Lefort et les faibles

09/02 19:02

Pourtant battu à GG le 30 octobre dernier, l'ex-futur défenseur stéphanois Jordan Lefort compte actuellement 14 points de plus que l'ASSE alors qu'il avait 1 points de moins en repartant du Chaudron en clôture de la 12e journée. Avant de recevoir les Verts dans 8 jours en ouverture de la 25e, l'Angevin a évoqué leurs dificultés dans un entretien accordé à Ouest-France. Extraits.

"Sans mentir, au tout début, en arrivant ici et au vu des premiers résultats, je ne pensais pas spécialement à la montée. L’effectif était en construction entre ceux qui arrivaient et ceux qui voulaient partir. Maintenant, il y a une réalité : on est premier, on a 46 points, on ne peut pas se cacher et dire qu’on ne joue pas l’accession. On joue la montée, bien sûr. La clé, c’est qu’on a un vrai groupe. Il y a des vrais bons mecs. Sur les 6 premiers mois, il y a quasiment les 11 mêmes qui jouent tout le temps et, contre Rodez, l’équipe est remaniée, il y a des absents et des joueurs qui ne jouent pas à leurs postes habituels et on arrive à gagner.

Le club descend de L1 où il est resté 8 saisons et était attendu pour remonter. Mais quand on voit Nîmes, Nancy et Dijon, ou Saint-Etienne et Bordeaux : certaines sont en difficulté pour remonter. D’autres peuvent jouer les premiers rôles. Mon objectif en arrivant était de faire une belle saison et, surtout, de ne pas se faire peur. Les résultats ont fait que nous sommes en haut et qu’on y reste.  Le staff a fait un super travail et le recrutement a été cohérent. Il y avait des signes - intensité et qualité - qui prédisposaient qu’on allait faire une saison correcte."

M'Vila file à l'anglaise ?

09/02 16:41

Dans ses interviews, Yann M'Vila a fréquemment expliqué avoir pris son pied lors de sa seule saison en Angleterre, à Sunderland (37 matchs en 2015/16).

Alors que son nom avait été évoqué cet hiver du côté de Metz notamment, il devrait franchir de nouveau la Manche, selon la Pravda, direction West Bromwich Albion. Actuellement 5è du Championship et virtuellement barragiste le club espère rejoindre la Premier League en mai prochain. On rappellera que deux anciens Verts ont fait un passage éclair à WBA : Alassane N'Dour et Bakary Sako.

Depuis son départ de l'Olympiakos en juin 2023, M'Vila était sans club.

La passe de Troyes ? (2)

09/02 13:04

En 23 matches joués à Geoffroy et quelle que soit leur appellation (AS Troyes Sainte-Savine, Troyes AF, ATAC, ESTAC), les Aubois ont concédé 16 défaites, arraché 5 nuls et décroché seulement 2 victoires : le 30 septembre 1954 contre les protégés de Jean Snella (2-0) et le 23 août 2003 aux dépens des hommes de Frédéric Antonetti (3-2).

Ce soir-là, les Verts menaient pourtant 2-0 jusqu'à la 70e minute grâce à des pions de Compan et Marin. Mais les visiteurs avait réduit le score par l'intermédiaire d'Akrour (qui joue toujours à l'âge de 49 ans en N3 avec Chambéry) avant de l'emporter grâce à un doublé de l'entrant Nadé (prénommé Christian et pas Mickaël, qui n'avait que 4 ans à l'époque).

Les Ponots à Geoffroy à la fin du mois ? (2)

09/02 07:03

Pas sûr que les Ponots jouent leur quart de finale de Coupe de France contre Rennes dans le Chaudron à lecture de L'Eveil de la Haute-Loire... Extraits.

"Le Chaudron obtient évidemment les faveurs des supporters ponots. La proximité de Saint-Étienne, les liens forts entre les deux villes ainsi que l'histoire des Verts et du COP font du stade Geoffroy-Guichard, la destination du coeur. "Je pense que ce stade, c’est la proximité pour les gens du Puy. Après, il faudra voir combien de personnes nous attendons parce qu’il ne faudrait pas qu’il sonne creux. Si ça se tient là-bas, il y aura peut-être un appel du pied à lancer au peuple stéphanois", a déclaré Stéphane Dief, l’entraîneur vellave. Mais la location de l'enceinte et l'organisation de la rencontre pourraient atteindre 300.000 euros à la charge du Puy Foot...

Un peu plus loin mais sans doute moins cher pour l'organisation de ce rendez-vous, le stade Gabriel-Montpied où évolue le Clermont Foot, peut être la solution pour recevoir le Stade Rennais. Une hypothèse loin d'enflammer les foules, joueurs comme supporters, mais qui pourrait être le juste compromis. Le Puy Foot, petit poucet désormais de la Coupe, a beau recevoir, il pourrait pourtant se déplacer jusqu'à Rennes. L'hypothèse est loin d'être farfelue... Elle serait l'assurance de faire le plein du Roazhon Park et de garantir une tranquilité financière pour Le Puy, avec une recette finale confortable.

Jeudi soir, l'idée a même été évoquée par le président ponot Christophe Gauthier. "Je veux jouer au plus près du Puy, mais il est possible d’inverser et d’aller à Rennes. Je ne vois pas la capacité de Geoffroy-Guichard correspondre à ce match-là, j’ai peur de pas faire l’affluence nécessaire pour couvrir les frais. Le club du Puy ne roule pas sur l’or… C’est une décision qu’on va prendre au sein du comité, elle ne fera peut-être pas plaisir au public, mais à un moment donné, il va falloir calculer", a réagi le dirigeant."

Losilla l'inoxydable

09/02 06:48

Toujours titulaire et capitaine de Bochum, l’Appelou Anthony Losilla, qui fêtera le mois prochain ses 38 ans, a prolongé il y a 3 semaines jusqu’en 2025 son contrat avec l’actuel 14e de Bundesliga.

"La performance de Toto année après année est exceptionnelle et ne peut être assez louée. Nous sommes fiers d'avoir une telle personnalité dans nos rangs. Je suis toujours profondément impressionné par le professionnalisme dont il fait preuve, que ce soit à l'entraînement ou dans le jeu" se réjouit le manager Patrick Fabian. "Chaque année, Toto affronte la concurrence, chaque année il n'y a aucun moyen de le contourner. C’est d’autant plus remarquable qu’il évolue toujours au plus haut niveau dans l’une des meilleures ligues du monde à un poste qui demande beaucoup de courses et de tacles et qu’il dirige également l’équipe en tant que capitaine" ajoute le directeur sportif Marc Lettau sur le site officiel du VfL Bochum.

"J'ai toujours dit que je voulais jouer aussi longtemps que mon corps le permet. Cet été, je fêterai mes 10 ans à Bochum et j'ai vraiment hâte de pouvoir entamer une 11e année en tant que joueur" a déclaré celui qui a fait toutes ses classes à l’ASSE (de 1994 à 2006). "Je suis désormais le 2e joueur de champ le plus âgé de la Bundesliga" [derrière le quadragénaire défenseur japonais de Francfort Makoto Kasebe, qui n’a joué que 34 minutes cette saison en Bundesliga, ndp2]. Je n'aurais jamais cru pouvoir atteindre un tel niveau un jour. Mais maintenant, je vais tout faire pour que nous puissions continuer à jouer en équipe de première division l'année prochaine. Peut-être que je serai même le joueur actuel de Bundesliga le plus âgé."

Resté très proche de Sylvain Gibert (actuel adjoint de Razik Nedder), l’inoxydable milieu de terrain a évoqué ses vertes années avant-hier sur Inside Sport.

"J’ai fait deux années complètes avec la réserve de l’ASSE. J’en ai été le capitaine la seconde année comme je le suis depuis plusieurs saisons à Bochum. Je ne sais pas si c’est inné mais beaucoup d’entraîneurs que j’ai eus m’ont vu ou me voient comme capitaine. J’essaye de donner l’exemple sur le terrain et tous les jours à l’entraînement en donnant tout ce que j’ai. Avec l’âge, j’ai appris à parler un peu plus, à m’exprimer un peu plus. C’est à Sainté que j’ai signé mon premier contrat pro. D’un an seulement, mais quand même. C’était bien sûr une fierté de signer dans le club de ma région, le club où j’ai grandi.

C’était un peu inattendu, même si j’étais capitaine de la réserve, que je jouais tout le temps avec la réserve et que je m’entraînais avec les pros. C’était inattendu car il y avait quand même quelques joueurs pressentis de ma génération pour signer avant moi. J’ai eu la chance d’avoir l’appui de mon coach de la réserve, Claude Robin, qui a tout fait pour me faire signer ce contrat pro. L’entraîneur de l’époque Elie Baup appréciait aussi mon jeu. Mais il y a eu un changement d’entraîneur à l’intersaison. Ma carrière a commencé quand j’ai été prêté à Cannes, en 3e division. Ivan Hasek, qui a remplacé Elie Baup, ne comptait pas du tout sur les jeunes.

Claude Robin m’a donné tellement de confiance… Je l’ai eu ma deuxième saison de CFA. L’entraîneur précédent [le visionnaire Gérard Fernandez, ndp2] me faisait jouer mais il m’avait dit : "ce serait bien que t’aies une carrière de CFA". Il parlait plus comme ça... Claude Robin, lui, a vu tout de suite un potentiel en moi. Il m’a dit : "Tu seras mon capitaine et pour moi, t’as tout pour aller avec les pros ! Donne tout et je ferai en sorte de t’aider !" Il m’a donné ma chance, il m'a donné confiance et a joué un rôle très important dans ma carrière. J’ai appris beaucoup de chacun de mes coachs dans ma carrière mais si je devais en ressortir un, ce serait Claude Robin."

Allez Allée !

08/02 23:39

Julien Sablé (entraîneur adjoint de Nice), Saïdou Sow (défenseur de Strasbourg), et Jules Meyer (milieu offensif du Puy) ne sont pas les seuls anciens Verts toujours en lice en Coupe de France, compétition lâchée par l'ASSE dès le 8e tour il y a 2 mois. Ex-milieu de terrain de la réserve rennaise de Laurent Huard et de la réserve stéphanoise de Laurent Batlles, le milieu de terrain de Rouen (7e de N1) Ahmad Allée (international irakien de 27 ans), titulaire ce soir à Robert-Diochon et buteur (juste avant son frère Zana) lors de la séance de tirs au but contre Monaco (5e de L1), s'est à son tour qualifié pour les quarts de finale. Il n'y a plus qu'à espérer que Saïdou se qualifie en banlieue, Juju au Parc, Jules contre Rennes et Ahmad contre Valenciennes !

Les U15 en pole

08/02 18:18

Le gardien Lorik Vial, décisif en fin de match 

Hier, sur le stade du Pouzin, les U15 de Jean-Philippe Primard, entre deux rencontres de championnat, se mesuraient à la génération 2009 du pôle Espoirs d'Aix-en-Provence, une opposition de grande qualité puisque ces jeunes vont notamment alimenter l'an prochain les centres de formation du sud de la France, tels Monaco, Nice, Marseille, Montpellier, ... Les Verts ont largement soutenu la comparaison, s'imposant même en fin de match sur le score de 1 à 0. 

A l'issue d'un match engagé, équilibré, durant lequel les Verts ont développé de belles phases, à plusieurs reprises, sans pour autant conclure, on s'acheminait vers un match nul lorsque le pôle Espoirs se procurait une magnifique occasion dans le temps additionnel: un attaquant, seul, au point de penalty, face au gardien, voyait Lorik Vial détourner sa frappe d'une claquette décisive. Suite au corner qui suivait, les Verts plaçaient un contre que l'on pourrait qualifier de meurtrier : Melvin Bijot était alerté dans la profondeur sur le côté gauche et trompait le gardien, sorti à sa rencontre, d'un tir au sol au deuxième poteau, scellant ainsi une probante victoire. 

Quant aux U14 de Romain Marée, ils se sont inclinés (2-1), là aussi après une rencontre indécise, face à la génération 2010 de ce pôle, génération dans laquelle figure le futur Vert Naoufan Mnemoi

La composition : R.Fuleki (Vial, 41ème) - Lengi (Akil, 30ème), Bagelli (Lebrun, 65ème), Jolivet (Lengi, 68ème), Marliac (Shabani-Pont, 68ème) - Lebrun (Guechir, 41ème), Thouilleux (Castro, 55ème), Shabani-Pont (N'Gindu, 41ème) - Castro (S. Fuleki, 30ème) ), Bijot (Royet, 30ème), Piskor (Bijot, 55ème)

La réaction de Jean-Philippe Primard "Nous avons rencontré une bonne équipe, forcément. Dans l'ensemble, c'était un match bien équilibré dans lequel nous nous sommes créé de belles situations qui auraient pu devenir de belles occasions si nous avions été plus justes dans la dernière passe, dans la dernière passe, dans le dernier geste. Collectivement, avec le ballon ou sans le ballon, c'était plutôt positif. Ce match n'avait rien d'amical : il y a eu beaucoup d'engagement de part et d'autre. Nous l'emportons certes, mais nous aurions pu et dû marquer bien avant la dernière minute. Néanmoins, de telles oppositions sont formatrices et font progresser l'ensemble des joueurs. Cela a été également l'occasion pour moi de faire une large revue d'effectif." 

A Geoffroy pour réduire l'effroi ?

08/02 16:41

Une fois n'est pas coutume les Verts ont délocalisé leur entraînement du jour sur la pelouse de Geoffroy Guichard.

Pour l'occasion les CANables Cissé et Sissoko étaient de retour.

Même si le cub n'a pas officiellement donné les raisons de ce changement, on peut imaginer qu'ODO cherche ainsi à aider ses joueurs à apprivoiser ce lieu qui ne dope manifestement que les énergies adverses.

Question : est-ce le lieu ou ceux qui l'habitent qui terrorise nos supporters ? Réponse dans 4 jours contre Troyes.

Icaunais déjà l'heure

08/02 16:16

A défaut de savoir si nous aurons toujours quelque chose à espérer à l’entame de ce match, la Ligue de Football vient au moins de nous  fixer la date et l’heure de la réception d’Auxerre.

Sans surprise, cette rencontre a été choisie par le diffuseur beIN Sports pour « ouvrir » la 28ème journée de championnat, avec un coup d’envoi fixé à 15 heures le samedi 9 Mars.

On rappellera qu’à l’aller les hommes de notre entraîneur de l’époque, Laurent Batlles, avaient sombré à l’Abbé-Deschamps, Etienne Green, le portier vert, s’inclinant à 5 reprises (score final 2-5).

Cette affiche nous rappelle également de tristes souvenirs, la dernière venue à Geoffroy-Guichard des Icaunais coïncidant avec notre descente en Ligue 2.

Lors de ce barrage retour de sinistre mémoire, les hommes de Pascal Dupraz, notre autre entraineur de l’époque, avaient concédé le nul (1-1) et perdu à la loterie des tirs au but, provoquant la colère des supporters et des débordements importants.

A l’issue de cette journée noire, notre direction à 2 têtes nous  avait remonté le moral en annonçant, via un communiqué qui fera date, leur départ et la reprise du club pour de plus belles aventures…

Alors, à quoi faut-il s’attendre au soir du 9 mars prochain ?

Une victoire pour que ce soit nous cette fois qui puissions « espérer » retrouver la Ligue 1 ? Des nouvelles de nos actionnaires pour un nouveau communiqué dont ils ont le secret ? Réponse dans un mois.

Un Max de nostalgie

08/02 11:19

Parfois lire la Pravda est instructif, parfois lire la Prava est irritant. Parfois lire la Pravda nous tire la larme.

C'est le cas ce matin quand on se penche sur le compte-rendu par Hervé Penot de la demi-finale de la CAN remportée par la Côte d'Ivoire hier : 

Ajoutons illico un mot sur Max-Alain Gradel (36 ans), le capitaine, qui n’avait pas la confiance de Jean-Louis Gasset, et qui a chassé en une soirée tous les doutes sur son âge. Il faut toujours se méfier des hommes de caractère, des leaders. Et des champions, le seul survivant avec Serge Aurier du titre de 2015. Gradel a été énorme dans l’investissement comme si sa vie en dépendait. Il y avait peut-être un peu de ça dans ce chaudron au taux d’humidité grimpant à 84%, un peu de vie ou de mort dans un pays qui attendait de vivre un moment de joie collective.

Homme de caractère ... Enorme dans l'investissement ... Comme si ça vie en dépendait. Depuis quand n'a-t-on pas pu écrirer ça au sujet de la prestation d'un de nos joueurs ??

El Colo régale El Loco

08/02 08:45

Moins d'une semaine après avoir transpercé Lanus, Ignacio Ramirez a marqué de la tête il y a 3 jours au stade Marcelo Bielsa devant 39 000 spectateurs l'unique but de la victoire du Newell's Old Boys contre Belgrano. Son équipe de Lépreux est avec Godoy Cruz la seule équipe du groupe B à avoir remporté ses 3 premiers matches du championnat argentin.

 

Les Ponots à Geoffroy à la fin du mois ?

08/02 07:46

"Mon souhait pour le quart de finale ? Pour moi, ce serait d’affronter l’OL à Geoffroy-Guichard" déclare dans Le Progrès du jour Stéphane Dief, entraîneur du Puy qui vient d'éliminer Laval après avoir sorti Dunkerque. Comme le rapporte Ouest-France, l'ancien U15 de l'ASSE Jules Meyer, dont le doublé a fait valser les Tango hier à Massot, souhaite aussi jouer dans le plus beau stade du monde. "Un quart de finale de Coupe, ça représente tellement ! Il faudra en profiter à fond. Il ne reste que des gros, donc peu importe qui, mais pourquoi pas le PSG. Et puis pourquoi pas à Geoffroy-Guichard dans le chaudron vu que je suis de Sainté !"

En début de semaine, Le Progrès a rappelé que les Ponots ne pourront pas jouer leur quart de finale dans leur antre habituel.

"Selon les critères de la FFF, un quart de finale n'est pas possible à Massot. Il faudrait donc se tourner vers une délocalisation, à Clermont-Ferrand ou probablement à Geoffroy-Guichard. "La mise à disposition du stade coûte 80 000 euros, dévoile Jean-Luc Degraix, vice-président en chargé des grands équipements à Saint-Étienne Métropole, propriétaire du Chaudron. Il faut ajouter la gestion de la billetterie, de la sécurité, de l’espace buvette… Au total, on estime le coût d’activation en mode match entre 250 000 et 300 000 euros hors taxes." Tout cela à la charge du club recevant, qui devrait ainsi se lancer dans un long tour de table politique."

Pour rappel, les Ponots ont déjà joué un match de Coupe de France à Geoffroy-Guichard contre les Verts de Frédéric Antonetti le 13 décembre 2003. Lors de ce 8e tour, Sainté l'avait emporté 2-1 grâce à des buts de Mickaël Dogbé et Patrice Carteron.

11 896 spectateurs avaient assisté à cette rencontre. Le 23 août 1985, ils étaient 42 584 pour voir les deux clubs dans le même stade en D2. L'ASSE avait battu 2-0 Anto et ses coéquipiers ponots grâce à des pions de François Makita et Jean-François Daniel.

 

Meyer, t'es le meilleur !

07/02 23:46

Ancien U15 de l'ASSE (il a joué sous les ordres de Philippe Guillemet et Laurent Batlles), le natif de Saint-Priest-en-Jarez (Loire) Jules Meyer (23 ans) a marqué ce soir en 8e de finale de Coupe de France les deux buts de la victoire du Puy (2e de N2) contre Laval (4e de L2). Entré en jeu à la 85e minute du match remporté 3-1 par Strasbourg contre Le Havre, Saïdou Sow s'est aussi qualifié pour les quarts de finale.

Les autres anciens Verts ont été éliminés ce soir. Depuis le banc, Rémy Cabella a assisté à la défaite des Dogues en banlieur. Malgré la titularisation de Mahdi Camara, remplacé à l'heure de jeu, le Stade Brestois s'est incliné 3-1 au Parc. Privé d'Arnaud Nordin (à nouveau blessé) et de Falaye Sacko (revenu tout juste de la CAN), le MHSC de Wahbi Khazri (remplacé dès la mi-temps) s'est lourdement incliné à la Mosson contre Nice (1-4).

Batubinsika jouera contre les Bafana Bafana

07/02 22:57

La Côte d'Ivoire de Max Gradel (capitaine remplacé à la 90e), Jonathan Bamba (entré en jeu à la 80e) et Jean-Philippe Krasso (entré en jeu à la 90e) a battu la RDC de Dylan Batubinsika (encore resté sur le banc) ce soir en demi-finale de la Coupe d'Afrique des Nations.

Alors que les Eléphants défieront les Super Eagles en finale ce dimanche, les Léopards affronteront la veille les Bafana Bafana pour le match de la 3e place.

Sébastien Desabre profitera très probablement de cette petite finale pour donner du temps de jeu au défenseur central stéphanois, qui ratera bien sûr le match de clôture de la 24e journée qui opposera lundi Sainté à Troyes.

Jean-Mimi et les badabeux

07/02 19:55

Affligé de voir ce qu'est devenue l'ASSE, Jean-Michel Larqué s'est lâché dans Le Quotidien du Sport. Extraits.

"Le fait que j'ai été désigné pour porter la flamme olympique, Je prends ça comme un hommage à toute une équipe qui a fait un peu vibrer la France. C’était un moment spécial pour les Français, sevrés de football, qui ont suivi cette équipe, montée de bric et de broc et qui a fait des exploits en Coupe d’Europe.

Quand je suis arrivé à Saint-Etienne, je connaissais les anciens. Je suis allé vers eux et je les ai salué avec beaucoup de respect. Quand nous sommes allés à Saint-Etienne pour l’hommage fait à Salif Keita, puis ensuite à Georges Bereta, nous étions sur le bord de la pelouse au moment où l’équipe de Ligue 2 s’échauffait. Il y a un seul joueur qui est venu saluer Curkovic, Piazza, Rocheteau et compagnie, un joueur ! Tous les autres ne savent pas qui on est. Ils sont d’une inculture abyssale.

Je ne sais même pas si c’est du respect. A Saint-Etienne, on avait l’habitude d’appeler cela des "badabeux". Ils sont là… Pour ensuite faire un match minable contre Valenciennes. Tout cela me laisse à penser que leur culture football est à peu près proportionnelle à leur talent de footballeur. Je ne suis pas le seul que ça choqué, tout le monde m’en a parlé. Les autres étaient même en colère d’avoir été ignorés et j’ai dû les calmer, en leur disant que ce n’était pas de la mauvaise volonté. Et c’est encore plus grave.

J’ai été directeur général du club en 1993 et nous avions terminé 10ème. En Ligue 1 bien sûr, et avec dans l’équipe, des joueurs qui représentaient un actif, comme Grégory Coupet, Laurent Blanc, Lubomir Moravcik, Jean-Pierre Cyprien… C’est quelque chose qui les satisferait largement aujourd’hui. Certes, on était dixième, mais cette équipe avait de la valeur. Là, non seulement la situation sportive est mauvaise, mais il n’y a rien. C’est le néant complet ! 

C’est le néant ! Ils sont en milieu de tableau, avec déjà 5 défaites à domicile. 5 défaites à domicile ! Si cela me rend fou, alors que je fais partie de l'équipe qui a remporté 19 victoires en 19 matchs à domicile au cours de la même saison 1974-175 ? Comme dirait Thierry Roland entre cette époque et l’équipe d’aujourd’hui, c’est la ligne droite de Longchamp.

On a coutume de dire que la situation du club est due aux présidents Romeyer et Caïazzo qui ne veulent pas vendre ? Mais y a pas d’acheteur ! Peut-être aussi que les propriétaires mettent la barre trop haut pour vendre ? Il y a peut-être un peu de ça, mais surtout, aujourd’hui, le club est surdimensionné pour un club de Ligue 2. Rendez-vous compte : à Saint-Etienne, il y a 300 salaires à sortir chaque mois. A Brest, en Ligue 1, ils sont à 117. Les investisseurs, si c’est pour aller aux Prud’hommes pour 150 suppressions d’emplois, ça les refroidit."

Il faudra au moins 60 points ?

07/02 18:31

A moins d'un miracle qui paraît de plus en plus improbable, les Verts ne finiront pas aux 2 premières places synonymes d'accession directe en L1 (Angers et Auxerre ont respectivement 14 et 12 points d'avance à 15 journées de la fin).

Malgré ses trop nombreuses défaites (9), sa piètre 11e place et son faible nombre de points (31), l'ASSE reste malgré tout dans la course aux barrages, les protégés d'Olivier Dall'Oglio ne comptent que 3 longueurs de retard sur le 5e (Amiens). 

Ce mercredi, le site Ma Ligue 2 a fait un petit rappel historique pour déterminer le nombre de points requis pour finir dans les 5 premiers. Extraits.

"Depuis la saison 1998-1999 (passage à la poule unique à 20 clubs), il faut 60 points pour accrocher le Top 5. Avec son rythme actuel, Amiens finirait avec 57 unités. Le plus bas total sur cette période a été atteint par Angers en 2010, avec « seulement » 55 points pour finir 5e. A l’inverse, Sochaux en 2022 a établi le record avec 68 points pour la 5e place finale !"

L’instauration des play-offs et des barrages en 2016 a clairement dynamisé la L2. Ainsi avant 2016, il fallait en moyenne 58 points pour finir 5e. Depuis 2016 (en enlevant la saison 2022-2023 sans play-off), il faut désormais une moyenne de 64 points ! Preuve que le rythme n’est clairement pas élevé pour le moment cette saison..."

 

 

 

 

 

Monconduit dangereusement

07/02 17:24

C'est en tout cas ce qu'estiment les arbitres qui ont cartonné notre milieu à Bordeaux et à Dunkerque.

Moralité, Monconduit est sous la menace d'une suspension, s'il venait à se prendre une 3ème biscotte lors de l'un des 4 prochains matchs.

Il est le seul Vert actuellement en sursis.

Un pénalty n'est pas toujours converti !

07/02 12:19

Le site officiel de la Ligue 2 s'est mélangé les pinceaux ce matin en indiquant que l'ASSE est l'équipe qui a converti le plus de pénaltys cette saison. Comme le rappelle notre fidèle potonaute civod42, Sainté est en réalité l'équipe qui en a obtenu le plus (7). Mais elle en a raté 2 (Charbo contre Grenoble et Sissoko à Annecy). Annecy, qui n'en a manqué aucun, est l'équipe qui a marqué le plus de penaltys (6) cette saison en L2.

On espère que l'avant-centre malien des Verts transformera le prochain. Pourquoi pas dès lundi contre Troyes pour fêter son retour dans le groupe ? Pour rappel, le numéro 9 de l'ASSE en a déjà mis 4 cette saison (le 5e a été transformé par Tardieu) et a marqué 4 autres buts. On aura noté qu'il a reculé à la 8e place ex aequo au classement des buteurs de la L2 derrière Mendy (15),  Soumano (11), Diony et Ba (10), Hein, Hountondji et Sylla (10°.

 

Osez Beauvais !

07/02 09:55

Comme nous l'apprend aujourd'hui Le Courrier Picard, les deux présidents de l'ASBO ont annoncé leur démission, qui prendra effet au 30 juin. "On a voulu l’annoncer maintenant pour disposer de quelques mois afin de trouver un successeur qui sera ainsi en place à la reprise." Nanard et Roro, imitez Godin et Reghem ! Osez Beauvais !

Un intérêt pour Lorenzi ?

07/02 09:08

Il a réussi à vendre Lenny Pintor pour 5 M€ aux vilains en 2018 et le joueur vaut 10 fois moins aujourd'hui selon Transfertmarkt. Il a acheté Mahdi Camara pour 3 M€ (l'ancien capitaine stéphanois vaut le double aujourd'hui d'après le même site). Il a vendu Franck Honorat à Mönchengladbach pour un montant près de 2 fois plus élevé que son prix d'achat à l'ASSE. Le très bon directeur sportif du Stade Brestois Grégory Lorenzi intérésse Saint-Etienne selon la dernière édition du Télégramme. Extraits.

"En huit ans, Lorenzi, que l’on présente tenace et ferme dans les négociations, qu’elles soient salariales avec les joueurs ou contractuelles avec les autres clubs, a imposé ses idées. Passé maître dans l’art de la plus-value sur les transferts, Lorenzi a permis au Stade Brestois de maintenir ses finances à l’équilibre. Ses quelques échecs (Hérelle, Slimani, Uronen) ou paris sans suite sont supplantés par des ventes à prix fort (Pintor, Diallo, Perraud, Faivre, Honorat) qui ont rapporté près de 60 millions d’euros.

Il a d’ailleurs su flairer les bons filons avec les jeunes en devenir de l’AS Monaco, et maintenant ceux du Stade de Reims. « L’optimisation des moyens mis à sa disposition est indéniable et à terme, ce sera quelqu’un de « bankable » pour un beaucoup plus gros club, confie Bruno Satin, agent historique du football français. Il est la cheville ouvrière de la réussite actuelle du Stade Brestois et il jouit d’une liberté de manœuvre totale. Celui qui incarne Brest aujourd’hui, c’est Greg’», poursuit l’agent qui n’a pourtant jamais fait d’affaire avec lui.

Si son profil est convoité, Lorenzi se sent bien à Brest et ne se voit pas, dans l’immédiat, quitter le club finistérien pour un autre plus riche où il aurait de facto moins de pouvoir. C’est d’ailleurs la réflexion que Lorenzi avait eue en 2021 avec l’approche de l’Olympique Lyonnais. « Je ne sais pas dans quel club le directeur sportif a autant de liberté d’action », soutient Denis Le Saint, bien conscient de ce qu’il a à lui offrir et convaincu que « si demain, il a envie de partir, il m’en parlera au préalable et on aura le temps de préparer tous les deux son remplaçant ». En France,
Saint-Etienne, Lens et Nice ont manifesté un intérêt pour celui qui ne se met pas en avant mais sait faire entendre sa voix, parfois pour recadrer."

Pour rappel, la Pravda avait déjà évoqué en décembre 2020 un intérêt de l'ASSE pour Grégory Lorenzi. En janvier 2021, le quotidien sportif avait ajouté que Roro l'appréciait et avait pensé à lui avant l'intronisation de Jean-François Soucasse.

 

 

RPG sur le point de rejoindre KTC

06/02 16:23

Devenu tricard au FC Nantes de Jocelyn Gourvennec, Ronaël Pierre-Gabriel (25 ans) est selon la Pravda sur le point de rejoindre le Dinamo Zagreb, où évolue depuis 5 ans et demi un autre ancien latéral droit passé par Sainté : Kévin Théophile-Catherine (34 ans).

Samuel Fuleki contre la France avec la Roumanie

06/02 14:15

Buteur avant-hier lors de la large victoire (4-0) des protégés de Jean-Philippe Primard sur le terrain de Bourg-Péronnas, l'attaquant stéphanois Samuel Fuleki a été convoqué en équipe de Roumanie U15 pour une double confrontation avec la France les 21 et 23 février à Clairefontaine.

La passe de Troyes ?

06/02 13:46

Les 2 derniers bourreaux des Verts (Amiens et Dunkerque) sont les 2 clubs qui ont pris le plus de points en 2024 (10 sur 12). Dans ce championnat de L2 presqu'aussi médiocre qu'il est homogène, les 3èmes ex aquo en ce début d'année n'ont pris que 7 points (c'est toujours 3 de plus que Sainté). Il s'agit de Caen et... Troyes, attendu dans le Chaudron lundi prochain en clôture de la 24e journée ! Reste à savoir si les protégés de David Guion infligeont aux Verts une 3e défaite consécutive...

Riera, des propos mal à Troyes

06/02 13:22

Albert Riera coache comme ODO l'un des deux historiques du foot français aujourd'hui en Ligue 2. Albert Riera déplore comme ODO la médiocrité des prestations de son équipe. Mais là où ODO reste digne et lucide sur les carences de son groupe en conférence de presse, le coach bordelais défait ce week-end par notre prochain adversaire (Troyes, lundi à 20h45) manque de la plus élémentaire décence :  "Si on parle de manière générale, et j’espère que vous ne parlerez pas de manque de respect, on est une meilleure équipe que Troyes sur les deux matchs, et on perd six points. Dans le foot, tu ne gagnes pas toujours quand tu es le meilleur. Je vais faire court : je suis le responsable de la défaite. Je sais pourquoi, mais je ne peux pas le dire pour protéger les joueurs. On donne trois points à une équipe qui n’est pas meilleure que nous".

Forza Gadegbeku !

06/02 12:58

Deux semaines après avoir joué en équipe de France U17 un match (0-0) contre les U19 guingampais à Ploufragan, le milieu de terrain stéphanois Luan Gadegbeku a de nouveau été convoqué aujourd'hui en sélection par José Alcocer pour une double confrontation amicale avec l'Italie les 11 et 16 février au Centre Technique de Coverciano (Florence).

Dreyer n'est pas en vacances à Strasbourg

06/02 09:33

Ayant quitté Sainté pour sa ville natale le dernier jour du mercato hivernal, Matthieu Dreyer se confie aujourd'hui dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Extraits.

"Je suis venu plusieurs fois à la Meinau, la dernière avec Lorient, mais jamais comme titulaire, Sinon, j’ai vu des matches dans les tribunes quand j’étais enfant. Je me souviens très bien de la victoire contre l’Inter de Ronaldo en Coupe d’Europe ! Je suis passé pro à Sochaux l'été 2007 comme doublure de Teddy Richert. Mon premier match de L1, je le dispute car Teddy se blesse à l'échauffement sur le dernier dégagement. J'ai joué sans m'être échauffé.

Cela préfigure un peu l'ensemble de ma carrière : je me suis toujours tenu prêt à pallier une blessure, une méforme, un souci du titulaire. J'ai joué 68 matches dans l'élite dans ma carrière. J'aurais certainement pu aspirer à mieux, d'autant que ça s'est souvent bien passé quand j'ai joué. Mais c'est comme ça... Le fait de paraître détaché m'a peut-être desservi, mais c'est aussi ma force.

Mon envie de rejoindre Strasbourg a toujours existé mais quand j'ai rallié Sainté et la L2 l'été 2022, cet objectif s'éloignait encore. On en a discuté avec mes parents ce week-end, je pensais alors que c'était mort. Mais l'histoire a pris une tournure totalement inattendue quand Matz Sels est parti à Nottingham et que le Racing s'est mis en quête d'un gardien d'expérience pour encadrer Alaa Bellaarouch.

Quand le Racing m'a appelé, je n'ai pas longtemps hésité. Même pas du tout ! (rires) Pourquoi ? Parce que c'est le Racing, c'est Strasbourg ! Pouvoir revenir dans ma région, retrouver la Ligue 1 à 34 ans... Tout concordait. Il a juste fallu que j'explique à mes amis que je ne suis pas là en vacances, comme d'habitude quand je rentre ! "

Puel évoque une déliquescence

06/02 08:32

Sans club depuis qu'il s'est fait virer de l'ASSE il y a 50 mois, Claude Puel (62 ans) s'est confié hier dans Monaco Info à son amie Geneviève Berti, directrice de la communication du gouvernement princier de la Principauté de Monaco. Extraits.

"Quand je suis arrivé à Lille, le club était en bas. On a joué le maintien les deux premières années. Sans argent, sans rien, on a pris des joueurs gratuits de deuxième division ou des étrangers qui ne coûtaient rien. On avait l’avant-dernier budget de première division. Je me suis dit « je vais partir avec des jeunes joueurs, je vais les former, je vais les amener et les faire rivaliser avec les meilleurs joueurs ». Les gens se disent « il est fou, lui ! ». On a joué deux ans le maintien puis on a fait 2e, puis 3e derrière Lyon. On a fait des Ligues des Champions, on a battu Manchester United au Stade de France car on n’avait pas encore de stade à Lille. On a gagné à San Siro contre le Milan AC qui a été après champion d’Europe cette même saison. On a fait des résultats extraordinaires. On a bâti. Aller se confronter avec des joueurs qui ne coûtent rien et défier les plus grands joueurs d’Europe et les plus grands entraîneurs, c’est ce qui me faisait saliver. C’est ma nature et je le revendique.

J’ai la particularité à partir de Lille d’avoir des responsabilités étendues. Je faisais entraîneur et j’avais aussi le rôle de directeur sportif. Je menais la politique sportive du club, je m’occupais du recrutement des joueurs, je faisais toutes les réunions, tout ce qu’il fallait pour diriger tous les aspects sportifs, du centre de formation jusqu’à l’équipe première. C’était énormément de travail mais je m’accomplissais là-dedans. Partout où je suis passé, même en Angleterre, j’ai tenu ce rôle-là. Maintenant c’est presqu’impossible de faire cela, c’est très compartimenté. Beaucoup de gens sont venus se servir et n’ont pas servi le club.

Maintenant, l’entraîneur est dans la précarité, il est sur un siège éjectable. Au bout d’un an ou même de quelques mois, il peut partir. Il va à l’essentiel et je le regrette parce que c’est un état de fait qui est dû par la gestion du club proprement dit. Je le regrette car ça ne permet pas d’avoir un travail de fond. Les entraîneurs hésitent maintenant à lancer des gamins parce qu’ils ne sont pas encore prêts, ils savent que ça risque de leur coûter des points mais « ils ne font pas le job » et tout ça je le regrette

C’est une question d’état d’esprit. Moi j’étais prêt à me faire virer mais pour moi c’était comme ça, on devait passer par ces étapes-là. J’avais des convictions et mon travail fait que ça a été sur la tangente plusieurs fois, mais finalement je suis resté en place parce que mon travail quelque part les rassurait aussi. Par exemple à Lille pendant deux ans on a joué le maintien, on était la majorité du temps dans les trois derniers. Ils ont dû hésiter pour savoir s’ils me gardaient. Mais en fait, comme je bossais, comme je développais les joueurs, ils ont tenu.

C’est ça qui est important, c’est d’avoir un aperçu sur ce qui est réalisé. Est-ce qu’on est sur le bon chemin, on peut continuer à lui faire confiance pour la suite. Surtout que c’était le seul chemin. Il y a des clubs qui dans des situations comme ça de mauvais classement, ils paniquent et de suite c’est du court terme. C’est de la gestion à court terme et en fait c’est la déliquescence du club. Il faut se détacher de toute la pression, il faut prendre un cap et le tenir parce qu’on pense que c’est le bon. Il faut tenir, rassurer ses dirigeants, prendre la communication du club à son compte, il faut tempérer les uns et les autres. On est très exposé mais je pense avoir été à chaque fois assez solide.

Ce que l’on peut me souhaiter maintenant ? Avoir la santé, profiter de mes enfants et de mes petits-enfants. Je reste un passionné de football mais pas n’importe où, pas n’importe comment… J’ai reçu beaucoup de propositions, même au niveau des sélections. Mais j’ai envie de rester en Europe et de disputer je l’espère un jour de nouveau la Coupe d’Europe, la Ligue des Champions, soit avec un club qui me permet d’y arriver par la compétition, soit qui y soit déjà. Je ne suis plus dans un projet où il faut repartir en bas, reconstruire pendant quatre ou cinq ans comme j’ai pu le faire à Lille, à Nice ou dans d’autres clubs. Je n’ai plus ce truc-là."

 

Cordonnier évoque le cas Sissoko

06/02 07:34

Ancien scout de l'ASSE (de février 2018 à mai 2021) et actuel directeur sportif de Sochaux (4e de National 1 qui s'apprête à recevoir Rennes en 8e de finale de Coupe de France), Julien Cordonnier se souvient dans la Pravda du jour des tractations délicates avec Ibrahim Sissoko et son agent, à qui le FCSM a dû verser 1,5 M€ pour qu'ils acceptent de rompre un contrat qui portait jusqu'en 2026 (avec un salaire de 80 000 € brut par mois).

"Il y a des décisions qui ont été prises, peut-être parfois un peu rapidement... Mais c'était compliqué d'attendre qu'Ibra parte de lui-même, vu l'urgence de la situation. Heureusement, d'autres joueurs, comme Moussa Doumbia ou Aldo Kalulu ont résilié leur contrat sans indemnité, alors qu'ils n'avaient pas encore trouvé de club où rebondir."

Selon Le Progrès, l'attaquant malien des Verts, éliminé samedi dernier par la Côte d'Ivoire, est attendu après-demain à L'Etrat après avoir joué seulement 67 minutes à la CAN. Il devrait donc faire son retour dans le groupe à l'occasion de la réception de Troyes qui clôturera lundi prochain la 24e journée de L2.

 

Sur une passe de son gardien Flekken, Maupay marque contre les Cityzens

05/02 23:07

Sur un dégagement de son gardien Mark Flekken, Neal Maupay (27 ans) a ouvert le score ce soir contre les Cityzens en clôture de la 23e journée de l'élite anglaise. Malgré le 32e pion claqué en Premier League par l'ancien attaquant stéphanois (son 5e de la saison), les Champions d'Europe et d'Angleterre en titre ont finalement renversé Brentford grâce à un triplé de Philip Foden.

 

Ce qu'en dit Pindi

05/02 22:15

Sur la chaîne twitch de La Voix des Sports, le DG de l'USLD Edwin Pindi est revenu ce soir sur la défaite des Verts avant-hier à Marcel-Tribut.

"Ce match contre Saint-Etienne, ça a été un beau match de Ligue 2, avec beaucoup d’intensité. On se dirigeait vers un match nul et c’est nous qui avons eu un petit coup du sort mais quelque part on l’a provoqué. Mais il ne faut pas fanfaronner, ça ne tient parfois qu’à un fil. Sur le terrain, l’équipe a été dans la continuité de ce qu’on fait depuis 2024, je n’ai pas senti d’atmosphère de Coupe de France mais une envie de briller, de montrer de quoi les joueurs étaient capables.

Mais en termes de club, la réception de l’ASSE a été un gros défi. Pour nous, c’était le plus gros match des 30 dernières années. On avait un gros défi en recevant les supporters stéphanois, on passait à la télé à 15h00 en match prime, le stade était plein à craquer, les places sont parties comme des petits pains. Il y avait des enjeux sécuritaires très importants autour du match dans une période en plus de carnaval.

Il y avait une ambiance vraiment particulière en tribune. Je pense que du point de vue de nos supporters c’était aussi important de pouvoir exister. On l’a vu, le kop stéphanois est très important. C’est rare pour nous de voir un kop aussi rempli, un kop qui chante autant. Il y a eu un vrai défi et il faut vraiment féliciter toutes les sphères du club. L’équipe professionnelle et le staff technique ont vraiment brillé, et en coulisses ça a été un rude défi qui a été réussi avec notamment pas moins de 450 VIP présentes au stade. Les voyants étaient vraiment au vert, excusez le jeu de mots (rires)."

 

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