Président du Stade Sottevillais (club basé près de Rouen et antépénultième de son groupe en R1), Eric Lelièvre déplore dans la dernière édition de Paris-Normandie le départ subit d'un ancien milieu de terrain stéphanois.

"Notre coach adjoint, Christophe Landrin, a décidé de partir précipitamment pour des raisons qui lui sont propres et que j'ignore. J'avoue que cela a été un élément perturbateur car avoir cette personnalité, cet ancien joueur pro, autour du groupe pro, était vraiment un gros plus. On ne voyait pas les choses s'améliorer. Le vestiaire n'était pas totalement impliqué à mon avis, loin de là."

Responsable terrain du stade Geoffroy-Guichard, Maxime Bazin s'est confié à TL7 en marge du dernier match des Verts contre les Canaris.

"Avec mon équipier on est arrivé dès 7h00 le jour du match à 15h00 contre Nantes. On s'occupe de la tonte, du traçage. On nettoie le terrrain, on fait en sorte qu'il n'y ait pas de feuille, pas de déchet sur la pelouse, que tout soit nickel pour le match. A 7 heures du coup d'envoi, on installe les cages, puis place à la peinture tirée au cordeau. Sauf condition extrême, on trace les lignes le jour du match. C'est une peinture renforcée en titane mais qui permet quand même la respiration du gazon, ça lui permet quand même de faire la photosynthèse.

Le terrain doit être prêt pour l'arrivéee des joueurs mais avant cela, il y a une évalution en présence du délégué de la Ligue de Football Professionnel. On vérifie la hauteur de la pelouse, il faut que le terrain ait été tondu uniformément partout. Il faut que la hauteur de tonte soit aux normes, 25 millimètres. On utilise un prisme, c'est une sorte de miroir qui donne la hauteur de la pelouse.

Il faut que les cages soient tendues et mises en place pour la goal-line. Il faut des cages mobiles pour l'échauffement et on installe les poteaux de corner. On lance ensuite l'arrosage. L'eau utilisée vient de la récupération de la pluie sur la toiture du stade. On arrose plus ou moins en fonction de l'ombre qu'il y a sur le terrain. A H-2, ce n'est plus nous qui avons la main. A la demande de l'ASSE, on fait un surfaçage. Ce n'est pas vraiment pour arroser le terrain, c'est pour accélérer le jeu.

Pendant le match, je me tiens prêt à intervenir avec mon équipe. Je suis au bord de la pelouse au cas où une cage est endommagée par exemple. Parfois, ça offre des moments épiques comme en 2013 contre Montpellier. Il y avait 10 centimètres de neige sur le terrain, les joueurs étaient venus déneiger. Stéphane Ruffier me disait d'entrer sur le terrain, d'aller jusqu'au point de penalty pour indiquer son milieu de cage pendant que le macth était en cours.

Notre journée finit 3 heures après le coup de sifflet final. Accompagnés d'étudiants du Campus de Montravel, notre dernière mission consiste à boucher les trous. On a maintenant trois semaines pour retravailler une pelouse qui a souffert ces dernières semaines des conditions météorologiques."

Formé à l'ASSE où il a démarré en 1987 une carrière de joueur pro marquée par des titres de champion de France avec Nantes et Monaco mais stoppée en 2001 à cause d'une leucémie, l'ancien défenseur stéphanois Christophe Pignol (55 ans) avait parlé le 16 février 2023 de son nouveau métier d'onco-coach dans l'excellente rubrique Prolongation du quotidien Ouest-France. Le natif d'Aubagne en a fait de même dans Le Progrès d'hier. Extraits.

"J’interviens dans la reconstruction physique, mentale et sociale.  Quand tu n’as plus la santé, tu n’as plus rien. Tu donnes les clés au médecin et tu ne décides plus de rien. Puis, en rémission, tu t’aperçois que tu as perdu ta place de papa ou de maman. Qu’il est difficile de te détacher de ta maladie et qu’il n’y a aucun mode d’emploi pour reprendre le cours de ton existence. Il faut réapprendre à décider pour sa propre vie. Sans négliger que l’entourage a aussi envie de tourner la page.

Il y a un besoin d’accompagner les personnes, de les orienter, de leur faire faire de l’activité physique. Des notions importantes pour préparer un retour à l’emploi par exemple. Le cœur de mon métier, c'est la motivation. On a envie de se saisir de cette seconde chance. Déterminer ses priorités et souvent changer de mode de vie.  Il faut avant tout identifier ce que tu ne veux plus. Jusqu’où peux-tu t’autoriser à aller ? C’est la première clé vers la reconstruction."

Titularisés par José Alcocer, le défenseur central Nathan Kasia (au second rang avec la coupe du Sphinx) et l'ailier Mylan Toty (au premier rang à l'extreme gauche sur la photo ci-dessus de Philippe Le Brech) ont remporté aujourd'hui 3-0 à Rumelange la première manche de la double confrontation entre l'équipe de France U16 et le Luxembourg. Le premier a joué une heure, le second une dizaine de minutes de plus. Les deux jeunes Verts affronteront la même sélection dans le même stade dès jeudi après-midi.

RTL en avait parlé l'automne 2017, Le Progrès en fait de même aujourd'hui : les Verts, c'est à la vie à la mort.

"La modernité a investi les agences de pompes funèbres gérées par Christophe Guillot. Désormais, les familles peuvent se recueillir 24 heures/24 et 7j/7 grâce aux chambres funéraires sécurisées et accessibles par digicode. Autres évolutions : les cercueils et capitons personnalisables. Pour le cercueil, quelque 200 coloris sont proposés. Sans surprise, "la couleur la plus demandée est le vert ASSE", sourit Christophe Guillot. Supporter à la vie, à la mort : les Ligériens prouvent que l’amour des Verts se vit jusque dans l’au-delà."

Après avoir passé 18 mois au Celta Vigo où il aura claqué 6 pions et délivré 3 passes décisives en 42 matches officiels, Jonathan Bamba (28 ans) s'est engagé aujourd'hui jusqu'en 2027 (avec une option jusqu'en 2028) avec le Chicago Fire FC, dont 3 autres anciens Verts ont déjà défendu les couleurs : Carlos Bocanega (45 ans), Florent Sinama-Pongolle (40 ans) et Robert Beric (33 ans).

Pour son premier match de Major League Soccer, l'ex-champion de France de L1 (avec le LOSC en 2021) et vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations (avec la Côté d'Ivoire en 2024) défiera dans un mois le Colombus Crew de Dylan Chambost, avec qui il a été sacré champion de France U17 avec l'ASSE en 2013 aux côtés de Léo Pétrot and co sous la houlette du duo Gilles Rodriguez - Lionel Vaillant.

L'ASSE, qui l'avait facilement dominée au match aller, va défier ce vendredi soir à l'Abbé-Deschamps une équipe de l'AJA qui marque le pas depuis depuis 2 mois. Alors que les Icaunais avaient fait carton plein en novembre (4-0 contre Rennes, 3-1 contre Marseille au Vélodrome, 1-0 contre Angers), ils n'ont plus gagné un seul match depuis et restent donc sur une série de 7 matches d'insuccès (3 nuls et 3 défaites en L1 sans oublier une piteuse élimination en Coupe de France à domicile contre Dunkerque).

Entraîneur d'une équipe qui ne compte plus que 5 petites longueurs d'avance sur les Verts et qui n'a marqué qu'1 seul but lors de ses 4 derniers matches, Christophe Pélissier a pesté avan-hier en conférence de presse à Angers après sa 9e défaite de la saison. "On s'est sabordé. On est dans le creux. C’est dans ces moments-là que l’on doit montrer de la force mentale. Depuis le début du championnat, on est programmé pour jouer le maintien. On est de retour à la lutte avec toutes les autres équipes. On a encore quelques points d’avance. Mais donner autant de points à l’adversaire, c’est peut-être sur ça qu’il faut tirer la sonnette d’alarme."

Selon Mozzasport., les Verts seraient en contacts très avancés avec le latéral droit de l'Etoile Rouge de Belgrade Ognjen Mimovic. Agé de 20 ans et international Espoirs Serbe, il n'est titulaire que depuis cette saison (14 titularisations, dont 4 en Ligue des Champions), même s'il a démarré en Pro l'an dernier (13 matchs - 6 titularisations).

"Ognjen Mimovic devrait être le premier à quitter l'Etoile Rouge de Belgrade lors du mercato d'hiver. Les dirigeants du champion de Serbie sont proches d'un accord pour vendre l'arrière droit vedette à la France pour pas moins de 8 M€, même si la nouvelle avait initialement circulé que Mimović partirait pour 5,5 millions M€.

Le joueur né en 2004 va très certainement rejoindre les rangs d'un des plus grands clubs français, Saint-Etienne. Pour l'instant, les dirigeants de l'Etoile Rouge ne veulent pas parler de détails car leur attention est portée sur le match contre le PSV en Ligue des champions [ce soir à 21h00, ndp2]. Cependant, tout porte à croire que le joueur né en 2004 poursuivra sa carrière à Saint-Etienne après le match à Berne face aux Young Boys [le 29 janvier, ndp2].

Cette saison, Ognjen Mimovic s'est pleinement affirmé et est devenu l'un des joueurs les plus importants du système de Vladan Milojevic. Il a grandement aidé les Rouges et Blancs à se qualifier pour la Ligue des champions, puisqu'il a marqué un but lors du premier match contre Bodo Glimt, en sortant du banc. Sa carrière a connu une trajectoire ascendante, même si elle a été ralentie par une blessure au métatarse subie lors du match contre Benfica. Sans lui dans l'équipe, l'Étoile Rouge a beaucoup souffert en Ligue des champions.

Mais le natif de Gornji Milanovac est revenu avec succès contre Stuttgart et a certainement attiré l'attention des clubs étrangers. La trajectoire d’Ognjen Mimovic est une histoire de patience. Après sa carrière de jeune, il a d'abord dû s'aguerrir dans les rangs de l'OFK Belgrade en troisième ligue, où il a fait d'énormes progrès et a obtenu un billet de retour au Marakana. Il a joué 32 matchs pour l'Étoile Rouge, marqué deux buts et délivré trois passes décisives. Il a réalisé le doublé sous le commandement de Vladan Milojevic."

Très convoité après une belle saison 2021-2022 avec Pau, Victor Lobry avait signé à l'été 2022 un contrat de 2 saisons avec les Verts de Laurent Batlles. Une première saison réussie (36 matchs, 1 but) puis un début de deuxième ratée l'avait amené à résilier son contrat le 20 janvier 2024 avant de signer à Guingamp pour la fin de saison 2023-2024

Sans club depuis cet été, notre ancien milieu de terrain retrouve donc la Ligue 2 et sa région natale (il est né à Soissons), en s'engageant pour 18 mois avec Amiens SC. 

Formé au Stade de Reims, le gaucher va connaître, en Picardie, le huitième club de sa carrière, après Reims, Limoges, Tours, Avranches, Pau, Saint-Étienne et Guingamp. Il portera le numéro 8.

Le râleur Gautier Larsonneur a pris avant-hier contre Nants son 10e carton jaune en tant que gardien stéphanois. Le Finistérien n'est plus qu'à une biscotte de son ancien mentor valenciennois Jérémie Janot, Stéphane Ruffier restant le gardien stéphanois le plus cartonné de l'histoire (17 jaunes, 2 rouges).

Averti pour la 4e fois de la saison, la 2e fois en 7 matches, Larso devra se calmer les 3 prochains matches (à Auxerre et Lille puis contre Rennes). Les compteurs seront remis à zéro dès ce week-end pour Lucas Stassin (averti en banlieue et à Toulouse) si notre Dabliotin se tient à (pascal) carreau à Auxerre.

Pour rappel, trois Verts sont supendus pour ce match programmé ce vendredi soir à l'Abbé-Deschamps : Benjamin Bouchouari, Louis Mouton et Ibrahim Sissoko.

Contrairement à certaines rumeurs fantaisistes l'annonçant à Châteaucreux, Irvin Cardona était bien présent à l’entraînement de l’Espanyol Barcelone hier.

La presse espagnole rappelle ce matin que deux obstacles doivent être levés pour que le retour de Cardo à Sainté soit effectif : la prise en charge des 500 000€ que l’Espanyol s’est engagé à verser à Augsbourg pour un prêt jusqu’en juin, et l’accord entre Augsbourg et Sainté sur le montant du transfert du joueur.

Si aucune fumée blanche n'est encore montée dans le ciel de Barcelone, Mundo Deportivo considère que cela viendra, et confirme que l’Espanyol, ayant accepté l’idée de laisser partir Cardona, l’a sorti du groupe qui affrontait Valladolid le week-end dernier pour éviter tout risque.

Après avoir raté le tir au but fatal à son équipe en Coupe de France à Saint-Brieuc (N2), l'attaquant d'Annecy Karim Cissé n'a pas été retenu dans le groupe qui s'est imposé à Troyes hier en clôture de la 19e journée de L2. Pour ce déplacement dans l'Aube, Laurent Guyot a préféré convoquer le jeune Quentin Paris (18 ans) plutôt que le feu follet guinéen.

Le piston gauche de Bourg-Péronnas Darling Bladi, qui avait pourtant réalisé des prestations intéressantes en début de saison, n'a plus joué en National 1 depuis sa défaite à Concarneau il y a 2 mois et demi. A la peine lors de la défaite de QRM contre Angers en Coupe de France, Beres Owusu est resté sur le banc avant-hier en clôture de la 17e journée de N1 qui s'est soldée par une nouvelle défaite à domiciles des Normands.

Parmi les joueurs prêtés par l'ASSE, seul Mahmoud Bentayg a joué le week-end dernier. Trois jours après son entré en jeu dans le championnat égyptien contre Haras El Odood, le latéral marocain a retrouvé sa place de titulaire avant-hier lors de la victoire (3-1) de Zamalek contre Enymba. Le natif de Casablanca a cédé sa place à la 89e lors de ce match de la Coupe de la Confédération de la CAF.

L'équipe réserve, dont le match à Chamalières programmé initialement il y a 3 jours a été reporté pour raisons climatiques, a rétrogradé à la 11e place (sur 14) de premier relégable. Les protégés de Razik Nedder sont en effet devancés à la différence de buts par les hommes de Lionel Vaillant, qui ont arraché avant-hier à la 95e minute un point sur le terrain de la lanterne rouge Hauts Lyonnais de Zakaria Bengueddoudj (auteur du premier but de son équipe).

En clôture de la 14e journée de N3, les Verts recevront ce dimanche à 15h00 le FC Limonest de Romain Reynaud, qui joue la montée. L'équipe de Thomas Vogel, dont le match prévu à domicile contre Chassieu Décines (devancé à la différence de buts par Sainté) a été lui aussi reporté, est actuellement 3e à 3 longueurs du FC Bourgoin-Jallieu de Joris Mendy et Kelian Mersel et à 1 petit point de l'UF Mâconnais de Jerrold Nyemeck, qui a écrasé 4-0 la faible réserve clermontoise (avant-dernière à 4 points des Verts).

L'entraîneur nantais Antoine Kombouaré est revenu hier soir pour DAZN sur le nul des Canaris à Sainté et sur les difficultés de son équipe à produire du jeu.

"Force est de reconnaitre que ce but de Boakye, il est incroyable.  Moi je suis en plus dans la trajectoire, je suis juste dans l’angle donc je vois le ballon partir, je dis « c’est impossible. » Eh plus Nico (Pallois) cache Antho (Lopes), il ne voit pas le ballon. Même s’il était sur la frappe, il ne peut pas l’arrêter. C’est parti tellement fort. C’est un but exceptionnel, magnifique ! Si c’est par nos vertus mentales que passera le maintien, encore plus que par le jeu ? Non. Ça doit passer par le jeu, toujours. Même si on l’a pris à la 85^e minute, c’était mérité de prendre ce but. Je n’ai pas aimé cette fin de match. Sur ce dernier quart d’heure, on n’a fait que subir. Que reculer, que défendre. Anthony Lopes n’a eu aucun arrêt dans ce match.

On a récupéré les ballons assez bas en cette fin de match et on a été incapable de vouloir jouer, de repartir de derrière, de faire courir cette équipe de Saint-Etienne. On avait demandé de jouer sur la largeur, d’ouvrir le jeu à l’opposé parce qu’ils amenaient beaucoup de densité côté ballon. On n’a pas été capable de le faire. Peut-être que physiquement on n’était pas au mieux car c’était notre troisième match de la semaine, mais ce n’est pas une raison. Même si les Verts marquent sur un exploit, on mérite de prendre ce but. Ça nous apprendra pour la prochaine fois. Il fait être capable de jouer si on veut gagner des matches.

Ce qui s’est passé depuis le match aller, pourquoi on n’arrive moins à jouer ? Il y a plusieurs raisons. La première, c’est que ce match-là nous a fait beaucoup de mal. On s’en est rendu compte bien après. On menait 2-0, on archi-dominait, c’est peut-être le meilleur match qu’on ait joué. Ça peut faire 4-0, 5-0 mais on se retrouve à encaisser 2 buts sur un corner et un penalty. Les conséquences de ce 2-2 sont lourdes, on souffre mentalement. Et puis dans l’équipe d’aujourd’hui, beaucoup de joueurs devaient être sur le départ.

L’été dernier, sur le 11 de départ, 5 joueurs étaient sur le point de partir. Ça fait quelques ans qu’ils sont là, ils veulent partir car jouer tous les ans le maintien, c’est compliqué. Lafont, Castelletto, Chirivella, Simon etc, ils avaient tous envie de partir mais ils sont restés, ils sont là. Ce n’est pas une excuse mais i faut faire le boulot, il faut faire le taf et dans le jeu ça se ressent. Quand ça va bien, on est capable de faire de belles choses. Mais dès qu’il y a des difficultés, c’est un peu plus compliqué…

Il y a aussi cette habitude à se dire que quoi qu’il arrive, en fin de saison on va s’en sortir. On est confiant dans ce qu’on est capable de faire, on a le sentiment d’être une bonne équipe, on est capable de le montrer par moment. On pense que ça va se solder par une réussite dans cette course au maintien. Il faut faire attention…On se fait trop confiance, on a le sentiment qu’on ronronne. On joue à se faire peur et j’ai appris avec l’expérience qu’à force de jouer avec le feu, à un moment donné tu te brûles.

La difficulté, c’est qu’on a beaucoup de joueurs d’expérience en plus. Mais aujourd’hui il faut réveiller ce groupe et montrer qu’on est capable de beaucoup mieux faire. On a fait des bons matches contre des gros comme Paris, Lille et Monaco mais ça ne suffit pas. Contre Saint-Etienne on doit faire beaucoup mieux. En termes de contenu, c’est trop peu ! On a aussi un souci, c’est que la concurrence est peu présente dans ce groupe. Je mets la pression aux dirigeants pour prendre des joueurs. Les priorités, c’est un défenseur central et un attaquant."

Si l'ASSE a bon espoir de décrocher ce vendredi sa première victoire à l'extérieur de la saison, elle retrouvera dans un stade qui ne lui réussit guère un arbitre qui ne lui réussit guère : Marc Bollengier.

Ce Nordiste de 33 ans a déjà dirigé trois matches des Verts pour autant de défaites : la première (2-1) à Robert-Diochon contre QRM lors de la dernière journée de la dernière saison de L2, la deuxième (4-2) il y a 3 mois contre le SCO à Raymond Kopa, la troisième fin novembre à Rennes (5-0).

Alors qu'il était sans club depuis la fin de son aventure nantaise en juin dernier, Kader Bamba (30 ans) s'est engagé aujourd'hui pour 18 mois avec le Clermont Foot (12e de L2) où il évoluera comme à Sainté sous les ordres de Laurent Batlles. Pour rappel, l'ailier a claqué 4 pions en 14 matches (6 titularisations) sous le maillot vert lors du premier semestre 2023.

Pierre-Emerick Aubameyang (35 ans) a marqué il y a 3 jours à Mecca son 9e pion de la saison à l'occasion de son 16e match sous les couleurs d'Al Quadisiya, qui en a profité pour monter sur le podium de l'élite saoudienne.

قوووووووول قدساوي ثاني من اوباميانغ

الوحدة 0-2 القادسية#الوحدة_القادسية pic.twitter.com/JFMyB4KUye

— IBRAHIM 💎 (@ibrahim66e) January 17, 2025

Dernière équipe française à avoir battu (1-0, but de Mathieu Cafaro) des Dogues invaincus depuis 4 mois toutes compétitions confondues (soit 21 matches), les Verts retrouveront l'équipe de Rémy Cabella le samedi 1er février à 21h05 lors de la 20e journée dans un stade Pierre-Mauroy où il n'ont jamais gagné (5 nuls, 5 défaites).

Comme il l'avait fait contre Cagliari (lors de la 6e journée) et contre Monza (lors de la 18e), l'ancien milieu de terrain stéphanois Hernani (30 ans) a transformé hier un penalty qui a permis à Parme (15e de Série A) de faire match nul contre Venise (avant-dernier).

Dans le quotidien Ouest-France, le défenseur nantais Nicolas Cozza revient sur le match nul concédé par son équipe hier après-midi à Geoffroy-Guichard.

"On fait une très bonne première mi-temps. On marque ce but, on est costaud et puis, en deuxième mi-temps, tout bascule. On recule un peu plus, on n’a pas la maîtrise du ballon. On prend un but sur une très grande action individuelle. C’est un peu frustrant et on éprouve un sentiment mitigé. On repart quand même avec un point. On avance, on est toujours invaincu en championnat en 2025.

En deuxième, ça devenait compliqué de ressortir les ballons. Ils étaient assez haut et ils étaient vite sur nous. On a manqué de lucidité aussi. On prend un point mérité, c’est déjà pas mal. On reste dans cette zone difficile, mais on ne lâche pas. On continue de travailler et ça va nous sourire plus tard j’espère. J’en suis même persuadé ! On joue notre survie, chaque point est important et va compter jusqu’à la fin. Aujourd’hui, c’est un bon point de pris."

Le Progrès a recueilli les propos de plusieurs joueurs stéphanois après le match nul arraché contre Nantes.

"On a le ballon, avant on ne l’avait pas autant. Il faut s’améliorer dans les derniers gestes et surtout dans les 25 derniers mètres" souligne Benjamin Bouchouari. "On a été perturbés par le fait qu’ils jouent aussi bas et qu’on ait autant de possession" abonde Lucas Stassin. "Ils étaient regroupés très bas, c’était à nous de déverrouiller le cadenas. C’était compliqué et on s’en sort avec cette frappe de loin" constate Dylan Batubinsika. "Le bloc était très bas, c’était compliqué de faire des appels, on était obligés de trouver des petits espaces et de tirer. Moi j’aime bien, je travaille ça à l’entraînement" déclare le buteur Augustine Boakye.

Opposés à des Canaris qui avaient mis le bus hier à Geoffroy-Guichard, les Verts ont eu à 74,9% la possession du ballon selon Opta, une première depuis la saison 2006-2007 pour l'ASSE.

L'ASSE est le club de l'élite qui a titularisé lors de la 18e journée le plus de joueurs issus de son centre de formation (4) : Léo Pétrot, Mickaël Nadé, Louis Mouton et Djylian N'Guessan.

Né comme Yunis Abdelhamid (resté sur le banc) en septembre 1987, le vétéran nantais Nicolas Pallois a été le meilleur joueur hier à Geoffroy-Guichard. Le défenseur central des Canaris revient sur cette rencontre dans Ouest-France.

"Dans l’ensemble du match, Saint-Étienne mérite de revenir. On a eu du mal à ressortir les ballons en deuxième mi-temps. Il y avait beaucoup de monde dans l’axe, trois à quatre joueurs derrière nos milieux. On a bien négocié ça avec JC. Il y avait toujours un pied, une jambe, mais sur leur frappe à 30 mètres, il fallait être plus proche. On doit mieux négocier les occasions qu’on s’est créées. On n’a pas perdu, on prend un point et on avance. On reste invaincu en 2025 en championnat, on conserve la dynamique. On doit continuer à travailler."

D'un magnifique coup de tête, Panagiotis Retsos (26 ans) a marqué hier le premier des 2 buts de la victoire du leader Olympiakos sur le terrain d'Atromitos lors de la 19e journée de l'élite grecque. C'est le premier pion claqué cette saison par l'ancien défenseur central stéphanois.

14 094 spectateurs ont assisté hier au match nul arraché par les Verts contre les Canaris. La plus faible affluence de la saison dans un stade Geoffroy-Guichard qui avait attiré 107 spectateurs de plus pour les débuts d'Eirik Horneland contre Reims. Avec la réouverture des des deux kops contre Rennes le week-end du 7 au 9 février, l'entraîneur norvégien connaîtra enfin le vrai Chaudron !

Presse-Océan a recueilli les propos du bétonneur nantais Antoine Kombouaré à l'issue du match nul entre les Verts et les Canaris.

"On n’a pas été capable de gagner mais, au moins, on n’a pas perdu contre un concurrent direct. On prend un point. Il y a de la déception mais Saint-Étienne mérite aussi l’égalisation même si c’est sur un exploit individuel.  Je n’ai pas aimé nos 20 dernières minutes où on a beaucoup trop reculé, beaucoup trop défendu. On aurait pu mieux ressortir les ballons. Il y avait des coups à jouer. Il fallait être calme, patient. Mais, physiquement, on a eu du mal, donc c’est un nul logique. Il y a encore 16 matches : ça fait 48 points. Ni Montpellier ni aucune équipe ne va jamais lâcher ! Le championnat, il est long ! Il faut rester calme, continuer à bosser et valider ce point pris à l’extérieur par une grande victoire la semaine prochaine face à Lyon à domicile. 

La première titularisation de Hariba Guirassy ? C’était pour le récompenser de ses derniers matches et de ses dernières apparitions avec nous. J’attendais un peu plus de lui mais il est jeune. Je voulais qu’il dribble plus, qu’il joue avec ses qualités, son insouciance. Ça lui permet d’acquérir de l’expérience, c’est bien pour la suite. Louis Leroux, qui a 18 ans lui aussi, est entré avant la pause. Il fait ce qu’il faut pour gagner du temps de jeu. Les jeunes rentrent dans un contexte qui n’est pas facile. Il y a de la pression, ils répondent bien. Je me suis passé de Jean-K'vin Duverne et de Mostafa Mohamed pour ce déplacement.  À eux de travailler pour récupérer leur place. Avec moi, il n’y a pas de statut. Ce sont les meilleurs qui jouent !"

Le FC Nantes est l'équipe de L1 qui a perdu le plus de points après avoir mené cette saison : 16, dont 4 face à Sainté ! Dans la zone mixte du stade Geoffroy-Guichard, l'avant-centre Matthis Abline l'a déploré mais il ne peut s'en prendre qu'à lui-même, ayant eu les occasions de tuer le match à l'aller comme au retour...

"C’est dommage. Encore une fois on arrive à mener au score et on se fait égaliser. On aurait pu ramener quelque chose de mieux. Il nous a manqué de la sérénité sur des dernières passes, sur des renvois. Il aurait fallu être un peu plus juste. On ne perd pas en championnat, c’est positif de rester invaincu. Après, il va falloir gagner des matches aussi. C’est comme ça qu’on distancera nos adversaires parce que là, on reste toujours collé à eux. Ça ne nous arrange pas forcément."

6ème but pour Issam Cheikh aujourd'hui.

C’était la reprise ce dimanche pour les protégés de Frédéric Dugand. Pour leur 1^er match de l’année, les Verts, 6èmes avec 26 points recevaient l’OGC Nice, 5èmes avec le même nombre de points. A l’aller les deux équipes n’avaient pas réussi à se départager (0-0)

Au terme d’une belle rencontre, les Stéphanois l’emportent 2 à 0 et poursuivent leur remontée au classement.

Le pressing haut est devenu à la mode côté stéphanois depuis l’arrivée du coach norvégien Eirik Horneland à la tête de l’équipe pro et c’est en s’inspirant de cette méthode que les jeunes Verts vont trouver le chemin des filets à la 27^ème minute de jeu, Nadir El Jamali récupérant le ballon à la suite d’un duel va servir sur un plateau Issam Cheikh qui inscrit à l’occasion son 6^ème but de la saison. C’est sur ce maigre avantage qu’intervient la pause ; (ASSE 1 Nice 0 – 45^ème)

La deuxième période est animée, les Verts font face à une belle opposition, Nice, entraîné par l’’ancien vert Julien Sablé est venu avec ses meilleurs éléments. Juste avant l’heure de jeu, sur une nouvelle récupération haute et au terme d’un beau mouvement collectif, Paul Eymard, de la tête, double la mise pour les Stéphanois.

Le score en reste là et les Verts avec cette victoire face à un candidat au podium grappillent deux places au classement. 4èmes, à 3 points du podium ils se déplaceront le week-end prochain à Rodez, avant-dernier.

But : Cheihk, Eymard

La composition : Delacroix– Achour, Pedro, Camara, Hornech – Ben Tiba (Konte 60^ème), Gadegbeku, Eymard, El Jamali – Agesilas (Guerroudj 46^ème), Cheikh (Depalle 68^ème).

La réaction de Frédéric Dugand :  "On avait un plan de jeu qui a été parfaitement intégré et respecté par les gamins, je les félicite ! Face à une belle équipe de Nice, compacte, il fallait mettre beaucoup d’intensité et c’est sur deux récupérations hautes que l’on marque. Bravo aux joueurs qui en plus du talent ont su mettre l’énergie nécessaire."

Eirik Hornekand avait démarré son aventure stéphanoise par une belle victoire contre de faiblards Rémois qui nont plus gagné le moindre match de L1 depuis 2 gros mois. L'entraîneur norvégien avait enchaîné par une logique mais honorable défaite sur le terrain du leader parisien. Pour son troisième match avec l'ASSE, il a dû se contenter d'un nul à la maison arraché contre un concurrent direct dans la course du maintien, qu'il a commenté en conférence de presse. Extraits.

"On voulait vraiment ces 3 points à domicile. On a perdu concentration et application dès l’ouverture du score nantaise. Ça nous a rendu la tâche difficile. On a affronté ensuite un bloc très compact. Mais je suis content, car les joueurs n’ont jamais cessé d’aller chercher ce but. On a essayé de jouer, de gagner ce match après avoir égalisé, en vain. Sur ces 3 derniers matchs, on a beaucoup travaillé. Le bilan est plutôt positif avec ces 4 points et un goal-average positif. Il faut continuer dans ce sens. 

C’est toujours difficile d’évoluer à domicile quand on a concédé le premier but. Il a fallu faire beaucoup d’efforts. La première période a notamment été difficile et nous a demandé de faire beaucoup de courses défensives. On a eu des problèmes de timing pour trouver des espaces entre et derrières les lignes, des relations entre les joueurs… On doit beaucoup travailler là-dessus. C’est le plus difficile dans le football. Mais on a de bons tireurs dans cette équipe, on l'a vu avec Augustine Boakye. C’est une bonne chose. 

Lamine Fomba a été très bon à l’entraînement, il a des qualités physiques et fait preuve d’investissement et de présence en séance. Je suis heureux de sa performance. Djylian N'Guessan, je n’ai aucun doute sur sa capacité à évoluer dans cette équipe et à ce niveau. Il a une vraie qualité malgré son jeune âge. Il aurait dû marquer sur sa situation, mais c’est plaisant de voir un jeune joueur évoluer avec cette confiance. Tous les deux ont gagné leur place dans le onze à l’entraînement. 

Les erreurs arrivent dans le football, le plus important, c'est comment on réagit ensuite. On l’a vu ce soir, contre Paris et contre Reims… Évidemment, le scénario aurait pu être plus positif, mais on a eu le mérite de réagir. On a eu envie de jouer et on a eu l’envie de revenir au score. Ce n’est pourtant pas facile de faire face à la difficulté quand vous êtes une équipe de bas de tableau. C’est important de se battre dans notre situation. Et c’est ce qu’a fait l’équipe."