
Le derby vu par Jean-Mimi
05/11 10:54
Jean-Michel Larqué parle du derby dans la dernière édition du Parisien. Extraits.
"Les joueurs stéphanois et lyonnais se côtoient moins qu’à mon époque. Et ils se chambrent donc peu. Moi, je croisais des Lyonnais en équipe de France. Même quand Lyon n’était pas très fort, il y avait Di Nallo, Lacombe ou Chiesa. Ça se titillait un peu. Notez que je suis un cas un peu à part car, quand j’ai commencé à l’ASSE, je faisais en parallèle mes études à la faculté de Lyon. Et jamais ma voiture immatriculée 42 n’a eu de problème ! Une rareté aujourd’hui. En revanche, on s’allumait parfois entre joueurs.
Avec les Verts, j’ai inscrit 78 buts en championnat, mais seulement deux de la tête. J’étais nul dans le jeu aérien. En 1977, lors de mon dernier derby, le terrain de Geoffroy-Guichard était pourri. Mais, sur un corner, le ballon me touche la tête et je marque. En remontant le terrain, j’ai entendu Bernard Lacombe, qui savait à quel point j’étais mauvais, hurler à ses défenseurs Lyonnais « Non, pas Kelar de la tête. Pas lui ! » L’autre bon souvenir de derby, c’est en 1993. J’étais directeur général de l’ASSE. A cette époque, Lyon était déjà plus fort. Et pourtant on avait gagné 3-0 avec notamment un but de Pascal Despeyroux, un milieu défensif. Lui, il marquait autant que j’étais bon de la tête !
C’est compliqué de se chambrer comme avant lors des matchs des pros. Mais chez les jeunes, ça perdure : il y a un mois, pour un ASSE-OL en moins de 17 ans, plus de 1 000 personnes sont venues au stade Aimé-Jacquet à l’Etrat voir les jeunes Verts gagner 1-0. Mille personnes pour un match de gamins ! Où voit-on ça ailleurs en France ? Dans les centres de formation, on reste sensibilisés. Le problème c’est qu’ensuite, ça se transforme en haine dans les tribunes.
Aujourd'hui, les joueurs ont peut-être moins d’humour. Nous, on taquinait. Ça n’empêchait pas les traitements de choc. Le Lyonnais Jean Baeza ne s’est pas gêné devant Patrick Revelli par exemple. Il y avait aussi Raymond Domenech, mais lui, il se dégonflait devant Georges Bereta ! Tout cela s’entretenait car, dans chaque équipe, on restait au moins dix ans. Aujourd’hui, c’est moins le cas. Mais un derby ASSE - OL reste la plus belle rivalité du championnat. Perdre, c’est l’assurance de subir les moqueries durant des mois. Gagner, c’est la garantie d’avoir le petit sourire en coin.
Les Lyonnais me font une très bonne impression par rapport aux dernières prestations des Verts. Contre Montpellier, Strasbourg ou Toulouse, j’ai trouvé les Stéphanois très inquiétants. Lyon, même s’il y a des trous d’air dans cette équipe, m’apparaît bien supé- rieur. Cela peut même faire de gros dégâts dans la défense verte."
Mounier, le baiseur baisé (6)
05/11 10:18

Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de So Foot, Anthony Mounier (0 but, 0 passe décisive cette saison au Pana) revient sur son passage éclair à l'ASSE.
"J’ai fait toute ma formation à Lyon, je connais beaucoup de monde, c’est mon club de cœur. Après, il y a eu cet épisode où cela ne s’est pas fait avec Saint-Étienne. Mais le peu de temps où je suis resté là-bas, j’ai apprécié. Je suis encore en contact avec des personnes qui travaillent au club. Allez, match nul pour le derby de ce dimanche !
Je suis arrivé un soir, l’intendant de l'ASSE m’a amené à l’hôtel, on a mangé ensemble. Le lendemain matin, j’ai passé la visite médicale, tout s’est bien passé. Avant de signer le contrat, le président m’a dit que les supporters qui s’opposaient à mon arrivée étaient une minorité, qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Ensuite, j’ai signé mon contrat. J’ai pris l’avion dans l’après-midi pour rejoindre l’équipe à Toulouse, la veille du match.
Le soir, le président et le directeur sportif, Dominique Rocheteau, viennent me parler. Ils me disent qu’ils pensaient pouvoir régler la situation, mais que cela a pris des proportions exagérées, hors de contrôle. Je leur dis : « C’est la fin du mercato, on va faire comment ? » On m’a pris un billet d’avion. Je suis rentré à l’aéroport de Lyon, j’ai attendu deux jours à l’hôtel pour qu’on trouve un troisième club, et heureusement on a trouvé l’Atalanta.
La vidéo de 2012 où on m'entend dire "On les baise, les Verts !", je ne m'en souvenais même plus ! En plus, c’est une vidéo qui vient d’OGC Nice TV, même pas d’une caméra de beIN ou Canal. J’ai dû faire ça contre d’autres équipes quand on a marqué des buts. C’était un match tendu, on jouait le maintien avec Nice. On a gagné 3-2 à Geoffroy-Guichard... C’est sorti comme ça. Il ne faut pas oublier que j’ai tenu ces propos-là avec un joueur qui, quelques années après, a joué pour Saint-Étienne et il n’a pas eu de soucis.
Je pense qu’on a tous pris la bonne décision. Aujourd’hui, on voit tellement de choses... Vu comme c’était parti, je n’aurais pas pu jouer les matchs. J’aurais fait quoi ? Je serais resté avec les mecs de la sécurité 24 heures sur 24 ? Ce n’est pas une vie. C’est dommage parce que Saint-Étienne, c’est le club de ma famille. J’avais envie de bien faire. Je suis déçu et triste de ne pas avoir pu jouer dans ce stade mythique. Après, je ne voulais pas rester en étant un poids pour le groupe.
Je ne suis pas bête, je sais que ce n’est pas parce que je suis un ancien Lyonnais qu’ils ne voulaient pas de moi. C’est à cause de propos ressortis cinq ans après. La colère, je la comprends oui et non. Je me suis mis à leur place. C’est pour ça que je souhaitais les rencontrer afin qu’on s’explique, pour mettre tout à plat. Il fallait tirer tous dans le même sens. Et eux, ils ont dit : « Si on le rencontre, on va lui casser la gueule, lui casser les jambes. »
Un supporter a dit au président qu’entre sa femme et le club, il choisit le club. Des gens comme lui sont impossibles à convaincre. Moi, je voulais leur dire que je n’avais aucune haine envers les Verts, je ne venais pas ici pour marcher sur le terrain. Je pense qu’on aurait pu se rendre service mutuellement. Si on se qualifiait pour la Coupe d’Europe, cela permettait de débloquer une option afin que je signe trois ans de plus à Saint-Étienne... Finalement, le Pana m’a permis de jouer en vert."
On ne pouvait pas y Coupet
05/11 09:55
Seul membre actuel des vilains passé par Sainté, l'entraîneur des gardiens banlieusards Grégory Coupet donne son avis sur le derby dans Le Progrès du jour. Extraits.
"J’ai l’impression que tous les feux sont au vert pour l’OL et c’est là qu’il faut être hyperméfiant. Dans un derby, il n’y a pas de classement. Le classement n’a rien à voir, et ces derniers temps, l’OL a souvent perdu les duels et l’implication athlétique. Or, tout est là. Dans un derby, la priorité absolue est de répondre présent dans les duels. Tu mets le bleu de chauffe, et après, si tu peux, l’habit de lumière. Et puis, c’est dans l’ADN de Saint-Etienne. Si tu donnes, on te pardonne tout.
C’est l’essence même du football et ça existera toujours. Le football est un jeu. Et là, la proximité fait que tu peux te chambrer plus facilement. À une période, tout le monde a été supporter des Verts, à une autre, de l’OL. Ça a dû diviser les gens, les familles, mais ça doit rester du football. C’est génial. Ça alimente les conversations et le plaisir vient de là. J’ai reçu des SMS de copains des deux côtés et ils boivent à ma santé ! Ça va être une soirée à part.
Jérémie Janot est un pote et j’ai toujours revendiqué le fait que j’ai été bien formé à Saint-Etienne. Mais, je suis Lyonnais. J’ai fait sept ans à Saint-Etienne, onze ans et demi à Lyon. Je n’ai pas d’animosité pour l’ASSE, juste beaucoup de respect. Mais, je suis pour Lyon. C’est aussi simple que ça.
J’ai pris de tout et j’ai eu la chance de ne pas être touché à la tête. Mais, bon, je prends une barre de fer, je la prends. J’adorais ces ambiances. Je respectais le fait d’être hué à Saint-Etienne et encouragé à Lyon. Ça fait partie du jeu. Il faut faire abstraction de tout cela, et avec l’expérience, on apprend à entendre ce qui est positif et à laisser ce qui l’est moins.
Dans un derby, il y a une vraie excitation. Il faut se nourrir de ça et ça te galvanise. Ce sont des matches fantastiques à jouer. Saint-Etienne va être poussé par tout un peuple. Il faut le savoir et avoir beaucoup de respect pour ça. L’OL devra alors se regrouper comme les centurions romains et piquer au bon moment."
Willy n'oublie pas le derby
05/11 09:31
Willy Sagnol, qui a commencé sa longue et belle carrière de joueur professionnel par le derby du 27 février 1996, s'est confié au Progrès avant le très attendu match de clôture de la 12e journée de L1. Extraits.
"J'ai découvert que je jouerai en ouvrant le journal le matin du match alors que je n’avais pas disputé une seule minute avec les professionnels. Mon statut à l’époque était celui d’un joueur de l’équipe réserve, mais il y avait eu un changement d’entraîneur. Christian Lariepe et Maxime Bossis étaient chargés de l’intérim avant l’arrivée de Dominique Bathenay. Ce dont je me souviens est surtout le fait d’avoir joué avec des mecs que je regardais comme des idoles… Grégory Coupet, Salem Harchèche, Jean-Philippe Séchet, Didier Thimothée, Stéphane Santini… J’avais joué arrière latéral droit, ce qui était ma première à ce poste-là.
L’ambiance du stade m’avait marqué. Je ne ressentais aucune pression particulière mais surtout une joie intense. Je ne sais pas si cela a été un tremplin pour la suite de ma carrière mais cela m’avait permis de toucher du doigt le haut niveau et de voir qu’avec beaucoup de travail, et un peu de chance, une carrière professionnelle pouvait être envisageable. Dortmund - Schalke s’en rapproche en termes de ferveur. Mais un derby ASSE - Lyon est quelque chose de vraiment spécial. Il faut cultiver cette rivalité entre ces deux grands clubs car c’est l’essence même du football. Bien entendu le tout sans violence mais avec passion."
Il faudra mettre les pinceaux
05/11 09:09
Jessy Moulin explique dans Le Progrès du jour comment il aborde le derby. Extraits.
"J'ai joué le dernier derby et il y a eu une belle victoire à la clé. Cela reste un super souvenir. Déjà durant l’échauffement, les chants montent, c’est une fête, un engouement incroyable. Cela vous porte. Cela a été encore plus dur par la suite de repartir comme remplaçant. Le derby ne se joue pas avant. Il ne sert à rien de se mettre trop de pression avant, elle sera suffisamment présente le jour même. J’en ai discuté avec Katranis, Janko. Ils savent que les supporters attendent beaucoup de ce match, que c’est une question d’honneur pour la ville. La culture du derby commence dès les plus petites catégories. On sent que c’est un match différent, un match attendu.
Il n’y aurait pas toute cette ferveur si le favori était imbattable. L’an dernier, on prend 3-0 en Coupe de France à Auxerre, on ne fait pas la meilleure semaine d’entraînement qui soit et on a mis tous les ingrédients pour gagner. Le derby est un match à part qui ne se joue pas sur le classement ou la forme du moment. La ferveur incroyable qui se dégage du Chaudron peut porter une équipe. J’en suis certain. Cette équipe lyonnaise possède de supers joueurs. Mais sur un match, on est capable de les bousculer pour aller arracher la victoire. Un derby se joue le jour J, à l’heure H. C’est dimanche qu’il faudra mettre les pinceaux. Tout ce qui s’est passé avant est mis de côté."
L'esclave s'en esclaffe
05/11 08:51
Ancien Vert et ex-vilain, Frédéric Piquionne s'exprime dans Le Progrès du jour avant le 115e derby de l'histoire. Extraits.
"Mon agent était lyonnais. Mais il m’a fait signer à Saint-Étienne, on ne voyait que le meilleur pour moi. Ce sont des moments difficiles mais je pense avoir fait de bonnes choses à l’ASSE. C’est de l’histoire ancienne, même si aujourd’hui, ça ressort encore. Ce n’est pas simple de passer d’un club à l’autre. Il faut avoir un bon mental. Mais c’était ce que je voulais, évoluer dans l’un des meilleurs clubs français. Le calvaire que j'ai vécu lors de mon seul derby disputé avec les Lyonnais ? Ce sont des moments que l’on n’oublie pas. C’est aussi ce que retiennent les supporters ou les gens méchants. Je vais vivre avec ça jusqu’à la fin de mes jours. Aujourd’hui, j’en rigole.
On a fait des bons matches avec Sainté. On a même failli gagner le derby en 2005. Je me souviens de matches assez crus, avec beaucoup de tensions mentales et physiques. On abordait les derbys comme des rencontres de coupe. Mais la suprématie lyonnaise nous mettait hors circuit, comme beaucoup d’autres équipes. C’est le match de l’année pour les supporters, la ville et le club. Les Verts n’ont plus gagné depuis quelque temps, la défaite face à Montpellier a peut-être fait un peu mal. Lyon a enchaîné quatre victoires et arrive en position de force. Mais à Sainté, avec l’appui du public, ça va être compliqué.
Je regrette les propos que j'ai tenus sur les dirigeants stéphanois à l'époque où j'ai signé à Lyon. J’ai dit ça sans réfléchir. En plus, on ne jouait même pas l’ASSE le match d’après. Ça a été repris immédiatement, c’est là qu’on voit que la rivalité est exceptionnelle. Depuis, j'ai revu revu plusieurs fois Bernard Caïazzo à Paris mais je n’ai pas eu l’occasion de recroiser Monsieur Romeyer. Il m’avait bien accueilli quand je suis arrivé à Sainté. On a eu des mots assez forts quand je suis parti. J’ai des choses à lui dire, en face, pas par téléphone ni par médias interposés. Il faut remettre les choses à plat et discuter en tant qu’hommes."
Ça ne prime à rien !
05/11 08:19
"Je ne veux plus entrer dans ce système de primes montrant le président les doubler ou les tripler dans le vestiaire après une victoire" assure Roro dans la Pravda. "Président ! Président… Rien du tout ! On a de nombreux supporters aux moyens limités et ce serait irrespectueux vis-à-vis d’eux de balancer 5 000€ en direct à la télévision. D’autant plus qu’à Saint-Étienne,les primes dépassent largement le salaire moyen des Français."
Rustem a payé pour Lopes (2)
05/11 08:08

La Pravda nous donne des nouvelles du Stadium Manager de l'ASSE Samuel Rustem, blessé blessé à l’œil droit par un projectile lancé depuis la tribune latérale Henri-Point alors qu’il protégeait le gardien des vilains Anthony Lopes au coup de sifflet final du dernier derby, le 5 février.
"Après avoir bénéficié d’un mi-temps thérapeutique à la reprise de l’entraînement le 26 juin, il a repris à plein temps depuis le 1er octobre. Mais il doit continuer à soigner son œil car il n’a toujours pas retrouvé toute son acuité visuelle. Cela ne l’empêchera pas de se trouver fidèle au poste, ce soir. Responsable de la gestion du stade Geoffroy-Guichard, Rustem naviguera entre les tribunes, où il prendra place au côté du délégué principal de la LFP, et le bord du terrain, non loin du délégué assistant. Pas sûr toutefois qu’en cas d’incident, il escorte Lopes, qui n’a jamais pris de ses nouvelles. Quant à l’auteur de son agression, il n’a jamais pu être identifié à cause du système de vidéo-surveillance obsolète du Chaudron."
Sans Dieu, c'est laborieux
05/11 07:33
"Loïc sait tout faire. Et quand il n’est pas là, il m’arrive de changer de tactique pour aider un joueur qui rentre. Lui n’a pas besoin de ça "Cela fait plusieurs saisons que nous sommes habitués à jouer ensemble et plein de fois sans Loïc. J’ai des repères avec tout le monde et les automatismes, on les a" déclare Oscar Garcia dans la Pravda du jour.
Mais le quotidien sportif nous rappelle que les Verts soins moins sereins sans Perrin. Depuis la saison 2005-2006, Sainté a remporté 44,3 % de victoires avec lui (1,6 point par match). Sans Dieu, les Stéphanois n'ont gagné que 28,1% de leurs matches (1,1 point par match).
Il veut mettre le feu, Depay !
05/11 07:20

Dans la dernière édition de la Pravda, le vilain attaquant Memphis Depay évoque le 115e derby de l'histoire dont le coup d'envoi sera donné ce soir par Jérémy Clément et Fabien Lemoine.
"Il y a un bon moyen d'être parfait aux yeux de nos supporters, c'est de flamber dans le derby. Je l'ai vécu la saison dernière, je sais combien c'est important, tout ce qu'il y a derrière. Il y a notre série à poursuivre, notre jeu à maintenir, et il y a l'autre aspect de ce match,le derby. On va le jouer avec tout notre cœur. On a vraiment des joueurs créatifs, c'est ceque j'adore dans cette équipe, et dans le foot. Nous sommes dangereux. Nous pouvons marquer exactement au moment où l'adversaire pense que nous ne sommes pas dans un bon soir. Il faut garder ça, à Saint-Étienne."
Roro fou du derby
05/11 07:10
Dans la Pravda du jour, Roland Romeyer raconte ses 60 ans de derby. Extraits.
1957 : Mon premier derby (Saint-Etienne 3-2 Lyon)
J'avais douze ans et j'ai exaucé un rêve d'enfant. Je suis tombé dans le Chaudron un jour de derby. Ce fut une grande kermesse au cours de laquelle Stéphanois et Lyonnais se croisaient en voyant les joueurs passer au milieu d'eux pour aller s'échauffer sur le terrain annexe. C'était aussi l'époque où on vivait la première mi-temps derrière un but et la seconde derrière l'autre. Buts de l'immense Mekhloufi, de "Trottinette" Rijvers et de "Gégène" N'Jo-Léa. Un beau baptême.
1974 : Mon Stéphanois du derby (Saint-Etienne 1-0 Lyon)
Ça cogne dur sur le terrain, avec les frères Domenech. C'est limite. Merchadier centre et alors qu'il a un poignet dans le plâtre, Hervé Revelli se jette et marque d'une tête plongeante (62e). Un derby, ça se gagne avec courage et le sens du sacrifice
2004 : Le plus frustrant (Saint-Etienne 2-3 Lyon)
J'avais fait aménager une grande baie vitrée donnant sur la tribune officielle dans ma loge, à Geoffroy-Guichard. Comme je possédais un bureau d'études à Lyon, j'avais invité toute ma famille professionnelle, donc beaucoup de Lyonnais. Nous étions tous accoudés au bord de la loge, sûr de gagner. Mais Juninho égalise à la 87e minute et Govou marque à la 90e + 2. Au coup de sifflet final, je me suis fait chambrer grave par mes collaborateurs. La bouffe a eu du mal à passer.
2005 : Le plus triste (Lyon 3-2 Saint-Etienne)
On perd 0-1 à la mi-temps alors qu'on aurait pu en prendre six. Mais Janot a été pas mal. On en prend encore deux mais on revient à 2-3 grâce à Feindouno et à Compan, à la 89e minute. Mais au moment où il tire, Lilian se casse la jambe. Un derby, c'est beaucoup d'émotions, de joies et de peines.
2008 : Ma chemise du derby (Saint-Etienne 1-1 Lyon)
On vient de perdre les quatre derniers. Il faut faire quelque chose. Je vais à Roanne, chez un brodeur, avec une chemise blanche. Il me brode un logo sur le coeur "Touche pas à mon club". L'ASSE, c'est ma famille. Pas touche. Dans le dos, je me fais floquer "Nous sommes des guerriers". Au moment où Laurent Roussey termine sa causerie, je tombe la veste, je me retourne et je lance aux gars : "On y va !" On fait un super match mais Benzema égalise à la 90e + 2. Je suis fou. C'est de naissance. Si je ne l'étais pas, je ne serais pas à la présidence du club
2010 : le plus beau (Lyon 0 - Saint-Etienne 1)
Au lieu de passer des extraits des matches de l'adversaire dans le car nous conduisant à Lyon, Christophe Galtier a diffusé un clip vidéo de cinq minutes d'un de nos supporters retraçant ce que représentait le derby. Celui-là, on doit le perdre dix fois tellement on a été dominés de la tête et des pieds. Et pourtant, on le gagne, ce centième derby. Faute sur Matuidi, coup franc de Payet dans la lucarne de Lloris. Le hold-up parfait. J'ai triplé la prime de 1 250 €. Au retour, c'est le feu à L'Étrat. J'ai la chair de poule, les larmes aux yeux. Mais je ne bouge pas. Tout est possible dans le football. Un derby, c'est une histoire d'honneur. Mais c'est surtout le bonheur que tu offres aux gens.
2012 : Ma plus belle décla (Saint-Etienne 0-1 Lyon)
«Je participe à l'émission Luis Attaque sur RMC. On se trouve dans la boutique des Verts quand Luis Fernandez me dit : "On va comparer les gardiens des deux clubs." Et là, je fais une déclaration d'amour à Ruffier : "La comparaison n'est pas bonne. Ruffier c'est une Ferrari et Vercoutre, une 2 CV." Ç'a fait le buzz. Plus tard, Gomis m'a demandé s'il pouvait donner mon numéro de téléphone à Vercoutre. Rémy m'a envoyé un texto pour me dire qu'il ne m'en voulait pas et qu'il comprenait. Il y a trois ans, son père est venu voir un derby à Saint-Étienne. Comme son papa est bien sympa, je l'ai invité à un autre match.»
2014 : La plus belle vidéo (Saint-Etienne 3-0 Lyon)
"Les joueurs s'apprêtent à entrer sur le terrain quand Christophe (Galtier) leur lance : "Attendez deux minutes..." Et là, il leur passe un montage vidéo retraçant la passion des derbys dans le monde. Il se termine par nos derbys, qu'il commente. Vous auriez vu les visages des mecs : ils étaient transformés. Et pour la première fois depuis vingt ans, on regagne enfin chez nous."
On veut le quatre à la suite !
04/11 23:47

Sainté a remporté ses 3 dernies derbys à domicile en Ligue 1, après n'avoir gagné aucun des 14 précédents (6 nuls, 8 défaites). L'ASSE a préservé sa cage inviolée lors de ses 3 dernières réceptions des banlieusards mais n'a jamais réalisé la passe de 4 sur ses terres face à son voisin dans l'élite.
La tâche s'annonce compliquée pour nos Verts ce dimanche vu la dynamique actuelle des deux clubs. Alors que les Stéphanois n'ont gagné que 3 de leurs 12 derniers matches à domicile en Ligue 1, les vilains n'ont perdu qu'un seul de leurs 15 derniers matches de Ligue 1, le 17 septembre au Parc.
On compte malgré tout sur Oscar Garcia pour succéder à Guy Briet, dernier entraîneur stéphanois à avoir remporté son premier derby en Ligue 1. C'était à Geoffroy-Guichard le 30 janvier 1983 (1-0, but de Laurent Roussey sur penalty). Allez les Verts, on y croit ! Sus aux vilains !
Maupay se paie Leeds
04/11 23:28
Profitant d'une jolie bourde du gardien de Leeds, Neal Maupay a marqué cet après-midi (de la tête !) le premier but de la victoire (3-1) de son équipe contre l'ancien champion d'Angleterre et ex-finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions (en 1975). L'ancien attaquant stéphanois a claqué 6 pions (5 en Championship et 1 en League Cup) en 19 matches disputés cette saison avec Brentford.
La réserve perd la tête
04/11 22:58
Vous avez pu suivre ce match au sommet du National 3 en direct sur notre forum grâce à Stéphanois : sous la pluie, les leaders stéphanois ont concédé à domicile sur le fil leur première défaite de la saison face à Bourgoin-Jallieu, qui reprend donc la tête du championnat.
Sous les yeux de Dominique Rocheteau, Enrique Sanz, Julien Sablé, David Wantier, Eric Blondel, Gérard Fernandez, Razik Nedder, Philippe Guillemet, Ronaël Pierre-Gabriel, Kenny Rocha-Santos, Mickaël Nadé et Lamine Ghezali, les Verts ont fait une entame assez timide face à une équipe berjallienne compacte. Anthony Maisonnial, d'une belle claquette (14') puis Ben Karamoko, auteur d'un joli sauvetage (19') ont évité le pire. Mahdi Camara s'est procuré la première occase stéphanoise à la 20e mais il a tiré à côté. Cinq minutes plus tard, Hugo Roussey n'a pas réussi non plus à cadrer sa tête malgré l'excellent centre d'Alexandros Katranis. Sur un coup franc discutable concédé par Cyril Martin-Pichon à la 29e, Anthony Maisonnial a sorti du bout des gants un ballon qui prenait le chemin de sa lucarne. En deux temps, le gardien visiteur a dû également s'employer à la 34e minute sur une tête de l'ailier gauche cap-verdien Vagner. La rencontre a été arrêté un petit quart d'heure deux minutes plus tard suite à une panne de projecteur sans doute liée à l'orage. Alexandros Katranis s'est procuré la dernière occasion de la première période mais son tir pas assez appuyé n'a pas inquiété le portier isérois.
Dès le retour des vestiaires, Hugo Roussey a profité du bon pressing de Vagner pour décocher à l'entrée de la surface de réparation une frappe violente qui a frôlé le poteau droit du gardien berjallien. Dans la foulée, Rayan Souici a également tenté sa chance mais il a hélas beaucoup trop enlevé sa frappe. Initiant quelques belles combinaisons avec Vagner et Hugo Roussey et Mickaël Panos, le capitaine stéphanois Dylan Chambost a également tenter de créer le danger en mettant des coups francs brossés dans la boite, sans trop de résussite. Beaucoup trop approximatifs dans leurs transmissions, les Verts se sont procurés leur plus grosse occasion à la 67e minute : sur un coup franc de Dylan Chambost, le défenseur central Léo Pétrot s'est bien jeté côté gauche pour reprendre le ballon mais son tir a été repoussé par le gardien berjallien. A l'instar de Mahdi Camara, Erin Pinheiro a mangé une biscotte dix minutes après son entrée en jeu. Alors qu'on s'acheminait vers un score nul et vierge, les Berjalliens ont inscrit leur but victorieux à la 89e sur un centre tiré côté droit et repris d'une tête à bout portant.
La compo : Maisonnial - Panos, Karamoko, Pétrot, Katranis - Souici, Martin-Pichon (Pinheiro, 69'), Camara (Gomis, 90') - Chambost, Roussey (Koné, 85'), Vagner.
La réaction de Laurent Batlles : "Je suis bien sûr déçu du résultat. Je pense qu'il n'est pas vraiment mérité pour nos joueurs. Sur la physionomie du match, le nul aurait été plus équitable. Mais on n'a pas fait ce qu'il fallait ce soir pour mettre trop en difficulté cette équipe de Bourgoin bien en place. On prend ce but un peu bête suite à coup de pied arrêté. Je n'ai pas grand chose à reprocher à mes joueurs, ils ont essayé de tout mettre en ouevre pour remporter cette victoire. Mais on n'a pas été au niveau qu'on avait eu sur d'autres matches. C'est une certaine forme d'apprentissage, il ne faut pas pour autant remettre tout en cause. On n'a pas été très juste dans l'aspect technique. On n'a pas fait les bons choix, les bonnes passes. On a joué sur un faux rythme, ça nous a coûté assez cher. On a joué dans des conditions difficiles, il y a des automatismes à créer entre certains joueurs, mais ce n'est pas pour autant que l'on doit se trouver des excuses. On avait beaucoup travaillé cette semaine le fait de jouer contre une équipe évoluant comme Bourgoin avec un bloc bas. On avait essayé de mettre du mouvement, de trouver des relations entre les joueurs. Mais on a hélas pas eu la même justesse technique en match qu'à l'entraînement. Cette équipe de Bourgoin est invaincue mais pas pour autant invincible. A nous de faire une série pour essayer de recoller à cette équipe, comme on avait su le faire."
A 21 pour mater les Vilains
04/11 19:51
Oscar Garcia a convoqué un groupe de 21 joueurs pour le derby de demain. On notera que, si Cabella n'est donc pas de retour, c'est en revanche le cas de Ronaël Pierre-Gabriel.
Ruffier, Moulin, Guendouz
Théophile-Catherine, Lacroix, Pogba, Pierre-Gabriel, Gabriel Silva, Janko, M'Bengue
Selnæs, Dabo, Pajot, Maïga, Hernani, Diousse, Kenny Rocha Santos
Søderlund, Hamouma, Bamba, Monnet-Paquet
Bafé en tenue de Gala (8)
04/11 09:47

Grâce à un doublé et une passe décisive de Bafé Gomis, le leader Galatasaray a écrasé 5-1 l'avant-dernier Genclerbirligi hier en match d'ouverture de la 11e journée du championnat turc. Fort de ses 11 pions, l'ancien attaquant stéphanois rejoint le Macédonien Adis Jahovic (Göztepe) en tête du classement des buteurs.
Faites vivre l'enfer à Ferland !
04/11 09:26

Dans les pages rhodaniennes du Progrès, plusieurs vilains livrent leurs impressions avant de jouer leur premier derby contre Sainté.
"Je suis pressé de connaître ça, on m’en a parlé dès que je suis arrivé" avoue Tanguy Ndombele. "On va là-bas pour remporter les trois points, pas pour faire un nul. J’en entends parler au vestiaire, on me dit qu’il y a de l’ambiance, de l’impact sur le terrain aussi, j’ai envie de le vivre" déclare Ferland Mendy (photo). "Je ne connais pas ce derby, mais on y va pour poursuivre notre série de performances et de victoires. On a commencé à parler de ce match dans le vestiaire jeudi soir, on est prêt. J’espère qu’on va le gagner, j’en ai beaucoup joué avec Santos et Besiktas, mais chaque derby a son histoire et est différent" assure Marcelo Guedes. "Quand j’étais petit, je n’avais droit que de regarder la première mi-temps à la télé, on ne pouvait pas gratter plus. Après, j’ai eu le droit de regarder les deux, mais cette fois, j’espère jouer, c’était un rêve d’enfant" se réjouait Houssem Aouar.
Le président des vilains aime Dieu
04/11 09:04
Blessé au pied, Jean-Michel Aulas ne sera pas à Geoffroy-Guichard demain soir. Mais le président des vilains est présent médiatiquement, comme l'atteste son entretien paru dans Le Progrès du jour. Extraits.
"C'est le premier derby que je vais rater. Sur nos 23 derbys à Geoffroy-Guichard, il y a eu 5 défaites. Les trois de suite que nous avons subies, nous ont fait très mal. Certaines étaient prévisibles, d’autres pas du tout. Nos amis stéphanois sont en train de conditionner tout un peuple et leurs joueurs pour poursuivre cette série, mais nous allons y aller avec une volonté clairement affichée. Si on a le bonheur de gagner, cela fera 12 victoires en 24 derbys, soit 50 % de victoires à Geoffroy-Guichard. Une victoire nous donnerait plus d’ambition mais un mauvais résultat ne remettrait pas en cause les valeurs du club et du groupe. On sera à l’extérieur, perdre un derby à la maison est beaucoup plus dur. Aujourd’hui, on joue la Ligue Europa, pas l’ASSE.
Bernard Caiazzo travaille beaucoup auprès du syndicat Première ligue. J’espère d’ailleurs qu’il écoute mes conseils. Roland, j’ai appris à l’apprécier au fil des années. Il arrive, dans un contexte pas facile, à bien faire son job. On a des amis communs qui font que nos relations sont apaisées. Gérard Houllier connaît bien Oscar Garcia. Il l’a découvert lorsqu’il était directeur sportif du football chez Red Bull. Il nous en avait parlé mais il ne correspondait pas à ce que nous cherchions à l’époque. Le joueur de l’ASSE que j'aurais aimé recruter ? Loïc Perrin correspond le plus aux valeurs de l’OL. Il est toujours extrêmement performant et il a la tête sur les épaules. C’est un garçon qui croit en son club et que j’apprécie."
Le coeur chaud et la tête froide
04/11 08:47

Oscar Garcia a expliqué hier en conférence de presse comment il abordait son premier derby avec Sainté.
"Sur un match, tout est possible, on peut gagner. Les Lyonnais ont l’habitude de jouer tous les trois ou quatre jours avec l’Europe et beaucoup d’internationaux. Mais un derby, c’est différent. Tu peux avoir confiance et le perdre. Avec notre cœur, on peut compenser la qualité technique. Pas la peine d’insister sur la motivation. Tout le monde en parle. Pas seulement cette semaine, mais toutes les semaines. Les gens me disent "Il faut gagner" et nous allons aborder le match comme de vrais Stéphanois, mais avec lucidité. Il faudra être très concentré sur chaque action parce que chaque ballon peut être décisif. Tu peux perdre mais tout le monde sera fier de l’équipe. Ce sera peut-être un joueur qui fera la causerie, mais il ne le sait pas encore. On doit avoir le cœur chaud et la tête froide. Si on est tout chaud ou tout froid, la performance ne sera pas bonne. Les supporters sont au top. Ils ne peuvent pas être mieux. Les joueurs, le staff, les dirigeants, le club peuvent progresser. Eux non. Ils sont déjà au top."
Jérémy et Papy lanceront le derby
04/11 08:29
Selon Le Dauphiné Libéré, Fabien Lemoine (FC Lorient) et Jérémy Clément (ASNL) donneront le coup d'envoi du 115e derby de l'histoire ce dimanche soir à Geoffroy-Guichard. "On est partis tous les deux cet été dans des circonstances un peu particulières, sans vraiment dire au revoir. Alors le club a voulu nous rendre hommage. C’est un geste très sympa qui me fait bien plaisir" déclare l'actuel milieu nancéien.
Etrangers mais pas au derby
04/11 08:18


La Pravda a recueilli les impressions d'anciens joueurs étrangers ayant vécu le derby. Extraits.
John Sivebaek : "Quand tu arrives de l’étranger, tu n’as pas la même histoire que si tu es né dans la ville. Mais on m’a tout de suite parlé de cette guerre entre les supporters stéphanois et ceux de Lyon. Même si notre bus avait été caillassé à Liverpool et qu’on nous avait tiré des fumigènes dessus, le derby est tout aussi important à gagner qu’un Man U-Man City ou un Man U-Liverpool."
Bjorn Kvarme : "Tout le monde te parlait de ce match spécial, avec une atmosphère particulière. C’était aussi chaud qu’en Angleterre, du même niveau que le derby du Merseyside entre Liverpool et Everton que je venais de disputer pendant deux ans avec les Reds."
Cris : "Quand Bernard Lacombe m'a recruté, il m'a dit : "Si tu viens à Lyon, il y a un match particulier qu’il faut gagner, c’est contre Saint-Étienne." C’est même la première chose qu’il m’a dite ! J’ai fait des matches avec Cruzeiro ou les Corinthians devant 80 000 personnes et c’est aussi tendu, aussi chaud. Je suis invaincu contre Saint-Etienne car j'étais blessé lors du 100e derby. C’est tellement différent des autres matches, les attitudes, les discours, la concentration..."
Mahamadou Diarra : "Bernard Lacombe ne voulait même pas qu’on s’habille en vert. Je lui disais que le drapeau malien commence par du vert, mais il me répondait que ce n’était pas le même vert ! En général, tous les dirigeants venaient à l’hôtel, Bernard, Aulas et même Gérard Collomb. Et avec les supporters, c’était chaud. Deux jours avant, il y avait les fumigènes, les gens à l’entraînement… Un Real-Barça, c’était pareil comme pression. Quand je suis arrivé à Madrid, au moment de signer, on m’a bien dit qu’il y avait deux matches beaucoup plus importants que les autres. Quand on gagnait certains matches importants, raconte Diarra, je disais à Bernard, je vais t’inviter à manger à Saint-Étienne. Il paraît que Paul Bocuse va ouvrir un restau là-bas. Il me répondait : “Ça, jamais !” D’ailleurs, deux jours après mon arrivée, il m’avait invité à manger et m’avait prévenu que les Stéphanois, c’était pas son truc."
Mounier, le baiseur baisé (5)
04/11 08:02

Evoluant désormais sous le maillot vert... de Panathinaïkos, l'ancien vilain Anthony Mounier revient aujourd'hui dans la Pravda sur son passage éclair à l'ASSE.
"Face aux menaces de certains supporterss, que je n’ai jamais reçues directement, les dirigeants stéphanois m’avaient proposé de dormir à L’Étrat, sous protection vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Ce n’était pas une vie acceptable. Je m'épanouis en Grèce, un pays de foot qui m’a agréablement surpris, avec des supporters fanatiques. Ce dimanche soir, je vivrai sagement le derby à distance, sur le plateau du Canal Football Club, avec un regret et une pointe de tristesse. Saint-Étienne aurait pu m’apporter et inversement. Cette histoire a blessé ma famille. Y jouer aurait constitué un clin d’œil à papa, supporter des Verts. J’ai quand même la chance de porter un maillot vert aujourd’hui. Mais ce n’est pas en Ligue 1 et ne comptez pas sur moi pour vous donner un vainqueur dans ce derby. Il va y avoir match nul. Comme ça, tout le monde sera content..."
Bamba veut jouer la prolongation (3)
04/11 07:44

La Pravda du jour nous apprend quen Jonathan Bamba devrait prolonger de trois ans son contrat avec l'ASSE, probablement avant le déplacement à Lille. Extraits.
"Accompagné de Dominique Rocheteau et David Wantier, Roland Romeyer s'est rendu en personne à Paris, mardi, pour rencontrer les agents du joueur avenue de la Grande-Armée, à deux pas de l'Arc de triomphe, dans les bureaux de Bernard Caïazzo (absent car en déplacement aux Etats-Unis). Les deux parties se sont quittées en parvenant à trouver un consensus sur la base d'une prolongation de trois ans, l'actuel contrat de Jonathan Bamba arrivant à son terme le 30 juin prochain.
Un nouvel échéancier a également été arrêté. Il prévoit un nouveau rendez-vous, à Saint-Étienne cette fois-ci, pour finaliser le volet financier du dossier. Il devrait se tenir durant la trêve internationale, au retour des trois représentants de Bamba du Mali, où ils sont partis ouvrir une académie de football. Suivant le calendrier établi, l'officialisation de la prolongation de l'international Espoirs français est espérée avant le déplacement de Saint-Étienne à Lille, le vendredi 17 novembre.
Après avoir passé son offre de 35 000 € à 55 000 € brut mensuels, l'ASSE a encore revu sa proposition à la hausse. Le futur salaire de Bamba se trouverait assorti d'un système de primes fixes et variables, notamment au nombre de matches disputés dans la saison. Les représentants du joueur, qui perçoit actuellement 18 000 € brut par mois (primes de talent comprises), auraient de leur côté revu leurs prétentions à la baisse (130 000 € la première année, puis 140 000 et 150 000 € les deux années suivantes, hors primes). Les deux parties n'ont jamais été aussi proches de tomber d'accord."
Maïga va bouffer du Lion !
03/11 19:32

Habib Maïga a été appelé pour la première fois chez les A de Côte d'Ivoire pour le match décisif contre le le Maroc (privé d'Oussama Tannane, forfait pour blessure) programmé le samedi 11 novembre à Abidjan. Emmenés par le revenant Max Gradel, les Eléphants devront impérativement gagner pour décrocher leur billet pour la Coupe du Monde, sinon les Lions de l'Atlas iront en Russie l'été prochain...
Le stade du Ray
03/11 19:08
Dans une entretien accordé à la Pravda, Raymond Domenech encense GG avant de redevenir vilain.
"Allez les Verts ! Quand on est un vrai Lyonnais, on a le droit d'être lucide. On a le droit de dire qu'il y a des bonnes choses à Saint-Etienne. Rien que la chanson, c'est quelque chose d'extraordinaire. C'est une faute de français monumentale "qui c'est les plus forts". Mais il m'est arrivé quand j'étais joueur dans le couloir de la chanter tellement l'ambiance du stade était prenante. Je me suis retrouvé avec un pote, on s'est dit : "Mais t'es con !" Pour moi, le stade est extraordinaire. C'est un stade qui résonne, c'est vraiment un stade à l'anglaise. Un stade fait pour le football. Quand on est dedans, on est pris par l'ambiance. On dit que les supporters verts sont plus chauds que les autres. Non, ils ont un stade qui leur permet d'avoir cette ambiance. Moi j'adore aller voir les matches à Saint-Etienne, parce que oui, il y a quelque chose de plus.
Un joueur que j'ai admiré à Saint-Etienne, c'est Georges Bereta. Georges était extraordinaire, c'est un vrai Polonais, dur, un mec de la mine, qui a cette qualité : plus on tape dessus, plus il réagit. Pour moi il correspondait tout à fait à cette image de Saint-Etienne. Il y avait cette culture de la mine, du travail. C'est aussi un des bons côtés de Saint-Etienne, c'est une vraie culture de l'effort. Aujourd'hui, il n'y a pas un joueur stéphanois que j'admire. Je ne connais pas un Stéphanois. A la limite, on a l'impression qu'ils se ressemblent tous. C'est même peut-être le problème de Saint-Etienne, il n'y a pas de joueur majeur. Il y a Ruffier, c'est vrai, que je connais. Après, les autres, j'ai beau chercher... je ne vois pas !
Il n'y a pas de belle victoire de Saint-Etienne contre Lyon, ça a toujours été du vol. C'était manifeste, en permanence. Une belle victoire stéphanoise contre Lyon, ça n'existe pas. Un bon restaurant à Saint-Etienne ? A Lyon oui. Ce que Saint-Etienne a de mieux que Lyon aujourd'hui ? Rien ! Rien. A un moment ils avaient un stade. Maintenant ils n'ont plus rien. Le stade, on est largement au-dessus. Nous on est passé dans la dimension du futur, eux ils sont restés dans l'époque..."
Loïs dans les 10
03/11 17:46
La Pravda a créé son Flop 10, classement des 10 attaquants ayant totalement raté leur début de saison de Ligue 1.
Sans surprise, on retrouve notre numéro 9 Loïs Diony en 1ère place de ce triste classement, avec ses 0 but et 0 passe décisive depuis le début de la saison (les pénaltys provoqués ne sont pas pris en compte)
Un classement peu glorieux qui met également en lumière deux anciens Verts : Allan Saint Maximin est en 2e position, lui qui a rejoint Nice à l'intersaison et n'a simplement fait qu'une passe décisive.
En 10e position, notre ancien numéro 9 Nolan Roux, qui lui a bien mieux réussi son début de saison que les deux autres, avec 3 buts marqués. Mais le penalty manqué (retiré alors qu'il l'avait inscrit à sa première tentative) à Nantes et son non-match en banlieue lui valent les honneurs du classement.
A noter que notre ancienne piste de recrutement Andy Delort est également "à l'honneur."
Il en a chié, Fréchet !
03/11 17:28
Dans un entretien accordé à l'AFP et mis en ligne sur le site de France Télévisions, Joël Fréchet revient sur son premier match en pro où il était au marquage de Michel Platini. L'actuel entraîneur des U16 banlieusards évoque également le derby d'après-demain soir.
"Je garde un très bon souvenir de mon premier derby. Fleury Di Nallo, alors directeur sportif de l'OL, me téléphone alors que j'étais en stage à Valence avec la sélection régionale cadets. Il me dit de rentrer tout de suite sur Lyon pour le derby. Je pensais qu'il parlait de la réserve. Les deux demi-défensifs, Jean-Louis Desvignes et Laurent Fournier, étaient indisponibles. J'étais arrivé à l'OL un an auparavant, à 14 ans. Di Nallo a dit à l'entraîneur, Jean-Pierre Destrumelle, que j'étais prêt physiquement. Dès le premier entraînement avec les pros, j'ai été pris sous l'aile du capitaine, Serge Chiesa. Nous étions bien classés et Saint-Étienne, champion en titre, n'était, en revanche, pas trop bien. Il y avait 40 000 spectateurs et nous avons perdu 4-0. Après dix minutes, il y avait déjà 2-0. Platini avait marqué le 2e but. C'était un Monsieur. A la fin, il m'a dit : "Continue comme ça, tu feras carrière mais ne tire pas trop sur les shorts". C'est vrai que je m'étais un peu accroché. Mais j'étais fier qu'il vienne me parler.
Chaque saison, ce sont les deux matches à gagner. Les jeunes des deux clubs se retrouvent dans les sélections nationales. Il y a de la rivalité, l'envie de gagner. Il y a du respect notamment chez les entraîneurs. Mais parfois, ça dérape. Ce n'est pas la guerre mais un bon combat même si en U17, il nous est arrivé d'avoir recours au service de sécurité en raison de la présence d'ultras en tribune. S'il y a de la haine, ce n'est pas bien. Je ne comprends pas les critiques envers Bruno Genesio. J'en suis un ardent défenseur, notamment si l'on veut inculquer certaines valeurs avec des jeunes qui sortent de l'Académie. Je trouve aberrant que l'on remette en cause un entraîneur qui a des résultats.Je suis curieux face à la nouvelle équipe de Saint-Étienne. Comment nos joueurs vont-ils agir et réagir ? Je revois tous les buts importants que nous avons pu marquer à Geoffroy-Guichard dans les années fastes mais la tendance s'est un peu inversée depuis quelques années. J'ai de l'espoir mais c'est très incertain."
Léo le barragiste
03/11 17:01

Léo Lacroix a été rappelé en sélection suisse pour affronter l'Irlande du Nord lors des barrages de la Coupe du Monde 2018. Accompagné de Gelson Fernandes (10e de Bundesliga avec l'Eintracht Francfort), le défenseur central stéphanois affrontera donc les Verts à Belfast le jeudi 9 novembre à 20h45 puis à Bâle le dimanche 12 novembre à 18h00. Reste à savoir si le numéro 4 de l'ASSE, qui était resté quatre fois sur le banc de la Nati la saison passée, fera enfin ses débuts internationaux.
Ruffier a parlé
03/11 15:16
Pas besoin de parler, les chiffres le font pour lui. Mis à l'honneur par le site de la LFP, Stéphane Ruffier est présenté comme "le boss du derby" Extraits.
"C’est fort d’une première partie de saison inspirée (5 cleans sheets en 11 journées, 75% de tirs arrêtés) que Stéphane Ruffier s’apprête à disputer son 12e derby. Avec les Verts, il a débuté par trois défaites, dont deux dans le Chaudron en 2012. Pour déguster une première victoire contre les Lyonnais, il a en revanche dû patienter jusqu’à son 6e derby, le 108e du nom, en mars 2014 (1-2). Huit mois plus tard, le portier vert remportait un premier derby cette fois devant ses supporters dans le Chaudron (3-0). Un choc lors duquel Stéphane Ruffier avait sorti deux grandes parades, d’abord en intervenant devant Nabil Fekir en première période, puis sur une intervention face à Alexandre Lacazette à la dernière minute, après avoir été secondé par son poteau sur un tir de Clinton Njié.
La saison suivante, Stéphane Ruffier a encore joué les premiers rôles dans le deuxième succès de rang de l’ASSE à Geoffroy-Guichard contre l’OL. Il a réalisé une superbe parade main droite sur un tir de Rachid Ghezzal le prenant à contre-pieds en première période, avant de briller en allant chercher un coup franc bien ajusté de Clément Grenier en seconde. Forfait l’an dernier, Stéphane Ruffier reste donc sur deux clean sheets contre l’OL dans le Chaudron. Son bilan à domicile contre l’OL est du coup positif avec 40% de victoires, avec seulement 4 buts concédés en 5 matchs. Il n’a plus pris de but depuis 180 minutes face aux Lyonnais et enregistre 76% d’arrêts dans les confrontations à Geoffroy-Guichard. Une série toujours en cours, alors qu’aucun joueur de l’OL de l’effectif présent dimanche n’a encore inscrit un but dans un derby."
Désigné pour s'exprimer en conférence de presse à la mi-journée du fait du forfait sur blessure de son habituel capitaine Loïc Perrin, Stéphane Ruffier a donné son avis sur le derby. Extraits.
"Ce n'est pas un besoin que j'ai de parler dans les médias. Ça fait partie de mon caractère. Parler, c'est toujours facile. C'est bien, ça lance un derby. Mais la vérité, c'est dimanche soir. C'est une grande fierté de porter le brassard chez nous. En tant que joueur, c'est toujours une fierté de pouvoir jouer un derby. C'est un match à part. C'est le match que tout le monde regarde. Tu gardes des souvenirs quand tu le gagnes, la joie que cela te procure et que tu procures surtout aux gens. C'est un match qui marque les gens.
Dans un derby, il n'y a pas de favori. Tout le groupe est conscient de l'importance du derby. Les jeunes formés ici, qui l'ont joué, comme les étrangers. La vérité, elle est sur le terrain. Un derby, il ne faut pas en parler. Il faut le gagner. Et ce n'est pas forcément la meilleure équipe qui le remporte. C'est surtout une question de motivation, de détermination et d'envie. Après, il ne faut pas que ça tourne à la catastrophe comme la blessure de Robert Beric à Lyon. Ne vous inquiétez pas : nous serons motivés."
Saint-Louis se confie en attendant Papy
03/11 14:08

5e de L2 avec le Paris FC, Dylan Saint-Louis reçoit le FC Lorient (4e) de Fabien Lemoine. En attendant ses retrouvailles avec Papy, l'international congolais a évoqué ses vertes années dans un entretien paru hier sur le site officiel du club parisien. Extraits.
"Je suis arrivé à Saint-Etienne à l’âge de onze ans et j’ai évolué dans toutes les catégories avant de signer pro en mai 2015. J’ai été prêté ensuite à Evian où lors de mon premier match j’ai notamment inscrit mon premier but contre… le Paris FC. Je n’ai pas trop joué car je me suis blessé cinq ou six matchs après, du coup je suis rentré à Saint-Etienne. J’ai disputé ensuite quelques matchs avec St-Etienne en championnat et en Europa League et puis j’ai rejoint Laval en prêt pendant un an. Là-bas c’était compliqué car on a eu trois coachs la même année. J’ai réalisé un gros début de saison et inscrit 5 ou 6 buts en 8 matchs. Après, Marco Simone est arrivé, je n’aimais pas trop sa méthode, on a eu quelques accrochages, donc du coup j’étais un peu écarté du groupe.
J’ai eu des appels de clubs anglais pendant que j’étais à Laval qui m’assuraient de me prendre et de faire une offre à Sainté. Moi qui ai toujours voulu aller là-bas, j’avais déjà fermé la porte à mon club et je ne voulais même pas parler de prolongation. Elle était envisageable, du moment où le coach était toujours Christophe Galtier. Après quand j’ai entendu qu’il y allait avoir un changement de coach, franchement je me suis dit que c’était limite impossible que je reprenne avec le groupe. Franchement, avec les offres que j’avais, c’était même mieux pour moi de partir de Saint-Etienne. Quand je repense à la situation de Jonathan Bamba qui était dans la même situation que moi il y a quelques temps, je me dis qu’il s’en est bien sorti parce qu’il a eu l’occasion de faire un prêt en L1.
J’avais refusé plusieurs clubs du haut de tableau, même si on y est aussi maintenant. Du coup le Paris FC est venu à moi et le projet m’a intéressé, j’ai discuté avec les dirigeants et je me suis lancé. Après, je n’ai pas pu faire la préparation avec les pros car j’étais en conflit avec Saint-Etienne donc j’avais repris avec la réserve. J’étais bien mais pas non plus à fond car le niveau n’est pas le même qu’en Ligue 2. Il me fallait encore trois semaines dans les jambes. Je veux m’imposer comme un joueur important de l’équipe. On va jouer contre une équipe de Lorient qui joue un peu comme nous car ils aiment bien ressortir le ballon et ne dégagent pratiquement jamais."