Dunkerque a annoncé avant-hier le départ de 15 joueurs dont l'ancien réserviste stéphanois Samy Baghadi.

"Le numéro 9, débarqué du Fortuna Sittard en août 2022, a activement participé à la remontée du club en Ligue 2, malgré son absence lors de la précieuse finale face au Mans. Son parcours n’a pas été de tout repos, accentué par des blessures. L’attaquant de 27 ans n’a jamais baissé les armes et était revenu, cette saison, après cinq longs mois d’attente. Avec 20 rencontres disputées lors de l’exercice 2023/2024, les supporters se souviendront de ce précieux moment face à Pau, à domicile, lorsque Samy offrait la précieuse victoire avec un but à la 80ème minute de jeu, quelques instants après être entré sur le terrain. Merci Samy !"

Mais l'USLD a officialisé ce soir l'arrivée d'un autre attaquant formé à l'ASSE.

"L’USL Dunkerque est ravie d’annoncer l’arrivée de Maxence Rivera, ailier droit prometteur en provenance de l’AS Saint-Étienne. À 22 ans, Maxence a déjà acquis une expérience précieuse en Ligue 2, où il a disputé 13 matchs cette saison. Il s’est également illustré en Coupe de France avec un but en deux apparitions.

Maxence a été formé à l’ASSE, il y a joué en U17 national, U19 national avant d’intégrer l’équipe réserve puis l’équipe première en Ligue 1 et Ligue 2. Il a ensuite été prêté au Puy foot 43 pour un an avant de revenir à Saint-Etienne.

En plus de ses performances en Ligue 2 BKT, Maxence a montré son potentiel avec l’équipe réserve de Saint-Étienne en National 3, inscrivant 6 buts en 10 matchs. Son arrivée va renforcer notre secteur offensif grâce à sa vitesse, sa technique et son sens du but.

Bienvenue à Dunkerque, Maxence !"

Animé par les potonautes Yvanmamamia et Danish, l'excellent compte ASSE Memories a compilé dans une belle vidéo de près d'un quart d'heure les 49 buts marqués sous le maillot vert par l'inoxydable Bafé Gomis, actuel attaquant de Kawasaki Frontale (L1 japonaise).

Un bien bel hommage au plus prolifique buteur stéphanois du XXIe siècle, qui fêtera cet été ses 39 ans et qui n'a jamais oublié son club formateur, comme l'attestent ses encouragements avant le barrage des Verts à Metz.

Le Progrès a rapporté ce lundi des propos tenus par notre inénarrable Nanard après le rachat de l'ASSE par Larry Tanenbaum. Extraits.

"Je ne vois pas comment sans les Canadiens, on aurait pu s’en sortir, même en Ligue 1… J’ai des cauchemars en imaginant ça (...) Je pense qu’on a eu finalement une chance extraordinaire que le processus de vente soit si long. Il y a deux ans et demi, on avait bien avancé avec le groupe 777 Partners. Mais il y a eu une fuite dans la presse. Ils ont rompu les négociations et ils se sont orientés vers le Standard de Liège.

Au final, l’actionnaire n’a pas été payé, le club est dans une situation catastrophique, comme tous les autres clubs de 777. Il y a deux ans, quand on descend, on était bien avancé également avec Blitzer, ce qui était le sens de notre communiqué à l’issue du barrage perdu face à Auxerre. Jusqu’à ce qu’ils nous disent qu’ils ne souhaitaient pas conserver la direction du club et faire un plan social. Là, c’est nous qui avons dit stop.

Avec Ivan Gazidis, avec qui on est devenu amis pour la vie, on a monté ce dossier tous les deux. À la fin, c’est une histoire d’hommes et de confiance (...)  On a énormément souffert ces dernières années à l’ASSE parce qu’on voyait qu’on perdait pied. Après Gasset, le processus de descente s’est enclenché, parce qu’on n’avait pas les moyens de conserver nos joueurs. C’est pour ça que j’ai pris du recul.

J’ai donné à mon fils une passion qui peut-être douloureuse… Quand tu l’entends pleurer toute la nuit après la descente et que pendant une semaine, il n’ouvre pas la bouche, ça fait mal. Plus que 10 000 supporters qui t’insultent.  Jamais de la vie on ne m’a empêché de faire quoi que ce soit. On m’a dit tu peux venir au stade, on te met dix policiers. Ce n’est pas ça le sujet. Je n’avais pas envie d’avoir un accident de santé. J’ai un fils de 16 ans qui a besoin de moi."

Libre au 30 juin, Maxence Rivera va quitter les Verts, tout comme Dylan Chambost qui dispose pourtant d'une option d'un an de contrat supplémentaire en cas de montée comme l'indique la Pravda :

"L'ailier droit formé chez les Verts va s'engager avec l'US Dunkerque, 16^e du dernier Championnat de Ligue 2. Rivera, qui a participé à 15 matches cette saison (dont 13 en L2) a signé un contrat de deux ans, plus une troisième année en option. Le milieu de terrain offensif Dylan Chambost (26 ans) devrait suivre. Également libre au 30 juin, et alors qu'il disposait d'une clause stipulant que son contrat serait automatiquement prolongé d'un an en cas de montée, cet autre joueur formé chez les Verts va rejoindre la MLS, le Championnat nord-américain, où un contrat l'attend chez les Crew de Colombus."

Pascal Feindouno commente brièvement la montée dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. "Quel bonheur ! On attendait ça depuis maintenant deux ans. Ça a été une saison très bizarre. L’équipe a fini très fort et cette montée est méritée. J’habite encore à Saint-Étienne. Je suis allé voir le match retour dans un bar en centre-ville pour être dans l’ambiance. C‘était extraordinaire ce scénario, quand même !"

L'ancien vert Cyril Martin-Pichon, génération 1998 (54 matchs et 2 buts en réserve sous les couleurs vertes) qui évoluait en N2 cette saison sous les couleurs du Thonon Evian Grand Genève (18 matchs, 2 buts, TCC) n'accompagnera pas son club en N3, après la relégation de son club, entraîné par l'ex vilain Bryan Bergougnoux.

Le milieu de terrain reste au 4ème niveau national après son engagement avec le GFA Rumilly Vallières, promu après avoir très largement dominé son groupe de N3 cette saison (58 points, 13 de plus que le second Pontarlier).

On notera que son ex coéquipier et ancien vert, Hugo Roussey d'un an plus âgé, est lui aussi sur le départ du club du bord du lac Léman, après avoir seulement joué 3 bouts de matchs cette saison (1 but). L'attaquant, fils de Laurent, avait joué 1 match en pro en 2015-2016 (Coupe de la Ligue), avant de quitter les Verts en 2018.

A l'instar de Pascal Feindouno, Carl Medjani, Charles Abi ou encore Naïs Djouahra (promu en Liga avec Leganés aux côtés d'Yvan Neyou), Jessy Moulin était avant-hier dans un restaurant banlieusard (Bulle, dans le quartier de Fourvière) pour recevoir les conseils en immobilier de Nathan Cremillieux, ex-gardien du centre de formation.

Honoré par l'ASSE le 6 avril dernier juste avant la victoire contre Concarneau, le natif de Valence (Drôme) se réjouit de la montée des Verts dans la dernière édition du Dauphiné Libéré.

"Quand on s’est revus avec Pascal Feindouno, on s’est fait un câlin de deux minutes. On est très contents pour notre club. Limite, j’ai envie de dire que le scénario final est encore plus beau… Ils nous ont fait vibrer jusqu’au bout. C’est un soulagement de revoir le club en Ligue 1. J’ai encore plusieurs potes qui jouent ou qui travaillent maintenant au club, comme Loïc Perrin."

Après avoir bouclé leur terrible et torride saison le 2 juin, soit 2 semaines après la fin du championnat de Ligue 1, les Verts reprendront le chemin de l'entraînement le 8 juillet.

Le club a fait le choix bien compréhensible de laisser un gros mois de vacances aux joueurs. De ce fait, sans surprise, ils seront parmi les derniers à se remettre au boulot puisque seul le QSG reprendra plus tard (le 15 juillet).

A l'inverse Monaco et Strasbourg reprendront deux semaines avant les Verts (le 24 juin), et au total ce sont pas moins de 11 clubs qui reprendront au moins une semaine avant nous : Lens et Reims (26 juin), Rennes (27 juin), Lille (28 juin), Le Havre, Nice, Nantes, Toulouse et Marseille (1er juillet).

Enfin Brest et Montpellier (2 juillet), Angers (4 juillet), les Vilains (5 juillet) reprendront quelques jours avant nous, et Auxerre (8 juillet) en même temps que nous.

Les Verts auront donc une préparation concentrée sur 6 semaines, plus courte que la plupart de leurs concurrents, pour aborder leur retour dans l'Elite.

A l'occasion du 23e anniversaire de son poulain, l'agent Frédéric Guerra a souligné hier sur instagram que Lucas Da Cunha a selon Transfermarkt la valeur marchande la plus élevée (6,5 M€) de Côme, promu en Série A grâce aux 7 pions et au 6 passes décisives du natif de Roanne. Pour rappel, ce supporter des Verts avait été recalé par l'ASSE quand il était jeune au grand dam de Dominique Rocheteau.

On rappellera le top 5 des joueurs stéphanois les plus bankables selon Transfertmarkt :

1. Larsonneur (27 ans) : 3,5 M€
2. Bouchouari (22 ans) : 3 M€
3. Cafaro (27 ans), Sissoko (28 ans) : 2,5 M€
5. Maçon (25 ans) : 2 M€

On aura noté que Cardona (26 ans) ne vaut que 1,8 M€ d'après ce site spécialisé tandis que Mbuku (22 ans) a la même valeur marchande (1,5 M€) que Moueffek (23 ans), Briançon (29 ans), Batubinsika (28 ans), Fomba (26 ans) et Diarra (25 ans).

La Pravda du jour rapporte des propos tenus par Benjamin Guy, le préparateur physique des Verts.

"C’est de plus en plus rare les prépas qui restent toute leur carrière dans un club. Après avoir fait 20 ans à Dijon, j’ai rejoint Brest, Montpellier et Sainté. Ça bouge plus car les coaches changent de club et car il y a des sollicitations. Quand ça s’est terminé à Dijon en janvier 2019) avec Olivier Dall’Oglio, j’étais sur une voie de garage car Antoine Kombouaré est arrivé avec son staff. Du coup, j’ai rebasculé chez les jeunes. Quand j’ai eu des demandes à la fin de la saison, Olivier m’a dit : “Attends, on va peut-être bouger.” Il a rejoint Brest qui montait en L1, ça m’intéressait, je l’ai suivi. Puis on a été débauchés par Montpellier en 2021. Quand ça s’est fini pour lui et son adjoint, j’ai signé de suite à l’ASSE. Je n’ai pas temporisé, car Olivier m’avait prévenu qu’il n’aurait rien de suite. Il m’a dit : “Ça ne se refuse pas, fonce !” Et on s’est retrouvés un an plus tard à Saint-Étienne."

William Saliba (23 ans) a été de loin le meilleur Bleu hier soir contre le Canada à Bordeaux lors du dernier match de préparation à l'Euro (0-0). Titularisé pour la 8e fois en équipe de France (en 15 sélections) par Didier Deschamps, l'ancien défenseur central stéphanois s'est vu attribuer la note de 7/10 par la Pravda.

"C'était sûrement celui qui avait le plus à jouer dans le onze de départ après avoir disputé 45 minutes face au Luxembourg" souligne le quotidien sportif. "Il a été dans la lignée de ses prestations les plus récentes en bleu : serein, premier relanceur de qualité et des interventions défensives rassurantes. Il a sauvé un but en venant couper un centre de Jonathan David (79e)."

Dans son interview accordée la semaine dernière à la Pravda, notre inénarrable Nanard est revenu sur ses trop longues années de co-présidence de l'ASSE.

"Mon moment le plus fort à la tête des Verts, c'était la période Galtier car on dormait tranquille. Je savais qu'il trouverait la solution. Christophe a été l'arbre qui cache la forêt. Voilà la vérité. Nos familles s'apprécient, on est liés pour l'éternité. Mon moment le plus pénible a été la descente. Je la sentais venir à cause d'un problème de qualité du recrutement comme celui de Diony, de Boudebouz - mieux que Cabella ? - de Kolodziejczak - mieux que Bayal Sall ? ... Mais il ne faut en vouloir à personne. Garder des rancunes, ce n'est pas un bon message pour la vie."

13 minutes après son entrée en jeu, Miguel Trauco a été expulsé hier soir lors de la défaite à domicile (2-5) de son équipe Criciuma contre Cuiaba lors de la 6e journée de l'élite brésilienne. L'ancien latéral gauche stéphanois, qui fêtera cet été ses 32 ans, a vu rouge pour la première fois de sa carrière pour avoir donné un coup de coude au visage d'un joueur adverse.

🤜Criciúma forması giyen Perulu savunmacı Miguel Trauco, bu hareketi sonrasında kırmızı kart gördü. pic.twitter.com/ZAwALGfqgg

— Latin Tribün (@LatinTribun) June 9, 2024

Resté sur le banc il y a 3 jours lors du match nul arraché par les Léopards chez les Lions de la Teranga, Dylan Batubinsika n'était même pas sur la feuille de match ce soir lors du succès de la RDC contre les Eperviers du Togo à Kinshasa, toujours dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Dans Le Progrès, Kévin Monnet-Paquet félicite l'actuel entraîneur des Verts sans oublier son prédécesseur.

"Je fais un clin d’œil à Laurent Batlles. Il ne faut pas oublier qu’il a pris des points qui ont compté. Il a toujours tout donné pour l’ASSE. Olivier Dall'Oglio a amené sa sérénité et une confiance. Il a réussi à trouver une équipe type tout en gardant tout le groupe concerné. On a senti tout le monde sous pression. D’ailleurs, ils ont tous apporté leur pièce à l’édifice. Un coach arrive avec un œil neuf sur le groupe. Il essaie d’apporter sa patte et il ne faut pas oublier le gros plus du mercato."

Entraînés par Emilien Pereira, les U10 ont remporté ce week-end le Challenge Kaba Bangaly qui se déroulait sur les terrains de La Trinité, club de quartier lyonnais.

Les Verts ont démarré hier ce tounoi assez relevé par un probant succès 3-0 contre Lyon La Duchère. Ensuite ça s'est mal passé contre Malpassé (0-1), club marseillais qui a remporté tous ses matches de poule. Mais les Stéphanois ont bien réagi en battant successivement le club du 93 Saint-Michel (3-0), le club isérois ES Rachais (5-1), l’Olympique de Valence (3-0), et l'équipe A de la Trinité (1-0). Défaits (0-2) par Villefranche, les Verts ont fini à la 2e place de leur poule.

En 8e de finale, l'ASSE a battu 2-0 l’équipe B de la Trinité. Sainté a bouclé son tournoi par 3 matches nuls et vierges remportés aux tirs au but : 9-8 en quart contre Beaucaire, 2-0 contre Villejuif et 6-5 en finale contre l'OL. On aura noté que les vilains ont eu 2 balles de matches lors de cette ultime séance mais le très bon gardien Chahine Immel a sorti le grand jeu. Bravo les petits Verts !

Le groupe stéphanois victorieux en banlieue : Chahine IMMEL, Bilel ABJAOU, Kaïs ABDECHAKOUR, Ulrich N’KONGO, Shaïn JANISSET, Léo ROYER, Jessim SAÏDANI, Hédi ACHOUR, Seid IMAMOVIC, Tiago DE FREITAS, Amir ABBAS, Daouda COULIBALY.

Voisin de notre fidèle potonaute guinnesstime, membre du comiteur du directeur du FC Montceau Bourgogne et supporter des Verts, Bruno Guegniau (63 ans) n'est pas près d'oublier ce qu'il a vécu dimanche dernier, comme il l'explique aujourd'hui dans la dernière édition du Journal de Saône-et-Loire. Extraits.

"J'ai assisté à la victoire synonyme de montée en N3 de Montceau sur la pelouse du FC Châlon. Mais sur le chemin du retour, je n'étais pas tout à fait rassuré car l'ASSE jouait dans le même temps un match de barrage à Metz. A l'Hôtel de Ville de Montceau, la fête battait son plein mais je gardais un oeil sur mon téléphone pour suivre l'évolution du match des Verts. Quand Wadji a marqué le but de la délivrance à la fin de la prolongation, j'ai exulté. Il y avait deux ou trois autres Stéphanois avec moi, ça nous a remis un petit coup de joie. Même les supporters marseillais et lyonnais étaient contents pour nous. Deux montées dans la même journée,  c'est du jamais vu !

J'espère que dès l'année prochaine, Saint-Etienne fera son retour en Coupe d'Europe. Et pourquoi pas une confrontation entre mes deux clubs de coeur en Coupe de France ? Si ça arrive, je supporterai Montceau. C'est le petit club, je n'ai pas le choix. Je me souviens que les deux clubs se sont déjà affrontés en deuxième division  lors de la saison 1985-1986. Au match aller, les Verts avaient gagné 3-0 au stade Geoffroy-Guichard [buts d'Eric Bellus, Jean-Luc Ribar et Roger Milla, ndp2]. Sainté avait gagné 3-1 le match retour au Stade des Alouettes [doublé de Philippe Redon et but de Jean-Luc Ribar]. Les Verts avaient d'ailleurs retrouvé l'élite au terme de cette saison !"

Ravi que les Verts aient réussi commeil l'avait fait à monter en L1, Damien Bridonneau a livré ses impressions au Progrès. Extraits.

"Mon coeur est vert et il le restera. J’ai toujours dit que j’aimerais que ces joueurs vivent ce que j’ai vécu il y a 20 ans. Et là, ils l’ont fait. Je suis content que Pétrot marque sur ce dernier match. C’est un mec qui en veut. J’ai aussi adoré l’entrée de Mbuku et bien sûr, Wadji. Son histoire est extraordinaire. Je suis aussi très content pour Chambost. Quelqu’un qui ne fait pas de bruit et qui fait une belle saison.

Olivier Dall’Oglio n’a pas hésité à redistribuer les cartes. Il n’y a plus d’histoire de titulaires, tout le monde va dans le même sens. Quand on voit l’attitude de Briançon, le capitaine, qui même sur le banc pousse tout le monde. Ça me rappelle Cartoche. J’avais pris sa place, mais même sur le banc, il fédérait. Olivier Dall’Oglio a remis l’ASSE en L1 et ça va faire du bien à tout le foot français."

Quatre jours après avoir assisté à la défaite des Bleues contre l'Angleterre dans un Chaudron au trois quarts vide, Aimé Jacquet (82 ans) était hier dans un stade Michel d'Ornano mieux garni. Epaulé par Luc Sonor pour cornaquer une sélection d'anciens internationaux français (dont Grégory Coupet et Gérald Passi), le natif de Sail-sous-Couzan s'est imposé 5-2 face à une équipe d'ex-Malherbistes (dont Sébastien Mazure) à l'issue d'un match caritatif dans le cadre du 80e anniversaire du Débarquement.

Avant cette rencontre, Frank Leboeuf a rendu un vibrant hommage à son sélectionneur dans Ouest-France. "Quand je l'ai sollicité pour ce match, il m’a de suite répondu favorablement, ça a été le premier à le faire. J’ai été très agréablement surpris. Je dirais même que ça m’a scotché car c’est quelqu’un qui représente beaucoup pour moi, je l’appelle Dieu. C’est un honneur. Il représente l’humilité, la bonté, la France. Il a montré tout au long de sa carrière que c’était un grand bosseur. C’est quelqu’un que j’aime énormément. Qu’il soit là et qu’il ait accepté d’être sur le banc pour ce match, c’est fort. Je suis l’homme le plus content du monde parce qu’il est là."

Ayant quand même mangé 68 biscottes mais pris seulement 2 cartons rouges (celui de Mickaël Nadé contre Bordeaux et celui de Thomas Monconduit à Ajaccio, finalement annulé), l'ASSE a bouclé la saison de L2 à la 8e place au classement du fair-play. Pour rappel, les hommes de Laurent Batlles avaient terminé la saison précédente à l'avant-dernière place (87 cartons jaunes + 8 cartons rouges dont 3 pris à domicile contre Le Havre).

Le directeur sportif angevin Laurent Boissier, qui avait félicité les Verts pour leur montée il y a 3 jours sur le site Ma Ligue 2, est surtout content pour le capitaine de l'ASSE, comme il l'a expliqué hier à Objectif Gard.

"Comme nous, Anthony Briançon a réussi à monter. On s'appelle toutes les semaines, tous les dix jours. Je suis resté proche de lui. Antho, c'était un peu mon petit. Je l'ai connu quand je traçais les terrains au Nîmes Olympique. Antho arrivait de Lyon [le numéro 23 de l'ASSE a été formé 3 ans chez les vilains avant de rejoindre les Crocodiles en 2012, ndp2]. Je m'en suis beaucoup occupé. Quand il s'était blessé l'épaule, je l'avais amené à la clinique. On a créé beaucoup de liens d'amitié avec Anthony donc je suis très heureux pour lui."

Elu meilleur arbitre de la saison de L2 et venant de mettre un terme à sa carrière, Nicolas Rainville a rendu hommage aux deux hommes il y a moins d'un mois à Paris lors de la cérémonie des Trophées de l'UNFP. "C'est un plaisir de retrouver des anciens Nîmois dans un cadre plus convivial que sur le terrain. C'est bien la preuve qu'il y a de la qualité au Nîmes Olympique et qu'elle s'exporte bien."

Alors que ses coéquipiers Gautier Larsonneur, Dylan Batubinsika, Florian Tardieu et Lamine Fomba sont désormais contractuellement liés aux Verts jusqu'en 2026 en application d'une clause qu'ils avaient négociée en cas de montée, Mathieu Cafaro a indiqué hier soir à la chaine hippique Radio Balances qu'il lui restait une seule année de contrat.

"On a réussi le Graal sur un projet de deux ans. On a réussi à remonter le club en L2, c’était dans le deal quand j’ai signé il y a deux ans. On peut dire que le pari est réussi ! J’espère rester à Saint-Etienne, en tout cas il me reste un an. On verra mais j’espère bien sûr. J’étais venu pour retrouver la Ligue 1 avec Sainté, c’était le but.

Le 11 mai, mon cheval Jacky, entraîné par Nicolas Caullery a gagné à Chantilly, c’était un handicap sur 1 900 mètres. Mon petit cheval nous a fait plaisir. Il restait sur des contreperf’, on lui a mis des œillères pour la première fois et il a très bien répondu, il s’est bien allongé pour finir. C’était ma première victoire au galop sous mes couleurs.

Ma rencontre avec Nicolas Caullery ? On a des connaissances en commun dans le monde du foot, et à force on s’est vu quelques fois sur les hippodromes. Le feeling est plus que bien passé, maintenant c’est devenu un ami. On vit de très bons moments ensembles. J’ai mes chevaux chez lui, on se régale.  Hier j’étais encore avec lui sur l’hippodrome de Longchamp. On a passé des bons moments.

A Chantilly, à la réunion des jockeys-clubs, on a bien couru avec Batwan, un spécialiste des lignes droites. Batwan, c’est ma belle histoire, c’est mon cheval de groupe. C’est grâce à Nico. Il répond très bien, il me fait plaisir. Il est régulièrement placé. C’est top, c’est que du bonheur. Le 2 juin, il a terminé 4^e du Prix du Gros Chêne. C’était sa rentrée, il n’avait plus couru depuis 3 mois.

Vous me voyez au galop mais ça ne veut pas dire pour autant que je vais arrêter le trot. J’ai deux environnements que j’apprécie. Je vais toujours continuer de m’impliquer dans les deux spécialités. Je prends mon pied dans les deux spécialités, autant l’une que l’autre. Je resterai dans les deux, bien évidemment. Ce soir je suis à l’hippodrome de Vincennes, hier j’étais à Longchamp.

Les hippodromes que j’essaie de fréquenter assez régulièrement dans le Centre-Est ? On a Feurs, un hippodrome que j’apprécie, c’est top. Parfois, quand j’ai le temps, je vais sur l’hippodrome de Vichy. C’est encore autre chose, c’est vraiment des bons moments là-bas. Sinon, on a les hippodromes de Lyon, mais bon, quand on est de Saint-Etienne ce n’est pas le top, du coup j’évite un peu ! (rires) Il y a aussi Saint-Galmier, il y a de quoi faire dans la région.

Si le propriétariat n’est qu’une étape et si je me vois éleveur dès maintenant ? Non, pour le moment je garde mes chevaux de course en tant que propriétaire. Je ne peux pas m’impliquer autant qu’un éleveur aujourd’hui. Il faut quand même que je garde la priorité u foot, c’est le plus important."

Plusieurs joueurs stéphanois ont expliqué comment ils ont choisi leur numéro de maillot dans un article paru hier sur le site officiel de la Ligue 2, un championnat où l'on ne souhaite plus jamais voir les Verts de notre vie. 

Irvin Cardona : "J’ai souvent pris le 14 mais ici, j’ai choisi le numéro 11, qui est le jour de naissance de ma copine. À Augsbourg, c’était un peu la même histoire puisque j’avais le 48 car ma mère est née un 4 août."

Anthony Briançon : "J’ai le 23 depuis Nîmes et la signature de mon premier contrat professionnel. J’étais allé au rendez-vous avec mon père et, au départ, je voulais le 28, comme le jour de naissance de mon grand-père, mais il était pris. Le 23 faisait partie des numéros disponibles et mon père m’a conseillé de le prendre. Rien à voir avec Michael Jordan !"

Yvann Maçon : "J’ai toujours eu le 27 à Sainté. Je me suis attaché à ce numéro même s’il n’y a pas d’histoire particulière. Lors de la première partie de saison, lorsque j’étais prêté au Maccabi Tel Aviv, j’avais le 97 pour le clin d’œil à la Guadeloupe, d’où je suis originaire. Mais quand je suis revenu à l’ASSE, j’ai repris le 27."

Capitaine de l'équipe stéphanoise qui était montée en L1 il y a 25 ans, Kader Ferhaoui commente dans Le Progrès le retour dans l'élite de Larso & Co.

"Cette montée me rappelle des souvenirs, surtout par rapport à l’engouement du public. Une page se tourne et j’espère que ça va repartir du bon pied. Il faut voir ce que les nouveaux propriétaires vont faire de Saint-Etienne. Il faut d’abord stabiliser le club. Le coach a fait du bon boulot et a envie de rester… Il y a une grosse ossature, une colonne vertébrale qui se dessine. À Saint-Etienne, c'est l’état d’esprit qui fait la différence. Après une montée, avec la dynamique, il n’y a pas besoin de faire beaucoup de changements."

On rappellera quand même à Kader qu'à son époque, l'ASSE avait recruté pas mal de joueurs pour réussir ses spectaculaires retrouvailles avec l'élite (notamment Kvarme, Guel, Pédron, Alex et Aloisio).

Entraîneur adjoint du Syli National de Saïdou Sow, qui a gagné avant-hier contre les Fennecs en Algérie lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, Fousseni Diawara se réjouit de la montée des Verts dans Le Progrès.

"J'ai vécu la fin du barrage à Metz comme un supporter. Et après, j’ai fait trois tours, j’étais sur ma planète. Je suis heureux, c’est magnifique. Des garçons comme Pétrot ou Chambost sont des exemples de résilience. Ils sont partis puis revenus pour jouer et monter. Il y a des jeunes formés au club, comme Moueffek ou Nadé, et d’autres qui se fondent dans les valeurs stéphanoises, comme Larsonneur ou Cafaro. La saison prochaine, le maintien est la priorité. Il faut conserver l’ossature de ce groupe et l’étoffer dans des postes clefs."

Présent au golf de Reims le 30 mai dernier  pour l'évènement Green de Stars aux côtés d'autres anciens joueurs légendaires des Verts (Dominique Bathenay, Michel Platini, Laurent Blanc), Patrick Guillou rend hommage à Roro et ODO dans un entretien accordé à 90Football avant de glisser sans surprise un énième tacle au triumvirat Jean-François Soucasse - Loïc Perrin - Samuel Rustem.

"Cette montée est un énorme bonheur, c’est la fierté retrouvée du peuple vert dans des conditions dantesques. Grand coup de chapeau dans un premier à Olivier Dall’Oglio d’avoir réussi à remettre les têtes à l’endroit et surtout à Roland Romeyer d’avoir choisi Olivier Dall’Oglio dans des conditions difficiles alors que d’autres choisissaient ou auraient choisi d’autres entraîneurs. Dans les circonstances, on peut parler de miracle, c’est une certitude. Par rapport à la logique des choses, aux joueurs, au public, à Geoffroy-Guichard, ça aurait dû être une évidence, pas un chemin de croix. Je pense que Rodez, Pau, sans leur manquer de respect, auraient rêvé d’avoir ce budget-là. A noter aussi pour que cette réussite soit complète le mercato hivernal réussi par Olivier Dall’Oglio. Je ne suis pas certain que sans lui et son réseau, l’ASSE aurait été en L1.

Mes coups de cœur de la saison parmi les joueurs ? Par rapport aux arrêts miracles, il y a bien sûr Larsonneur. Dans des conditions extrêmement difficiles, avec une défense qui concédait énormément d’occasions, il a fait à chaque fois les arrêts qu’il fallait, les parades décisives. Je pense aussi à Irvin Cardona, qui dans certaines circonstances, je pense notamment au match face à Bordeaux, a tiré je ne dirais même pas une écharde, même pas une épingle du pied mais une bûche des orteils des dirigeants stéphanois. Mais il y a aussi Nadé qui a marqué des buts importants, il y a eu Mbuku qui a été décisif. Il y au eu Wadji qui marque à Metz alors que personne ne l’attendait. Il a été pendant 6 mois au frigo, entouré dans du coton et du chloroforme mais c’est lui qui marque le but de la montée.

A un moment donné, dans l’échiquier, dans le puzzle surtout, chacun a été une pièce très importante pour connaître l’échéance qu’on connaît maintenant. Mais pour la saison prochaine, il faudra incontestablement recruter. Recruter malin au niveau des cadres avec des joueurs qui connaissent la Ligue 1 mais aussi avec des joueurs qui ont faim. Compléter peut-être cet effectif par des joueurs issus du centre de formation, pour dans un premier temps comme l’a dit le nouveau président maintenir Saint-Etienne en Ligue 1. Au moment où on se parle, avec cet effectif-là, je pense que Saint-Etienne est dans le chapeau 4 avec Angers, Le Havre et Auxerre. Cet effectif-là, avec le football qu’il a produit, ne peut pas nous garantir le maintien la saison prochaine.

Ceux qui nous ont mis aujourd’hui dans cette situation-là sont fêtés comme des héros. C’est très bien, bravo, ils ont fait le job. Il ne faut pas avoir la mémoire trop sélective non plus… Ce qui est sûr, c’est que l’histoire qu’ils sont en train de nous raconter ne correspond pas à la réalité. Quand j’ai mis en avant Roland Romeyer et la forte prise de décision qu’il a eue d’imposer Olivier Dall’Oglio, il n’y a personne qui pourra me raconter le contraire, parce que je sais comment ça s’est passé. Ça peut paraître très présomptueux ce que je suis en train de dire car je n’étais pas à la table des négociations.

Mais ce qui s’est passé à Augsbourg pour recruter Cardona et Mbuku, le rôle essentiel qu’a eu l’agent aussi, la répartition des rôles des uns et des autres... Certains ont été écartés des négociations pour que ça aille au bout. Si jamais on réécrit l’histoire, je me permettrai de le rappeler. Je n’ai pas de grief principal. On pense que je suis aigri parce que j’écris une chronique avec une plume un peu plongée dans le vitriol et qu’aujourd’hui, parce que j’encense Olivier Dall’Oglio, je retourne ma veste. Ce n’est absolument pas ça.

Les principaux protagonistes, je leur ai dit ce que je pensais en face. Je n’ai aucun problème à rappeler les choix que les uns et les autres ont fait. Rappeler le choix des joueurs, rappeler aussi que ceux qui nous ont mis dans cette situation-là, ce n’est pas que Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Certains ont su surfer pour passer à travers les gouttes. Ils ont su faire une conférence mémorable contre Rodez il y a deux ans pour rester en poste. Ils ont su sacrifier Laurent Batlles pour lui rendre les honneurs lors de la dernière conférence de presse. Voilà ! Un peu plus de modestie et d’humilité du côté du triumvirat, Jean-François Soucasse, Loïc Perrin et Rustem."

Dans la dernière édition du Bien Public, Olivier Dall'Oglio savoure la montée et rend un nouvel hommage aux supporters stéphanois. Extraits.

"Notre public, c’est vraiment une force énorme à la maison. On a su faire comprendre que lorsqu’on jouait chez nous, il fallait se servir de cette énergie. Parfois, ça pouvait faire peur à certains, mais il fallait le voir comme quelque chose de très positif. Et ça a été bien pris. On a un soutien du public, même à l’extérieur. On était l’équipe à battre à chaque fois, mais on était accompagné par ces supporters qui donnent tout pour le club. C’est vraiment une passion qui va au-delà du football, c’est un projet de vie. Les gens sont heureux quand le club gagne, on sent que c’est au plus profond d’eux.

La joie à l’issue de la montée à Metz, c’est du jamais vu, c’est incroyable. Quand l’avion a atterri, on n’a pas pu bouger. Même les anciens Stéphanois nous ont dit qu’un cap avait été passé. Il y avait une telle attente… Les gens nous ont attendu trois, quatre heures à l’aéroport, il ne faisait pas beau, il était tard, mais ce n’était pas grave. On a vécu quelque chose d’extraordinaire. Il y a une telle satisfaction d’avoir vécu tout ça. Quand on est arrivé, personne n’y croyait. On nous disait que si on accrochait les barrages, on aurait fait une bonne saison.

Quand je suis arrivé, on m’a demandé si je regardais plus vers le haut ou vers le bas… Mais le fait d’arriver avec un regard neuf, d’avoir pu relancer certains joueurs qui étaient un peu sur le côté, de dire à certains d’exploiter leur potentiel, etc., les joueurs ont adhéré à ce discours, c’est la chance qu’on a eue. Tout a été fait en accéléré. On n’avait pas le temps, il fallait aller très vite, transformer les joueurs humainement au-delà des aspects technico-tactiques. J’ai beaucoup appris sur le côté humain.

La montée avec le DFCO en 2016, ça reste exceptionnel aussi. C’était mettre un club en valeur qui ne devrait pas être là et qui se retrouve en première division avec les grands. C’est une construction en fait. Et pour résumer Saint-Etienne, c’est une reconstruction. C’est un gros club, une dimension européenne sur les structures. C’était l’idée de remettre un club à sa place. Ce sont deux choses différentes mais ça reste des joies très intenses."

"Les Verts devaient au départ venir début août selon la volonté de Laurent Batlles. Quand Olivier Dall’Oglio est arrivé, il a souhaité plutôt venir lors de la semaine déjà réservée par Clermont, du 13 au 20 juillet. J’ai appelé Pascal Gastien, qui a accepté de décaler" explique dans Le Progrès Guillaume Chazot, propriétaire du Bel'O qui accueillera cet té les promus stéphanois.

Seul ancien joueur de l'ASSE sélectionné pour l'Euro 2024, William Saliba se confie dans la Pravda du jour. Extraits.

"J'ai commencé tôt à Sainté, les gens croyaient en moi. Quand Arsenal t'achète 30 M€ et que tu joues avec les U23, forcément ça te met une petite claque. Mais je n'ai pas lâché. J'ai accepté de venir à Nice. L'année à Marseille représente un très grand virage de ma carrière. On a fini deuxièmes et c'est là où les gens m'ont connu et où je suis arrivé en équipe de France. J'ai été bon dès les premiers matches. J'aimais le club et je pense qu'on aurait pu repartir avec un titre cette saison. J'avais un super lien avec le public. Grâce à cette saison, je suis revenu en force avec Arsenal. 

Enfant, je marquais beaucoup. J'étais 9 !  Maintenant, je ne marque plus beaucoup parce que je suis derrière. Le fait que je sois devenu défenseur, c'est presque un hasard d'ailleurs. Quand je suis allé à Montfermeil, il y a eu un tournoi de détection pour composer l'équipe de l'année suivante. J'avais déjà joué au milieu mais sur ce tournoi, il y avait beaucoup de milieux. L'éducateur me dit : "Donne-moi un autre poste où tu as joué.". Sur les 300 matches que j'avais joués, j'avais dû disputer 2 matches derrière (rires). Je lui ai dit : "Mets-moi derrière." Je me suis donné et il m'a dit : "C'est le poste où tu vas finir."

Depuis que j'ai commencé à Saint-Étienne, je ne panique pas trop, je suis quelqu'un de serein. Je n'ai pas trop peur de prendre des risques. Parfois, je fais des actions dans le match et je me dis que je suis fou. Je sais qu'il y a des zones où il ne faut pas trop rigoler. Il y a un équilibre à trouver. Entre un risque qui peut provoquer un danger sur ton but et une prise de risques qui peut créer des déséquilibres sur le but adverse.

Je pense que je suis dans le top 3 des défenseurs de Premier League. On a terminé meilleure défense. Je regarde beaucoup de matches. Je suis quelqu'un de humble mais l'année dernière, comme cette année, je suis dans le top 3 des meilleurs défenseurs. Il me reste du travail bien sûr pour aller encore plus haut : la concentration, être vraiment consistant toute la saison, avec peut-être un ou deux matches seulement dans l'année où je suis moins bien. Sur la concentration, c'est beaucoup mieux. Avant, je pouvais faire un top match et une petite action, je dormais un peu. Là, ce n'est plus le cas. Je reste toujours en alerte."

Lubomir Moravcik glisse un tacle à Jean-Michel Larqué dans La vie en Vert, seconde mi-temps, livre de Pascal Pacaly paru le mois dernier aux éditions du Joyeux Pendu.

"Ils ont cassé mon rêve ! Ils ont cassé mon rêve ! Quand on termine la saison 1992-1993, on a la meilleure défense, je dis bien la MEILLEURE défense ! Et qu’est-ce que le club fait ? Ils décident de vendre Sylvain Kastendeuch qui était pour moi le pivot de cette défense.  Et l’année suivante, c’est au tour de Jean-Pierre Cyprien ! Ils ont fait aussi partir André Laurent, ils l’ont fait démissionner ! Je ne comprends pas et je leur en veux énormément. J’étais, je crois, un joueur important et personne ne m’a demandé mon avis ce qui est une grosse erreur car sur le terrain nous serons toujours les premiers concernés ! Ils ont tout cassé ! Incompréhensible !"