Le vendredi n'est plus seulement le jour où on découvre le groupe des 18 pour le match du lendemain, c'est aussi devenu le jour où on apprend la nouvelle signature d'un premier contrat professionnel pour un jeune du Centre de formation.

Après Meïvyn Agesilas et Enzo Mayilla, attaquants de la génération 2006, c'est au tour d'Issiaka Touré, gardien d'1m94, arrivé en provemance du Toulouse FC à l'été 2023, de s'engager pour les 3 prochaines saisons avec le club.

Avec 9 matchs joués en N3 cette saison, le portier de 19 ans (il aura 20 ans en Novembre) a su convaincre le club de lui proposer ce premier contrat professionnel.

Issiaka Touré : "Je suis très heureux de signer ce premier contrat professionnel, mais aussi très fier de le faire à l'AS Saint-Étienne. Dès mes premiers pas au club cet été, la connexion a été évidente. L'histoire ne fait que commencer, maintenant, j'ai à cœur de jouer, jouer et encore jouer. Tout passera par là."

Loïc Perrin, directeur sportif de l’ASSE : "Issiaka est un joueur arrivé récemment au club, mais qui a montré une très belle progression. On est content de ses prestations, ce qui nous donne envie de l'inscrire dans la durée. C'est un gardien de but très impliqué dans sa formation, qui a une vraie volonté de réussir, et les qualités pour. À lui de faire le reste !"

Malgré les craintes exprimées par son entraîneur, Christophe Pelissier, le défenseur central brésilien et capitaine de l'AJ Auxerre, Jubal, est bien présent dans le groupe des 18 joueurs retenus pour le déplacement à Saint-Etienne demain, pour le match d'ouverture de cette 28ème journée de Ligue 2 (15h). Reste à savoir s'il sera dans le onze de départ  et s'il participera, tout comme l'ancien stéphanois Assane Diousse, au naufrage de son équipe demain dans le chaudron ?

Comme espéré, Aïmen Moueffek, Anthony Briançon, Florian Tardieu et Mathieu Cafaro, tous les 4 absents du déplacement le week-end dernier face au Paris FC (0-0), font leur retour dans le groupe des 18 joueurs qui aura la belle mission de faire chavirer un stade Geoffroy-Guichard quasiment à guichets fermés demain, en ouverture de la 28ème journée de Ligue 2, face au leader auxerrois (15 heures).

Par rapport au dernier match, Lamine Fomba, victime d'une entorse à la cheville est forfait.

Maxence Rivera, Cheikh Fall et Enzo Mayilla sont eux laissés à la disposition de la réserve qui se déplacera demain (16h) à Lyon Duchère.

Ignacio Ramirez, la recrue de fin de mercato de l’été 2021 n’aura pas brillé sous le maillot vert, avec 6 petits matchs avec les pros sans marquer, 1 match et 1 but avec la N3.

Depuis, notre ancien goléador retrouve le chemin des filets. Transféré cette saison au Newell’s Old Boys en Argentine, il a marqué aujourd’hui, dans le temps additionnel de la première mi-temps, l’unique but du match face à Tigre, en 9^ème journée du championnat primera.

Il en est à 6 buts depuis l’ouverture du championnat.

Lors de la conférence de presse d'avant-match hier, Olivier Dall'Oglio a fait un point sur sa vision de la course à la montée, rappelant les ingrédients qu'il fallait que son groupe mette pour décrocher le Graal : 

"Depuis le début, je vois Auxerre au-dessus du lot. Mais pour la 2^ème place tout est réalisable, ça dépend de notre parcours à nous. Il faut gagner régulièrement. J’ai le regret des deux matchs perdus. Amiens et Dunkerque étaient à notre portée. On ne devait pas perdre.

Il faut être solide défensivement, comme on l’est depuis un bout de temps. Il faut qu’on s’améliore sur la qualité technique. On a mis beaucoup plus d’engagement dans ce qu’on fait mais on a des pertes de balles qui nous cassent certaines actions. En face, techniquement c’est une belle équipe, elle est rodée, il faudra se mettre à ce niveau-là. On doit s’installer dans les 5 premiers, ça passe de nouveau par une série de matchs gagnés.

C’est un championnat assez passionnant, très serré avec des équipes comme Caen ou nous qui réapparaissent. Il y a beaucoup d’équipes concernées par les barrages."

Dans la dernière édition de L'Yonne Républicaine, le président auxerrois Baptiste Malherbe revient sur le dernier match ayant opposé l'ASSE à l'AJA. Extraits.

"À l’heure où l’AJA va retrouver Saint-Étienne, impossible de ne pas repenser au 29 mai 2022, à jamais gravé dans la mémoire auxerroise. Le match de la montée dispose d’ailleurs de sa vitrine dans le musée du club fraîchement inauguré. Avec comme pièce d’honneur, le maillot de Birama Touré. C’est symbolique, il a voulu tirer en dernier en disant que si quelqu’un devait le rater, c’était à lui d’assumer en tant que capitaine.

Ce n’est pas juste ce match-là, mais plus tout le parcours pour arriver à ce dénouement heureux que je retiens. Après les barrages, devoir aller au bout du bout avec cette séance de tirs au but pour remettre l’AJA où elle doit être, à savoir en L1, c’était exceptionnel et intense. Du but d’anthologie de Hamza Sakhi de la tête à la délivrance signée Birama Touré en passant par les arrêts décisifs de Donovan Léon en fin de match et aux tirs au but, je ne garde que de bons souvenirs du match. 

Les incidents d'après-match, ça a gâché la fête. C’est peut-être la première fois que j’ai eu peur dans un stade. Pendant les tirs au but, on a vu les supporters stéphanois se préparer aux bords du terrain. J’étais descendu également et je voyais les CRS. À chaque tir au but qui nous rapprochait de la victoire, ils s’équipaient. D’abord le casque, puis la visière, on sentait que ça allait craquer. Pas simple dans ces conditions de fêter la montée, même vite à l’abri dans le vestiaire. On pense à nos proches. J’avais ma femme et mon fils au stade. J’attendais des nouvelles. Il a aussi fallu organiser la sortie du stade en sécurité du public auxerrois.

Lors de cet après-match, Jean-Marc Furlan a profité du premier micro ouvert pour remettre en cause son année de contrat supplémentaire automatique en cas de montée. Je préfère ne pas en reparler, mais c’est la preuve aussi que dans le foot, les dirigeants ne peuvent jamais vraiment profiter. Il faut toujours travailler pour la suite. Notre dernier match contre Sainté, c’est du passé. Le match le plus important est celui de samedi."

Ayant ouvert le score et délivré deux passes décisives, Dimitri Payet (36 ans) a été le principal artisan de l'écrasant succès (4-0) du Vasco de Gama contre Portuguesa dimanche dernier lors du championnat carioca.

Dans la dernière édition de la Pravda, l'ancien numéro 7 nous partage son bonheur de jouer au Brésil. Extraits.

"Les supporters m'avaient tellement donné à mon arrivée que je voulais leur rendre un peu de cet amour. J'étais frustré de ne pas pouvoir le faire. Là, je peux enfin leur donner du bonheur à travers des victoires. Je sens la Payet-mania monter et c'est plaisant. La pression est forte, et c'est aussi pour ça que je suis venu ici. J'aime ça. Je vis pour ça. C'est une forme de pression de sentir cet amour et les attentes de milliers de supporters. Ils attendent que vous soyez décisif. C'est encore plus vrai quand vous portez le numéro 10, celui de Roberto Dinamite (légende du club décédé en 2023 et auteur de 708 buts entre 1971 et 1988). Sa famille a validé mon arrivée et il n'était pas question de les décevoir.

Cette chanson en mon honneur, on l'entend de plus en plus. C'est bon signe. C'est kiffant. Il n'y a rien de plus beau que d'écouter un virage chanter en ton honneur. Pour la confiance, le mental, c'est formidable. J'ai toujours choisi mes clubs en fonction de leurs stades. Il faut qu'ils soient pleins et qu'il y ait de l'ambiance. C'est primordial. Il me fallait cette passion. Si je n'avais pas eu ça, je me serais éteint à petit feu. J'aime quand les supporters sont exigeants. Cette relation que j'avais avec les supporters marseillais, je la retrouve à Vasco.

Je la joue comme Cantona. En relevant mon col, j'ai voulu lui rendre hommage. Il a ouvert la voie. C'est une légende incontestée à Manchester et ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle le King. En plus, il est marseillais. J'aime sa personnalité. Il dit ce qu'il pense, avec ses mots. C'est un homme engagé, un exemple. J'ai grandi avec cette devise : "À jamais les premiers !" Ça m'a motivé encore plus d'être le premier joueur français à signer au Brésil. Je l'ai pris comme un défi supplémentaire à relever.

Je suis heureux de mon choix, j'adore ce Championnat. Il est passionnant, avec des fans incroyables. Vivre cette folie sur cette terre de foot, c'est un kiff ! J'ai kiffé le Maracana, pour son histoire et ce qu'il dégage. J'aime bien Sao Januario aussi, c'est un vrai chaudron. Il me rappelle celui de West Ham, où personne ne venait gagner chez nous. Si nos fans sont comme ça alors qu'on lutte pour le maintien, je n'ose pas imaginer si on joue une finale de Coupe du Brésil. Ça doit être une dinguerie."

Irrésistible depuis qu'il est entraîné par Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant, l'OM a enchaîné un 4e succès consécutif ce soir. En 8e de finale de l'Europa League, les Phocéens ont écrasé 4-0 le Villarreal de leur ancien entraîneur Marcelino. Jordan Veretout a ouvert le score de la tête et Pierre-Emerick Aubameyang a inscrit les deux derniers buts de la rencontre (péno + lob excentré). Mine de rien, Aubame a déjà claqué 21 pions cette saison toutes compétitions confondues !

La République du Centre nous apprend que l'ancien milieu de terrain stéphanois Jean-Baptiste Bordas s'est éteint cet après-midi à l'âge de 87 ans, trois jours après son ancien coéquipier Kees Rijvers.

"Né à Orléans, Jean-Baptiste Bordas avait débuté le football très jeune, au club d'Ambert dans le quartier de l'Argonne, puis avait travaillé à l'usine d'Ambert en tant que tourneur-fraiseur, avant d'intégrer l'Arago d'Orléans. C'est là qu'il s'est fait remarquer par Pierre Garonnaire, le légendaire recruteur de l'AS Saint-Etienne de la grande époque.

Dans le Forez, de 1957 à 1963, Jean-Baptiste Bordas a évolué aux côtés notamment d'Aimé Jacquet, Robert Herbin dans une équipe dirigée alors par Jean Snella, un des précurseurs du football en mouvement axé sur l'offensive. Il a été ensuite un de ses fidèles élèves quand il a attaqué sa carrière d'entraîneur."

Jean-Baptiste Bordas aura claqué 6 pions en 113 matches joués sous le maillot vert. Vainqueur de la Coupe Drago en 1958, il a joué le 32e de finale de Coupe de France gagné contre Le Mans l'année où l'ASSE a décroché la première Coupe de France de son histoire (en 1962). L'année suivante, il a obtenu le premier titre de champion de France de D2 des Verts.

Meilleur buteur des Verts cette saison, Ibrahim Sissoko s'est confié au Progrès avant de recevoir après-demain après-midi le leader auxerrois. Extraits.

"Je suis l’attaquant, je dois mettre les buts, mais si j’arrive à aider l’équipe d’une autre manière, c’est bénéfique pour tout le monde. Si j’arrive à foutre le bordel dans l’équipe adverse, je le fais avec plaisir. Sur les derniers matchs, j’ai aussi été récompensé devant. Pour l’instant, on est dans un système offensif qui nous réussit. On veut plus le perfectionner qu’autre chose. Avec Irvin et Caf, on essaie de se chercher.  Il faut peaufiner cette connexion à trois.

Aujourd’hui, j’arrive avec plus de responsabilités, on me fait plus confiance. C’est la détermination que l’on met dans ce qu’on fait qui permet d’aller au bout. Comment j'aborde la réception d'Auxerre ? Avant tout, il faut continuer la bonne série dans laquelle on est. C’est un gros match à domicile avec les supporters. On sait qu’il y a beaucoup d’attente autour de ça. Ils sont leaders et arrivent sur leur petit nuage. À nous de les perturber."

Pour la réception du leader Auxerrois en ouverture de la 28ème journée de Ligue 2, ce samedi à 15 heures, les supporters d'un bouillant Geoffroy-Guichard qui devrait compter près de 35000 âmes, auront le plaisir d'assister à quelques retours dans le groupe appelé à vaincre les Icaunais.

Olivier Dall'Oglio a confirmé en conférence de presse ce midi la possible disponibilité d'Aïmen Moueffek, Florian Tardieu, Mathieu Cafaro et Anthony Briançon le capitaine, tous de retour à l'entraînement collectif cette semaine, après avoir été préservés lors du déplacement au Paris FC (0-0).

Une seule ombre au tableau, avec la blessure de Lamine Fomba, victime d'une entorse à la cheville (indisponibilité inconnue) dont le forfait pour samedi vient s'ajouter aux blessés longues durées que sont Stéphane Diarra et Ibrahima Wadji.

Avec un large groupe à sa disposition, le coach aura l'embarras du choix au moment de désigner les 18 joueurs qui auront la belle mission d'effacer le souvenir de la dernière venue du club cher à Guy Roux.

Pilier de la défense auxerroise depuis 4 ans (24 titularisations cette saison), le défenseur central brésilien Jubal est incertain pour demain, d’après son entraîneur Pélissier en conférence de presse : "Il y a une incertitude pour Jubal, qui a stoppé la séance hier. Il passe des examens à un mollet aujourd'hui. Gideon (ndp² : Mensah, blessé au genou) a repris la course, on prendra une décision demain."

Au-delà de ses qualités de défenseur, Jubal sait se montrer dangereux (5 buts cette saison). L'incertitude sur sa présence s'ajoute à celles concernant 3 autres défenseurs : Mensah, Dagba et N'Gatta.

C’est devenu une habitude, pour la 16^ème fois en 31 rencontres l’ASSE ouvrira le bal de la 31^ème journée de championnat de Ligue 2 programmée le samedi 8 Avril (plus le match de clôture le lundi 10) avec la réception, à 15 heures de Concarneau.

A cette occasion, on espère un stade Geoffroy-Guichard bien garni pour aider les Verts à l’emporter face à l’actuel 15^ème du championnat (33 points).

A l’aller, les Verts alors coachés par Laurent Batlles l’avaient emporté chez les Thoniers (match joué à Lorient) par la plus petite des marges (1-0), but signé Ibrahim Sissoko.

On signe pour une nouvelle victoire, cette fois à domicile !

Leader du championnat, Auxerre est en particulier la meilleure équipe de L2 loin de ses bases. ALEX térieur, les Bourguignons ne se sont inclinés qu’une seule fois cette saison (à Guingamp, 1-2, début novembre).

Par ailleurs les hommes de Pélissier se sont imposés 7 fois pour 5 nuls en inscrivant la bagatelle de 26 buts (soit en moyenne 2 buts par match), contre 25 marqués à domicile.

Depuis la reprise, en 3 matchs ils ont concédé deux fois le nul (à Grenoble 1-1 et Pau 2-2) avant de récemment s’imposer à Annecy (2-0).

Est-ce que tous ces chiffres ont de quoi inquiéter un groupe qui s’est imposé 3-0  il y a trois semaines chez la meilleure équipe à domicile ? La réponse est dans la question.

Allez les Verts, vos supporters seront là !

Ayant marqué 2 buts cette saison en 18 matches joués sous le maillot du Stade Nyonnais (6e de L2 suisse), Victor Petit (23 ans) revient sur ses vertes années dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"Je garde de très bons souvenirs de Saint-Étienne. Ce que l’on a fait avec la génération 2001, c'était dingue. En U17, on a réussi à gagner 17 matches de suite sans prendre de buts. Ensuite, il y a le sacre en Coupe Gambardella avec les U19. Du pur bonheur ! Wesley Fofana avait des qualités mais c’était un peu moins tracé que William Saliba. Avec sa mentalité et sa hargne, il a su se peaufiner techniquement. Wilo était plus en avance que lui. Ne serait-ce que physiquement. Sur le terrain, il était facile et Jean-Louis Gasset l’a vite intégré au groupe pro.

J’ai fait beaucoup d’entraînements avec les professionnels sous Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant. Après malheureusement pour moi, ils sont partis et j’ai dû faire face à une grosse concurrence au milieu. Il y avait des joueurs comme Yann M’Vila, Ole Selnaes donc ce n’était pas aussi facile que maintenant de faire sa place. Ensuite Claude Puel est arrivé et ça n’a pas trop fonctionné. Je n’étais pas le genre de joueur qu’il recherchait. Il voulait des milieux de terrain box to box et un peu moins technique. Il a vite modifié les groupes et ça s’est terminé comme ça."

Sada Thioub, qui avait participé à la descente du SCO la saison passée comme il l'avait fait l'année d'avant lors de son prêt à l'ASSE, jouera à nouveau avec un maillot vert. Le site Senego nous apprend en effet que l'ailier de 28 ans s'est engagé avant-hier avec Yelimay Semay (Kazakhstan).

Ayant claqué 15 pions cette saison avec l'ASSE (dont un quadruplé le week-end dernier contre Valence), l'attaquant Samuel Fuleki fait partie des 20 joueurs U15 roumains sélectionnés aujourd'hui pour une double confrontation avec le Monténégro programmée les 12 et 14 mars.

Pour rappel, le protégé de Jean-Philippe Primard a joué les 21 et 23 février à Clairefontaine contre l'équipe de France U15. Il avait perdu la première manche 1-0 avant de remporter la seconde aux tirs au but.

L'ancien milieu de terrain stéphanois Habib Maïga (28 ans) a marqué il y a trois jours à Budapest son premier but sous les couleurs de Ferencvaros, victorieux 2-0 contre Kecskeméti TE.

Qui sera champion de France U17 ou U19 et succédera à Marseille (u17) et Nantes (u19), vainqueurs en 2023 ?

La FFF a dévoilé le calendrier des phases finales pour ses 2 championnats nationaux chez les jeunes :

Les ¼ de finale auront lieu les 19 mai, alors que les ½ se dérouleront les 2 juin, tous en élimination directe. Seules, les finales se joueront sur terrain neutre, avec une finale U17 le samedi 15 Juin, au stade de Pestourie de Brive-la-Gaillarde en Corrèze et une programmation le lendemain pour la finale U19.

Absents de ces phases finales depuis plusieurs saisons, quelles sont les chances pour les protgés de Patrick Moreau et Frédéric Dugand, coachs respectifs des u19 et u17 de rallier la Corrèze ?

Après 19 rencontres disputées sur 26 (la dernière journée aura lieu le 12 mai), les U17 sont actuellement 1ers de leur groupe D, avec 38 points, soit 3 de mieux que le Cavigal de Nice et 4 de plus que l’OGC Nice. Les chances de voir la génération 2007 rejoindre les 1/4 sont réelles mais il faut rappeler que seuls les 6 premiers et les  2 meilleurs seconds des 6 groupes se qualifient.

Pour la catégorie u19, le parcours est plus chaotique, mais avec 30 points, les jeunes Verts, actuellement 5èmes ne sont qu’à 2 longueurs de Air Bel le second et 6 points du leader, l’OM. Dans cette catégorie, les deux premiers des 4 groupes se qualifient, la possibilité d’atteindre la qualification est toujours d’actualité.

Rappelons le palmarès du centre de formation stéphanois dans ces compétitions avec en U17, 2 finales perdues (2000-2001 INF Clairefontaine 0-0 tab et 2015-2016 PSG 2-4) pour un titre obtenu par l’équipe en 2012-2013 (Guingamp 3-0).

En U19, le club a perdu sa finale face à Rennes en 2006-2007 (0-2) mais compte également un titre à son palmarès, avec la victoire face au FC Lyon (1996-1997 0-0, tab).

Avec une équipe pro toujours en lice pour la montée en L1 et des jeunes toujours en course pour le titre dans leur catégorie, la fin de saison sera passionnante et, espérons-le couronnée de succès pour les Verts.

Auteur de 13 buts en 38 titularisations depuis 1 an ½ à Montpellier, Arnaud Nordin est devenu un vrai bon attaquant de Ligue 1. Il s’est confié sur sa progression au site de la Ligue 1

"Avec l’âge, j’ai mûri sur pas mal de points. Je me suis notamment rendu compte qu’il fallait travailler davantage. Le changement de club m’a aussi fait du bien. J’avais besoin de sortir du cocon stéphanois et de me faire un peu plus mal. A 18 ans, tu sors du centre de formation, il faut grandir, faire attention à ce que tu manges… Tu te rends compte de plein de petites choses avec le temps. Maintenant, j’ai 25 ans donc ça fait un moment que j’ai pris conscience de l’importance des détails. J’ai mûri sur et en dehors des terrains. Beaucoup de gens vont parler des statistiques mais, moi, c’est la régularité que j’ai envie de mettre en avant. J’ai fait davantage de matchs aboutis et, forcément, derrière, les stats suivent. Pour un attaquant, ce qui est important, c’est de mettre le but, faire la passe décisive… Mais j’ai envie de mettre les choses dans cet ordre : d’abord la régularité puis les stats. Je l’ai dit un certain nombre de fois mais à Saint-Étienne, j’ai tout connu. Je suis arrivé là-bas à 15 ans et j’y suis resté jusqu’à mes 24 ans, avec seulement une parenthèse d’un an en prêt à Nancy. Il y a le foot bien sûr mais j’ai aussi eu mon bac là-bas, j’ai eu mon permis là-bas… J’ai vraiment tout connu. Je me sentais dans une forme de cocon tellement j’étais à l’aise et ce n’est peut-être pas l’idéal pour se faire mal. Mais le foot, c’est une remise en question permanente. Voir autre chose, connaître de nouvelles personnes, ça m’a permis d’être meilleur. Ma famille m’a toujours conseillé et a toujours tout fait pour que je ne prenne pas la grosse tête. Nous, les footballeurs, on fait un travail magnifique et on a la chance de pouvoir vivre de notre passion. On a une petite notoriété mais on reste comme tout le monde. J’ai beaucoup de respect pour les footballeurs, car c’est dur ce qu’on fait, mais un médecin ou une femme de ménage méritent plus de respect."

A 3 jours du match contre Auxerre, l’engouement pour cette affiche ne se dément pas. Si on en croit la billetterie sur le site officiel, il reste 2500 places à vendre.

Si environ 4500 places sont devenues « invendables » aux balcons des deux kops, et si on attend 900 supporters auxerrois dans un parcage visiteurs de plus de 2100 places, on devrait être assez proche de la meilleure affluence de la saison, réalisée contre le Paris FC en novembre (35 563 spectateurs).

En espérant cette fois-ci ressortir du stade avec la banane ?

Formé chez les vilains, le supersub angevin Esteban Lepaul a fait mal aux Verts avant-hier. Ayant permis au SCO de prendre l'avantage à la 87e minute contre l'ACA, l'ancien buteur spinalien a délivré une passe décisive à Loïs Diony dans le temps additionnel pour sceller le succès d'une équipe toujours 2e de L2 et comptant désormais 7 points d'avance sur Sainté à 11 journées de la fin du championnat.

Dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest, le meilleur buteur de la première partie de saison en National 1 (12 pions en 16 matches) commente son entrée en jeu décisive à Raymond-Kopa.

"C'était une soirée plus que sympa. Je marque sur le premier ballon que je touche. J’ai toujours eu un bon jeu de tête en déviation, mais je n’ai jamais trop marqué de la tête. Mais des buts de la tête comme ça, j’adore en voir en vrai, j’adore en voir à la télé, et je trouve que c’est vraiment un beau but.

Marquer, c’est un travail, et n’y a aucun but à négliger. Mais celui-là, il est particulier, et il fait du bien au moral, à la tête et à l’équipe. Ce but-là, il est numéro un dans mes souvenirs, par rapport à tout. Je trouve le geste super beau, il nous permet de passer devant et c’est un premier but en pro : c’est un tout. 

Le premier texto que j'ai envoyé à mon retour aux vestiaires a été pour ma copine, et si j’avais pu, il aurait été pour mon papa. Ce but lui est totalement dédié. C’est quelque chose de spécial, et je sais qu’il l’a vu de là où il est, et j’en suis fier."

L'occasion de rappeler que son père Fabrice, décédé il y a 4 ans suite à un accident de la route, avait été prêté par l'AJA à l'ASSE lors de l'inoubliable saison 1998-1999. Il avait marqué 2 buts en 7 apparitions sous le maillot vert : d'une frappe croisée sur une longue ouverture de Lucien Mettomo lors d'un nul (1-1) à Caen et d'un joli coup franc du gauche poteau rentrant lors d'une victoire (2-1) au Mans.

Titulaire samedi en défense centrale avec son équipe du FSV Mainz (contre qui Beric avait claqué un joli pion d'avant-centre en 2016 en Europa League), Josuha Guilavogui a décroché le nul face à Mönchengladbach (1-1). Pour sa 3^ème titularisation seulement cette saison, notre Guil’, à 33 ans s’est montré convaincant (d’après Kicker) mais n’a donc pas permis à son club d’obtenir une 3^ème victoire en Bundesliga.

A 10 journées de la fin du championnat, Mayence reste scotché à l’avant-dernière place, à 9pts du 1^er non relégable (Bochum). Pour se sauver et éviter de vivre une deuxième relégation (après celle de Bordeaux en 2022), Guil’ devra accrocher la place de barragiste, aujourd’hui propriété de Cologne (avec 1pt de plus que Mayence).

Pour la 36e fois de sa carrière, le vétéran Olivier Thual (47 ans) arbitrera l'ASSE ce samedi. Il aura l'occasion d'équilibrer parfaitement son bilan vert de 13 victoires, 8 nuls et 14 défaites, la dernière concédée il y a pile poil trois mois lors de sa dernière venue à Geoffroy (1-3 contre Guingamp). C'est lui qui a arbitré la première défaite de la saison auxerroise. Gageons qu'il validera la 4e dans le Chaudron en ouverture de cette 28e journée de L2 !

La Pravda du jour rend hommage à Kees Rijvers, qui s'est éteint hier à l'âge de 97 ans. Extraits.

"Kees Rijvers s'en est allé lundi après-midi, dans un centre médicalisé de Breda, sa ville natale aux Pays-Bas, où il s'était installé le 4 décembre en compagnie d'Annie, son épouse depuis 75 ans. Elle lui a donné six filles et elle ne manquait jamais une occasion de lui rappeler ses jeunes années vertes. À chaque fois que son mari répondait à l'appel d'un Français, Annie s'amusait à s'approcher du combiné pour chanter : « Allez les Verts ! »

Au début des années 50, qui c'était le plus fort, évidemment, c'était son mari. Rachid Mekloufi en témoigne : « 'Trottinette, c'était le génie de l'AS Saint-Etienne. Il m'a toujours régalé. C'était le distributeur de passes sur mesure et de bonbons ». Et pas à un poste, sur le côté droit, qu'il affectionnait. Bien qu'ailier gauche contrarié, cet attaquant, petit par la taille (1,62 m) mais grand par le talent, a permis à l'ASSE de décrocher le premier de ses 10 titres de Champions de France, en 1957. Former l'attaque mitraillette des Verts avec Eugène N'Jo Léa et Mekloufi (88 buts en 34 journées) lui valu d'être sacré premier lauréat de l'Étoile d'or France Football.

Comme son compatriote Johnny Rep après lui, Rijvers a toutefois dû quitter précipitamment la France. Le fisc lui réclame des arriérés d'impôts. Il retourne trouver refuge dans son pays, au Feyenoord Rotterdam, où ses dirigeants acceptent de régler son ardoise fiscale. Après les avoir remboursés, il s'est offert un troisième séjour chez les Verts, de 1960 à 1962 (après ceux de 1950 à 1953 et de 1955 à 1957).

Définitivement retiré du monde du football en décembre 1994, après une dernière pige de deux mois au PSV, Rijvers a longtemps pris plaisir à revenir à Saint-Etienne, dont il était devenu le doyen des joueurs encore vivants. Jusqu'à ce lundi, où après les décès l'an passé de Georges Bereta (4 juillet) et Salif Keita (le 2 septembre), les Verts ont tristement fermé l'une des pages les plus glorieuses de leur histoire."

Attendue ce samedi dans le Chaudron, l'AJA inaugure aujourd'hui son musée après avoir visité celui des Verts pour mener à bien son projet. Président exécutif du club icaunais dont le propriétaire est le milliardaire chinois James Zhou, Baptiste Malherbe s'est confié à cette occasion à L'Yonne Républicaine. Extraits.

"AJA Expérience, c'est plus qu’un musée car l’AJA est plus qu’un club. Il y a 15 zones différentes dans le stade avec des thématiques précises. L’idée est de valoriser l’histoire du club, mais également son patrimoine et son ancrage sur le territoire. En France, on réduit trop le sport à onze gars qui courent sur un terrain. Le sport, c’est bien plus que ça.

On a aménagé les espaces qui fonctionnent dans la vie du club. C’est un concept de visite du stade et musée. On ne voulait pas d’un musée figé. J'ai été conforté dans l’idée de ce cheminement par un voyage aux États-Unis avec James Zhou. Il m’avait invité à Boston. Dans les coursives du stade, tout le monde profite d’un côté musée où est exposée l’histoire du club. Ils ont cette culture.

Je voulais éviter le côté nostalgie. On a construit ce musée de manière moderne, pour dire aussi qu’on écrit l’avenir par rapport à l’histoire. On l’a fait donc c’est possible de le refaire. On aurait pu faire un musée rien que sur Guy Roux. L’AJA, c’est une histoire d’hommes. Guy Roux peut paraître pour certains envahissant car il est plus connu que le club, mais il y a des valeurs à conserver. Il y a ce côté paternaliste, club familial, on est fier de cet héritage.

Les groupes des supporters, dont l’ambiance est reproduite, et les travailleurs de l’ombre des soirs de match, sont mis en lumière. Toutes les composantes du club sont importantes et ont leur place dans cette visite. On fait aussi un focus sur la formation, ADN du club et de ses succès. Chaque joueur ayant porté le maillot de l'AJA en D1 ou D2 a le droit à sa plaque dans l'allée des Légendes. Quand on recrute un joueur, c’est bien de lui montrer où il met les pieds."

Visant ouvertement la montée directe mais s'étant satisfait de leur petit point pris à Paris, Sainté devra cravacher pour atteindre son objectif. Compant 10 longueurs de retard sur le leader auxerrois qu'ils accueillent samedi, les protégés d'Olivier Dall'Oglio accusent désormais 7 points de retard sur Angers, qui se rendra sur le terrain de la lanterne rouge (Valenciennes) la prochaine journée...

En clôture de la 27e journée, le SCO a en effet arraché la victoire dans le money time (contre l'AC Ajaccio d'un Olivier Pantaloni dépité) grâce à sa recrue angevine du mercato hivernal Esteban Lepaul (fils de l'ancien Vert Fabrice, décédé en 2020 à l'âge de 43 ans suite à un accident de voiture) et à Loïs Diony, auteur de son 11e pion de la saison (soit 1 de plus que le meilleur scoreur stéphanois Ibrahim Sissoko).

Selon Fabien Torre, l'ASSE n'a plus que 6% de chance de finir dans les 2 premiers et 21% de chance de terminer sur le podium. Mais les Verts ont encore 39% de chance de finir dans le Big Four cher à Jérôme et 55% de chance dêtre dans le top 5 donc barragistes. 

Comme le veut la tradition, les Verts joueront leur 30ème journée (le déplacement à Valenciennes) un samedi à 15h. Ce sera le 30 mars prochain, après la trève.

En 30 journées, les Verts auront donc joué 15 fois à 15 heures, 7 fois à 19h et 8 fois à 20h45. Notons que Valenciennes disputera 4 jours plus tard sa demi-finale de Coupe chez les Vilains.

Les deux anciens pensionnaires du centre de formation stéphanois, Arnaud Nordin et Saïdou Sow étaient hier sous le déluge de la Mosson lors de la rencontre entre Montpellier et Strasbourg (2-2). Les deux ont fait honneur à leur ancien club en s’adjugeant chacun la meilleure note du match. Les quotidiens locaux, les DNA comme le Midi Libre mettent à l’honneur nos 2 ex-Verts.

Notre ancien ailier, auteur d’un doublé et son ancien coéquipier défenseur central, auteur lui d’une passe décisive sont les seuls joueurs de ce match à obtenir la note de 7/10 par la Pravda.

Arnaud Nordin, handicapé cette saison par des soucis musculaires, revient sur ses deux nouvelles réalisations dans le quotidien sportif : « Ce sont des actions que je travaille à l’entraînement, y compris mon jeu de tête malgré ma petite taille (1.70m). Ma volée est un très beau but, mais tous les buts le sont »

Il totalise maintenant 5 réalisations et une passe décisive cette saison, quand Saïdou Sow, passeur décisif face à Montpellier et qui compte seulement 4 apparitions avec le groupe strasbourgeois retrouve peu à peu la confiance de son coach, Patrick Vieira.

Djylian N'Guessan auteur d'un triplé avec les U16 France (crédit photo Philippe Le Brech).

Sélectionné avec l’équipe de France U16 pour un tournoi en Turquie, Djylian N’Guessan a particulièrement brillé !

Auteur d’un doublé pour le 1^er match face au Danemark le mercredi 28/2 et d’une réalisation réussie aux tirs au but face à L’Espagne le vendredi, il a ce matin réalisé le Hat-trick face aux Japonais, battus 5-1.

Cela porte à 9 ses réalisations sous le maillot bleu cette saison, auxquels on peut ajouter les 20 buts déjà inscrits avec les jeunes verts (14 en U17, 2 en Gambardella, 4 avec les U19). A même pas 16 ans (il les aura fin Août), notre jeune buteur en est à 29 buts toutes compétitions cette saison. Le 30ème pour ce week-end avec le maillot vert ?

On notera que Djylian N’Guessan n’a pas été le seul vert en vue, puisque son compère du centre de formation, Paul Aymard, a de son côté marqué le 4^ème but du succès tricolore.

Bien aidés par ses Verts, les Bleuets remportent le tournoi et préparent de la meilleure des manières le tournoi prestigieux de Montaigu, référence dans cette catégorie U16 qui se déroulera du 25 mars au 1^er avril prochains.