L'ASSE, qui reçoit le RAF ce vendredi à 20h45, aura l'occasion de consolider ses chances déjà élevées (64% selon Fabien Torre) de finir à la deuxième place synonyme d'accession directe à l'élite. D'autant plus que le SCO jouera dans le même temps chez des Annéciens en pleine bourre, qui auront à coeur de fêter leur maintien, comme l'ont indiqué leur entraîneur et leur gardien dans Le Dauphiné Libéré. Extraits.

Laurent Guyot : "Cela fait partie de notre identité. Être la meilleure équipe athlétique du championnat était une donnée qui me donnait confiance quand l’équipe tournait moins bien. Quand vous avez des compétitions longues, être très fort et costaud dans la dernière partie, c’est souvent primordial et décisif. Sans rentrer dans le détail des chiffres, on vient de réaliser contre Rodez notre meilleure performance athlétique depuis qu’on est en L2 par rapport aux données sur lesquelles on s’appuie dans la performance."

Thomas Callens : "C’est une grosse satisfaction personnelle de pouvoir retrouver les terrains, surtout pour disputer des matchs décisifs. On va attendre la décision de la commission suite aux incidents à Troyes mais on a bien insisté là-dessus dès le début de semaine, tant qu’il n’y aura rien d’entériné, on jouera les matchs qui restent à fond pour finir le plus haut possible. On s’attend à un gros match. Ils vont vouloir prendre des points chez nous car ils en ont besoin pour la montée. Après notre victoire à Rodez, ça sera encore un beau match. Tout est réuni pour une belle fête, j’espère qu’on sera à la hauteur."

Nous aussi on l'espère. Allez Annecy !

Comme l'avait fait Ouest-France, Le Télégramme souligne que l'ASSE a gagné le match des tribunes samedi dernier au Roudourou, où deux spectateurs avaient vraiment hâte de revoir le numéro 11 des Verts.

"Dans la tribune Crédit Mutuel de Bretagne, Léo, 6 ans et Clémence, 8 ans ont vécu leur baptême du feu à Roudourou. Venus de Gourin, dans le Morbihan, ils ont vu les quatre buts de la rencontre au loin, puisqu’ils ont été inscrits de l’autre côté du stade. Mais les enfants ont pu apprécier l’ambiance mise dans la tribune visiteurs. Un parcage plein à craquer de Stéphanois ne demandant qu’à retrouver leur deuxième place au classement. Parmi eux, Cynthia et Kieran, en charge de garder le chat d’Irvin Cardona depuis son départ de Brest pour l’Allemagne en janvier 2023."

Avant-centre des U17 du FC Annecy, Noah Codjo-Evora a signé un contrat de 3 ans avec le Bayern de Munich alors que Sainté l'avait recalé, comme l'explique aujourd'hui dans la Pravda le père de cet athlétique attaquant d'1m92.

"Noah était passé au travers des mailles du filet jusque-là. Il n’avait pas été pris par Clermont après le Pôle Espoirs. L’OL l’avait regardé mais estimait avoir meilleur que lui en interne et Saint-Étienne ne l’avait pas jugé assez prêt, non plus. Alors qu’un géant européen comme le Bayern s’intéresse à lui, ça semblait complètement improbable."

Laurent Mortel s'est confié au Progrès avant le dernier match de la saison des Vertes programmé cet après-midi à Salif-Keita contre Lille. Extraits.

"On a encore la possibilité de terminer 6^e et ça n’est pas rien pour un promu [les Louloutes de Montpellier devancent actuellement les Amazones d'un point mais jouent chez le 4e Fleury, ndp2]. Notre objectif était de finir le plus haut possible, donc ce match est important. On va tout faire pour prendre les 3 points. Je n'apprécie guère qu'on ait l'avant-dernière défense du championnat [51 bust encaissés en 21 journées, ndp2]. C’est un gros point noir de notre saison pour moi. "

Sans Karim Cissé mais avec Saïdou Sow, la Guinée va jouer demain à Clairefontaine un match de barrage contre l'Indonésie pour se qualifier aux JO (le vainqueur sera dans le groupe de la France). Resté sur le banc de Strasbourg lors des 2 derniers matches du Racing suite à son naufrage contre le LOSC de Rémy Cabella, le défenseur central formé à l'ASSE veut écrire l'histoire avec le Syli, comme il l'a expliqué sur le compte twitter de la Feguifoot.

"Notre équipe est motivée, on sait tous ce qu'on doit faire. On sait pourquoi on est là. On est assez professionnel pour se mettre en tête qu'il faut aller chercher la qualification. On est là pour aller aux JO. C'est l'objectif à nous tous, au staff, aux joueurs. Depuis 1968 la Guinée n'est pas allée aux JO. Cela veut dire que c'est pour l'histoire, pour marquer la nation, pour montre que la Guinée est là pour de longues années encore !"

Trois mois après avoir décroché le titre de champion d'Afrique avec la Côte d'Ivoire, Jean-Philippe Krasso (26 ans) a été sacré jeudi dernier champion de Serbie avec l'Etoile Rouge de Belgrade. Mais "Zipé" est encore resté sur le banc lors de cette rencontre remportée contre TSC. Malgré des débuts tonitruants sous le maillot rouge et blanc, l'ancien numéro 17 de l'ASSE n'a été titularisé que 11 fois en championnat et aura marqué 6 de ses 7 buts l'été dernier. Dans un entretien diffusé avant-hier à 90 Football, le meilleur passeur de la dernière saison de L2 a évoqué la ferveur verte.

"Nous on est des joueurs, ça veut dire qu'on joue à Saint-Étienne un jour, on est amené à jouer ensuite dans un autre club. Alors qu'eux, ils sont nés à Saint-Étienne, ils vont vivre à Saint-Étienne toute leur vie et ils mourir Saint-Étienne. C'est vraiment leur cœur qui est à Saint-Étienne.

Du coup, si on perd, toute la semaine, toute la ville est grise. Tout le monde est énervé. Le boulanger te passe ton pain mais... Argh ! Il n'a pas trop envie de te le passer. A contrario, quand on gagne, tu demandes une baguette au boulanger, il te passe toute la boulangerie quasiment ! 

C'est une ville où vraiment tout le monde est supporter. Tu vas jouer avec ton enfant dans un parc, il y a un supporter. Le boulanger dont je parlais, c'était un supporter et ses fils vont tous les week-ends au match. On est quasiment à domicile même à l'extérieur en fait, il y a des supporters partout, partout dans la France. On était constamment suivi et épaulé sur le terrain.

C'est une fierté parce qu'on sait que partout où on va, ils seront là ! On aura des gens derrière nous et c'est à nous de leur donner le sourire à la fin du match. En fait, quand ça se passe bien, on est bien à Saint-Étienne. C'est une bonne ville, il y a une bonne ambiance dans le stade, c'est un club mythique. Ah, c'est quelque chose Saint-Etienne quand même !"

Selon Le Progrès, Gautier Larsonneur est incertain pour le match que les Verts joueront dans 3 jours à la maison contre Rodez. Extraits.

"Le portier a quitté le Roudourou avec une poche de glace sur sa cuisse droite. Il y a des absences plus importantes que d’autres et le forfait de l’ex-Brestois dans le sprint final serait un vrai coup dur. L’ASSE espère encore pouvoir compter sur son portier numéro 1 vendredi contre Rodez (20h45). La décision devrait être prise dans les dernières heures qui précéderont le match, selon la cicatrisation de sa blessure à la cuisse."

Dans l'article en forme d'hommage consacré par la Pravda à Bernard Pivot, on trouve ce matin une magnifique anecdote/madeleine tirée d'un des livres de l'animateur : "j'ai connu un homme qui, ceint d'une écharpe verte, lisait Proust dans une tribune du stade Geoffroy Guichard à la mi-temps d'un match légendaire, Saint-Etienne-Kiev."

Pivot n'a pas précisé de quel livre il s'agissait, mais à la mi-temps d'un match où il fallait remonter deux buts et alors que le score était encore de 0-0, gageons qu'il s'agissait d'A la recherche du temps perdu.

Sur BFM TV, Jean-Michel Larqué a rendu hommage à Bernard Pivot, qui nous a quittés hier à l'âge de 89 ans.

"C'était un homme adorable, grand connaisseur du football. et attentif à tout ce qu'il se faisait autour du football. Bernard Pivot m'avait suivi quand j'étais footballeur, quand j'étais en petite culotte courte et avec le maillot vert. Il m'a suivi également par la suite. Il me disait : "Jean-Michel, il y a deux choses que je ne voudrais plus entendre dans les commentaires de football." Il m'a même aidé à ce moment-là. Il m'a dit : "Surtout, ne dis jamais qu'un joueur a vendangé une occasion car les vendanges, c'est magnifique. Vendanger une occasion, c'est péjoratif, je ne le supporte pas."

A partir de là, je n'ai plus jamais utilisé cette expression. L'autre expression qu'il m'a interdit d'utiliser, c'était lorsque l'équipe était acculée sur son but et subissait les assauts de l'adversaire. De dire que c'était un match de tranchées. Il m'a dit : "non, ne me parle pas de ça." Bernard Pivot était attentif à tout. Il le disait toujours avec beaucoup de bienveillance. C'est un Lyonnais qui a été un formidable ambassadeur du football et notamment du football des Verts. Bernard donnait envie de l'écouter. C'était un animateur paisible, tranquille, intelligent.

Je ne suis pas un grand lecteur mais ses émissions me donnaient envie de l'écouter. Ecouter Bernard Pivot, c'était un privilège. je l'ai beaucoup écouté quand il débriefait les matches de l'AS Saint-Etienne. Il le faisait avec tellement de talent qu'on avait l'impression qu'il aurait pu aussi être entraîneur de football. Il le disait toujours formidablement bien. Il avait un verbe, il avait un ton, il avait un débit... Forcément, il captait l'attention. Et un entraîneur qui capte l'attention, c'est forcément un bon entraîneur."

Le latéral gauche ruthénois Akim Abdallah s'est confié à La Dépêche du Midi avant de défier les Verts dans trois jours à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"On est ressorti frustré de notre défaite contre Annecy. Il faut vite savoir tourner la page en nous projetant vers la prochaine rencontre à disputer à Saint-Etienne vendredi. Les trois buts qu'on a pris vendredi dernier sont dus à des erreurs de notre part. Annecy est une formation qui sait récupérer le ballon haut sur le terrain en réalisant un pressing intense. Nous aurions dû parfois simplement chercher à dégager le ballon plutôt que de vouloir continuer à jouer.

Nous irons dans le Chaudron avec cette envie de développer notre football offensif qui nous caractérise. Pour gagner. Nous sommes des compétiteurs. Perdre contre Annecy nous a frustrés. Dans les vestiaires, à la fin du match, on a parlé entre nous de ce résultat décevant en nous disant qu'il fallait nous rattraper lors de la prochaine rencontre chez les Stéphanois. C'est la loi du football, un sport où l'on perd et ou l'on gagne.

Il ne faut pas tout enterrer en un instant. Il faut, au contraire, regarder ce que l'on a fait de bien contre Annecy comme dans tous les matches avant cette rencontre afin de le garder en mémoire et nous en servir pour être positifs et avancer. Le groupe des joueurs du RAF vit bien. On réalise ensemble une belle saison. Notre but est de la terminer de la meilleure des manières. Rien n'est perdu pour disputer les barrages d'accession en L1."

Malgré sa défaite contre Vincent Pajot, le RAF reste en effet 4e avec 1 points d'avance sur Paris, 2 sur Caen, 4 sur Laval et 5 sur Guingamp et Pau.

Elu meilleur joueur de L2 des mois de février et mars, Irvin Cardona peut nourrir l'espoir de réaliser le triplé. Auteur d'un renversant doublé contre les Girondins, le numéro 11 des Verts fait partie des trois nommés pour le trophée UNFP du meilleur joueur d'avril. Ses concurrents sont le Ruthénois Killian Corredor et le Parisien Ilan Kebbal.

Votez Cardo !

Raymond Domenech a été destitué aujourd'hui de son poste de président de l'Unecatef lors d'une assemblée dirigeante à l'instigation de Philippe Montanier, Jacky Bonnevay, Bernard Blaquart, Jean-Philippe Séchet, Vincent Hognon et Bertrand Reuzeau (photo). Tous ces anciens Verts font d'ailleurs du nouveau comité directeur de ce syndicat des entraîneurs.

Le nouveau président est le dernier susnommé, ancien directeur du centre de formation de l'ASSE (de 2000 à 2003) et actuel boss de la formation du MHSC. Pour rappel, Christophe Galtier avait essayé de faire revenir à L'Etrat en 2016 l'ex-latéral lavallois mais ce dernier n'avait pas donné suite car il ne voulait pas se coltiner de nouveau Gérard Fernandez.

Bernard Pivot avait officialisé son amour pour les Verts en publiant un livre en 1980, le Football en vert dans lequel il avait résumé parfaitement son amour pour Sainté :

« certains confrères spécialisés dans le ballon rond diront peut-être : de quoi se mêle-t-il ? Des intellectuels s’étonneront que je me commette dans un sport à leurs yeux vulgaire puisqu’il est populaire. Enfin on ne trouvera mon sujet guère original, l’équipe de Saint-Etienne ayant suscité depuis longtemps une abondante littérature.

Mais la passion se moque bien de passer pour neuve et, quand elle est vraie, profonde et ancienne, elle affronte joyeusement bilieux et ricaneurs. Je raconte dans l’introduction comment le football s’est glissé dans ma vie et comment j’en suis venu à préférer l’équipe des verts sans pour autant dédaigner les autres. Le voudrait-on qu’on ne peut lutter contre son enfance.

Ce livre est donc un éloge du football à travers le passé, le présent et l’avenir de l’ASSE dont je suis un supporter déclaré. »

Son épouse Monique avait aussi pondu un bel ouvrage sur nos Verts, 7 ans plus tard :

Photo © Le Parisien

Fervent supporter de l'ASSE - club auquel il a consacré plusieurs livres - Bernard Pivot s'est éteint ce 6 mai à 89 ans. France Info le cite sur sa passion pour l'ASSE :

"Heureusement, mon père m'a enseigné la route du stade Geoffroy-Guichard. On partait dans sa camionnette pour assister aux matchs de l’ASSE, à l’époque les rencontres avaient lieu le dimanche après-midi. Adolescent, je me considérais à la fois comme un supporter de Lyon, ma ville natale, et de Saint-Etienne, sa rivale régionale. J’admirais surtout les joueurs stéphanois comme Rachid Mekloufi, et lorsque Saint-Etienne a entrepris la conquête de l’Europe, j’ai basculé corps et âme du côté des Verts !

Contre Kiev, j’étais dans les tribunes ce soir-là, alors que je n’avais pas pu assister au match aller. A l’époque ça m’avait contrarié, car j’ai participé à de nombreux déplacements : j’étais bien sûr à Glasgow lors de la finale [la fameuse finale des poteaux carrés contre le Bayern Munich en mai 1976], mais j’ai également soutenu les Verts dans d’autres pays européens. Je me souviens avoir assisté aux matchs des Verts à Eindhoven."

Dans son livre "La Mémoire n'en fait qu'à sa tête", il avait intitulé un chapitre "Né à Lyon, supporter des Verts" que nous avions proposé à la lecture en 2017.

Attendu ce vendredi dans le Chaudron, la RAF (4e) a la deuxième meilleure attaque du championnat (59 pions) derrière l'AJA (68 buts). Rodez compte dans ses rangs 2 des 7 meilleurs du championnat. Andréas Hountondji (21 ans, 13 buts) et Killian Corredor (23 ans, 12 buts) ont davantage scoré que le meilleur buteur stéphanois Ibrahim Sissoko (11 pions), certes pénalisé par ses 4 matches ratés pour cause de CAN et ses 4 rencontres loupées à cause de sa blessure au mollet.

S'ils ont marqué 13 buts de plus que les Verts, les Ruthénois ont encaissé 22 pions de plus que l'ASSE, de loin la meilleure défense de L2 malgré sa mauvaise seconde période au Roudourou. Seuls le Pau FC et les relégués QRM et Concarneau ont été encore plus perméables que les Aveyronnais cette saison. Aux Verts d'en profiter pour décrocher leur 20e succès de la saison !

Pour la 29e fois de sa carrière (son record personnel pour un même club) et pour la 5e fois de la saison (après les victoires contre QRM et à Laval, la défaite à Amiens puis le succès à Valenciennes), le vétéran Mikaël Lesage (49 ans) va arbitrer l'ASSE ce vendredi à 20h45 lors du très attendu Sainté-Rodez de l'avant-dernière journée de L2. L'occasion pour lui d'équilibrer parfaitement son bilan vert (actuellement 11 victoires, 5 nuls et 12 défaites).

Membre du groupe de rock Matmatah et supporter du Stade Brestois, Tristan Nihouharn (alias Stan) se souvient dans la Pravda d'avaoir vu jouer les Verts de Michel Platini au Stade Francis-Le Blé (qui s'appelait alors le Stade de l'Armoricaine).

"On avait la chance d'avoir une équipe qui déjà faisait rêver, atypique, un peu un foot à l'ancienne, avec des potes et des personnalités, comme Drago Vabec, quelqu'un de totalement incontrôlable qui faisait rêver les gosses comme nous. Il faisait un peu ce qu'il voulait selon son humeur et tous les matches étaient scénarisés, à suspense.

Je me souviens de Brest - Saint-Étienne en 81, c'était le choc Vabec-Platini. On avait perdu mais bon, c'était quand même quelque chose. Il y en a eu d'autres. Un Brest-PSG. Luis Fernandez s'était fait humilier par Vabec. Il se faisait courser et, à un moment, Vabec s'était assis sur le ballon, il avait fait signe à Fernandez de venir le chercher.

Si le Stade Brestois se qualifie pour la Ligue des Champions, j'aimerais qu'on tombe contre le Bayern, ce serait pas mal symboliquement. Parce que Drago Vabec a refusé d'aller au Bayern Munich. Sa femme avait dit : "Non, non, c'est une trop grande ville, trouve-moi autre chose près de la mer." Et il est venu à Brest.

Faire un concert avant un match ? Le concert "Viens donc faire un tour à Le Blé" ! (rires) Peut-être qu'un jour ça arrivera. Ce serait le Super Bowl brestois. L'UEFA n'est pas très partante pour que Brest joue à Francis-Le Blé ? On pourrait jouer à Carhaix ! Le terrain est un peu en pente mais bon..."

On rappellera à Stan que le Stade Brestois avait tenu en échec l'ASSE en 1981, c'est d'ailleurs son idole qui avait égalisé tandis que Raoul Noguès avait ouvert le score suite à un excellent travail de Jean-François Larios.

Hervé Berville, que nous avons croisé avant-hier soir au Roudourou, s'est dit impressionné par l'ambiance mise par les supporters stéphanois. A l'instar du secrétaire d'état chargé de la mer et de la biodiversité, de nombreux supporters guingampais ont été subjugués par ce parcage vert plein à craquer et nous l'ont fait savoir en quittant leur enceinte fétiche. A défaut d'avoir su remporter ce match sur le terrain, Sainté l'a gagné dans les tribunes, comme le souligne aujourd'hui Ouest-France. Extraits.

"Allez les verts, allez !" Il est 18 h 40, samedi 4 mai 2024, au stade de Roudourou. Les supporters stéphanois entament les festivités à vingt minutes du coup d’envoi du match, comptant pour la 36e journée de Ligue 2, entre Guingamp et Saint-Étienne. Le parcage visiteur affiche complet, ils sont, au total, un bon millier à porter le maillot vert dans l’enceinte des Rouge et noir. Face à eux, une tribune west un peu éparse mais qui se remplit petit à petit.

Après Bastia et Angers, c’était le troisième match de Guingamp sans le Kop rouge samedi soir, qui a décidé de se mettre en sommeil le 9 avril 2024 jusqu’à la fin de la saison. Et son absence s’est terriblement fait sentir face à des Verts qui n’arrêteront pas de chanter de toute la rencontre. " On a l’impression de jouer à l’extérieur ", regrettent Pascal et Philippe, deux abonnés d’En Avant.

Les chants guingampais sont bien timides, il faut dire aussi que face à la marée verte, il y a de quoi boire la tasse. " Il est temps que le Kop revienne, on n’entend qu’eux ", réagit Daniel, en parlant des Stéphanois qui chantent toujours durant la mi-temps. Comme les joueurs, les supporters guingampais remontent doucement le contre-courant et commencent à se faire entendre dans la seconde mi-temps. Pas de quoi égaliser les adversaires mais, même sans le Kop, Guingamp donne de la voix."

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S'il n'a pas laissé de souvenirs impérissables à Sainté, Zaydou Youssouf (24 ans) est un joueur apprécié au Portugal où il est devenu l'un des tauliers de Famalicao, 8e de l'élite lusitanienne. Hier soir, l'ancien milieu de terrain des Verts a scellé le succès de son équipe contre Benfica . Un pion fêté par le Sporting, sacré du coup champion pour la 20e fois de son histoire !

Noham Akil, auteur du premier but

Après leur déconvenue (4-0) de la semaine dernière en banlieue, les U15 de Jean-Philippe Primard se déplaçaient de nouveau en banlieue, cet après-midi, chez un adversaire, l'AS Saint-Priest, qu'ils avaient battu de peu à l'aller (2-1). C'est sur ce même score qu'ils l'ont logiquement emporté. Comme les vilains l'ont également emporté à Andrézieux, les Verts restent à la 2ème place du championnat.

Les Stéphanois ont ouvert la marque à la 25ème minute : Noa Thouilleux frappait un corner que le gardien repoussait. Noham Akil, qui avait suivi, reprenait et marquait de près. Au repos, le score aurait pu être plus lourd, les Verts ayant manqué deux ou trois occasions à cause d'une dernière passe trop approximative. 
Ils redémarraient poussivement le second acte et Saint-Priest égalisait à la 45ème minute sur un coup-franc direct, inscrit en pleine lucarne par un gaucher. 
Les Verts ne se laissaient pas abattre et revenaient peu à peu dans le match. Cela allait se concrétiser à la 63ème. Noam Guechir faisait un bon pressing et subtilisait le ballon au défenseur central san-priod à 30 mètres des buts. Il s'avançait, entrait dans la surface et ajustait le gardien d'un petit ballon au ras du poteau, au sol, pour inscrire le but qui donnait l'avantage (2-1) aux siens, un avantage qu'ils allaient conserver jusqu'au bout. Ils auraient même pu aggraver ce score, mais Saint-Priest aurait également pu revenir suite à des coups-francs tirés "dans la boîte". 

Quant aux U14 de Romain Marée, ils se sont inclinés sur le score de 2 à 1. 

La composition : R. Fuleki - Lengi (Guechir, 41ème), Bagelli, Jolivet, Marliac (Lengi, 63ème) - Thouilleux, N'Gindu (Shabani-Pont, 41ème), Mansouri (Piskor, 70ème) - Akil, S.Fuleki, Piskor (Gacem, U14, 41ème)

 La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous voulions réagir après la déception de la semaine dernière. Nous avons fait une bonne première mi-temps avec la maîtrise du jeu. Il nous a manqué un peu de justesse dans la dernière passe pour pouvoir concrétiser notre domination et arriver au repos avec une avance plus conséquente. Nous n'avons pas bien redémarré la deuxième mi-temps. Pendant un quart d'heure, nous avons eu du mal à retrouver notre football. Saint-Priest a égalisé sur un beau coup-franc. Puis, petit à petit, nous avons retrouvé la maîtrise de la première mi-temps. A l'heure de jeu, nous avons repris l'avantage et l'avons conservé jusqu'au bout. Dans l'ensemble ça a été un bon match et notre victoire est méritée."

Les U16 de Kevin De Jesus se déplaçaient cet après-midi en banlieue pour affronter l'excellent club formateur du FC Lyon qui les suit d'un tout petit point au classement et qui ne s'était incliné au match aller que sur le score de 3 à 2. La rencontre s'est terminée sur un résultat nul (1-1) somme toute assez équitable.

Tout s'est joué après le repos puisque le score était nul et vierge à la mi-temps. C'est le FC Lyon qui va ouvrir la marque à la 53ème suite à une sortie de balle approximative. Les Verts ont égalisé, en fin de rencontre, à la 84ème minute sur un beau mouvement collectif, dont on peut regretter qu'ils ne l'aient réitéré plus souvent : Noah Moulin (photo) était à la conclusion de cette belle action et profitait d'une passe décisive de Sonny Yvars pour permettre aux Verts de ramener le point du match nul.

La composition : Massé - Teillol, Mnemoi, N.Mouton, Lengué-Lenou - Charros, Verhoeven (Aït-Amer, 60ème), Yvars - Nativoha, N.Moulin, Aïni (Bijot, 60ème)

La réaction de Kevin De Jesus : "C'est un bon match de jeunes. Nous avons joué une belle équipe, avec des intentions de jeu, qui est venue nous chercher assez haut, avec un pressing plutôt agressif. Malgré cela, nous sommes généralement arrivés à bien sortir les ballons. Je regrette notre manque de justesse et d'efficacité dans les trente derniers mètres pour pouvoir faire la différence."

En tournée dans toute la France pour dédicacer son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau fait un carton partout où il se déplace. Son étape à Châteauroux ce week-end n'a pas dérogé à la règle, comme le souligne La Nouvelle République. Extraits.

"La longue file d’attente devant son stand ne trompe pas. Le brouhaha ambiant non plus. Une chose est sûre, la longère du Couvent des Cordeliers investi par L’Envolée des livres de Châteauroux a trouvé sa star : Dominique Rocheteau. Arrivé sur les coups de 14 h 15, l’ancien attaquant de Saint-Étienne et de l’équipe de France est rapidement accaparé par les médias locaux.

À peine délivré, le voilà assailli de tous les côtés par les visiteurs, nombreux, autour de lui. À en faire de l’ombre à Daniel Herrero ou Raymond Domenech. Un fan se présente alors avec un ouvrage vert au titre évocateur : "Glasgow 1976". En référence à l’épopée de l’ASSE jusqu’en finale de la Coupe des clubs champions, stoppée par la fameuse histoire des poteaux carrés écossais. L’Ange Vert signe une première dédicace, il en enchaînera des dizaines.

"Ces souvenirs sont restés dans le cœur des gens, qui se rappellent ce football romantique de l’époque", souligne-t-il. "Foot Sentimental est en relation avec ce que j’ai connu, avec ce que je vois dans l’évolution du football. C’est un livre aussi destiné aux jeunes où j’essaye de défendre certaines valeurs qui ont tendance à disparaître. Aujourd’hui, transmettre des valeurs n’est plus la priorité. Je tire la sonnette d’alarme. J’ai moins de passion pour ce football-là."

Au stade Robert-Diochon, où les Verts boucleront leur saison de L2 le 17 mai contre le relégué QRM, Tyrone Tormin, titularisé aux côtés de Dylan Durivaux, a marqué hier contre le FC Rouen son 7e but de la saison en 15 matches de National 1. Mais les Chamois niortais, défaits pour la 4e fois en un mois, ont fortement compromis leurs chances de remonter en L2. A 2 journées de la fin, ils comptent 4 points de retard sur le 2e Martigues...

Les @ChamoisNiortais s'accrochent à la montée !

Suivez le match en direct sur https://t.co/xUfX5btFzv #NationalFFF#FFFTV pic.twitter.com/qa4ltQzHTi

— Championnat National (@NationalFFF) May 4, 2024

Auteur du deuxième but de la victoire du SCO contre Pau, le latéral gauche Florent Hanin s'est confié au Courrier de l'Ouest. Extraits.

"On sait très bien que si on veut avoir encore une chance de monter directement, il faut gagner tous les matchs. Et pour ça, on ne va pas attendre que l’adversaire nous marque les buts. C’est à nous de faire le jeu. On prend plus de risques. A Pau, ça a marché. Saint-Etienne est actuellement deuxième mais c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. Il reste deux matchs, on va les jouer, et on verra ensuite ce qu’il se passera.

On est persuadé que si on remporte nos derniers matchs, on risque fortement de monter. Donc on y croit. On va jouer deux équipes maintenues lors des deux dernières journées, Annecy là-bas puis Dunkerque chez nous. On ne va pas se mentir, je préfère jouer des équipes qui n’ont plus rien à jouer. Tant mieux pour eux et pour nous, mais ça ne veut pas dire que les matchs seront gagnés. À nous de faire le boulot."

Auteur de son 11e pion de la saison, Makhtar Gueye (26 ans) a sauvé l'honneur de Molenbeek hier contre Charleroi. Mais le club de l'ancien avant-centre sénégalais des Verts, antépénultième et barragiste, reste sous la menace d'une relégation en L2 belge.

A l'instar des supporters, les gérants des restos et bars stéphanois attendent avec impatence le retour des Verts dans l'élite, comme le souligne aujourd'hui Le Progrès. Extraits.

Jérémy Guichard, cogérant de la brasserie Geoffroy-Guichard : "Notre restaurant est privatisé les jours de matchs à domicile. C’est un deal que nous avons avec le club. On attend avec impatience la montée en Ligue 1. On verra si ça a de l’influence sur notre activité lors des retransmissions des matches à l’extérieur."

Stan et Maeva Pelletier, patrons du restaurant 1976 (près du Chaudron) :  "Par rapport au début de saison de l’ASSE, on constate depuis plusieurs semaines une forte affluence quand les Verts jouent à domicile. Les gens restent après les rencontres et l’ambiance est festive. Ça fait du bien. On est impatient de voir l’équipe remonter."

Le patron du Piccadilly (pub situé rue des Martyrs-de-Vingré) : "On constate un peu plus d’affluence, surtout en cas de victoire, depuis quelques semaines. Les bons résultats des Verts et une remontée en Ligue 1, c’est forcément positif sur notre activité."

Le barman du Six Nations (place Jean-Jaurès) : "On a eu beaucoup de monde avant, pendant et après la rencontre contre Caen. On n’est pourtant pas le lieu le plus fréquenté par les fans de l’ASSE. On espère une remontée en Ligue 1, ça va être un grand moment et une belle fête !"

Centre-Presse Aveyron a recueilli les réactions de plusieurs Ruthénois, battus (1-3) hier soir dans leur antre par Annecy et attendus vendredi prochain dans le Chaudron.

Didier Santini : "On connaît l'enjeu, le nombre de matches qu'il reste, la place qu'on occupe. La motivation était là, l'état d'esprit était bon, il n'y a pas de fatigue. Mais on est tombé sur un adversaire qui a le plus gros volume de jeu de L2. On est arrivé à finir fort, on a eu des occases pour revenir. A nous de rebondir."

Akim Abdallah : "Tout le monde était fâché quand on est rentré au vestiaire. Maintenant il faut passer à autre chose et faire un résultat à Saint-Etienne."

Serge-Philippe Raux-Yao : "On sait ce qu'on a loupé. Il ne faudra pas le reproduire sur les deux derniers matches à Geoffroy-Guichard et contre Ajaccio pour aller chercher ces play-offs."

Giovanni Haag : "On savait très bien qu'on n'allait pas tout gagner jusqu'à la fin. On va vite zapper et passer au match de la semaine prochaine contre les Verts."

On aura noté que le RAF est toujours 4e avec 1 point d'avance sur Paris (défait à Auxerre) mais n'a plus que 2 longueurs d'avance sur Caen, qui finira par 2 matches a priori très abordables (à Dunkerque et contre Valenciennes).

Deuxième de l'élite suisse, le Servette de Genève a battu 2-1 Winterthour hier grâce à ses deux anciens Verts. Dès la 2e minute de jeu, Enzo Crivelli, auteur de son 13e pion de la saison toutes compétitions confondues, a ouvert le score. David Douline (photo), qui n'avait pas encore scoré cette saison, inscrit le but du break à la 4e minute !

Ayant délivré hier sa 6e passe décisive de la saison, Dylan Chambost a commenté le match nul concédé par son équipe à Guingamp comme la rapporte Le Progrès.

"Il y avait de la déception dans le vestiaire mais il faut aussi réaliser qu’on est deuxième. Le staff nous a vite dit de passer à autre chose. On en a discuté entre nous également. Si on oublie le scénario, ça reste un bon point. On sait ce qu’il nous reste à faire. On n’a pas été excellent non plus en première mi-temps, on a la chance de mener 2-0. On sait que Guingamp a un jeu long et direct, qu’ils sont bons sur coup de pieds arrêtés. On a fait des fautes bêtes qui leur ont redonné confiance. Mais il faut positiver."

Dans la Pravda du jour, l'actuel entraîneur des U19 du QSG évoque ses vertes années. Extraits.

"Le joueur plus fou ? Jérémie Janot à Saint-Étienne. Un kamikaze tatoué, fan de MMA, ses pitbulls, son maillot et son masque Spiderman. Un gars atypique et attachant. En salle de muscu, torse nu, il pouvait venir te défier front contre front en hurlant : "Là j'te dis tout de suite, j'te fais 100 pompes !".

Avec Jérémie, on habitait près d'un vidéo club. Moi je prenais des cassettes pour les 7 ou 8 h de car avec la réserve. Et lui prenait des films X pour lui. Un jour j'y vais et la dame me dit : "Eh bien Monsieur Camara ? Faut pas avoir honte, hein ? Faut pas toujours envoyer Monsieur Janot chercher des films !" Je n'ai pas compris tout de suite... Et après, je ne savais plus où me mettre !

L'entraîneur qui m'a le plus marqué ? Pierre Mankowski m'a lancé en pro à 17 ans à Saint-Étienne en deuxième division alors que j'étais en U17. Chez les Verts encore, Élie Baup, sa personnalité attachante, sa voix, sa casquette et ses discours motivants. Fred Antonetti à Bastia, ses analyses sur VHS et sa capacité à créer un groupe avec peu de moyens."