A 21 pour bouffer du Lyon

09/11 22:29

C'est un groupe élargi qu'Olivier Dall'Oglio a convoqué pour le derby demain (20h45), avec 21 joueurs dont 3 gardiens, compte tenu de l'incertitude sur Larsonneur, sorti de l'entraînement prématurément ce matin en raison d'une petite torsion à la cheville sur une frappe d'Ibrahim Sissoko. Selon la Pravda, Larso se sentait mieux en fin d'après-midi et devrait pouvoir tenir sa place). Par ailleurs, on note les retours attendus de Cornud et Wadji, celui de Tardieu et l'absence de Cafaro (suspendu) ainsi que des milieux Fomba et Miladinovic.

 

Les Vertes ont refleuri

09/11 22:20

Après 3 tristes défaites consécutives, les Vertes ont retrouvé le chemin du succès face à Fleury en fin d'après-midi, 3-2.

A l'issue de ce qui a sans doute été leur meilleure période de la saison les Amazones menaient 2-0 à la mi-temps grâce à deux buts de la tête de Caputo (25e, son 3ème but cette saison) sur un centre de Tapia et Bogi (39e, son 2ème but) sur un coup franc donné par Caputo. Malgré un début de seconde période compliqué, elles ont eu la bonne idée de prendre le large grâce à Stratigakis (64e) qui gagne son duel face à la gardienne de Fleury sur un bon service de Cambot.

La suite s'avèra plus compliqué puisque dans la foulée, les filles de Laurent Mortel encaissaient un premier pion, avant d'en prendre un second à la 87e. De quoi finir en tremblant, avec une égalisation heureusement refusée pour hors-jeu.

Avec cette victoire face à une équipe jusqu'ici battue uniquement par le QSG et les Vilaines, les Vertes remontent à la 5ème place à 2pts du Paris FC et Dijon, et avec 9pts d'avance sur la zone de relégation.

Une bonne préparation à une semaine du derby !

L'équipe alignée par le coach Mortel : Gignoux, Belkhiter, Mayi Kith, Bogi, Tapia, Martinez, Champagnac (puis Maniouloux 79') , Cambot (puis Bataillard 73'), Caputo, Pierre-Louis (puis Perea 90+5'), Stratigakis (puis Connesson 73'). 

La réaction de Laurent Mortel : "On fait bonne première période où on score deux fois et on aurait pu faire mieux. Notre début de 2e a été plus difficile même si on a réussi à ajouter un but. En fin de match, on s’est fait un peu peur même si on peut regretter la main non-sifflée sur le deuxième but. Je regrette d’avoir pris ces buts mais cette équipe a du ressort. J’ai vu des valeurs et du répondant. C’est une belle victoire qui nous fait du bien parce qu’elle est construite. Aujourd’hui, c’est la discipline tactique qui nous donne la victoire. J’ai aussi trouvé moins de carence technique et plus de projection vers l’avant. Tous ces ingrédients nous ont fait du bien. On a retrouvé les valeurs de cette équipe. Actuellement, on a 12 points, on n’en avait pas autant la saison dernière à la même époque."

 

Puel encense Neyou et tacle l'ASSE

09/11 18:33

Sans club depuis qu'il s'est fait virer de son poste d'entraîneur stéphanois le 6 décembre 2021, Claude Puel glisse un petit tacle à l'ASSE dans un papier sur Yvan Neyou paru ce samedi sur Foot Mercato.

"Notre rencontre résulte d’une histoire particulière. Yvan est passé à côté des circuits, je connaissais son représentant quand il était en équipe réserve de Braga. On m’a montré des images et je l’ai trouvé intéressant avec de grosses qualités. Si vous aimez le jeu, des joueurs comme Yvan vous font aimer le foot, et pas simplement des joueurs physiques, trop privilégiés aujourd’hui. La finale de Coupe de France a été le match déclic, il a été extraordinaire et bluffant car personne ne connaissait vraiment son niveau. Je l’ai fait entrer à 10 contre 11, et il a joué avec personnalité, a remis l’équipe dans le bon sens, a même mis un petit pont à Neymar.

Je trouve dommage que l’ASSE, après mon départ, n’ait pas cru en lui vu le niveau qu’il affichait. Il formait une belle doublette avec Mahdi Camara, aujourd’hui à Brest. Des meilleurs amis dans la vie de tous les jours, et des joueurs sur lesquels Saint-Étienne n’a pas compté, et quand on voit leur niveau aujourd’hui, c’est dommage. Il n’y a aucun problème de le voir réussir, je ne suis pas du tout surpris. À l’intersaison, il y avait des clubs de Liga sur lui. Il a le talent pour rejoindre un plus grand club. Yvan est un joueur talentueux, un grand joueur."

 

Stassin avec les Diablotins pour faire barrage aux Tchèques

09/11 14:08

Lucas Stassin fait partie des 23 joueurs sélectionnés en équipe de Belgique Espoirs pour affonter la République tchèque le vendredi 15 novembre à 20h00 au King Power at Den Dreef Stadion (antre du OH Louvain entraîné par Oscar Garcia) et le mardi 19 novembre à 17h30 à Hradec Kralove (au nord-est de la Bohême) lors des barrages de l'Euro Espoirs, programmé du 12 au 28 juin 2025 en Slovaquie.

Ruffier a encensé Gasset

09/11 13:23

S'il ne passera pas ses vacances avec Claude Puel, Stéphane Ruffier garde un super souvenir de Jean-Louis Gasset, comme il l'explique à So Foot.

"Quand il est arrivé à Sainté, il a redonné confiance à tout le monde et on a fait une deuxième partie de saison exceptionnelle, on a failli finir européen. L'année d'après, il a pu construire ce qu'il voulait et on a vraiment fait une belle saison. Il aime ses joueurs, il te fait comprendre qu’il tient à toi et qu’il a confiance en tes qualités. Chez nous, il a fait revenir Yann M’Vila, qui n’était pas bien sportivement, pas bien dans sa vie. Et il l’a remis dans la lumière, il lui a redonné le sourire, l’envie de jouer au football. Et Yann lui a rendu. Il a une relation avec ses joueurs que je n’ai pas vue chez les autres entraîneurs. Même le joueur qui joue moins, il a envie de se battre pour lui. Mais attention, parfois il pétait les plombs, hein ! Il nous mettait plus bas que terre, mais c’était toujours au bon moment, dans le bon tempo. Et après, c’était fini.

Un jour, il avait poussé une bonne gueulante et en sortant du vestiaire, il me prend le bras et me dit « Alors, j’en jetais aujourd’hui, t’as vu ça un peu ? Il n’était pas bon, le discours ? » Il parlait, il rigolait, il te chambrait, alors qu’il venait de te pourrir dix minutes plus tôt. Parce que pour lui, il fallait le faire. Ça remettait les compteurs à zéro. Il s’est entouré de Ghislain Printant, qui est aussi une personne extraordinaire. Et Fabrice Grange aussi d’ailleurs. Combien de fois on est rentré à la mi-temps d’un match où on était en difficulté, et il disait « Oh les gars, calme ! On va gagner le match. Je vous explique. On va faire ça, ça, ça, ça, on va marquer comme ça. » Et en deuxième, ça se passait comme il l’avait dit.

Donc il a aussi une énorme connaissance du football. C’est aussi quelqu’un qui fait très attention à toi, à ta vie, aux problèmes que tu peux avoir en dehors du foot. Il a été important pour moi. Quand il a repris l’équipe, c’est un moment de ma vie où je me séparais de la mère de mes deux filles, je ne voyais pas mes enfants. C’était un moment compliqué et il a énormément été là pour moi. Il a su avoir les bons mots. Et il a fait ça avec Romain Hamouma aussi d'ailleurs. Même quand ça va moins bien, ça n’est pas un mec qui t’accable."

Saliba top 10 selon 4 pays

09/11 10:31

Les résultats détaillés du Ballon d'Or sont tombés. Si William Saliba termine à la 24e place (égalité avec Ruben Dias, 23e), le Stéphanois est classé dans le top 10 par 4 journalistes : le Finlandais Juha Kanerva (8e, premier français), l'Irakien Sami Abdul Emam (10e, premier français), l'Ouzbek Narzulla Saydullaev (10e) et le Palestinien Mohamad Iraqi (8e). 

Les réseaux sociaux sont un fléau pour Pajot

09/11 09:36

Suspendu, Vincent Pajot a beaucoup manqué au FC Annecy, écrasé 5-1 hier à Rodez malgré l'entrée en jeu à la 66e minute d'un Karim Cissé totalement dépassé. Avant cette rencontre, l'ancien mileu de terrain stéphanois a expliqué au Dauphiné Libéré pourquoi il était le seul joueur des Hauts-Savoyards à ne pas utiliser les réseaux sociaux. Extraits.

"Je vais passer pour un vieux con mais, pour moi, c’est un peu le fléau de la société. Tout est idéalisé, tu peux avoir une vie nulle mais la faire paraître extraordinaire.  J’ai été impacté quand j’étais à Saint-Etienne, à l’époque où j’avais un compte Twitter, avec des gens qui te harcèlent. Je n’aime pas la proximité que ça crée, d’être accessible à tout moment. Il n’y a pas de soucis quand je suis au foot pour aller voir les partenaires, faire des photos avec les enfants. Je suis le premier heureux d’échanger. Mais quand je passe le portail du stade, je laisse le foot derrière moi. C’est comme si je ramenais des problèmes à la maison. Quand ça se passe bien, l’ego est très flatté. Quand ça se passe moins bien…

J’ai connu des joueurs qui passaient leur temps sur leur téléphone quand ça allait bien mais, quand ça allait mal, le téléphone était dans la soute du car. Ça me questionne aussi sur le harcèlement, je me projette sur ce que pourraient vivre mes enfants. Je n’ai que LinkedIn, je trouve ça intéressant. Pour le reste, le truc, je l’ai vécu, je l’ai analysé, j’ai tourné la question dans tous les sens et la conclusion que j’en ai fait, c’est que ça me fait perdre mon temps et ce n’est pas dans mon caractère. Tout le monde me charrie, je ne connais même pas le modèle de mon téléphone. Avec ma femme, on regarde très peu la télévision, on va plutôt bouquiner et on fait attention aux écrans pour les enfants. On se rend compte qu’on dort mieux après avoir lu qu’après avoir regardé la télé.

J’ai vu des joueurs, de vrais grands joueurs, être impactés par ça. Tu te dis que si même eux, ça leur fait quelque chose, c’est chaud. C’est difficile quand tu as joué devant 40 000 personnes, que tu as fait un match de merde et que tu te retrouves tout seul chez toi avec ton téléphone… Tu vois 90 notifications et tu te dis ''par curiosité, je regarde en espérant qu’au moins un mec dise que j’ai été bon'' mais que tu ne lis que des insultes (rires). Même si elle se fait insulter pour rien, la personne va être touchée. Ça reste humain. J’ai vite compris que ce n’était pas pour moi."

Le rêve ultime de Léo Pétrot

09/11 09:13

Léo Pétrot s'est confié à Activ Radio avant de défier les vilains demain soir en banlieue. Extraits.

"Forcément, il y a beaucoup d'excitation. C'est le 1er derby pour moi, en pro, donc j'ai hâte, mais je ne suis pas le seul dans le groupe. On a fait une bonne semaine, elle est plus longue que d'habitude, car on joue dimanche soir, mais ça ne change pas grand chose. On se prépare aussi mentalement parce qu'on sait ce qui nous attend. Jusqu'ici, on n'a pas trop parlé du derby, mais plus les heures vont passer, plus le sujet va être abordé. Avec les joueurs formés au club, on va mettre au parfum les nouveaux, ceux qui viennent de l'étranger ou qui sont arrivés cette saison. On est 5 issus du centre de formation, on va prendre la parole.

Je suis arrivé au club à 16 ans. Des derbys, j'en ai joué 3 et niveau résultats, ce n'était pas trop ça (sourire). Mais ça reste des matchs que j'aimais disputer. Il y avait de l'intensité et de la pression. Plus que pour toutes autres rencontres. Je sais qu'il faudra mettre le pied (rire). J'en garde des bons souvenirs, malgré tout. Mais je ne me voile pas la face, ce sera un cran au-dessus dimanche, on se sait attendu. Et il faudra faire sans nos supporters. On va être qu'entre nous (sic). On sait que les supporters seront tous devant la télé ou derrière les radios.

Mais dimanche, on y va à 30, joueurs, staff et direction compris, face à un stade tout entier qui nous sera hostile. On se doute de la manière dont on va être accueilli sur place, mais on sait aussi qu'on ne joue pas que pour nous. Maintenant, les fans ne seront pas là, c'est comme ça. Évidemment, nous sommes tous déçus. Mais on va voir les supporters ce samedi, ils vont nous faire passer des messages. Bon, personnellement, je sais à quoi m'attendre, car avant d'être joueur, j'ai été à leur place.

J'ai conscience d'avoir la chance de réaliser le rêve de nimporte quel Stéphanois. Porter le maillot vert. Avec ce parcours : petit, j'allais au stade, je regardais les matchs. Ensuite, à l'adolescence, j'ai intégré le club. Le centre de formation déjà, c'était un petit rêve pour moi. Et là, aujourd'hui, il y a le grand rêve : jouer en professionnel à l'ASSE, en Ligue 1 et s'apprêter à disputer un derby. C'est un accomplissement. Porter ce maillot, quand on l'aime, c'est beau. Avec le groupe, on a connu la montée la saison dernière. Gagner un derby, le 1er au Groupama Stadium en plus, ce serait historique. Le rêve ultime en quelque sorte. Si je préfère battre l'OL plutôt que de gagner un titre ? Gagner un titre contre l'OL (rires). Plus sérieusement, personnellement, je penche pour une victoire face à Lyon. Mais d'un point de vue collectif, je dirais un titre".

Owusu a croqué les Crocos

09/11 08:40

Alors que Darling Bladi, suspendu, n'a pas pris part au match remporté par Bourg-Péronnas à Valenciennes grâce à l'ancien U19 stéphanois Jordan Morel, l'autre joueur prêté cette saison à un club de National 1 s'est imposé (2-0) à Nîmes hier soir. Titularisé dans la défense à 3 de QRM, Beres Owusu a été impérial face aux Crocos mais son équipe n'a que 2 points d'avance sur l'avant-dernier (Villefranche), tenu en échec hier par la lanterne rouge (Châteauroux), Tyrone Tormin ayant marqué à cette occasion son premier but de la saison.

Samy Baghdadi a également scoré hier (sur penalty) lors de cette 13e journée de N1 mais le FC Versailles de Jérémy Clément a finalement été tenu en échec à la maison par le FC Sochaux de Nassim Ouammou (titularisé au poste d'arrière droit) et de Marie-Gaël Mukanya (resté sur le banc). Le Paris 13 Atletico de Germain Sanou et Kenny Rocha Santos s'est imposé 2-1 sur le terrain d'un leader nancéien toujours privé de Cazim Suljic.

Pendant ce temps-là, l'Aubagne FC d'Esteban Mouton (titulaire) a battu 1-0 Le Mans FC de Lucas Calodat (remplacé à la 61e). Le FC Rouen d'Ahmad Allée (entré en jeu à la 92e) a dominé 3-1 l'US Boulogne Côte d'Opale. Le DFCO de Jules Meyer (entré en jeu à la 74e minute) s'est imposé 2-1 à Concarneau, qui reste 2e juste devant l'US Orléans de Jimmy Giraudon (exempt hier dans ce bâtard championnat de 17 clubs.)

Gagnaire n'oublie pas d'où il vient

09/11 07:48

Né à Apinac (Loire), le chef cuisinier étoilé Pierre Gagnaire s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Quand on me dit derby, je pense au combat, à Bernard Lacombe, Salif Keita… Il y a plein de noms qui s’égrènent, comme celui de Raymond Domenech, ses tacles assassins et la haine pour notre équipe. J’ai pactisé avec l’ennemi car j’ai commencé mon métier chez Bocuse en 1965. Comme quoi, il y a des terrains sur lesquelles on peut s’entendre. J’ai pris quelques places dans le Chaudron. Malheureusement, je n’y vais pas beaucoup, c’est surtout pour mon équipe. Je veux que les gens qui bossent avec moi sachent d’où je viens. Passer par ce stade, c’est sentir le pouls de la ville. L’ancien patron du guide Michelin, Gilbert Garin, m’a offert le ticket du match entre Kiev et Saint-Etienne. C’est un grand fan du club, comme Frédéric Lalos, un boulanger meilleur ouvrier de France très connu à Paris. On s’envoie parfois des messages pour évoquer l’actualité des Verts."

Adieu Rachid !

08/11 19:46

L'ASSE apprend la mort de Rachid Mekhloufi à 88 ans. Le site officiel a retracé le parcours du deuxième meilleur buteur de l'histoire des Verts.

L'occasion de relire la longue interview qu'il nous avait accordée en 2007 : la première partie et la seconde. Il avait à nouveau donné ses impressions à quelques jours de la finale de Coupe de France en 2020.

"Créatif et inventif, décisif et combatif, buteur et passeur, architecte et bâtisseur, à l'origine et à la conclusion d'actions initiées avec cette incomparable science du jeu qui le caractérisait, l'enfant de Sétif, champion du monde militaire 1957 avec la France, était une personnalité hors normes. Sur le rectangle vert bien évidemment, mais également dans sa vie de citoyen engagé. Il était un ardent défenseur d'un pays et d'une cause qui lui étaient chers et pour lesquels il n'hésita pas, un soir d'avril 1958 à fuir, caché dans une Aronde via la Suisse, afin de rejoindre la Tunisie. Privilégiant un idéal à sa carrière qui l'aurait sans doute vu fouler les pelouses suédoises de la Coupe du monde 1958. 

Cette volonté de promouvoir pacifiquement la création d'un état indépendant algérien se traduit par la naissance de l'équipe du FLN et des matches de gala à travers le monde. Elle s'érigera en porte-drapeau d'une nation luttant pour son indépendance. Rachid Mekhloufi en sera l'une des voix. Fortes. De celles qui portent, touchent au cœur et fédèrent. Son départ, éminemment politique, le maître à jouer et à penser de cette sélection pas tout à fait comme les autres l'assumera pleinement. "Le football a réveillé la conscience endormie des hommes", confiera-t-il plus tard. 

Après avoir épousé la cause du FLN, plus de quatre années durant, Rachid Mekhloufi revint en Europe. Au Servette de Genève de Jean Snella puis, en décembre 1962, à l'AS Saint-Étienne, "son club de cœur", accompagné du même Snella. Avec le club stéphanois, témoignage de sa fidélité, il remporta notamment quatre titres de champion de France, dont le tout premier de l'histoire du club en 1957 (exercice durant lequel il inscrivit 25 buts !), puis les suivants en 1964, 1967 et 1968. Une "performance", quasiment une incongruité d'un autre temps, et pour lequel il inscrivit 152 buts, faisant valoir sa maîtrise technique et une remarquable clairvoyance rehaussées par une justesse de passe et une finition clinique. Lors du doublé de 1968, il signe notamment les deux buts de la victoire en finale (2-1) face aux Girondins de Bordeaux. Surtout, il restera à jamais le premier buteur de l'histoire du club en Coupe d'Europe, en 1957, face aux Rangers à Glasgow."

La rédaction de Poteaux-Carrés adresse ses condoléances à la famille et aux proches de Rachid Mekhloufi.

Mouton plus sobre, Bout'chou plus défensif

08/11 18:24

En conférence de presse, ODO a fait un long point sur sa vision du derby, les progrès de son groupe en général, de son milieu de terrain en particulier :

"Ce derby, c’est un événement au niveau national. On joue dimanche à 20h45, on prend la place du PSG, c’est beau. C'est un match à la fois essentiel pour les deux clubs, et très suivi au niveau national. J’ai vu pas mal d’images déjà, des départs de Saint-Etienne vers Lyon avec tous les fumigènes, toute la volonté verte qui accompagne ces joueurs. Il y a un état d’esprit incroyable sur cet événement.

La motivation des joueurs se fait toute seule. Même s’il y aura un discours de ma part. On sait ce qu’on veut mettre comme ingrédients, on a pas mal travaillé, avec une semaine longue pour bosser. Demain les supporters viendront sur le dernier entraînement, c’est une très bonne chose. C’est une grosse fierté de vivre cet événement de l’intérieur. Les joueurs qui l’ont vécu en parlent à ceux qui ne l’ont pas vécu. Les joueurs s’attendent à quelque chose de différent. Mais au-delà de l’engagement, ça reste un match de football, avec de la tactique, de la discipline à respecter. Ca peut souder encore plus le groupe, renforcer la cohésion.

Il faut garder de Strasbourg l’idée de gagner un maximum de duels. Je trouve que le groupe apprend. Il y a des joueurs qui découvrent le niveau, et sur certains matchs ils ont été surpris par l’intensité autant tactique que physique. Mais le groupe est en train de s’adapter à ce niveau-là.

Dimanche malheureusement ce qui va changer, c’est qu’on n'aura pas de supporters, alors que même à l’extérieur, il y a toujours du vert dans les tribunes. Ca sera à nous d’être encore plus fort sur ce match très particulier.

Lyon a beaucoup d’ambition, et un gros effectif, avec 2 équipes voire 3 équipes de haut niveau. Mais on doit aller au bout de nous-mêmes quoi qu’il en soit, il n’y a pas d’économie possible. On n’est pas là pour faire des cadeaux. On a décidé avec les joueurs d’aller au bout de nous-mêmes pour rendre fiers le club, la ville, la région. Avec de la rigueur défensive mais aussi offensive. Comme contre Strasbourg, où les deux buts qu’on marque, on va les chercher : les joueurs qui ont marqué sont pris au marquage, et se sont débarrassés de leur adversaire. On lutte aussi beaucoup pour sécuriser notre but, ne pas faire des erreurs grossières.

Louis prêté à Pau l'année dernière n’a pas perdu son temps. Il découvre le niveau. Il a monté son niveau par rapport aux matchs amicaux : beaucoup plus de prises d'info, beaucoup plus de prises de responsabilité, de sobriété aussi. Il a simplifié son jeu, et est devenu plus efficace, il faut absolument qu'il reste dans ce registre là. Sinon .... Benjamin, il a décidé de défendre. On sait qu’offensivement c’est un garçon intéressant, mais cette année il est capable de dire oui, la saison dernière. je ne souhaitais pas défendre. Je lui ai dit dès mon arrivée, si tu veux jouer tu défends. Si tu ne défends pas tu ne joueras pas. Si tu défends tu joueras. Là il s’est mis en tête d’être d’abord un milieu défensif agressif, qui récupère des ballons, ce qui ne l’empêche pas de briller après quand il faut remonter le ballon et distribuer à ses partenaires. Certains joueurs ont été moins bien au milieu de terrain, d’autres ont pris le relais, ça c’est une vraie équipe. Avec Pierre Ekwah qui sur le dernier match a pris une dimension de patron en récupérant plus de ballons dans les duels."

C'est nouveau pour toi, pas pour nous !

08/11 16:19

Dans un papier intitulé Les leçons du Chaudron paru ce jour dans  Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'entraîneur strasbourgeois Liam Rosenior revient à nouveau sur la défaite de son équipe à Sainté. Extraits.

"En première mi-temps nous manquons deux occasions claires parce que nous ne faisons pas le bon choix. Il y a aussi cette faute sur Saïdou Sow, cette poussette de Nadé dans son dos, qui aurait dû nous donner un penalty. Mais je ne cherche pas d'excuses, c'est la première fois que nous n'avons pas évolué à notre niveau. Je ne pense pas qu'il y ait une équipe au monde qui ne passe pas au travers au moins une fois. Mon équipe s'est cassé les dents sur un bloc stéphanois bas, très compact et discipliné. Ce n'est pas souvent que l'on tombe à l'extérieur sur une équipe qui vous laisse autant le ballon et procède en contres. C'est nouveau pour mes gars, peut-être même pour le club."

Pour l'ASSE, qui n'a eu que 35% le ballon lors de cette rencontre, ce n'est pas nouveau. La bande à ODO avait eu encore moins le ballon (29%) lors de son premier succès de la saison acquis dans le Chaudron contre les Dogues !

Une Béarnaise à son aise dans le Forez

08/11 15:59

Née à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), l'attaquante Sarah Cambot (31 ans) se confie dans la dernière édition de La République des Pyrénées avant de recevoir Fleury demain lors de la 7e journée. Extraits.

"Mon père est un grand connaisseur de Saint-Etienne, il m’a accompagnée pour la signature. Il a visité les locaux et le stade avec moi. Il était comme un gamin, c’était presque lui qui signait ! (rires) Je suis allée voir des matches de L1 à Geoffroy-Guichard, je comprends pourquoi on l’appelle le Chaudron. C’est vraiment impressionnant ! On va y jouer prochainement [contre le QSG le vendredi 13 décembre, ndp2]. On a eu la chance de jouer à la Meinau le week-end dernier, j’avais eu la chance de jouer au Roudourou avec Guingamp, là je vais passer un step en termes de capacité et de qualité !

Le Forez, c’est sympa, c’est différent de la Bretagne et du 64. Ça a aussi son petit charme, les gens sont très accueillants. C’est cool, je suis contente. L’intégration a été très facile, pour moi et pour toutes les nouvelles. Les anciennes ont su très bien nous accueillir, les coachs et le staff aussi. Nous, en tant que nouvelles, on a fait le nécessaire pour que la mayonnaise prenne assez rapidement. On peut le mettre à l’actif des 3 premières victoires obtenues alors que le groupe a beaucoup changé.

L’objectif est d’acquérir le maintien plus rapidement possible et après d’aller jouer, pourquoi pas, les trouble-fêtes plus haut. 9 points sur 6, pour une équipe qui joue le maintien, c’est cohérent. Maintenant, il ne faut pas oublier qu’on a débuté par 3 victoires ce qui était top, et qu’on reste sur 3 défaites. Même si on savait qu’on n’allait pas tout gagner, ça entache notre début de championnat. On a les pieds sur terre, on travaille, on sait que le championnat est de plus en plus homogène et que tous les matches sont difficiles.

Je ne pense pas qu’il y ait eu un relâchement après 3 journées. On ne s’est pas senties très fortes et invincibles ! En fait, nos 3 défaites ne permettent pas de tirer une conclusion très simple pour la corriger. Au Havre, c’est peut-être à cause d’erreurs individuelles. Contre Dijon, c’est plutôt un problème d’ordre collectif. A Strasbourg, on fait une très bonne première période mais on prend un but juste avant la pause qui nous met un petit coup derrière la tête. On revient avec des intentions, on ne parvient pas à égaliser et on prend ce 2nd but…

Le foot, ça va vite dans les 2 sens, c’est ce qui fait aussi sa beauté. Il faut réussir à couper cette série le plus vite possible en se rassurant, en faisant le dos rond peut-être à certains moments, en acceptant de moins jouer au ballon et d’être plus costaud défensivement. J’essaye de parler aux plus jeunes, de les conseiller, de les accompagner. Tant que mon corps me permet de jouer, je continuerai. Je suis partie pour un projet sur le long terme à Sainté."

 

Wadji et Cornud postulent

08/11 15:12

Privé de Ben Old (blessé) et de Cafaro (suspendu), mais également de Briançon et Monconduit (en phase de reprise), Olivier Dall Oglio voit son groupe se remplumer avec la présence aux entraînements collectifs du héros de Metz, Ibra Wadji et de Pierre Cornud.

En conférence de presse, il a précisé que les deux joueurs postulaient pour la virée au Cochonou Stadium.

Par ailleurs, sorti suite à une douleur face à Strasbourg, Louis Mouton est rétabli. Et si Wadji nous refaisait le coup de Saint Symphorien dimanche soir ?

A Sainté, Stassin comprend ce qu'est le vrai foot

08/11 13:11

Meilleur passeur des Verts cette saison mais n'ayant pas encore ouvert son compteur buts avec l'ASSE, Lucas Stassin s'est confié à So Foot avant de défier les vilains ce dimanche soir en banlieue. Extraits.

"Quand la possibilité de jouer en Ligue 1, à 19 ans, s’est présentée… J’ai senti que les dirigeants stéphanois me connaissaient vraiment. Dès le tout premier appel, j’ai été impressionné. Parfois, on peut te parler de tes stats, de deux trois éléments, sans que ça n’aille très loin. Là, on m’a parlé concrètement de ce qu’on voulait faire avec moi. On a discuté de mes points d’amélioration, du projet du club, de tactique, de ma capacité à être très efficace par rapport à mes expected goals. On est rentré dans le détail, le concret.

 En Ligue 1, je suis dans une autre sphère. J’ai tout de suite été marqué par l’intensité, la qualité des joueurs. J’ai été avec les Espoirs belges en octobre et on en a discuté entre nous. On se disait qu’il faut vraiment aller dans l’un des clubs des cinq plus grands championnats européens pour comprendre ce qu’est le vrai foot, le très haut niveau. Samuel Mbangula était d’accord. Tout ce que tu fais doit être plus rapide, beaucoup plus rapide. Les stats, c’est ce qui parle tout de suite, mais aujourd’hui, un attaquant doit savoir beaucoup plus de choses. Ça va au-delà.

Bon, maintenant, la meilleure sensation restera toujours de voir un filet trembler. Je pense vraiment que si j’ai réussi à rester à Anderlecht, c’est grâce à mes goals. Je dis ça parce que j’ai un profil vraiment à part, qui ne rentre pas du tout dans l’ADN type du joueur d’Anderlecht. Un joueur d’Anderlecht, c’est avant tout un joueur technique, créatif. Moi, au départ, je n’étais pas très doué techniquement. J’ai progressé ensuite, mais mon truc à moi, c’était l’instinct du placement.

Mon départ à Westerlo ? Quand on est jeune, je pense qu’il faut jouer et je n’avais envie que de ça, d’être au plus haut niveau, pour grandir. Ça n’a pas été simple parce qu’à Anderlecht, je connaissais tout le monde dans les vestiaires, les bureaux, mais j’ai senti que c’était le moment pour partir, pour habiter seul, pour passer cette étape. Ça a été une très bonne idée, car à Westerlo, j’ai découvert le vrai foot, même si j’ai dû m’ajuster en matière de mentalité. J’ai connu le banc, les blessures, les bons moments… Ça endurcit."

Zuriko à Olomouc avant Montpellier

08/11 11:36

Sans surprise Willy Sagnol a convoqué Zuriko Davitashvili pour les deux matchs de la Ligue des Nations que disputera la Géorgie, à domicile face à l'Ukraine (samedi 16 novembre) et en République Tchèque, à Olomouc, le mardi 19 novembre. Rappelons que 4 jours plus tard, on aura bien besoin de lui pour le choc de bas de tableau face à Montpellier (samedi 23 novembre, 19h). Le numéro 22 des Verts a claqué 5 pions pour l'ASSE, dont un (contre Auxerre) a été élu plus beau but de L1 du mois d'octobre.

 

Les vilains privilégient le derby (2)

08/11 06:57

Parmi les vilains titularisés le week-end dernier à Lille, seul Duje Caleta-Car a démarré le match nul concédé par les banlieusards hier à Hoffenheim  "C’est dans l'idée de préparer notre match de dimanche en faisant en sorte que nos joueurs puissent enchaîner en 72h", a déclaré Pierre Sage en conférence de presse. "Dans ce sens, je ne pouvais leur donner, selon moi, qu’une demi-heure ce jeudi pour qu’ils soient dans un état de fraîcheur maximal dimanche et qu’on puisse disputer notre derby avec un maximum de ressources à disposition."

Les banlieusards dans le brouillard

07/11 23:46

Ayant concédé le nul (2-2) à la 95e minute ce soir chez le 16e de Bundesliga (Hoffenheim) pour préparer leur possible défaite contre le 16e de L1 dans 3 jours, les vilains vont devoir passer la nuit dans le Bade-Wurtemberg à cause du brouillard selon Le Progrès.

Adversaires dimanche, coéquipiers la semaine prochaine

07/11 22:22

Non retenu pour jouer la Conference League cette saison, Wesley Fofana (Chelsea) accueillera William Saliba (Arsenal) à Stamford Bridge ce dimanche pour un derby qui démarrera 3 heures avant celui que leur club formateur jouera en banlieue. Dans la foulée, les deux anciens défenseurs stéphanois se retrouveront en équipe de France. Ils ont été en effet sélectionnés ce jeudi par Didier Deschamps pour affronter Israël (le jeudi 14 novembre au Stade de France) et l'Italie (le 17 novembre à San Siro) en Ligue des Nations.

Du lourd pour les Vertes le vendredi 13 ! (2)

07/11 17:34

Une fois n'est pas coutume, c'est à Geoffroy-Guichard que les Vertes accueilleront le vendredi 13 décembre à 21h00 en ouverture de la 11e journée une équipe du QSG qui avait remporté ses 5 premiers matches avant de s'incliner le week-end dernier en banlieue contre les vilaines. Pour rappel, ces dernières recevront les protégées de Laurent Mortel le samedi 16 novembre à 21h00. D'ici-là, les Amazones, battues lors des 3 derniers matches après avoir gagné les 3 premiers, vont essayer de renouer avec les succès ce samedi à 17h00 à Salif-Keita contre Fleury.

Jessy bougeait tout le monde pour le derby

07/11 16:51

Sur le site de la Ligue 1, Jessy Moulin parle du derby. Extraits.

"Quand je joue mon premier derby en pro, j’avais heureusement déjà pu disputer des matchs. Cela faisait longtemps que j’étais dans le groupe, j’avais 31 ans. J’ai su que j’allais le jouer bien le jour du match, car Ruffier s’était blessé pour plusieurs semaines et on savait qu’il ne serait pas de retour à temps. Quand il s’est blessé en décembre, la première chose à laquelle j’ai pensée a été : « Il s’est pété, je vais jouer le derby ». C’est un bonheur d’accéder à ce match ! Au même titre que des matchs contre l’OM, le PSG ou l’Europa League. A l’époque, je n’en jouais pas beaucoup…C’était fabuleux !

Jamais personne n’est venu me voir pour me dire c’est le derby, il faut que tu te bouges ! Au contraire. On venait me voir en me disant, il faut que tu bouges tout le monde pour le derby. Car des derbys, j’en vivais tous les ans depuis mes 13 ans. J’avais ce rôle à un moment où il a eu beaucoup de nouveaux joueurs, notamment des étrangers, donc il y avait une culture à transmettre. La plupart des joueurs savent déjà ce qu’est un derby avant de venir à l’ASSE. Il y en a dans tous les pays. Mais on les prévenait de l’importance qu’il revêtait à Saint-Etienne. Aux nouveaux, on leur disait : « tu vas voir ».

La semaine du match, les joueurs comprenaient tout seul en voyant le nombre de supporters présents à l’entraînement pour rappeler combien c’est un match spécial pour eux. Ils nous demandaient de leur traduire toutes les banderoles. Ils étaient donc rapidement dans le bain ! Robert Beric adorait ça ! Il faisait partie des joueurs de derbys. Il s’était blessé lors de son premier derby face à Lyon dans une situation très tendue. Il attendait ce match comme s’il était un Stéphanois pure souche ! Cela se sentait ! Il avait des choses à réparer dans le derby et il y est parvenu. Il avait donné la victoire à l’ASSE à la dernière minute pour le premier match de Claude Puel sur le banc stéphanois.

Si les joueurs pensent au derby au moins 15 jours à l’avance, les coachs ne rentrent dans le match que la semaine précédente. C’est match après match pour eux. Christophe Galtier n’était pas là à nous rabâcher tous les jours que c’était le derby. Ensuite, Il laissait la pression monter au fil de la semaine avec des supporters de plus en plus nombreux chaque jour. Et le jour du match, il avait un discours un peu différent des autres fois ; les mots et l’intonation étaient différents. Il y mettait quelque chose en plus, de façon à ce que les joueurs soient bien conscients de l’enjeu. Alors, il n’avait plus qu’à faire sauter le bouchon d’une bouteille qui avait été bien secouée.

Le message pouvait être de ne pas se faire marcher dessus. Christophe Galtier jouait sur la corde sensible en parlant de nos familles présentes au stade et de l’image du club à faire respecter. Ça marche tout le temps, personne n’est indifférent aux mots de son coach. Jean-Louis Gasset avait des causeries très axées sur l’humain et les valeurs. Lui et Galtier allaient chercher les joueurs dans leur amour-propre pour qu’ils se surpassent. Ces coachs pouvaient aussi bien s’adresser au collectif qu’à un joueur en particulier. C’est toujours gratifiant d’avoir un mot du coach. Et motivant !"

Les vilains privilégient le derby

07/11 08:57

Reboostés par leur probant succès contre Strasbourg, les Verts peuvent nourrir l'espoir de s'imposer dimanche soir en banlieue face à des vilains qui ont déjà lâché 8 points cette saison de L1 au Cochonou Stadium (dont 2 contre les promus auxerrois), d'autant plus que les protégés d'ODO disposent d'un temps de récupération supérieur à l'actuelle équipe de Jordan Veretout (attendue ce soir à Hoffenheim en Europa League). La Pravda du jour souligne toutefois que les vilains priorisent le derby.

"Nemanja Matic, préservé, est resté dans le Rhône. Le Serbe aurait sans doute accompagné la troupe en Allemagne, dans un autre contexte. Mais, entre le 16e de Bundesliga au programme ce jeudi et le 16e de Ligue 1 annoncé dimanche au Groupama Stadium, Pierre Sage a, sinon choisi, du moins composé. Pour lui comme pour les entraîneurs qui l'ont précédé sur ce banc, le derby face à Saint-Étienne présente un enjeu particulier. "Effectivement, ça va être important de prendre en compte les deux matches pour gérer la fraîcheur", a-t-il reconnu.

Cette fois, la version la plus clinquante sera alignée dans une enceinte comble plutôt que dans un stade annoncé presque à moitié vide ce jeudi. La paire Saïd Benrahma - Georges Mikautadze devrait débuter. "Ensemble, deux joueurs ont parfois le rendu de trois ou de quatre, à l'inverse des associations ne marchent pas beaucoup, inhibent l'un et l'autre" a expliqué l'entraîneur lyonnais au cours d'une conférence de presse où il a réaffirmé que le staff  "soutient fortement" Alexandre Lacazette, en méforme. Le capitaine lyonnais devrait n'apparaître qu'en cours de match en C3 mais débuter face à l'ASSE."

La compo probable des banlieusards à Hoffenheim : Perri - Maitland-Niles, Mata, Caleta-Car, Abner - Veretout, Tessmann, Tolisso (c) - Cherki, Mikautadze, Benrahma
 

Moueffek évoque ses souvenirs de derbys

07/11 07:45

Ayant gagné beaucoup de derbys en jeunes mais ayant perdu les trois qu'ils a disputés avec les pros, Aïmen Moueffek s'est confié au Progrès avant de défier les vilains en banlieue dimanche soir. Extraits.

"Mon premier souvenir d’un derby, c’est en U12, avec le coach Razik. Déjà, à cette époque, on nous inculquait la culture du derby. Deux ou trois semaines avant, on était déjà chauds. Je me souviens d’un derby avec les U17, entraînés par Lionel Vaillant et Gilles Rodriguez. Je me suis retrouvé à jouer alors que, par rapport aux autres, j’étais un gamin. On avait gagné 3-1 à Lyon [4-3 en fait, grâce à un coup franc d'Alexandre Valbon, un but de Lamine Ghezali et un doublé de Kenny Rocha Santos, ndp2].

Je me rappelle avoir gagné 3-2 là-bas en Gambardella. Sur notre 3e but, je pars en profondeur avant de lober le gardien. On se foutait un peu de la Gambardella : c’était un derby avant d’être un tour de coupe. Les coache essayent de t’enlever la pression et de te mettre dans les meilleures conditions, sans occulter la notion de derby. Je me souviens par exemple de la causerie de Julien Sablé, en U15. Il avait fait un discours qui nous avait transcendés. Sur le terrain, on a tout éclaté [victoire 1-0 en banlieue, but de Francis Ménétrieux, ndp2].

Mon premier derby en pro ? [défaite 2-1 au Cochonou Stadium le 8 novembre 2020, ndp2] On aurait pu revenir mais on a loupé un penalty à la fin du match. Mon carton jaune en fin de match ? C’est parti un peu en... Il n’y a pas eu de coups mais les Lyonnais nous ont un peu nargués quand Denis a raté le penalty. Chez les très jeunes, ça envoyait plus car il n’y avait pas de carton. Ça se met beaucoup de coups mais ce n’est pas un problème ! (rires)

Ma première titularisation ? [manita prise à Geoffroy le 24 janvier 2021, ndp2].  C’est un match à effacer, même si j’étais jeune et que j’ai beaucoup appris de cette défaite. J’aurais quand même préféré gagner et ne pas apprendre. Remporter un derby donne énormément de confiance et ça confère presque un totem d’immunité pour quelque temps. Mais ce jour-là, on n’a pas bien joué, on s’est mis en difficulté nous-mêmes."

Raveyre brille en D3 italienne

06/11 20:40

S'il n'a pas été retenu pour jouer la Ligue des Champions, Noah Raveyre (19 ans) s'est assis 7 fois sur le banc rossonero en Série A cette saison et brille avec la réserve du Milan AC qui évolue à un niveau bien plus élevé (3e division) que son homologue stéphanoise (5e division). 

Titularisé 6 fois cet automne en Série C, l'ancien gardien stéphanois a été l'un des principaux artisans du match nul de son équipe le week-end dernier sur le terrain de Pontedera. Cinq minutes après avoir réalisé une parade décisive, il a arrêté un pénalty.

Une semaine plus tôt, le natif du Puy-en-Velay avait multiplié les arrêts lors du succès (2-0) des jeunes Milanais sur le terrain de Pérouse, bien loin de son niveau qui lui a permis de finir invaincu en Série A la saison 1978-1979.

 

Retailleau interdit aux supporters stéphanois de venir en banlieue

06/11 13:31

Dans un arrêté pris avant-hier et publié aujourd'hui au Journal Officiel, le Sinitre de l'Intérieur interdit aux supporters stéphanois d'assister au derby programmé ce dimanche soir en banlieue. Extraits.

"Les déplacements de l'ASSE sont très fréquemment source de troubles à l'ordre public du fait du comportement violent de certains supporters ou d'individus se prévalant de la qualité de supporter de cette équipe, manifesté de façon récurrente aux abords des stades et dans les centres-villes des lieux de rencontre, tant par des rixes entre supporters que par des violences contre les forces de l'ordre ou des jets de pétards, fumigènes ou bombes agricoles causes de blessures ou de dégradations

Le 2 janvier 2022 lors de la rencontre entre le Jura Sud Foot et l'ASSE à Louhans (71), près de 130 engins pyrotechniques ont été utilisés dont deux ont explosé à proximité immédiate d'un gardien de but et d'un stadier et de graves dégradations ont été constatées au sein de la tribune hébergeant les supporters stéphanois. A à la suite de ces incidents, les supporters de l'ASSE ont fait l'objet le 20 janvier 2022 d'une sanction disciplinaire de la part de la fédération française de football (FFF) de fermeture de l'espace visiteurs lors du déplacement de leur équipe jusqu'à la fin de la saison 2021/2022.

Le 8 avril 2022, lors de la rencontre entre le FC Lorient et l'ASSE à Lorient, malgré une interdiction préfectorale d'accéder au stade Yves-Allainmat et la sanction de la FFF, une centaine de supporters stéphanois ont pris place dans le stade et tenté de provoquer le personnel d'encadrement de l'équipe de l'ASSE à la fin de la rencontre

Le 26 mai 2022, lors de la rencontre entre l'AJ Auxerre et l'ASSE à Auxerre, malgré un arrêté préfectoral interdisant l'accès au stade des supporters visiteurs, 400 supporters stéphanois se sont rassemblés dans le centre-ville puis ont rejoint le stade de l'Abbé-Deschamps, fait usage d'engins pyrotechniques, dégradé plusieurs bâtiments et jeté un projectile sur un véhicule de police municipale. Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour empêcher certains d'entre eux de pénétrer de force dans l'enceinte sportive.

Le 18 mars 2023, à l'issue de la rencontre entre le Havre AC et l'ASSE au Havre, une rixe a éclaté entre les supporters des deux équipes munis pour certains de chaînes et de barres à mine ; dans ce contexte des projectiles ont été lancés vers les forces de l'ordre, notamment des bouteilles de verre dont les éclats ont blessé les chiens de la brigade canine.

Le 15 avril 2023, lors de la rencontre entre le Grenoble FC 38 et l'ASSE à Grenoble, une rixe a éclaté entre les supporters adverses nécessitant l'intervention des forces de l'ordre.

Lors de rencontres entre le Rodez Aveyron Football et l'ASSE à Rodez, des dégradations ont été constatées dans la tribune visiteurs le 29 avril 2023. Le 12 août 2023, en amont de la rencontre entre ces équipes, une violente rixe a éclaté entre supporters stéphanois nécessitant l'intervention des forces de l'ordre et retardant le coup d'envoi d'une heure.

Le 11 novembre 2023 lors d'une rencontre entre l'ASSE et l'équipe d'Auxerre, un policier a été blessé à la tête par une barre de fer lancée par un supporter à l'occasion d'une rixe.

Le 23 avril 2024 lors de la rencontre entre le Grenoble FC 38 et l'ASSE à Grenoble, les supporters stéphanois ont dégradé le stade en arrachant des sièges et tenté d'affronter les supporters grenoblois, nécessitant l'intervention des stadiers dont un a été blessé.

Le 18 mai 2024, en amont de la rencontre entre Quevilly Rouen Métropole et l'ASSE, les supporters stéphanois n'ont pas respecté l'arrêté préfectoral d'encadrement. Un échange de coups avec un stadier lors des contrôles d'accès a déclenché un mouvement de foule empêchant le contrôle de plusieurs supporters. A cette occasion, les supporters des deux équipes ont fait un usage massif d'engins pyrotechniques et à l'issue de la rencontre, 21 foyers d'incendie et 69 sièges dégradés ont été recensés.

Le 1er septembre 2024, en amont de la rencontre entre le Stade Brestois 29 et l'ASSE à Brest, une rixe a éclaté entre les supporters stéphanois et brestois dont certains étaient équipés de bâtons, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre qui ont essuyé des jets de bouteilles de verre.

Le 29 septembre 2024 en amont de la rencontre entre le FC Nantes et l'ASSE à Nantes, les supporters stéphanois ont tenté de ne pas respecter l'arrêté préfectoral d'encadrement avant d'être interceptés par les forces de l'ordre.

Les relations entre supporters de l'ASSE et l'OL sont empreintes d'animosité depuis de très nombreuses années. Ce fort antagonisme s'est traduit à plusieurs reprises par de graves affrontements nécessitant l'intervention des forces de l'ordre dont certains membres ont été blessés, par des jets de projectiles et par l'allumage d'engins pyrotechniques.

Il en a été ainsi, notamment le 6 octobre 2019 à Saint-Etienne où, en amont de la rencontre, le bus des joueurs lyonnais a fait l'objet d'un jet de projectiles à son arrivée devant le stade. A cette occasion, des supporters stéphanois ont tenté de pénétrer dans le stade avec une banderole insultante concernant le président de leur club, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre dont un des membres a été blessé. Une rixe a éclaté entre des supporters stéphanois blessant deux d'entre eux et qu'au retour du bus des joueurs lyonnais à Lyon escorté par les forces de l'ordre, des supporters lyonnais ont jeté des mortiers et des projectiles sur les forces de l'ordre.

Le 29 février 2020, la veille de la rencontre à Lyon, une rixe a éclaté entre les supporters des deux équipes impliquant deux cent personnes dont certaines étaient armées, alors même que la rencontre faisait l'objet d'un arrêté ministériel d'interdiction de déplacement des supporters de l'ASSE et d'un arrêté préfectoral d'encadrement.

Le 3 octobre 2021, à Saint-Etienne, la rencontre, qui a fait l'objet d'un arrêté ministériel d'interdiction de déplacement et d'un arrêté préfectoral d'encadrement des supporters visiteurs, a malgré tout été émaillée par un usage massif d'engins pyrotechniques de la part des supporters stéphanois dont plusieurs ont atteint la pelouse provoquant un arrêt de jeu ainsi que par un mouvement de foule en tribunes au cours duquel un fonctionnaire de police a été pris à partie et blessé par une cinquantaine de supporters stéphanois.

Le 20 janvier 2022 à Lyon, la veille d'une rencontre entre les deux équipes, des provocations via des inscriptions sur les murs ont été découvertes de la part des supporters lyonnais à l'égard des supporters stéphanois.

En outre, la rivalité entre les supporters des deux équipes se manifeste en dehors de toute rencontre entre les deux équipes. Il en a notamment été ainsi dans la nuit du 29 au 30 mars 2023 où des tags insultants à l'égard des lyonnais ont été découverts sur le stade Geoffroy Guichard de Saint-Etienne. Le 5 août 2023, à l'occasion d'une rencontre à Saint-Etienne entre cette équipe et celle de Grenoble, un supporter porteur d'une casquette de l'OL a été violemment frappé par un supporter stéphanois et a perdu connaissance. Le 16 septembre 2023, en amont de la rencontre entre le Stade Malherbe Caen et l'ASSE à Caen, lors des palpations de sécurité, une banderole sur laquelle figurait l'inscription « A MORT LYON » a été découverte sur un supporter stéphanois. Le 11 septembre 2024 ainsi que dans la nuit du 8 au 9 octobre 2024, des tags insultants et menaçants ont été découverts à Saint-Etienne à proximité du local des supporters stéphanois ainsi que sur le stade. Ces événements récents démontrent l'actualité de l'animosité entre les supporters des deux équipes, qui évoluaient dans des compétitions différentes et ne se sont pas rencontrées lors des saisons 2022/2023 et 2023/2024."

Reale et les Verts

06/11 12:59

"A Lyon, les derbies, je les gagnais presque tout le temps. Depuis les poussins je les gagne et j’espère que l’on va poursuivre cette série dès demain soir. Ce sera mon petit derby personnel" déclarait Enzo Reale juste avant de se faire éliminer aux tirs au but au Moustoir par des Verts qui démarraient alors leur parcours triomphal en Coupe de la Ligue.

Evoluant désormais au GOAL FC,le milieu de terrain qui avait perdu 3-0 en CFA avec les vilains sous les ordres de Bruno Genesio contre la réserve de l'ASSE (entraînée à l'époque par Jean-Philippe Primard) a évoqué hier le prochain derby dans l'émission Tant qu'il y aura des Gones du site Olympique-et-lyonnais. Extraits.

"Le derby a perdu de sa saveur car Saint-Etienne n’a pas une équipe compétitive depuis un moment. C’est sûr qu’il faut prendre les 6 points contre Saint-Etienne en championnat parce que c’est 6 points donnés ! (rires) Les supporters n’ont plus le droit le droit de venir au stade, c’est vraiment dommage car c’est aussi ça le foot, c’est se chambrer. Le discours qu’on avait à l’OL, c’est « un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne. » C’est la détermination, le dépassement de soi. Tu peux gagner le derby en n’étant pas beau, ce n’est pas un problème.

Moi je suis arrivé à l’âge de 7 ans à l’OL. On nous disait : « dans le calendrier, il y a un match qu’il ne faut pas perdre, c’est le derby contre Saint-Etienne. » Quand tu joues contre Saint-Etienne, t’as cette rage de les vaincre. C’étaient des matches disputés, avec beaucoup d’engagement, ça se charriait même au plus jeune âge. Du coup j’en garde des bons souvenirs. Quand je suis parti de l’OL et que je suis parti en Lorient, j’ai joué en pro contre les Verts, j’ai joué comme un derby, comme si je portais le maillot de l’OL."

Nordin vante les recettes de JLG

06/11 11:29

Si tout le monde est tourné vers le derby (dimanche, 20h45), Sainté jouera un match décisif après la trêve internationale, face à Montpellier (23 novembre, 19h).

La lanterne rouge est un peu verte avec sur le banc, Gasset et Printant, et sur le pré Sacko, Khazri et Nordin. Ce dernier s'est exprimé sur JLG juste avant la défaite héraultaise au Havre : 

"Forcément, les choses sont différentes, chaque entraîneur étant différent. On travaille bien, et beaucoup. C’est ce dont on avait besoin. Je pense qu’au fur et à mesure, il va mettre en place des choses pour nous aider en dehors du terrain et sur le terrain. Je l’ai connu à Saint-Étienne. C’est un meneur d’hommes, qui redonne de la confiance, qui connaît très bien son métier. Les supporters l’ont dit, c’est un entraîneur international. Il a connu de grands joueurs, plein de situations, des bonnes et des moins bonnes. Pour cela, il sera très important pour cette course qui sera la nôtre dans ce championnat.

Ces derniers jours, il a appuyé sur la confiance. Qu’on se rende compte que, même si cela ne va pas, on reste des bons joueurs quand on est solidaires. Il nous a rappelé, malgré la défaite, le match à Monaco où on a, je pense, prouvé qu’on était capables de grandes choses. On doit s’appuyer sur ce genre de performance. À nous d’être beaucoup plus réguliers. Cela peut nous arriver d’être moins bons un week-end, on reste humains. Mais il y a un seuil à ne pas franchir. Monaco, c’est la preuve qu’on est capable de faire de bonnes choses."

Si JLG a incontestablement fait briller les Verts, ses expériences depuis, tant à Bordeaux, qu'avec la Côte d'Ivoire ou à Marseille ont été moins convaincantes. Et si Papy n'arrivait plus à faire de résistance ?

Stéphan privé de Stéphanois ?

06/11 08:02

Alors qu'il ambitionnait de jouer le Top 6, le Stade Rennais s'est invité dans la course au maintien. Après 10 journées, les Bretons, fessés 4-0 par le promu auxerrois il y a 3 jours,  ne comptent qu'un petit point d'avance sur l'antépénultième stéphanois, qu'ils recevront à la fin du mois. A priori sans Julien Stéphan, dont le sort semble scellé selon la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Le club a travaillé activement ce mardi sur l’arrivée d’un nouveau coach pour le remplacer. Ont été évoqués en interne Patrick Vieira (qui s’est proposé) ou Habib Beye (associé à Mathieu Le Scornet, un ancien de la maison), lequel ne ferait pas l’unanimité, notamment à cause de son déficit d’expérience à un poste qui sera sous forte pression. Rennes souhaiterait un profil capable de secouer un peu le cocotier.

Existe aussi l’option de l’Argentin Jorge Sampaoli (ex-OM), ou celle du Franco-canadien Wilfried Nancy, champion de MLS en titre avec Columbus Crew, dont le nom a été cité récemment du côté de Saint-Etienne. Une piste surprenante, qui apparaîtrait pour le moins risquée dans le contexte rennais actuel…

On sait aussi que le président Arnaud Pouille aimerait retravailler avec Franck Haise, lui-même attaché au Stade Rennais, mais il ne serait pas simple de le faire sortir de Nice en cours de saison. Certaines sphères extérieures au club ont fait passer l’idée que Sergio Conceiçao pouvait être chaud pour venir."

La France est devenue verte ce soir-là

06/11 07:17

Il y a 50 ans, les hommes de Robert Herbin éliminaient le Hadjuk Split 5-1 après prolongation en 8e de finale de Coupe d'Europe des Clubs Champions. Conservateur du musée des Verts, Philippe Gastal souligne l'impact de cet exploit dans la dernière édition du Progrès.

"Les joueurs ont mis tous les ingrédients qu’on ne pouvait soupçonner dans une équipe française : rythme, volonté, non-renoncement et réalisme. Ce match est entré dans la légende avec un scénario à la Hitchcock. Tous ceux qui étaient au stade ont senti une communion, une osmose entre le public et son équipe. On avait l’impression qu’il y avait 60 000 personnes ! Jacques Thibert, le journaliste de L’Équipe et France Football, a parlé pour la première fois de Chaudron. C’est un marqueur indélébile de l’histoire du football stéphanois et français.

La France est devenue verte ce soir-là. Ça a permis de décomplexer le foot français et de le réveiller. L’ASSE a ouvert une brèche. Il y a eu un avant et un après Split. Ils ont transmis ce fluide européen à l’équipe de France. On l’a vu dans les années 80 avec une demi-finale de Coupe du monde en 1982, puis en 1986. Et pour moi, la conclusion, c’est 1998 avec ce titre de champion du monde. Quelque part, chaque supporter français doit un petit bout de l’histoire de son club et de l’équipe de France à ce 6 novembre 1974."

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