Réputé pour être clinique devant le but chez les jeunes, Djylian N'Guessan a raté une grosse occasion de tromper le vilain Anthony Lopes cet après-midi. Mais le matru de l'ASSE est devenu le 10e joueur le plus jeune à avoir démarré un match de Ligue 1 depuis 1950 selon le compte Stats du Foot.

1. Kalman Gerencseri à 15 ans et 224 jours
2. Joël Fréchet à 15 ans et 320 jours
3. Laurent Roussey à 16 ans et 61 jours
4. Laurent Fournier à 16 ans et 84 jours
5. Richard Krawczyk à 16 ans et 100 jours
6. Basile Boli à 16 ans et 117 jours
7. Ayyoub Bouaddi à 16 ans et 118 jours
8. Joël Henry à 16 ans et 121 jours
9. Mbaye Niang à 16 ans et 133 jours
10. Djyian N'Guessan à 16 ans et 142 jours

S'il reste le joueur stéphanois le plus jeune à avoir joué sous le maillot vert en D1 (le 25 août 1978 au Parc des Princes à l'âge de 15 ans 10 mois et 5 jours), Laurent Paganelli ne figure pas dans ce top ten. En effet, le natif d'Aubenas a longtemps dû se contenter d'entrées en jeu avant que Robert Herbin ne le fasse pour la première fois démarrer un match dans l'élite, à la maison contre Nice le 6 mai 1980. Agé alors de 17 ans, 6 mois et 17 jours, il avait fêté ça en marquant le premier but de la victoire (2-1) des Verts contre les Aiglons !

Expulsé dès la 22e minute  lors de la défaite de l'AJA à Angers pour une faute sur l'excellent attaquant angevin Esteban Lepaul (auteur ce dimanche de son 5e pion de la saison, soit 3 de plus qu'un Lucas Stassin comptant pourtant un temps de jeu largement supérieur), le défenseur central nigérian Gabriel Osho sera suspendu vendredi prochain à l'Abbé-Deschamps contre Sainté. Pour rappel, Louis Mouton et Benjamin Bouchouari rateront également ce match d'ouverture de la 19e journée de L1.

Décevants, les leaders U17 ont été défaits sur la pelouse de l'antépénultième cet après-midi pour leur premier match de l'année 2025.

Sauvés à 3 reprises par leur gardien Alexis Colombet dès le premier quart d'heure, les Verts ont concédé l'unique but de la rencontre sur un penalty concédé sur une main de Nathan Mouton à la 79e minute.

Alors que l'ASSE n'a eu qu'une seule occasion franche en début de seconde période (sur un centre de Samuel Fuleki, tir de Noam Aini arrêté sur la ligne par un défenseur phocéen), l'ASPTT Marseille a eu 2 balles de break en fin de match.

Malgré cette contre-performance, Sainté compte 5 points d'avance sur ses plus proches poursuivants (les Aiglons de Cédric Varrault) et 7 sur un trio composé de Monaco, Grenoble et Saint-Priest qui a gagné chez des vilains qui sont toujours à 10 longueurs des Verts.

La compo : Colombet -Teillol (Lengi, 72'), Mnemoi, Mouton, Lenou - Charros (Mansouri, 76'), Aït Amer, Aini (Ngidu, 83')- Fuleki, Epanya, Nativoha.

La réaction de David Le Moal : "On est passé au travers dans beaucoup de choses. Pas que dans les valeurs mais côté foot aussi. On a très mal démarré cette rencontre. Les adversaires nous ont beaucoup pressés. On a manqué de justesse et d'intensité. On s'est mis en danger dès le premier quart d'heure. On n'était pas connecté, pas synchro aujourd'hui. Ce match est très décevant car on n'a pas mis beaucoup d'ingrédients. On a eu des situations mais une seule vraie occase, c'est insuffisant. On a été très pauvre dans l'intensité, Marseille a mérité sa victoire. Il faudra montrer un autre visage sur tous les plans dimanche prochain à la maison contre Nîmes."

Malmenés par Nantes qui avait ouvert le score en première période, les Verts ont réussi à accrocher un nul important au classement, bien que frustrant vu leur domination territoriale (1-1) dans un stade Geoffroy-Guichard encore privé de ses 2 kops.

Pour ce match, Eirik Horneland était privé de Pierre Ekwah, malade de dernière minute, remplacé par Lamine Fomba. Sur l'aile, Djylian N'Guessan connaissait sa première titularisation en pro aux côtés de Davitashvili et Stassin. 

Les Verts confisquaient le ballon mais ne savaient pas se montrer dangereux. Sur une balle bêtement perdue par l'ancien Canari Dennis Appiah, Moses Simon envoyait une fusée dans la cage d'un Larsonneur impuissant (0-1, 14e).

Les Verts ne réagissaient pas via des occasions franches. Les contres nantais étaient même les plus dangereux. Kombouaré fidèle à sa tactique, resserrait ses lignes et Nantes défendait à 11. Seul un exploit individuel pouvait débloquer les Verts. Il arriva à la 87e minute lorsqu'Augustine Boakye envoyait une sacoche dans les filets du vilain Lopes.

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— Vids ASSE (@asse_vids) January 19, 2025

Un partage des points qui évite de voir filer les Canaris au classement. Les Verts restent barragistes mais sous la menace du Havre et de Montpellier, à 5 points (en attendant le résultat du Havre).

Mahé Royet, passeur et buteur aujourd'hui

Encore une victoire pour les U16 de Kevin De Jesus, toujours invaincus depuis le début de saison ! Après une large victoire sur Lyon Duchère (7-0) à l'occasion du 1er tour de la Coupe régionale (disputée selon la formule de l'échiquier) , ils recevaient, hier, sur le terrain synthétique Georges Bereta, pour le compte du 2ème tour, leurs homologues de l'AS Saint-Priest, eux aussi vainqueurs du 1er tour. Comme ils l'ont emporté (3-1), ils restent leaders et devraient rencontrer au prochain tour (à priori le 22 ou 23 février) le FC d'Annecy, qui compte lui aussi 2 victoires, mais une moins bonne différence de buts (+7 contre+9)

Les Verts ont ouvert la marque à la 8ème minute par Mathéis Piskor suite à une récupération de Mady Gary. Les Sanpriods égalisaient dès la reprise, à la 47ème, mais une dizaine de minutes plus tard, c'est encore Mathéis Piskor qui redonnait l'avantage aux siens, bien servi par un centre de Mahé Royet qui avait pénétré dans la surface adverse. Ce même Mahé Royet allait sonner le glas des espérances de Saint-Priest, à la suite d'une incursion de Noham Akil sur son côté droit. C'était la 86ème minute.

La composition : Vial - Akil, Jolivet, Assoumani (Tiambo, 62ème), Marliac - Thouilleux, Royzt, Gary (Foray, 62ème) - Piskor, Vibert (Kissoum, U15, 32ème), Roche. 

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous restons sur notre bonne dynamique et notre série de résultats positifs. Nous avons réalisé un bon match, contre une excellente équipe de Saint-Priest. Notre ouverture rapide nous a mis en confiance et notre match a été bien maîtrisé dans l'ensemble. C'est important de rester sur la continuité de 2024 et de ne pas se relâcher."

Lounes El Omari, buteur du jour

Les U15 de Jean-Philippe Primard ont retouvé les terrains d'entraînement lundi 6 janvier, et hier, ils renouaient avec les matchs, pas à proprement parler la compétition officielle qui ne reprendra que le samedi 1er février, mais avec un match amical sur les terres de l'excellent club formateur du FC Lyon. Jean-Philippe Primard avait emmené 14 joueurs d'un effectif amputé de Ben Adam Kissoum et d'Haris Tiambo (retenus avec les U16 de Kevin De Jesus pour un match de coupe), mais aussi de Milan Dubien, Kellian Bufferne, Léopold Dubanchet, Timothé Ramalho, Lucas Dagbo, Howard Cuozzi, et Djibrill Gacem, blessés ou malades. Tout cela a permis de donner du temps de jeu à chacun des présents. Le score de 1 à 1 reflète assez bien la physionomie du match, chaque équipe ayant eu sa mi-temps, mais les Verts pouvaient avoir quelques regrets au vu des occasions qu'ils s'étaient créées.

Les Stéphanois ont ouvert le score à la 25ème minute, concrétisant ainsi la mainmise sur la première période. Un coup-franc, côté gauche, de Timothé Demassieux était repris victorieusement, au 2ème poteau, par Lounes El Omari. Il était malgré tout dommage que les Verts n'aient pas converti deux ou trois occasions nettes, car ils auraient pu mener beaucoup plus nettement à la mi-temps. 
En seconde période, c'est le FC Lyon avec ses entrants qui va prendre le jeu à son compte et égaliser à la 70ème minute sur une frappe au sol. Le score allait en rester là, malgré d'autres occasions manquées par les Verts.  

La composition : Delgado (U14) - Fayolle, Demassieux, Bensalem, Brouillat - Reynoudt (Hadj Mebarek, 40ème), Rogui (Reynoudt, 50ème), Thibaudat (Jacob, 40ème) - Combier (Sercu, U14, 30ème), El Omari (Combier, 50ème), Dani (El Omari, 60ème)

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons fait une bonne première mi-temps, avec maîtrise du jeu, face à un adversaire un peu attentiste qui ne nous a pas trop mis en difficulté. Nous avons logiquement concrétisé cette domination et nous menions 1-0 au repos. Après le repos, au gré des rotations, le FC Lyon a présenté une bien meilleure équipe et nous avons souffert dans l'impact physique. L'égalisation est logique, même si je regrette les occasions manquées. C'est un match intéressant, avec des mi-temps contrastées, disputé dans un très bon état d'esprit, qui a permis de faire une revue d'effectif." 

Comme les Romains d'Astérix, les Vertes se sont pris une sacrée dérouillée vendredi à Fleury (6-0).

Les Amazones présentent désormais après leur nouvelle prestation pathétique une différence de buts pire (-27) que celle des garçons (-21). Elles ont heureusement la chance, grâce à leur début de saison miraculeux (3 victoires en 3 journées), de posséder encore 8pts d'avance sur la zone rouge à l'issue de la 13ème journée.

En effet, Strasbourg, 11ème ne compte que 7pts (et 1 seule victoire), et Guingamp 12ème, 3pts.

A 9 journées de la fin du championnat, les filles de Laurent Mortel restent donc dans une situation très confortable, même s'il faudra faire le job en particulier contre ces deux équipes pour assurer le coup. Se posera la question de la suite, au vu des limites dans l'engagement affichées depuis plusieurs mois par les Vertes, et soulignées vendredi soir par le coach.

"Globalement, la première mi-temps a été un peu sévère, mais la différence, c’est que les joueuses de Fleury s'engagent totalement lorsqu'elles jouent. De notre côté, j'ai l'impression que nous jouons avec retenue et lorsque Fleury frappe, c'est pour marquer, alors que nous, nous frappons seulement. C'est la différence entre les deux équipes. C'est cruel, mais dans les transitions, comme sur le dernier but, nous ne sommes pas à 100%. Nous y allons à moitié. Nous, nous jouions avec retenue. Je ne comprends pas pourquoi nous ne sommes pas capables de trouver l'appui et de frapper plein axe. Donnez les mêmes ballons à l'adversaire et elles vont marquer ! Nous manquons de caractère. Nous ne devons pas jouer pour jouer, mais pour marquer et gagner. Le groupe vit bien, mais manque de caractère, d'expérience et d'une personnalité pour remettre de l'ordre."

Ouest-France a recueilli les propos du défenseur nantais Nicolas Pallois avant le match qui opposera les Verts aux Canaris ce dimanche à 15h00 dans le Chaudron. Extraits.

"Le match le plus important, c’est Saint-Etienne. Il faut prendre des points là-bas. C’est un match très très important. C’est une équipe à notre niveau au classement. Depuis le début de saison, on n’a pas battu ce genre d’équipe. On n’a pas gagné contre Sainté, Le Havre, Angers. On sait que depuis l’arrivée de leur nouveau coach, ce n’est pas le même Saint-Etienne mais il faudra bien entamer le match et prendre des points. On veut garder cette dynamique en championnat depuis le début de l’année. On a pris des points contre des grosses équipes comme Lille et Monaco et on a vu contre Brest qu’on est capable de faire des choses.

Dans l’ensemble, on fait des choses bien. Si on avait gagné Sainté, Angers et Le Havre on aurait 7 points de plus et ce serait un autre championnat. On s’est mis dans le bas du classement tout seul. C’est un match très important pour la suite, même dans la tête. Il n’y a pas à avoir peur. C’est un match de foot. On a joué des matches de barrage qui étaient des matches couperet et c’était la vie d’un club qui était en jeu. Il reste encore des matches derrière, il n’y a pas d’urgence mais c’est un match important. Il faut prendre des points le plus vite possible pour se rassurer et jouer plus libéré.

Dans le foot, le plus dur c’est de marquer. Il faut être plus juste dans la dernière passe, le dernier geste. À Brest, on est rentré 25 ou 30 fois surface adverse mercredi mais on ne cadre que 2 frappes. On se crée les occases mais il faut être plus juste dans le dernier geste. Souvent, ce sont les coups de pied arrêtés qui nous font défaut, il faut mieux les négocier car ça représente 30 ou 35 % des buts sur une saison. On n’arrive pas non plus à marquer sur coups de pied arrêtés. Les coups de pied arrêtés, c’est de l’envie, de la détermination, de l’engagement. Offensivement comme défensivement, il faut attaquer le ballon."

Né à Nancy, formé à l'ASNL où il a joué en pro 9 saisons avant de rejoindre l'ASSE en 2002, Vincent Hognon a battu le leader de National 1 (toujours privé de Cazim Suljic) hier à l'occasion de son retour à Marcel-Picot. Agé de 50 ans, l'ancien défenseur central stéphanois se réjouit d'entraîner le VAFC depuis un mois, comme il l'a expliqué dans L'Est Républicain. Extraits.

"J'ai rejoint un club qui a une longue et belle histoire dans le football français, avec des installations dignes du haut de tableau de la Ligue 2. Je suis entouré, aussi, d'un staff étoffé et de qualité. Je travaille avec un directeur de la performance. J'ai également deux adjoints, dont l'un s'occupe plus particulièrement des coups de pieds arrêtés [comme l'Italien Andrea Loberto actuellement à l'ASSE, ndp2]. Au départ, je ne souhaitais pas entraîner en National mais la proposition de Valenciennes m'a fait changer d'avis. Je suis très content d'être là !"

S'il avait été peu en vue et maladroit au match aller, l'attaquant nantais Matthis Abline (21 ans) est en forme avant de défier les Verts cet après-midi, comme le souligne la Pravda du jour. Extraits.

"L'avant-centre vient de marquer 5 buts en 7 matches, autant que toute la saison passée. Dont celui qui a marqué les esprits à Paris (1-1, le 30 novembre), quand il avait cassé les reins de Pacho sur un contre. "Je connais ses qualités, je sais ce qu'il montre à l'entraînement," appréciait Kombouaré après son doublé en 32es de finale de Coupe de France contre Drancy. "Jusqu'à présent, il y a un décalage entre ce qu'il fait à l'entraînement et en match. Il faut être constant dans la performance et c'est ce qu'on attend d'un garçon qui est pétri de talent comme lui. Il ne faut pas le lâcher parce que sinon, comme tous les jeunes, ils peuvent se relâcher un peu."

Après avoir égalisé à Lille sur penalty (1-1, le 4 janvier) et avant d'enchaîner avec sang-froid contre Monaco (2-2, le 10), Abline avait mesuré ses progrès dos au jeu et dans le un-contre-un : "Je suis sur la bonne route, même si j'aurais pu marquer plus." S'il n'a pu faire la différence à Brest, le 15 janvier en 16es de finale de Coupe de France (1-2), on sent qu'il a aussi changé dans le regard de ses coéquipiers, qui le cherchent plus souvent. Il est une menace qui grandit, et avec Moses Simon, Herba Guirassy qui pousse et le retour d'Anthony Lopes, il sera l'une des clés pour ne pas laisser passer les Verts devant en bas de classement, ce dimanche après-midi."

Alors que son grand frère Josuha (Leeds) tentera cet après-midi de reprendre la place de leader de Championship (L2 anglaise) cet après-midi, Morgan Guilavogui (26 ans) a marqué hier le second but de la victoire de Sankt-Pauli sur le terrain de Heidenheim lors de la 18e journée de Bundesliga. L'ancien U17 de l'ASSE a claqué 4 pions cette saison (3 en championnat et 1 en Coupe d'Allemagne).

Encore privés de leurs deux kops comme lors de leur précédent match à GG, les Verts vont jouer cet après-midi contre les Canaris devant une faible affluence, comme le souligne la Pravda. "Au mieux, pas plus de 15000 supporters sont attendus cet après-midi. Au pire, le Chaudron enregistrera sa plus faible affluence de la saison. Elle date de la venue du Stade de Reims (14201 spectateurs, dans un stade pouvant en accueillir 37337, dans sa capacité commerciale actuelle)."

Pierre Ekwah, qui jouera contre les Canaris son 16e match sous le maillot vert, a porté le maillot de ses adversaires du jour, comme le rappelle le quotidien Ouest-France. Extraits.

"En 2018, il a seulement 16 ans quand Chelsea tape à la porte de son vestiaire. Sur la table de Waldemar Kita, les Blues posent 2,5 millions d’euros pour ce jeune joueur polyvalent, ayant évolué à 16 ans toute la saison avec les U17 nationaux et en équipe de France. "Une offre qu’on ne pouvait pas refuser pour un gamin de 16 ans", souffle aujourd’hui Matthieu Bideau, responsable du recrutement au centre de formation du FCN.

Quelques mois auparavant, à l’automne 2017, malgré une offre de 7 millions d’euros de la Juventus Turin, la direction, en concertation avec les formateurs, avait retenu le jeune U16 Abdoulaye Dabo. "On avait refusé de le libérer", se souvient Samuel Fenillat, le directeur du centre de formation du FCN. "Et ça avait été destructeur pour lui. Les joueurs quand ils sont dragués par ce type de clubs avec des propositions XXL, c’est dur pour eux de ne pas saisir l’opportunité et de rester au club ensuite… Avec Pierre Ekwah, on a pris la décision d’accepter de le laisser partir. C’était le premier gros transfert d’un jeune."

Le gamin faisait l’unanimité à la Jonelière. "Un garçon très mature à tous les niveaux pour son âge, un môme souriant et agréable et très bien entouré", selon Matthieu Bideau. C’est quand il jouait à Brétigny (Essonne) qu’il avait affolé de nombreux clubs français. "Il avait un leadership naturel malgré son jeune âge", se remémore Paul-Edward Martin, actuel président d’Arpajon, qui l’a repéré alors qu’Ekwah n’avait que 9 ans. "Il avait comme Sébastien Haller et Jean-Charles Castelletto, passés aussi par Brétigny, une âme de compétiteur. Une mentalité de gagneur."

Dans toutes les catégories jeunes, le cousin de Paul-Georges Ntep est toujours surclassé. Paul-Edward Martin :  "Je l’avais repéré un matin sur un match de U11 (entre Arpajon et Brétigny) alors qu’il avait seulement 9 ans. Il jouait latéral gauche. Et sa qualité technique, son placement, son intelligence de jeu, son pied gauche très fluide m’avaient sauté aux yeux." "Je suis content de le voir en L1, il aurait pu se perdre en allant si jeune à Chelsea", admet Samuel Fenillat. "On pouvait imaginer qu’il serait allé au bout chez nous."

Principal artisan de la victoire de Brest contre les vilains samedi dernier, Mahdi Camara était de nouveau titulaire il y a 3 jours pour fatiguer des Canaris attendus demain à Geoffroy. L'ancien capitaine stéphanois a cédé sa place à la mi-temps de ce 16e de finale de Coupe de France sur un score de 2-0 pour son équipe (qui s'est finalement imposée 2-1) car on l'avait également missionné pour battre le Stade Rennais ce samedi.

Formé à l'ASSE et gardant le coeur vert, le meilleur joueur des Ti-Zefs cette saison a encore pleinement répondu à nos attentes. Ayant joué l'intégralité de cette rencontre, il s'est encore imposé 2-1 au Roazhon Park pour le plus grand bonheur d'un parcage brestois plein à craquer. Aux Verts d'en profiter pour passer devant Rennes en volant dans les plumes des Canaris demain après-midi !

Comme il y a une semaine, les quotidiens bretons saluent ce soir la performance de l'increvable numéro 45 d'Eric Roy et lui décernent encore un 8/10. "Une grosse activité, encore, du milieu "box to box" du Stade Brestois. Incontournable dans cet entrejeu brestois" souligne Le Télégramme. "Pas le genre à ménager ses efforts. Il a gagné quasiment tous ses duels avant la pause. Que de ballons récupérés ! Impérial" abonde Ouest-France.

Un promu qui bat le leader, on en rêvait dimanche dernier en clôture de la phase aller de Ligue 1, Leganés l'a fait aujourd'hui lors de la 20e journée de Liga. La rage de vaincre d'Yvan Neyou est d'ailleurs affichée en bandeau de la page facebook de son club suite à sa belle prestation contre l'Atlético Madrid. L'ancien protégé de Claude Puel a mangé une biscotte pour avoir contesté un penalty accordé à la 90e minute par l'arbitre après intervention de la VAR. Antoine Griezmann a complètement raté ce péno. Son 9e échec à cet exercice avec les Colchoneros ! Ce succès de prestige permet à l'ancien milieu de terrain camerounais des Verts de compter à nouveau 3 points d'avance sur le premier relégable, l'Espanyol de Barcelone, qui en l'absence d'Irvin Cardona a battu hier l'avant-dernier Valladolid.

Titularisé comme son capitaine Timothée Kolodziejczak (qui a été battu de la tête par l'ex-futur Vert Matthieu Udol sur l'ouverture du score des Messins), Jean-Philippe Krasso a marqué cet après-midi à Saint-Symphorien son 9e but de la saison de L2. Mais les Grenats, qui ont finalement gagné 3-1, soufflent la 2e place au Paris FC à la différence de buts à 3 points du leader lorientais, qui s'est imposé ce soir chez Maxence Rivera (titulaire mais remplacé dès la 59e minute).

L'ex-futur avant-centre stéphanois Mostafa Mohamed, qui avait animé il y a 4 ans le mercato d'hiver au point de voir Roro intervenir à la télévison égyptienne dans une séquence devenue culte, ne viendra décidément pas à Saint-Etienne !

Antoine Kombouaré a décidé de se passer des services de son Pharaon, qui n'a marqué qu'un but en Ligue 1 cette saison, en août dernier à la Mosson. L'entraîneur des Canaris a en effet préféré convoquer pour la 1ère fois le réserviste Plamedi Nsingi.

Arrivé l'hiver dernier en provenance de Jura-Sud, cet attaquant aclaqué 4 pions en 12 matches de N3 cette saison. Sans surprise, Anthony Lopes et Jean-Charles Castelletto (ménagés à Brest en Coupe de Franc, sont du déplacement dans le Forez contrairement à Jean-Kévin Duverne.

Selon la Pravda, l'ASSE souhaite enrôler un jeune coéquipier de Yann M'Vila.

Eirik Horneland, nouvel entraineur des Verts depuis fin décembre a communiqué le groupe des 20 joueurs retenus pour affronter demain le FC Nantes à Geoffroy-Guichard (coup d'envoi à 15 heures) pour le compte de la 18ème journée de Ligue 1.

Pour ce match important -les deux équipes se suivent au classement avec toutes les deux 16 points - les stéphanois ne pourront pas compter sur un groupe au complet. Aux absences pour longues blessures de Thomas Monconduit, Ibrahima Wadji et Yvann Maçon, viennent s'ajouter celles connues de Ibrahim Sissoko, suspendu depuis son carton rouge reçu face à L'OM, et d'Aimen Moueffek, dejà absent pour le déplacement dans la capitale. Augustine Boakye, incertain, est bien présent.

Seul changement par rapport au dernier groupe, Florian Tardieu, malade le week-en dernier, revient, au détriment d'Anthony Briançon (aucune minute cette saison) .

On souhaite à ce groupe de battre les canaris et de permettre ainsi aux Verts de maintenir une bonne distance avec les deux dernieres places, synonymes de descente, pour l'instant occupées par Le Havre et Montpellier.

L'ASSE ne compte plus "que" 44 joueurs professionnels sous contrat (dont 1 joueur en prêt et 4 joueurs prêtés) ! Le club a en effet annoncé ce samedi le départ de Yanis Lhery (21 ans) pour Alcorcon, club de la banlieue madrilène 14e de son groupe en D3 espagnole.

Le natif de Tremblay-en-France n'aura connu que des revers dans l'élite (6 matches, 6 défaites) avec trois entraîneurs différents (Claude Puel, Julien Sablé, Pascal Dupraz). N'ayant fait qu'une apparition éclair en L2 (Laurent Batlles l'avait fait entrer à la 90e minute lors d'un match nul à Rodez), l'attaquant avait été prêté la saison dernière au Progrès Niedercorn où son principal fait d'armes aura été d'inscrire un quadruplé lors d'un 11-0 en Coupe contre une équipe de D4 luxembourgeoise.

Alors qu'il avait fini meilleur buteur de la réserve de l'ASSE la saison 2021-2022 (12 buts en 19 matches), Yanis Lhery n'aura pas trouvé le chemin des filets sur le faible temps de jeu que lui a donné Razik Nedder cette saison (71 minutes). Il pourra quand même se targuer d'avoir bouclé ses 6 ans et demi sous le maillot vert par une victoire sur le terrain de Bourgoin, récent bourreau des vilains en Coupe de France !

Le FC Rouen (10e sur 17 en National 1) a annoncé ce matin l'arrivée de Charles Abi pour une durée de 6 mois + 2 années en option. Surnommé "Charles a bu" du côté de l'Etrat à la fin de son aventure stéphanoise précipitée par une sortie de route sous l'emprise de l'alcool, l'ancien vainqueur de la Coupe Gambardella 2019 n'a joué que 151 minutes toutes compétitions confondues depuis qu'il a quitté l'ASSE il y a 2 ans pour Lausanne. A bientôt 25 ans (il les fêtera dans 3 mois), l'ex-protégé de Razik Nedder et Claude Puel va donc évoluer aux côtés d'un autre joueur ayant porté le maillot vert, la saison 2016-2017 en équipe réserve sous les ordres de Laurent Batlles : l'international irakien Ahmad Allée (28 ans), que Laurent Huard a entraîné au Stade Rennais.

Ancien réserviste de l'ASSE et actuel milieu de terrain de Concarneau (N1), Frédéric Injaï revient sur son parcours chaotique dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Je suis passé par l'INF. De ma génération, ont percé des garçons comme Jean-Charles Casteletto. Là-bas, tu n’as aucune pression. Sur l’instant, tu es dans le déni de la chance que tu peux avoir. C’est en partant de Clairefontaine que tu te rends compte. A Nantes, j'avais signé un contrat aspirant de trois ans. Mais j’ai passé une première saison très bancale mentalement. J’ai pris une gifle. On se tirait tous un peu dans les pattes car la bataille concerne le contrat pro. Un agent m’a approché. Je lui ai fait part de mon mal-être. On a regardé ailleurs.

L’Inter Milan est arrivé… J’ai tout de suite saisi que ce serait différent de la France, encore plus structuré. Là-bas, tu peux être prêté dès l’âge de 17 ans. Sur le marketing, la retransmission des matches de jeunes, c’est le top. J’ai grandi de 20 centimètres en 2 ans. Mon corps n’a pas suivi, j'ai eu beaucoup de blessures. Aujourd’hui, cette expérience fait partie de moi. Mais si demain j’ai un fils, je ne suis pas sûr de lui conseiller de faire la même chose. J'ai ensuite passé 18 mois à l'ASSE, mais je n’entrais plus dans les plans de Christophe Galtier.

Après Saint-Etienne, on me demandait de repartir sur un fonctionnement amateur. Mais je n’avais connu que des clubs de très haut standing dans ma jeune carrière. Et ça, mentalement, je n’étais pas prêt à l’accepter.  Pendant un an, j’ai joué avec des amis. Dans la rue, au futsal, au five, partout. J'ai fait un bref passage à Pétange au Luxembourg, j'ai ensuité joué à Narbonne, Granville, Istres et Saint-Malo. Mais mon vrai coup de coeur, ça a été Villefranche. J’y ai vécu deux années exceptionnelles. À 29 ans, je ne suis plus tout jeune. Mais je ne ferme pas la porte au fait de monter d’un étage encore."

L'ancien réserviste stéphanois Dylan Durivaux (23 ans) a délivré hier lors de la 19e journée de L2 sa première passe décisive de la saison pour le Red Star. Mais les promus audoniens, défaits à domiciles par le Pau FC, ne comptent plus que 4 points d'avance sur le nouveau barragiste Ajaccio, qui a renversé le Stade Malherbe de Caen (toujours privé de Yann M'Vila et désormais avant-dernier).

Dans la dernière édition de la Pravda, trois anciens de la maison verte rappellent l'importance d'être bien cramponné.

Rudi Garcia : "L’esthétisme prend le pas sur l’efficacité. Les sponsors et équipementiers ont parfois plus de poids que les coaches. Mais la chaussure est le principal outil de travail du joueur. Un but loupé ou encaissé à cause d’une glissade ou d’un mauvais appui relève de la faute professionnelle ! Le marketing ne devrait pas prendre le dessus. Je suis peut-être de la vieille école, mais les vissés demeurent sans doute le meilleur compromis, même sur des terrains hybrides. Rien ne vaut le bon cuir pleine fleur plutôt que la chaussure légère et synthétique."

Claude Puel : "La matière et les structures ont changé. À mon époque, on avait à la fois des vissés et des moulés dans le sac suivant les terrains. Les ''fers'' restaient une référence avec des clés et des rondelles pour changer la longueur. Les pratiques ont évolué avec la mode, les innovations et le poids des sponsors. Elles ont changé aussi à cause des terrains qui sont devenus synthétiques et hybrides. Les joueurs, principalement les milieux offensifs et les attaquants, cherchent plus la sensibilité avec le ballon que le maintien au sol. Les chaussures sont devenues des chaussons. Elles protègent moins. Ça renforce également le risque de blessures."

Bafé Gomis : "On est plus dans le détail en vieillissant. Sur les démarrages ou quand on se retourne vite, on a besoin d'être bien cramponnés. Mais les joueurs privilégient la sensation que leur apporte la chaussure. À l'entraînement, ils portent presque tous des moulés qui sont moins rigides. Et ils les gardent en match. Chez les jeunes, il y a de plus en plus une recherche de l'esthétisme et de la légèreté."

Le Progrès du jour relaye des propos tenus hier par Eirik Horneland. Extraits.

"Jouer de la même manière chaque semaine donne de la confiance. Je ne suis pas concentré sur nos adversaires. Bien sûr, en tant que coach, on ne peut pas être surpris de ce que propose l’adversaire donc on fait des analyses. On prend beaucoup de renseignements, mais on n'en partage qu’une partie aux joueurs. Cette manière de se concentrer sur nous-mêmes, c’est aussi une façon de montrer aux joueurs qu’on a confiance en eux et qu’ils doivent avoir confiance en eux. C’est ainsi que l’on arrivera à optimiser leurs performances.  On doit avoir conscience de notre classement, mais si on n’est concentrés que sur ça, on n’a pas l’énergie pour développer l’équipe

Nos séances intenses rythmées par de petits jeux, on fait cela pour donner du plaisir aux joueurs. Le football est un jeu et on doit le pratiquer à l’entraînement. On essaie de leur apporter quelques schémas tactiques et de développer des combinaisons sur lesquelles on pourra adapter notre style agressif et intense. Chaque geste a de l’importance. Chaque geste doit être meilleur, c’est ce qui va nous amener à développer cette équipe et à avoir de bons résultats. La performance se construit au quotidien. Les joueurs évoluent dans le style de jeu que je leur demande et ce sera bénéfique à long terme. À l’entraînement comme en match, les performances évoluent “step by step”.

Dans un court reportage diffusé ce soir sur France 3, l'entraîneur des Verts n'a pas caché son ambition européenne.

"Pourquoi avant les séances, j'installe les buts et je place les plots ? Bien préparer, c'est très important pour moi. Etre un bon exemple pour les joueurs, être un bon exemple pour les supporters, être un bon exemple pour tout le club, c'est important. Je suis un membre du staff, je suis le leader, mais je mets aussi la main à la pâte.

En dehors du terrain, je suis vraiment détendu. Mais sur la pelouse, à l'entraînement, en match, je suis focus, dans ma bulle. je veux montrer mon énergie., ma passion. Je suis comme ça ! Je veux voir une équipe aussi active que moi, j'essaye de pousser les joueurs à atteindre leur niveau maximum.

Saint-Etienne est une ville ouvrière avec de grandes valeurs comme la solidarité. Nous avons des supporters fantastiques et on doit leur rendre ça. Petit à petit, nous voulons que Saint-Etienne retrouve l'Europe. Cela doit être notre ambition."

En ouverture de la 13e journée de Première Ligue, les Vertes ont concédé leur 8e défaite de la saison sur le terrain de Fleury, qui s'est imposé sur le score sans appel de 6-0.

Après avoir tenu un gros quart d'heure, les faibles Amazones ont pris 2 buts en première mi-temps avant d'en encaisser 3 autres lors de leur catastrophique début de seconde période. Les Stéphanoises ont hélas été incapables de sauver l'honneur et ont pris un 6e pion dans le temps additionnel.

La compo : Gignoux - Belkhiter, Martinez, Bogi (Mayi Kith, 64'), Tapia (Job, 85') - Bataillard, Champagnac - Caputo (Maniouloux, 78'), Stratigakis (Cambot, 64'), Pierre-Louis - Lamontagne.

Comptant encore une confortable avance (8 points) sur les premières relégables havraises qui se déplacent demain à Montpellier, les protégées de Laurent Mortel joueront le week-end prochain leur 8e de finale de Coupe de France sur le terrain du Stade de Reims.

Entraîné depuis 2 mois par Patrice Carteron, le Sepahan SC de Bryan Dabo (entré en jeu à la 86e minute) a remporté aujourd'hui la Supercoupe d'Iran aux dépens du Persépolis FC d'Alexis Guendouz, qui a encaissé l'unique but de cette rencontre sur une tête de Steven Nzonzi (vainquer de la Coupe du Monde en 2018 aux côtés de Blaise Matuidi).

Entré en jeu à la 64e minute à la place de Wahbi Khazri, Arnaud Nordin a délivré la passe décisive de la renversante victoire du MHSC contre l'AS Monaco à la Mosson en ouverture de la phase retour du championnat de Ligue 1. S'ils restent lanterne rouge, les Pailladins reviennent à hauteur du Havre qui va dimanche à Reims à 4 points des barragistes stéphanois, qui accueillent après-demain les Canaris.

S'il a pu bénéficier d'un effet de surprise lors de ses deux premiers matches à la fois très cohérents et prometteurs, Eirik Horneland va désormais faire l'objet d'une attention particulière de la part de ses homologues, à commencer par Antoine Koubouaré, qui s'est exprimé aujourd'hui en conférence de presse. Extraits.

"On aborde ce match à Saint-Etienne différemment que celui du match aller. Il y a un nouvel entraîneur. Il est arrivé avec une volonté de faire bouger les choses. On l’a senti d’ailleurs sur les deux matches, que ce soit contre Reims avec une victoire importante et surtout le match contre le PSG. On a vu une équipe de Saint-Etienne qui sera complètement différente que celle qu’on a affrontée à l’aller. Il faut oublier ce match aller car on a perdu 2 points, c’est un match qui nous laisse beaucoup de regrets. On a traîné ça d’ailleurs pendant un moment. Je m’attends à une équipe stéphanoise complètement différente, avec une mentalité complètement différente. A Paris ils ont été bousculés mais on a vu une équipe généreuse, dynamique, avec beaucoup d’intensité. Ce n’est plus la même équipe ! Le nul du match aller a laissé des traces car c’est l’une des rares équipes qu’on a vraiment dominées. On a vraiment dominé cette équipe de Saint-Etienne. On aurait pu faire 3-0 ou 4-0 et au final ça fait 2-2. Ils ont 2 situations et ils égalisent sur un penalty.

L’ASSE a pris 15 de ses 16 points à domicile. Cette équipe des Verts est redoutable, même dans son jeu. Elle est capable de faire mal dans le jeu et avec les résultats, on sait qu’on va souffrir là-bas. On sait que ça va être un match très compliqué. C’est une équipe de Saint-Étienne qui avait déjà des résultats avec Olivier Dall’Oglio. Et là, leur premier match avec le nouvel entraîneur, ils étaient menés à la pause mais ont été capable de mettre 3 buts en seconde période. Il y a en plus la communion  avec le public et tout. Leur entraîneur a dit : « nous, on est un grand club donc on doit jouer comme un grand club. » Il veut une équipe généreuse, dynamique. C’est ce qu’il a montré contre Reims mais aussi contre le PSG. C’était bien. Ça va être intéressant de voir ce que va donner cette confrontation entre Saint-Etienne et nous. Malgré l’élimination à Brest, nous on est bien en ce moment. Et à Saint-Etienne, depuis l’arrivée d’Eirik Horneland, il y a quelque chose qui se passe. Ça va être un match chaud, comme on les aime.

Si ce match va être un tournant ? C’est un mot que je n’aime pas trop employer. Si on joue dimanche, il va rester 16 matches. Après, c’est important de faire un résultat là-bas, vous pouvez mettre un coup sur la tête de l’adversaire. Mais ce n’est pas déterminant, ce n’est pas décisif. Vous pouvez prendre une avance qui impacte Saint-Etienne et les autres adversaires et ça, c’est bien. Saint-Etienne est une des équipes de notre championnat qui luttent pour le maintien. C’est le rapport de force entre deux équipes qui veulent s’en sortir, qui veulent rester en Ligue 1. Ça va être super intéressant.

Même s’il n’a fait que 2 matches en Ligue 1, il y a assez de matière pour analyser le jeu de Horneland car on a aussi regardé ce qu’il faisait chez lui en Norvège. Finalement, c’est un copier-coller : un 4-3-3 avec 4 défenseurs, une pointe basse pour ressortir les ballons, 2 numéros 8 et 3 attaquants. Ça ressort les ballons à 5 et devant ça attaque à 5. L’idée, c’est d’alimenter les attaquants avec beaucoup de courses, beaucoup de percussions. Surtout, ils peuvent attaquer à 5. L’idée, c’est d’amener du surnombre dans les zones offensives. C’est un jeu énergivore, avec beaucoup d’intensité. Ce qu’il a montré à Saint-Etienne, on l’a travaillé un eu avec Robin [Freneau, analyste vidéo chez les Canaris depuis 2017, ndp2], c’est ce qu’il faisait quand il était chez lui en Norvège. Il est très dynamique, très directif. Il est fougueux. Il a du jus ! C’est un jeune entraîneur qui sort pour la première fois de son pays. Il a beaucoup d’ambition donc ça va être un match intéressant."