A l'aube d'une semaine importante avec 3 rencontres en 7 jours (réception de Bordeaux le 20/4 et Caen le 27/4, déplacement à Grenoble le 23/4), les Verts, en quête d'une seconde place synonyme de montée directe, vont pouvoir bénéficier pour le prochain match du retour connu d'Yvann Maçon, absent à Ajaccio pour cause de suspension, et de celui, très attendu, d'Ibrahima Wadji, enfin apte à rejoindre le groupe, comme l'a annoncé le coach ODO en conférence de presse ce midi.

Le retour de l'attaquant sénégalais, 11 buts l'an passé, et seulement 3 titularisations cette année, vient compenser le forfait d'Ibrahim Sissoko, 11 buts cette saison.

Souhaitons au joueur d'en avoir fini avec les blessures, pour réaliser une belle fin de saison et ramener les Verts en Ligue 1.

L'entraîneur girondin Albert Riera s'est exprimé en conférence de presse avant de défier Sainté samedi soir dans le Chaudron.

"Après le match contre Bastia, j’étais très déçu, je n’étais pas content, j’étais en colère comme on dit en France. Parce que j’étais concentré seulement sur les buts qu’on a pris et sur le fait qu’on n’avait pas gagné. Je n’étais pas concentré sur mon équipe, qui elle, a fait beaucoup de bonnes choses. Si on perd, je veux qu’on perde comme ça. Parce qu’en dehors des buts concédés en première mi-temps, on a fait 27 minutes très bien avec des récupérations du ballon à la perte très bien. Il y avait souvent 1,5 seconde, deux secondes seulement avant qu’on puisse le récupérer. Ça, c’est magnifique, alors si je ne me concentre que sur ce que mon équipe a fait, je suis content.

Si on jouait dix matchs comme ça contre Bastia, c’est le seul des 10 matchs qu’on aurait perdu. Ils étaient sur notre moitié de terrain 5 fois, ont touché 4 fois le ballon dans notre surface de réparation, et nous 25 fois. 10 corners pour nous, 0 pour eux. Et au niveau des passes… On a fait plus que Manchester City hier contre le Real Madrid ! Il n’y avait qu’une équipe sur le terrain. C’est vrai qu’on a perdu, et que City a perdu. Mais je veux être cette équipe-là. Être meilleur que l’adversaire. Attention je ne veux pas trop faire de comparaisons, eux c’est la Champion’s League, nous c’est la Ligue 2. Mais si on rejoue le match contre Bastia , au final combien de fois est-ce que le résultat sera ainsi ?

Ce que je pense de Saint-Etienne ? Je ne suis pas ici pour parler des autres mais cette équipe a pris seulement 25 buts. C’est l’équipe qui a pris le moins de buts, seulement 25. Ça veut dire beaucoup de choses. Avant de perdre contre Ajaccio, ils restaient sur 6 ou 7 clean sheets. Ça va être difficile mais je suis content car contre cette équipe, nous normalement on donne encore mieux que d’habitude. Contre les équipes de haut de tableau, on est mieux que contre les équipes qui sont derrière nous. Ça, c’est une réalité, c’est un fait. On va à Saint-Etienne, on peut gagner. Gagner bien. Il n’y a pas beaucoup d’équipes qui pensent aller à Saint-Etienne pour gagner bien. Nous on peut le faire. On a l’équipe pour, on a cette confiance"

"Mathis Amougou, élu ballon de bronze lors de la Coupe du monde des U17 en novembre 2023, a déjà été mis sur le marché, notamment en Allemagne. Mais les Verts ne peuvent pas espérer voir son transfert éponger le déficit structurel. Il se situerait autour des 15 M€" peut-on lire dans la Pravda du jour.

S'il a disputé une dizaine de matches en N3 cette saison, le milieu de terrain de 18 ans n'a joué que 86 minutes en équipe première : 70 lors de la défaite en Coupe de France contre Nîmes (toujours relégable en National 1 après avoir viré Frédéric Bompard il y a 10 jours) et 16 minutes lors du laborieux match nul et vierge à domicile contre Laval.

Le 27 avril, l’ASSE fêtera les 5 ans de son 4e sacre en Coupe Gambardella. Force est de constater que tous ceux qui ont joué la finale victorieuse (2-0 contre le TFC) au Stade de France sont en difficulté cette saison.

Bilal Benkhedim, qui avait ouvert le score d’une superbe frappe, n’a pas été convoqué une seule fois dans le groupe pro du Stade Lausanne Ouchy, bon dernier de l’élite suisse malgré les efforts désespérés de son gardien Jérémy Vachoux. Son coéquipier Charles Abi, qui avait scellé le succès dionysien de l’équipe de Razik Nedder, n’a fait qu’une apparition de 20 minutes, lors d’une défaite concédée à domicile le 12 août contre le FC Zurich lors de la 4e journée.

Deux autres joueurs ayant fessé le Téfécé évoluent eux aussi en Suisse. Victor Petit a en effet claqué 2 pions en 23 matches (dont 18 titularisations) sous le maillot du Stade Nyonnais, actuellement 4e de D2 avant de se rendre vendredi sur le terrain du leader, le FC Sion de Didier Tholot. Évoluant quant à lui dans l’anonymat de la D3, Abdoulaye Coulibaly (ex-Sidibé) a claqué 5 pions en 27 matches pour le FC Biel-Bienne, lui aussi 4e mais largué dans la course à la montée.

Stefan Bajic n’a pas joué la moindre minute cette saison en match officiel avec l’équipe première de Bristol City, 12e de Championship (L2 anglaise). Toujours pas remis de sa rupture du ligament croisé antérieur du genou contractée en juillet dernier, le fragile Wesley Fofana est parti pour vivre pour une saison blanche et sèche à Chelsea, décevant 9^e de Premier League. Marvin Tshibuabua a marqué 3 buts en 22 matches sous le maillot de Seraing, avant-dernier de D2 belge et pourrait vivre une 2^e relégation consécutive avec les Métallos. S’ils sont régulièrement titulaires, Jordan Halaïmia et Mathis Mezaber jouent seulement en N3 (5^e division) à Feurs, premier non relégable de son groupe.

Après avoir fait une bonne CAN avec les Requins Bleus du Cap-Vert, Kenny Rocha-Santos n’a pris qu’un point lors de ses 10 derniers matches de championnat avec Zakakiou, bien parti pour descendre en D2 chypriote… S’il a démarré la saison avec la réserve niortaise et est tout juste revenu de blessure le week-end dernier après 6 semaines d’indisponibilité, Tyrone Tormin a marqué cette saison 6 buts en 12 matches de National 1 avec les Chamois, actuellement deuxièmes grâce aux bonnes prestations de Dylan Durivaux, faisant partie des 3 joueurs les plus utilisés par Philippe Hinschberger.

La Pravda nous offre un énième épisode de l'interminable feuilleton de la vente de l'ASSE. Extraits.

"Bernard Caïazzo et Roland Romeyer espèrent avoir trouvé leur successeur en la personne d'Ivan Gazidis (photo). Ce Sud-Africain de naissance (59 ans) a été nommé président de Kilmer Sports Ventures. Fondée par Larry Tanenbaum, homme d'affaires canadien, cette société est spécialisée dans les investissements dans le monde du sport et des médias. Gazidis a été directeur général d'Arsenal entre 2009 et 2018. Il a ensuite occupé les mêmes fonctions à l'AC Milan jusqu'en 2022. Il serait très motivé à l'idée de reprendre l'ASSE mais ne rachèterait pas directement le club. Un fonds canado-américano-chinois s'en chargerait avant de le placer à la présidence. Selon un proche du dossier, un Américain serait à la tête de ce fonds.

Après visionnage des images et rapport de l’arbitre Pierre Legat, la Commission de Discipline de la Ligue qu'on adule a décidé ce soir de retirer le carton rouge pris par Thomas Monconduit à Ajaccio. Le numéro 7 des Verts écope d'un simple carton jaune et sera donc dans le groupe stéphanois qui recevra les Girondins samedi soir. "Cerise sur le gâteau, l’avertissement attribué à Bouchouari a également été retiré par l’instance. Benjamin Guy, lui, s’en tire avec deux matches de suspension ferme malgré avoir fait amende honorable" ajoute Le Progrès.

Sans club depuis qu'il s'est fait virer de Sainté le 5 décembre 2021, Claude Puel (62 ans) se confie dans les vilaines pages du Progrès. Extraits.

"Le 100^e derby à Gerland ? On doit normalement gagner 4-1. Payet marque ce coup franc à la 75^e, alors que Källström n’a pas fait faute. On perd 1-0, on est 18^e ! Ça a déclenché plein de choses. Le président me pose un ultimatum, annoncé dans la presse. On s’en est pris à moi, à ma famille. 

J’étais sur le fil du rasoir. Avec le staff, on a été costaud, on a enchaîné les réunions. Et on est remonté. Sur le dernier match de L1, on doit gagner à Monaco pour aller en Ligue des champions. Avec notre victoire (2-0), je provoque la descente de mon club formateur. Le lendemain, le Président a mis un terme à mon contrat. La dernière année, la vox populi devenait trop importante, il risquait de partir avec l’eau du bain et il m’a lâché. 

Je ne me fais pas d’amis par des cajoleries, j’aurais l’impression de les tromper. Je veux être respecté pour mon professionnalisme. Des pays du Golfe et sept sélections m’ont appelé. J’ai des petits enfants, j’avais envie de connaître ces instants. Il me faut un projet de haut niveau. Je ne veux pas repartir à la base."

Malgré l'interdiction de déplacement des supporters bordelais, les places en parcage ne seront pas vendues aux supporters stéphanois comme c'était le cas lors du match contre Concarneau comme le rapporte France Bleu :

"Il y a de grandes chances pour que les associations de supporters girondins contestent la décision du Préfet de la Loire devant la justice. Cette décision pourrait donc être cassée. C’est déjà arrivé cette saison dans d’autres villes. Le stade Geoffroy-Guichard serait alors obligé d’accueillir les supporters bordelais. D'où la nécessité de garder le parcage vide au cas où. Et puis certains Girondins pourraient braver l’interdit et pourraient venir quand même à Saint-Étienne. Ils se retrouveraient alors sur le parvis, ce qui peut-être dangereux. Les autorités pourraient alors demander à l'ASSE d’ouvrir au dernier moment le parcage pour des raisons de sécurité. Là encore, il est nécessaire que les places réservées au club adverse soit toujours disponible."

Absent du onze titulaire qui s'est incliné à Ajaccio suite à une douleur à l'échauffement, les nouvelles ne sont pas bonnes pour Ibrahim Sissoko comme l'indique le site officiel :

"Les examens complémentaires passés en ce début de semaine par l’international malien ont révélé une lésion musculaire au mollet de la jambe droite. La durée de son indisponibilité sera déterminée ultérieurement en fonction de l’évolution de sa cicatrisation."

Espérons que le meilleur buteur stéphanois puisse être apte le plus rapidement possible pour permettre aux Verts de retrouver la L1.

Sylvain Monsoreau, dont l'intéressante et récente interview accordée à Franck Talutto est a (ré)écouter intégralement sur Dessous de Verts, se confié aujourd'hui à L'Est Républicain à l'occasion du 20e anniversaire de la victoire des Lionceaux en Coupe de la Ligue. Dominé par Lilian Compan en demi-finale sur le but du break stéphanois en demi-finale dans un Chaudron en ébullition, le défenseur central avait inscrit l'unique but sochalien au Stade de France lors de la finale remportée aux tirs au but contre Nantes.

"C’était l’aboutissement d’une génération. On savait avant le match que plusieurs joueurs allaient partir, donc on avait envie de marquer le coup. On savait qu’il ne fallait pas qu’on se rate. Je joue la finale, je marque, et juste avant la mi-temps je sens que ça lâche sur un appui. Le docteur Marey arrivait à rentrer son doigt dans ma cuisse, j’avais un trou ! Il m’a strappé à bloc et j’ai joué toute la deuxième mi-temps, mais en prolongation je ne pouvais plus. Derrière, j’ai été absent deux mois, et pendant toute la suite de ma carrière j’ai dû faire du travail de compensation, donc j’ai payé cette finale au prix fort. Heureusement qu’on a gagné !

C’est une fierté de pouvoir reporter ce blason depuis fin 2018, de pouvoir transmettre aux jeunes. Sochaux, c’est mon club de cœur. Ce n’est pas la région la plus dynamique de France, mais l’attachement au club est générationnel. Ici, il y a une chaleur et une bienveillance qui sont en décalage avec le foot moderne.  D’abord en charge des U15, j'ai très vite pris les rênes de l’équipe réserve, à la tête de laquelle va bientôt achever une cinquième saison en National 3. Ce poste me plaît. J’aime transmettre et, sur cette catégorie d’âge où il y a l’aspect sportif, mais pas seulement, je me sens utile.

C’est important d’avoir des anciens qui sont les gardiens des valeurs, comme Paille, Genghini ou Bazdarevic ont pu l’être pour nous. J’aime l’échange et la discussion, toujours dans la bienveillance. Il m’arrive de crier, mais j’évite au maximum. Des mots bien choisis permettent aussi de faire passer des messages. La colère est une émotion qui n’est pas toujours saine, mais avec certains il faut hausser le ton. Si je m'imagine un jour à la tête d’un vestiaire professionnel ? Si des choses doivent arriver, elles arriveront. C’est un autre métier qui peut aussi être intéressant. Mais pour l’instant ce poste me va bien…"

Si les Verts seront évidemment favoris mardi prochain dans un stade des Alpes qui sera encore acquis à leur cause, ils devront se méfier du GF38, quand bien même cette équipe est la moins performante de L2 depuis deux mois et demi (7 défaites et 2 nuls). Comme le souligne aujourd'hui Le Dauphiné Libéré, les Isérois ont montré des signes tangibles de progrès. Extraits.

"Par moments même, on a revu le GF38 du début 2023-2024 : entreprenant, capable de se procurer de nombreuses situations favorables, tout en dégageant une certaine assurance sur le plan défensif. Laurent Peyrelade  a positionné son équipe en 4-2-3-1, laissant le seul Lenny Joseph en pointe pour mettre plus de créateurs (Benet, Sylvestre, Valls) dans l’entrejeu.

Une animation pertinente. Au-delà de la tactique, le technicien a fait des choix forts : en relançant Manuel Perez après un an de purgatoire et en titularisant Natanael Thio, le “super remplaçant” du GF38 cette saison. "Ça montre qu’on peut s’appuyer sur beaucoup de joueurs et moi, je suis plutôt là-dedans », a indiqué l’entraîneur lundi soir. "Ce qui m’intéresse, c’est que mon groupe respire."

En concluant sa conférence de presse par un "Je fonctionne plus au mérite qu’au talent", Peyrelade a délivré un message clair : à Annecy samedi comme face à Saint-Etienne mardi prochain, il faudra voir un GF38 tout aussi combatif. Pour décrocher, enfin, une victoire."

Comme l'avait suggéré l'Ange Vert lors de son récent passage à Mende, les élèves de la chorale de l’école Marie-Rivier, à Chanac (Lozère), seront sur la pelouse du stade Geoffroy-Guichard, le samedi 27 avril 2024. Les Chanacois entonneront leur chanson Chaudron, hommage au peuple vert juste avant l’entame de la rencontre qui opposera l'ASSE au Stade Malherbe de Caen.

"Si l’ambiance risque de les impressionner, les élèves âgés de 7 à 11 ans ont déjà eu un premier échauffement, le samedi 6 avril, quand ils ont chanté devant 5 000 supporters lors de la célébration des 90 ans du club" rappelle aujourd'hui Midi Libre. "Les paroles avaient plu au public et, forte de ce succès, la chorale de Jean-François Moulin, accompagnée de Guillaume Caparos, avait demandé aux dirigeants de pouvoir chanter sur la pelouse du Chaudron. Une demande appuyée par les groupes de supporters stéphanois et la légende du club, Dominique Rocheteau, qui est le parrain de la chanson."

L'ASSE est sur le podium des clubs de L2 donnant le plus de temps de jeu aux joueurs français selon un classement paru hier soir sur le site Ma Ligue 2.

1- FC Annecy : 74,1%
2- US Concarneau : 72,6%
3- AS Saint-Étienne : 72,3%
4- Quevilly – Rouen Métropole : 70,3%
5- SM Caen : 66,2%
6- Rodez AF : 65,5%
7- EA Guingamp : 64,8%
8- SC Bastia : 61,3%
9- USL Dunkerque : 58,7%
10- AC Ajaccio : 55,7%
11- Stade Lavallois : 52,7%
12- Grenoble : 51,8%
13- Paris FC : 51,0%
14- Valenciennes FC : 49,6%
15- Amiens SC : 49,2%
16- Angers SCO : 41,8%
17- AJ Auxerre : 40,7%
18- Bordeaux : 35,4 %
19- ESTAC Troyes : 32,3%
20- Pau FC : 30,5%

Dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest, l'entraîneur angevin Alexandre Dujeux commente le match nul et vierge de son équipe à Grenoble, qui a permis au SCO de reprendre la 2e place à l'ASSE. Extraits.

"On a toujours un peu mal au ventre en regardant les matchs des autres, mais quand on a vu ce qui se passait samedi, sachant qu’on jouait le lundi… Quand même ! (rires). On savait qu’on avait une opportunité de prendre un peu de distance, même si trois points à six matchs de la fin, ça n’aurait pas été suffisant.

On a manqué de justesse pour prendre les trois points mais j'ai revu une équipe entreprenante, avec des choses qui ressemblaient à ce qu’on faisait dans nos bonnes périodes de la première partie de saison, dans la qualité technique, les sorties de balle. On a pris un point, c’est déjà bien. Il peut compter, il va compter ! Ce point, on le prend, et l’aventure continue… 

Après avoir remporté le trophée UNFP de meilleur joueur de L2 de février, Irvin Cardona a sans surprise été élu meilleur joueur de mars. Le numéro 11 des Verts a cette fois devancé l'Auxerrois Jubal et le Malherbiste Alexandre Mendy.

S'il n'a connu que 6 titularisations cette saison, l'attaquant roumain de Bordeaux Alexi Pitu était aligné d'entrée depuis début mars par Abert Riera.

Mais samedi, alors qu'il était annoncé dans le groupe, il a dû déclarer forfait contre Bastia (2-3) pour une contracture à un adducteur. A l'issue du match, le défenseur Malcom Bokele (16 titularisations) a lui quitté le stade en boîtant pour une vive douleur au tendon d'achille.

Les deux joueurs sont incertains pour le déplacement à Sainté (samedi, 19h) que ratera bien entendu l'attaquant hondurien Elis (12 titularisations, 5 buts), qui se remet lentement de sa grave blessure.

Bordeaux, 13ème avec 41pts, compte 8pts de retard sur la 5ème place et 6pts d'avance sur le premier relégable.

La Préfecture de la Loire a officialisé la décision d’interdire la présence des supporters bordelais samedi à Geoffroy-Guichard (évoquée dès hier par Sud-Ouest), mettant en exergue le conflit entre supporters bordelais et le risque que les Magic Fans s’en mêlent. Le porte-parole des Ultramarines Florian Brunet a réagi sur twitter. "Depuis plus de 30 ans, nous allions à Sainté et c’était tous les ans une fête populaire incroyable. Qu’est-ce qui a changé en un an ?"

Guingamp, qui recevra Angers le 23 avril et Sainté le 4 mai, jouera le rôle d'arbitre pour la 2e place. Vainqueur à Dunkerque le week-end dernier, l'EAG est toujours en course pour les barrages car il ne compte que 2 longueurs de retard sur le 4e (Paris) et le 5e (Laval). On aura noté que Victor Lobry est l'un des artisans de la bonne dynamique des Costramoricains, qui restent sur une série de 6 matches d'invincibilité (3 victoires et 3 nuls).

L'ancien milieu de terrain stéphanois a encore été le meilleur joueur de son équipe il y a 3 jours comme le souligne Ouest-France. "Il a été la plaque tournante du dispositif guingampais. À la fois dans l’animation et la récupération, quasiment tous les ballons sont passés par lui. Et il ne s’est pas privé de tenter sa chance (72')".

"Convaincant depuis plusieurs semaines, au point d'être préféré à Sidibé, le gaucher a fait valoir son aisance balle au pied. C'est notamment de lui qu'est venu le regain de vie en deuxième mi-temps. Il n'a pas été loin de trouver la faille d'un tir croisé à bout portant" ajoute Le Télégramme.

Pour la 12e fois de sa carrière, Jérôme Brisard (38 ans) arbitrera un match de l'ASSE ce samedi à 19h00 dans le Chaudron pour la réception de Bordeaux lors de la 33e journée de L2.  Lorsque le natif de Châteaubriant (Loire-Atlantique) était au sifflet, les Verts ont décroché 6 victoires, concédé 3 nuls et subi 3 défaites. Lors de leurs 2 derniers matches dirigés par ce licencié auprès du club mayennais du FA Laval, les Stéphanois se sont inclinés sur le même score (3-1) et ont fini la rencontre à 10 contre 11. Pour rappel, Wesley Fofana s'était fait expulser contre Monaco et Kolo avait vu rouge contre le QSG.

Ouest-France met aujourd'hui à l'honneur l'ancien ailier stéphanois Kader Bamba, qui a donné d'une belle frappe la victoire aux Canaris dans le temps additionnel avant-hier au Havre. Extraits.

"La scène se passe dans les couloirs du stade René Gaillard à Niort le 16 janvier 2023. Fraîchement débarqué en prêt sans option d’achat chez les Verts, en Ligue 2, Kader Bamba avait été le détonateur du succès stéphanois chez les Chamois (1-0), permettant à Saint-Etienne d’abandonner la place de lanterne rouge. Des éclats de voix s’échappaient du vestiaire stéphanois. Des morceaux de variété française aussi. À peine arrivé, Kader Bamba avait imposé son enceinte et sa programmation étonnante qui aura toute sa place sur la fréquence de Nostalgie. « Vous seriez surpris… » avait lancé Dennis Appiah au sujet de son coéquipier. Déroutant hors du terrain, l’attaquant, qui va bientôt fêter ses 30 ans, l’est aussi sur le rectangle vert.

Agent provocateur balle au pied, pas fâché avec le ballon, il se singularise parfois par une nonchalance irritante, des efforts à géométrie variable et une irrégularité chronique. Dimanche après-midi au Havre, il s’est installé aux côtés des remplaçants, comme d’habitude (1 titularisation et 18 entrées en jeu pour deux buts cette saison). Mais il a fait basculer le destin nantais au buzzer (90+2), après un rush incisif et une frappe ciselée. Un but qui pourrait peser lourd au moment du décompte final en mai. Drôle de destin pour un joueur qui a bien failli quitter la Jonelière en janvier dernier.

Alors que le club turc d’Ankaragücü avait dragué le milieu offensif en toute fin de mercato en lui proposant un salaire annuel deux fois et demie plus important qu’à Nantes et un bail de deux ans et demi, Kader Bamba avait (encore) pris tout le monde à contre-pied en refusant cette proposition mirifique pour un futur trentenaire. « C’est un des joueurs que j’ai qui a le plus d’offres à chaque mercato, raconte son agent. Il plaît beaucoup. » En janvier, Saint-Etienne (où il a déjà été prêté six mois en 2023 là-bas), Ajaccio, Omonia Nicosie et Sheffield Wednesday ont aussi voulu enrôler celui qui arrive en fin de contrat en juin à Nantes."

Ole Selnaes a marqué avant-hier l'unique but de la victoire de Rosenborg contre HamKam lors de la 3e journée du championnat norvégien. La copie conforme du pion qu'avait claqué deux semaines plus tôt son coéquipier Ole Sater contre Sandefjord.

Le milieu de terrain, qui fêtera en juillet prochain ses 30 ans, n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis le 16 juillet 2021 (sous le maillot de Hebei contre Beijing Guoan). Il n'avait pas scoré une seule fois en 92 matches officiels joués avec l'ASSE (82 en tant que titulaire).

Après seulement 3 matchs en championnat cette saison Ole Sæter et Ole Selnæs ont déjà quasiment inscrit le même but dans le même stade du même côté du terrain.🤯pic.twitter.com/Q962PBbpxY

— Rosenborg BK FR🇨🇵 (@RosenborgBKFR) April 15, 2024

Incapable de battre une équipe grenobloise qui n'avait pris qu'un petit point lors de ses 8 derniers matches, le SCO a concédé un match nul et vierge ce soir au Stade des Alpes en clôture de la 32e journée de L2. Les Angevins, qui accueilleront le relégable troyen samedi prochain, reprennent la 2e place avec un petit point d'avance sur des Verts qui recevront de leur côté les Girondins.

Sainté a désormais selon Fabien Torre 3% de chances de finir champion (malgré la surprenante défaite de l'AJA contre QRM) et 40% de terminer dans les deux premiers. L'ASSE a 79% de chances de finir sur le podium, 91% de chances de finir dans le big Four cher à Jérôme et 96% d'être dans le top 5.

Alors qu'ils ont l'habitude de débarquer très nombreux dans le Chaudron, notamment du fait de l'amitié entre les Magic Fans et les Ultramarines, les supporters girondins seront très probablement interdits de déplacement ce samedi, comme le rapporte Sud-Ouest. Extraits.

"L’arrêté ne sera publié que dans les prochains jours mais l’issue de la réunion de ce lundi entre les clubs et les autorités ne laissent guère de doute : la Préfecture de la Loire va interdire la présence de supporters des Girondins ce samedi à Saint-Etienne pour la 33e journée de Ligue 2. Quelque 800 Bordelais, membres des différents groupes de supporters et indépendants, avaient réservé leur place pour le parcage du stade Geoffroy-Guichard.

Cause majeure de l’arrêté : les très fortes tensions entre les Ultramarines et les North Gate qui ont abouti à des affrontements, le 24 février avant le match contre Guingamp (1-0) puis le 30 mars avant celui face au Paris FC (3-3). Outre la cohabitation entre les représentants des deux groupes dans le parcage, la Préfecture craint que les Magics Fans, groupe de supporters stéphanois ami des Ultramarines, s’en prennent au North Gate."

L'ASSE pourrait profiter de cette aubaine pour remplir le parcage visiteurs de supporters stéphanois, comme lors du dernier match contre Concarneau. De quoi battre le record d'affluence de la saison (37 337 spectateurs) atteint lors de la réception des Thoniers ?

S'il a joué 28 matches cette saison dont 25 en L2, Louis Mouton était forfait avant-hier lors de l'écrasant succès du Pau FC à Valenciennes, relégué à 6 journées de la fin du championnat. Prêté sans option d'achat par l'ASSE, le milieu de terrain de 21 ans s'est fait une petite fracture du 4e orteil mercredi dernier à l'entraînement. Le grand frère de Jules manquera la réception de Laval, le déplacement à Troyes et probablement la réception de Guingamp. On espère qu'il sera remis sur pied pour aider son équipe à battre Angers lors de l'avant-dernière journée !

Le milieu de terrain brésilien Hernani (30 ans), a marqué ce week-end le 1er but (45ème) de Parme lors de la victoire de cette dernière à domicile face à La Spezia (2-0).

C'est son 3ème but cette saison en Ligue 2 Italienne, pour 2 passes décisives, soit autant que lors de sa seule saison sous le maillot vert (2017-2018) où le joueur, en provenance de St Petersbourg, avait aussi marqué à 3 reprises lors de ses 17 apparitions en vert (8 titularisations).

Avec ce nouveau succès, son club conforte sa place de leader et ses chances de remonter dans l'élite italienne, à 5 journées de la fin du championnat, avec 5 points d'avance sur le second.

Entraîneur d'une équipe angevine qui reprendra la 2e place de la L2 si elle ne s'incline pas ce soir à Grenoble, Alexandre Dujeux affiche un discours ambitieux dans Ouest-France avant ce match de clôture de la 32e journée de L2. Extraits.

"On doit faire preuve de caractère. Comme celui de ne pas accepter que Saint-Étienne ait partie gagnée. Si les observateurs pensent que cette équipe est mieux placée que nous pour monter via la deuxième place, on va tout faire pour les contrarier. Dans le foot comme dans la vie, il y a des choses qu’on ne maîtrise pas. Sauf celles que l’on fait. Ce sont les actes qui vont compter. J’ai envie qu’on retrouve l’image d’une équipe solide et solidaire. C’est notre ADN et c’est avec lui qu’on a le plus de chances d’y arriver. On a une pression positive aujourd’hui : on a un super truc à faire, une super belle aventure à vivre jusqu’au bout."

En colère après la nouvelle défaite de son équipe contre Bastia, Albert Riera s'exprime dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest avant de se rendre à Sainté samedi soir. Extraits.

"A la mi-temps, j'ai demandé si quelqu'un pensait que les 3 buts étaient de la faute de l'entraîneur ou du plan de jeu. Je vais prendre des décisions parce que je veux gagner le prochain match à Saint-Etienne. Tout le monde ne sera pas content... Je vais travailler avec mes armes et je vais les utiliser... On a travaillé 3 500 fois la prévention défensive, et après on ne le fait pas en match ! On n'a jamais été en infériorité numérique. Parfois, ça arrive qu'on soit à deux contre deux. Et alors ? On doit être prêts ! J'ai demandé à Livolant et Davitashvili si dans la surface, nos adversaires les laissent se retourner. Non, car c'est difficile, ils sont pressés. On a commencé la seconde période avec deux attaquants. Mais est-ce qu'on a eu l'ocacsion d'avoir ces deux attaquants ? Moi non... Livolant, Weissbeck, Davitashvili... Tous les joueurs ont amélioré leurs performances depuis que je suis arrivé à part trois ou quatre."

Comme le souligne le quotidien régional, l'entraîneur espagnol vise ses défenseurs centraux Yoann Barbet et Harisson Marcelin ainsi que l'attaquant Zan Vipotnik. Le premier est impliqué sur les trois buts pris par son équipe, le deuxième est également en cause sur deux des pions claqués par les Corses. Le troisième a été incapable de se procurer des occasions d'égalisation. Reste à savoir s'ils seront tous les trois sur le banc dans 5 jours à Geoffroy Guichard en ouverture de la 33e journée de L2...

Il n'y a pas eu de miracle hier dans un Chaudron bien peu garni (un peu plus de 4000 spectateurs) pour les filles de Laurent Mortel.

Face à des Vilaines motivées par l'affiche et le lieu, les Amazones ont plié tout de suite avant de rompre une première fois juste avant le premier quart d'heure. Au supplice sur chaque corner face à Wendy Renard, les Vertes encaissaient rapidement un deuxième but. Alors que la correction s'annonçait, on a espéré un instant, à défaut d'y croire réellement,  grâce à l'opportunisme de Pierre Louis (21è) que le match pourrait rester accroché.

Hélas le suspense ne durera que 7 minutes avant le 3ème but lyonnais, suivi d'un 4è, encore sur pénal juste avant la pause (1-4).

En seconde période les Vertes faisaient meilleure figure, bien aidées par un pénal (le 3è !) raté par les Vilaines. Ces dernières ajoutèrent néanmoins deux buts pour un score final aussi cruel que logique (1-6).

S'il ne reste plus que 2 journées à jouer pour la plupart des équipes, les Amazones ont 3 matchs encore à disputer (contre Paris FC, Montpellier et Lille). Toujours 7èmes avec 6pts d'avance sur Le Havre il leur suffira d'un point pour ne pas reculer au classement. Mais elles peuvent espérer mieux, Montpellier (6è) et Fleury (5è) ne comptant respectivement qu'1 et 2pts de plus.

L'équipe alignée ce soir : Gignoux - Belkhiter (Job, 88e), Otu, Bataillard, Carage - Blanchard (Mbadi, 61e), Champagnac (c) (Benera, 88e) - Pierre-Louis, Caputo (Dowd, 77e), Lamontagne - Browne.

A l'issue du match le coach Mortel n'a pas accablé ses joueuses et s'est projeté sur les ambitions de fin de saison : "Au-delà du score, large et sévère par rapport à ce qu’on a essayé de proposer, je retiens d’abord le public qui a répondu présent. Ce que je retiens c’est aussi notre capacité à marquer un but dans le jeu contre Lyon, alors que cette équipe n’en a pris que 9 depuis le début de saison. On n’a pas cherché à jeter des grands ballons. On a cherché à construire même si j’aurais aimé qu’on fasse encore mieux sur nos sorties de balle.

Bien sûr, ça ne plaît pas de perdre 6-1 dans le Derby mais la marche était haute, trop haute et mes joueuses n’ont pas triché sur le terrain. Quand je vois d’où on vient et ce qu’on est capables de produire dans le jeu, on peut avoir de la satisfaction. Maintenant, il reste 3 matches et 9 points à aller chercher pour aller prendre la 6e place. C’est ça notre objectif."

Si Aïmen Moueffek n'aura loupé que 2 matches après son choc avec Joseph Lopy il y a 2 mois à Raymond-Kopa, le milieu de terrain angevin ne s'est pas remis du coup que lui a involontairement donné l'international Espoirs marocain lors de ce match de la 25e journée. Out jusqu'à la fin de saison, le Sénégalais s'est confié à Ouest-France avant le match que son club jouera ce soir à Grenoble. Extraits.

"C’est peut-être la blessure la plus bête du monde… Sur l’action, Moueffek pousse le ballon vers la touche pour essayer de partir, mais j’anticipe et je passe devant lui pour le protéger, il n’y avait plus de danger. Et dans son élan, il n’a pas pu s’arrêter. J’ai senti ses crampons sur ma cheville et il est tombé sur moi. Là, je ne me dis pas que j’ai un ligament de rompu, simplement que j’ai pris un coup, que ça fait mal et voilà… Je retourne sur le terrain et sur mon premier changement de direction, je sens mon pied bouger. Je lève ma jambe et ma cheville ne tient pas. Là, ce n’est pas bon…

Je n’avais pas envie de sortir, de lâcher les partenaires. Donc je me suis dit : serre les dents, joue jusqu’à la mi-temps et tu laisseras ta place à quelqu’un d’autre à 100 %. Mais ça a été dur. Je n’arrivais pas à changer de direction, je prenais un coup de jus sur chaque appui.  Un mois après mon opération, ma cheville va mieux. La récupération avance bien. Il y avait quand même un des ligaments les plus importants qui était arraché. Sur le coup, elle ne tenait plus, bougeait dans tous les sens. Il fallait réparer, sinon ça aurait pu avoir des conséquences plus dramatiques sur la durée.

En tribune, j’ai plus de recul, je vois tout ce qui se passe différemment. Donc j’essaye d’apporter à mes coéquipiers ce que je vois, ce qu’il y a de bien et moins bien. Le coach et le staff le font très bien, mais parfois quand c’est un coéquipier, c’est perçu différemment. Mais c’est une posture qui n’est pas simple à trouver : je suis joueur, est-ce qu’avec moi ça se serait mieux passé ou pas ? Est-ce que si je dis quelque chose à un coéquipier, il va mal le prendre ? Il faut trouver les bons mots, sans passer pour un donneur de leçon. Mais pour ne pas avoir de regret, il faut se dire les choses… Le message que je donne, c’est toujours avec bienveillance.

Je vois des situations où les gars jouent la sécurité, alors qu’il y a moyen de prendre un risque. Du coup, je me demande si je faisais ça aussi. Pourquoi à ce moment-là du match, untel n’est pas capable de s’orienter vers l’avant ? Peut-être que c’est parce que c’est plus dur physiquement. Donc il prend moins de risques, pour ne pas perdre le ballon et permettre ça l’équipe de se remettre en place. C’est là qu’on se rend compte pourquoi certains jouent la Ligue des champions et d’autres non. Eux, ils se seraient retournés et auraient joué vers l’avant. Mais des tribunes, on est tous des joueurs de Ligue des champions, même ceux qui n’ont jamais joué au foot.

Au milieu de terrain, on passe notre temps à combler des brèches. Donc je sais qu’après un effort de fou, c’est compliqué de faire le bon choix. La lucidité n’est plus là. Quand Farid El Melali, après trois ou quatre accélérations de suite, ne fait pas l’effort défensif, ça grogne dans les tribunes. Moi, je sais qu’il peut être fatigué. Mais je comprends aussi les supporters. Je fais pareil en regardant le Real Madrid et que Vinicius ne défend pas. Donc évidemment que je dois en tenir compte quand je vais voir un coéquipier. Je ne peux pas entrer dans le vestiaire et le fracasser sous prétexte que moi, en tribunes, je n’ai pas vu ce que je voulais voir. Dans ce cas, les coaches nous fracasseraient tous les week-ends (rires).

J’ai confiance à 1 000 % en mes coéquipiers, mais il faut dire la vérité : au début, on se dit forcément que si on était là, ça changerait les choses. Puis on prend du recul et on se dit qu’avant la blessure, on a aussi perdu, fait des mauvais matches. Il n’y a que des bons joueurs dans ce groupe, donc que ce soit moi ou un autre qui joue, ça ne change pas. Je ne sais pas si je manque à l’équipe ou si l’équipe me manque. La deuxième, c’est certain… Quand je suis sorti à la mi-temps de Saint-Etienne, j’avais l’impression de les abandonner. J’ai même demandé au doc s’il ne pouvait me donner quelque chose pour que je reparte. C’était sans doute de l’orgueil mal placé, mais j’avais envie d’être avec eux.

On n’a peut-être pas le plus gros effectif de la L2, mais on a su faire le dos rond quand il le fallait, sortir les dents, se dire les choses… Aujourd’hui, c’est un peu plus compliqué, mais sur les deux derniers matches, les deuxièmes mi-temps surtout, on ne peut pas reprocher à ces mecs-là de lâcher. Moi, j’ai une envie folle de monter et les gars, sur le terrain, l’ont encore plus que moi. Si tout se joue sur la dernière journée, est-ce que je serai là ? Si je dis oui, les chirurgiens et les médecins du club risquent de me tuer. On m’a dit fin de saison, donc je respecte. Mais, si je m’écoutais, j’aurais même espoir d’être là le week-end prochain. Je suis un fou !"

S'il a marqué début mars dès son premier match sous les couleurs de Changchun Yatai, Robert Beric (32 ans) vit un début de saison très compliqué. Sa nouvelle équipe chinoise est en effet lanterne rouge après 6 journées suite à sa 5e défaite subie aujourd'hui face à Chengdu Rongcheng. Elle a concédé l'égalisation à la 94e minute avant de céder une nouvelle fois à la 108e ! Entretemps, l'ancien avant-centre slovène des Verts s'est fait expulser...