Laval va mal
14/04 21:38
Le Stade Lavallois, qui avait l'opportunité de revenir à 2 points des Verts hier soir, s'est incliné (0-3) face au FC Annecy de Pajot & Co, équipe la plus performante de L2 depuis le mois de mars. Les Tango, qui avaient remporté leurs 5 premiers matches de la saison à Francis le Basser, n'y ont plus gagné depuis septembre (5 nuls et 7 défaites).
"Pour parler de jouer la montée en Ligue 1, il faut gagner à domicile. On n’est pas à la hauteur de ce qu’on produit à l’extérieur" peste Olivier Frapolli dans Ouest-France. "Tu ne fais pas un championnat en espérant que les autres perdent. La capacité à absorber la pression, c’est ce qui va faire la différence dans la dernière ligne droite" ajoute l'entraîneur d'une équipe désormais 5e car devancée (à la différence de buts) par le Paris FC de Kolo (resté sur le banc à Troyes).
Manifestement, les Mayennais ont du mal à absorber la pression, comme le reconnaît le milieu défensif Jordan Adeoti dans le même quotidien. "Suite à la défaite des Verts à Ajaccio, on avait la pression de revenir dans la course à la 2e place. Est-ce qu'on s’est trop projeté ? Je ne sais pas. On n’a pas envie de gâcher notre saison. On a bataillé pour se retrouver dans le haut du classement alors si c’est pour finir 10e… On a l’occasion de vivre une magnifique fin de championnat. Si ça n’est pas un moteur pour se relever, il faut arrêter de faire ce métier."
Conscient qu'il aura beaucoup de mal à garder sa place de barragiste, le Stade Lavallois ne compte plus qu'un point d'avance sur Caen, et deux sur un trio constitué de Rodez, Guingamp et Pau, son prochain adversaire dans le Béarn...
U17: Les Verts grillent un joker
14/04 20:52
Paul Eymard, buteur face à Nice
C’est en position de leader que les Verts se déplaçaient à Nice ce dimanche pour affronter une équipe qu’ils avaient battue largement en phase aller (8-0).
Revanchards, les Niçois ont infligé aux Verts leur 4ème défaite de la saison, la 3ème sur les 4 derniers matchs.
Le match débute pourtant bien pour les protégés de Frédéric Dugand, avec une ouverture du score de l’international U16 Paul Eymard à la 10ème minute. Les Stéphanois pensent arriver à la pause avec ce maigre avantage mais ils finissent par concéder l’égalisation au bout du temps additionnel (45+4).(Nice –ASSE 1-1).
Sous la chaleur, et un peu émoussés, la seconde période va être fatale aux Verts qui cèdent à 2 reprises, une première fois à la 66ème, puis à quelques minutes du terme. (Nice-ASSE 3-1, score final).
Défaits, les Stéphanois conservent 2 longueurs d’avance sur Monaco vainqueur du Gazelec Ajaccio (3-2) et du Cavigal de Nice, vainqueur à Clermont (4-3)
Maitres de leur destin, les Verts en s’imposant lors des deux dernières rencontres (réception de l’AC Ajaccio et déplacement à Valence) conserveront la première place synonyme de qualification aux Play-offs de la catégorie.
La composition : Houngbo Civier (Colombet 46ème) – Camara, Boukadida, Dodote, Ruiz – Gadegbeku (Tatuszka 67ème), Eymard (Depalle 67ème), El Jamali – Ben Tiba (Ben Rahem 67ème), N’Guessan, Prud’homme (Yvars 46ème)
Buteur : Eymard
La réaction de Frédéric Dugand (site off) : « J'ai senti des joueurs émoussés, tant physiquement que mentalement après le succès face à Monaco le week-end dernier. On est tombés sur une belle équipe qui a inscrit de jolis buts. On a tout de même produit du jeu, eu les bonnes intentions. Joueurs comme staff, on sort forcément déçus de cette rencontre. Le positif, c'est qu'on reste en tête à deux journées de la fin. La semaine de vacances qui arrive va faire du bien aux garçons."
Zéro sans Sissoko
14/04 19:23
"En cinq matchs disputés cette saison sans Ibrahim Sissoko, l’ASSE n’a marqué aucun but dans le jeu" souligne Le Progrès. "Simplement un, sur un coup franc direct de Dylan Chambost à Pau." Prions pour que la blessure au mollet du numéro 9 des Verts ne soit pas trop grave...
Ricky a trompé Rulli
14/04 19:02
A 35 ans, un ancien avant-centre stéphanois n'est pas forcément fini. Né un mois pile-poil après Gaëtan Charbonnier (qui n'a claqué qu'un pion cette saison en L2 lors de la piteuse défaite des Verts à GG contre Pau), Ricky Van Wolfswinkel a marqué cet après-midi son 14e but de la saison en Eredivisie.
S'il a ouvert le score de la tête en trompant le champion du monde argentin Geronimo Rulli, l'ex-numéro 9 de Christophe Galtier s'est finalement incliné 2-1 sur le terrain de l'Ajax. Son équipe Twente reste néanmoins solidement accrochée à la 3e place de l'élite néerlandaise, qualificative pour les tours préliminaires de la Ligue des Champions.
Ajax are currently 1-0 down at home to 3rd place Twente
— Get Belgian & Dutch Football News (@GBeNeFN) April 14, 2024
Ricky van Wolfswinkel with the goal for the visitors 💥
(🎥 @ESPNnl) pic.twitter.com/M3gyuteQWB
Kader buteur victorieux chez Bodmer
14/04 16:10
Un quart d'heure après son entrée en jeu, l'ancien ailier stéphanois Kader Bamba a marqué cet après-midi l'unique but de la victoire de Nantes au Havre lors de la 29e journée de Ligue 1. Comptant désormais 3 points de retard sur les Canaris, le club de Mathieu Bodmer rétrograde à la 15e place avec 2 points d'avance sur l'antépénultième et barragiste lorientais, qui jouera son match contre le QSG seulement le mercredi 24 avril, les instances ayant décidé de ménager le club de la capitale pour l'aider à éliminer le Barça de la Ligue des Champions...
Elle supporte le plus insupportable des supporters
14/04 15:09
Habitant à Miré (dans le nord du Maine-et-Loire) et auteur de Looking for Sainté, paru aux éditions du Joyeux Pendu, Eric Simon avait parlé de sa passion des Verts avant-hier dans Le Courrier de L'Ouest. Cet éducateur spécialisé dans le domaine de la protection de l’enfance en fait de même aujourd'hui dans Ouest-France. Extraits.
"Bienvenue dans mon refuge. C’est ainsi que je nomme la pièce que j'ai dédiée à ma passion pour le club de football de l’AS Saint-Etienne. Dans ces quelque 9 m², il y a du vert, beaucoup de vert : des maillots, des unes de magazines mais aussi des gants (ceux de Stéphane Ruffier), des "chaussures à crampons" (celles de Robert Beric), des photos dédicacées… Et un ordinateur.
C’est sur celui-ci qu’un jour d’automne 2022, "Looking for Sainté" - en hommage au film Looking for Eric de Ken Loach - est né. À cette période, je traversais un moment d’épuisement professionnel, j’étais vraiment mal. Je ne trouvais même plus de plaisir à venir dans ce refuge. Alors, je me suis mis devant l’ordi, j’ai tapé quelques mots, ça m’a replongé dans mes souvenirs, ça m’a remis en selle.
Ma passion n'est pas née en 1976, de la finale à Glasgow et des poteaux carrés. Je n'avais alors que 7 ans et n’étais pas encore féru de football. C’est de ma sœur, de sept ans mon aînée, que l’étincelle a jailli. Elle avait acheté le magazine Salut les copains, avec un grand poster des Verts mais aussi les 33 tours et 45 tours d’Allez les Verts de Jacques Monty.
Je suis devenu supporter au moins bon moment. Je ne me souviens pas vraiment du titre de champion de France de 1981 mais très bien de la crise de la caisse noire. Il faut dire que l’on en entendait parler tout le temps, à la télévision, dans la presse… Ma première venue au stade Geoffroy-Guichard, c’était à l’été 1983, sur la route du retour des Alpes, j’avais convaincu ma mère de faire un détour.
Quand on a passé le panneau Saint-Etienne, une émotion m’a pris. On s’est arrêté au stade, il était minuit passé. Pendant une heure, j’en ai fais le tour en quête d’un souvenir. J'ai jeté mon dévolu sur un fer à béton, le stade étant en travaux pour l’Euro 1984. Ça peut paraître dingue. L’été suivant, j'ai rencontré mon idole sur le parking du stade, Jean Castaneda. Il a accepté de faire la préface du bouquin.
Au fil des années, j'ai rencontré des joueurs et entraîneurs, parfois par hasard comme Ivan Curkovic, que j'ai reconnu sur les Champs-Elysées en 1994. Depuis 30 ans, mon épouse supporte le plus insupportable des supporters. Le 27 avril, elle m’accompagnera dans le Forez pour le match face à Caen. On en profitera pour aller voir la boutique et le musée des Verts, où mon bouquin est en vente."
La réserve se relance à Valence (2)
14/04 14:39
Comme l'avait fait hier son homologue stéphanois Razik Nedder, l'entraîneur valentinois Malik Vivant revient aujourd'hui dans Le Dauphiné Libéré sur la victoire de la réserve (2-0) au stade Georges-Pompidou, l'ancien Vert Jawad Bouderbane (auteur d'un doublé contre Vaulx-en-Velin le 23 mars) n'ayant pas converti son occasion d'égaliser à la 78e. Extraits.
"On a dominé la première mi-temps sans parvenir à concrétiser nos occasions. En deuxième période, les Verts ont fait preuve de technicité. On a peut-être aussi manqué d’un peu de fraîcheur. Ces matches sont toujours serrés, c’est une poule qui est difficile. Il y a des joueurs aussi qui apprennent à ce niveau-là et qui font face à certaines limites. On est très déçu d'avoir perdu ce match très serrés. Pour se sauver, il va falloir aller gagner trois matches sur les quatre derniers. On va tout faire pour."
Youssouf marque pour Porto
14/04 14:15
Pour la première fois de la saison (en 28 titularisations dont 26 en championnat), Zaydou Youssouf (24 ans) a trouvé le chemin des filets hier lors de la 29e journée de Liga Sagres. Mais le milieu de terrain de Famalicao a marqué pour le FC Porto, finalement tenu en échec 2-2. Pour rappel, l'ancien protégé de Claude Puel avait déjà marqué contre son camp lors d'une déroute (5-1) des Verts à Strasbourg. Il s'était même fait expulser dès la 44e minute lors de cette rencontre de sinistre mémoire le 17 octobre 2021.
🇵🇹 Goal: Zaydou Youssouf (OG) | FC Porto 1-1 Famalicão
— 20 Sport (@20__sport) April 13, 2024
pic.twitter.com/hk4dh8CrbG
Les U15 enchaînent contre Grenoble
14/04 11:40
Mathéis Piskor, auteur du premier but
Les U15 de Jean-Philippe Primard n'en finissent pas de gagner, même si, comme l'avoue le coach, c'est avec moins d'aisance qu'il y a quelques semaines. En tous cas, hier après-midi, ils se sont imposés sur le score de 2 à 0 contre Grenoble , une équipe de milieu de tableau, enchaînant ainsi leur 5ème victoire consécutive après la défaite du 11 février dernier contre Villefranche sur Saône. Ils conservent donc leur place de leader avant d'aborder le derby dans deux semaines chez nos vilains voisins, le 28 avril.
Les Verts ont ouvert le score à la 18ème minute : Melvin Bijot décalait, à l'entrée de la surface, côté gauche, Mathéis Piskor qui ajustait une belle frappe coisée dans la lucarne.
En deuxième mi-temps, ils vont faire le break à la 52ème : sur une contre-attaque, Samuel Fuleki s'échappait côté gauche et au lieu de remettre dans l'axe où il y avait le surnombre, il éliminait son défenseur et centrait sur Léandre Bagelli qui avait suivi et qui marquait.
Les U14 de Romain Marée l'ont eux aussi emporté sur Grenoble sur le score de 2 à 1.
La composition : R.Fuleki - Lengi (Akil, 41ème), Bagelli, Jolivet, Marliac - Thouilleux (N'Gindu, 60ème), N'Gindu (Shabani-Pont, 41ème), Mansouri - S.Fuleki, Bijot (Lengi, 70ème), Piskor (Guechir, 41ème)
La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons montré deux visages dans ce match. Disons tout d'abord que cette rencontre jouée sous une forte chaleur a manqué de rythme. En première mi-temps, nous avons manqué un peu de justesse dans la dernière passe trop approximative pour nous permettre de concrétiser les bonnes situations que nous nous sommes créées. Après le repos, nous avons été plus simples dans le jeu, et notre prestation a été meilleure. Mais, dans l'ensemble, notre match reste très moyen."
Monsoreau revient sur ses vertes années
14/04 08:28
Entraîneur de l'équipe réserve sochalienne, Sylvain Monsoreau (43 ans) est revenu sur ses vertes années pour Dessous de Verts. Extraits.
"Mes quatre années à Sainté, c’est sûr que ce ne sont pas mes meilleures. Sur les quatre ans, j’ai fait une saison complète. La dernière saison, on avait été mis à l’écart, c’était la période du loft. La première saison, ça avait bien démarré quand je suis arrivé en 2008. J’avais joué six mois au départ avec Laurent Roussey notamment. Après je me suis blessé au tendon d’Achille. J’ai eu aussi un petit problème personnel dans ma vie privée qui m’a amené à ne pas jouer pendant presque deux ans. Ce ne sont pas des bons souvenirs sur un plan individuel, ce ne sont pas des bons souvenirs de vie. J’ai été marqué ces années-là, j’ai connu une période où j’étais un peu sorti du foot. Ce n’est pas quelque chose que j’avais choisi, que j’avais programmé. Ça m’est tombé dessus brutalement, ça a eu un impact sur mes années de football. C’est comme ça, c’est la vie. Au-delà du joueur de foot, je reste un être humain qui a été marqué.
Au niveau collectif, on a eu bonne saison en 2010-2011, notamment la victoire lors du 100e derby. Cette saison-là j’ai pu être beaucoup sur le terrain, j’ai pris beaucoup de plaisir avec mes partenaires. Même sur les quatre ans, j’ai encore plaisir à retrouver tous les joueurs que j’ai côtoyés à cette époque. Ça reste quand même marquant de jouer à Saint-Etienne. Il y avait des bons mecs, ça reste quand même des bons souvenirs même si j’aurais préféré faire quatre saisons pleines et enchaîner les matches. Tout ce que j’ai vécu là-bas la dernière année, ça a eu un impact sur la fin de ma carrière. C’est quelque chose que j’ai eu du mal à accepter. C’est vrai que c’est une grosse injustice. Je pense que je méritais de finir d’une meilleure manière ma carrière, surtout de jouer plus longtemps.
Avant de rejoindre Sainté, je me souviens que j’avais perdu 4-0 avec Monaco. Il y avait 3-0 à la mi-temps. On était déjà sauvé, c’était la dernière journée du championnat. Pas mal de joueurs monégasques s’étaient mis en arrêt, soit en petite blessure, soit déjà partis comme les Sud-Américains qui avaient l’accord du président pour rentrer chez eux. On s’était pointé à Geoffroy-Guichard avec une équipe assez amoindrie, avec des jeunes joueurs. Je me souviens que le président de l’époque, Jérôme De Bontin, nous avaient remercié de faire le déplacement. On savait que c’était pour la qualification de Saint-Etienne en Coupe d’Europe. On avait subi la vague verte rapidement dans le match.
En sortant, j’avais croisé Patrick Guillou qui m’avait dit que le club allait recruter à mon poste. J’en avais rigolé avec lui. Je lui avais dit : « ouais, pourquoi pas, ça pourrait être intéressant. » C’est la première fois que je rencontrais aussi le président Caïazzo juste à la sortie du match, qui m’avait dit qu’on reprendrait contact. Il me restait deux ans de contrat avec Monaco. Je devais partir en stage de préparation à Vichy. Durant ce stage, j’ai été contacté par mon agent, qui m’a dit que Saint-Etienne était intéressé. Je sais que l’ASSE était aussi sur Sébastien Puygrenier. J’avais cru comprendre que Sébastien était la priorité et devait signer rapidement là-bas. Ça ne s’est pas fait et Sainté est revenu vers moi.
Luc Sonor m’a appelé pour me dire qu’il voulait absolument que je vienne au club, que Laurent Roussey aussi était content que je puisse venir. Le président m’avait appelé, il m’avait convaincu. J’étais bien à Monaco mais ça ronronnait un petit peu. Ce qui m’a vraiment motivé, c’était l’aspect football, le fait que Saint-Etienne retrouve la Coupe d’Europe. C’était pour l’ambiance, une super expérience. Il y avait encore une super équipe à ce moment-là. Le fait de pouvoir jouer avec Feindouno, Bafé… Il y avait Laurent Roussey que j’apprécie aussi, Luc Sonor que je connaissais. Tout ça m’a motivé à rejoindre les Verts.
J’ai rejoint l’ASSE au mois d’août 2008, juste avant le début du championnat. Je me projetais sur cette belle aventure, sur la Coupe d’Europe, sur Geoffroy-Guichard plein. C’est un stade où il y a beaucoup de public par rapport à Monaco même si j’ai passé de superbes années sur le Rocher. Mais ce côté challenge de la Coupe d’Europe m’a amené à aller à Saint-Etienne. J’ai vite déchanté. Je croyais que tout était clair et rose dans le club. Je ne me doutais pas qu’il y avait déjà dans le club des dissensions, des petits problèmes entre la direction et le staff en place. Je me suis vite rendu compte que c’était le cas et que ce qu’on m’avait vendu comme projet n’était pas forcément la réalité.
Un joueur comme Pascal Feindouno était en instance de départ, je l’ignorais. Le fait que Pascal parte a eu une incidence sur le rendement de Bafé Gomis. Lui non plus ne savait pas que Pascal allait partir, ça a été une première cassure avec le vestiaire. J’ai vite pris conscience que le départ de conscience allait avoir une incidence sur le rendement de cette équipe-là. Je me suis rendu compte que le coach était en difficulté avec cette direction. Je me souviens qu’il avait un peu bunkerisé le centre d’entraînement, le vestiaire des pros. On sentait déjà qu’il y avait un problème avec la direction. Malheureusement ça s’est confirmé par la suite. Ça m’a perturbé à l’époque.
Après il y a eu l’arrivée d’Alain Perrin. Même si j’ai continué de jouer, j’ai eu ce problème personnel qui est arrivé au mois de janvier. Après, ça a été plus compliqué par la suite. Moi quand je suis venu, c’était pour être avec Laurent Roussey et je pense qu’une majorité du vestiaire s’entendait bien avec ce coach. C’est quelqu’un qui avait Saint-Etienne dans la peau, qui était pour moi très proche de ses joueurs, qui faisait du bien aux jeunes joueurs. Un garçon comme Pascal avait aussi une influence dans ce vestiaire-là. Il était à la fois talentueux et grand frère. C’était un peu le leader technique de cette équipe. Il avait cette capacité à dédramatiser certaines situations et à rendre le football un peu plus facile.
Parfois quand on est jeune et qu’on joue à Geoffroy, on se met un peu la pression. Quand on a joueur comme Pascal qui débloque des situations et qui au quotidien est jovial, souriant et toujours positif… C’est un peu le grand frère du vestiaire qui est parti, ça a eu une incidence sur pas mal de jeunes joueurs pour qui il était une référence. Alain Perrin est arrivé avec une autre façon de manager, une autre façon d’entraîner complètement différente. Même si en Coupe d’Europe ça se passait bien, même si on avait des supers joueurs qui avaient encore besoin d’être encadrés… Ces joueurs-là avaient d’énormes qualités mais on les a mis rapidement dans des rôles de leaders. Il manquait un peu de joueurs d’expérience pour les accompagner davantage.
C’est déjà difficile de jouer en Ligue 1 à Saint-Etienne car on est attendu partout. Alors quand on a un effectif aussi jeune, avec l’enchaînement des matches liés à la Coupe d’Europe… Quand il y a aussi les attentes des supporters, un nouveau coach qui arrive. Ça fait beaucoup de choses pour de jeunes joueurs. Il faut du temps pour que ça se mette en place. Ça s’est mis en place avec le temps mais il a fallu cette année-là se sauver à la dernière journée je crois. Cette période a servi aux joueurs à prendre plus d’expérience, plus de maturité sur le terrain. Ce sont devenus derrière de vrais leaders et de vrais grands joueurs.
J’ai connu une dépression. En janvier 2009, j’ai perdu une personne très chère qui me rendait visite et a eu accident de voiture alors que je l’avais au téléphone une heure avant. J’ai passé une soirée sans avoir de nouvelles, je n’en ai eu que le lendemain matin. C’était après un entraînement à l’Etrat, je m’en souviens, c’était le dimanche 25 janvier. C’est un deuil. C’est quelque chose qu’on n’est pas préparé à vivre. Moi je n’avais jamais vraiment vécu ça personnellement, à part avec des grands-parents ou des choses comme ça. Mais quand ça touche une personne qui avait mon âge à l’époque, on ne s’y attend pas. On est plongé dans un monde qu’on ne connaît pas, dans un quotidien auquel il faut s’adapter mais qu’on ne maîtrise pas.
Quand on sait l’importance du bien-être, d’être bien dans sa tête et dans son corps quand on est sportif de haut niveau… Quand on est plongé dans une situation comme ça, ce n’est pas facile. On se retrouve à devoir bien figurer quand on est à l’entraînement. Il faut toujours essayer d’être compétitif, performant. Il faut essayer de ne rien montrer de ce que l’on ressent réellement. Le quotidien d’un joueur de foot, c’est les entraînements mais c’est aussi être beaucoup chez soi. Et moi, j’étais tout seul chez moi. A l’entrainement, j’essayais de montrer que j’étais fort et qu’il fallait faire face. Mais quand je quittais le parking du centre d’entraînement, il y avait comme une chape de plomb qui me tombait dessus et je redevenais malheureux. Il fallait gérer ça le soir et jusqu’au retour de l’entraînement le lendemain matin et retrouver du boost pour aller s’entraîner.
C’était une période assez compliquée et ça a duré dans le temps. Forcément, ça n’a pas tenu au niveau musculaire et au niveau santé. Je me suis souvent blessé à cette époque-là. Avec le recul, ce sont des blessures qui m’ont fait du bien. J’avais besoin de me blesser pour pouvoir me reconcentrer par ailleurs et reconstruire un petit peu ma personne, ce que je pouvais ressentir. Faire ce deuil sur le temps avant de pouvoir envisager de rejouer au foot simplement. Quand on est compétiteur, on ne se rend pas compte de ça. La première réaction que l’on a, c’est de se dire que c’est le foot qui va vous ramener là-dedans, qu’on va donner toute son énergie au foot. Mais malheureusement ça ne marche pas comme ça…
Un matin, je me suis effondré à l’entraînement. Ils ont tout de suite compris. J’ai été pris en charge par Tarak Bouaazabia qui était médecin à l’époque et qui l’est toujours. Il m’a accompagné sur les 3 saisons qu’il me restait à passer là-bas. Je suis encore en contact avec lui, c’est une personne qui m’a beaucoup apporté, qui m’a beaucoup aidé. Il m’a permis aussi de faire ma belle saison 2010-2011. C’est beaucoup grâce à lui que j’ai réussi à trouver les ressources pour retourner sur le terrain alors que j’ai vécu pas mal de choses compliqués avant. Au niveau du staff, Christophe Galtier m’a accompagné un petit peu en tant qu’adjoint. Il était là pour discuter avec moi-même si ça restait assez distant.
Alain Perrin, sa perception, c’est qu’il fallait que 15 jours après je sois sur le terrain, qu’il fallait que je m’entraîne et que c’était par le foot que j’allais m’en sortir. Forcément, moi en tant que joueur, je l’ai cru. J’ai essayé de bien faire mais je me suis vite aperçu que j’enchaînais blessure sur blessure musculaire. Je n’étais pas prêt de revenir à ce niveau d’entraînement et de compétition. Avec Alain Perrin on a dû en parler au départ et on n’en plus jamais reparlé par la suite. Avec Galtier, on en a parlé. Il savait un petit peu ce que j’avais vécu, je pense qu’il était malheureux pour moi. Après, c’est vrai qu’on oublie. Quand on est concerné par ça on n’oublie pas si vite mais dans les alentours, on oublie vite.
Je me souviens d’avoir eu des réflexions du genre : « Ce n’est pas grave, tu rencontreras quelqu’un d’autre », comme si c’était un remplacement à la 75e minute… Il y avait des paroles dont je me souviens encore aujourd’hui qui étaient assez maladroites. Maintenant je sais que dans cette situation-là, c’est un travail personnel. Même si on va être accompagné, les gens ne vont pas être à votre place, ils ne vont pas comprendre ce que vous avez vécu. Les gens n’ont pas connaissance de la relation que vous aviez avec la personne. C’est quelque chose qui prend du temps. Quand on est confronté pour la première fois à ça, on n’a pas conscience de ça.
Quand on est dans une carrière de joueur qui est limitée dans le temps, « on n’a pas de temps à perdre ». Malheureusement il y a un temps qu’on ne peut pas compresser et qu’il faut respecter. C’est ce que j’ai vécu un peu sur la fin de ma carrière. Aujourd’hui, si ça arrivait à un mes joueurs, je pense mon attitude envers lui serait différente de celle que j’ai pu constater des dirigeants et des entraîneurs de l’époque à Saint-Etienne. Ça, c’est certain. Je suis vigilant là-dessus avec mes jeunes, je pense que l’aspect mental, c’est primordial. Moi, ce que j’ai vécu, je ne le souhaite à personne. Heureusement, c’est rare. Mais c’est un engrenage psychologique qui peut être utilisé par moi aujourd’hui pour régler des problèmes moins graves.
Je pense que le temps fait son œuvre et que le foot m’a aidé la saison 2010-2011. Le club voulait m’envoyer à Arles-Avignon où Robert Duverne était le préparateur physique. Je l’avais connu à Lyon, il voulait me récupérer. A l’époque Damien Comolli et Roland Romeyer m’expliquaient qu’il fallait absolument que je parte de Sainté. C’est la première fois que je m’étais retrouvé dans le bureau de Romeyer, il m’avait reçu pour me dire qu’il fallait que je parte. Je lui avais répondu que je voulais rester. Quand je lui ai dit ça, il m’a dit : « OK, on va voir ce qu’on peut faire. » En fait ça m’avait donné de la force et j’en avais accumulé aussi car j’avais ce temps qui m’avait permis de travailler individuellement sur moi et de comprendre les choses.
En fait je ne voulais pas arriver à me faire virer de Saint-Etienne de cette façon-là. Dans mon for intérieur, je ne voulais pas arriver à cet échec-là et je voulais leur montrer qu’ils avaient tort. On me reprochait d’être blessé, d’être absent, mais en fait ils n’avaient pas compris la réelle cause. J’ai compris qu’ils ne me feraient pas de cadeau par rapport à ça. J’avais pris deux ans à me soigner car je n’étais pas bien. Quand j’ai commencé à aller un petit peu mieux, j’étais rentré dans une sorte de quête personnelle à me dire : « Non, non, ça ne peut pas se passer comme ça. Vous êtes gentils mais il me reste 2 ans de contrat, je veux les faire à Saint-Etienne, ce n’est pas vous qui allez décider de m’envoyer à Arles-Avignon. »
En fait je me suis remis à l’entraînement, je me suis entraîné. Je pense que le coach Galtier l’a vu. Le dernier match de préparation, justement contre Arles-Avignon, il me fait jouer. Ça se passe bien et la semaine d’après je joue au Parc des Princes pour la première journée. J’ai joué toute la saison, je crois que j’ai fait plus de 30 matches cette saison-là. Je me souviens que Damien Comolli était venu me voir 5 mois après le début de saison pour me dire : « Voilà, je me suis trompé, t’as bien fait de rester, on est content que tu sois là. » Le président aussi était content que je sois resté car j’étais redevenu un joueur de foot qui apportait à l’équipe. L’équipe marchait bien à ce moment-là et c’était un peu pour moi une fierté car je savais d’où je venais.
Je vis une super saison tant d’un point de vue collectif qu’individuel, je pense que le public s’en souvient avec ce 100e derby. Je joue mon dernier match de la saison à domicile contre Rennes et à ce moment-là je ne me doute pas que c’est ma dernière apparition en Ligue 1. Tout le monde est content je pars en vacances, je fais la reprise, tout se passe bien. Je fais le premier stage, tout se passe bien. La veille du deuxième stage, Galtier me convoque, m’explique que je ne pars pas en stage, qu’il va falloir que je trouve un autre club. Je lui pose juste une question : « si je n’ai pas trouvé de club d’ici la fin du mercato, comment ça se passe ? » Il m’explique droit dans les yeux : «si tu n’as pas trouvé de club fin août, comme t’es quelqu’un que j’apprécie, comme t’es quelqu’un de bien, tu reviens dans le groupe et tu rentres dans la concurrence. Si tu devras jouer, tu joueras. »
Moi je me dis : « au moins c’est clair, il n’y a pas de problème. C’est son choix de vouloir recruter quelqu’un d’autre pour le championnat mais je sais au moins que si je ne trouve pas de porte de sortie, je pourrais réintégrer le groupe et faire valoir mes qualités. » Je lui serre la main. C’était un vendredi, j’avais même mangé avec lui avant un match contre le LOSC. De ce jour-là et jusqu’à la fin de la saison, je n’ai pas reparlé une seule fois à Christophe Galtier. Je me suis retrouvé à l’écart. Je ne suis jamais revenu ne serait-ce que dans le vestiaire de l’équipe première. Je n’ai même pas joué un match en réserve. J’ai été comme d’autres mis dans le loft, on nous a poussé à partir toute la saison…
J’ai donc fait une saison sans jouer, même si j’aurais pu peut-être avec un agent un peu plus réactif avoir deux ou trois situations pour sortir et qui auraient pu me correspondre. Mais j’ai fait un an sans jouer et après, à 32 ans, c’était compliqué de rebondir. Ayant vécu cette injustice, je ne voulais pas en rester là. C’est parti en procès, ça a duré 5 ans. Ce n’est pas la fin de carrière que j’aurais souhaité. Jamais je n’aurais imaginé que ça se termine comme ça alors que dans tous les clubs où je suis passé, j’ai toujours été au service du club. J’ai toujours essayé de bien faire, j’ai toujours eu des bons rapports avec les gens que j’ai côtoyés. J’étais un joueur collectif, un joueur de vestiaire.
Avoir à vivre ça sur la fin de ma carrière, en sachant ne plus les raisons du début de la rupture, du divorce, ça me faisait du mal. Je n’arrivais pas à comprendre qu’avec cette saison où j’avais tout joué, on puisse me remettre délibérément dans une situation qui allait être vraiment inconfortable pour moi alors que c’étaient juste des aspects financiers et sportifs. Je n’arrive pas à concevoir qu’on me prive de m’entraîner avec l’équipe première, qu’on m’empêche de montrer mes qualités alors que je sortais d’une saison à 30 matches avec l’équipe première de Saint-Etienne et que ça c’était bien passé.
Je n’ai pas eu d’explication. C’est Hubert Largeron, le kiné, qui m’a remis un recommandé le 27 ou 28 août. On m’expliquait dans ce recommandé qu’à compter du 1er septembre, je devais avoir vidé mon vestiaire et aller dans le vestiaire de la réserve jusqu’à nouvel ordre. Le nouvel ordre il a duré jusqu’à la fin de la saison. La seule explication que j’ai eue, c’est « on veut renouveler l’effectif, on veut prendre des joueurs à ton poste. » C’est là qu’ils ont pris Jean-Pascal Mignot et un défenseur qui est venu et un brésilien et qui est reparti au bout de six mois sans jouer un match [Paulao a joué 11 matches toutes compétitions confondues, ndp2]. La seule arme que j’avais pour défendre mon image et ma perception des choses, c’était d’aller en procès.
Un procès, c’est long, pendant des années j’en ai pris plein la tête car il y a une bataille de médias. Des gens s’en mêlaient, des supporters. Quand on est supporter, on prend fait et cause pour son club, c’est peu le joueur qui est victime de tout ça. Le procès m’a donné raison, le club a été condamné pour harcèlement moral. Ça montre bien qu’il y a eu des choses pas claires là-dedans… J’ai pu en reparler avec Alain Blachon, avec Tarak Bouzaabia. Je suis souvent à Saint-Etienne maintenant donc je croise souvent des supporters, des Green Angels, des Magic Fans que j’ai connus à l’époque. Ils avaient une vision extérieure de la situation mais aujourd’hui ils constatent que je ne disais pas que des bêtises et que j’avais vécu une injustice que je ne méritais pas.
J’ai gardé beaucoup d’amis à Sainté, je sais faire la part des choses. Le club en lui-même reste un grand club, un beau club, avec une grosse ferveur, avec des gens que j’ai plaisir à voir comme Frédéric Dugand, que j’ai côtoyé à Saint-Chamond. J’étais son adjoint là-bas dans ce club la saison 2015-2016. J’ai retrouve du plaisir avec lui, ça m’a donné envie de passer mes diplômes d’entraîneur. Fred entraîne cette saison les U17 nationaux de l’ASSE. J’ai toujours des contacts avec Tarak Bouzaabia. J’ai les kinés avec lesquels je suis encore en contact. Même des gens de la formation. J’étais avec Philippe Guillemet en formation l’année dernière, on a souvent été amené à parler de Saint-Etienne. C’étaient des bons moments. J’aime bien la région stéphanoise, j’aime bien l’état d’esprit de la ville. J’ai encore beaucoup d’amis là-bas. J’ai joué aussi à Lyon, c’est une ville que j’apprécie également.
Je revois des amis à Sainté, on partage des souvenirs. Même si l’expérience de Saint-Etienne au niveau sportif me laissera un goût amer, j’ai quand même vécu des bons moments. Je sais que mon sort a été scellé par deux ou trois personnes qui avaient une façon de manager ne prenant pas tous les éléments en compte à mon sens. Je pense qu’il y avait moyen de mieux faire et d’avoir des résultats différents avec un peu plus de bon sens. Mais je sais que ce n’est pas l’ensemble du club. Même si j’ai été un peu chamboulé par les supporters à l’époque, je pense que tout le monde n’avait pas compris la situation. C’est normal et je ne leur en veux pas. Le temps a passé, le club a connu d’autres bons moments, d’autres problèmes aussi. Ça me fait quand même un peu mal au coeur de voir le club en Ligue 2 aujourd’hui. C’est un club de Ligue 1, j’espère qu’il retrouvera sa place. Je sais faire la part des choses, je suis quand même content d’avoir pu porter ce maillot, d’avoir joué dans ce stade et d’avoir pu vivre des émotions comme lors du 100e derby ou en Coupe d’Europe."
Eux au moins n'ont pas déçu
14/04 08:15
"Ça faisait longtemps qu'on n'avait plus vu un parcage visiteurs plein à Ajaccio. Mais la passion des supporters stéphanois pour leur club n'est plus à démontrer" souligne aujourd'hui Corse-Matin. "Hier, ils étaient 250 à avoir pris place dans l'espace qui leur est dédié au stade Michel-Moertti. Une arrivée encadrée par une importante escorte policière qui les a pris en charge dès leur descente du bateau le matin-même."
On aura noté que le compte rendu de la rencontre de ce quotidien régional ne fait aucune allusion aux mauvaises décisions de Pierre Legat. A contrario, le très partisan journal corse met toujours en exergue l'arbitrage quand il est défavorable aux Insulaires...
Anatomie d'une rechute
14/04 07:54
S'ils ont eu la possession (65,5%) hier lors de leur piètre prestation ponctuée d'une défaite à Ajaccio, les Verts ont été battus dans les duels (48,5%), notamment dans le domaine aérien (43,6%). Les protégés d'Olivier Dall'Oglio ont surtout eu un déchet technique indigne d'un prétendant à la montée.
Les Ajacciens en ont profité pour faire 16 interceptions (soit 10 de plus que les Stéphanois). Sainté n'a réussi que 6,3% de ses centres (l'ACA en a réussi 33,3%). Les Verts n'ont cadré que 37,5% de leurs tirs (les Corses 57,1%). Les Stéphanois ont commis plus de fautes que les Ajacciens (16 contre 13) et ont réussi moins de tacles (78,6%) que les Ours (90,9%).
La parole est à la défense
14/04 07:22
Le Progrès a brièvement recueilli la réaction de trois défenseurs de l'ASSE suite à la défaite des Verts à Ajaccio.
Léo Pétrot : "On est frustrés du résultat, énervés et déçus de certaines décisions. Mais on est aussi très déçus de nous. De notre première mi-temps surtout. On prend deux buts et ils ont fermé en deuxième, ça a été plus dur de trouver des espaces. On avait enchaîné beaucoup de victoires, on n’a pas envie de perdre ça. Il faut se tourner vers l’avenir et switcher très vite."
Dylan Batubinsika : "Dès le début on a senti qu’on avait du mal à produire notre jeu. Le penalty arrive vite, ça nous a mis encore plus la tête sous l’eau. Ça arrive. On a eu la blessure d’Ibra à l’échauffement qui nous a aussi déstabilisés. On a préparé quelque chose, et on doit s’adapter."
Anthony Briançon : "Il y a eu beaucoup de faits contraires, mais on ne va pas se cacher derrière. On a perdu beaucoup de duels, ça ne nous ressemble pas. Ça a été presque un non-match en première mi-temps. C’est dommage que ça arrive maintenant. Il ne faut pas tout jeter de la série positive non plus. C’est un coup dur bien sûr, mais il reste encore des matchs."
Une bonne soirée après un après-midi pourri
13/04 21:24
Battu à Ajaccio, Sainté s'est un peu consolé en prenant connaissance des résultats de la soirée. Ses deux plus proches poursuivants au coup d'envoi (Laval et Rodez) se sont en effet inclinés (contre Annecy et Caen). Les Verts gardent donc 5 points d'avance sur le nouveau 4e (le Paris FC, victorieux à Troyes, devance les Tango à la différence de buts).
L'ASSE, qui n'a plus "que" 6 points de plus que le 6e (Malherbe), recevra samedi prochain des Girondins qui ont sans doute perdu leurs dernières chances d'accrocher sur le fil les barrages. Les Bordelais, qui se sont en effet inclinés à domicile face au Sporting Bastia de Gaëtan Charbonnier (entré en jeu à la 85e minute), sont 13èmes à 8 points du 5e...
En attendant le match que le SCO jouera après-demain à Grenoble, Sainté a selon Fabien Torre 3% de chances de finir champion (malgré la surprenant défaite de l'AJA contre QRM) et 39% de terminer dans les deux premiers. L'ASSE a 86% de chances de finir sur le podium, 92% de chances de finir dans le big Four cher à Jérôme et 97% d'être dans le top 5.
La réserve se relance à Valence
13/04 20:44
Alors qu'elle n'avait pris qu'1 petit point et encaissé 6 buts sur ses 2 précédents matchs, la réserve a renoué sans surprise avec le succès (2-0) en début de soirée sur le terrain de l'antépénultième et relégable Valence.
Malgré la sortie sur blessure d'Enzo Mayilla à la demi-heure de jeu. Jibril Othman a ouvert le score à la 65e minute sur une frappe repoussée de Mathis Amougou, qui a inscrit le but du break à la 94e. Les Verts consolident leur 4e place et reviennent à 3 points du 3e Chambéry, tenu en échec par Feurs.
La compo : Touré - Djile, Owusu, Kinunga - Nzuzi (Elana, 73'), Sahraoui, Amougou, Bladi - Mayilla (Mukanya, 29' puis Njoya Ngapout, 86'), Othman, Cissé (Dieye, 86').
La réaction de Razik Nedder :
"On a obtenu cette victoire surtout grâce à notre seconde mi-temps. Notre première période a été difficile. El Hadji Dieye n'a pas pu attaquer le match car il avait une petite migraine, Enzo se blesse en début de match, on se dit que l'après-midi ne va pas tourner pour nous. On ne fait vraiment pas une bon e première mi-temps dans la capacité à tenir le ballon, à le faire circuler. On n'a pas été bon ces 45 premières minutes.
A la mi-temps on a un peu changé le dispositif, on a trouvé un peu plus d'équilibre dans notre manière de faire. On a mis davantage en valeur notre milieu de terrain à dominante technique, que ce soit Sahraoui, Amougou ou Cissé. On a réussi à se créer de situations. On marque deux buts. On a montré un meilleur visage après la pause, on a pratiqué le football qu'on aime. On content de gagner à nouveau à l'extérieur devant pas mal de monde. On est allé chercher cette victoire en équipe."
U19 : Les Play-offs s’éloignent
13/04 19:38
Meyvin Agesilas, buteur face à Nice.
Invaincus depuis 5 rencontres (3 victoires, 2 nuls) les hommes de Patrick Moreau, qui ont réalisé le nul à Monaco le week-end dernier, ont vu leurs concurrents l’emporter et les devancer dans la lutte pour les deux premières places. Une victoire à domicile cette après-midi face à un club de Nice qui n’a plus rien à jouer, devenait obligatoire pour continuer à espérer.
Un but niçois dans les dernières minutes contraint les Verts à partager les points (2-2).
Les Stéphanois vont craquer une première fois juste avant la pause, encaissant un but à la 40ème minute.
Au retour des vestiaires, les coéquipiers de Jules Mouton vont se déchaîner et scorer à 2 reprises dans les 5 premières minutes. C’est Meïvyn Agesilas, absent le week-end dernier pour cause de suspension qui frappe en premier, avant qu’Ayman Aiki ne l’imite 2 minutes plus tard.
Les jeunes Verts tiennent le match et pensent conserver le gain important des 3 points, pourtant à la 89ème minute ils vont se faire surprendre et concéder un nul qui les éloigne des places qualificatives pour les Play-Offs. (ASSE-Nice 2-2)
La composition : Delacroix – Makhloufi, Pedro, N’Diaye, Achour – Mouton, Cateland – Agesilas, Guechi (Mimoun 46ème), kies – Aiki (Tenniche 79ème).
Buteurs : Agesilas, Aiki
Cette 2e place, il veut se l'arroger, Hanin !
13/04 18:51
Comme le rapporte le site du quotidien Ouest-France, le latéral angevin Florent Hanin s'est exprimé aujourd'hui au sujet de la lutte pour la 2e place. Extraits.
"On va aborder le match à Grenoble, lundi, dans la peau d’un 3e de L2, après avoir été longtemps leader ou 2e. Cela change-t-il quelque chose dans l’approche ? On en parle, bien sûr. On peut se dire qu’il vaut mieux être chasseur que chassé en ce moment. Car il reste 7 matches, ce n’est pas 1 ou 2. C’est à Saint-Étienne de garder cette 2e place et nous de leur reprendre. Jusqu’à la semaine dernière, la situation était inverse. Psychologiquement, ça peut jouer aussi pour eux. Comment vont-ils gérer cette position à leur tour ? Ils performent depuis 2024 car ils n’avaient rien à perdre après avoir mal commencé. Maintenant, ils ont quelque chose à perdre : la 2e place. Ils ont quelque chose à défendre et nous à conquérir. Nous étions dans leur situation. On est bien placé pour savoir qu’il faut savoir le gérer.
On a peut-être trop regardé les résultats en se réjouissant que nous étions toujours 2e. Depuis 2024, ça n’aurait pas dû être la 2e place qui devait nous importer, mais nos résultats. Ils n’étaient pas satisfaisants. Maintenant, on est 3e, on sait ce qu’on veut : à nous d’aller le chercher. Je ne sais pas si notre classement nous a desservis, mais plutôt les résultats des autres quand ils ont été en notre faveur. Quand nos poursuivants ne gagnaient pas, en fait, ça ne nous a pas aidés. Grenoble par exemple : 4e à l’issue des matches aller avant de dégringoler. C’est peut-être ça qui nous a desservis : on était toujours 2e sans forcément gagner. Maintenant, c’est à nous d’aller chercher les points : donc jouer et ne pas déjouer. C’est peut-être ce qu’on a fait en 2024 parce que l’enjeu était fort. On a eu du mal à gérer.
Déjà, il ne faut pas oublier d’où on vient. Après 3 journées, on avait 2 points. Si, à ce moment-là, on nous avait dit qu’on serait 3e à 7 journées de la fin à égalité avec le 2e, tout le monde aurait signé. Là, nous ne sommes pas dans une phase positive, on n’enchaîne pas comme Saint-Étienne. On doit retrouver ce brin de folie, cette insouciance. Quand on a commencé la saison, on avait l’image d’une des plus nulles équipes de Ligue 1 après la descente et tout le monde nous voyait jouer le maintien. On a fait taire certaines personnes. On a joué avec une force : on n’avait rien à perdre. C’est peut-être celle qui anime les Verts depuis 4 mois.
La solution est avant tout et exclusivement collective et pas individuelle. On doit jouer ensemble. En faisant les efforts, en combinant, en faisant le contre-pressing. C’est comme ça qu’on va retrouver un élan. Si collectivement on est forts, il y aura des individualités qui vont ressortir. En ce moment, ce n’est pas le cas, car on ne joue pas ensemble. Retrouver cette dynamique devient indispensable tout de suite dans un jeu collectif dans lequel on ne fait qu’un, comme ce fut le cas sur la phase aller. Maintenant, on a 7 finales pour aller chercher notre titre : la montée. Il faut les jouer une par une sans penser à Dunkerque, la dernière le 17 mai. Si on fait le boulot, si on respecte nos matches, ça ira. On l’a déjà fait."
Gueye n'Eupen plus
13/04 18:21
Makhtar Gueye (26 ans), qui n'avait plus marqué pour Molenbeek depuis son doublé victorieux il y a 4 mois contre Saint-Trond, a retrouvé le chemin des filets ce samedi contre Eupen. S'il a raté un penalty à la 42e minute, l'ancien avant-centre stéphanois a claqué le 3e pion victorieux de son équipe. Le 9e but de la saison pour le Sénégalais de 26 ans.
🇧🇪 Goal: Makhtar Gueye | RWD Molenbeek 3-1 KAS Eupen pic.twitter.com/4TM0s3iobn
— FootColic ⚽️ (@FootColic) April 13, 2024
On doit d'abord se regarder nous-mêmes
13/04 17:48
ODO a refusé de se cacher derrière le catastrophique arbitrage de Pierre Legat pour expliquer en conférence de presse sa 3e défaite en tant qu'entraîneur stéphanois.
"Il y a eu pas mal de vents défavorables pour nous, on ne va pas se cacher derrière. On est passés à côté de notre première mi-temps, voilà. On doit d’abord se regarder nous-mêmes, on ne peut pas se permettre de faire des mi-temps comme ça. Il y a eu trop de duels de perdus, très peu d’enchaînements et des pertes de balles qui ont donné des armes à Ajaccio, ils n’avait pas besoin de ça. On les a quand-même bien relancés. Ça et notre petit rythme, ça fait quand même beaucoup de chose médiocres et pour espérer bousculer cette équipe d’Ajaccio, il en fallait quand même beaucoup plus que ça.
La deuxième mi-temps est différente dans l’état d’esprit, un peu plus conquérante. On a été plus justes, même si j’aurais souhaité qu’on soit un peu plus dangereux devant le but. Ce n’est pas un grand match, on est assez déçus de notre prestation en tout cas. On aurait dû gagner beaucoup plus de duels. De duels aériens, mais aussi récupérer plus de seconds ballons. Là, ils ont été supérieurs à nous. Donc on se fait punir sur la première mi-temps presque logiquement, même si le penalty, il fait un peu rigoler, mais on ne peut pas maîtriser ça, les erreurs d’arbitrage.
L'absence d'Ibrahim Sissoko, c’est plus qu’une simple précaution. Il a ressenti quelque chose, on va l’analyser médicalement pour savoir ce que c’est, mais au niveau du mollet il a ressenti une gêne assez importante, qu’il n’a pas d’habitude d’avoir. Il était hors de question de le faire débuter quoi qu’il en soit, ce n’était pas possible."
Sainté rechute en Beauté
13/04 17:39
Privés d'Yvann Maçon (suspendu) mais aussi d'Ibrahim Sissoko (forfait de dernière minute après s'être blessé au mollet à l'échauffement), les Verts se sont inclinés 2-0 cet après-midi à Ajaccio. Alors qu'ils restaient sur une belle série de 8 matches d'invincibilité (dont 7 victoires), les Stéphanois ont été plombés par l'arbitrage catastrophique de Pierre Legat mais aussi par leur énorme déchet technique et leur incapacité à se montrer dangereux.
Malgré leur 10e défaite de la saison de L2 (la 3e sous ODO après les revers contre Amiens et Dunkerque), les Verts devançant toujours Angers à la différence de buts (+14 contre +12). Mais ils perdront Verts leur deuxième place lundi soir si Loïs Diony et ses coéquipiers ne perdent pas au Stade des Alpes contre un GF38 restant sur une série de 8 matches d'insuccès. Allez Grenoble !
Cafaro tacle Legat
13/04 17:13
"Je ne suis pas sûr qu'on ait fait un plus mauvais match que l'arbitre. Il nous met beaucoup de bâtons dans les roues. Le penalty, il n'y est pas. Le rouge c'est un scandale. C'est bien. Ils nous font des réunions, ils viennent nous voir mais quand on voit la façon dont ont été faites les choses aujourd'hui... C'est juste catastrophique" a pesté Mathieu Cafaro au micro de beIN Sports après la défaite de l'ASSE à Ajaccio.
Les Corses ont en effet ouvert le score sur un penalty consécutif à un ballon contré de l'aisselle par Benjamin Bouchouari. Pierre Legat a oublié de siffler un péno pour Nathanaël Mbuku à la 72e minute avant d'expulser Thomas Monconduit pour une faute anodine qui méritait tout au plus une biscotte...
L’espoir est revenu et c’est formidable
13/04 09:39
Dans sa dernière édition, Le Parisien évoque la très belle dynamique des Verts, bien partis pour retrouver l'élite. Extraits.
"Tout le monde y croit à nouveau depuis quelques semaines", savoure l’ancien buteur Hervé Revelli. "Les gens se disent qu’il y a désormais sept finales à jouer pour maintenir la deuxième place. L’espoir est revenu en ville et c’est formidable. Ce club n’est pas fait pour disputer des matchs pourris en L2. Quand on voit ce public, on est obligé de vouloir remonter."
Philippe Gastal, mémoire du club avec son poste de directeur du musée des Verts, en témoigne. "Saint-Étienne est une ville de foot dans les deux sens", argumente-t-il. "Quand les résultats sont médiocres, tout le monde déprime. Mais quand cela remarche, c’est l’euphorie. Là, elle est de retour. Je ne vois que des sourires pour évoquer l’ASSE. Les Verts sont le poumon de Saint-Étienne. Et là, ça respire. Mais tout le monde a bien conscience que rien n’est fait."
De chez lui, un autre homme, qui va un peu moins au stade, suit la progression des Stéphanois avec émotion. Son nom est un appel à toutes les mémoires vertes. Il s’appelle Gérard Rocher et est le fils de l’illustre président Roger Rocher, architecte de l’épopée européenne du club. "Je ne vais pas dire que ce qui se passe rappelle les plus belles années", sourit-il. "Mais je suis bluffé, comme tout le monde, par la progression du club depuis une dizaine de matchs. Les gens rêvent à nouveau et c’est beau. Parce que la vraie place du club est vraiment en L1."
La réserve à la relance à Valence
13/04 09:00
N'ayant pris qu'un petit point lors de ses deux derniers matches, la réserve stéphanoise (4e à 5 points du podium) tentera de se relancer ce soir sur le terrain de Valence, antépénultième et relégable. "On va être attendu au tournant dans une région de foot, pour qui cette réception peut ressembler à un match de gala. Dans cette ambiance qui peut créer une pression supplémentaire, il n’est jamais évident d’obtenir un résultat, il faudra être sérieux" déclare Razik Nedder dans Le Progrès avant cette rencontre de la 22e journée de N3.
Dans Le Dauphiné Libéré, son homologue valentinois Malik Vivant s'exprime également. "Il faut qu’on aille chercher 3 victoires sur les 5 derniers matches, on en est capable. Saint-Etienne est une très belle équipe, très complète, avec un côté athlétique très important, tactiquement et techniquement au point. C’est clairement une belle affiche. Le public peut faire la différence, on peut transformer cette ferveur en victoire. A l'aller on a perdu 4-0 mais les jeunes ont 6 mois de plus, ça change beaucoup la donne. Ils découvraient le championnat et le niveau sénior, ils sont beaucoup plus solides depuis."
Sainté y va tout droit
13/04 08:17
Dans un papier Sainté y va tout droit, Corse-Matin souligne que les Verts seront largement favoris cet après-midi à Ajaccio en ouverture de la 32e journée de L2. Extraits.
"Saint-Etienne comptait 2 points de retard sur l'ACA à la trêve. Moins de 4 mois plus tard, l'ASSE en compte 15 d'avance. L'ASSE n'a aucune intention de passer une 3e saison en L2. Elle le prouve sur le terrain où après une 1ère partie de saison moyenne et marquée par l'éviction de Laurent Batlles, remplacée par Olivier Dall'Oglio en décembre, les Stéphanois sont tout simplement injouables. Les Verts occupent aujourd'hui la 2ème place et se positionnent clairement pour le grand favori pour accompagner Auxerre à l'étage au-dessus.
Meilleure équipe du championnat en 2024, Sainté reste sur 7 victoires et un nul au cours des 8 derniers matches. Un collectif qui brille par sa défense, d'assez loin la meilleure de L2 (23 buts contre), sublimée par un Larsonneur décisif à chaque match ou presque et qui a déjà réalisé 16 clean sheets. De l'autre côté du terrain, l'ASSE est loin des meilleurs (39 buts marqués, Auxerre en a mis 13 de plus) mais sait se montrer redoutable d'efficacité, notamment depuis l'arrivée d'un Irvin Cardona en feu (6 buts et 2 passes décisives en 3 mois et 12 rencontres)."
L'effet ODO et Larso
13/04 07:51
La Pravda du jour rappelle que l'ASSE est la meilleure défense de L2 (23 pions encaissés) et n'a pris qu'un seul but lors de ses 8 derniers matches. Le quotidien sportif met en exergue l'apport de l'actuel entraîneur des Verts et de son gardien.
Depuis l'arrivée d'Olivier Dall'Oglio le 16 décembre dernier, l'ASSE est l'équipe des 5 grands championnats européens (D1 et D2) ayant concédé le moins de buts (5) devant Huesca et Leverkusen (7), l'Inter et Brest (8). Seul Leeds (12) et Huesca (11) ont fait plus de clean sheets que Sainté (10) depuis qu'ODO a succédé à Lolo.
Au nombre de buts évités (différentiel entre buts attendus et buts encaissés), Gautier Larsonneur (11,2) est loin devant les autres gardiens de L2, ses plus proches poursuivants étant le Palois Bingourou Kamara (8,1) et le Valenciennois Jean Louchet (7,6). Larso est également le portier qui arrête le plus de tirs (83,7%) devant l'Angevin Yahia Fofana et l'Amiénois Régis Gurtner (75%).
Il est celui qu’on invite au dîner de cons
12/04 22:47
Educateur spécialisé habitant à Miré (Maine-et-Loire) et auteur de Looking for Sainté, paru aux éditions du Joyeux Pendu, Eric Simon parle de sa passion des Verts dans Le Courrier de l'Ouest. Extraits.
"C’était en 1985, un retour de vacances. Ma mère avait accepté de faire une pause devant Geoffroy-Guichard. J’attendais que des joueurs sortent, et j’ai entendu ma mère dire "Le voilà". Et c’était lui, mon idole, Jean Castaneda. La photo de ce moment trône en bonne place dans mon musée, une pièce entière consacrée à ma passion. Protégée sous un cadre en verre, ce n’est peut-être pas la pièce la plus importante de sa collection, mais certainement la plus chargée en émotions. Avec peut-être le morceau de fer à béton ramassé sur le parking du stade, lors de ma toute première visite, en 1984. Encore un retour de vacances. J’étais resté une heure devant, en espérant trouver un vieux billet, un bout d’affiche… J’ai ramassé ce truc, et je l’ai toujours.
Dans mon musée, on trouve des dizaines de maillots verts de toutes les époques, du fameux Manufrance aux plus récents, avec ou sans signatures de joueurs. Mais aussi des écharpes, des photos, des affiches, des billets de matches, des livres… Et même, une paire de crampons d’entraînement, offerts par un joueur. Je suis celui qu’on invite au dîner de cons (rires). Je sais bien que ça fera rigoler certains, mais moi, ça me rend heureux, et je n’embête personne. J’ai arrêté d’acheter des trucs sur EBay.
J'ai tenté de trouver un boulot à Saint-Etienne, avant que ma femme, Segréenne, y mette le holà. J'ai noué des liens avec Yves Brecheteau, Segréen et entraîneur adjoint de l’ASSE de 1998 à 2000, un vrai de vrai, de ceux qui font vraiment aimer le foot. Le dernier match auquel j'ai assisté, le 15 février dernier, on a gagné 3 à 0 à Angers. En 2022, j'ai fait un burn-out. J'ai alors commencé à écrire tout ça, une vie entière au rythme du Chaudron mais à 600 km de Sainté. Appelez ça thérapie ou ce que vous voudrez, mais ça m’a fait du bien de retrouver tous ces souvenirs et de trouver un éditeur stéphanois."
Briançon remplace Maçon pour Ajaccio
12/04 17:45
Sans surprise, Olivier Dall'Oglio le coach des Verts reste fidèle à son groupe.
L'absence attendue d'Yvann Maçon dans le groupe des 18, pour cause de suspension (3 biscottes dans les 10 derniers matchs), est compensée par le retour du capitaine Anthony Briançon, préservé lors de la réception victorieuse de Concarneau le week-end dernier (1-0).
Dennis Appiah sera de retour dans une dizaine de jours, alors qu'Ibrahima Wadji sera à la disposition de son entraineur pour affronter Bordeaux à GG, le 20 Avril.
Au match aller, Stéphanois et Corses étaient restés muets (0-0), souhaitons que demain, les Verts enchainent une 5ème victoire consécutive.
Moins de 5 000 spectateurs à GG pour le derby des filles ?
12/04 17:38
Force est de constater que le football féminin reste beaucoup moins attractif que le foot masculin, même dans la capitale du ballon rond qu'est Saint-Etienne. Alors que le Chaudron enchaîne les matches à guichets fermés pour porter les Verts vers la Ligue 1, moins de 5 000 spectateurs sont attendus dimanche soir à Geoffroy-Guichard selon Ouest-France pour le derby qui opposera les Amazones pourtant méritantes (7èmes) contre les terrifiantes Gorgones, qui n'ont lâché que 2 petit points depuis le début de saison.
L'entraîneuse des vilaines Sonia Bompastor se réjouit malgré tout de jouer enfin dans un stade mythique.
"Nous avons, cette année, l’opportunité de jouer au stade Geoffroy-Guichard. Ce n’est pas souvent le cas et ça apporte une dimension supplémentaire à cette notion de derby. De notre côté, nous sommes très heureuses. Ce sera un bon match à jouer contre une équipe de Saint-Etienne qui aura envie de montrer un beau visage. Nous avons besoin, dans notre D1, d’avoir ce type de rencontres. Il y a forcément un peu de rivalité entre les deux clubs. Geoffroy-Guichard, c’est un beau stade, légendaire."
Pantaloni positive avant Sainté
12/04 16:38
En conférence de presse à la veille de recevoir les Verts, le coach ajaccien Olivier Pantaloni s'est montré satisfait de la semaine de travail de son groupe et finalement relativement optimiste :
"Le point pris à Pau a fait du bien dans les têtes mais face à une équipe comme Saint-Etienne qui reste sur une très bonne série, il va falloir beaucoup plus de consistance dans notre jeu. Depuis la trêve hivernale, Saint-Etienne a un parcours incroyable, qui prend très peu de buts, qui a beaucoup de qualités sur le plan offensif. Cardona leur fait énormément de bien. Ca va être compliqué jusqu’au bout, toutes les équipes s’accrochent. On devra lutter pour aller chercher ce maintien, ne jamais se relâcher. Peu importe la dynamique de Saint-Etienne, avec le groupe impliqué, on a les moyens de battre n’importe qui. La semaine a montré des choses très intéressantes."
Un mardi soir en Isère pour les Verts
12/04 16:18
Le programme TV de la 34ème journée de Ligue 2 est connu, avec 10 rencontres qui se disputeront toutes le mardi 23 Avril, au même horaire (début des rencontres à 20h45)
Pour l'occasion, les Verts d'Olivier Dall'Oglio feront le court déplacement vers Grenoble, pour y affronter, au Stade des Alpes (photo), l'ex club de Vincent Hognon, récemment démis de ses fonctions d'entraineur. Ce match fait partie avec le duel Auxerre-laval des 2 rencontres retenues par le diffuseur BeIN Sports.
Coincé entre les réceptions de Bordeaux le 20/4 et de Caen le 27/4, les Verts voudront effacer le souvenir du match aller, où pour le compte de la 1ère journée du championnat, les Stéphanois, alors entrainés par Laurent Batlles s'étaient inclinés 1 à 0.