Chedli savoure
30/03 09:55
Adjoint de Willy Sagnol dans l'équipe de Géorgie qui s'est qualifiée pour la première fois de son histoire pour la phase finale de l'Euro, l'ancien milieu offensif stéphanois Adel Chedli (47 ans) se confie aujourd'hui dans L'Est Républicain. Extraits.
"C’est exceptionnel. Je ne réalise toujours pas ! Les scènes de liesse mardi soir à Tbilissi... Il fallait voir les gens, la ville, je n’avais jamais vu cela de ma vie. On ne pouvait même plus descendre du bus à 3 h du matin, il y avait plusieurs centaines de milliers de personnes dans les rues ! Il y a 6 mois, on avait pris une rouste à domicile contre l’Espagne (1-7). La ville entière nous avait sifflés. Avec du recul, on se dit que ça nous a sûrement fait du bien.
Willy Sagnol, c’est un ami d’enfance. On est allé à l’école ensemble et on a aussi été coéquipiers à Saint-Étienne. Mais on ne s’était pas revu depuis 2006. Quand il m’a appelé pour me proposer ce poste, je me suis surtout demandé comment il avait trouvé mon numéro ! (rires)
Je n’oublie pas où j’étais il y a trois ans et demi. J’ai eu de gros problèmes de santé en 2013 quand j’ai arrêté ma carrière, puis des soucis familiaux. Avant l’appel de Willy, je bossais à l’usine, j’étais plus bas que terre. Aujourd’hui, je savoure ce qui m’arrive, c’est peut-être la récompense de toutes mes galères. J’ai mangé mon pain noir sans jamais me plaindre et ce n’est pas maintenant que je vais choper la grosse tête !
J’ai été champion d’Afrique, j’ai joué une Coupe du monde, mais comme entraîneur, tu es en première ligne, c’est une responsabilité énorme. Du jour au lendemain, je suis passé du Régional 1 à entraîneur de Khvicha Kvaratskhelia (Naples), 17e du dernier Ballon d’Or ! Ils ne savaient même pas placer la Tunisie. Et maintenant, ils veulent nous décorer et nous remettre un passeport.
L'Euro, c’est exceptionnel pour les Géorgiens, ils veulent tous aller en Allemagne. On sera le Petit Poucet, mais on fera en sorte de ne pas être ridicules. Et moi, je n’oublie pas mes racines et je serai fier d’être un porte-drapeau de la France et de la Tunisie à l’étranger."
La pire attaque contre la meilleure défense
30/03 09:09
Dans la dernière édition de La Voix du Nord, l'entraîneur valenciennois Ahmed Kantari évoque le match d'ouverture de la 30e journée de L2 qui opposera cet après-midi la pire attaque (17 pions claqués) à la meilleure défense (23 buts encaissés).
"Si nous sommes derniers au classement, c'est que nous ne marquons pas assez de buts. Les attaquants doivent prendre leurs responsabilités même si l'animation offensive est l'affaire de tous. Il faut que nos attaquants soient chirurgicaux dans le dernier geste. Surtout face à des adversaires tels que Saint-Etienne ou Lyon où nous auront peu d'occasions.
Il y a un facteur qui est très important chez les attaquants, c'est la confiance. Et elle est grignotée chez tout le monde car nous sommes derniers et que nous n'avons gagné que 2 matches de championnat cette saison.
Siriné Doucouré était en délicatesse avec son genou quand il est arrivé. Il n'est vraiment à son niveau à l'entraînement que depuis une dizaine de jours. J'ai confiance en lui et j'ose espérer qu'il pourra nous mettre des buts d'ici la fin de saison."
Remoué n'est pas le Dupraz de Chabeuil
30/03 08:36
Ancien responsable de la préparation physique au centre de formation de l'ASSE, Aurélien Remoué s'était engagé l'été dernier avec Seraing. L'ex-adjoint de Razik Nedder ne sera resté que 4 mois et demi dans le club de Marvin Tshibuabua, relégué en fin de saison dernière et désormais avant-dernier donc relégable en D2 belge...
Ayant quitté les Métallos "pour raisons personnelles", le natif de Roubaix a été nommé le 8 mars entraîneur principal du FC Chabeuil (Drôme), club de R3 où Yoann Andreu et Idriss Saadi ont touché leurs premiers ballons. Il se confie aujourd'hui dans Le Dauphiné Libéré. Extraits.
"Je ne suis pas le Pascal Dupraz de Chabeuil, parce que ça s’est mal fini à Saint-Étienne (rires). Forcément c’est différent d’entraîner une équipe amateur avec les contraintes personnelles et professionnelles. Il y a une ou deux séances par semaine, il faut s’adapter. Je ne vais pas leur faire que du physique le mardi, sinon personne ne va venir. J’essaie de l’intégrer dans un travail de ballon par exemple.
Contre Valence (2e), on menait 1-0 jusqu’à la très grave blessure d’un joueur adverse qui a entraîné l’arrêt du match à la 87e Finalement, le match sera à rejouer. On a actuellement 3 matches de retard à disputer, dont 2 lors de ce week-end de Pâques, samedi contre les Hauts Lyonnais et lundi à Saint-Donat. On a un débours de 7 points sur le premier non relégable. Mais le maintien, on va y arriver, on n’a pas le choix !"
La résurrection de Dieu
30/03 07:55
En ce week-end pascal (Carrot, Françoise, Despeyroux, Feindouno, Dupraz ?), Le Progrès rend grâce à Dieu. Extraits.
Critiqué par Roland Romeyer et une partie des supporters, Loïc Perrin a réussi son mercato d’hiver. Les résultats obtenus par Olivier Dall’Oglio, qui a remis à niveau les joueurs recrutés depuis deux ans et demi par le directeur sportif, lui donnent également du crédit."L’erreur a été de garder trop longtemps Laurent Batlles", pense un proche du vestiaire stéphanois. "Ils le voulaient tellement qu’ils ont mis du temps à s’en séparer".
Loyal, peut-être trop, le titulaire d’un diplôme universitaire obtenu au Centre de droit et d’économie du sport de Limoges en septembre compte des partisans au sein de l’entourage des joueurs stéphanois : « Il n’a pas été encore perverti par le système. Il est arrivé assez frais, avec sa simplicité et son honnêteté dans les échanges. Il est sain et ce n’est pas le cas de tout le monde dans le milieu. »
L’agent d’une ancienne piste des Verts loue de son côté "sa droiture et sa réactivité. Via Loïc Perrin, Saint-Étienne a été le premier club à me contacter et les échanges sur le projet sportif ont été très clairs et surtout fréquents alors qu’en général, un DS change d’avis comme de chemise. Le deal n’a pas abouti pour “x” raisons mais tous les arguments sportifs ont été bien exprimés."
Aouchiche fait la diff à Cardiff
29/03 23:27
Sunderland, qui n'avait pris qu'1 petit point lors de ses 7 derniers matches, a enfin renoué avec le succès ce soir sur le terrain de Cardiff. Titularisé pour la 6e fois de la saison en Championship (L2 anglaise), Adil Aouchiche (21 ans) a été le principal artisan du succès des Black Cats. Après avoir ouvert le score sur penalty, il a délivré une jolie passe décisive sur le but du break.
Adil Aouchiche what a player btw #Sunderland #SAFC pic.twitter.com/oz7dUIK2zN
— Ben Darrell (@darrell_ben) March 29, 2024
😍😍 #SAFC pic.twitter.com/y3zJdp6g4L
— Sunderland Limbs (@LimbsSunderland) March 29, 2024
Les deux autres anciens Verts évoluant dans l'antichambre de l'élite anglaise (Stefan Bajic et Yann M'Vila) sont restés sur le banc ce vendredi. L'ancien gardien stéphanois n'a joué qu'un match de League Cup avec Bristol cette saison. Quant à l'ancien numéro 6 de l'ASSE, il n'a disputé que 9 petites minutes depuis qu'il a rejoint West Bromwich Albion le 19 février dernier...
JO en forme olympique
29/03 22:22
Lors d'un match amical disputé aujourd'hui à huis clos au centre Robert-Herbin, la réserve de Razik Nedder a battu 3-2 son homologue phocéenne entraînée par JPP (pas Primard mais Papin, qui est reparti du Forez sans canette).
Ayant concédé le premier but (dès la 5e minute) et le dernier (à la 93e), les Verts ont ont la maîtrise et l'ont emporté gagné grâce à un but de Maxence Rivera et à un doublé du supersub Jibril Othman. Rien de tel qu'un JO en forme olympique pour battre Marseille !
Le onze de départ : Touré - Djile (c), Owusu, Ndiaye, Makhloufi - Gauthier, Rivera, Catelan - Agesilas, Othman, Chris.
Kolo revient sur vertes années
29/03 22:06
Le défenseur du Paris FC Timothée Kolodziejczak revient dans la Pravda sur la triste fin de ses vertes années. Extraits.
"La fin d'aventure ratée avec l'AS Saint-Étienne Tu peux revoir 100 000 fois l'action du but contre mon camp devant Marseille. Jamais, le ballon ne part dans la lucarne. Je n'ose d'ailleurs pas regarder les images. Ni celles du but contre Monaco. J'ai été insulté et sifflé dès l'échauffement. Ce fut le pire match de ma carrière, mon dernier avec les Verts. J'étais à bout, gagné par une usure mentale. Après Lorient, des supporters nous ont attendus à l'aéroport. J'ai été pris à partie, à 100 contre moi. Cela a été dur pour tout le monde. Fin avril, Julien Sablé m'a proposé d'aller voir le coach pour que je lui demande de ne plus jouer. Comme les gens pensaient que tout était de ma faute, je me suis mis hors du groupe, pour apaiser les tensions. Je me suis sacrifié. Une fois dans ma bulle, je n'attendais qu'une chose : que ça se termine.
J'ai quitté Saint-Etienne dans l'anonymat. Avec le sentiment d'un énorme gâchis. J'adore ce club et ses gens. Mais ils doivent se regarder dans une glace et se dire que cela faisait des années qu'ils allaient droit vers la L2. Je suis arrivé en 2018 dans une équipe de fou, une vraie équipe, et tout a été détruit, dans le sens où ils ont changé les entraîneurs. Le départ de Jean-Louis nous a mis une claque. Comment expliquer qu'une équipe qui vient de finir 4e galère après, même si elle a perdu Rémy ? Il y a des façons de virer des gens, comme Ghislain. Il faut aussi savoir écouter les joueurs. Après, chaque entraîneur a son management. Je ne parlerai jamais en mal de Claude Puel, car je lui dois ma carrière et je n'ai pas tout fait tout bien, non plus. Comme nous avions une relation particulière, cela faisait des étincelles, aussi. Je ne lui en veux pas. Je suis juste déçu que cela se soit fini comme ça, entre nous.
On savait se gérer et Jean-Louis savait gérer ça. Ruffier ne s'entraînait pas avec nous la semaine. Il faisait ses spécifiques et le week-end, c'était Jésus ! Mais on n'a ensuite plus eu les clés du vestiaire. Puel ne m'a pas étonné, car je savais qu'il aimait bien piquer. Il ne voulait plus des cadres. C'est dur d'être mis à la cave, de revenir, de retourner à la cave... Il nous a mis au même niveau que des jeunes qui n'avaient pas encore joué en L1. Une bénédiction pour eux. Je veux bien. Mais dans le relationnel, je ne parle pas niveau football, tu ne peux pas t'adresser à un mec de 18 ans comme à un de 28 ans, qui est devenu un homme et qui a une carrière. Je ne pige pas pourquoi Puel se comporte comme ça, avec les joueurs de 28-30 ans. Mais on ne s'est jamais réunis, on n'a jamais pensé à le lâcher. C'est là que tu vois qu'on est des bons mecs, avec Debuch', Wahbi et Papy [Loïc Perrin].
Au quasi complet
29/03 18:47
Olivier Dall'Oglio a publié son groupe pour le déplacement à Valenciennes. Hormis Dennis Appiah et Ibrahima Wadji, le coach des Verts dispose de tout son effectif pour se rendre dans le Nord.
Gardiens : Green, Larsonneur
Défenseurs : Maçon, Petrot, Briançon, Nadé, Batubinsika, Bentayg
Milieux : Monconduit, Fomba, Tardieu, Chambost, Bouchouari, Moueffek
Attaquants : Cafaro, Cardona, Mbuku, Sissoko
Défense de s'la raconter
29/03 17:04
Si un doux vent d'euphorie semble avoir gagné l'entourage du club après la dernière victoire à Bastia (4-0), certaines déclarations ont pu sembler un peu présomptueuses concernant l'issue du championnat (Dylan, si tu nous lis...).
Il est bon de rappeler qu'à l'heure actuelle, les Verts sont 3èmes, et comptent deux points de retard sur la montée directe. Il va donc falloir continuer à mettre de l'intensité, idéalement dès le début des matchs.
Demain chez la lanterne rouge, possiblement plus excitée par la perspective de jouer une demi-finale de Coupe 3 jours plus tard que d'affronter Sainté, il faudra être sérieux et engagé face à une équipe loin d'être facile à jouer.
Malgré leur dernière place et leur statut de quasi condamné à la relégation, les Valenciennois restent sur 2 nuls et 1 défaite en championnat. Les deux nuls, méritoires, ont été obtenus à Auxerre et contre Angers (0-0 à chaque fois). Si les Nordistes peinent à marquer (seulement 17 buts en 29 journées, pire attaque, de loin, de la L2), ils savent défendre. Avec 40 buts encaissés, ils sont au même niveau que Rodez, Dunkerque, Concarneau et Annecy, devant Pau (42 buts encaissés). On a probablement rarement vu une lanterne rouge aussi larguée au classement (11pts de retard sur le 19ème) avec des stats défensives aussi présentables (10 buts encaissés lors des 8 derniers matchs).
Moralité, gare au complexe de supériorité !
Pétrot taquet !
29/03 10:45
Présent en conférence de presse hier, le toujours fiable Léo Pétrot qui pourrait connaître demain sa 50è titularisation en championnat avec les Verts revient sur l'état d'esprit du groupe à l'entame de la dernière ligne droite :
"La dynamique est toujours là. Il y a eu pas mal de pépins, de fatigue. La trêve a permis de bien récupérer. On est toujours dans le même état d’esprit, il reste 9 matchs, 9 finales, on a envie de gagner tous les matchs. On est reparti pour deux gros mois chargés à bloc. Valenciennes, ça ne va pas être un match facile. Dans notre tête on ne joue pas le dernier, c’est un match comme un autre. On a eu quelques difficultés sur nos débuts de match. Il va falloir qu’on démarre très fort dès le début. C’est de la concentration, c’est surtout mental. Depuis de début de saison, l’objectif a toujours été la montée. On est dans nos objectifs. Finir dans les 2 premiers est le premier objectif, mais peu importe comment on monte, l’important c’est de monter. Si on n’y croit pas là on n’y croira jamais. On a fait une belle remontée, il faut qu’on continue sur cette lancée, qu’on joue chaque match comme une finale. On sent avec le public qu’il y a quelque chose qui est en train de prendre. C’est vraiment un 12è homme pour nous, on l’a bien vu sur le match d’Auxerre, on ressent moins de fatigue. On a envie de donner vraiment quand ils sont là. On aura besoin d’eux sur chaque match jusqu’à la fin de saison."
Larsonneur, c'est le meilleur
29/03 09:43
Les Verts sont aujourd'hui revenus à la 3ème place et lorgnent sur la seconde qui conduit tout droit à un retour en Ligue1.
On peut expliquer ce redressement par l'arrivée d'un nouvel entraineur, qui a notamment relancé certains joueurs, par de bonnes recrues au mercato d'hiver, mais il faut aussi mettre l'accent sur des prestations XXl de notre excellent portier, Gauthier Larsonneur.
C'est ce que fait le site La Ligue 2 en mentionnant différents classements où le vice capitaine des Verts arrive à chaque fois à la 1ère place.
- 14 Clean sheets (en 28 journées) dont 7 sur les 10 derniers matchs (3 buts encaissés)
- 81% de tirs cadrés arrêtés ! 1er !
- 9.4 buts évités (différence entre expected goals cadrés et buts encaissés) : 1er !
A 9 matchs passionnants du terme d'un championnat que chaque supporter vert espère voir se terminer par une belle fête, pouvoir compter sur le meilleur gardien de Ligue 2 apporte encore un peu plus d'espoir au peuple vert.
Caen c'est quand ?
29/03 07:57
Sans surprise, la réception de Caen ouvrira la 35e journée de L2 le samedi 27 avril 2024 à 15h00. Restant sur 2 défaites, les Malherbistes occupent actuellement la 8e place, à 6 points de l'ASSE (3e)..
Smart Bad Things
29/03 07:10
"L’ASSE va devoir se trouver un nouveau sponsor maillot principal. Smart Good Things, le fabricant de boissons bien-être instantanées, qui avait signé à l’été 2022 un contrat de trois ans avec le club stéphanois pour apparaître au centre de la tunique verte, vient d’être placé en redressement judiciaire, dans l’attente d’une probable liquidation. Le contrat, dont le montant n’a pas été révélé, devait avoisiner le million d’euros annuel" nous apprend Le Progrès.
"Concrètement, la marque n’honorera pas l’intégralité des sommes qu’elle devait verser à l’ASSE cette saison, ni bien sûr la saison prochaine" ajoute le quotidien régional. "C’est la fin d’une histoire courte mais mouvementée entre Serge Bueno, le créateur de Smart Good Things, et l’ASSE. En 2021, l’homme d’affaires avait émis le souhait de le racheter après avoir rencontré par deux fois Roland Romeyer."
N'Guessan et Eymard écrasent l'Arabie Saoudite
29/03 00:16
Titulaires et buteurs il y a trois jours lors du match nul (2-2) concédé par l'équipe de France U16 contre la Côte d'Ivoire, Kylan N'Guessan et Paul Eymard ont démarré ce jeudi sur le banc lors de l'écrasant succès (6-2) des protégés de Lionel Rouxel contre l'Arabie Saoudite.
Les 2 joueurs stéphanois sont entrés en jeu respectivement aux 65e et 78e minutes, quand leur sélection menaient déjà 5-1. Ils retrouveront probablement leur place dans le 11 de départ ce samedi à 18h00 contre l'Argentine lors du match au sommet du groupe A de ce tournoi de Montaigu.
Tous pour un !
28/03 18:21
En conférence de presse, évoquant la forme physique de son effectif comme les festivités des ultras pour les 90 ans, Olivier Dall'Oglio a revêtu ses habits de mousquetaire en rappelant l'importance de mobiliser tout le monde pour atteindre l'objectif :
"La trêve est arrivée au bon moment. Les garçons avaient besoin de souffler. Les internationaux sont bien revenus, ils ne sont pas blessés. Sur la première semaine de la trêve, il y avait beaucoup de récupération, c’était une nécessité, car il y avait beaucoup de tiraillements. La deuxième, on est rentré dans le vif du sujet avec beaucoup de travail. Valenciennes, quand on les regarde jouer, ça reste une équipe sérieuse, qui a accroché Auxerre. Ils pêchent un peu dans la finition, mais il y a une volonté de jouer. On ne s’attend pas à un match facile. Ils savent que ce sera compliqué en championnat, donc ils sont libérés. On va trouver de nouvelles solutions sur nos entames de match. A Bastia on est rentrés un peu fébriles, on rate une passe ou deux on glisse, on prend un pénalty très sévère…
Le nerf de la guerre c’est les blessés. Il faut qu’on ait le maximum de monde concerné parce qu’on a besoin d’avoir un banc, on l’a vu à Bastia, quand Mathieu se blesse, Nathan enchaîne très très bien. Ca fait partie des ingrédients de notre série. Mon boulot est de maintenir tout le monde dans cette concentration-là. L’apport des supporters est énorme. Est-ce qu’on doit se priver d’une tribune, de deux tribunes, est-ce qu’on doit faire comme Nantes ? Je ne pense pas. L’appel est lancé, je le relancerai encore. On ne doit faire qu’un avec le club."
A Sainté, l'infirme-rit !
28/03 13:41
En conférence de presse ce midi, Olivier Dall’Oglio a donné de bonnes nouvelles de l’infirmerie verte : « Après être sorti à temps à Bastia, Mathieu Cafaro va bien. Il a fait une semaine complète avec le groupe. De son côté, Ibrahima Wadji a effectué sa dernière séance avec les kinés ce matin. On le récupèrera pour la semaine prochaine, c'est une bonne nouvelle ! »
Sauf pépin de dernière minute, seuls Diarra, Appiah et Wadji manqueront à l’appel samedi à Valenciennes (15h).
Faire remonter Sainté, ça va être incroyable !
28/03 08:09
Comme le rapporte le site Ma Ligue 2, Dylan Batubinsika s'est longuement exprimé sur le site Au Coeur du Jeu. Extraits.
"Je ne voulais pas aller en Ligue 2 à la base, mais Saint-Étienne c’est un gros club, c’est un club de L1 qui n’est qu’en L2 en ce moment. Le challenge est en plus excitant, parce que faire remonter Saint-Étienne, ça va être incroyable. Ils m’ont montré leur intérêt, ils m’ont appelé très souvent, ils m’ont montré que j’étais la priorité. Et ça ne m’est pas arrivé souvent, d’être la priorité d’un grand club. Là j’ai dit « OK, j’y vais » ! »
On est en train de faire une assez bonne saison. Il y a eu des hauts et des bas. Il y a eu des périodes très difficiles où on perd notre premier coach à la fin de l’année civile. Déjà on a un très bon effectif, je pense qu’il est au-dessus de la Ligue 2 et qu’il pourrait normalement passer en Ligue 1 avec deux ou trois renforts peut-être. Mais c’est un très bon effectif de Ligue 2. On est bien remontés, on est bien placés, on est à une place qui nous permet de jouer les Play-offs pour l’instant. On espère avoir mieux et peut-être monter directement. Je suis grave content d’être ici. Mes coéquipiers sont des vrais bons joueurs, on a un nouveau coach qui est très bien aussi.
Ça se passe bien. J’ai fait tous les matchs de la première partie de saison en dehors de ma blessure. C’est vrai que l’après CAN a été un peu compliqué parce que tu n’es pas là pendant un mois et demi, les autres ils ont joué, certains ont été en confiance, ont bien joué donc le coach ne m’a pas dit dès que je suis arrivé : « Vas-y, tu joues » directement. J’ai eu l’opportunité assez rapidement de jouer un match, c’est à moi de repartir sur la même dynamique qu’avant les vacances avec l’ancien coach. Il faut aller au bout-là. Un message pour les supporters de Saint-Étienne : on va se la donner à tous les matchs ! Venez nombreux au stade, on va se la donner parce qu’on veut monter. C’est bien pour tout le monde."
Sagnol sait ce qu'il veut, c'est être heureux
28/03 07:39
Après l'historique qualification de la Géorgie pour la phase finale de l'Euro, son sélectionneur Willy Sagnol (47 ans) se confie dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.
"Le pays s'est soulevé, c'est phénoménal. J'ai connu beaucoup de joies dans ma carrière de joueur mais là, c'est différent. Quand tu es joueur, tu es jeune, tu ne demandes qu'à t'emballer, tu es dans l'euphorie. Là, je ne réalise pas. Coach, c'est autre chose, on est dans un travail acharné depuis trois ans, on n'est pas toujours acteur, c'est de la frustration parfois, il y a des hauts et des bas. Et là tout d'un coup... D'un point de vue émotionnel, ça vaut une Ligue des champions. C'est même au-dessus de 2001 (victoire du Bayern Munich en C1 contre Valence, Sagnol était titulaire).
Je suis heureux et fier d'avoir bien fait le boulot. J'ai appris à aimer ce pays qui le mérite. C'est un petit pays, sans ressource, sans argent, sans aucune aide extérieure et dans lequel chaque habitant optimise chaque lari (la devise locale). Ici, pendant le Covid, on n'était pas dans le "quoiqu'il en coûte" mais dans le "débrouillez-vous comme vous pourrez". C'est un pays très orthodoxe. Les gens sont dans les valeurs de famille et de partage. Même quand ils n'ont rien, ils partagent. Avec mes adjoints Adel Chedli et Fabien Bossuet, nous allons être décorés. On a tous de l'ego et tout ça nous fait du bien.
J'aurais pu partir dans des projets plus cléments et plus visibles mais j'aime ma liberté et mon isolement. Depuis ma retraite de joueur, je suis toujours allé là où je pensais que j'allais être heureux. J'ai bossé à Canal+ j'ai été recruteur au Bayern, manager des équipes de France de jeunes à la FFF, sélectionneur des U20 (2013), puis des Espoirs (2013-2014), puis entraîneur de club (à Bordeaux, de 2014 à 2016), j'ai travaillé à RMC, je suis devenu sélectionneur de la Géorgie. Les gens peuvent se dire que Sagnol ne sait pas ce qu'il veut mais c'est le contraire : je veux être heureux. Quand j'étais joueur, je n'étais pas un mec sympa avec les médias parce que le star-système me dérangeait. Ça me gêne."
Bafé marqué par Anto et Feindouno
28/03 07:21
Evoluant à Kawasaki Frontale, Bafé Gomis (38 ans) s'est brièvement exprimé sur RMC hier. Extraits.
"J'aime beaucoup l'expérience de vie en famille, être en immersion au Japon. J'ai fait le choix de voyager en famille pour découvrir une nouvelle culture. J'avais joué pas mal de temps en France, j'avais fait un peu le tour avec les nombreux clubs que j'ai fait. En ayant gagné tous les titres individuels et collectifs en Turquie et en Arabie Saoudite, je voualis découvrir un nouveau pays pour terminer en beauté et en famille car à nos âges, c'est la famille qui reprend le dessus.
Le joueur qui m'a le plus impressionné ? Il y en a beaucoup mais je vais en citer un car il n'a pas eu la carrière que les autres ont eue : Pascal Feindouno. Mais sinon, Benzema, Ribéry, c'était très fort. Blaise Matuidi aussi, par sa progression, il est allé très haut, très loin. Le coach qui m'a le plus marqué ? Il y en a plusieurs mais je dirai Antonetti car c'est le premier, c'est lui qui m'a permis d'épouser une carrière de joueur professionnel. C'est lui qui m'a donné la chance d'évoluer au haut niveau.
La plus grosse ambiance que j'ai connue ? Galatasaray. J'ai eu la chance de jouer dans de nombreux stades. J'ai connu la ferveur des Verts, le stade Gerland où on a eu de belles campagnes, notamment ce match contre le Real Madrid. J'ai connu aussi le Vélodrome. Mais les ambiances turques ne sont pas comparables. Avec toute cette passion, même les VIP chantent. C'est Galatasaray la meilleure ambiance."
Perez au Martinez
27/03 23:35
Après avoir été directeur sportif au DFCO (où il a collaboré avec un certain Olivier Dall'Oglio) et à Fréjus-Saint-Raphaël (N2), Sébastien Perez (50 ans) a été nommé hier coordinateur sportif de l'AS Cannes, 3e du groupe A de National 2 à 7 points du leader ponot.
L'ex-latéral stéphanois collaborera donc avec un autre ancien de la maison verte : François Lemasson (60 ans), entraîneur des gardiens du club dont le dernier match contre Sainté s'est soldé par une piteuse élimination en Coupe de France il y a 10 ans...
ODO a fait monter leur niveau
27/03 22:58
Olivier Dall'Oglio a profité de la trêve internationale pour se confier aux médias. Après s'être il y a 3 jours livré sur RMC, l'entraîneur des Verts s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"L'état dans lequel j'ai récupéré le groupe ? Des joueurs avaient "renoncé". Ou ils étaient là, mais n’étaient pas à fond. Ils pensaient qu’ils allaient finir la saison en roue libre. Quand un nouvel entraîneur arrive, on remet tout à plat. La balle est dans le camp du joueur. Il faut la saisir. Certains l’ont fait. À mon arrivée, il y avait vraiment des joueurs qui n’étaient plus concernés. Ce n’est plus le cas. Et on fait des choix selon les performances.
Dans mes premières interventions, je n’ai pas été dur, j’ai été franc. Je vois certaines choses, je le dis. Les joueurs pouvaient monter en intensité dans le travail, le jeu, les courses, la concentration. On a bossé là-dessus. Ils se sentent plus forts aujourd’hui. Même s’il y a toujours des rappels à faire. Si on prend l’habitude de jouer à un certain niveau, on ne doit pas en baisser. L’être humain va dans le confort et on ne peut pas se le permettre.
Il fallait les bousculer. Ils avaient besoin de monter leur niveau. Vous ne pouvez pas ronronner. Certains savaient qu’ils pouvaient faire plus, d’autres ne le savaient pas. Aller pousser le corps humain dans ses retranchements, ça permet de montrer qu’il y a une marge. Ils se sont pris au jeu. L’équipe a progressé parce qu’ils ont pris conscience qu’ils pouvaient élever le curseur. Et après, il y a l’aspect collectif. Seul, on ne fait rien. Si tu donnes à l’équipe, elle te le rendra en double.
On a une grosse marge de progression sur l’aspect offensif. C’est une question de concentration. Dans la dernière passe, un peu moins de précipitation… On a vu qu’à Bastia, on s’était procuré cinq ou six occasions énormes sur des attaques rapides et on n’a pas marqué. On le fait sur des actions plus difficiles. Avoir la meilleure défense, je pense que c’était la priorité. C’est primordial de pouvoir se rassurer sur certains matchs où on est moins bien, où l’on peut se dire : “On sait qu’on va être solides.” Il y a eu une implication de tout le monde, à commencer par les attaquants. Ils font un gros travail. Il fallait plus de courses, plus de sacrifices.
Il y a beaucoup d’incertitudes au club. Mais si on me laisse le choix, bien sûr que je souhaite m'inscrire dans la durée. Je suis dans un projet qui me plaît. Il y a la vente, la montée ou pas… Plein de choses vont arriver, mais si on me demande de rester, oui. Pour moi, c’est un honneur d’être à Saint-Étienne. Il y a tout qui va avec, tout est démesuré quelque part. Quand on me dit le nombre d’associations de supporters à travers le monde, c’est impressionnant. Je sais que je pourrais me déplacer dans le monde entier, j’aurais toujours des supporters autour de moi."
Un Chaudron toujours plus vert
27/03 22:37
Bientôt en forme olympique, le Chaudron va accroître son développement durable, comme le rapporte TL7. Extraits.
"L’avenir plus vert de Geoffroy-Guichard se joue à environ 200 mètres du stade. Dans une trappe où s’activent deux agents d’ENEDIS. Leur rôle, relier le stade au réseau principal. Le principe est donc de brancher deux gros tuyaux triphasé à un transformateur pour faire repartir l'électricité du réseau vers le stade.
Car jusqu’en juin prochain, pour chaque match, c’est grâce à un énorme groupe électrogène, abrité sous le Kop Nord, que sont produits les 2 à 3 mégawatts nécessaires à l’éclairage, la sécurisation et la sonorisation du stade. Avec sa consommation de 1 500 litres de fioul par match. Une norme qui était jusqu’ici imposée par la Ligue de Football Professionnel.
Mais avec son ambition d’être des Jeux bas carbone, le comité d’organisation des J.O. a imposé ces travaux d’alimentation électrique du stade. Ce sont donc au moins 2 grandes bornes électriques qui vont être installées dans les recoins du stade. Des travaux estimée à 1,4 M€ pour Saint-Étienne Métropole.
Et en plus de l’alimentation électrique, le Chaudron a réduit les horaire d’allumage et est passé sur de l’éclairage LED, il récupère aussi les eaux de pluie pour l’arrosage, recycle les déchets alimentaires, envoie la tonte de la pelouse au Lycée de Montravel, et envisage de poser de nouveaux panneaux photovoltaïques sur les toits, pour être toujours plus vert !"
Des Verts et Desroses
27/03 22:15
Mis aujourd'hui à l'honneur par La Nouvelle République dans un papier intitulé "Installé dans la Vienne, il supporte l’AS Saint-Étienne depuis 50 ans", Frédéric Desroses explique pourquoi il voit la vie en vert. Extraits.
"Le 20 avril 2024, je ne me rendrai pas à Saint-Étienne pour le choc entre les Verts et Bordeaux. À ce moment-là, je serai à l’île de Ré pour l’anniversaire de sa femme. Mais j’essaierai de regarder quand même. Sinon, je suivrai sur mon téléphone. Installé à Civaux, j'ai pris l’habitude de ne jamais rater un match de mon équipe. C’est la grande épopée de 76 qui m’a mis le pied à l’étrier. À cette époque, les Verts faisaient vibrer la France. C’est la fameuse année des poteaux carrés.
À force de les voir à la télé, je me suis pris d’amour pour les Verts. À l’époque, je jouais à l’AS Savigny-Lévescault, ça donnait ASSE. Et on jouait en vert. C’était un signe. Je vibre toujours autant pour mon club. Le dernier match qui m'ait vraiment marqué, c'est le dernier derby ayant eu lieu à Geoffroy-Guichard. C’est celui où Lopes, le gardien lyonnais, prend un carton rouge. Wahbi Khazri égalise sur penalty à la 95e minute. C’est là où j’ai le plus vibré.
Malgré la distance, je me rends au stade une petite dizaine de fois par an. Geoffroy-Guichard c’est fou. Quand les supporters commencent à chanter, c’est magique. Ça me met les frissons à chaque fois. Une fois, j’y ai amené mon père, supporter lui aussi. Il n’y avait jamais été. Il a ressenti la même chose. J'y ai aussi amené mon fils, supporter de Monaco. La seule personne que je n'ai pas amenée au stade, c'est ma femme. Le foot, ça ne la botte pas tant que ça. Mais, récemment, elle a regardé le match nul et vierge face au Paris FC avec moi. J’aimerais l’amener à Geoffroy-Guichard une fois, pour qu’elle se rende compte de l’ambiance."
Clément quitte Gueye
27/03 21:56
Jérémy Clément explique au Dauphiné Libéré pourquoi il a décidé de mettre aujourd'hui un terme à son histoire belge, qui aura duré à peine plus d'un mois.
"Après avoir remercié Bruno Irles vendredi dernier, le club de Molenbeek souhaitait me conserver dans le staff auprès du nouvel entraîneur Yannick Ferrera. J'ai pris le temps de la réflexion. Seulement, je ne pouvais pas continuer sans Bruno. C’est lui qui m’a fait venir à Molenbeek. Et je me devais d’assumer l’échec de notre mission avec lui [Un petit point pris en cinq matches, ndp2]. Le club voulait me garder et c’est très flatteur. J’avais une très bonne relation avec les joueurs, j’ai vécu une expérience courte mais enrichissante. ."
C'est donc sans l'ancienne sentinelle de l'ASSE que la lanterne rouge de l'élite belge tentera de se maintenir, en espérant que Makhtar Gueye se réveillera. L'ancien avant-centre sénégalais des Verts n'a pas encore trouvé le chemin des filets en 2024 alors qu'il avait claqué 8 pions lors de la phase aller.
Sahraoui bat la Mauritanie
27/03 13:02
L'Algérie a battu la Mauritanie 3-1 hier pour son 3e et dernier match du Tournoi international U20 Youth Warriors. Décisif lors de son entrée en jeu victorieuse contre l'Egypte et titulaire samedi dernier lors de sa défaite contre la Tunisie, le milieu de terrain stéphanois Jebryl Sahraoui était une nouvelle fois dans le onze de départ ce mardi. Les jeunes Fennecs terminent ce tournoi à la 2e place derrière les Aiglons de Carthage.
Knockaert ne délaisse pas Sainté
27/03 12:09
Dans une interview accordée au site le 11valenciennois, l’ailier Anthony Knockaert (18 matchs de championnat cette saison) évoque (beaucoup) la demi-finale de Coupe contre les Vilains et (un peu) la réception de Sainté :
« Si quelqu’un n’a pas envie de jouer un match comme ça (ndp² : il parle de la Coupe), il doit arrêter le football, changer de sport ! Au niveau de l’envie, on sera à 100%. Maintenant, ça ne fait pas tout. Il faudra aussi respecter le plan de jeu du coach. On n’aura pas le droit à la moindre erreur, on sait que ça paiera cash. Il faudra leur donner le minimum et, offensivement, jouer les coups à fond et espérer avoir 100% d’efficacité pour faire un exploit là-bas. Il va falloir se surpasser, faire le match de sa vie.
Personnellement, je n’aurais pas de pression. J’ai connu le très haut niveau. Sans faire le mec sûr de lui, j’ai de l’expérience et je pense que ce sera un match normal à jouer. L’occasion est belle, il y a une finale au bout. En tant que compétiteur, forcément que je vais être à 100% dans tous les aspects. C’est assurément un match à jouer à fond, mais il n’y aura pas de stress par rapport à l’adversaire. C’est avant tout un match de football. Par contre, c’est vrai qu’on a une équipe jeune, il va donc falloir trouver les mots pour que tout le monde reste calme. Maintenant, le groupe est mature et à l’écoute. Je pense qu’on va réussir à les motiver comme il faut. S’ils en sont là, c’est qu’ils le méritent. Il faut croire en ses qualités, relativiser l’adversité. En face, ils ont deux bras, deux jambes comme nous. Sur un match, on ne sait jamais, surtout qu’il n’y a pas de prolongations. Il faut simplement jouer le coup à fond et on verra.
La trêve a fait du bien mentalement. On avait besoin de couper. La saison est longue et ce sera encore long avec ce qui se passe en championnat. On a pu se ressourcer en famille, penser à autre chose, avant de repartir à fond pour cette grosse semaine.
Le match contre Saint-Etienne, On ne le délaisse pas, ça c’est certain. On ne va pas jouer ce match en se disant qu’on va le perdre. Avant Guingamp, on restait sur deux bons résultats contre Auxerre et Angers. A Guingamp, je pense qu’on a fait un non-match. On est passé à côté de notre match, on encaisse le premier but trop tôt. Quoi qu’il arrive, on donne le maximum sur chaque match. Après peut-être, qu’inconsciemment, sachant qu’on a une équipe jeune, il y en a beaucoup qui commencent à penser plus à Lyon qu’à Saint-Etienne. Je ne sais pas. C’est aussi logique. Si j’avais 18 ans, je pense que mon objectif premier serait de jouer Lyon. Maintenant, c’est au groupe de rester concentré sur ce match contre Saint-Etienne. Cela peut aussi permettre de gagner en confiance avant d’aller à Lyon. »
Sissoko'lé au banc
27/03 09:53
S’il avait joué 20 minutes vendredi contre la Mauritanie (victoire du Mali 2-0), Ibrahim Sissoko est resté scotché sur le banc hier lors de la victoire des Aigles face au Nigéria.
Les deux matchs ont eu lieu à Marrakech dont on espère que notre buteur reviendra rapidement pour être prêt pour le déplacement à Valenciennes, samedi (15h).
Anto bientôt de retour à Bastia
27/03 07:43
Fessé par Sainté à Furiani lors de son dernier match, le premier non relégable de L2 a publié hier le communiqué suivant :
"Après de multiples discussions et échanges, il nous apparait très clairement que Michel Moretti, épaulé par Lilian Laslandes, sont les mieux placés pour réussir la mission maintien. La direction du club réitère donc toute sa confiance au staff technique en place. Concernant sa politique sportive, le Sporting est très heureux d’annoncer que Frédéric Antonetti a donné son accord de principe pour un retour au club à compter de la saison 2024-2025 dans des fonctions de Directeur Technique. Outre l’apport de toute son expérience, il aura pour missions principales la structuration sportive, la préparation d’un choix de coach pour le futur ainsi que la définition d’un effectif correspondant à la politique du SC Bastia."
KMP est en manque
27/03 07:33
Avant le ch'ti derby qui ouvrira ce vendredi la 27e journée de L1, Kévin Monnet-Paquet (35 ans) s'est confié à La Voix du Nord. Extraits.
"Quand la carrière de joueur s’arrête, tu prends une claque, tu perds l’adrénaline, l’ambiance du vestiaire, tout cela me manque beaucoup et quand tu regardes les matchs tu as comme une petite boule, mais je suis tout sauf malheureux. Lens et Saint-Étienne sont deux clubs qui se ressemblent, avec une vraie ferveur et des valeurs, j’espère qu’ils se retrouveront en L1 la saison prochaine.
Lens et Lille ne s'aiment pas, mais entre Saint-Etienne et Lyon, on est encore un cran au-dessus. Quand j'étais à Lens, Lille est venu jouer la Ligue des Champions à Bollaert car son stade n'était pas homologué. A mon avis, ce genre de déménagement aurait juste été inenvisageable entre l'ASSE et l'OL !
J'ai eu le plaisir de jouer avec Mathieu Debuchy à Sainté. Par rapport à notre passé dans nos clubs formateurs à Lille et à Lens, on avait conscience de l'importance d'un derby. Mathieu savait ce que c'était de défendre un maillot, on n'avait peut-être pas le même maillot, on n'avait peut-être pas le même parcours mais on avait les mêmes valeurs."
Le mot d'ordre, c'est gagner !
27/03 07:03
Irvin Cardona s'est confié hier soir sur France Bleu Saint-Etienne Loire. Extraits.
"Ces derniers temps, je n’ai pas eu beaucoup de contacts avec Augsbourg mais je pense que forcément ils suivent mon évolution ici à Saint-Etienne. Je leur demanderai peut-être à la fin de la saison. Pour l’instant je n’ai pas eu de contact. Le plus important, pour moi, c’était de jouer, de prendre du temps de jeu, forcément de la confiance aussi, de marquer des buts, de prendre du plaisir avant tout. C’est ce qui se passe actuellement. Je pense qu’on a les armes pour finir dans les deux premiers. Mentalement, je pense qu’on est une équipe asse solide, on l’a montré ces dernières semaines. Aujourd’hui, on a un objectif commun, on sait où on veut aller et on sera déterminé jusqu’à la fin de la saison pour atteindre cet objectif.
Je pense déjà qu’il y a des liens qui sont très, très forts entre les joueurs. J'ai pu voir des groupes dans le passé, des mini-groupes dans le groupe collectif. Des gens qui s’entendent mieux avec certains qu’avec d’autres, ça arrive. Mais ici c'est rare, ça ne se voit pas et je pense que sur le terrain ça se ressent aussi. Je pense que c’est important dans un groupe que tout le monde s’entende avec tout le monde, que tout le monde aille dans la même direction.
C'est aussi le résultat du travail d'Olivier Dall'Oglio. Il est très proche de ses joueurs, il communique beaucoup. Il garde tout le monde concerné. Dans la période que l'on traverse, il est important de garder tout le monde concerné. On a besoin de tout le monde et c’est le groupe ensemble qui va faire des exploits. On est dans l’état d’esprit où on va prendre les matchs les uns après les autres. Je pense qu’il ne faut pas s'enflammer. On doit compter sur nous. Le mot d'ordre, c’est gagner ! On ne veut que gagner maintenant. On a pris goût à ça, on veut aller jusqu’au bout.
La trêve ne tombe pas au meilleur des moments peut-être mais on avait aussi d'avoir quelques jours pour souffler. Beaucoup de joueurs sont fatigués, on court beaucoup sur les matches, on donne beaucoup d'énergie. Je pense que ça fait du bien aussi de souffler. On a démarré la semaine de belle façon, on travaille super bien. Il va falloir continuer et arriver samedi avec beaucoup d’intentions.
Moi j'aime courir, j'essaie de ne pas ménager mes efforts, c'est important pour prendre du coffre, j'en avais besoin. Là, actuellement, je me sens bien, mais je sais que je peux encore mieux faire physiquement. Forcément par les courses, je donne beaucoup d’énergie. Dans ma mentalité, je ne lâche, je n’aime pas lâcher, que je sois en forme ou pas.
Je ne me suis pas vraiment fixé de nombre de buts. Je pense que le plus important, c’est que le club monte. Les buts, c’est un peu moins important, même si ça compte quand même. Continuer l’aventure à Sainté en cas de montée ? Actuellement, je ne peux pas donner de réponse parce que même moi je ne le sais pas. Il faudra attendre la fin de la saison, on verra à ce moment-là."