Alors qu’il vient d’avoir 22 ans, Adil Aouchiche entame à la cave sa 2ème saison à Sunderland.

S’il avait traversé la saison dernière avec un statut de remplaçant, il avait néanmoins connu 10 titularisations et participé à 28 matchs de Championship. Mais l'arrivé de Régis Le Bris ne semble pas lui être favorable, puisque l’ex-trouvaille de Claude Puel n’a joué que 12 minutes en championnat le 18 août dernier. Depuis, il n'apparaît même plus dans le groupe de l'équipe 1.

A défaut il conserve le rythme avec l'équipe réserve de Sunderland pour laquelle il a claqué un but à Everton le week-end dernier.

Rappelons qu’à Sainté il avait été titularisé 32 fois en deux saisons en Ligue 1 entre 2020 et 2022.

Prêté par les vilains, Johann Lepenant a fait mal aux Verts hier. Malgré son but puis sa passe décisive, les Canaris ont concédé le nul face à une faible mais accrocheuse équipe stéphanoise. Médaillé d'argent comme Jérémie Janot aux J.O., le talentueux milieu de terrain de 21 ans a exprimé sa déception en zone mixte à l'issue de ce match de la 6e journée de L1.

"On se demande tous comment on a laissé échapper la victoire. Ça a le goût d’une défaite, on maîtrisait, on ne concédait aucune occasion. Ensuite on fait des petites erreurs, ça donne ce nul. On était bien, Saint-Étienne ne proposait pas grand-chose. Il y a des erreurs d’inattention, de concentration, on doit être plus rigoureux sur certaines phases de jeu pour éviter ce genre de scénario, pour éviter de perdre des points bêtement. Cela fait plusieurs fois que le scénario se reproduit. C'est très frustrant, c’est pour cela que je dis qu’on doit travailler, s’améliorer sur ces points car on ne va pas pouvoir faire la saison comme ça."

S'il a sauvé l'honneur de Changchun Yatai en marquant d'une frappe du gauche son 11e but de la saison, Robert Beric a perdu 8-1 avant-hier chez les Verts de Beijing Guoan.

Portée par le talentueux Sebastian Nanasi (passeur décisif) et bien plus convaincante dans le jeu que les Verts quelques heures plus tôt à la Beaujoire, la très jeune équipe du Racing Club de Strasbourg a infligé à l'OM sa première défaite de la saison hier à la Meinau, au grand dam d'un Neal Maupay entré en jeu à la 62e minute.

Les Dernières Nouvelles d'Alsace met à l'honneur la solide prestation d'un pur produit du centre de formation de l'ASSE : Saïdou Sow. "Le Guinéen de 22 ans est en passe de devenir le patron de la défense, avec un investissement sans faille et une sobriété de bon aloi, à la fois dans les airs. L'ancien Stéphanois a encore fait du bon boulot."

A ses côtés, le fils de Pape Sarr prénommé Mamadou a lui aussi assuré comme le souligne le même quotidien régional. "Pour sa deuxième titularisation, l'ex-espoir lyonnais a prouvé qu'il avait la carrure et les épaules pour former une paire de centraux efficaces à la gauche de Sow. Les deux hommes ont été bien épaulés par leur gardien."

En attendant que Stassin le soit, un Lucas a été décisif ce week-end : Gourna-Douath a en effet contribué à la victoire du Red Bull Salzbourg contre l'Austria Vienne. Certes, la passe dé de l'ancien matru des Verts était latérale et à hauteur de la ligne médiane, mais elle a permis au jeune et talentueux milieu israélien Oscar Gloukh (20 ans) de claquer son 5e pion en 5 apparitions en L1 autrichienne cette saison.

⚽️ J8 de D1 🇦🇹 – victoire 2-0 du RB Salzburg ce soir face à l'Austria Vienne. Doublé signé Oscar Gloukh 🇮🇱 !

Déja 5 buts ⚽ et 2 assists 🎯 en 5 matchs pour le milieu offensif international israélien de 20 ans. https://t.co/ccjmgSRyMs pic.twitter.com/HlMKztoMuu

— ERETZ Sport (@EretzSport) September 28, 2024

Comme le relaye Le Progrès, deux défenseurs stéphanois savourent le point arraché à Nantes.

Léo Pétrot :  "On avait à cœur de réagir après la gifle à Nice. Malgré nos deux buts de retard, on n’a pas lâché et c’est ça qu’on veut retenir. On a pris un bon point, dans la douleur, mais on s’est accroché. On sait que chaque match sera difficile et qu’on aura besoin de ces valeurs. Malgré tout, il nous reste pas mal de choses à travailler."

Dylan Batubinsika : "On aurait aimé gagner ce match mais on a pris deux buts dans des moments clés. Cela nous a mis dans la difficulté mais on a su agir comme une équipe et avoir cet état d’esprit qui nous a manqué. C’est un bon point de pris. On sait qu’il reste beaucoup de travail mais c’est de bon augure pour la suite."

Quatre jours après avoir tenu en échec les Reds Devils à Old Trafford en Europa League, l'ancien avant-centre stéphanois Ricky Van Wolfswinkel (35 ans) a encore joué l'intégralité de la rencontre ce dimanche lors de la 7e journée de Eredivisie. C'est lui qui a inscrit sur penalty à l'entame du dernier quart d'heure l'unique but de la victoire de Twente contre NAC Breda, club où le regretté et légendaire Kees Rijvers a débuté et terminé sa carrière de joueur.

🚨🇳🇱⚽️ | Goal Ricky Van Wolfswinkel

Twente 1-0 NAC Breda

pic.twitter.com/QcOLcsz7U1

— GoalsCentre (@Goals_Centre) September 29, 2024

Comme il l'avait fait en L2 contre QRM le 19 août 2023, Ibrahim Sissoko a réalisé un doublé pour l'ASSE ce soir à Nantes. Irvin Cardona était le dernier joueur stéphanois à avoir marqué deux buts en match officiel sous le maillot vert, lors de l'inoubliable fin de match du 20 avril dernier contre les Girondins. Le dernier doublé réalisé en L1 par un joueur de l'ASSE était l'oeuvre de Mahdi Camara, qui avait renversé 2-1 le 16 avril 2022 son futur club, le Stade Brestois de Franck Honorat (auteur de l'ouverture du score).

En conférence de presse, Antoine Kombouaré a commenté le nul concédé à la maison par ses Canaris contre les relégables stéphanois.

"C’est une énorme déception. Je suis partagé car j’ai aimé le match de mes joueurs, tout ce qu’on a mis en place. On a archi dominé cette équipe de Saint-Etienne dans tous les compartiments. Finalement, on sort avec un score de parité après avoir mené 2-0. C’est la déception qui m’anime. C’est incroyable quand vous êtes face à un adversaire qui ne montre pas grand-chose. Derrière, ils sont capables de marquer deux buts. On n’a pas été capables de tenir le score. Il faut être efficace, réaliste, c’est ce qui nous manque aujourd’hui. 

C’est un souci mental aujourd’hui. On n’est pas capable de tenir le score une fois qu’on a pris l’avantage. Mais ça n’enlève rien à ce qu’on est capable de montrer. Là, c’est peut-être une des meilleures équipes que j’ai eue à coacher à Nantes. On est capable de développer du jeu, on a confiance en ce qu’on fait avec le ballon, c’est intéressant. Car défensivement aussi, on est costaud, on cède peu de situations à l’adversaire. J’ai dit ce que j’avais à dire à l’arbitre. Nous, on doit être capable surtout à 2-0 de ne pas encaisser ces deux buts-là."

Menés 2-0 à la 50e minute, les Verts ont su trouver des réserves morales pour éviter la défaite à la Beaujoire. Un doublé d'Ibrahim Sissoko leur permet d'arracher un point (2-2).

Tout avait pourtant mal commencé. ODO avait décidé d'écarter le capitaine Yunis Abdelhamid et Mathieu Cafaro de la déroute niçoise. Ils étaient remplacés par Mickaël Nadé et Ben Old. Léo Pétrot prenait le couloir gauche en l'absence de Pierre Cornud, blessé. Mais dès la 10e minute, Nadé contrait mal un ballon nantais dans la surface qui revenait trop facilement dans les pieds de Lepenant qui ajustait Gautier Larsonneur (1-0, 10e).

Les Verts ne tenaient aucun ballon et ne se procuraient aucune occasion. Au retour des vestiaires, ils reprenaient sur les mêmes bases. Le côté droit de la défense verte était troué et Thomas reprenait un centre de Lepenant face au but (2-0, 49e). Il y avait fort à parier qu'une 5e défaite en 6 matchs se profilait. Surtout quand quelques minutes après Abline trouvait le poteau de Larsonneur sur une frappe déviée par Ben Old. C'était sans compter sur un corner rusé des Verts à la 57e minute. Old trouvait rapidement Zuriko Davitashvili dont le centre dans la boîte était dévié par Sissoko et trompait Lafont (2-1, 57e). Les Verts commençaient à y croire. Sur un nouveau corner, Nadé recevait un coup de coude de Castelletto dans le visage. Après intervention du VAR, l'arbitre sifflait pénalty. Malgré une tentative de destabilisation de Lafont, Sissoko croisait bien sa frappe et inscrivait son premier doublé en L1.

Malgré 8 min de temps additionnel et une parade de Larsonneur sur une frappe de Mollet, les Verts repartaient avec leur premier point à l'extérieur. Ils sont toujours 17e, 2 points devant Angers, battu à domicile par Reims et égalité avec Montpellier, battu in extremis hier par Monaco. Toulouse, premier non relégable et battu par les vilains, est à 1 point.

Comme le week-end dernier contre Angers, les Canaris ont concédé le nul, à nouveau sur un penalty bêtement concédé par le multirécidiviste Jean-Charles Castelletto, qui a entretemps perdu le brassard au profit de Pedro Chirivella. En zone mixte de la Beaujoire, le nouveau capitaine nantais a très peu apprécié cette offrande faite aux Verts.

"On n'a pas su gagner ce match parce qu'on est cons. Pff ! On fait tout pour ouvrir le score, pour avoir cet avantage de 2 buts. Et après, nous seuls, on se met dans la merde. Reims, Angers, et maintenant Saint-Etienne. Ça fait 3 matches, c'est beaucoup trop. On domine, en face ils n'ont pas d'occasions et on trouve le moyen de se faire rejoindre. Ce n'est pas possible !"

Sur DAZN, ODO a commenté son premier match nul de la saison (2-2 à Nantes), ô combien important dans la longue course au maintien !

"J’ai félicité les joueurs. Remonter un handicap de deux buts, ce n’est pas évident, c’est une première performance. C’est un point qui doit nous donner confiance, qui a été très difficile à aller chercher. Sur le plan mental, j’ai félicité les joueurs. Après, on a encore une grosse semaine de travail. On a vu qu’il y avait plein de choses qui pouvaient être améliorées. On va continuer à avancer comme ça. Ce qui s’est passé cette semaine ? Parfois il faut savoir fermer les portes et se dire les choses. On a fait un retour du match à Nice même si c’est difficile de revoir un match comme ça. On a fait l’effort là-dessus. Après les joueurs se sont rencontrés entre eux pour débattre et rajouter certaines choses, certains ingrédients qu’ils veulent mettre dans le match.

On travaille les coups de pied arrêté. Là, ça faisait un petit moment qu’on n’avait pas travaillé à deux mais c’est l’initiative que l’on demande aux joueurs aussi. A un moment donné, on leur demande de prendre des responsabilités. Ils l’ont fait, ça va au fond. C’est vrai que ça a été décisif pour nous. On est allé chercher ce penalty en mettant de l’envie. Il en faut plus bien sûr. Même à la mi-temps j’ai insisté là-dessus. Même sur ce match-là, il va falloir qu’on monte plus notre agressivité. Ça, c’est clair, c’est une priorité. Après, bien sûr, il y a le jeu, il faut qu’on soit capable de marquer des buts. Mais il faut d’abord qu’on soit solides, vraiment solides. Et qu’on soit capable de gagner des duels. On a vu aujourd’hui qu’on a quand même perdu pas mal de duels, ce qui nous a mis en danger.

La première titularisation de Sissoko et le fait qu’Abdelhamid soir resté sur le banc ? C’est un vrai groupe. Peut-être que la semaine prochaine il y aura d’autres titulaires. C’est que je veux faire sentir aux joueurs. On ne peut pas toujours être en forme, parfois il y a des joueurs qui sont mieux, ce sont eux qui joueront et d’autres qui vont rentrer. Aujourd’hui, j’ai trouvé que les entrants sont plutôt rentrés avec intensité, ça me plaît aussi. Je pense qu’on a pris un point important. Il doit donner confiance au collectif. On est loin encore de ce que l’on veut faire. Si l’on veut exister, il va falloir certainement faire plus. On est en conscient."

Seule équipe ayant réussi à ne pas battre Sainté cette saison au point même de s'incliner dans le Chaudron il y a 15 jours, le LOSC a mis un terme à une série de 5 matches d'insuccès hier en s'imposant nettement au Havre grâce à un triplé d'un Jonathan David qui avait raté une grosse occasion d'égalisation à Geoffroy. Olivier Létang, qui avait poussé un coup de gueule à l'issue de ce match de la 4e journée, y a encore fait référence hier au moment de quitter le stade Océane, comme le rapporte le site Le Petit Lillois.

"J’étais intervenu suite à la défaite à Saint-Étienne et je pense que c’était le jour et la nuit sur le plan du comportement et de l’attitude. On a pris le match par le bon bout en laissant très peu d’espace à cette équipe du Havre, qui ne pouvait plus respirer. J’aurais aimé que l’on marque ce troisième but un peu plus tôt, mais c’est surtout les attitudes. Elles ont été presque bonnes. On est sur la bonne voie.

C’est une bonne réaction. Il fallait que l’on fasse tous, moi compris, beaucoup plus dans cette période difficile. Le match de Saint-Étienne, nous étions résignés avant la fin. Contre Strasbourg, les garçons n’avaient pas lâché. On avance, mais le haut niveau c’est de la constance. Contre le Real Madrid, on sait déjà que les garçons répondront présents. Pour moi, la prochaine étape très importante, c’est Toulouse samedi prochain."

Dès ce dimanche, les Verts ont une belle occasion de revenir à hauteur du HAC, leur deuxième bourreau de la saison, mais aussi du Stade Brestois, leur troisième, sans oublier l'AJA, attendue samedi prochain dans le Forez.

Si le FC Nantes a un bilan désastreux cette année à domicile (10 défaites et 11 matches), les Verts devront quand même se méfier ce dimanche de Moses Simon, joueur ayant la plus grosse valeur marchande des Canaris (12 M€) devant l'ex-futur avant-centre stéphanois Mostafa Mohamed (10 M€) et le gardien Alban Lafont (9 M€) selon les chiffres de Transfermarkt.

Comme le souligne Ouest-France, l'ailier nigerian, impliqué sur 4 buts lors de ses 4 dernières apparitions en L1 (2 buts, 2 passes décisives) pourrait devenir le 2e joueur du FC Nantes à être décisif lors de 5 rencontres de suite dans l’élite au 21e siècle, après Emiliano Sala. L’attaquant argentin avait réalisé cette performance 2 fois (5 matches en septembre-octobre 2016 et en octobre-novembre 2018).

On rappellera que Moses Simon a déjà marqué contre les Verts à la Beaujoire... sur une passe de Denis Appiah, son adversaire du jour !

Trois jours après avoir remporté aux côtés de Sergi Palencia l'US Open Cup aux dépens du Sporting Kansas City, Denis Bouanga a marqué cette nuit en MLS le but victorieux du Los Angeles FC à Cincinatti suite à un dégagement d'Hugo Lloris et une passe décisive d'Olivier Giroud. L'ancien attaquant gabonais des Verts a ainsi claqué son 25e pion de la saison sous le maillot black & gold en 41 matches toutes compétitions confondues !

Match winner 🎯

Denis Bouanga with a goal from a difficult angle to secure all 3 points.

Thrill of the Match | @Yaamava pic.twitter.com/aRF9moMEXr

— LAFC (@LAFC) September 29, 2024

Les Canaris portent cette saison un maillot dessiné par le supporter stéphanois Clément Thiery alias "Saintetixx", qui s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"J’ai commencé à faire des maillots sur les tous premiers Football Manager, il y a 20 ans, en 2004. C’était pour le fun, on faisait des concours toutes les semaines avec des clubs différents sur les forums du jeu. Je n’étais pas prédestiné à faire des maillots. Je n'ai aucune formation en graphisme, j'ai tout appris sur le tas. Je ne sais pas dessiner et fais encore des bonshommes en bâtons (rires).

J’ai basculé pendant le confinement. J’étais graphiste dans une boîte qui faisait des objets personnalisés. La boîte a fermé, mais je me suis fait repérer pour faire des maillots. Si le club de basket de Boulogne-sur-Mer ne me repère pas sur les réseaux, je pense que je serais allé trouver un travail ailleurs. 

Quand j’imagine un maillot, je mets toujours le sponsor d’avant pour avoir un visuel. J’ai toujours un brief, c’est rare d’avoir carte blanche et qu’on me dit “fais ce que tu veux.”  J’aime avoir des maillots qui représentent l’histoire du club ou de la ville. Je fais peu d’abstrait. Et même quand ça l’est, il y a toujours des raisons derrière.

J’ai tellement de bases de maillots dans mon ordinateur que j’ai accumulé depuis 20 ans… Entre ça, les bouquins et internet, je ne suis jamais en panne d’idées. Si je bloque, je pose l’ordinateur et je cherche un autre travail le lendemain. Je n’ai pas la fibre commerciale, je suis un peu timide. Généralement, ce sont les clubs qui me contactent.

Certains se sont un peu trop inspirés de mes concepts. C’est déjà arrivé avec deux clubs français. Je venais juste de démarrer et j’ai sorti un concept avec un design très marqué et un an et demi après, comme par hasard, le club sort pratiquement le même. C’était vraiment trop similaire. Ça avait été très commenté sur Twitter d’ailleurs.

Il y a certains maillots qui se trouvent sur des sites chinois (rires). Quand j’ai publié ce fameux maillot des Bleus avec les logos dorés sur Twitter, certaines usines ont pris ça pour des fuites des nouveaux maillots officiels, donc ils les ont conçus et vendus. Une équipe de football loisir au Mexique joue avec ce maillot. Ça me fait plus rire qu’autre chose."

Pour le maillot des Canaris de cette saison, c'est Nantes qui est venu me contacter. Ils ont établi un petit brief de ce qu’ils aimeraient. J’ai fait un premier jet, puis on a tâtonné pour trouver ce qu’on voulait faire. On a fini par trouver quelque chose de plutôt cool. On a fait les bandes diagonales en référence au 1 de Europe 1 pour les anciens maillots et on a mis des hermines à l’intérieur pour la région. Pour l’extérieur, on a pris les monuments emblématiques de la ville.

Le Synergie rouge ? Je pense que c’est le sponsor qui le veut. Je n’ai pas eu de contact avec le sponsor. On avait fait des maquettes avec le sponsor en vert ou en noir. Mais ça a été imposé en rouge, on n’a pas eu le choix. On a fait tous les tests possibles, après c’est le club qui a dit qu’on ne pouvait pas le faire. Quand on voit le maillot, c’est sûr, on se dit que ça aurait été beaucoup plus joli avec du vert ou du noir, mais c’est rouge. On n’a pas le choix. Le club a fait tout ce qu’il pouvait, je pense qu’eux aussi auraient préféré l’avoir en vert et avoir plus de retours positifs.

Pour rappel, Clément Thierry avait dessiné le maillot vert collector rendant hommage à Loïc Perrin.

Loïc Perrin · Maillot retraçant sa carrière @loicperrin_24
A jamais la réalisation que je préfèrerai.
Mon idole, mon club, son numéro retiré ...
Je ne ferai jamais mieux. pic.twitter.com/NbqB6vzR8w

— Clément Thiery (@Saintetixx) March 4, 2023

Après avoir gagné à Reims, les Amazones ont remis ça hier à Nantes. Le Progrès a recueilli les réactions de deux joueuses stéphanoises à l'issue de ce succès à Marcel-Saupin. Extraits.

Solène Champagnac : "Ce but d’entrée de jeu nous fait du bien. Ensuite, on a été solides du début jusqu’à la fin. Je disais aux filles que l’on n’en prendrait pas. Cela fait deux victoires à l’extérieur. Ce sont deux longs déplacements qui engendrent de la fatigue mais on ne lâche pas. C’est la force de notre groupe."

Lisa Martinez : "On est soulagées. Les dernières minutes ont été un peu tendues avec ce corner à la fin qui nous a mis sous pression. Il y a eu de l’engagement mais c’est aussi notre jeu. Cette saison, on a un groupe de gagneuses." 

Aux garçons d'en prendre de la graine et de s'imposer à leur tour ce dimanche dans la ville natale de Laurent Batlles !

Joueur de champ ayant eu le plus de temps de jeu la saison dernière en équipe réserve (23 titularisations), Bryan Djile Nokoue, qui avait signé pro il y a 3 ans, n'a pas été conservé par l'ASSE après 6 ans passés sous le maillot vert. Mais notre fidèle potonaute paps1976 nous informe que le latéral camerounais a fait son retour au Centre Robert Herbin avant-hier. Razik Nedder a fait entrer en jeu son ancien capitaine en deuxième mi-temps lors de l'écrasante victoire en amical contre Louhans (4-0). Reste à savoir si le natif de Yaoundé est juste venu parfaire sa condition physique ou s'il va re-signer à Sainté faute d'avoir trouvé un nouveau club...

Les Verts peuvent nourrir l'espoir de repartir de la Beaujoire avec les 3 points ce dimanche. En effet, les Canaris ont perdu 10 de leurs 11 matches joués dans leur antre depuis le début de l'année ! Seul Auxerre, attendu samedi prochain à Geoffroy, n'a pas réussi à s'imposer en Loire-Atlantique (l'AJA a perdu 2-0 là-bas il y a 5 semaines). Aux protégés d'ODO d'imiter Clermont, Laval, Lens, Paris, Metz, Strasbourg, les vilains, Rennes, Lille et Reims !

"Au conseil d’administration du club, qui ne s’est toujours pas réuni depuis le rachat par Kilmer Sports, trois sièges restent attribués à l’association qui détient un peu moins de 10 % des parts" rappelle Le Progrès. "Jean Candel, l’ancien joueur amateur et ex-président de l’association, François Rochebloine l’ancien député et Jean-Marc Barsotti, l’actuel président, en seront les bénéficiaires, comme sous la précédente mandature".

Plusieurs joueuses nantaises ont exprimé à Ouest-France leur frustration après avoir été défaites par les Amazones à Marcel Saupin.

Maureen Cosson : "On est frustrées. On a poussé sur la fin et l’égalisation aurait été méritée. Je suis quand même déçue de notre première mi-temps. On encaisse un but assez vite et on ne réagit pas bien. C’est le haut niveau, on n’a pas le droit à l’erreur, on perd là-dessus. Il y avait plus de vice en face, avec des fautes, du gain de temps..."

Louise Fleury  : "On est très frustrées. Je pense qu’on était techniquement au-dessus. Saint-Etienne a beaucoup de joueuses d’expérience. L’arbitrage a été un peu sévère mais le football, ce n’est pas toujours l’équipe qui domine qui gagne. On l’a vu aujourd’hjui. On leur donne le but. Si on regarde les stats, on est largement au-dessus, au niveau de la possession ou des occasions."

Julie Rabanne : "Moi qui joue depuis un moment en D1, je trouve que l’arbitrage aujourd’hui n’est pas à la hauteur de ce que l’on demande en termes de professionnalisation du foot. Avec tout ce qui s’est passé en deuxième mi-temps, 7 minutes de temps additionnel, ce n’est pas assez. Pour moi, les arbitres ne sont pas au niveau et je pense que je ne serai pas la seule à le dire. Après, Saint-Etienne a fait le travail. Elles ont joué avec leurs armes. Elles n’étaient pas au-dessus de nous au niveau football. Elles ont joué au métier et au vice."

Triplé pour Kellian Bufferne

Après leur déconvenue de la semaine dernière face à Clermont (défaite 0-1), les U15 de Jean-Philippe Primard se déplaçaient cet après-midi à Grenoble, pour affronter un adversaire traditionnellement coriace. Cela a été encore vérifié puisque les Verts se sont imposés au bout du temps additionnel sur le score prolifique de 4 à 3, après avoir été menés par 3 à 1 au repos.

Les Stéphanois ont fait une bonne entame en ouvrant rapidement le score, dès la 8ème minute : Kellian Bufferne, suite à une action menée côté gauche, était trouvé dans la surface de réparation adverse, très près de la ligne de sortie et décochait dans cet angle fermé une belle frappe qui se frayait un chemin sous la barre pour faire trembler les filets. (Grenoble - ASSE : 0-1, 8ème)
Malgré cette ouverture, les Verts se montraient moins agressifs dans le jeu, et laissaient des espaces dont les Grenoblois allaient profiter. Cinq minutes après ce premier but, un débordement côté droit était suivi d'un centre qui permettait à un attaquant adverse d'égaliser. (Grenoble - ASSE : 1-1, 13ème);
Le deuxième but allait survenir, peu après la demi-heure, sur un tir en angle fermé, au ras du premier poteau. (Grenoble - ASSE : 2-1, 35ème).
Juste avant le repos, sur une contre-attaque rapide, les Verts étaient pris dans le dos sur leur côté gauche, et le centre grenoblois, au deuxième poteau, était repris de la tête : après avoir touché le poteau, le ballon entrait dans la cage stéphanoise. (Grenoble - ASSE : 3-1, 38ème). C'était le score au repos. 

 Au retour des vestiaires, les Verts montraient un tout autre visage, avec plus d'envie, plus de jeu collectif. Ils réduisaient le score sur un coup-franc direct, enroulé, à 25 mètres de Kellian Bufferne. (Grenoble - ASSE : 3-2, 56ème). 
Malgré leurs efforts, le score n'évoluait pas jusqu'au moment où Kellian Bufferne, toujours lui, monté sur son côté gauche profitait d'un une-deux avec Milan Dubien pour entrer dans la surface et décocher une belle frappe croisée au sol qui faisait mouche. (Grenoble - ASSE : 3-3, 79ème). 
Alors que le temps additionnel était commencé depuis deux minutes, Naël Dani, décalé côté gauche, accélérait et alertait, d'un ballon au sol, Lounes El Omari, qui, seul devant le gardien, inscrivait le but qui donnait la victoire aux Verts. (Grenoble  -ASSE : 3-4, 80ème +2)

La composition : Ramalho - Fayolle, Dubien , Tiambo, Bufferne - Dagbo (Demassieux, 40ème), Kissoum, Rogui (Reynoudt, 20ème) - Brouillat (El Omari, 40ème), Dani, Cuozzi (Brouillat, 60ème)

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Ce match a été joué dans un très bon esprit. Nous avons bien démarré en marquant très rapidement. Par la suite, nous avons été pris dans l'agressivité par un adversaire qui faisait preuve de plus de mordant, qui était plus présent dans les duels. En voulant aller le chercher, nous avons laissé des espaces dans notre dos et la sanction a été immédiate puisque nous avons encaissé trois buts avant le repos. Alors que, jusqu'à présent, nous étions plutôt solides défensivement, cela n'a pas été le cas dans cette première mi-temps. De plus, nous avons mal géré les espaces. A la mi-temps, nous avons essayé de corriger ces errements, car pour espérer quelque chose, il fallait présenter un tout autre visage que celui que nous avions montré. C'est ce que nous avons fait en nous montrant beaucoup plus agressifs, plus présents dans le jeu, et en faisant preuve d'envie jusqu'au bout. C'est positif, certes, mais à l'avenir, nous devrons éviter de démarrer le match à la mi-temps, notamment la semaine prochaine dans le derby. Je n'oublie cependant pas que notre réaction était plutôt intéressante, elle démontre un certain état d'esprit."   

Pour la première fois de la saison, Olivier Dall'Oglio a décidé de ne pas convoquer Louis Mouton pour le déplacement à Nantes alors que le grand frère de Jules n'est pas blessé. Pour rappel, le numéro 14 de l'ASSE a démarré les 5 premières journées sur le banc, qu'il a quitté pour jouer une demi-heure contre le Havre et dix minutes contre Lille.

Le groupe stéphanois chagé de voler dans les plumes des Canaris : Larsonneur, Maubleu - Appiah, Batubinsika, Nadé, Abdelhamid, Pétrot - Amougou, Bouchouari, Ekwah, Moueffek, Fomba, Tardieu, Miladinovic, Old - Boakye, Cafaro, Davitashvili, Sissoko, Stassin.

Terre historiquement hostile pour les Verts, Marcel-Saupin, qui n'a plus qu'une seule tribune, a été conquis par les Vertes cet après-midi !

Les filles de Laurent Mortel l'ont emporté 1-0 grâce à un but précoce de Cindy Caputo. Profitant d'une mauvaise passe en retrait, notre attaquante à 25 mètres des cages se prenait pour Khazri et d'une frappe lobée trompait l'ex-Verte Emily Burns.

Quel but de Cindy Caputo pour l'@assefeminines ! 1-0 après seulement deux minutes de jeu ! ⚽ pic.twitter.com/U50rPM8XcJ

— Arkema Première Ligue (@ArkemaPL) September 28, 2024

 Malgré l'activité d'une autre ex-stéphanoise, Kelly Gago, les Nantaises ont buté tout le match sur une défense verte solide, et se sont créées finalement peu d'occasion. De leur côté les Amazones n'ont pas su profiter de beaux contres, Lamontagne et Pierre-Louis se ratant à plusieurs reprises dans des positions favorables.

Dans une partie assez physique et hachée, Sainté qui a cumulé les biscottes, a hélas perdu sa milieu Ali Nadjim blessée au genou en seconde période.

La compo : Gignoux - Belkhiter, Mayi Kith, Martinez, Tapia - Bogi (Ali Nadjim, 46' puis Bataillard, 61'), Champagnac, Cambot (Stratigakis, 78')  - Caputo (Perea, 97'), Lamontagne, Pierre-Louis (Connesson, 78').

Avec deux victoires en 2 déplacements, les Vertes partagent la 1ère place du championnat avec les Vilaines en attendant les résultats du Paris FC et du QSG.

Défaits dimanche dernier à Nîmes au terme d'un mauvais match, les U17 ont bien réagi ce samedi en s'imposant 5-0 en Corse contre la modeste équipe de la Jeunesse Sportive Ajaccienne (le premier club de Wahbi Khazri est lanterne rouge avec 0 point).

Brandon Nativoha (photo) a ouvert le score avant de doubler la mise sur coup franc puis de provoquer le 3e sur un centre qu'un défenseur corse a dévié dans son propre but. Rayan Aït Amer a corsé l'addition avant la pause sur un centre en retrait. Entré en jeu à la place de l'international roumain Samuel Fuleki dès le retour des vestiaires, Melvin Bijot a inscrit le dernier but à la 75e.

La compo : Massé - Teillol, N.Mouton, Kasia (puis Jolivet, 72'), Lengue - Charros, Yvars, Ait Amer (Thouilleux, 72') - Fuleki (Bijot, 46'), Moulin, Nativoha (Bagelli, 46').

La réaction de David Le Moal :

"On a fait plutôt une bonne première mi-temps dans le contenu, dans les intentions, face à des adversaires qui étaient très bas, avec un bloc regroupé qui nous laissait peu de profondeur pour nous exprimer. On a donc procédé avec du jeu combiné, et on a su se procurer 5 ou 6 face à face et mettre 4 buts dans cette première période. Notre seconde mi-temps a été un peu plus timide offensivement. On est resté sérieux défensivement mais dans notre jeu offensif, on a parfois fait des touches en trop, des appels moins intensifs. Cette seconde période a été un peu pauvre, on a quand même marqué un 5e but. Peut-être qu'on s'est un peu relâché après la pause, de son côté Ajaccio ne voulait pas que l'addition soit trop lourde."

Une nouvelle fois privés de leur avant-centre Djylian N'Guessan (réquisitionné hier pour un match amical de la réserve qu'il a gagné en marquant contre Louhans), les U19 se sont inclinés à la mi-journée contre le cours du jeu et Monaco sur le terrain synthétique Georges Bereta.

Yannick Dodo (17 ans) a inscrit à la demi-heure de jeu l'unique but d'une rencontre dominée par des Verts entreprenants, convaincants dans le jeu mais pas assez tueurs devant le but voire malchanceux (poteau suite à une tête de Rayan Boukadida).

Helmi Ben Tiba a encore été très tranchant sur le côté, Yanis Mimoun a été lui aussi très actif. On aura noté aussi le volume de jeu du latéral gauche Ewan Hornech, dont les centres auraient mérité meilleur sort et un vrai 9 pour la mettre au fond.

Les Verts ont également fait un gros match dans la récupération grâce à leurs milieux internationaux Luan Gadegbeku (capitaine) et Paul Eymard, qui ont évolué dans un intéressant système de jeu hybride entre un 4-3-3 et un 3-4-3.

La compo : Delacroix - Ben Rahem, Camara, Boukadida, Hornech - Gadegbeku (cap), Eymard (Grillot, 90'), El Jamali - Mimoun (Guerroudj, 80'), Cheikh (puis Meite, 60e), Ben Tiba.

La réaction de Frédéric Dugand :

"Je suis vraiment déçu pour les joueurs par rapport à tout ce qu'ils ont pu mettre dans le match, aussi bien dans nos intentions de jeu que dans notre organisation, dans notre état d'esprit, dans notre projection. Franchement, ça n'existe pas les belles défaites mais le contenu de ce match est vraiment positif. Toute l'agressivité et la détermination qu'on a eues sur le terrain nous a peut-être manqué sur les dix derniers mètres, dans la surface monégasque. On a payé cash une petite erreur qu'on a commise derrière.

Il n'y a pas le résultat au bout mais c'est l'un des matches les plus aboutis de la saison. Nos données GPS attestent qu'on a battu tous nos records en haute intensité qu'on avait déjà explosés la semaine dernière contre Rodez. Cela prouve que notre groupe est concerné, déterminé, vraiment dans les objectifs. Les garçons adhèrent complètement à ce qu'on leur demande. C'est vraiment positif pour le formateur que l'on est. Je leur ai dit que j'étais triste pour eux mais que si l'on joue comme on a joué là, on va en gagner des matches."

Titularisé comme son capitaine Timothée Kolodziejczak sous le regard impuissant d'un Dylan Durivaux resté sur le banc audonien, Jean-Philippe Krasso, de retour de suspension suite à son expulsion à Bastia, a marqué les deux derniers buts de la victoire (3-1) du Paris FC contre le Red Star au stade Bauer. Mine de rien Zipé a claqué 6 pions lors de ses 6 derniers matches officiels (3 en club et 3 en sélection ivoirienne). Les Parisiens en profitent pour reprendre la tête de la L2 mais pourraient se faire dépasser ce soir à la différence de buts si les Grenats l'emportent sur le terrain de la lanterne rouge troyenne.

Kawasaki Frontale a annoncé ce mardi la résiliation à l'amiable du contrat de Bafé Gomis (39 ans). "Son jeu puissant en faisait un coéquipier fiable. Il y avait aussi beaucoup à apprendre de son sourire aimable et de son comportement en dehors du terrain" a souligné le site officiel du club nippon.

L'ancien attaquant stéphanois n'aura joué que 24 matches toutes compétitions confondues (12 en tant que titulaire) en un peu plus d'un an passé au Japon, le temps de gagner une coupe et une supercoupe puis de réaliser en championnat un triplé (en mai dernier contre Consadole Sapporo).

Travail défensif, retour aux bases, communication : en conférence de presse hier, Olivier Dall'Oglio détaillé sa recette pour reprendre le championnat par le bon bout après une gifle qu'il espère salutaire :

"C’était bien d’avoir une semaine longue, on a supprimé le jour de repos en plus, pour vite rebondir. La première des choses était de se réunir, faire le constat du match, les joueurs entre eux aussi. Suite à ça, on a mis en place des choses simples, les bases, être solide défensivement, c’est le travail qu’on a fait toute la semaine.

Il faut nettoyer les têtes, ne pas regarder ses chaussures. Affronter les choses de face, ne pas les contourner. Nécessairement analyser. C’est nécessaire même si c’est pas de gaieté de cœur. C’est traumatisant pour une équipe. Quand tu prends une gifle comme ça, ça te réveille. Il faut regarder ce qui n’a pas été. On est peut-être rentré un peu plus tranquille dans ce match, après Lille. On est en colère contre nous, on n’a pas fait ce qu’il fallait, moi le premier. Je pense que j’ai été trop ambitieux dans le jeu face à cette équipe très athlétique. On n’a pas résisté face à cette pression-là. On est tous dans le bateau, on remonte ensemble. On accuse le coup deux jours et on repart, sur des choses simples. Il faut avoir cette force mentale de se relever. On sait qu’on aura une saison difficile. A la limite, avoir un moment très difficile comme ça nous a peut-être fait gagner du temps. Dans notre malheur, on peut en tirer quelques bénéfices. Il faut retrouver les bases, l’agressivité, la communication, gagner des duels. Que chacun connaisse son rôle et qu’on mette plus de détermination dès l’entame du match : les bases : courir, être solide. On sait ce qui nous a manqué, il va falloir aller le chercher. Plus qu’un changement tactique, ce qui compte c’est d’abord une prise de conscience de chacun. Il n’y aura pas de révolution. L’essentiel c’est de bien réfléchir, on l’a fait, c’est de bien travailler, on l’a fait , maintenant il reste à l’appliquer sur le terrain. Cette semaine a plus été basée sur l’aspect défensif. On a besoin de cette base-là. En tant que staff on a besoin de temps, on travaille la main dans la main avec les dirigeants, on se voit tous les jours, il n’y a aucun problème de ce côté. On sait que doivent se dégager des leaders, mais il faut prendre la mesure du club, ce n’est pas toujours simple. J’ai des discussions avec tout le monde.

Les entrevues avec les supporters ont été très positives. Ils nous font part de leur désarroi, mais nous font passer un message très positif : ok on est en colère, on ne supportera pas ça deux fois, mais on est avec vous. Les joueurs dans le vestiaire étaient contents de cet entretien."

Si son petit frère Patrick a porté le maillot vert (la saison 1978-1979), Gilles Rampillon n'a pas cédé aux avances de l'ASSE, comme il le rappelle dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"J’interviens à titre bénévole en tant qu’accompagnateur et dirigeant de l’équipe féminine du FC Nantes, qui vient d’accéder pour la première fois au plus haut niveau. Ce week-end, deux duels entre Nantes et Saint-Etienne sont à l’affiche, samedi en Première Ligue et dimanche en L1. Ça ravive des souvenirs !

J’aurais pu signer à l'ASSE en 1970 alors que j’évoluais encore à Bressuire. J’ai même fait un stage de 8 jours dans le Forez et rencontré l’entraîneur Robert Herbin, le responsable du centre de formation Robert Philippe, le président Roger Rocher et le recruteur Pierre Garonnaire. J’ai finalement choisi le FC Nantes. À l’époque, le président Louis Fonteneau, l’entraîneur José Arribas et le secrétaire général Albert Heil étaient même venus chez mes parents, aux Aubiers (Deux-Sèvres) pour me convaincre de rejoindre Nantes. C’était plus près de chez moi et j’ai finalement accepté.

Mon premier match contre Saint-Etienne, c’est un excellent souvenir. C’était en juin 1971 avec l’équipe réserve du FC Nantes en finale du Championnat de France amateurs à Auxerre. On gagne 3-1. Jean-Claude Suaudeau était entraîneur-joueur et on avait une belle équipe avec, entre autres, Bertrand-Demanes, Gardon et Denoueix. En face, il y avait aussi du beau monde avec Merchadier, Lopez, Patrick Revelli, Santini et Sarramagna, qui ont goûté par la suite aux épopées des Verts en Coupe d’Europe, notamment à la finale européenne de 76 face au Bayern Munich. 

Chez les pros, c’était toujours des matches au sommet entre les deux meilleurs clubs formateurs de l’époque. J’ai échangé récemment à distance avec Dominique Rocheteau, l’ancien attaquant des Verts, sur France Bleu Loire Océan. Il a convenu que Saint-Etienne ne gagnait jamais au stade Marcel-Saupin à mon époque. Effectivement, je ne me souviens pas d’avoir perdu avec Nantes face aux Verts, à domicile. Cela dit, on gagnait aussi rarement à Geoffroy-Guichard ! Le public était toujours bouillant quand les deux clubs s’affrontaient.

Mon souvenir le plus fort, c’est en 1976, quand on bat Saint-Etienne 3-0, moins de deux mois avant la finale de Coupe d’Europe des clubs champions des Verts à Glasgow. Je marque le troisième but. On a gagné sur le même score en demi-finale aller de Coupe de France en 77 avant de perdre 5-1 après prolongation au retour. Un mauvais souvenir ! J’étais blessé à la cheville et absent. Mais après le match aller, on pensait vraiment se qualifier pour la finale. Je suis allé saluer mes coéquipiers dans le vestiaire, très heureux, et j’ai croisé des Stéphanois, qui m’ont dit qu’ils allaient renverser la vapeur au match retour. J’ai souri… Mais ils l’ont fait."