séance en entier, on a refusé, il retrouvera le groupe demain. C’est une surveillance avec les équipes médicales, il faut qu’il retrouve le rythme français. On l’a mis au cœur du jeu en début de saison, en tant que milieu, suite à des petits soucis d’effectif. Il peut jouer à beaucoup de postes, mais on a besoin de le stabiliser à un poste. On va le stabiliser dans son rôle offensif, il doit travailler sur certains automatismes. On discute avec les joueurs offensifs, sur leur positionnement préférentiel. J’entends leurs doléances, mais je veux qu’ils soient capables de jouer à droite et à gauche, avec la même efficacité, pour surprendre l’adversaire aussi.

Augustine Boakye va apparaître assez rapidement, il a eu des petites blessures qui l’ont empêché d’avoir des semaines d’entrainement normales. Ca va rentrer dans l’ordre, il a aussi besoin de prendre le rythme français, à tous les niveaux. Il est un peu timide ça prend un peu plus de temps.

C’est la même chose pour Miladinovic, avec un handicap de plus, il ne parle pas français. Il faut qu’il comprenne les consignes et se familiarise avec son nouvel environnement. Quand Igor a repris il ne pouvait pas jouer avec l’équipe réserve 90 minutes. D'abord 45 minutes...Tout ça est fait avec les équipes médicales.

Une équipe s’est dégagée ces derniers temps, mais rien n’est figé, il y a des garçons qui poussent derrière et c’est intéressant, ça oblige les titulaires à être meilleurs encore. On le voit avec Ibra Sissoko qui a monté son niveau parce que Lucas est là, et on a une émulation très positive. Pour Lucas Stassin, c’était une bonne chose qu’il parte en sélection, car il a marqué 2 buts, un attaquant a toujours besoin de confiance. Pour le barrage de l’équipe Espoirs de Belgique en même temps que le derby, on va voir, on va discuter.

Lens est une équipe très efficace, athlétique, rugueuse, qui aime bien les duels. Ca sera une opposition de haut niveau, avec beaucoup de puissance. Il faudra qu’on soit à la hauteur dans la force et dans la concentration. C’est pas un petit défi. On compte sur notre public aussi. Il faudra qu’on ait un public très chaud pour relever ce défi. Il faudra mettre plus d’intensité encore dans nos courses, et arriver à être plus efficaces encore sur le plan offensif. En terme de défense, ce sera au-dessus d’Auxerre, on aura moins d’occasions, mais faudra les mettre au fond."

Après avoir fait remonter le FC Sion dans l'élite du football suisse, Didier Tholot est actuellement 7e de Super League après 9 journées avec un bilan très équilibré (3 victoires, 3 nuls, 3 défaites). L'ancien attaquant stéphanois a profité de la trêve internationale pour se confier à RTS. Extraits.

"Mon incident cardiaque en novembre dernier ? Cela faisait un mois et demi, deux mois que je me sentais fatigué, mais sans plus. Et un matin à l'entraînement, j'ai eu une très grosse douleur. J'avais l'artère principale du coeur qui était bouchée à 99,9%. Ce n'était pas mon heure. Les étoiles du Valais m'ont porté bonheur. Même si je ne changerai pas ma passion, même si je veux tout gagner. Cela m'a fait prendre conscience qu'il y a des choses plus importantes.

Cela m'a peut-être rendu meilleur dans ma réflexion. J'arrive beaucoup plus à déléguer aujourd'hui, à ne pas vouloir tout contrôler. On va forcément connaître des moments difficiles, mais est-ce que tu dois tout brouiller pour cela ? Quand tu lâches un peu à droite, à gauche, cela te permet d'avoir une vision un peu plus haute. Ce qui te rend meilleur dans ton jugement et tu peux prendre, je pense, les bonnes décisions.

Mes valeurs sont celles du Valais. Mon papa était mécanicien agricole. J'ai été éduqué avec le respect des gens, la valeur du travail, le fait que si tu te prends pour un autre, on a vite fait de te remettre en place. Quelque chose m'a beaucoup marqué en fin de saison passée. C'est la phrase que les supporters ont mis en bas de la tribune, 'travaille, travaille et un jour tu seras récompensé'. Mon père me l'a toujours dit. De voir cette phrase-là reprise, c'est la plus belle des reconnaissances."

Décisive dans le bon début de saison des Vertes avec les deux buts victorieux à Nantes et face au Paris FC, notre attaquante Cindy Caputo (25 ans), au club depuis 2020, vient pour la première fois d’être appelée en Equipe de France !

Elle fait partie du groupe de 24 convoqué par le nouveau sélectionneur Laurent Bonadei pour affronter la Jamaïque (le 25 octobre) puis la Suisse (le 29 octobre).

Chapeau Cindy, il ne te reste plus qu’à fêter ça en claquant ton 3^ème pion de la saison après-demain contre Dijon !

"Alain le Chanteur ira assister à Saint-Étienne – Lens samedi pour interpréter son titre "Peuple vert" avec les supporters" nous apprend La Voix du Nord. "Supporter des Sang et Or, le chanteur artésien porte aussi les Verts dans son cœur. Après avoir chanté "Amitié stéphano-lensoise" en 2021, il a cette fois enregistré une chanson exclusivement dédiée aux supporters stéphanois" précise le chti quotidien. Musicalement, c'est loin d'être du Bashung ou du Chamfort mais l'initiative amicale de cet Alain reste sympathique !

Comme l'indique Monaco Tribune, Dominique Rocheteau se verra remettre le 28 octobre lors des Sportel Awards le Prix de l'Autobiographie 2024 pour son excellent Foot sentimental paru aux éditions Le Cherche Midi. 

Mais l'Ange Vert a récemment commis une boulette comme l'a rapporté hier La Charente Libre. "La liste de Dominique Philippe, candidat à la présidence de la Ligue de Football de Nouvelle-Aquitaine, a été invalidée car son colistier Dominique Rocheteau n’est pas à jour de sa licence."

Comme l'avait annoncé la Ligue Auvergne Rhône-Alpes de Football sur sa page facebook, Romain Hamouma et Laurent Huard ont procédé au tirage au sort du 6e tour de la Coupe de France, qui concernait les 4 clubs ligériens rescapés. Firminy (R1) jouera à Brives-Charensac (R3), L'Etrat La Tour (R2) ira à Valence (R1), Roanne (R3) accueillera Hauts-Lyonnais (N3) et Saint-Just Saint-Rambert recevra Domérat (R1).

A l'issue de ce tirage, le directeur du centre de formation de l'ASSE s'est brièvement confié au Progrès. Extraits.

"Quand on me parle de Coupe de France, je pense tout de suite à la dernière fois où on est allé au Stade de France avec l’ASSE. Même avec le contexte du Covid et l’issue [défaite 1-0 contre le QSG en 2020], c’est un souvenir qui marque. J’étais plutôt un joueur de Ligue 1 qui jouait le maintien et je n’ai jamais fait de grands parcours en Coupe de France mais j’ai remporté la Coupe Gambardella comme entraîneur [en 2008, avec le Stade Rennais de Kévin Théophile-Catherine, Yann M'Vila et Vincent Pajot, ndp2]. La Coupe, ce sont toujours des moments particuliers. Il suffit de vivre une aventure pour que l’on soit marqué."

Ayant terminé sa carrière de joueur par un passage mitigé chez les Verts (21 matches, 1 but marqué au Parc lors du 6-1 pris en Coupe de la Ligue), Yohan Cabaye était retourné au QSG en 2021 en tant que coordinateur sportif avant de devenir directeur sportif adjoint du centre de formation en 2023. Agé de 38 ans, l'ancien milieu de terrain de Claude Puel a été promu aujourd'hui directeur sportif du centre de formation et de préformation.

Le Progrès met en exergue le gouffre salarial qui sépare les Vertes des Verts. Extraits.

"Les 17 joueuses professionnelles touchent en moyenne 3 000 € brut. Insuffisant selon leur entraîneur Laurent Mortel. "Les filles ont un salaire qui n’est peut-être pas à la hauteur. On demande à des joueuses d’arrêter très vite leur scolarité et de percevoir un salaire qui à mon sens est limitant. Qu’est-ce que vous faites à 34 ans quand vous avez arrêté l’école ? La création de la Ligue féminine de football professionnel amènera peut-être des perspectives

Au sein de l’effectif d’Olivier Dall’Oglio, les émoluments sont très disparates selon les statuts. Depuis le rachat par Kilmer Sports Ventures, les contrats incluent une grosse part variable selon différents critères. À titre d’exemple, Aïmen Moueffek percevrait environ 50 000 € de fixe, assortis de bonus pouvant faire grimper sa fiche de paie mensuelle jusqu’à quasiment 100 000 €. Soit plus de 33 fois le salaire moyen des féminines…"

Selon France Bleu, le propriétaire canadien de l’ASSE Larry Tanenbaum devrait venir pour la première fois à Sainté ce week-end et découvrir pour l’occasion Geoffroy-Guichard (et montrer au public sa belle casquette sortie à Flushing Meadows ?).

Le média précise que "sa visite l'amènera également à découvrir le centre d'entrainement de l'Etrat et à rencontrer en personne les cadres français du club avec qui il n'a, au mieux, pu qu'échanger à distance. Des rencontres avec les joueurs mais aussi les joueuses de l'AS Saint-Etienne sont prévues."

Après avoir arbitré vendredi dernier un match de District dans son club de l’US Bédée-Pleumeleuc (Ille-et-Vilaine), François Letexier s'est confié hier à Ouest-France. Extraits.

"Ce qui aurait dû être mis en place cette saison en Ligue 1, et qui ne l’a pas été pour des raisons budgétaires, c’est une sonorisation post-situation vidéo : on va voir l’écran, on sort et on annonce verbalement la décision que l’on prend. La sonorisation sur des instants clés après montage existe déjà, pas de manière systématique mais à travers des reportages. Je l’ai fait cette saison avec Téléfoot, sur un match à Saint-Étienne [le 13 septembre dernier, lors de la victoire des Verts contre les Dogues, ndp2].

À mon avis, tout ce qui permet de nous humaniser et de faire comprendre nos décisions aux téléspectateurs, ça ne peut que faire du bien au football et à l’arbitrage. Les gens comprendront que l’on ne prend pas nos décisions de manière aléatoire mais sur des fondements techniques. Qui sont parfois mauvais, car on peut se planter, mais sur des choses réelles que l’on a vues."

Comme le rapporte la Pravda, Yann Synaeghel, qui a disputé 14 matches officiels en équipe première sous le maillot vert (dont 2 en L1 lors des défaites à Montpellier et à Lens en mars 1996), a joué avant-hier dans la brasserie du stade Geoffroy-Guichard sous les yeux de son père Christian  dans la pièce de théâtre Bestiaux ! qui a pour cadre le match Sainté/Louhans-Cuiseaux (2-2) du 18 avril 1998.

"Yann Synaeghel aimerait revenir jouer Bestiaux ! à la brasserie en juin 2025, pour les jeunes du centre de formation de l'ASSE. En attendant, la pièce est jouée jusqu'au 19 octobre, au Chok Théâtre de Saint-Étienne, avec un passage à Saint-Paul-en-Jarez, jeudi. Elle sera en tournée l'année prochaine, notamment à Aubagne, en mai, et à Guéret en novembre 2025. Toutes les dates sont à retrouver sur bestiaux.fr." indique le quotidien sportif.

Selon la dernière édition de la Pravda, Kévin Danso pourrait faire son retour dans le groupe lensois attendu samedi soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"Son transfert à l'AS Rome avait capoté à la suite de la visite médicale non concluante, dans le cadre du protocole des autorités sanitaires italiennes, qui avait fait apparaître un problème cardiaque. Mais le joueur a publié le 4 octobre un communiqué émanant des docteurs Sanjay Sharma et Magdi Saba de la Cleveland Clinic de Londres : "Une étude approfondie et complète du coeur de Kevin n'a détecté aucune lésion du muscle cardiaque ni aucune anomalie nerveuse susceptible d'entraîner ou de favoriser l'apparition d'arythmies dangereuses. Sur la base des données disponibles, nous considérons qu'il est apte à jouer au football en compétition."

À l'aise lors des séances en groupe restreint la semaine dernière, il a ensuite profité de quatre jours de congé comme ses coéquipiers, pour réapparaître tout sourire mardi après-midi. Will Still en dira davantage jeudi en conférence de presse, mais plus rien n'entrave désormais son retour au jeu. Reste désormais à savoir comment il sera réintégré au sein d'une charnière très performante sans lui - le RC Lens possède la meilleure défense de L1 à égalité avec Monaco (4 buts encaissés et aucun dans le jeu) - notamment son remplaçant Abdukodir Khusanov (20 ans), devenu bien plus qu'un joker de luxe.

Comme l'a annoncé la Ligue Auvergne Rhône-Alpes de Football sur sa page facebook, Romain Hamouma et Laurent Huard procéderont au tirage au sort du 6e tour de la Coupe de France ce mercredi 16 octobre à partir de 18h30 à l'agence Crédit Agricole Loire Haute-Loire basée à Saint-Etienne. En attendant l'entrée en lice de l'ASSE, qui jouera son 32e de finale le 21 décembre, il ne reste plus que 4 autres clubs ligériens dans cette compétition : Firminy (R1), L'Etrat La Tour (R2), le Ronnais Foot 42 (R3) et Saint-Just Saint-Rambert (R3).