Djylian marque contre l'Espagne
02/03 09:02
Deux jours après avoir réalisé un doublé contre le Danemark, Djylian N'Guessan (photo Philippe Le Brech) a encore fait trembler les filets hier en Turquie contre l'Espagne en sélection U16. Entré en jeu à la 81e minute, le meilleur scoreur des équipes de l'ASSE a été le premier tireur français lors de la séance de tirs au but remportée par son équipe. Le numéro 9 de Lionel Rouxel a trompé le portier espagnol d'un parfait contrepied.
La France est donc en tête de ce tournoi UEFA avec 5 points devant l'Espagne (4), le Danemark (3) et le Japon (0). Le protégé de Frédéric Dugand et de Patrick Moreau a de bonnes chances de le remporter. Il jouera le 3e et dernier match de cette compétition lundi matin contre la lanterne rouge nipponne.
Les HKB ont encore frappé !
02/03 08:05
Devenus pros (en juin 2022 pour le premier, tour récemment pour les deux autres), les HKB (Hamdane Karouni Boys) Ayman Aiki, Meïvyn Agesilas et Enzo Mayilla font boire du petit lait à leur ancien entraîneur au RC Joinville, très réputé scout francilien qui les a fait venir à l'ASSE.
Les deux premiers ont marqué hier lors d'un amical amical que la réserve a perdu 3-2 contre Andrézieux (N2). Le troisième, buteur et vainqueur dimanche dernier lors du derby a été convoqué dans le groupe pro qui défiera le Paris FC à Charléty. Et si c'était lui qui offrait aux Verts leur 4e victoire consécutive en L2 ?
Le onze de départ de la réserve contre Andrézieux : Boustouler - Pedro, Kinunga, N'Diaye, Makhloufi - Sahraoui (c), Amougou, Njoya - Cissé - Aiki, Othman.
Ayman Aiki a marqué le premier but stéphanois sur une passe de Karim Cissé, Meïvyn Agesilas a mis le second sur un service de Mathis Amougou.
Mahdi, un super joueur pour Puel
02/03 07:37
Dans un entretien paru hier sur le site de So Foot, Claude Puel a évoqué le cas de son ancien capitaine Mahdi Camara, auteur d'un triplé le week-end dernier à Strasbourg pour le Stade Brestois, deuxième de L1.
"Il a toujours été attiré par l’aspect offensif, il a toujours aimé se retrouver devant le but. Donc, on lui a beaucoup fait travailler les frappes, des situations dans lesquelles il pouvait se retrouver en match et on en faisait beaucoup, pendant des temps spécifiques. Mahdi avait un profil où il pouvait faire la différence sur le côté. Ce n’était pas son truc, il n’était pas très motivé pour jouer là, mais il l’a fait pour l’équipe. À un moment donné, on avait besoin de lui à ce poste et il a répondu présent.
Mahdi avait son caractère mais il était très sociable. Je n’ai jamais eu de soucis avec lui. C’est un super joueur à entraîner. Il formait un tandem avec Yvan Neyou, sur le terrain et dans la vie de tous les jours, ils étaient inséparables. Le club ne comptait pas sur Mahdi, il devait être prêté ou cédé. J’ai appris à le connaître et petit à petit, je trouvais qu’il faisait des choses intéressantes. Pour lui, c’était inespéré de pouvoir être en préparation avec nous et finalement, il a cassé des paliers."
Ancien dirigeant des équipes jeunes du FC Martigues, Patrick Vandezande se réjouit aussi de la réussite de Mahdi.
"Je ne suis pas étonné de le voir marquer, surtout quand vous voyez la manière dont il marque. Ce sont des frappes sur lesquelles il n’a même pas le temps de réfléchir. Il a commencé à cinq ans comme gardien, il était vraiment excellent. Vers 7, 8 ans, l’entraîneur lui a proposé de passer dans le champ et il s’est avéré qu’il était très bon dans le champ aussi. C’est devenu le joueur meneur, l’avant-centre que l’on remarquait tout de suite dans cette Team 98. On gagnait tous les tournois que l’on faisait. Mahdi terminait meilleur joueur, on ne remarquait que lui.
À l’époque, il n’était pas grand, c’est un adolescent qui a grandi après coup. Cela le faisait dribbler, car son centre de gravité était plus bas. C’est un garçon qui avait énormément de caractère. Il savait ce qu’il voulait. Son père jouait du tam-tam pendant les tournois. Sa mère jouait dans l’équipe féminine du FC Martigues, c’était la personne indispensable au club. Mahdi ne pouvait que suivre sa maman. Elle fait toujours de la course à pied, elle vient de faire un trail de 25 kilomètres ces jours-ci dans des conditions catastrophiques. Il a une maman très sportive."
Gaël Danic, qui a joué avec Mahdi Camara au Stade Lavallois, garde également de bons souvenirs de l'excellent milieu de terrain brestois.
"Je me retrouvais en lui, malgré la jeunesse il avait du caractère. Certains diront peut-être que ce n’est pas forcément une bonne chose, mais dans ce milieu-là, si. J’ai énormément apprécié ce caractère un peu fougueux. Il avait parfois des sautes d’humeur, mais c’était toujours fait dans le respect. Au Stade Brestois, il n’y a pas de vedette, tout le monde joue à son niveau. C’est pour ça que cette équipe ressemble énormément à Mahdi, et Mahdi ressemble énormément à cette équipe de Brest : elle ne fait pas de bruit, mais c’est une valeur sûre. Aujourd’hui, il s’éclate et confirme son très haut niveau. Je ne suis pas du tout étonné de le voir jouer comme ça."
Beric sauve l'honneur de Changchun Yatai
02/03 07:06
Alors que sa nouvelle équipe de Changchun Yatai était menée 4-0 hier lors de la première journée du championnat chinois, Robert Beric (32 ans) à réduit le score à la 81e minute. L'ancien attaquant slovène des Verts s'est finalement incliné 4-2.
⚽ 4-1 Robert Beric (81') pic.twitter.com/Yv1YCYPYlf
— Le Foot Chinois en VF 🇨🇳🇫🇷 (@csl_fr) March 1, 2024
La peur du vide et du potager pour les filles
02/03 06:57
Le Parisien rappelle que les Amazones affronteront comme les Verts le Paris FC ce samedi à Charléty. Extraits.
"Après le match de L2, qui devrait se terminer vers 17 heures, combien de spectateurs vont patienter 2h30 avant le coup d’envoi du match de D1 à 19h30 ? Si 2 000 à 3 000 spectateurs restent pour les deux matchs, l’opération serait considérée comme réussie. À titre d’exemple, Bordeaux, qui avait tenté la même expérience, a vu l’affluence de son match de L2 (27 000) chuter à moins de 1 000 pour ses féminines. Reste à savoir si la fragile pelouse de Charléty va résister à l’enchaînement des deux rencontres… À ce sujet, le pessimisme règne.
Le terrain est toujours de piètre qualité en dépit des (petits) travaux effectués ces dernières semaines. « Les travaux de maintenance n’ont pas produit les effets escomptés et c’est une déception pour le Paris FC, regrette son directeur général Fabrice Herrault. On avait demandé un replacage à la mairie de Paris mais on n’a pas été suivis. Le club a déjà été pénalisé en allant jouer à Troyes en début de saison et la situation actuelle est toujours pénalisante, pour le style de jeu de nos deux équipes de L2 et de D1 Arkema et pour nos spectateurs. »"
Garande voit ses 3 anciens clubs finir sur le podium
01/03 23:53
Ancien attaquant de l'AJA et de l'ASSE, ex-entraîneur de Nicolas Seube Caen, aujourd'hui consultant sur France Bleu Normandie faute d'avoir réussi à réaliser son rêve de coacher les Verts, Patrice Garande voit ses 3 anciens clubs finir sur le podium, comme il l'explique dans un entretien accordé à Ouest-France.
"Pour moi, Auxerre est très au-dessus et Saint-Etienne est en train de se remettre dans une dynamique qui peut les rendre difficiles à aller chercher. Mais je pense que Malherbe a largement les moyens de terminer troisième. Il faut faire la bascule une fois pour cela, en battant Pau et en enchaînant à la maison. Je ne vois pas ce que cette équipe caennaise a à envier à Grenoble, Laval, Ajaccio et autres, malgré ses petits défauts. Elle a montré qu’elle pouvait rivaliser avec Angers et a d'ailleurs récemment battu le SCO à d'Ornano.
Je ressens un état d’esprit dans ce groupe caennais. Chaque fois que Nicolas Seube fait des changements, les joueurs apportent quelque chose, à une ou deux exceptions près. Il y a des joueurs unis autour d’un staff, et puis 17 000 personnes un lundi soir dans cet écrin qu’est d’Ornano. Il y a beaucoup d’atouts pour y croire. En tout cas, les bases sont posées et j’espère que Nico est là pour longtemps, quelle que soit l’issue de cette saison. Changer d’entraîneur tous les ans, voire plusieurs fois dans la saison, ça ne marche pas.
À mes yeux, Malherbe est une équipe qui n’est pas encore assez tueuse. Elle a des moments pour tuer les matches et elle ne le fait pas. Dans ces cas-là, tu risques d’être puni. Ils n’exploitent pas bien les coups de pied arrêtés offensifs. J’espère que les joueurs vont être focalisés sur l’ambition d’aller chercher cette troisième place. Je parle de la troisième place parce que j’ai joué les barrages. Tu as l’avantage de recevoir le premier match et je sais que 4e ou 5e, c’est compliqué pour espérer aller au bout."
Nunez craint les hools
01/03 22:01
Le préfet de police de Paris Laurent Nunez a pondu aujourd'hui avec sa directrice de cabinet Magali Charbonneau un arrêté encadrant le gros millier de supporters stéphanois qui prendra place demain après-midi dans le parcage de Charléty et interdisant aux autres fans des Verts d'afficher leurs couleurs à proximité de l'enceinte parisienne.
Celui qui a succédé à Didier Lallement en juillet 2022 sur proposition du Ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin invoque les arguments suivants :
"1054 supporters stéphanois seront présents dans le parcage visiteurs du Stade Charléty dont 485 ultras classés à risque. Des supporters du PFC classés à risque pourraient également assister à cette rencontre. Des hooligans du Paris Saint-Germain sont suceptibles d'être préents aux abords du stade afin de se confronter aux supporters stéphanois. Des tensions sont survenues lors de la dernière rencontre entre le PFC et l'ASSE le 4 novembre 2023. Il existe par ailleurs un fort antagonisme entre les supporters de l'ASSE et ceux du PSG. Toute rencontre entre les supporters stéphanois et les supporters du PFC ou du PSG serait de nature à générer des troubles à l'ordre public. Lors de la rencontre sportive du 2 mars 2024, les supporters stéphanois pourraient faire usage d'engins pyrotechniques et détonants."
Chabert veut réveiller Le Mans
01/03 21:10
Mathieu Chabert (45 ans) a été nommé officiellement aujourd'hui entraîneur du Mans FC, club de National 1 ne comptant que 3 points de plus que le premier relégable. Pour rappel, l'ancien gardien stéphanois (formé à l'ASSE de 1993 à 1998) avait été viré de Dunkerque cette saison au bout de 7 journées alors qu'il avait réussi à faire monter le club nordiste en L2 en prenant 31 points sur 36.
L'ancien coach biterrois d'Ibrahim Sissoko a affiché un discours ambitieux pour les Sarthois.
"Le Mans, je pense que c’est une belle endormie. À nous deux de faire le nécessaire pour la réveiller. La place du club c’est au moins d’être en Ligue 2. C’est à nous de nous en occuper, et de faire le maximum pour y arriver le plus rapidement possible. Quand on arrive dans un nouveau club, c’est agréable parce qu’on est plein de plein d’envies, plein d’idées. C’est la période la plus longue que j’ai eue sans travail : 5 mois. Et ça commençait à me démanger. Je n’étais pas forcément parti dans l’idée de repartir sur un projet de National. Mais quand un club comme Le Mans vous sollicite, le choix est rapidement fait."
Sans Cafaro ni Tardieu, avec Mayilla
01/03 18:31
Ayant signé hier son premier contrat pro, Enzo Mayilla célèbre cela avec une première convocation dans le groupe pro d'Olivier Dall'Oglio.
Déjà privé d'Anthony Briançon, Aïmen Moueffek et Ibrahima Wadji, le coach des Verts doit également se passer de Mathieu Cafaro et Florian Tardieu, tous deux ménagés suite à une gêne musculaire. Pour compenser ces absences, le coach des Verts a appelé Mahmoud Bentayg et Cheikh Fall et donc Mayilla pour les remplacer.
Le groupe :
Gardiens : Larsonneur, Green
Défenseurs : Maçon, Petrot, Bentayg, Nadé, Batubinsika, Appiah
Milieux de terrain : Fomba, Chambost, Monconduit, Fall, Bouchouari
Attaquants : Cardona, Mbuku, Mayilla, Rivera, Sissoko
Les Parisiens veulent nous remettre un coup de frein
01/03 16:15
Son entraîneur l'a dit hier : le Paris FC espère rééditer demain son exploit du match aller.
"La dernière fois qu’on a joué un samedi après-midi, c’était Saint-Etienne. Ça nous avait porté bonheur. Quand on a gagné là-bas, Sainté restait sur une belle série et nous on était un peu moins bien. On est un peu mieux aujourd’hui qu’on l’était en arrivant à Geoffroy-Guichard. L’ASSE restait je crois sur 10 matches sans défaite, 6 clean sheets. Je crois que ‘ils gagnaient, les Verts passaient premiers. Notre victoire là-bas nous a relancés et ça leur a mis un coup de frein.
Il y a eu depuis un changement de coach, les Verts restent sur 3 victoires d’affilée. C’est une équipe en forme. Vu l’effectif qu’ils ont, c’est une équipe qui a l’ambition de monter. C’est un grand club, ils ont des supporters. Je ne sais pas combien ils seront au stade. Face à une équipe comme ça, il faudra faire un gros match, comme on l’avait fait à l’aller. La seule chose que je n’aime pas, c’est arrivé contre Pau, c’est d’avoir des regrets, de ne pas avoir joué. On connait notre système, notre projet de jeu, je l’ai répété toute la semaine. Il faut jouer le match avec nos qualités, avec ce que l’on sait faire. Avec le ballon je pose qu’on peut poser des problèmes à beaucoup d’équipes. Il y a une petite question, ça devient un peu embêtant, c’est le terrain. On verra comment sera la pelouse demain.
Ce qui est important, c’est ce que l’on va produire, l’intensité qu’on va mettre et la confiance qu’on a. Malgré ce début 2024 moyen au niveau des résultats, je pense que si on analyse les matches... Contre QRM, on peut être à 1-0 ou 2-0 au bout d’un quart d’heure et on sait que ça change les matches. C’est là-dessus qu’on pèche. On se crée des situations mais dans nos temps forts on n’arrive pas à marque ce but qui change souvent le cours du match car l’équipe en face est obligée de se découvrir et ça crée des espaces. Souvent on concède l’ouverture du score, ça nous oblige à nous découvrir un peu plus. On doit progresser là-dessus, on y travaille. Les occases on les a, c’est ce qui me laisse entrevoir de meilleurs moments. La semaine dernière on a 4 ou 5 grosses situations et on ne marque pas. C’est là-dessus qu’on doit s’améliorer. Je pense qu’on a trouvé un peu plus de solidité défensive.
Contre Saint-Etienne, il va falloir être à 100% à tous les niveaux. Je sais que mon groupe est capable de le faire et surtout a à cœur de décrocher cette première victoire car ça fait 6 matches qu’on n’a pas gagné. On prend quand même des points, le compteur tourne. Il va falloir faire un gros match et espérer les 3 points. Nos difficultés offensives ? Je pense qu’il y a un manque de fraîcheur sur certains joueurs. Pierre-Yves Hamel, ça fait 2 mois qu’il n’est pas là. Lamine Diaby-Fadiga, il a été absent quasiment un mois avec sa suspension. Mohamed Touré est blessé depuis longtemps. Lamine Gueye est une recrue qu’on n’a pratiquement pas vue de la saison. Pareil pour Andy Pembélé. Julien Lopez revient mais il a été indisponible 4 mois.
Sur le plan offensif, il restait Josias Lukembila, Ilan Kebbal Alimami Gori et Nouha Dicko qui à peine arrivé a enchaîné les matches et les titularisations. Peut-être qu’à un moment donné il y a un manque de fraicheur et de turn-over pour amener cette lucidité devant le but. Mais les sont faits, on fait beaucoup de vidéos pour travailler. Parfois on manque de confiance, on fait une touche de trop, on manque de spontanéité dans certains gestes. Mais ça va venir. Ce qui est important, c’est de se créer des situations. On s’en crée à tous les matches. Ilan Kebbal est un peu dans le dur cette année alors qu’il volait en novembre, décembre ? C’est l’un des joueurs qui courent le plus sur chaque match. On lui demande beaucoup, il ne se cache pas.
Il faut aussi prendre en compte la complémentarité, la connexion entre les joueurs. Ils découvrent Nouah Dicko, son style de jeu. Ilan Kebbal est un compétiteur, il aime les grands matches. Contre Saint-Etienne, il aura à cœur de faire voir que c’est un grand joueur, un bon joueur mais il dépend aussi du collectif. On est à 5 points du top 5 et à 5 points de la zone rouge ? Je n’ai jamais trop regardé le classement, sauf en début de saison quand on était en bas et qu’il fallait faire attention. Ce qui m’intéresse, c’est ce que l’équipe est capable de mettre en place pour performer et progresser sur certains domaines. Si arrive à être un peu plus juste dans les derniers mètres et derrière, je pense qu’on va arriver à faire un résultat."
Kolo passe (encore) son tour
01/03 15:42
En conférence de presse hier, Stéphane Gilli, coach du PFC s’est félicité de récupérer Pierre Yves Hamel et Vincent Marchetti blessés de longue date (« on verra demain selon leur état de forme, selon leur ressenti, c’est possible qu’ils soient dans le groupe, mais on ne prendra pas de risque »).
En revanche il devra de nouveau faire sans Kolo qui rate une seconde fois ses retrouvailles avec Sainté : « Non, malheureusement il n’est pas apte, il est toujours en ré-athlétisation. Il doit être déçu. »
Il a par ailleurs tressé des lauriers à Sainté, mais s’est montré confiant dans la capacité de son groupe à être au niveau de l’affiche : « par rapport au match aller c’est une équipe qui a gagné en intensité, en agressivité, dans le bon sens du terme, avec ou sans ballon. C’est très solide. C’est une équipe qui est en confiance. Face à une équipe comme ça il faudra faire un gros match, comme à l’aller. Malgré ce début 2024 moyen au vu des résultats, on se crée des situations. Mais on n’arrive pas à marquer ce but dans nos temps forts. Les occasions on les a. Les efforts sont faits, ça va venir. »
Charléty enfin plein !
01/03 14:35
"La rencontre Paris FC – Saint-Etienne se jouera à guichets fermés ce samedi (15h). Les 18 963 places disponibles du Stade ont été acquises" a annoncé aujourd'hui le club parisien sur son site internet. Conscient qu'une grande majorité des spectateurs sera pour les Verts, le milieu offensif Julien Lopez a commis un joli lapsus hier en conférence de presse. "Il faut aller gagner ce week-end à Saint-Etienne."
Auxerre tire (un peu) la langue
01/03 14:20
Prochain adversaire des Verts à GG (samedi 9 mars, 15h), l'AJ Auxerre de Christophe Pélissier (3 victoires et 4 nuls en 2024) qui reçoit Valenciennes demain se veut prudent sur l'issue de la saison :
"Il faut déjà penser à passer le match de Valenciennes. On a trois matches avant la dernière trêve internationale, ce qui lance habituellement le sprint final. Si on arrive à gagner ce week-end, on serait sur deux points de moyenne. Ce serait vraiment un objectif pour une équipe qui veut être dans les deux premières places. J’ai lu qu’Auxerre était en Ligue 1 à 98%, c’est une très grosse bêtise. J’ai parlé de mon expérience avec Amiens. A six matches de la fin, on va à Brest avec huit points de retard sur eux. A la fin, on a fini devant eux. Pour moi, on sera en Ligue 1 le jour où on ne pourra plus être rattrapé par le troisième. Même si on a notre destin entre nos mains, il faut rester calme et serein, ça peut aller vite dans un sens ou dans l’autre. Mensah est forfait. Il doit repasser une IRM lundi pour voir la durée de son indisponibilité. On y va semaine après semaine avec lui, il fait un travail de renforcement. Colin Dagba est toujours en reprise, tout comme N’Gatta. On a eu beaucoup de pépins cette semaine, inhérents aux matches et au moment de la saison. Flo Ayé se plaint des adducteurs, Raveloson de son genou. Ado Onaiwu a aussi des problèmes au genou. Il y a beaucoup de pépins et ça nécessite de l’individualisation. Cela complique parce qu’on n’a jamais l’effectif au complet sur le terrain. Espérons qu’on puisse retrouver tout le monde sur le sprint final."
Blessé au genou, le latéral gauche Mensah, titulaire à 18 reprises cette saison devrait rater le match dans le Chaudron. Pour les autres latéraux forfaits demain contre Valenciennes (Dagba - 4 titularisations cette saison et N'Gatta - 1 titularisation), pas de certitude pour l'instant quant à leur présence dans 8 jours à GG.
Koré s'échine
01/03 09:50
Auteur d'une solide prestation dans le Chaudron au match aller et vivant toujours chez sa mère Cité Jardin à Cachan, le capitaine de l'équipe de France U20 Yoan Koré s'est confié au Parisien avant le match retour programmé demain après-midi à Charléty. Extraits.
"L'été 2021, je sortais d’une saison en U17, j’avais commencé ma prépa avec la N3, j’ai juste fait un entraînement avec la L2 et je me suis retrouvé sur le banc en L2. Titularisé pour le 32e de finale de Coupe de France contre Lyon, j’avais tout juste 17 ans. J’ai affronté des gars que je prenais à la PlayStation quelques mois avant. Sur mon côté, il y avait Emerson et Moussa Dembélé. Ce match, ça a été du pur plaisir même s’il n’a duré qu’une mi-temps [le match a été définitivement arrêté à la mi-temps suite à de violents incidents en tribune, ndp2].
J’ai réussi à grandir en peu de temps. Ce qui change aussi, c’est que cette saison je joue davantage dans l’axe, mon vrai poste, qu’en latéral droit. En défense centrale, si on se loupe, ça fait but… Mais j’arrive à un moment où je n’ai plus peur. J’ai moins d’appréhension, je sens qu’on compte sur moi. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de coachs qui osent mettre un jeune de 18 ans dans l’axe de la défense pour les gros matchs, comme à Saint-Étienne, alors qu’on était en position délicate au classement.
Je suis arrivé au Paris FC à l’âge de 11 ans en provenance du CO Cachan. Je n’étais pas le plus avancé de ma génération, pas le plus attendu. Dès les U13, beaucoup étaient déjà suivis par les clubs pros, moi pas forcément. Mais rester à Paris à côté de chez moi a été le meilleur choix. Je suis d’ici, j’ai réussi à gravir les échelons avec mon club formateur, il n’y a rien de mieux. Mon exemple peut donner de l’espoir et de l’envie. Ça montre que rien n’est impossible.
Je n’oublie pas d’où je viens. Je retourne souvent dans mon club du CO Cachan, je leur ramène des maillots du Paris FC. Même si je gagne de l’argent, que ma situation n’est pas ordinaire, j’ai le train de vie classique de quelqu’un de mon âge : les séries, la Play, m’acheter des vêtements… J’ai gardé mes potes d’enfance mais je viens quand même d’un endroit où il faut faire parfois le tri dans ses connaissances. Pour avancer droit, il faut savoir avec qui tu marches
Mes proches, jessaye de les rendre fiers. Dans les tribunes, ils sont toujours beaucoup de ma ville et de mon quartier à venir m’encourager. C’est pour ça que lorsque j’égalise à la 94e minute contre Pau, devant ma mère et tous mes potes, l’émotion était très forte, certainement la plus belle de ma jeune carrière…"
Pourvu que demain il en chie, Koré !
Un mauvais quart d'heure
01/03 08:04
Selon une stat d'Opta relayée par Le Progrès, l'ASSE a encaissé 39% de ses buts dans le dernier quart d'heure (9/23), la proportion la plus élevée du championnat de L2.
Le Puy a fait vibrer Geoffroy-Guichard
01/03 07:42
La Pravda rapporte les propos tenus hier soir par Stéphane Dief, entraîneur du Puy (N2) défait 3-1 hier soir en quart de finale Coupe de France au terme d'un très bon match.
"Des regrets ? Un peu, mais surtout énormément de fierté parce qu’on a fait ce qu’on voulait. Après, c’est Rennes qui a été clinique. On le savait que pour envisager quelque chose, il fallait qu’eux soient moins bien et nous excellents. On a fait vibrer Geoffroy-Guichard. C’était un objectif. À la mitemps, j’ai dit aux joueurs de ne pas lâcher parce que ce public ne nous lâcherait pas. On l’a bien vu quand on revient au score. On est tombés avec nos armes. On voulait jouer, on l’a fait. On voulait emmener le public et c’est allé au-delà de nos espérances. Il y a beaucoup de compétences à notre niveau en France et si on a pu être un porte-parole de ce foot, j’en suis ravi."
L'Eveil de la Haute-Loire a receuilli de son côté les propos tenus par le meneur de jeu ponot Jules Meyer (ex-U15 de l'ASSE).
"On a fait une belle prestation. On a réussi à marquer contre une équipe du haut de tableau de Ligue 1, alors on est très fier de nous et de notre parcours. Merci aux gens d’être venus, car ce n’est pas facile de remplir un stade comme ça. Il y a beaucoup de fierté et plein d’étoiles dans les yeux. Le retour en championnat ne va pas être trop dur car on a un objectif à aller chercher. On est à un point du premier, on est en train de creuser l’écart sur les poursuivants, alors on a un nouveau but à atteindre."
31 413 spectateurs ont assisté à cette rencontre. Un seul match a attiré plus de monde cette saison dans le Chaudron. Le 4 novembre, 35 563 spectateurs avaient assisté à la défaite des Verts face au Paris FC. Nul doute que ce record sera battu vu l'exaltante fin de saison qui attend l'ASSE !
Revoir un Printant
29/02 22:25
La Provence a mis aujourd'hui à l'honneur l'ancien entraîneur stéphanois Ghislain Printant (62 ans), qui fait aujourd'hui le bonheur de Marseille. Extraits.
"Quand Jean-Louis Gasset a accepté le défi marseillais, il a tout naturellement pris son fidèle adjoint avec lui. Comme c'est le cas depuis 2017 et leur aventure commune avec le MHSC (suivront les Verts, les Girondins, les Eléphants et donc les Phocéens). Estampillé Montpellier, l'ex-portier à la modeste carrière amateur a rejoint le club héraultais en tant qu'entraîneur des gardiens dans le staff de Henryk Kasperczak puis dans celui d'Aimé Jacquet. En tant qu'assistant, il a aussi bossé pour Robert Nouzaret.
C'est en Corse qu'il a connu sa première expérience professionnelle dans la peau d'un numéro 1, quelques années avant son passage chez les Verts. "J'en garde un souvenir très positif car si on se sauve en L1 et qu'on fait une finale de Coupe de la Ligue, on le doit en grande partie à Ghislain" rembobine François Modesto. "On était avant-derniers quand il a remplacé Makélélé. Il a été droit, nous a mis devant nos responsabilités d'hommes et ça nous a touchés au plus profond. Comme Gasset, c'est un mec qui sait rentrer dans la tête des joueurs. On a fait un miracle grâce à ses qualités psychologiques et tactiques. On a terminé 12e et on a éliminé de grosses équipes comme Monaco pour arriver en finale. La causerie d'avant-match de Ghislain contre l'ASM est l'une des meilleures que j'ai entendues dans ma carrière. On en avait presque les larmes aux yeux."
Aujourd'hui directeur technique de Monza, l'ancien défenseur se rémémore un renversant succès de Bastia contre le PSG. "On était mené 2-0 mais on a fini par gagner 4-2. Blanc était l'entraîneur de Paris et Gasset son adjoint. Avant le match, un journaliste de Canal a demandé notre compo à Ghislain et est allé la donner à Blanc. Ghislain a vu le manège et a modifié son 11 de départ. On a gagné alors qu'on avait des absents, nos attaquants étaient à la CAN. On a joué avec Romaric et Maboulou devant ! Le côté humain de Ghislain est très important mais il n'y a pas que ça. J'insiste sur l'aspect tactique car il était très bon. On jouait parfois à 3 derrière, parfois à 4, en fonction des matches on allait presser très haut. Tactiquement, c'était travaillé. Il était tout le temps dans l'échange. On se régalait et on allait s'entraîner avec le sourire."
Auteur du but égalisateur des Bastiais à GG à la 95e minute sur un hors jeu flagrant le 28 septembre 2013, celui que Galette avaient vainement tenter de recruter à Sainté nous permet de revoir sous un angle nouveau un entraîneur dénigré à Sainté par la Pravda comme par Roro, qui l'avait viré après une victoire à Nîmes suivi d'un nul méritoire contre Wolfsbourg.
Alemdar revient sur son cauchemar à Geoffroy-Guichard
29/02 21:19
L'international turc n'avait jamais encaissé autant de buts en un match depuis la début de sa carrière... En conférence de presse, le gardien troyen Dogan Alemdar est revenu ce jeudi sur la manita qu'il a prise à Geoffroy le 12 février.
"Après le match, j’étais énervé. Ce n’était pas facile de perdre 5-0 contre Saint-Etienne. J’étais très déçu, très énervé parce que pour le gardien, prendre 5 buts ce n’est pas facile d’en parler… En plus, après le match, j’ai regardé les vidéos, on n’était pas bien, moi aussi je n’ai pas arrêté quelques ballons..."
On a sorti Mayi, on sort Mayilla (2)
29/02 20:37
La signature du premier contrat professionnel d'Enzo Mayilla donne l'occasion de revenir sur les propos de Marc Leclere, responsable de l'école de foot du RC Joinville, le club francilien d'où est issu le futur Vert, lors de la signature de l'ANS (Accord de Non Sollicitation), le 2 décembre 2017. Enzo Mayilla avait alors 11 ans : "Enzo est au club depuis 2 ans. Il était supervisé par d'autres clubs de L1. C'est un attaquant axial, athlétique, grand, fin, très souple. Sa croissance n'est sûrement pas encore terminée. Il a un vrai sens du but. Même s'il a de grosses qualités athlétiques, il a une bonne technique générale. Ce n'est pas seulement un attaquant auquel on jette le ballon loin devant. Il aime aussi demander le ballon dans les pieds, il est capable de s'intégrer entre les lignes et se retourner pour percuter ou relayer. Evidemment, il a encore des progrès à faire, notamment dans les techniques d'appuis et aussi dans l'approche mentale propre à son poste. En résumé, c'est un joueur à fort potentiel avec une grosse marge de progression. Il a des lacunes à gommer, mais c'est bien là le but de la formation."
Achouri passeur puis buteur
29/02 20:36
Ancien attaquant des U17 de l'ASSE, Elias Achouri (25 ans) est devenu un joueur incontournable au Danemark, qu'il a rejoint en septembre 2022 après 7 ans passés au Portugal. Auteur de sa 10e passe décisive et de son 5e pion de la saison toutes compétitions confondues, l'international tunisien a été en début de semaine le principal artisan de la victoire (2-0) du FC Copenhague contre Nordsjaellen.
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Charléty enfin plein ? (2)
29/02 19:58
Comme le rappelle la Pravda, le stade Charléty va connaître son record d'affluence samedi après-midi à l'occasion de la venue des Verts.
"Dotée d'une capacité de 18 933 places pour les matches de Ligue 2 du PFC cette saison, l'enceinte sportive du XIIIe arrondissement parisien avait déjà accueilli 13 472 spectateurs lors de la venue des Girondins de Bordeaux, le 25 novembre dernier (1-2). Cette belle affluence n'avait toutefois pas permis au PFC de battre son record en la matière. Il s'élève à 14 653 spectateurs et date du 21 mai 2019, lorsque le club francilien avait reçu le RC Lens, en pré-barrage pour l'accession en Ligue 1 (1-1, 4-5 aux t.a.b.).
Ce record va, cette fois-ci, tomber. Alors que le club francilien, actuel 12e de Ligue 2, tourne habituellement à une moyenne de 4 500 à 5 000 spectateurs pour ses matches à domicile, 17 800 billets ont déjà été bloqués et édités pour le match de samedi, comptant pour la 27e journée de Ligue 2. Il n'en reste plus que 500 à écouler après du grand public."
C’est maintenant que ça se joue
29/02 19:47
Ayant battu Angers en début de semaine et s'apprêtant à défier dans le Béarn des Palois requinqués par leur récent succès à Grenoble, l'entraîneur de Caen (6e à 2 longueurs de l'ASSE) Nicolas Seube a cité Sainté aujourd'hui en conférence de presse. Extraits.
"C’est gratifiant de battre le deuxième, encore faut-il regarder le contexte dans lequel il était. Ils viennent de perdre cinq matches sur sept... Je pense que le match de Pau va être bien plus difficile que ce qu’on a vécu lundi. On s’est donné le droit de rêver encore. Maintenant, il faut montrer de la régularité. Il reste 1/3 du championnat. C’est la dernière ligne droite, c’est maintenant que ça se joue. Les équipes les plus régulières, les plus fortes mentalement, qui seront capables d’appréhender au mieux les contextes, seront devant à la fin.
Tous les matches seront difficiles. Il faudra être régulier. Cela passe par des performances tous les week-ends. On part de tellement loin qu’on n’a pas trop de jokers en mains. Si on avait ce rythme depuis le début, on serait devant Angers. Il faut louer la capacité des joueurs à avoir redressé sérieusement la barre. On est à plus de deux points de moyenne par match, c’est quand même énormissime. C’est quand il faut confirmer que ça devient de plus en plus difficile. Cela demande une telle énergie, mentalement et physiquement…
Pour certains, Laval et Saint-Etienne, la deuxième place s’est réouverte. Pour nous, on est encore à sept points, c’est encore loin. Ce qui est intéressant, c’est qu’on est là, à portée de fusil du cinquième, du quatrième et du troisième Quand on est à ce niveau-là de jeu, de concentration et d’exigence, on est capable de battre tout le monde. J’en suis intimement convaincu. On sait qu’à l’extérieur, il faut qu’on soit ultra-exigeant et ultra-concentré. On n’a pas le droit à l’erreur, il faut qu’on soit à 100 % à chaque fois. Auxerre, même quand ils sont moins bien, ils accrochent des points. Nous, on n’en est pas encore capable."
Pour rappel, le Stade Malherbe défiera l'ogre stéphanois dans 2 mois à Geoffroy lors de la 35e journée.
On a sorti Mayi, on sort Mayilla
29/02 18:37
Ayant évolué comme Ayman Aiki et Meïvyn Agesilas au RC Joinville (Val-de-Marne) sous les ordres du scout francilien de l'ASSE Hamdane Karouni, Enzo Mayilla a signé son premier contrat professionnel à Sainté jusqu'en 2027 comme l'indique le site off.
Agé de 18 ans, le longiligne néo-pro s'est illustré dans les catégories U17 et U19 avant de faire plusieurs apparitions très remarquées en réserve où il a déjà inscrit 5 buts dont 1 dimanche dernier lors de la belle victoire contre les vilains.
Enzo Mayilla : "Je suis très fier de signer ce premier contrat professionnel, mais je sais que ce n'est qu'une étape. Je remercie mes coachs pour leur soutien et j'ai également une pensée pour ma famille."
Loïc Perrin : "Enzo est un joueur qui a pris conscience de ses nombreuses qualités ces derniers mois, progressant très rapidement. Il a un profil atypique, avec de la taille, de la vitesse et de la précision devant le but. Comme pour Meïvyn Agesilas, ce contrat professionnel représente pour lui une première étape. Il ne faut pas s'y arrêter, ce n'est que le début."
Cardona imité Cavani !
29/02 17:41
Auteur de 3 buts lors de ses deux dernières sorties, Irvin Cardona en a dit plus en conférence de presse aujourd'hui sur sa spéciale, et sur sa relation avec Dall’Oglio :
« Jouer cette zone au premier poteau peut être un atout pour moi. C’est une zone que j’aime bien attaquer. Pour l’anecdote à Monaco je suivais beaucoup ce que faisait Cavani qui aime bien faire ça et je m’en suis inspiré. Mon jeu de tête, je l’ai travaillé, ce n’était pas un point fort. Aujourd’hui c’est dans mes qualités, mais c’est du travail. C’est un timing entre le tireur, l’appel, le déplacement (…)
J’ai perdu des ballons que je n’aurais pas dû perdre. On en a encore parlé aujourd’hui. C’est un axe sur lequel je dois progresser (…)
C’est un coach qui m’aimait bien quand j’étais à Brest, avec qui j’avais des facilités à échanger. Ca fait du bien de sentir cette confiance, de pouvoir échanger. C’est important. C’est un coach qui ne lâche pas, qui trouve toujours les mots pour rebooster les joueurs. C’est important dans les périodes difficiles. C’est un grand plus pour le groupe. Il garde tout le monde concerné quoi qu’il arrive. C’est un travail quotidien. Il veut qu’on montre tous les jours à l’entrainement qu’on peut jouer le week-end.
L’objectif, tout le monde le connaît, c’est de remonter en Ligue 1. On ne regarde que nous. Les cartes sont dans nos mains. La priorité c’est nous. »
Govou ne déteste pas Sainté
29/02 17:27
Né au Puy, l'ancien vilain Sidney Govou sera à fond derrière le club partenaire de l'ASSE ce soir dans le Chaudron, comme il l'explique dans Le Parisien. Extraits.
"Moi, j’étais à Brives-Charensac, qui était un très bon club pour les jeunes. Le Puy, c’était le gros club de la grande ville. En jeunes, j’ai toujours joué dans la division la plus élevée de ma catégorie d’âge. Je suis parti au Puy en grande partie parce qu’ils étaient en U17 nationaux et que Brives-Charensac n’avait pas d’équipe de ce niveau. Je serai toujours un Ponot. Quand on a grandi quelque part jusqu’à 18 ans, ça marque et ça reste. J’y vais régulièrement, mes potes d’enfance sont toujours là-bas.
La suite logique, c’était Saint-Étienne, à moins d’une heure. À mon époque, tous les Ponots étaient supporters des Verts, de père en fils, et le grand-père avant eux. Aujourd’hui, avec l’émergence de Clermont, ça serait davantage partagé entre Clermont et Sainté. Mais Lyon, ça n’est pas une destination naturelle. Comment l'OL m'a soufflé à l'ASSE ? Bonne question… J’arrivais un peu sur le tard, à 17 ans. L’OL a été meilleur, plus rapide. Et puis, peut-être que je n’intéressais pas Saint-Étienne, comment savoir. Il y a d’autres facteurs aussi. Mon oncle a vécu longtemps à Lyon, je venais régulièrement en vacances chez lui. C’est un tout.
Si je suis dans la détestation de Sainté en tant qu'ancien Lyonnais ? Personnellement, non. Eux, un peu plus que moi… Le plus simple aurait été de jouer ce quart de finale à Rennes, qui aurait pris en charge le coût et partagé la recette. Mais il y a les gens qui ont suivi les Ponots depuis le début de leur épopée qu’il faut récompenser. Aussi, le choix de Sainté me paraît cohérent. Il faut voir combien il y aura de spectateurs. J’espère que le stade ne sera pas loin d’être plein. Le Puy aura fait une belle recette et les gens seront contents d’avoir vu un match près de chez eux.
Si ç’avait été Paris ou Lyon, ç’aurait été plein. Bon, Lyon, on n’aurait pas pu jouer là-bas. Rennes, je ne dis pas que ce n’est pas une belle affiche, mais ça ne fait pas déplacer les foules autant qu’on le voudrait. Ma présence à Geoffroy-Guichard ce jeudi soir ? Ça dépend si mon pote Phil m’a trouvé une place appropriée… Il y aura forcément des supporters stéphanois. Or, la bêtise étant humaine, il n’est pas question pour moi, par exemple, d’accompagner des potes en tribune populaire."
Briançon est entré dans la lésion
29/02 14:10
Ce week-end, les Verts devront faire sans leur capitaine à Paris. En conférence de presse, Olivier Dall'Oglio a en effet précisé qu'Antho Briançon, sorti à l'heure de jeu contre Annecy, souffrait d'une "petite lésion" aux adducteurs.
N'Guessan marque contre le Danemark
29/02 12:53
Djylian N'Guessan (photo Philippe Le Brech) a un doublé hier en Turquie lors de la victoire de l'équipe de France U16 contre le Danemark. Le prometteur avant-centre stéphanois a claqué cette saison 20 pions avec les Verts (14 avec les U17, 4 avec les U19 et 2 en Gambardella) et 6 avec les Bleuets ! Nul doute qu'il aura à coeur de faire encore tourner son compteur buts demain contre l'Espagne et lundi contre le Japon lors de ce tournoi UEFA...
Anto a choisi son camp
29/02 12:37
Frédéric Antonetti, qui avait joué le 23 août 1985 à Sainté avec Le Puy un match de D2 resté dans les mémoires pour son exceptionnelle affluence (42 584 spectateurs) a aussi entraîné le Stade Rennais pendant quatre ans (de 2009 à 2013). Rendant à nouveau un bel hommage à un Chaudron qu'il avait fait vibrer il y a 20 ans la saison de la remontée verte, Anto a choisi son camp pour le quart de finale de ce soir, comme il l'explique dans L'Eveil de la Haute-Loire.
"J’ai passé deux années formidables au Puy-en-Velay. C’est une très belle ville qui gagne à être connue. On avait vécu une superbe saison, en 1985-1986, et je reconnais que l’ambiance était particulière. Je ne sais pas comment ils se débrouillaient ? mais ils arrivaient à faire rentrer 7 000 ou 8 000 personnes dans le stade Lafayette (rires)
Des coéquipiers m’ont marqué durant cette période. Il y avait forcément Carlos Acosta, qui était un personnage et une très bonne personne. Notre équipe était très équilibrée et complémentaire. Il y avait une bonne charnière centrale avec Hector Bargas. Nous avions aussi dans nos rangs de bons manieurs de ballons, je pense à Jean-Luc Lemonnier ou Jean-Jacques N’Domba.
Mon passage au Stade Rennais ? C’était un club bien constitué et un bon souvenir sur le plan professionnel. Je garde quand même un goût d’inachevé. Souvent, nous avons été proches de gagner un titre ou une qualification en Ligue des Champions, mais il a toujours manqué un petit quelque chose. [Anto avait notamment perdu en finale de Coupe de la Ligue contre Sainté, ndp2]. Ça continue de bien travailler, mais c’est le cas depuis que la famille Pinault est au club. C’est déjà un grand club français, mais il y a beaucoup de concurrence en France. Il faut du temps pour franchir le palier qui permettrait de jouer régulièrement le podium.
Le quart entre Le Puy et Rennes va se jouer à Geoffroy-Guichard, un stade que vous avez connu lors de mon passage à Saint-Étienne. Franchement, c’est quelque chose. J’estime que c’est une des plus belles ambiances de France et d’Europe ! Je crois que ce sera une belle fête du football régional. Les Ponots sont des supporters inconditionnels de l’ASSE, c’était incroyable pour eux de voir l’équipe de leur ville se frotter aux Verts, dans les années 1980. Il n’y a jamais eu de rivalité.
Je garde de bons souvenirs de ces deux clubs, mais ma préférence va au petit poucet pour cette rencontre. Normalement, une équipe de N2 face à un club de Ligue 1 qui a le vent en poupe, sur un très bon terrain, a peu de chances. Ça reste quand même la quand même la Coupe de France, ce sera donc une belle fête où tout deviendra possible."
Xhemo pense à nous
29/02 06:45
Le milieu de terrain ponot Renald Xhemo, qui va jouer ce soir dans un Chaudron où 30 000 spectateurs sont attendus, s'est confié en conférence de presse avant ce quart de finale de Coupe de France contre le Stade Rennais (diffusé ce soir sur beIN Sports 1). Extraits.
"Je ne pensais pas qu’on allait ramener autant de monde, c’est magnifique. Cela donne envie de jouer au foot devant autant de monde. On va jouer en plus dans un stade mythique français. Je ne suis pas de la région à la base mais je connais toute l’histoire qu’il y a dans ce stade. Quand je pense à Saint-Étienne je pense toujours aux poteaux carrés alors que je n’étais même pas né. Tout le monde connait l’ambiance et les supporters de cette ville. Ce n’est pas donné à tout le monde de jouer un quart de finale de Coupe de France, encore moins en tant que footballeur amateur. Même certains pros n’auront jamais cette chance là donc on va y croquer dedans et profiter de ces 90 minutes."
Bouhazama rejoint les Lions de l'Atlas
28/02 23:53
Après 10 années au SCO où il aura longtemps dirigé le centre de formation et entraîné la réserve avant d'assurer un intérim peu concluant à la tête de l'équipe première marqué par une causerie déplacée qui aura précipité sa chute, Abdel Bouhazama (55 ans) a quitté le club angevin le 17 avril dernier.
Le quotidien marocain Le Matin nous a appris ce mercredi que l'ex-coach des U19 stéphanois (de 2007 à 2013), finaliste malheureux de la Coupe Gambardella (en 2011 contre Monaco et en 2012 contre Nice), va intégrer dès le mois prochain le staff de Walid Regragui, sélectionneur des Lions de l'Atlas.