Entraîneur d'un Racing Club de Strasbourg qui ne s'est plus imposé dans le Chaudron depuis 18 ans, Liam Rosenior s'attend à souffrir ce soir à Geoffroy-Guichard, comme il l'a expliqué en conférence de presse.

"Je sais que l'ambiance va être incroyable. Saint-Etienne est un endroit très compliqué où aller. Le match va être dur et nous allons devoir évoluer à notre meilleur niveau pour avoir une chance de l'emporter. Pour toute équipe promue, le cap est difficile à franchir, mais les Stéphanois ont des armes. Ils jouent avec beaucoup d'énergie. Ils ont été malchanceux sur certains matches. J'ai aussi vu celui contre Lille où ils ont été très bons et ont gagné 1-0."

Selon Opta, l'adroit milieu gauche Sebastian Nanasi est le joueur qui a fait le plus d'avant-dernières passes avant un but en L1 cette saison (5). Evoqué du côté de l'ASSE cet été et ayant fait l'objet d'une chanson d'un supporter stéphanois, le talentueux suédois, auteur de 3 buts et de 2 buts en 8 matches avec sa nouvelle équipe, jouera bien à Sainté ce soir mais pas sous le maillot vert.

Selon la dernière édition de la Pravda, Olivier Dall'Oglio a décidé d'emmener ses joueurs au musée des Verts avant-hier et compte réitérer cette expérience au musée de la Mine s'il est maintenu à son poste.  "L’information, démentie, mais bien réelle, d’un contact direct ou indirect avec Wilfried Nancy, entraîneur de Columbus Crew en MLS, n’a fait qu’ajouter le trouble autour de l’avenir de l'entraîneur stéphanois" souligne aujourd'hui le quotidien sportif. S'il s'était amusé de la rumeur Nanasi en conférence de presse alors que l'ASSE convoitait le talentueux milieu de terrain suédois selon l'entraîneur strasbourgeois LiamRosenior, ODO a été moins souriant avant-hier à l'évocation du nom de l'actuel coach de Dylan Chambost.

"Que voulez-vous que je vous dise ? Je ne suis pas allé vérifier. Si j’allais vérifier, il y a beaucoup de conneries qui seraient dites et écrites, qui seraient reprises, cela fait partie du jeu. Ce n’est pas le domaine le plus flamboyant de notre football. Mon message est simple : j’avance et ce n’est pas ce genre de chose qui va me faire reculer. Après, les entraîneurs sont là et parfois ne sont plus là le lendemain, c’est comme cela. Mais tant que je serai là, je suis déterminé, fier de mes convictions. Cela ne m’atteint pas du tout. A Angers, des erreurs individuelles ont masqué tout ce qu'on avait fait de bien. On m’a donné un défi, une mission, ce n’est pas la plus facile du monde, comme la saison dernière. Celle-ci est peut-être encore plus complexe. Je suis dans ma mission, je travaille au quotidien, je donne tout pour ce club, je profite au maximum d’être dans ce club, car je sais la chance que j’ai d’être là."

Jérémy Clément, entraineur adjoint de Versailles nommé coach principal depuis quelques semaines enchaine une deuxième victoire consécutive. Grâce à Samy Baghdadi buteur à la 24ème, Versailles s'impose à Villefranche Beaujolais 3-1.

Nassim Ouammou, titulaire avec Sochaux s'impose (1-0) face à Concarneau, qui abandonne la place de leader à Nancy, toujours privé de Cazim Suljic (blessé), facile vainqueur au Mans (4-0) où Nathan Dekoke sorti à la 55ème, a laissé la place à Lucas Calodat.

Darling Bladi et Jordan Morel, titulaires, s'imposent avec Bourg-Peronnas 2-1 face au Nimes Olympique de Brahim Doukansy.

Rayan Souici l'emporte à domicile avec Dijon (1-0) face à Rouen où Ahmad Allée est sorti du banc à 67ème. Chateauroux, sans Tyrone Tormin, mais avec l'entrée de Kenny Rocha Santos à la 63ème minute concède le nul à domicile face au Paris 13 de Germain Sanou.

Laurent Batlles a étrenné ses nouvelles fonctions d'entraîneur clermontois par une victoire 2-1 à Montpied contre le FC Lorient d'Olivier Pantaloni. Passeur puis buteur lors du 3-3 concédé par le Paris FC contre Rodez, Jean-Philippe Krasso peut remercier son ancien coach stéphanois.

Toujours leader, "Zipé" compte désormais 3 points d'avance sur son dauphin merlu mais plus que 4 sur le FC Annecy de Vincent Pajot (expulsé à la 52e) et de Karim Cissé (entré en jeu à la 75e) ainsi que sur l'USLD Dunkerque de Maxence Rivera, lui aussi victorieux mais averti pour avoir mis trop de temps à sortir.

6 jours près avoir mis le 2e des 4 buts victorieux du SCO contre les Verts, Jean-Eudes Aholou a marqué ce soir d'une superbe frappe du gauche l'unique pion du surprenant et embêtant succès de son équipe à Louis-II contre l'AS Monaco, qui l'avait prêté à Sainté la saison 2019-2020. Angers compte désormais à hauteur d'Auxerre avec 10 points, soit 3 de plus que l'ASSE. Les protégés d'ODO savent ce qu'il leur reste à faire demain soir pour revenir à hauteur des 2 autres promus...

Olivier Dall'Oglio a donné sa liste des 20 joueurs pour affronter Strasbourg demain à Geoffroy-Guichard (coup d'envoi 21heures)

Comme prévu, le latéral Yvann Macon fait son retour dans le groupe, que quitte Ayman Aiki. Florian Tardieu n'est pas convoqué. L'occasion pour le Serbe Igor Miladinovic, recrue estivale non retenue pour Angers, de faire enfin ses débuts en vert ?

Rédacteur en chef des Cahiers du DRH (Lamy Liaisons, Karnov Group), notre fidèle potonaute Vivahate (Sébastien Dorlencourt) nous partage l'édito qu'il a publié dans le dernier numéro de ce mensuel. Merci à lui !

Zigzag

Sur le vaste terrain du droit du licenciement, l’un des exercices les plus compliqués consiste à maîtriser des règles de preuve aussi oscillantes que la trajectoire d’un ballon de football manié par Jacques Zimako. Rappelez-vous cet ancien attaquant international qui a fait le bonheur de l’AS Saint-Étienne au début des années 80. Son agilité l’avait fait surnommer Zigzag.

Savoir précisément le jeu qu’il convient d’adopter au gré des motifs et des circonstances de la rupture, à qui incombe la charge de la preuve et selon quelles modalités, revient en effet à tenter de suivre un joueur dont les feintes et les dribbles déconcertent les défenseurs les plus aguerris.

Au début, tout paraît assez simple. Il existe certes un principe selon lequel la preuve des faits justifiant un licenciement est équitablement répartie entre les parties. Mais la réalité témoigne de ce qu’elle est très généralement dans le camp de l’employeur, lequel doit, tel un libéro avertissant ses défenseurs d’un danger imminent, mettre en relief les éléments matériellement vérifiables qui fondent sa décision. Jusque-là, la situation est maîtrisée, et la cage inviolée.

Les choses se compliquent en présence d’un licenciement économique. Il est entendu que c’est à la DRH qu’il revient de prouver à la fois que le motif est bien économique (et non personnel), d’en établir sa matérialité (généralement, une suppression de poste) et l’élément qui le justifie (difficultés économiques, sauvegarde de la compétitivité…). Mais s’agissant de déterminer si le périmètre retenu pour reclasser le salarié est le bon, on en revient à une situation de « un contre un ». Le juge arbitre la partie au regard des informations délivrées par l’un et l’autre.

Et il y a de quoi avoir le tournis quand on se penche sur le régime applicable à un licenciement concomitant à une action en justice du salarié. Lorsque la lettre de rupture n’y fait aucune allusion, les magistrats trancheront d’abord sur le caractère réel et sérieux du congédiement avant de désigner celui qui, de l’employeur ou du salarié, devra rapporter la preuve du bien-fondé de sa prétention !

Dans ce jeu de passes complexe, la capacité à s’adapter et à anticiper les mouvements des « adversaires » est essentielle si l’on veut éviter de marquer contre son camp ou encore encaisser un but sur corner direct.

Parti en 2021, Zigzag demeure, lui, insaisissable pour l’éternité.

Rouge Direct, qui avait signalé à la LFP le "Oh Lyonnais, bande pédés (...) on va tous vous enculer" entendu à Geoffroy lors du Sainté-Lille du 13 septembre dernier, en a remis une couche après avoir écouté le même chant dans le parcage stéphanois le 26 octobre à Angers. Le lanceur d’alerte contre l’homophobie dans le football a même mis cette fois dans la boucle le Ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.

Comme l'a rappelé aujourd'hui Ouest-France, "le Comité national de l’éthique a saisi la LFP pour des chants homophobes lors des rencontres du week-end dernier Marseille-PSG et Angers-ASSE, qui seront examinées par la commission de discipline avec décision le 6 novembre." En conférence de presse, Luis Enrique a condamné aujourd'hui "les actes homophobes de tout type" tout en déplorant vendredi qu’il "n’y ait que des sanctions contre le PSG."

C'est l'occasion de réitérer notre conseil aux MF et GA d'introduire une variante à leur habituel refrain.

Les groupes de supporters des vilains ont publié ce vendredi un communiqué appelant le "peuple lyonnais" à se rassembler la veille du derby (programmé le dimanche 10 novembre) "pour encourager les joueurs, transmettre les valeurs lyonnaises et surtout perpétuer la tradition : éclater les Verts" (sic). Aux Verts de leur répondre sur le terrain en décrochant leur premier succès à Décines, où leur bilan n'est vraiment pas fameux (5 défaites et 1 nul). Ce sera le 125e derby de l'histoire. L'ASSE en a remporté 44, les banlieusards 46...

Comme on le pressentait après son entrée en jeu il y a 3 jours lors de l'écrasante victoire (6-0) de l'équipe de France U17 contre Gibraltar, Paul Eymard était titulaire ce vendredi contre le pays hôte (Chypre) de ce premier tour des éliminatoires de l'Euro U17, dont la phase finale se déroulera en Albanie du 19 mai au 1er juin. Le milieu de terrain stéphanois, qui a joué l'intégralité de la rencontre, s'est imposé 2-0. 

Alors que son équipe des U19 stéphanois tentera de déloger Montpellier du podium après-demain à Michon, le milieu de terrain a failli corser l'addition en seconde période mais n'a pas voulu enfoncer davantage les Chypriotes. Son match programmé contre la Slovaquie le lundi 4 novembre comptera pour du beurre car les Français sont d'ores et déjà qualifiés pour le second tour (prévu au début du printemps) des éliminatoires de l'Euro.

Conférence de presse après conférence de presse, joueurs et entraîneurs sont forcés de s’exprimer, même quand ils n’ont rien à dire. Du côté de Strasbourg, c'est le milieu Ismaël Doukouré qui s'est collé au jeu des lapalissades, des souverains poncifs et des flatteries sur l'adversaire.

"Les déplacements, c'est toujours compliqué parce que voilà, on est à l'extérieur. On essaye de se concentrer sur nous-mêmes et de remporter le match. On travaille beaucoup à l'entraînement, l'important, c'est de gagner les matches. Saint-Etienne, c'est une très bonne équipe, bien poussée par son public. Ils ont de bonnes individualités. Je pense que ce qui est important, c'est de gagner le maximum de points à chaque match."

Dans sa dernière édition, Ouest-France revient sur la dernière défaite des Verts à Angers. Extraits.

"À Toulouse puis contre Saint-Etienne, le SCO a mis deux buts presque similaires : au bout d’un coup de pied arrêté de Farid El Melali mal renvoyé par la défense adverse. Angers a su mettre son adversaire en défaut après une combinaison bien précise et travaillée en amont : au Stadium, c’est un appel puis un centre d’Allevinah qui a désorganisé les Violets ; face aux Verts, c’est la remise au second poteau de Niane qui a donné un coup d’avance aux siens.

"C'est important de bien jouer les coups de pied arrêtés. On a pris conscience que c’est quelque chose qu’il fallait ajouter à notre palette. Un coup de pied arrêté, un corner, ça peut sauver une saison" souligne le défenseur Carlens Arcus. "On avait bien vu que Saint-Etienne était très fébrile dans ce domaine, on essaye de s’adapter aux faiblesses de l’adversaire. Le staff nous a vraiment sensibilisés, mis en confiance par rapport à ça, et il nous motive vraiment."

Aux Verts de vite corriger cette lacune car ils reçoivent demain l'équipe de L1 qui a marqué le plus de buts sur CPA (7) depuis le début de saison.

Il y a 2 mois et demi, Olivier Dall'Oglio avait évoqué le cas de Sebastian Nanasi en conférence de presse.

"Les rumeurs, c’est génial. On a étudié beaucoup de profils mais ce n’est pas un profil qu’on a étudié… Je sais qu’on ne me croit pas, j’ai vu ce matin que personne ne me croit ! Ils disent : « Il est très, très fort, c’est un très bon comédien ». Je me suis renseigné ce matin un peu plus sur le joueur. En plus, dans la chanson je crois qu’ils disent que c’est un grand blond et tout, il fait ma taille, alors si vous considérez que je suis grand, je suis content. Donc en fait on est parti sur une magnifique rumeur, avec une chanson extra, un peu style années 90 et tout… Magnifique !

Ouais, je ne sais pas quoi vous dire d’autre (rires). Peut-être que ça va nous donner des idées. Peut-être qu’on va commencer à étudier le cas. Voilà, géniale, la rumeur ! (rires) J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de gens qui sont persuadés, mais alors persuadés, que ce garçon va arriver. Bon, c’est quand même un international suédois, ça peut m’intéresser. Maintenant il va falloir peut-être faire un pactole. Je ne sais pas si vous voulez commencer à cotiser. Parce que c’est un international suédois donc il y a un prix !"

Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Liam Rosenior déclare que Sainté pistait bien l'actuel milieu de terrain strasbourgeois, auteur de 3 buts et de 2 passes décisives cette saison mais aussi à l'origine d'autres pions du Racing comme les 2 derniers de son équipe contre Nantes. Extraits.

"J'ai eu une très bonne discussion avec lui, mais j'ai aussi constaté qu'il avait une famille fantastique qui fait très attention à lui et des agents qui veulent le meilleur pour sa carrière. Ils savaient tout de Strasbourg, de moi, de la façon dont je développe les joueurs, du style de jeu que je prône. Sebastian n'était pas seulement courtisé par Saint-Etienne. Des top clubs européens voulaient le faire signer. Il a été très clair sur sa volonté de venir ici parce que nous étions pour lui une marche intéressante dans sa carrière. C'est très plaisant pour moi qu'il ait choisi de nous rejoindre. J'en suis très content. Je pense que tout le monde l'est. Il a démarré très fort dans cette Ligue 1 mais doit continuer et rester humble.

En début de semaine, il s'est envolé pour Malmö où il a assisté au sacre de son ancien club. C'était mon idée. Il est rentré mercredi et a repris l'entraînement ce jeudi. Il ne m'avait rien demandé. Mais ce qui le différencie des autres membres de mon équipe, c'est que sa saison a débuté il y a 6 mois. Il a joué 32 matches. Je suis attentif au bien-être des joueurs et il avait besoin d'un break pour souffler mentalement. Quand on travaille de manière aussi intensive que nous, des plages de récupération sont indispensables. Il n'y a pas de favoritisme mais je fais attention à lui pour le bien du collectif parce qu'il a eu uen très longue saison. Ce que Sebastian a donné depuis qu'il est là, non seulement à moi, mais à tout le club, a été remarquable. Il méritait ce moment avec son ancien club. J'ai expliqué ma décision au groupe qui l'a très bien compris."

Meilleure défense de L2 la saison dernière avec 31 buts concédés (soit 0,8 but/match), l'ASSE est actuellement avant-dernière en L1 dans ce secteur avec 24 pions encaissés en 9 rencontres (soit 2,7 buts/match). Les Verts s'emploient à corriger leurs grosses lacunes selon la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Olivier Dall'Oglio a organisé une semaine de travail, d’abord axée sur ce problème de solidité défensive. À l’aide de la vidéo, le staff a échangé avec les joueurs de manière individuelle mais aussi par ligne, afin que chacun comprenne mieux comment l’autre défend, et favoriser les automatismes. Tout en continuant de bosser sur le terrain, comme l'explique le coach.

"Ce sont des gestes à répéter.  On répète des situations. Que fait-on avant un centre ? Quelle attitude prend-on ? Quelle position ? On analyse aussi ce qu’il s’est passé avant. Quand on voit le troisième but à Angers, il y a un cumul d’erreurs, de mauvaises passes, de retours trop lents, de mauvais positionnements. On sait qu’une perte de balle en L1, ce n’est pas la même qu’en L2. Ça va beaucoup plus vite, n’importe quelle équipe est bien meilleure. Les erreurs que l’on faisait la saison dernière ne se voyaient pas. Là, elles se voient. Il y a un gros travail à faire."

La friable défense stéphanoise sera soumise à rude épreuve demain soir à Geoffroy-Guichard car elle fera face à une équipe strasbourgeoise possédant la 3e meilleure attaque du championnat derrière Paris et Marseille.

S'il n'a toujours pas trouvé le chemin des filets en Liga en 10 apparitions (dont 2 titularisations), Irvin Cardona a marqué ce soir son premier but en match officiel sous le maillot de l'Espanyol. Grâce à 2 passes décisives et un pion de l'ancien numéro 11 de l'ASSE, le club barcelonais s'est imposé 4-0 en Coupe du Roi sur le terrain de San Tirso, club de 6e division.

¡LLEGÓ EL SEGUNDO! 🔥

⚽ Tras la asistencia de Nacï Ünüvar, Irvin Cardona anotó a placer el 2-0 de Espanyol 🆚 San Tirso por la #CopaDelReyEnDSPORTS.

¡Se juega por #DIRECTV y @dgo_latam! 📺📱 pic.twitter.com/ycxikiOZK2

— DSPORTS (@DSports) October 31, 2024

Ancien capitaine des U19 stéphanois, Pierre Mbemba, n'avait joué que 180 minutes en N3 sous les ordres de Razik Nedder. Après avoir joué 21 matches avec la réserve du Sporting Gijon, il a fait hier ses débuts en pro avec ce club classé actuellement 7e en L2 espagnole. Agé de 20 ans et titularisé au milieu de terrain, l'ex-défenseur central de l'ASSE s'est imposé 1-0 en Coupe du Roi sur le terrain de Numancia, leader invaincu dans son groupe de 4e division.

Auteur d'1 petit but en 4 matches de R1 cette saison avec le Pouzauges Bocage FC, l'ancien attaquant stéphanois Gaëtan Charbonnier (35 ans) s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"Mes 6 derniers mois ont été compliqués à Bastia. L’entraîneur qui m’avait fait venir a été viré au bout de 10 jours. Le fait d’être seul là-bas, sans ma femme et mes filles… Il me restait 1 an de contrat mais j’ai décidé de raccrocher les crampons. J’avais besoin de changer de milieu. Je veux profiter de ma famille, de mes proches. Je n’ai aucune crainte sur ce qui m’attend.

Je m’intègre très bien à Pouzauges. De par ma carrière, du fait que j’ai été amené à bouger plusieurs fois, tu t’adaptes plus facilement dans un nouvel environnement. Le terrain facilite les choses. Le football est vecteur de complémentarités. On reste très souvent à la fin des entraînements pour discuter de tout et de rien. Notre groupe est très soudé.

En pro, j'ai connu cette ambiance, cette convivialité à Angers. Ailleurs aussi, mais à un degré moindre. En fonction des clubs, des groupes et des affinités se font. Aujourd’hui, la prépondérance du résultat fait que lors de mauvaises séries, l’ambiance est directement impactée. J’apporte mon expérience d’ancien joueur professionnel au groupe.

Le curseur, tu le modifies plutôt dans l’exigence. J’ai baissé mon niveau d’exigence. Tu ne peux pas demander aux personnes qui bossent la journée, certains sont maçons, d’être irréprochables le soir. Mais paradoxalement, le groupe est exigeant avec lui-même. Ils savent remettre le bleu de chauffe après une mauvaise performance.

J’ai pour l’instant émis le souhait de continuer à jouer au football. Cependant, j’interviens une fois par mois, auprès des U13 jusqu’aux U19 pour leur faire des spécifiques attaquants. J’ai une heure avec eux. J’insiste sur positionnement des épaules, l’orientation du corps… J’aime bien donner ce que j’ai pu recevoir."

Hier soir la grosse commission de discipline de la Ligue (qu'on adule) a sanctionné la Tribune Auteuil (plus précisément la partie abritant le CUP) d'un match à huis clos pour expressions orales constatées lors du match PSG-Strasbourg.
En cause, les chants fleuris et homophobes (ou considérés comme tels, ne rentrons pas dans le débat sémantique) à l'encontre des Marseillais lors de la 8ème journée.
Le sujet ayant été largement médiatisé suite au dépôt de plainte de Stop Homophobie et du collectif Rouge Direct et aux nombreuses interventions de ministres probablement plus heureux de s'offrir une tribune que sincèrement scandalisés par ces chants, dans la foulée la commission a décidé d'examiner les chants entendus ce week-end lors de Marseille-PSG et Angers-Sainté.

Ce week-end à GG contre Strasbourg comme au stade Raymond Kopa samedi dernier, il est probable que les groupes aient envie de préparer le derby par quelques chants "traditionnels".
Compte tenu du contexte, il semble évident que le fameux Nous nous sommes les Stéphanois... repris en choeur par les deux kops ne passera pas inaperçu. Et il est plus que probable qu'il engendrera un huis clos pour le prochain Sainté-Montpellier.
Afin d'éviter de pénaliser l'équipe pour cet important choc de bas de tableau nous ne saurions trop conseiller aux MF et GA d'introduire une variante à leur habituel refrain.
S'agissant des Vilains, ce ne sont pas les qualificatifs qui manquent, et en se limitant aux rimes en é, on pourra ainsi proposer bande de tarés, bande de teubés, bande d'empafés, bande de demeurés ou encore en hommage à Coluche, bande d'enfoirés.

Cette dernière proposition aurait le mérite de rappeler que si leurs ancêtres ont inventé le cinéma, c'est bien nos groupes qui ont le monopole de l'humour.

Pour le reste, bien entendu, on n'oubliera pas de conclure le chant par tous ensemble on va chanter.

En conférence de presse, Olivier Dall'Oglio a fait le point sur son effectif pour la réception de Strasbourg : 

"Ibrahima Wadji est de retour. Il peut s’entraîner presque normalement, même s’il faut repartir doucement. Pierre Cornud a fait une séance normale hier, c’est aussi une bonne nouvelle. C’est bon pour Yvann Maçon qui a fait une semaine entière et sera dans le groupe. Anthony Briançon et Thomas Monconduit sont eux en phase de reprise progressive."

On peut donc espérer le retour du latéral droit dans le groupe ce week-end. Le latéral gauche et l'attaquant pourraient en revanche être aptes pour le derby. 

Mahmoud Bentayg, arrivé au mercato estival 2023 dans le Forez, ne s'est pas imposé chez les Verts. Le défenseur marocain, avec 23 matchs, mais seulement 2 titularisations (1 but) sous le maillot vert, a été prêté cet été, en fin de mercato, au club égyptien de Zamalek.

Auteur de débuts convaincants, le récent vainqueur de la super coupe de la CAF, est sur le point de devenir définitivement pharaon, selon le média Africa Sports, son club envisagerait de lever rapidement l'option d'achat prévue dans le contrat signé avec l'ASSE.

Recrue estivale de l'été 2023, Terry Elana, 22 ans avait signé un an chez les Verts, après une saison réussie à Aubagne (N2).

Sans convaincre, avec seulement 8 matchs en réserve, le défenseur d'origine martiniquaise, n'avait pas été conservé à l'issue de la saison.

Sans club depuis la reprise, il retrouve le Sud et le National 2, en s'engageant cette semaine avec le Sporting Club de Toulon, actuel 5ème de la poule (à 2 points seulement du leader).

S'il n'aura pas laissé de souvenirs impérissables lors de son passage à l'ASSE ponctué d'une relégation en L2, Paul Bernardoni régale cette saison les supporters des Verts d'Yverdon. L'ancien portier stéphanois a été mis à l'honneur cette semaine par la Pravda, qui l'a mis dans l'équipe type des Français du week-end après sa victoire 3-2 à Lucerne.

"Yverdon reverdit et peut remercier Paul Bernardoni. Il a assuré en faisant 8 arrêts. Rassurant dans sa surface, il a écoeuré les attaquants adverses malgré deux buts encaissés (un coup franc et un CSC). Son réflexe étonnant à la 87e vaut clairement le détour" souligne le quotidien sportif.

 

 

 

 

 

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Les Amazones, qui joueront après-demain soir à Strasbourg au moment où les Verts affronteront les Alsaciens à Geoffroy-Guichard, accueilleront le QSG en ouverture de la 12e journée de Première Ligue le vendredi 13 décembre à 21h00 (à suivre sur Canal + Sport).

Le club parisien est le seul club de l'élite à avoir fait carton plein depuis le début de saison (15 points en 5 matches). Pour rappel, les protégées de Laurent Mortel sont actuellement 4èmes mais viennent d'enchaîner 2 défaites après avoir démarré leur saison par 3 succès.

Attendu samedi soir à Geoffroy-Guichard, le gardien serbe du RC Strasbourg Djordje Petrovic (prêté par Chelsea) s'est confié aux Dernières Nouvelles d'Alsace avant ce match de la 10e journée de L1. Extraits.

"J'avais besoin de progresser, en particulier au niveau de ma relance et du jeu au pied. Le coach m'a expliqué ce qu'il attendait de moi. J'ai compris que sa philosophie basé sur les sorties de balle, avec un jeu qui nécessite une prise de risques de ma part, pouvait être bénéfique pour m'améliorer. Dès les premiers jours à Strasbourg, j'ai su que c'était le bon endroit. L'objectif est de jouer l'Europe, je veux aider le club à l'atteindre.

Dimanche dernier, j'étais déçu d'avoir pris ce but à la fin lors de notre victoire (3-1) contre Nantes. Mais la finalité, c'est de gagner. J'apprends à vivre avec cette pression adverse sur notre ligne défensive. Il faut voir le bon côté des choses : ça libère des espaces et permet à nos attaquants de trouver des solutiosn en un contre un devant. Deux buts à Lille et le dernier marqué dimanche contre Nantes partent de mes pieds."

Entraîneur du FC Versailles de Samy Baghdadi, actuellement 11e de National 1, Jérémy Clément (40 ans) a évoqué ses vertes années dans un entretien paru cette semaine sur le site 13heuresfoot. Extraits.

"En 2006, quand je pars de Lyon pour aller aux Rangers, j’avais ce besoin de m’émanciper à 21 ans… et ça m’a fait du bien ! Ensuite vient la réflexion de revenir à Paris, un club qui est coté en France. C’est très difficile de refuser cette proposition et quand les Qataris arrivent en 2011, je savais que j’allais moins jouer. J’avais 27 ans et c’est là que j’ai l’opportunité de rejoindre Saint-Etienne où j’ai joué à la Coupe d’Europe aussi ! Formé à l’OL, j'ai dû réfléchir au moment de m'engager avec Sainté. Forcément, je me suis posé la question mais bon…

Je n’avais pas fait le transfert direct. Je trouvais ça dommage de refuser un nouveau projet si les conditions étaient réunies. J’ai été formé à Lyon, j’ai découvert la Ligue des Champions, j’ai été champion de France… Honnêtement, j’ai évolué au sein d’un groupe exceptionnel. À Saint-Etienne, c’est pareil, on avait un très bel effectif. J’ai découvert une ambiance de dingue aussi. D’ailleurs, aujourd’hui, que j’aille à Geoffroy Guichard ou au Groupama, c’est avec toujours autant de plaisir !

Mon pire souvenir sportif, c'est ma blessure en 2013 : une triple fracture ouverte de la malléole [sur un tacle de Valentin Eysseric lors du 4-0 de l'ASSE contre Nice le 2 mars 2013, ndp2]. J'ai pris du plaisir dans tous les clubs ! A l’OL, on était invincibles, on était meilleurs, c’était une évidence. Paris j’ai adoré parce que c’est la capitale, le Parc des Princes. Saint-Étienne, c’était une putain de bande de potes et même si nous étions moins bons, nous avons réussi à regarder les gros dans les yeux… Le match de légende, c’est lequel pour moi ? Un bon Paris-Marseille ou Lyon-Saint Etienne.

Le match que les Verts joueront à Rennes lors de la 13e journée de L1 a été programmé au samedi 30 novembre à 17h00 et sera diffusé par beIN Sports. Mauvais présage ? Ce diffuseur a déjà retransmis un match de l'ASSE en Bretagne cette saison et il s'était soldé par une déroute 4-0 (à Brest). Rappelons toutefois que le dernier match des Verts diffusé par beIN s'est beaucoup mieux fini (3-1 contre Auxerre grâce à un triplé de Zuriko Davitashvili).

32 ans avant de faire remonter les Verts dans l'élite, Olivier Dall'Oglio a connu les joies d'une montée en première division sous le maillot du club qu'il affrontera ce samedi soir à Geoffroy-Guichard. Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'actuel entraîneur de l'ASSE était revenu en 2022 sur son expérience de joueur strasbourgeois (de 1989 à 1992). Extraits.

"Mes trois saisons en Alsace ont été particulièrement intenses et humainement exceptionnelles. Je venais d'Alès, j'avais besoin de me confronter à autre chose. Le Racing, c'est un très grand club. Quand je suis arrivé à Strasbourg, il m'a d'abord fallu digérer la déception de ne pas jouer dans l'élite. Quand j'avais confirmé ma venue, au printemps 1989, le Racing était en passe de se maintenir en D1. De loin, j'ai assisté à sa chute inexorable et à la remontada improbable de Caen.

La remontée aurait pu être immédiate sans ce sinistre 6-0 sur la Côte d'Azur, à une marche du bonheur. A l'aller, on mène 3-0, Nice est sous l'éteignoir mais on prend ce but qui nous tue. On a été naïf et on a manqué de maturité. Au retour, il nous manquait des garçons comme Cobos. Moi-même, je n'étais pas dans mon assiette, j'avais une élongation. On a raté notre match et on en a pris 6. C'est un très mauvais souvenir [ODO s'est incliné encore plus lourdement depuis à Nice, malheureusement].

Léonard Specht et son adjoint Albert Gemmrich étaient proches des joueurs. On allait tous manger ensemble, on se faisait des barbecues. Les frères Cobos, qui étaient de la maison, animaient le groupe. On s'entendait tous très bien. C'était super. Sur le terrain, j'essayais de régaler nos attaquants Nestor Subiat et Didier Monczuk. Youri Djorkaeff était un joueur supérieur qui nous a souvent soulagés en étant décisif.

On a fini à un petit point de la montée directe avant de se prendre les pieds en pré-barrages à Lens, se laissant submerger par le douzième homme. C'est terrible d'échouer à deux doigts. La D2, c'était la guerre, il n'y avait pas droit à l'erreur. Je portais une crinière aussi longue que les shorts dessinés par Hechter ! Ivan Hasek m'impressionnait par son professionnalisme, sa lucidité dans le jeu et son volume de courses. En plus, c'est quelqu'un de très bien.

Gilbert Gress, c'était presqu'obligatoire qu'il revienne. Je connaissais son histoire, j'avais lu un ou deux livres avant son arrivée, mais j'ai découvert le personnage, très rigoureux, très dur sur le physique, adepte de l'école allemande. Je ne me laissais pas marcher dessus. J'étais plutôt sanguin. Comme je n'avais pas un grand gabarit, je devais m'imposer. A 18 ans, on m'avait dit que j'étais trop gentil. J'ai retenu la leçon et j'ai su rapidement poser le pied.

Avec Gress, je m'étais retrouvé sur le banc mais j'avais décidé de me donner à fond jusqu'à ce que je tombe. J'ai été plusieurs fois au bord de l'épuisement. Je donnais tout même s'il n'y avait pas de répondant de l'autre côté. C'était la première fois que ça m'arrivait. D'autres clubs de D2 sont venus aux renseignements. On m'a conseillé de partir pour jouer mais je me suis accroché. J'ai connu ma première titularisation lors de la dernière journée.

Je ne pouvais pas me louper contre Epinal. Il ne fallait pas faire dans la demi-mesure. J'ai tout mis de mon côté : le repos, la diététique... J'avais la détermination nécessaire. Avec Gilbert Gress, on ne s'est quasiment jamais parlé de la saison mais il m'a maitenu sa confiance pour les barrages. Pour moi, avoir pu montrer qui j'étais, c'était une énorme fierté. Je ne suis pas un champion du monde, j'avais des lacunes mais aussi une force de caractère.

On a passé le premier écueil manceau sans encombre. Ensuite, contre Angers, on a fait nul là-bas. Au retour, à la Meinau, si on prend un but, on est mort. Sylvain Sansone st battu mais je fais un tacle désespéré. Je suis pas sûr du tout d'avoir le ballon mais je le sors. A la fin du match, les supporters m'attendaient à la sortie du vestiaire pour me porter en triomphe. Tu reviens de l'enfer et les gens te portent aux nues. Tu savoures mais derrière il y a encore un barrage contre Rennes.

On fait match nul en Bretagne à l'aller et j'ai encore les images en tête du match retour [Laurent Huard et le regretté Jean-Luc Ribar étaient les adversaires d'ODO ce soir-là, ndp2].  Notamment l'action du but de Stephen Keshi. Je suis près de lui, je le vois armer de tellement loin. Dans ma tête, je me dis : Non, donne-là ! " Et puis il met cette frappe flottante. Je vis un but extraordinaire en direct. Derrière, la Meinau part en cacahuètes. Au coup de sifflet final, c'était uen explosion de joie comme jamais je n'en avais ressentie. 

Durant 30 secondes, j'ai décollé sur une autre planète. je pouvais quitter le club la tête haute. Il y a eu un vrai partage entre le public et les joueurs. En ville, on était devenu des héros. On sortait tous les jours, on nous reconnaissait dans la rue, on était invité partout. C'était exceptionnel. Il y avait une telle osmose entre nous qu'on ne voulait pas se séparer. Des moements comme ceux-là, ça vous marque à vie."

Privé de son habituel acolyte Djylian N'Guessan (victime d'une déchirure de plusieurs centimètres aux ischios lors du précédent rassemblement des protégés de Lionel Rouxel), Paul Eymard a pris part hier à l'écrasante victoire (6-0) de l'équipe de France U17 contre Gibraltar hier à Chypre.

Six jours après avoir inscrit le but victorieux des U19 contre l'OM lors d'un match en retard de la 3e journée qu'il a joué intégralement, le prometteur milieu de terrain stéphanois est entré en jeu à la 68e minute à la place du Caennais Soane Ameline alors que le score était déjà de 5-0.

Devenu rapidement un taulier de l'équipe de Frédéric Dugand qui recevra le MHSC ce dimanche (une fois n'est pas coutume à Michon), le natif de Mbour (Sénégal) sera probablement titulaire après-demain à 13h30 contre Chypre avant d'affonter la Slovaquie le lundi 4 novembre pour le 3e et dernier match de ce premier tour des éliminatoires de l'Euro.

Après Alexandre Dujeux, Florent Hanin et Jordan Lefort, c'est au tour de Carlens Arcus d'exprimer son soulagement et sa joie d'avoir battu les Verts dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Cette victoire nous a libérés, on était tous contents. J’espère que ce ne sera pas la dernière, on en est même sûr car la dynamique est bonne. Il y en aura beaucoup d’autres, surtout avec l’ambiance au stade. Franchement, c’était un bon week-end, une bonne semaine. Pour ma part, ça faisait longtemps que je n’avais pas connu ce plaisir en club. C’était un bon moment, j’ai savouré cette victoire.

Pour nous les footballeurs, c’est toujours un plaisir de gagner, chanter dans le vestiaire. Ça fait du bien de commencer une nouvelle semaine avec la banane, avec quelque chose de joyeux. C’est très important, on va essayer de continuer cette série. Et s’il y a la victoire, on la prendra avec plaisir. On sait que ce championnat est très compliqué et qu’on ne gagnera pas tous les matches. Mais gagner, ça fait toujours plaisir. Avec la victoire, on travaille plus sereinement.

Saint-Etienne est un adversaire direct. Il y a un petit championnat qui se forme entre plusieurs équipes pour le maintien. On regarde quand même leurs résultats avec une attention particulière. C’est notre championnat. Car cette saison, à part pour les gros, ce sera compliqué pour tout le monde. Les équipes dont on pense qu’on peut rivaliser contre elles, forcément qu’on suit leurs résultats avec attention. Et on est content s’ils ont des défaites.

On est sur une bonne série. Même si on avait fait nul contre Saint-Étienne, on serait allé à Monaco dans le même état d’esprit car le contenu qu’on propose ces derniers temps, cela nous donne des bases solides. Mais le staff nous met en garde, aussi. Ce n’est pas le moment de penser que tout est fait. Ce n’est qu’une première victoire, il faut continuer à bosser pour aller chercher quelque chose là-bas.

Les premiers matches étaient compliqués en termes d’occasions créées, de contenu. Et là, c’est mieux. Même sur les coups de pied arrêtés : le coach nous a montré ce mercredi matin, sur les deux derniers matches, on s’est créé plus d’occasions que sur les sept premiers. Cela montre vraiment que dans le contenu, on a passé un cap. La victoire confirme notre forme du moment, mais il ne faut pas se focaliser seulement là-dessus."