ODO voit Cafar'au niveau !

12/04 14:17

En conférence de presse hier, Olivier Dall'Oglio a évoqué les progrès de Mathieu Cafaro : "Mathieu a été très réactif quand je suis arrivé. Effectivement, y a l’histoire de côté droit et de côté gauche. Il a un rendement beaucoup plus élevé depuis quelque temps. Il a monté son niveau. Par rapport à ce que je connaissais de lui, il ne pouvait que monter ce niveau. Je le connais depuis un bout de temps, je l’avais vu à Reims, c’est quand même un joueur de bon niveau, de très bon niveau. Quand je suis arrivé il n’était pas à ce niveau-là. Je lui ai dit, il a entendu, il a remis les choses à l’endroit. Le fait de changer de poste y a contribué mais sa détermination et son envie ont fait la différence. Il est capable d’être passeur et buteur. Il marquera certainement encore beaucoup de buts. Je suis satisfait au niveau des attaquants, mais il peut y avoir du turnover. J’ai des bons joueurs et il y a Ibra Wadji qui va rentrer et amener de la fraîcheur dans cette attaque."

Pour l'instant Cafaro a joué 27 matchs (24 titularisations) et a marqué 3 buts, 2 sous les ordres de Lolo Batlles (contre Dunkerque et à Auxerre), et 1 avec ODO (contre Bastia). L'an dernier Cafi avait claqué 5 pions.

Laval se met au vert, Annecy imite les Verts

12/04 09:09

Si l'ASSE a maintenant de bonnes chances de retrouver l'élite sans avoir besoin de franchir les barrages, elle le doit à son excellente dynamique depuis 2 mois pile poil, initiée par sa manita contre Troyes. Mais elle le doit aussi à la chute providentielle de plusieurs de ses concurrents.

Le SCO, qui a dilapidé ses 14 points d'avance, est désormais devancé (à la différence de buts) par Sainté. Le GF38, qui avait 8 longueurs d'avance sur l'ASSE à l'issue de la 23e journée, compte aujourd'hui 13 points de moins que les Verts !

Laval, qui avait 7 points de plus que Sainté à l'issue de la piteuse défaite des Verts à Dunkerque, accuse désormais 5 longueurs de retard sur la bande à ODO.

Alors qu'ils avaient remporté leurs 5 premiers matches joués à la maison, les Tango affiche depuis un désastreux bilan domestique, initié par leur revers du 23 octobre face aux Verts : 6 défaites, 5 nuls, 0 victoire.

Cherchant désespérément à renouer avec le succès à Le Basser, Olivier Frapolli a planifié pour la première fois de la saison une mise au vert avant la réception du FC Annecy programmée demain soir.

Il faut dire que l'équipe de Vincent Pajot est la seule à avoir pris autant de points que les Verts en L2 depuis mars (13 points sur 15). Invaincus depuis leur défaite à Geoffroy, les Hauts-Savoyards en ont profité pour quitter la zone rouge.

Le nombre des Associés a chuté de moitié

12/04 07:49

"Avant le Covid, on comptait 4 000 adhérents dans 220 sections disséminées partout en France" a rappelé hier Jean-Charles Schuler dans la Pravda. "Aujourd'hui, ce chiffre est tombé à 2 000. Les résultats, longtemps décevants, ajoutés à l'inflation, ont freiné leurs déplacements" explique le président de la Fédération des Associés supporters de l'ASSE.

PEA buteur contre Benfica

11/04 22:57

Auteur de son 25e pion de la saison toutes compétitions confondues, Pierre-Emerick Aubameyang a réduit le score ce soir pour l'OM, battu 2-1 à Lisbonne par Benfica.

Avant ce quart de finale aller de l'Europa League, Christophe Galtier a rendu hommage dans la Pravda à son ancien atatquant, qui fêtera dans deux mois ses 35 ans.

"Son hygiène de vie a toujours été parfaite. Son corps est son fonds de commerce. Sa vitesse tend vers celle d'un athlète olympique. Il a peu de problèmes musculaires, il fait du renforcement, il ne triche pas à l'entraînement ou chez lui. À la maison, son environnement familial le cadre. Ses parents lui ont donné une grande éducation de sportif de haut nivea.

Au début de notre collbaoration à Saint-Etienne, il se créait beaucoup d'occasions avec peu de concrétisation. Alors, chaque semaine, il voulait reproduire la situation en séance d'entraînement pour rectifier ce qu'il n'avait pas bien fait... C'était un leader technique, pas un cadre de vestiaire. Il était le moule d'une équipe exemplaire, mais il était plutôt un animateur, dans le rire, l'échange, le partage. Un bon type qui te met l'ambiance."

Caqueret espère notre remontée

11/04 20:47

Maxence Caqueret avoue au Progrès qu'il espère retrouver les Verts dans l'élite l'an prochain.

"En tant que vrai Lyonnais, j’aimerais bien qu’ils reviennent en Ligue 1 parce que c’est l’affiche que tout Lyonnais aime voir. C’est toujours des matchs à enjeux, avec une saveur incroyable. Je serais content que Saint-Etienne remonte juste pour jouer les derbys et que les joueurs qui n’ont pas encore eu cette chance découvrent cette ferveur des supporters et cette ambiance incroyable."

Sociétaire de la Comédie Francaise, l'acteur Jérémy Lopez est en phase avec le milieu de terrain des vilains.

"Je suis pour la remontée des Verts car les derbys me manquent. Le foot a besoin de rivalités. Ce derby fait partie de l’identité de l’OL. C’est le seul vrai derby en France. Le reste, c’est de la publicité, des rivalités télévisuelles. Les derbys participent à l’histoire du club. Le Groupama Stadium a besoin de ces matchs pour avoir une âme, comme Gerland à l’époque. Et c’est toujours bien de commencer un championnat avec 6 points assurés."

Les Verts d'ODO peuvent égaler le Troyes 2019

11/04 17:52

Le site de la ligue 2 fait le point sur les dynamiques actuelles des équipes toujours en course pour la montée ou une descente. 

Dans sa lutte avec le SCO pour la seconde place, les Verts peuvent compter sur une très belle série de 7 victoires et 1 nul lors des 8 dernières rencontres, mais aussi sur une défense devenue forteresse, avec 7 clean-sheats sur la période.

Les coéquipiers d'un excellent rempart, Gautier Larsonneur n'ont pas encaissé le moindre but sur les 5 derniers matchs et restent sur 4 victoires avec les cages inviolées.

Pour retrouver meilleure performance en Ligue 2, il faut remonter à Avril 2019 où les coéquipiers d'un certain Jimmy Giraudon, alors défenseur de Troyes, avaient remporté 5 succès consécutifs sans voir leurs filets trembler. La 5ème victoire troyenne, qui sera entrainée la saison suivante par Laurent Batlles, aveit eu lieu à ... l'extérieur.

Les joueurs d'Olivier Dall'Oglio pourraient égaler la performance des Troyens en l'emportant samedi à Ajaccio, sans concéder de but.

C'est tout le bonheur qu'on souhaite au peuple vert.

 

Wadji passe encore son (re)tour

11/04 13:49

En conférence de presse, à 48h du déplacement à Ajaccio, Olivier Dall'Oglio a fait le point sur l'infirmerie : "hormis Dennis Appiah, qui nous retrouvera d’ici 10 jours, l’infirmerie se vide. Pour Ibrahima Wadji, il lui manque encore une semaine de travail à l'entraînement. Anthony Briançon, lui, va beaucoup mieux et est opérationnel ce samedi."

A date, notre attaquant sénégalais n'a été titulaire qu'à 3 reprises cette saison. Depuis sa blessure après le match à Dunkerque, il ratera donc samedi son 9ème match consécutif.

Gare aux briscards !

11/04 11:20

Désormais tourné vers l’objectif maintien, l’AC Ajaccio (13è, 4pts au-dessus de la zone rouge) se réjouit de récupérer quelques blessés de longue date.

Selon Corse Matin, le groupe présent à l’entraînement hier paraissait même pratiquement au complet.

Le milieu Bayala (5 titularisations en début de saison) était ainsi présent, de même que l’attaquant Touré (2 titularisations). Mais les deux n’ont pas participé aux oppositions et seront probablement encore justes pour samedi (15h).

Même chose pour d’autres blessés de longue date, les défenseurs Benhaïm (5 titularisations) et Campanini (4 titularisations) et le milieu Puch (3 titularisations).

Au-delà, l’absence la plus gênante pour Pantaloni sera celle du milieu Valentin Jacob (20 titularisations) blessé récemment à Auxerre.

En revanche il devrait récupérer son meilleur buteur Yoann Touzghar (21 titularisations, 5 buts), absent lors des deux derniers matchs.

A 37 ans il est à la tête d’un joli groupe de vieux briscards avec les milieux Barreto (33 ans), Mangani (36 ans, auteur d'un but à la Khazri à Pau samedi dernier) et Nouri (38 ans), mais également les défenseurs Youssouf (36 ans) et Avinel (37 ans).

Dans les cages, les deux gardiens qui alternent, Sollacaro (30 ans, né et formé à Ajaccio) ou Michel (32 ans) ne déparent pas non plus dans ce groupe très expérimenté que défiera Sainté.

Le petit regret de Cabella

11/04 07:04

Avant de défier ce soir Aston Villa en quart de finale de Ligue Europa Conférence, Rémy Cabella évoque son expérience stéphanoise dans la dernière édition de la Pravda.

"Avec 'Sainté', on finit quatrième après une saison folle, à deux doigts du podium (2018-2019). J'ai beaucoup hésité, car ce club est particulier pour moi, rien qu'en l'évoquant j'ai l'émotion qui vient. J'aurais adoré faire une aventure en Ligue Europa dans un Chaudron bouillant. C'est un petit regret. Mais j'ai décidé de partir à Krasnodar, pour la Ligue des champions notamment."

 

Le proprio des Poteaux Carrés attend la montée

11/04 06:51

Propriétaire du restaurant Les Poteaux Carrés (et depuis un an, de L'Aile ou la Cuisse, toujours place Jean-Jaurès), Julien Jeanroch s'exprime dans la Pravda du jour.

"Maintenant, c'est à Casino, poumon et coeur économique historique de la ville, qu'on remballe. Ses 1 800 salariés au siège social n'attendent plus que leur lettre de licenciement au fond de la boîte. Toutes les locomotives, comme les enseignes Zara et la Fnac, quittent une à une le centre-ville. L'association des commerçants a mis la clé sous la porte. Le maire a été pris dans une affaire de sextape... On a vraiment besoin des Verts en Ligue 1 pour redynamiser et redonner une image positive de la ville.

Lors de la Coupe du monde de rugby, la ville était gavée d'Australiens. La mairie a prévu d'installer un écran géant sur la place Jean-Jaurès, pendant l'Euro, voire pour la finale des JO, si les Bleus la disputent. Mais après ? On n'aura plus rien, la saison prochaine. Il faut donc vraiment que les Verts remontent. Derrière chaque Stéphanois, il y a cet espoir que le Chaudron va permettre à la ville de rebouillir sur le plan économique et social, et que l'on parle à nouveau en bien de nous. On y croit tous."

Patron de la pizzeria Le Stromboli, Giuseppe Urso partage le même avis dans le même quotidien.  "À part le basket à Saint-Chamond, il n'y a plus rien. Depuis que les Verts sont descendus, je n'ai plus jamais réussi à faire le plein. Les médias, comme les supporters de Paris ou de Suisse, viennent moins, et plus trop en famille. La montée, ce serait magnifique et c'est vital pour la ville."

Propriétaire de l'Hôtel du Golf, quatre étoiles de la ville où séjourne la majorité des équipes adverses, Christian Masson explique que la relégation des Verts a fait du mal à son établissement : "Notre chiffre d'affaires baisse de 50 %, avec un club de L2. Heureusement, la Coupe du monde de rugby et les JO nous permettent d'amortir le choc sur ces deux ans. Mais pas plus longtemps."

Les furieux de Furiani sanctionnés

10/04 21:51

La commission de discipline de la Ligue qu'on adule a sanctionné ce soir le pétage de plomb des dirigeants et supporters bastiais après le pénalty obtenu et transformé par Nathanaël Mbuku le 16 mars dernier lors de l'écsant succès des Verts à Furiani (4-0).

Président du Sporting, Claude Ferrandi écope d'un match de suspension ferme de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. Son DG Jérôme Negroni est également suspendu un match mais avec sursis.

La tribune Petrignani du stade Armand-Cesari est fermée pour un match avec sursis pour usage d’engins pyrotechniques, jets d’objets, utilisation de laser et début d’incendie sur le toit de la tribune Nord.

Entre eux, c'est toujours l'osmose !

10/04 21:11

Avant de retrouver la plupart de ses anciens coéquipiers de l'épopée des Verts dans le Puy-de-Dôme le 27 avril prochain à Issoire et le 28 avril à Brassac-les-Mines, Patrick Revelli s'est confié au site Clermont Info 63. Extraits.

"Quand nous jouions avec la CFA, l'équipe des jeunes stagiaires de l'ASSE, on venait jouer à La Combelle et à Brassac-les-Mines. Les matches étaient un peu rugueux. C'était plus facile à Geoffroy Guichard que là-bas (rires). Les frères Michel et Richard Tylinski, anciens joueurs de Saint-Étienne, qui ont joué à La Combelle CAB (Charbonnier Association Breuil).

Je suis né dans la cité minière des Moulières sur la commune de Mimet à quelques kilomètres de Gardanne. Toute ma jeunesse est entourée de charbon. Mon père était mineur de fond comme deux de mes frères, et le mari de ma sœur aussi. Nous avons eu trois mineurs et trois footballeurs professionnels dans la famille.

J'ai commencé à travailler à 14 ans, j'étais technicien auto donc j'étais entouré de gens qui travaillaient. Le football m'a permis de "sortir" un peu de ce milieu sans jamais le rejeter bien au contraire car je suis bien dans ce milieu-là. C'est mon milieu de naissance, je suis très heureux là aussi. Patrick Koclaym a écrit une très belle chanson d'ailleurs, "La flamme du mineur". J'ai toujours celle de mon papa et j'en suis très fier.

C'est chez moi Sainté, j'y suis arrivé à l'âge de 17 ans, j'y ai fait ma vie. J'y suis bien, c'est une ville que j'apprécie, les gens sont sympas et accueillants, travailleurs. Nous avions une génération qui a démarré alors que le football français était dans le creux de la vague. Nous avons créé des sensations avec le retournement de situation dans certains matches à domicile à commencer par celui contre l'Hajduk Split. Tout le monde s'est mis derrière cette équipe-là.

On est la seule équipe en France que l'on appelle par la couleur de son maillot. On dit « Allez les Verts » ou « Allez les Bleus » ou même les Sang et Or mais pour une couleur unique il n'y a que nous. Et c'est toute la France qui le dit, c'est ça qui est important. Cette équipe s'est faite de générosité et d'enthousiasme à l'image de la ville mais elle avait aussi du talent. On n'arrive pas aussi loin en Coupe d'Europe pendant trois ans sans avoir du talent.

Entre nous, c'est toujours l'osmose car on a toujours plaisir à se retrouver. Et plus on prend de l'âge, plus on a envie de se retrouver. On sait que l'on est dans la dernière ligne droite (sourires). On veut profiter de chaque instant et se retrouver à Issoire et à Brassac ce n'est que du plaisir, que du bonheur. En espérant en donner aux gens qui vont venir nous voir, j'espère qu'ils viendront nombreux. Ce n'est que du bonheur et du bonus !

Derrière on prépare, si Dieu le veut, les 50 ans de la finale de Glasgow. Nous avons fêté les 40 ans en 2016, on aimerait bien fêter les 50 ans en 2026. Nous faisons comme les Compagnons de la chanson !" [ndp2 : groupe lyonnais né dans les années 40 ayant donné son dernier concert le 14 février 1985, 10 jours avant l'écrasante victoire des Verts (5-1) en banlieue].

Le numéro 11 des Verts rêve des Bleus !

10/04 18:30

Le site officiel de la Ligue 2 a publié aujourd'hui une interview d'Irvin Cardona. Extraits.

"Mes 6 buts et mes 2 passes décisives lors des 7 derniers matchs ? C’est vrai que j’enchaîne pas mal ! J’ai déjà connu une période comme ça lors de ma première saison à Brest. Mais là, j’ai marqué à presque tous les matchs et, en plus des buts, il y a les victoires, ce qui rend cette période unique. J’ai retrouvé la confiance. Mes coéquipiers et le staff m’ont aidé à réaliser ces performances. J’ai aussi senti l’engouement des supporters stéphanois derrière leur équipe. Et aujourd’hui, tout va bien pour moi. J’espère que ça va continuer. Je vais tout faire pour en tout cas ! sait comment je suis, quelles sont mes qualités et mes défauts…

Le coach sait m’utiliser au bon endroit. Sur le terrain, je ressens cette confiance envers moi. Et quand un joueur sent cette confiance, il a envie de la rendre. C’est ce qui est en train de se passer à Saint-Étienne. Le plus important, c’est la confiance et la relation avec le coach. Je sais que j’ai besoin d’être proche de ceux avec qui je travaille, de pouvoir discuter avec eux, de ce qui est bien et de ce qui ne l’est pas notamment. Quand on est attaquant, il faut être en confiance pour pouvoir marquer des buts. Il ne faut pas se poser de questions, ne pas douter.  La confiance pour un attaquant, c’est 80% du travail.

J’aime beaucoup prendre les espaces et je pense que j’en ai davantage sur les côtés. Je peux partir de plus loin et, avec ma vitesse, ça me permet d’avoir un temps d’avance. Mon poste de prédilection, c’est attaquant axial, car j’aime bien jouer avec un deuxième attaquant, lui tourner autour pour pouvoir lui donner des solutions quand il joue en pivot ou en déviation. Ici, quand je jouais dans l’axe, ce n’était pas cette configuration car j’étais seul devant. J’ai essayé de faire de mon mieux mais, par mes courses, je me sens plus à l’aise sur le côté.

Si j'ai remercié Mathieu Cafaro pour les 3 passes décisives qu'il m'a faites sur mes 3 premiers buts ? Oui, je lui ai fait des câlins dans le vestiaire (rires) ! C’est vrai que Mathieu m’a donné beaucoup de bons ballons. La connexion entre nous s’est faite naturellement, on arrive à bien se trouver. Il n’y a rien de forcé et ça se voit. Quand il essaie de me donner la balle, ça passe car tout est naturel. À Brest, j’avais aussi cette connexion avec Franck Honorat. On se cherchait beaucoup. Que ce soit Franck ou Mathieu, on se comprend sans même se parler.

Pour moi, c’est une grande opportunité de jouer dans ce club mythique, avec une grande histoire. Aider le club à remonter, c’est quelque chose de beau et, quand on est joueur, on a envie de vivre de belles choses ! Je pense que j’ai fait le bon choix en signant ici. On est dans une dynamique où l’on gagne les matchs, où l’on ne prend pas beaucoup de buts… On avait pour objectif d’être dans les cinq premiers et, maintenant qu’on y est, le but est de finir 2e. Même si on ne se le dit pas, je pense que l’on pense tous à la même chose : on peut aller chercher cette 2e place.

Cela faisait deux ans que Saint-Étienne était là et m’appelait pour que je vienne. Lors que je suis parti de Brest, j'avais failli venir. On avait été en discussions très avancées mais c’était pour une courte durée, avec l’idée de faire remonter le club le plus vite possible. Le FC Augsbourg me proposait un contrat beaucoup plus long donc, sur le moment, j’ai fait le choix de la sécurité. Même si je suis jeune, j’ai déjà 26 ans et on sait que le foot ne dure pas jusqu’à 50 ans… Mais aujourd’hui, je suis très heureux d’être à Sainté !

J’ai un arrière-grand-père maltais. J’ai été contacté par la fédération maltaise mais je n’ai pas encore fait de choix pour le moment. Je suis français, et quand on est français, le rêve, c’est forcément de jouer en équipe de France. Je sais que j’en suis encore loin aujourd’hui et que ça demande beaucoup de travail mais c’est un objectif que j’ai envie d’atteindre. Je suis encore suffisamment jeune. Peut-être que la question se posera plus tard mais, pour l’instant, c’est la France que j’espère pourquoi pas représenter un jour."

Deux jeunes profs de Détroit conquises par Geoffroy

10/04 13:18

"Deux professeures américaines, dans le cadre des échanges entre leur établissement de Détroit (DCDS) et le lycée Saint-Gabriel à Yssingeaux ont vécu une expérience en assistant au match de l'AS Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard, contre Concarneau lors des 90 ans du club" rapporte le site La Commère 43. "Elles ont souhaité se mettre aux couleurs des Verts avec une certaine excitation. Elizabeth et Fernanda vont garder un souvenir impérissable de cette ambiance et ont déjà prévu de revenir afin de goûter à nouveau à ce stade mythique" ajoute le site altiligérien.

ODO, le nouveau qui rapporte le plus

10/04 12:04

Le site MaLigue2 fait une analyse intéressante de l’impact des changements de coach cette saison.

9 des 20 clubs de Ligue 2 ont changé d’entraîneur, Grenoble étant le dernier (Laurent Peyrelade a pris la place de Vincent Hognon depuis 3 matchs).

Il en ressort que 7 des 9 changements s’avèrent bénéfiques (même s’il est un peu tôt pour considérer le bilan de Peyrelade à Grenoble significatif). On note au passage que Vincent Hognon (1,43pt/match) et Laurent Batlles (1,41pt/match) sont les deux coachs virés qui avaient la meilleure moyenne de points.

Par ailleurs devant le caennais Seube, Olivier Dall’Oglio a sans surprise les meilleures stats des nouveaux coachs :

Classement au nombre de points pris par match des nouveaux coachs (entre parenthèse la moyenne du coach viré) :

  1. Dall’Oglio-Sainté 2,14 (1,41)
  2. Seube-Caen 1,81 (1,15)
  3. Moretti-Bastia 1,55 (1,04)
  4. Riera-Bordeaux 1,38 (1,2)
  5. Castro-Dunkerque 1,33 (0,86)
  6. Guion-Troyes 1,14 (0,87)
  7. Garcia-QRM 1,09 (0,85)
  8. Kantari-Valenciennes 0,43 (0,65)
  9. Peyrelade-Grenoble 0,33 (1,43)

Ajaccio n'a pas battu Sainté depuis 18 ans

10/04 07:17

Comme le rappelle aujourd'hui dans Corse-Matin son analyste vidéo (et ancien capitaine) Jean-Baptiste Pierazzi, l'AC Ajaccio n'a plus battu l'ASSE depuis 18 ans, les Ours restant sur 8 matches d'insuccès face aux Verts (5 victoires et 3 nuls).

"Je me rappelle très bien notre dernier succès (3-1) contre Sainté. C'était en mai 2006, j'avais passé une bonne partie de la rencontre à m'échauffer sur la touche, avec l'espoir d'entrer en jeu. Malheureusement, ce moment n'est jamais arrivé. J'en ai gardé une profonde frustration pendant longtemps car je pensais que j'avais laissé passer mon unique chance de jouer, ne serait-ce qu'une petite minute en Ligue 1. Finalement, j'aurai joué 67 matches dans l'élite.

En 2009, le maintien avait été particulièrement difficile à obtenir, on s'est sauvé à la dernière journée. Cette saison, le staff n'a pas attendu qu'on s'approche de la zone rouge pour tirer le signal d'alarme et réveiller les consciences. Je pense qu'il a fallu absorber la déception d'avoir perdu des matches importants qui auraient pu nous permettre de jouer quelque chose d'autre.

Les joueurs ont basculé dans le mode maintien. Lors de notre dernier match à Pau (1-1), j'ai senti une réelle différence et je leur ai dit qu'ils n'avaient pas baissé les bras et au contraire relevé la tête. Pour moi, ce groupe-là va se sauver sans problème. Samedi, contre les Verts, ce sera un super match à jouer. Il tombe à pic car nous avons cicatrisé nos blessures et nous sommes prêts à repartir de l'avant."

Saïdou, c'est devenu le meilleur Strasbourgeois

10/04 06:44

Il y a un mois et demi, Saïdou Sow (21 ans) n’avait joué que 47 minutes (hors temps additionnel) toutes compétitions confondues avec le Racing Club de Strasbourg, qu’il avait rejoint le 9 août (4 jours après avoir joué la seconde période du match perdu par les Verts contre Grenoble dans le Chaudron en ouverture de la saison de L2).

L’ancien défenseur central stéphanois a joué depuis dans leur intégralité les 7 derniers matches de l’actuel 12e de L1. Impérial il y a 3 jours à Toulouse (0-0), l’international guinéen a été élu homme du match par les supporters du club alsacien. "Il dégage une assurance qui ne s’est jamais démentie depuis que Patrick Vieira le titularisé" a souligné avant-hier le quotidien Les Dernières Nouvelles d’Alsace.

"Le Général", vendu par l’ASSE pour 3 M€ (hors bonus et avec un pourcentage de 10% à la revente), a réussi à reléguer sur le banc l’international ivoirien Abakar Sylla, acheté pour 20 M€ à Bruges l’été dernier par le club présidé par Mark Keller et détenu par le consortium d'investisseurs américains BlueCo.

Cardona défend son titre

09/04 19:29

Après avoir été élu meilleur joueur de L2 du mois de février, Irvin Cardona fait partie des 3 joueurs nommés aujourd'hui par l'UNFP pour récompenser le meilleur joueur de mars. Les concurrents du numéro 11 des Verts ? L'avant-centre caennais Alexandre Mendy, de loin le meilleur buteur du championnat cette saison (19 pions, soit 6 de plus que son plus proche poursuivant Loïs Diony) et le capitaine de l'AJA Jubal.

Faites votre devoir de supporter des Verts, votez Cardo !

Ajaccio regarde désormais vers le bas

09/04 17:38

Alors qu’ils avaient clairement affiché il y a deux mois leur ambition d’aller chercher une place dans le Top 5, les Ajacciens ont sérieusement dévissé depuis avec une série de 7 matchs sans victoire. L’équipe qui recevra les Verts samedi (15h) a désormais d’autres priorités comme l’avait expliqué Olivier Pantaloni, leur coach, avant le déplacement à Pau (1-1) : « On a dégringolé au classement. Il faut prendre conscience de la situation difficile dans laquelle on est. On doit être responsable, réagir et faire en sorte d’aller chercher les points qui restent à prendre pour obtenir ce maintien. Il y a un travail psychologique important à faire au niveau du groupe. Même si les ambitions qui étaient les nôtres ont disparu, il faut arriver à se maintenir. »

Même s'ils se sont inclinés lors de leurs 2 derniers matchs au stade Michel Moretti, il faudra néanmoins se méfier d'une équipe qui possède la meilleure défense à domicile (10 buts encaissés) et le 3è bilan du championnat chez elle avec 29pts pris en 15 matchs (soit 2 de plus que Sainté en 16 matchs).

William (trop) serein ?

09/04 14:24

Au matin du quart de finale aller de la Ligue du Pognon qu'il s'apprête à jouer contre le Bayern, la Pravda revient sur le contraste entre le statut de William Saliba en EDF et son aura grandissante en Angleterre en rapportant les propos d’anciens joueurs.

Ainsi David O’Leary, défenseur central irlandais détenant le record du nombre de matchs disputés sous le maillot d’Arsenal : « William est devenu selon moi une référence indépassable en Angleterre. Il est à la fois rapide, costaud, calme et plutôt doué avec le ballon. C’est comme une Rolls-Royce dont on améliorerait les performances d’année en année (…) William est tellement facile qu’il fait parfois preuve de complaisance. Quand j’étais manager de Leeds, j’avais eu sous mes ordres le jeune Rio Ferdinand, qui avait le même défaut et qui avait su s’en débarrasser. William n’a que 23 ans, il a le temps de s’améliorer sur ce point précis. ».

Après le nul d’Arsenal face au City d’Haaland, Gary Neville a de son côté mis tout le monde d’accord : « Saliba, c’était un géant sur le terrain. »

Champion Trauco !

09/04 13:35

Deux mois après son arrivée à Criciuma, promu en Série A (L1 brésilienne), Miguel Trauco (31 ans) a remporté il y a 3 jours le championnat Catarinense. S'il a été titularisé 4 fois sous le maillot jaune et noir, l'ancien latéral gauche stéphanois n'aura joué que quelques minutes en finale remportée (2-1 à l'aller, 1-1 au retour) contre Brusque. Pour rappel, l'international péruvien avait déjà remporté deux fois le championnat caricoca avec Flamengo avant de s'engager pour trois ans avec l'ASSE l'été 2019.

Nkounkou a charbonné à Sainté

09/04 08:47

Ayant joué 33 matches cette saison toutes compétitions confondues (21 en tant que titulaire) avec Francfort (actuellement 6 en Bundesliga), Niels Nkoukou est revenu longuement sur son expérience stéphanoise dans une interview diffusée hier sur SLC TV, .

"Ma première détection c’était en U12, le recruteur de Saint-Etienne m’avait vu lors d’un tournoi. Il était venu à une séance d’entraînement à Cergy pour me voir en particulier. Ce jour-là il a vu Coco et Omar, nous trois on est parti en essai à Sainté. Arrivé à Sainté, malheureusement j’étais malade les deux premiers jours, je n’ai pas pu me montrer. J’étais malade, je n’ai rien pu faire, c’était comme un échec. Mais après, les détections ont commencé à s’enchaîner, en U13 j’ai dû faire le tour de la France mais dans aucun club ça n’est passé car à l’école ce n’était pas ça… A l’école j’ai merdé mais mon daron a été fort de fou, il m’a dit : "ton heure viendra, ce n’est pas des échecs que t’as eus, c’est l’apprentissage."

Quand j’étais à Cardiff, mon nouvel agent m’a parlé français. Il m’a dit : "frérot, tu ne joues pas, faut recommencer à zéro". Un matin je suis à Cardiff, c’est la merde et tu sais qui m’appelle ? Cafi." Mathieu Cafaro était déjà à Sainté et il me dit "frérot, depuis 2 ou 3 jours à Sainté ils ne font que parler de toi. Vas-y, viens à Sainté !" Moi je venais de me réveiller, je dis à mon gars : "Qu’est-ce que tu me racontes ? vous êtes derniers ! Déjà je suis dans un bourbier ici et tu veux m’attirer dans un autre bourbier." Je raccroche, mon agent m’appelle. "J’ai 3 projets à te proposer : Wigan, Olympiakos et..." Je l’arrête de suite et lui dis : "qu’est-ce que tu me racontes ? Tu veux m’envoyer en Grèce, dans des pays bizarres, mon nom va être effacé des cartes, laisse tomber !"

Mon agent me dit :" j’ai un dernier plan, je ne suis pas très chaud, mais Philippe [l’autre agent de Niels, ndp2], il est chaud de ouf !"  Je lui dis : "attends, ne me dis pas que tu vas me parler de Saint-Etienne ?" Il me dit : "comment tu sais ?" Je lui dis : "je viens de raccrocher avec Mathieu Cafaro. Il m’a dit que Loïc Perrin il est chaud, tout ça." Mon agent me dit : "tu sais quoi, parle du projet à ton père." J’appelle mon daron, je lui explique les projets. Il me dit : "j’ai bien étudié les projets, va à Sainté !" Je lui dis : "T’es sûr ?" Il me dit dit "Oui. Ils sont derniers. Soit tu coules avec eux et tout le monde t’oublie. Soit tu mets le bleu de chauffe, vous vous maintenez et ton nom sera dans le maintien."

J’arrive à Sainté un jeudi soir, il fallait que je signe avant 21h00 pour que je puisse jouer le samedi. Le samedi on joue à Niort. Je suis sur le banc, je rentre. On gagne. Tu sentais que l’équipe était bonne mais qu’il manquait un certain truc. On gagne les deux premiers matches, ensuite on perd à Sochaux. Et puis on commence à remonter, à gratter des places. Cet hiver-là, Dennis Appiah et Gautier Larsonneur sont arrivés aussi, on a le même agent. Nous trois, on est plugué à Sainté. L’ASSE a aussi fait venir Kader Bamba, Charbo. Krasso était déjà là.  

Je suis arrivé à Sainté, ils étaient derniers mais on aurait dit qu’ils étaient premiers, l’ambiance était ouf. Personne n’avait la tête baissée. Mes premiers matches sont un peu mitigés. On joue à quatre, j’ai un peu toujours mes lacunes de défenseur. Mais je montre que j’ai du ballon. Un jour, le coach vient et me dit : "on va changer de système, toi, tu vas être comme ça, derrière toi je vais mettre un mec qui va défendre. Toi, je veux que t’attaques. Si t’arrives à revenir pour faire les efforts défensifs, tu les fais. Si t’es KO parce que t’as fait beaucoup d’efforts offensivement, t’inquiète, derrière il y aura un mec pour te couvrir."

A partir de là, une nouvelle saison commence en vrai. Le coach, c’était Batlles, il me voulait déjà à Troyes. Il me connaissait déjà. Il savait ce que je savais faire. C’est pour ça qu’il m’a donné ces consignes-là. Sainté ça roulait, frère ! je ne peux que dire que ça roulait en vrai. Je crois que mon premier but je l’ai marqué à Nîmes. Fin de saison je finis à 6-6. 6 buts, 6 passes dé’. Je commence à aller en Espoirs et tout. Je fais les deux derniers rassemblements avant l’Euro. Je finis meilleur latéral gauche de Ligue 2. Franchement, j’ai cartonné de fou en Ligue 2. Une fois qu’on a changé de système, tu peux dire tout ce que tu veux, j’étais là, frère ! Le daron m’avait dit "mets le bleu de chauffe". Je l’ai mis, sauf que là il était vert. J’ai charbonné, j’ai eu ce que je voulais.

Pourquoi il s’est passé ce qu’il s’est passé en été ? Comme je l’ai expliqué, quand je suis arrivé à Sainté, c’était un prêt avec option d’achat mais l’option mise par Everton était tellement haute que Sainté ne pouvait pas la racheter, sachant qu’ils ne savaient pas s’ils allaient se maintenir et qu’il y avait des problèmes d’argent. Ils m’ont dit : "tu sais quoi ? L’option elle est là, on est obligé de l’accepter, mais en aucun cas on ne va la mentionner ou la lever." Je fais ma saison, on s’apprêter à jouer le PFC à Paris. Le directeur vient me voir : "Niels, on va lever l’option." Je leur dis : "Comment  ça ?" Ils me répondent : "vu ce que t’es en train de faire, on va se le dire, si on ne lève pas l’option, on va passer pour des fous ! Parce qu’on va laisser un joueur partir comme ça."

Je crois qu’Everton avait mis l’option à 2,5 M€. Aujourd’hui des clubs de L1 ou des clubs étrangers te la rachètent, normal ! Là, c’était vraiment pour faire une plus-value. Du coup je dis au directeur : "vous levez l’option, moi je ne joue plus, j’arrête de jouer." Moi, à ce moment-là, je voulais retourner à Everton. Avant de signer le prêt à Sainté, j’avais prolongé là-bas. Moi, je voulais repartir, du coup je dis : "je ne joue plus." Je vais voir le coach, je lui dis : "C’est mort pour le Paris FC, ne comptez pas sur moi." Je lui explique la situation le coach ne savait pas tout ça. Il me dit de finir la saison et de laisser mes agents s’occuper du reste.

Je fais mon match contre le Paris FC. Doublé. Je fais une passe dé au bout de 30 secondes de jeu. Je mets un but du milieu de terrain. Un pétard. Le match il est chez moi, c’est à Paname, il y a toute la famille, tous mes gars. Je finis dans l’équipe type de L2, je finis dans les 5 meilleurs joueurs du championnat. En même pas 6 mois. Ça veut en dire en vrai que j’ai tué le game. Francfort m’a sollicité quand je préparais l’Euro Espoirs à Grenoble. J’ai commencé à parler avec le coach, avec le directeur. Après l’Euro, je suis sensé rentrer à Sainté, qui commence à dire : "Niels, il ne va pas partir."

J’étais en vacances à Marbella, j’appelle le coach. Je lui explique tout. Je lui dit : "vous m’avez dit de revenir le 27, je ne reviens pas." Mon agent me dit : "si on t’appelle, ne réponds pas". Mon téléphone sonne, je vois un numéro inconnu et je décroche. C’était le président de Sainté. Romeyer. Il m’explique ce qu’il veut faire de moi la saison d’après. Moi je lui dis : "vous savez très bien ce qu’il en est dans ce dossier, si vous avez un truc à dire, appelez mes agents. Laissez-moi, je suis en vacances, on se verra quand je reviendrai."

Je leur ai dit que je ne rentrais pas le 27 mais je suis obligé de rentrer, je suis encore sous contrat. Je taille à Sainté. J’avais rendez-vous à 9h15 ou 9h30. Je suis arrivé à 9h45 exprès. Ils m’attendaient sur le parking du centre. Il y avait le directeur sportif et le team manager. J’arrive visage fermé de ouf, lunettes, casquette et tout. Je passe devant le bureau du coach. Lui et moi, on avait une relation de fous malades. Je fais genre "j’ai pas vu" mais je savais que la porte était ouverte. Il me dit : "tu passes, tu ne dis pas bonjour ? Viens ! Enlève tes lunette"s. Il me dit "ça va, ou… ?" Il savait, il rigole. Moi je savais qu’il fallait que je fasse le vénère de ouf. Je rigole avec lui direct.

Quand je commence à arriver au vestiaire, il y a un enfoiré, Victor Lobry. Lui, il aimait trop amuser le vestiaire. Il dit : "Hey, mais les gars, je pense que Niels il ne va vraiment pas venir !" Je rentre dans le vestiaire et il dit : "ah si, il est là !" Je pète de rire, ça commence à me chambrer. " On avait créé des liens, tu veux déjà nous quitter". J’essaye de ne pas en parler. Je m’entraîne, je parle avec l coach. Il me dit : « t’es dans quel état d’esprit ? » Je lui dis : « je ne fais pas partie du projet. On m’a dit certaines choses, j’aime bien qu’elles soient respectées. On ne peut pas me manquer de respect comme c’est en train de se faire. Je suis venu pour des raisons, j’ai rempli la part de mon contrat, j’aimerais que ça suive de l’autre côté. »

Au début ils sont fermés. Mon agent m’appelle, il me dit : "le mec de L’Equipe va t’appeler pour une interview, explique comment ça s’est passé". Je fais l’interview, le lendemain j’ai rendez-vous avec la direction. Je leur répète tout ce qu’ils m’avaient dit avant que j’arrive. Ils me disent : "Mais c’est parce que t’as une offre que tu fais ça." Je leur dis : "mais encore heureux, j’ai envie de partir. Si je n’avais pas d’offre, je ne serais pas dans ton bureau en train de parler. Si je n’ai pas d’offre, je ferme ma gueule et je reste à Saint-Etienne. Pourquoi vous voulez me bloquer sachant qu’il y a eu des discussions bien avant ?"

Après, j’ai reçu des messages de la part des supporters, c’était normal. Moi, comme j’ai dit, quand je suis arrivé à Saint-Etienne, je n’ai pas triché, que ce soit en match, à l’entraînement, envers les fans. J’ai tout le temps été à 100%. Sur le terrain, on aurait dit que ça faisait 100 ans que j’étais au club. J’ai tout donné à Sainté. Aujourd’hui les supporters peuvent m’en vouloir. C’est l’amour du club. Il y en a qui comprennent, il y en a qui ne comprennent pas, c’est comme ça ! Quand tu sors de Ligue 2, ave la saison que t’as faite, t’espères aller plus haut. J’ai fait ce que j’avais à faire, je me suis dit qu’il fallait que j’aille plus haut. J’ai un club allemand, qui joue l’Europe, qui me donne cette opportunité-là. Quel footballeur va refuser ? Financièrement, sportivement, quel footballeur va refuser ?

A Sainté, ça commence à être chaud, le mercato commence à être dur. Première offre, ils disent non. Deuxième offre, ils disent non. Je dis au coach que je ne suis pas prêt à jouer. Je dis la vérité, je ne suis pas prêt physiquement et mentalement car je suis bloqué alors que j’ai envie de partir. Après, mes agents ont appelé le club et ont commencé à trouver un terrain d’entente. A partir de ce moment-là, j’ai commencé à jouer. Je joue contre QRM. A la mi-temps, je dis au coach que je n’en peux plus. Il me fait jouer les 90 minutes ! Je joue, on gagne. Je n’ai pas célébré, je me suis taillé. Je suis rentré tout droit chez moi. Le dernier jour, ils ont accepté le transfert. J’ai dit au club : "sois je signe à Francfort, soit je me taille à Paris !"

 

Et Janot lâcha les cabots

09/04 06:40

Dans sa dernière édition, le magazine So Foot raconte quelques anecdotes sur les facéties de Jérémie Janot.

"En 16 années dans le Forez, le fin connaisseur des bassins miniers de l’Hexagobe a surtout brillé par ses blagues de plus ou moins bon goût pour faire rire le public et les copains. Un jour, il aide son ainsi son coéquipier Fousseni Diawara à garer sa Smart à l’intérieur du vestiaire. Une poilade. Un autre, il se pointe au centre d’entraînement avec deux molosses menaçants. « Des pitbulls, dont un qui s’appelait Tyson » en frissonne encore Jérôme Alonzo, son ancien concurrent dans la Loire. « Après la séance, il avait décidé de les lâcher. Les chiens nous couraient après. Je me souviens être monté sur les poteaux, ça m’avait complètement fait flipper ! Et Jérémie était content sur le bord du terrain, ça la faisait marrer !"

Auxerre file

08/04 23:02

En clôture de la 31e journée de L2, l'AJA d'Assane Dioussé (entré en jeu à la 86e minute) a battu 2-0 l'Estac de David Guion et reprend 7 points d'avance sur les Verts à 7 journées de la fin. Selon Fabien Torre, Sainté n'a plus que 4% de chances de décrocher le 4e titre de champion de D2 de son histoire mais conserve 53% de chances de finir dans les 2 premiers.

Anecdotique ? Sacré Pierrick !

08/04 20:41

Ayant dilapidé en 2 mois les 14 points d'avance qu'ils avaient sur les Verts, plusieurs joueurs angevins commentent dans Ouest-France la perte de leur 2e place au profit de Sainté.

Pierrick Capelle : "C’est anecdotique. Si on était plus performants, on ne parlerait pas de ça. Chacun fait son chemin maintenant et parce que ça se resserre et ça se rapproche on peut faire des comparaisons. C’est un duel à distance, mais il n’existe qui si nous faisons les choses."

Jordan Lefort : "Si on commence à regarder les autres… Il reste 7 matches, ce sont 7 finales. On est à égalité de points avec Sainté, ils ont une meilleure différence de buts. Ils vont avoir des matches difficiles, nous aussi. L’équipe qui aura le plus de caractère montera. Je préférerais être 2e avec 5, 7 ou 10 points d’avance, mais psychologiquement, il faut assumer ce statut, on verra si Saint-Etienne assumera jusqu’au bout..."

Lilian Raolisoa : "Ça ne sert à rien de regarder le classement : on est à égalité avec Saint-Etienne. Si on regarde derrière nous, on se met une pression de plus. Chasseur, c’est un positionnement qui peut être bien, aussi. On met des objectifs en place. On sait qu’on veut monter alors on va chasser l’équipe de devant : ça nous pousse encore un peu plus pour aller chercher les bonnes victoires."

 

Bouanga tacle Puel

08/04 19:37

Denis Bouanga (Los Angeles FC) revient brièvement sur ses vertes années dans Le Progrès.

"Moi, je voulais jouer les premiers rôles avec des joueurs expérimentés. Mais Claude Puel a mis les anciens au placard. Ces départs m’ont beaucoup affecté. De l’ambition, nous sommes passés à la lutte pour éviter la relégation. La frustration était énorme. Je ne m’étais pas projeté pour cela. Claude Puel exhortait ses joueurs à assurer les tâches défensives. J’étais d’accord mais à défendre trop bas, on perdait ensuite de l’influx dans la surface de réparation adverse. Ce manque de lucidité dans le dernier geste nous était ensuite reproché..."

Avec Legat, c'est du nougat ?

08/04 18:53

Pierre Legat sera au sifflet ce samedi à 15h00 au stade Michel-Moretti pour le match d'ouverture de la 32e journée de L2 qui opposera l'ASSE à l'ACA (13e avec 4 points d'avance sur le premier relégable troyen qui joue ce soir chez le leader auxerrois).

Cet arbitre de 32 ans réussit davantage aux Verts (3 victoires, 2 nuls, 1 défaite) qu'aux Ajacciens (0 victoire, 1 nul, 2 défaites). La dernière fois qu'il a dirigé un match de Sainté, l'ASSE avait réalisé un hold-up au stade de l'Aube grâce à un but inscrit par Aïmen Moueffek à la 93e minute.

Seul Neyou défend mieux que les Verts

08/04 17:36

Avec un nouveau clean sheet samedi contre Concarneau (le 17ème !),  Sainté consolide encore sa place incontestée de meilleure défense de Ligue 2, avec 23 buts encaissés en 31 matchs, loin devant Auxerre qui a encaissé 28 buts avant son match face à Troyes ce soir. Depuis le pénal encaissé face à Annecy, les Verts restent sur 5 matches sans prendre de pion.

Depuis le début de la phase retour (12 matches) les Verts n’ont encaissé que 3 buts.

En Europe, parmi les secondes divisions des 4 autres grands championnats (Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie), seul le Leganes d’Yvan Neyou fait mieux avec 21 buts seulement encaissés en 34 matchs.

Nadé et Cardona en sursis

08/04 11:06

Alors que Maçon sera suspendu samedi à Ajaccio, deux autres joueurs de l'effectif d'ODO sont en sursis : Micka Nadé et Irvin Cardona ont en effet 2 cartons jaunes au compteur.

L'un comme l'autre devront se tenir à (pascal) carreau lors des deux prochains matchs à Ajaccio et contre Bordeaux pour effacer une de leurs deux biscottes de leur casier.

On espère que nos deux meilleurs joueurs face à Concarneau seront vigilants !

Krasso redevient décisif

08/04 08:53

Meilleur passeur de L2 la saison dernière (12 assists), Jean-Philippe Krasso a du mal à faire des offrandes dans l'élite serbe. Depuis ses 2 caviars du mois d'août, l'ancien attaquant stéphanois n'avait délivré aucun cadeau à ses coéquipiers. Mais il a réalisé une très jolie passe décisive hier lors de la laborieuse victoire du leader (l'Etoile Rouge de Belgrade) sur le terrain de la lanterne rouge Radnik.

 

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