Le défenseur angevin Abdoulaye Bamba revient sur la large victoire des Verts à Raymond-Kopa dans le quotidien Ouest-France.

"Cette défaite fait mal mais Saint-Etienne a été plus fort : il n’y a pas d’autres choses à dire. Notre adversaire a été meilleur, même si ce n’est pas forcément la sensation que peuvent laisser les 30 premières minutes. Mais, avant leurs buts, on commençait à sentir qu’on s’étirait un peu derrière. Et ils ont été efficaces.

Avant l'ouverture du score, Saint-Etienne n’avait pas eu d’action chaude. Là, ils ont une occasion, ils marquent. Ça me laisse l’impression que nos adversaires ont bien la réussite et que nous, elle nous manque. Juste avant, on a une belle opportunité avec Farid El Melali par exemple. Le contenu n’était pas catastrophique. Mais après, quand tu dois courir après le score contre une équipe bien en place, c’est compliqué.

Pour gagner une montée, il ne faut pas se reposer sur les 6 premiers mois de la saison. La deuxième partie de saison est très importante. Il y a des équipes que l’on n’a pas vues en première partie qui cartonnent aujourd’hui. Il faut se dire que ça ne va pas être facile. Si on veut obtenir ce qu’on espère, il faudra passer cette phase-là. Je pense que c’est mieux de la connaître maintenant que dans le sprint final."

De même que la défaite à Dunkerque a servi de prise de conscience pour des Verts qui font enfin rimer Sainté et intensité, Troyes a réagi en en mettant 3 contre Grenoble après en avoir pris 5 dans le Chaudron. A l'issue de cette rencontre qui permet à l'ASSE de revenir à 2 points du GF38, deux joueurs de l'Estac ont évoqué la manita de Geoffroy, comme le rapporte L'Est-Eclair.

Mehdi Tahrat : "Après la déroute à Saint-Etienne, on se devait de montrer une réaction, au moins dans l'état d'esprit. Il fallait montrer un visage totalement différent, car on n'avait pas le droit de faire ça sur un match aussi important. Le match de Saint-Etienne doit résonner dans nos têtes pour que cet état d'esprit devienne une marque de fabrique pour l'Estac. Il faut renouveler ce genre de performance."

Renaud Ripart : "Je suis fier de notre réaction, on a su relever la tête après la raclée qu'on a prise lundi soir à Geoffroy-Guichard. Il faut s'appuyer sur ces valeurs de solidarité, de générosité, pour aller chercher le maintien. On ne doit plus être uen équipe à deux visages, afin de réussir des séries. Le match de Saint-Etienne est encore dans un coin de nos têtes, il doit nous alerter tout le temps !"

Très bon car trop libre à l'aller, le numéro 10 angevin Himad Abdelli a été muselé hier par le milieu de terrain stéphanois et battu de la tête par Irvin Cardona sur le but du break. "Les adversaires analysent notre jeu et mettent un joueur sur moi, sur les milieux, c’est peut-être plus compliqué de me trouver. Mais c’est à moi de me déplacer et d’être meilleur sur ce début d’année" a confié le meneur de jeu du SCO au Courrier de l'Ouest. Auteur de se meilleure prestation sous le maillot en vert (récompensée par deux passes décisives), Mathieu Cafaro a corroboré les dires du gaucher algérien en zone mixte. "On a travaillé plusieurs choses pour contrarier les Angevins, dont couper les lignes de passe entre les milieux."

Comme il y a deux ans, le VfL Bochum a battu cet après-midi le Bayern de Munich, déjà défait lors de ses deux précédents matches par le Bayer Leverkusen et la Lazio de Rome. En bon capitaine, l'inoxydable Toto Losilla a même été cette fois passeur décisif sur le premier but de la victoire (3-2) de son équipe.

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— Mikel (@MikelllV3) February 18, 2024

L'ex-capitaine de l'équipe réserve de l'ASSE, qui fêtera ses 38 ans le 10 mars, est bien parti pour vivre la saison prochaine une 3e année consécutive dans l'élite allemande. Bochum est en effet 11e avec 9 points d'avance sur l'antépénultième et barragiste Cologne. Le décevant Borussia Mönchengladabach de Franck Honorat est 15e (sur 18) et le Mayence de Josuha Guilavogui est toujours avant-dernier malgé sa victoire d'hier contre Augsbourg, club prêteur d'Irvin Cardona et Nathanaël Mbuku.

Alors que Le Parisien, la Pravda et Le Progrès avaient annoncée l'imminente signature pour deux ans de Jordan Lefort à l'ASSE à la fin du mercato estival 2022, le défenseur s'était finalement engagé avec le Paris FC. Auteur d'une saison assez moyenne sous les ordres de Thierry Laurey, le natif de Champigny-sur-Marne a tout de même rebondi l'été dernier au SCO. Déjà à la peine le 30 octobre lors de sa défaite à Geoffroy-Guichard, l'ex des Youngs Boys de Berne a encore plus souffert hier contre les Verts. Selon Le Courrier de l'Ouest et Ouest France, il a été le plus mauvais hier à Raymond-Kopa (ex aequo avec un Yan Valéry bouffé par Yvan Maçon et Mathieu Cafaro, comme l'avait été avant lui le Troyen Emanuel Ntim).

"Fautif en fin de rencontre à Auxerre la semaine dernière, le Jordan Lefort a vécu un match cauchemardesque ce samedi, dépassé par la vitesse de Cardona, qu’il couvre sur l’ouverture du score après avoir failli laisser en jeu Sissoko quelques minutes plus tôt. Son ballon perdu à la 39e annonçait une fin de période compliquée. Ce fut un cauchemar. Il allait tarder à s’aligner avec la charnière à la 42’, laissant Cardona marquer. Après la pause, il est resté en souffrance. C’est d’ailleurs lui qui a inscrit, involontairement, le troisième but vert en déviant dans son but une tête de Sissoko. Son calvaire s’est terminé à la 70’ en étant remplacé par Hanin."

Le numéro 21 angevin a livré sa réaction en zone mixte à l'issue de la rencontre.

"Je sais que je suis dans une période un peu plus compliquée. On le savait en début de saison quand on commençait à accrocher les premières places qu’on aurait une période une période plus difficile individuellement et collectivement. On est dedans. C’est rare des équipes qui survolent un championnat entier. On est toujours deuxième, donc il faut aussi regarder le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide."

Défaits le week-end dernier à domicile face à Toulouse (1-3), les U19 stéphanois se déplaçaient à Marseille ce dimanche, pour y affronter Air Bel, adversaire qui comptait 1 point de plus que les Verts avant la rencontre, un adversaire dominé difficilement au match aller (2-1), dans un match finalement à rejouer (le week-end prochain) suite à des incidents en fin de partie.

Dans une rencontre qui s’est disputée sereinement, les joueurs de Patrick Moreau s’inclinent logiquement 2 à 0.

La première période est dominée par les Marseillais qui se créent 3 à 4 belles situations, sans parvenir cependant à tromper le portier vert, Noa Delacroix.

Avertis du danger adverse, les jeunes Verts ne parviennent pas à trouver les solutions en deuxième période et s’inclinent une première fois au retour des vestiaires. (Air Bel 1 ASSE 0. 50^ème)

Sans réelles occasions pour égaliser, les Verts encaissent une second but en fin de match et perdent cette première manche face à Air Bel. (Air Bel 2 ASSE 0)

Avec cette 7^ème défaite en 18 rencontres, les Verts s’éloignent de la tête du championnat, avec 9 points de retard sur le leader, l’Olympique de Marseille.

La composition : Delacroix – Achour, Dodote, J.Mouton, Tenniche, Prud’homme( Sissoko 76^ème) – Kies, Cateland, Mimoun (Guechi 46^ème) ,N’Diaye - Agesilas (N’Geleka 60^ème)

La réaction de Patrick Moreau : "On n’a pas fait un bon match, on n’a pas été bons techniquement et on n’a pas su répondre au défi physique de l’adversaire. A part 15 à 20 minutes correctes en milieu de seconde période, mais c’est trop peu pour gagner un match. L’adversaire a mérité sa victoire. On a la semaine pour bien travailler et montrer un meilleur visage, la semaine prochaine face au même adversaire."

Djylian N'Guessan, auteur d'un triplé.

Invaincus depuis 13 rencontres, mais restant sur 4 matchs nuls consécutifs, les protégés de Frédéric Dugand avaient à cœur en ce dimanche après-midi de renouer avec la victoire, pour reprendre un peu de marge au classement, après la victoire hier de leur dauphin niçois (1-0) revenu à un point.

Au terme d’un match de bon niveau, que vous avez pu suivre en direct sur la chaine Youtube du club, les Stéphanois se sont imposés 3 buts à 1 face à Saint-Priest, qu’ils avaient déjà largement battu au match aller (7-1).

La première période est animée et maitrisée par les Verts, qui réalisent de belles séquences et parviennent à ouvrir le score sur un pénalty, consécutif à une faute sur Djylian N’Guessan, lancé en profondeur. Le buteur vert prend à contre-pied le gardien adverse, malgré les intimidations de ce dernier. (ASSE 1 Saint-Priest 0 ; 25^ème)

Les Verts maintiennent leur domination et doublent la mise juste avant la pause. Suite à une action combinée entre Farès Ben Rahem et Helmi Ben Tiba, ce dernier centre fort dans la surface, pour Djylian N’Guessan à l’affût pour pousser le ballon dans les filets. (ASSE 2 Saint-Priest 0 ; 45^ème)

La seconde période est plus équilibrée. Les Verts, par Djylian N’Guessan et les San-Priots butent tour à tour sur le gardien. Sur une nouvelle action, les visiteurs, à la suite d’un cafouillage dans la surface verte, réduisent le score, alors que les Stéphanois réclament un hors-jeu. (ASSE 2 Saint-Priest 1 ; 52^ème)

Les coéquipiers de Rayan Boukadida, le capitaine, ne vont pas trembler longtemps. Bien servi par Vindent Depalle, Djylian N’Guessan trompe à nouveau le portier adverse et s’offre un triplé ! (ASSE 3 Saint-Priest 1 ; 55^ème). C’est le 14^ème but en 9 rencontres pour l’avant-centre stéphanois, auteur d’un quadruplé et de 2 triplés !

Face à un adversaire qui continue à y croire, les stéphanois vont bien gérer la fin de match et conserver cette victoire précieuse.

Avec ce 10^ème succès de la saison, les Verts reprennent 4 points d’avance sur l’OGC Nice et 3 sur le Cavigal de Nice, vainqueur 3-1 aujourd'hui à l'ASPTT Marseille. Ils se déplaceront dans 3 semaines à Lyon-Duchère, qu’ils avaient battu à l’aller (5-2).

Composition : Houngbo-Civier – Ben Rahem, Ruiz, Boukadida (cap), Grillot – Eymard (Zerga 79^ème), Depalle, Gadegbeku (Tatuszka 43^ème) – Gerroudj (El Jamali 62^ème), N’Guessan, Ben Tiba (Lutin Zidee 46^ème).

Buteur : N’Guessan (3)

La réaction de Frédéric Dugand :

"Cela fait du bien de renouer avec la victoire. On avait bien préparé le match dans la semaine, en amenant du sourire, de la légèreté, du liant. Jeudi, on a fait du squash. L’idée était que les joueurs soient plus relâchés, moins concentrés sur le classement. C’est ce que j’ai aimé aujourd’hui, on a été déterminés et concernés, mais aussi plus relâchés.

On fait une bonne première mi-temps, avec de bonnes combinaisons, qu’on concrétise par deux buts. S’il y avait un point à nuancer, c’est le milieu de deuxième période où inconsciemment on a peut-être eu peur de se faire rattraper. On a su gérer avec le temps de jeu des joueurs, certains revenaient de blessure.

C’est bien, on bat une bonne équipe de Saint-Priest, qui avait battu Lyon ou encore Nice ces dernières semaines. On espère bien basculer sur cette 2^ème partie de saison, pour amener les joueurs à vivre une belle expérience. Notre objectif, c’est aussi de faire progresser les joueurs, d’en amener en Equipe de France. Là, on a Luan (Gadegbeku), Djylian (N’Guessan), Paul (Eymard) ou encore Matéo (Houngbo-Civier). Quand ils reviennent de sélection, ils amènent de la gaieté et de l’envie."

Performant avant la CAN mais à la ramasse depuis son retour de sélection tunisienne (piteusement éliminée de sa poule), Yan Valéry a beaucoup souffert hier face aux Verts. En retard au départ de l'action qui a débouché sur l'ouverture du score, il a concédé la faute qui a conduit au coup franc deux minutes plus tard sur le but du break.

"Nous autres, à la maison, nous savons maintenant que nous sommes mortels" aurait pu déclarer après la rencontre le latéral droit s'il était de la famille de Paul. "C'est pas possible", "Qu'est-ce qu'on est con !" aurait-il pu entonner s'il avait un lien de parenté avec François. Le numéro 2 du SCO a utilisé d'autres mots dans la zone mixte de Raymond-Kopa.

"On a commencé à perdre les seconds ballons, à ne pas défendre ensemble et à laisser beaucoup d’espaces et on s’est fait punir. Après, la mentalité n’a pas été bonne. On ne n’est pas battu, on était désunis : c’est comme ça que j’ai ressenti ce match. Face à un tel adversaire, c’est ce que tu risques. Je n’ai pas d’explication, mais une chose est sûre : il va falloir très très vite se remettre en questions. Et travailler très dur car on ne peut pas continuer comme ça : et je m’inclus dedans.

On ne doit pas se mentir à nous-mêmes : on n’est pas bons. Il va falloir se réveiller très vite sinon on connaîtra la même sanction à Caen. C’est vraiment dans la communication, dans la volonté de se battre ensemble qu’on doit travailler. On ne doit pas donner des buts faciles à nos adversaires. Et ça commence dans la tête. La fin de la série à Kopa, ce n’est pas ce que je retiens. C’est cette façon de perdre qui ne me plaît pas. On ne peut pas le faire comme ça !"

Suite aux excellents résultats d'hier, l'ASSE a désormais selon Fabien Torre 45% de chance de finir la saison dans le top 5 qu'elle vient d'intégrer. D'après les savants calculs de ce maître de conférences en informatique à l'Université Lille 3, Sainté à 31% de chance de finir dans le Big Four cher à Jérôme, 17% de chance de terminer sur le podium, 5% de finir dans les 2 premiers et 1% de boucler la saison avec un titre de champion.

Titularisé aux côtés d'Anthony Maisonnial, Clément Cabaton, Maxence Chapuis et Rayan Ech Chergui, le capitaine d'Andrézieux Idriss Saadi (32 ans) a marqué hier à la 93e minute sur une passe de l'entrant Habib Koné le but égalisateur contre Hyères. Après 16 journées de N2, les Faucons sont 8èmes sur 14 équipes.

Ancien milieu de terrain de l'ASSE et actuel entraîneur de Limonest, Romain Reynaud (40 ans) revient dans Le Progrès sur sa victoire contre les protégés de Razik Nedder (37 ans), qui restaient sur une série de 6 succès consécutifs.

"On marque tôt contre une très belle équipe de Saint-Etienne. On a souffert en première mi-temps. On a changé de système et ça a fait du bien en deuxième mi-temps. L’état d’esprit m’a plu. Personne n’a lâché. Les entrants ont apporté beaucoup de choses. Il fallait rester humble. On a loupé des choses, on n’a pas eu la possession, mais j’ai aimé la générosité et la cohésion de mon groupe. Toute l’équipe a fait les efforts. Tout le monde a tiré dans le même sens. En défense, quand on joue ensemble on est compliqués à manœuvrer."

Guingamp, qui n'avait pris que 2 petits points les 4 matches précédents, a renoué hier avec le succès aux dépens de Caen. Victor Lobry, qui retrouvera les Verts au Roudourou lors de l'antépénultième journée, a été le meilleur joueur costarmoricain contre les Malherbistes selon Ouest-France.

"Victor Lobry avait trois poumons. Au sein d’un collectif soudé et généreux, l'ancien Stéphanois a montré l’exemple. Il  a réussi un très grand match et montré la voie à ses partenaires. Un cran plus haut que Louiserre dans le pressing, Lobry a perturbé les premières relances caennaises. Mais il s’est aussi souvent projeté et a tenté sa chance hors cadre (53’). Il a donné l’impression de porter le maillot d’En Avant depuis plusieurs mois. Et pour quelqu’un qui avait peu joué par le passé, il avait des jambes. Averti à la 89’. Jusqu’au bout du bout, il a tout donné (90+4’)."

Au-delà des déclarations, les faits confirment bien la supériorité des Verts cet après-midi à Angers. C'est en tous cas ce que révèlent les statistiques d'Opta relayées par le quotidien Ouest France : possession, duels, passes, tirs, centres. Les Angevins ne sont devant que pour les dribbles, mais à quoi sert un dribble s'il n'est suivi d'aucune action décisive ? Quant au nombre de fautes, signifierait-il que les Verts n'ont pas failli dans l'engagement, et ce chiffre est donc plutôt positif.

Comme le rapporte Ouest-France, l'entraîneur angevin Alexandre Dujeux a commenté la première (et large) défaite de son équipe à domicile.

"L’entame est plutôt bonne. Après, on ne se crée pas suffisamment d’occasions, on n’a pas assez de monde dans les zones de vérité. Puis Saint-Etienne a pris le dessus, marque un but sur une action où on n’est pas assez équilibré, et ensuite, on prend deux coups de pied arrêtés. Ce deuxième but juste avant la pause nous fait très mal… À la mi-temps, c’est dur à encaisser. Plusieurs fois, on a réussi à gagner après avoir été mené 1-0. Là, 2-0 face à une belle équipe de Saint-Etienne, c’était compliqué.

Il faut assumer ses responsabilités. On est dans un cycle qui est moins bon, à nous de faire notre autocritique, les joueurs comme le staff. On cherche toujours à avancer, il faut se souvenir de tout ce qu’on a fait de bien. Il faut réagir. Sur l’ensemble d’un match, on doit faire les efforts ensemble, pas les uns après les autres. Il faut retrouver une vraie force collective, ce qui a fait notre force lors de la première partie de saison. Le premier but symbolise cela : on presse, on essaye d’aller les chercher assez haut, mais c’est désordonné. Il faut qu’on fasse les efforts ensemble car on a souvent été récompensé quand on a fait ça.

Je vais essayer de comprendre pourquoi on est plus comme avant. Avec le retour de Loïs Diony, absent depuis trois semaines et à qui on ne pouvait pas demander de régler tous nos soucis, et Yahia Fofana, on était quasiment au complet. Au foot, le terrain ne ment pas. Donc si on a moins de résultats aujourd’hui, c’est qu’on est moins bon. Il faut donc travailler pour remettre les choses dans le bon ordre et pour redevenir une vraie équipe avec une force collective qui se dégage. J’ai trouvé que par moments, c’était trop facile pour Saint-Etienne car il y avait trop d’espaces entre les lignes. Quand on est loin les uns des autres, c’est compliqué, surtout face à une équipe commence celle-ci. Donc on a perdu logiquement, il faut savoir dire les choses."

Lionel Rouxel, sélectionneur des U16 France, vient de communiquer la liste des 22 joueurs retenus pour un tournoi en Turquie du 28 Février au 4 Mars .

On y retrouve deux stéphanois, habitués des sélections chez les bleuets, le milieu de terrain Paul Eymard (2 sél en U16 cette saison), et l'attaquant Djylian N'Guessan (2 sél, 1 but)

Lors de cette semaine en bleu, nos jeunes stéphanois défieront le Danemark, l'Espagne et le Japon.

Cette saison, Paul Eymard, c'est 1match de Gambardella, 10 matchs en U17 et 4 matchs en U16 quand Djylian N'Guessan a joué 8 matchs en u17 (11 buts), 3 matchs en Gambardella (2 buts), 9 matchs en U19 (6 buts).

Gageons que nos deux jeunes verts représenteront brillamment la formation stéphanoise.

Si l'AJA, qui a gagné 2-0 en Haute-Savoie contre le FC Annecy (relégable attendu samedi prochain dans le Chaudron), compte toujours 12 points d'avance sur l'ASSE, tous les autres résultats de la soirée ont été favorables aux Verts !

Ayant désormais 1 point d'avance sur Ajaccio et 2 sur Caen (défait à Guingamp), Sainté remonte à la 5e place de barragiste. Les protégés d'Olivier Dall'Oglio ne comptent plus que 2 points de retard sur le 4e Grenoble (qui en a pris 3 à Troyes) et ne sont plus qu'à 3 petits points du 3e Laval (tenu en échec à domicile par l'ACA).

Revenus à 8 points du SCO qu'ils ont mangé à Angers, les Verts peuvent nourrir l'espoir de réduire encore cet écart dès la prochaine journée, le SCO ayant un délicat déplacement à Caen, invaincu à D'Ornano depuis que Nicolas Seube a repris l'équipe malherbiste.

Tidiane Vibert (US Torcy) arrivera à l'ASSE cet été

Les U16 de Kevin De Jesus rencontraient, cet après-midi, en amical, à l'Etrat, les U18 de l'Academy Pro Residency du PSG, située  au Domaine de Blonay, à Publier, entre Evian et Thonon. Cette Académie a remplacé, sur ce même site, l'ICEF, (International Center of European Football Academy) que les U16 de Kevin De Jesus avaient battue, à deux reprises : 3-1, le 5 mars 2022 et 5-1 le 5 décembre 2022. 

C’est la troisième académie de ce type pour le club parisien, après celles ouvertes à Miami aux USA, et à Saly au Sénégal. L’objectif de ce programme est de former les futurs talents d'un point de vue sportif mais aussi universitaire.

Sur le papier, beau programme auquel vous pouvez accéder moyennant quelques dollars ou euros. Quant aux talents sur le plan sportif, on demande encore à voir, car ces U18 de cette Académie du PSG ont été atomisés (5-1) par les U16 stéphanois qui alignaient 4 U15 ayant signé un Accord de Non Sollicitation et qui arriveront à l'Etrat l'été prochain. Ces futurs Verts, qui ont passé toute la semaine en immersion à l'Etrat, sont : 
- Tidiane Vibert, offensif qui peut opérer à gauche ou à droite, très percutant, bon dribbleur, formé au Paris FC, puis, à partir de 2021, à l'US Torcy (club formateur de Lamine Ghezali, Alexandre Valbon, Josué Gago, Mathys Saban, Marwann Nzuzi, Mathys Amougou, Axel Dodote et Fode Camara.  
- Nathan Kasia Nkondo : défenseur central, très à l'aise techniquement, bon relanceur, formé au RC Joinville, club formateur de Ayman Aiki, Yanis Mimoun et Meyvin Agesilas.
- Mady Gary : milieu de terrain, travailleur, avec une énorme grinta et un gros volume de jeu, formé à l'US Grigny.
- Abdou Traoré, robuste joueur, milieu ou défenseur central, formé au FC Issy.

Revenons-en à la rencontre de cet après-midi qui a donc vu les Verts l'emporter par 5 à 1. Au repos, le score était déjà de 4-0. C'est Noah Moulin qui a ouvert la marque dès la 5ème minute (passeur Tidiane Vibert). Sonny Yvars a doublé la mise sur un service de Brandon Nativoha, à la 9ème minute, avant que Tidiane Vibert n'enfonce le clou sur l'engagement (passeur Sonny Yvars). A la 35ème, Noah Moulin réalisait le doublé sur une passe de Maxime Lengue-Lenou. 
L'Académie réquisait l'écart à la 52ème mais Sonny Yvars y allait, lui aussi, de son doublé suite à une passe de Noah Moulin (80ème).

La composition de départ: Massé - Ploton, Mical, N.Mouton, Lengue-Lenou - Charros, Traoré, Yvars - Nativoha, N.Moulin, Vibert
Sur le banc : Colombet, Akil, Kasia, Mnemoi, Verhoeven, Gary, Aït-Amer

Auteur cet après-midi du premier doublé de sa carrière professionnelle, Irvin Cardona (26 ans) n'avait plus trouvé le chemin des filets français depuis son savoureux but victorieux pour Brest contre les vilains le 20 avril 2022 à Francis Le Blé. Le numéro 11 stéphanois, qui n'avait claqué qu'un seul pion avec Augsbourg (le 11 mars 2023) en 13 apparitions en Bundesliga, s'est exprimé dans la zone mixte du stade Raymond-Kopa après avoir mangé Angers en 2 minutes.

"C'est sûr que lorsqu'on marque deux buts et que cela fait un moment que l'on n'a pas marqué, c'est toujours bien. J'en suis très heureux. J'ai tellement crié sur le premier but que je n'ai quasiment plus de voix. Mes occasions ratées lundi contre Troyes sont restées longtemps dans la tête cette semaine. Pour un attaquant, marquer est essentiel et cela va me donner confiance. Je suis content d'être dans ce projet. Il faut passer à autre chose, continuer à travailler et marquer des buts."

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Dans sa chronique "Paroles d'Ex", la Pravda a donné la parole à l'ancien Rémois Mickaël Tacalfred qui n'a pas aimé affronter Brandao :

"Le plus méchant ? Brandao (Marseille, Saint-Étienne, Bastia), toujours à mettre la semelle là où tu mettais le pied ou à laisser traîner les coudes quand tu jouais un ballon de la tête. C'est vraiment l'attaquant qui ne sait pas défendre et ne fait que des fautes. Il fallait lui montrer dès le premier contact qu'il allait avoir un client sur le dos.

L'équipe réserve, qui restait sur une impressionante série de 6 succès consécutifs en N3, a chuté cet après-midi contre Limonest dans la banlieue de la banlieue. L'équipe des anciens Verts Thomas Vogel (titulaire) et Naïl Vernet (resté sur le banc) a marqué l'unique but de cette rencontre de la 16e journée dès la 3e minute de jeu.

La compo : Touré - Pedro (Njoya, N'Gapout, 85'), Kinunga, Owusu, Bentayg (Bladi, 70') - Gauthier, Fall, Rivera (c) - Dieye, Mayilla, Cissé (Aiki, 70').

La réaction de Razik Nedder :

"On s’habitue à gagner les matchs, on n'avait plus perdu depuis novembre. En bon compétiteur j’ai la rage. Avec les suspensions, les absences de nos défenseurs, on a dû composer défensivement.  La frustration est que l’adversaire marque à la 3e minute sur un centre qui finit lucarne opposée après un cadeau de notre part. Courir après le score face à ces équipes qui ne sont déjà pas joueuses, la mission est compliquée. On fait une super première mi-temps, une de nos meilleures avec de la circulation et des occasions franches.

On mérite et on doit égaliser vu la qualité de notre football. En seconde mi-temps, face à ces adversaires qui font tout pour éviter de jouer au football - fautes, arrêts de jeu - le temps de jeu effectif est faible. Ils ont réussi leurs coup. On a eu du mal à garder l’intensité, on a quand même les occasions nettes pour marquer. On mérite d’égaliser, la défaite est sévère pour les garçons. Celle-là ,n'est pas méritée, à nous d’être plus efficaces. On va continuer et bien préparer un match singulier qu'on jouera dans 8 jours à la maison. On a un derby à gagner."

Pendant que les garçons enchaînaient à Raymond Kopa, les filles se déchaînaient à Salif Keita en renversant Reims (4-3) en match en retard de D1.

Après avoir touché le poteau à la 31è par Pierre-Louis, les Vertes concédaient l'ouverture du score dans la foulée. Heureusement, elles parvenaient à égaliser avant la mi-temps par Mbadi.

En seconde période, rebelote, Reims prenait rapidement l'avantage (51è). Mais solides dans leur tête, les filles de Laurent Mortel égalisaient une seconde fois, sur un pénal obtenu par Mbadi et transformé par Caputo (69è). Las Reims repassait une 3ème fois devant à moins d'un quart d'heure du terme sur une relance ratée.

Remontées, les Vertes en 2 minutes renversaient tout grâce à un csc (85è) puis un pion de Browne (86è).

L'ASSE ne lâche rien ! 3-3

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Et de 4 pour l'ASSE qui passe devant ! 4-3

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— D1 Arkema (@D1Arkema) February 17, 2024

Cette épique 6ème victoire en championnat, la 2nde contre un membre du Top 6 (après Fleury) permet à Sainté de consolider sa 7è place, 5pts devant Le Havre (8è) et respectivement 11pts et 13pts devant les deux relégables.

A 7 journées de la fin, la 4è place synonyme de play-off n'est plus qu'à 3pts. Et si le printemps rimait avec remontada pour nos deux équipes 1 ?

Au micro de beIN Sports, Olivier Dall'Oglio a savouré la large victoire de ses protégés à Angers.

"On vient d’enchaîner un deuxième match plein. C’est ce que l’on voulait. On voulait faire une série. On est sur quelque chose d’intéressant, notamment sur l’état d’esprit. C’est à continuer, ce sont vraiment des choses qui nous plaisent. Comme j’ai dit aux joueurs : « c’est super, bravo, félicitations ! Mais on n’a rien gagné, il faut continuer à avancer. » Tout le travail qu’on a mis en place depuis un bout de temps commence à payer. Notre sérénité ? C’est plus facile quand on a posé les jalons et qu’on mène. On se sent plus en confiance. Ça n’a pas toujours été le cas. Sur certains matches, on sentait que l’équipe était en manque de confiance. Aujourd’hui on sent qu’on a des principes de jeu, qu’on a un état d’esprit fort. On gagne beaucoup de duels et on peut s’appuyer sur cette défense qui est très solide. D’ailleurs il faut en mettre en valeur le travail là-dessus des attaquants et des milieux de terrain.

La prise de conscience des joueurs après notre défaite à Dunkerque, elle est énorme ! L’idée, c’était de monter que si on jouait en équipe, on pouvait faire autre chose que ce que l’on produisait. Les joueurs ont revu tout le match contre Dunkerque. Il y avait un analyste vidéo qui était avec eux. Ils l’ont analysé eux-mêmes. Ils nous ont fait un retour. On a fait l’inverse en fait : ce sont les joueurs qui ont fait un retour au staff. Ils ont quand même vu, ils n’ont pas été consommateurs. Ils ont vu ce qu’ils faisaient et ce qu’ils pouvaient faire. Maintenant, ils montrent autre chose. Pourquoi j’ai titularisé Irvin Cardona ? Il y a deux choses. Ce que j’ai vu la semaine à l’entraînement, et ce que me dit ma petite flamme à l’intérieur aussi. Je me suis écouté. J’ai vu un Irvin Cardona qui est entré sur le dernier match et qui s’est procuré beaucoup d’occasions. Malheureusement il a été hésitant. Je pense qu’il avait à cœur de montrer autre chose."

Sur leur belle lancée de la victoire contre Troyes lundi, les Verts ont enchaîné leur deuxième victoire cette semaine en disposant d'Angers à Kopa (0-3).

Olivier Dall'Oglio avait aligné la même équipe que lundi soir à une exception près : Irvin Cardona remplaçait Nathanaël Mbuku sur le flanc droit. Un choix payant car c'est l'ancien Brestois qui s'est distingué dans cette première période. Si la première demi-heure fut calme (marquée toutefois par la blessure d'Aïmen Moueffek remplacé par Florian Tardieu), les Verts mirent ensuite le pied sur le ballon. Sur un ballon en profondeur de Mathieu Cafaro, Irvin Cardona dribblait Fofana sur la gauche et concluait d'un subtil lob du pied gauche (0-1, 42e). Sur le coup d'envoi, les Stéphanois allaient récupérer la balle et se procurer un bon coup-franc sur la gauche. Mathieu Cafaro l'exécutait et Irvin Cardona coupait la trajectoire au premier poteau pour tromper Fofana (0-2, 44e).

Au retour des vestiaires, les Verts continuaient de jouer leur jeu et d'avoir la mainmise sur la rencontre. Sur un corner, Ibrahim Sissoko s'élevait dans la défense angevine. Au duel, Jordan Lefort le devançait mais la tête du joueur courtisé par l'ASSE cet été allait tromper son propre gardien (0-3, 64e). Olivier Dall'Oglio pouvait alors sortir Anthony Briançon et Irvin Cardona et donner du temps de jeu à Dylan Batubinsika revenu de la CAN et Nathanaël Mbuku, à créditer d'une belle entrée. Au classement, les Verts retrouvent la place de premier barragiste, 5eme, en attendant les matchs du soir. Ils reviennent à 8 points de la 2e place occupée par leur adversaire de l'après-midi.

Si le SCO compte 11 points d'avance sur l'ASSE au moment de l'accueillir ce samedi après-midi, les Angevins sont seulement 14èmes depuis le début de la phase retour, comme le souligne aujourd'hui La République des Pyrénées. Sainté, 8e en 2024, n'a pris qu'un point de plus sur son adversaire du jour. Le dernier succès à l'extérieur des Verts a été acquis aux dépens de la plus mauvaise équipe de l'année (le Pau FC n'a pris que 3 points en 5 matches). On aura noté que la meilleure équipe de 2024 est la dernière équipe à avoir battu Sainté : le modeste promu dunkerquois, toujours relégable malgré sa bonne dynamique du moment. C'est dire à quel point la Ligue 2 est homogène et médiocre !

Malgré son budget deux fois plus modeste que celui de l'ASSE (attendue le 13 avril prochain à François-Coty lors la 32e journée), l'AC Ajaccio compte actuellement 1 point d'avance sur les Verts et vise lui aussi le podium. S'il a pris 9 points de moins à l'extérieur que Sainté, le club corse ne désespère pas de ramener un bon résultat de Laval, où il ne s'est jamais imposé. Ancien milieu de terrain stéphanois et actuel entraîneur de l'ACA, Olivier Pantaloni a tenu un discours ambitieux hier en conférence de presse.

Alors que Troyes s'est fait dévorer tout cru dans le Chaudron en début de semaine, Angers ne compte pas se laisser manger par Sainté cet après-midi, comme le déclare le latéral droit du SCO Yan Valery dans Le Courrier de l'Ouest.

"Je trouve qu’on a déjoué à l'Abbé-Deschamps. On aurait dû essayer de les tuer, à 11 contre 10. On ne l’a pas fait, on ne s’est pas procuré assez d’occasions et on n’a pas été assez méchants devant le but. On était tous dégoûtés. On a joué à Auxerre comme pour ne pas perdre. On espère ne plus jamais le reproduire. En première partie de saison, on ne ressentait jamais ça. Lors de la phase aller, personne ne nous avait donnés favoris, on le sait très bien.

On jouait, on gagnait les matchs, on prenait du plaisir. On en a parlé ensemble, on a peut-être été un peu trop dans le calcul. Mais souvent, tu déjoues parce que tu penses que tu peux perdre quelque chose. Quand tu as tout à gagner, tu joues sans calcul. On doit retrouver ça. Saint-Etienne va être un concurrent, je prends ce match comme celui d’Auxerre. C’est juste que là, on sera à domicile. Et on ne veut pas se laisser marcher dessus, c’est sûr !"

Enregistrant les retours de leur gardien ivoirien Yahia Fofana (sacré champion d'Afrique) et de leur numéro 9 Loïs Diony (meilleur buteur angevin avec 10 pions), le SCO caresse l'espoir de battre la vincible armada des Stéphanois cet après-midi en ouverture de la 25e journée de L2. Dans sa dernière édition, Le Courrier de l'Ouest évoque ce choc entre deux prétendants à la montée. Extraits.

"Avec environ 16 000 spectateurs attendus, le SCO est d’ores et déjà assuré de connaître sa meilleure affluence de la saison cet après-midi, loin devant SCO-Bordeaux (10 416). Tout sauf une surprise contre les Verts, dont les déplacements attirent toujours la curiosité locale et leurs supporters expatriés. La particularité du jour tient à la réouverture de la tribune Jean-Bouin, fermée cette saison par mesure d’économie, pour privilégier la Saint-Léonard toute neuve. Le stade Kopa résonnera donc de ses quatre tribunes, ce qui n’est pas neutre, au niveau sonore comme au niveau visuel.

Depuis la réception du Paris FC, le SCO ne quitte pas son public sans clapping de victoire. La série a été portée à 10 de suite contre Rodez : la perspective d’un onzième pimente encore plus le choc annoncé. Y parvenir établirait une réelle performance, la deuxième meilleure série du genre dans l’histoire du club, à une longueur des 12 victoires qui avaient permis au SCO de découvrir l’élite, en 1955-56. Au-delà de l’aspect historique, la réussite à domicile est devenue le totem d’une équipe qui veut s’y accrocher, dans sa quête de montée. " Évidemment ", acquiesce l’entraîneur." Gagner à domicile, c’est toujours un grand plaisir, ça nous permet de rester là-haut au classement. On n’en parle pas tous les jours mais on a envie que ça continue."

Ayant claqué 5 pions lors des 6 derniers matches des Abeilles de Brentford, l'ancien attaquant stéphanois Neal Maupay (27 ans) s'est confié à la Pravda avant de défier les Reds (leaders) ce samedi dès 13h30. Extraits.

"Brentford est un club qui adore les statistiques et les analyses vidéos, donc on a 10 réunions dans la semaine.  on en a souvent 2 par jour, parfois 3. Ce sont des réunions qui vont durer entre 20 et 30 minutes et durant lesquelles on nous présentera la tactique des joueurs de Liverpool, leur gestion des coups de pied arrêtés... Les analystes vont aussi me préparer, sur une application, des clips de trois minutes pour décrypter les qualités et les défauts de tous les défenseurs de Liverpool. Je pourrai les regarder tranquillement sur mon téléphone.

À Everton, il m'arrivait de finir des matches avec 0 occasion. Au bout d'un moment, tu te demandes : "Je ne sais plus jouer au foot ou quoi " Quand je suis revenu à Brentford, je me sentais bien à l'entraînement et je me suis dit : "Ça y est, le Neal d'avant Everton est de retour." Mais il a fallu du temps pour retrouver la confiance et l'instinct du buteur. J'ai regardé des vidéos de mes anciens buts pour me reconditionner. Ce que je réponds à ceux qui me critiquent en Angleterre pour ma tendance à chambrer vos adversaires ? Cela fait partie du jeu. Parfois, c'est tellement facile de faire sortir des joueurs de leur match...

Je suis sans doute plus connu en Angleterre, où j'évolue depuis 2017, qu'en France. Ce n'est absolument pas un regret. Ce que les gens pensent de moi, ça m'importe peu. Je suis surtout reconnaissant des Anglais, de tout ce qu'ils m'ont apporté. Bon, la météo est pourrie, je ne vais pas mentir, mais pour moi l'Angleterre, c'est le pays du foot et la Premier League, le meilleur Championnat du monde.

J'adore la manière dont les supporters anglais sont attachés à leur club et respectueux des joueurs. Je réside à Brentford, je croise des fans tous les jours et ils sont toujours sympathiques à mon égard, même les lendemains de défaite. Pour la petite histoire, j'habite à 10 minutes du stade et les jours où l'on joue à domicile, je m'y rends à pied, en survêtement. En me voyant partir, les voisins me disent "bon match Neal ! " ou "à tout à l'heure, je serai en tribunes." Je me sens intégré.

Le 21 janvier, Brentford a mis en ligne une vidéo touchante, dans laquelle on me voit entraîner les Pingouins, une équipe composée d'enfants atteints de trisomie 21. Ce n'est pas une initiative du club. Il y a 3 mois de ça, les Pingouins étaient venus tourner un film ici et j'étais présent. J'avais passé 2 heures avec eux. Ces enfants ont tellement de gentillesse et d'amour à donner, que, à la fin, j'avais dit à Allan, leur entraîneur : "J'aimerais venir à l'un de vos entraînements."

Les enfants m'avaient demandé d'imiter leur célébration, c'est-à-dire de faire un 2 et un 1 avec les mains (en référence à la trisomie 21. C'est ce que j'ai fait après avoir marqué contre les Wolves le 15 janvier. Et ce qui est fou, c'est que ce jour-là, Allan était présent au stade, assis juste devant moi au moment du but, avec 5 ou 6 gamins, qui étaient évidemment super contents."

S'il sera suspendu demain pour la réception de l'OM qui clôturera la 22e journée de L1, l'ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara parle aujourd'hui dans la Pravda de sa vieille amitié avec son coéquipier brestois Hugo Magnetti. Extraits.

"C'est une très bonne amitié, car on se connaît depuis l'âge de 5, 6 ans, quand on a commencé à jouer l'un contre l'autre. Je jouais à Martigues, lui au Burel FC [ancien club marseillais de Jebryl Sahraoui et Nicolas Marin, ndp2]. On s'est rencontrés en Championnat, dans des tournois, en Coupe... Ce qui est fou, c'est que ça a commencé dès les débutants, puis quand Hugo est parti à Bastia et moi à Saint-Étienne, on s'est croisés en jeunes et avec la réserve. On s'est affrontés en moins de 17 ans, en moins de 19 ans, en Coupe Gambardella... Et quand on a effectué les tests pour intégrer le Creps, à Aix-en-Provence, le hasard a fait qu'on s'est retrouvés dans la même chambre. C'est à partir de là qu'on est devenus amis. On restait discuter le soir jusqu'à plus d'heure. À l'époque, on communiquait sur Facebook.

Quand t'as en face de toi un joueur qui te fait un peu chier , tu t'en souviens. On se mettait quelques tampons, mais ça n'a jamais débordé, alors qu'on a un caractère assez fort. Moi j'ai gagné une Coupe de Provence moins de 15 ans contre Hugo, mais il m'a éliminé en Gambardella... [aux tirs au but, lors d'un 16e de finale qui s'est joué à Aimé Jacquet il y a 7 ans, ndp2]. Toute ma famille supportait l'OM. Mon grand frère Malal y a joué, jusqu'en moins de17 ans nationaux. Mais mon père n'a pas supporté qu'il ne soit pas conservé et, du coup, mes parents n'étaient pas très chauds pour que j'aille à l'OM [l'ancien scout de l'ASSE Rafik Allaf en a profité pour le faire signer à Sainté, ndp2].

En 2022, Saint-Étienne descend et je suis prêté à Brest, avec une option d'achat levée un an plus tard. Si cétait écrit qu'on allait jouer ensemble ? Je ne vais pas dire que j'ai fait le choix pour Hugo, mais je lui avais envoyé un message pour savoir comment ça se passait ici, et il m'a dit que l'esprit était sain. J'étais content de le retrouver, c'est une belle histoire. Notre match au Vélodrome la saison dernière ? J'étais en train de m'échauffer et je ne savais pas que c'était Hugo qui avait marqué. Quand je le vois, je me dis que ce n'est pas possible. Pas lui, au Vélodrome ! Alors, je me devais de faire pareil et on a gagné. Avec Hugo, on peut se retrouver tous les deux dans la surface et ça peut payer, comme contre Montpellier il y a un mois quand je lui ai fait une passe décisive."

Restant sur un écrasant succès contre Troyes, les Verts devront confirmer cet après-midi sur le terrain d'un SCO bien plus fort que l'ESTAC. La Pravda a recueilli les propos de plusieurs entraîneurs de L2 avant ce très attendu match d'ouverture de la 25e journée. Extraits.

"Enfermés dans une pièce, quelques jours après la défaite à Dunkerque, les joueurs stéphanois avaient été invités à visionner des montages vidéo de leur prestation. Seuls, sans le staff technique, avant de donner leur opinion. Cette auto-analyse, dit-on, les aurait beaucoup marqués. Elle a même été qualifiée en interne de profonde prise de conscience. "C'était une manière de les confronter au réel. Peut-être qu'ils se sont enfin approprié le projet", reconnaît l'entraîneur Olivier Dall'Oglio.

Christophe Pélissier (Auxerre, attendu dans le Chaudron le 9 mars) : "Dès le départ, c'était un effectif haut de gamme, capable de jouer le haut de tableau. À l'aller, le score (5-2) est un peu flatteur pour nous mais on les avait poussés dans leurs retranchements, en profitant aussi de leurs faiblesses. Mais ce n'était ni le même coach ni la même équipe."

Olivier Frapolli (Laval) : "Leur match de lundi est une vraie rupture. Ils ont pris le jeu à leur compte alors que contre nous, par exemple, ils avaient été plus attentistes, plus bas, en nous laissant le ballon. Comme pour Laurent, Olivier n'a pas dû pouvoir faire de suite ce qu'il voulait. Il y a eu la trêve, le mercato, la CAN. Peut-être qu'aujourd'hui, l'effectif est plus stabilisé. Dunkerque a été un vrai signal d'alerte pour les joueurs il me semble. Là, avec toutes leurs armes, le retour de Sissoko notamment, les recrues, le staff a peut-être trouvé la bonne formule."

David Guion (Troyes) : "Si on leur a bien facilité la tâche, ce n'est pas une surprise de les avoir encore dans la course quand on regarde les qualités individuelles de leur effectif. Ils sont candidats au top 5. Le seul bémol, c'est leur régularité. On a vu cette saison qu'ils pouvaient vite être fragilisés."

Alexandre Dujeux (Angers) : "C'est une équipe solide, qui ne prend pas beaucoup de buts. Ils ont un nouveau coach qui a fait ses preuves un peu partout. C'est une nouvelle dynamique pour eux."

Olivier Dall'Oglio (ASSE) : "Je pense qu'auparavant mes joueurs n'étaient pas à leur niveau. On a vu la différence quand tout le monde, ensemble j'insiste, fait les courses, accompagne les actions. Lundi, il y a une image qui me reste, celle de 6 de mes joueurs qui ont fait une course de 80 mètres pour revenir défendre après un corner pour nous. À la 90e minute et alors qu'on mène 5-0. Voilà l'état d'esprit que l'on veut revoir."