

En conférence de presse cet après-midi, Stéphane Moulin a démontré qu'il nous avait observé de très près et dresse un tableau très complet du Sainté de Garica :
"C'est une équipe qui est solide, il y a une belle qualité d'ensemble. Donc ce ne sera pas simple. Il y a plus d'intensité dans leur jeu, une solidité défensive qui existait mais qui je trouve s'est accrue et puis un peu plus de vitesse dans l'animation offensive, une équipe très performante en attaque rapide et qui lorsqu'elle ouvre le score sait le conserver avec beaucoup d'enthousiasme, de générosité et de rigueur sur le plan tactique, une équipe qui est capable de jouer très bas, de subir et est capable d'imposer un pressing à l'adversaire. Ils ont plusieurs facettes qui leur permettent d'être performants."
Il s'est par ailleurs penché sur le cas de Jo Bamba :
"Il est dans la continuité de ce qu'il a fait chez nous. Il a franchi un cap chez nous. Toute la confiance qu'il a emmagasinée est primordiale pour un joueur à vocation offensive. Je suis très heureux pour lui, très heureux qu'il réussisse. Je n'en doutais pas avant qu'il vienne chez nous, et je n'en doute surtout pas maintenant qu'il est lancé. Il a trouvé un vrai style, un style très marqué, très à lui. On a toujours espéré le conserver. En vain."
Espérons que que Jo confirme dimanche (15h) tout le bien que son ex-coach dit de lui.
Après avoir résilié hier son contrat avec le LOSC, Eric Bauthéac a annoncé aujourd'hui sur son compte Instagram sa signature à Brisbane Roar (Australie).
En conférence de presse ce midi, l'homme qui a malmené Neymar au Parc a affiché une envie prometteuse avant la réception d'Angers :
"Etre footballeur, c'est mon rêve depuis tout petit. C'était aussi le rêve de mon père. J'espère qu'il est fier de moi. Je viens d'un milieu difficile, ça me donne une force. Je travaille deux fois plus pour que le futur soit plus beau que le présent. Le coach me fait confiance. Le plus important c'est de lui rendre la pareille sur le terrain. Sur le terrain il n'y a plus de Neymar. Si en face c'est mon frère et que je dois mettre le pied pour prendre le ballon, je le fais. Le but est de gagner et faire un bon championnat, que je sois sur le terrain ou sur le banc. Je n'ai pas de problème avec ça. Avec tout le respect que j'ai pour Angers, si nous faisons tout ce que l'entraîneur nous demande il n'y a pas d'équipe en face. Il faut attaquer tous les matchs comme une finale, comme le dernier match de notre vie, si nous voulons prendre le plus de points. Nous sommes tous conscients qu'il ne faut rien relâcher. Il y a une bonne ambiance, on a tous envie de travailler."
De son côté Oscar Garcia a confirmé indirectement qu'il avait bien bossé son sujet avant de venir à Sainté : "Je connaissais Habib avant de venir car j'ai vu beaucoup de matchs. Je l'ai aussi vu en équipe nationale."
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.. mais part à n'importe quelles conditions, comme le rappelle aujourd'hui son agent Aboubacar Traoré sur le site de 20 Minutes.
"J’ai senti que le petit avait eu un déclic dans ce club familial qu’est Angers. Il est revenu à Saint-Etienne très déterminé et il veut cartonner ici. Il y a une volonté commune de prolonger mais chacun défend ses intérêts au niveau contractuel."
Redevenu commentateur de la Bundesliga sur beIN Sport, l'ancien latéral stéphanois Patrick Guillou donne son avis sur les Verts dans la dernière édition du Progrès. S'il souligne les débuts réussis d'Oscar Garcia, il n'oublie pas pour autant en chic type de saluer son prédécesseur. Extraits.
"J'ai eu de bons échos sur Oscar Garcia lorsqu’il était à Salzburg. Sa philosophie de jeu est séduisante même si elle peut être contraignante dans la durée car elle demande beaucoup d’efforts aux joueurs. Il faut être au top physiquement pour développer le jeu qu’il préconise. Mais quand ça se passe bien, vous pouvez mener 3-0 au bout de 25 minutes. En tout cas, les Verts réussissent un très bon début de saison. On sent que les cartes ont été redistribuées, je vois des joueurs concernés, à l’écoute. Le mercato a joué un rôle important car il a réactivé la concurrence. Maintenant, on verra si le profil des joueurs est adapté à ce que souhaite mettre en place l’entraîneur. Entraîneur, c’est un métier qui use. Si Christophe Galtier a décidé de partir, c’est qu’il avait cette perception des choses. Avec ses joueurs, il a rendu ses lettres de noblesse au club avec un titre. Il l’a remis sur la scène européenne tout en rendant leur fierté aux Stéphanois. C’est énorme."
Le site autrichien Sport Report a mis en ligne aujourd'hui une courte interview d'Oscar Garcia.
"Mon premier but en tant que joueur du Barça, c'était en Coupe contre l'Atlético Madrid, on avait gagné 6-0. J'avais claqué à cette occasion mon premier pion en pro. Je suis supporter à vie du Barça. Dès l'âge de neuf ans j'ai signé dans ce club et j'y ai passé toute ma carrière. Je me souviens encore de mon premier match avec les Blaugrana, à neuf ans, lors d'un tournoi amical. Yohan Cruyff est le coach qui m'a le plus inspiré c'est lui qui m'a donné ma chance chez les pros. Si je n'avais pas fait carrière dans le foot, je pense que j'aurais été professeur."
L'historique des matches disputés contre le SCO Angers montre que l'ASSE apprécie particulièrement cet adversaire.
Sur 26 réceptions à Geoffroy Guichard, 24 matchs ont été disputés dans le cadre de la L1 ou D1 : les Verts l'ont apporté à 14 reprises, ont fait 6 nuls et se sont inclinés à 4 reprises.
Espérons que, dimanche, ils ne feront pas mentir les statistiques.
A ces 56 rencontres, on peut ajouter 2 rencontres amicales qui se sont toutes deux terminées par une victoire de l'ASSE: 5-0 en 1960 et 5-4 en 1968
Dans L'Est Républicain, Alaeddine Yahia se réjouit d'avoir retrouvé à Nancy son ancien coéquipier stéphanois Vincent Hognon.
"Je souhaite aussi plein de belles choses dans ce métier à Vincent Hognon avec lequel j’ai joué à Saint-Etienne. Je savais que Vincent finirait entraîneur. J’aurais pu parier beaucoup là-dessus. Il avait quelque chose en plus dans la rigueur et dans l’analyse des matches. Julien Sablé était comme ça également. La seule chose que je me permets avec Vincent, c’est le tutoiement parce qu’on a joué ensemble. Pour le reste, il y a beaucoup de respect, c’est lui le coach, c’est lui le patron. Je n’attends pas de cadeaux. Si je suis bon, je jouerai. Si je ne suis pas bon, je patienterai et je travaillerai pour faire mieux. Les entraînements ont été de très bonne qualité depuis la nomination de Vincent mais ce n’est pas un changement radical parce qu’il était déjà dans le staff. Vincent a supprimé les mises au vert avant les matches à domicile, c’est une bonne chose. C’est bien de responsabiliser les joueurs. Le gars qui sortirait la veille d’un match, il n’aurait rien compris au métier, il devrait aller plutôt jouer chez les amateurs !"
Présenté officiellement sous ses nouvelles couleurs cet après-midi après avoir passé avec sa succès sa visite médicale, Oussama Tannane s'est brièvement confié en conférence de presse.
"Tout le monde m'a dit que Las Palmas est un super club. J'aime la Liga, j'ai toujours voulu jouer en Espagne. J'ai parlé à plusieurs joueurs de l'équipe nationale, et ils m'ont dit que je rejoins une bonne équipe. Je vais progresser dans ce championnat qui valorise les joueurs offensifs comme moi. Je vais me donner à 100% dans mon nouveau club. Je veux marquer des buts et aider mes coéquipiers. J'aime jouer en attaque, excentré droit ou au milieu de terrain. En France, les équipes sont plus défensives. Saint-Étienne est un super club, mais Las Palmas l'est tout autant."
Directeur sportif de l'actuelle lanterne rouge de la Liga, Toni Cruz se réjouit de l'arrivée de l'ancien numéro 10 des Verts. "On suivait le joueur depuis cinq mois, son agent était déjà venu en avril. Oussama Tannane est un joueur offensif, polyvalent, c'est une bonne pioche. Si nous décidons de lever son option d'achat à la fin de la saison, nous l'engagerons pour quatre saisons supplémentaires."
Sur le papier la réception du SCO d'Angers n'effraie pas particulièrement le supporter vert. Angers, c'est d'abord l'un des plus faibles budgets de Ligue 1.
C'est aussi une image de promu qui colle à la peau du club, même si les hommes de Moulin ont eu le talent de se maintenir sans trembler deux saisons de suite.
Enfin Angers, malgré sa solidité, c'est deux défaites la saison dernière face aux Galette boys (à chaque fois 2-1) et aucune victoire dans le chaudron sur ses dix derniers déplacements (8 victoires, 2 nuls).
Bref vu de loin, Angers c'est sans danger pour Sainté.
Vu de loin. Mais à y regarder de plus près, Garcia et ses troupes ont tout à craindre de leur adversaire de dimanche.
D'abord parce que le club de Stéphane Moulin est invaincu depuis le début du championnat et a su notamment tenir tête à Bordeaux, Lille et Marseille au Vélodrome.
Ensuite parce qu'à la sortie de la première trève internationale de la saison, Angers a l'avantage d'être quasi au complet et de ne déplorer aucun forfait majeur et récent.
Seul Ketkeophompone, victime d'une rupture des croisés et qui reprend seulement l'entraînement, n'est pas encore disponible. Pour le reste, RAS dans le groupe qui ne comptait que trois sélectionnés importants pendant cette trève : le Malien Coulibaly (4 matchs cette saison), le Sénégalais Ciss (aucun match) et l'international espoir Français Fulgini (4 matchs aussi).
Enfin parce que les départs majeurs de cet été (Pepe, Bamba, Diedhiou, Ndoye) semblent avoir bien été digérés et compensés avec les arrivées (Enzo Crivelli et Baptiste Guillaume déja buteurs) et l'éblouissante forme d'un Mangani libéré par sa prolongation de contrat.
Bref, une 4ème victoire dimanche, sans être un exploit, serait une vraie belle preuve que Sainté est à prendre très au sérieux cette saison.
Dans une longue interview accordée à SoFoot, Ivan Curkovic prend le temps de revenir sur des sujets divers et variés. Extraits.
Sur les Verts : "On a disputé des matchs exceptionnels à partir de Split en Coupe d'Europe. On a renversé une situation incroyable. La France a commencé à vibrer. Saint-Étienne l’a rendu fière. La fierté, c’est le plus important pour une nation. La France était fière de son football et de ses jeunes joueurs issus du cru entourés de quelques cadres. Saint-Étienne est devenu une sorte d’équipe de France où les joueurs étaient clairement identifiés. Tout le monde a commencé à nous supporter."
Sur la confrontation face à Kiev : "Un froid de canard, une ambiance glaciale. C’était compliqué. Même avec toute mon expérience, je ne connaissais rien de cette équipe, mais elle possédait de grands joueurs et surtout un grand entraîneur : Lobanovski. Cette équipe était capable d’apprendre et de reproduire des actions par cœur. Lorsqu’on a marqué le troisième but au match retour, j’ai commencé à trembler parce que je me disais qu’ils allaient pousser. Je n’étais pas sûr qu’on pourrait préserver le résultat."
Sur l'école des gardiens yougoslaves : "Elle était très solide et de très grande qualité grâce au travail spécifique. J’ai amené ce savoir-faire en France. Je l’ai partagé avec Herbin et Monsieur Boulogne à Vichy, ensuite, lorsque je me suis occupé des jeunes. KovaÄ, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, m’a appelé aussi plusieurs fois pour que je vienne travailler avec lui. Sans travail spécifique, le gardien de but n’existe pas."
Sur sa place dans le groupe : "J’aime le travail bien fait. Sans travail, vous ne pouvez pas progresser. Footballeur c’est un travail, un métier très sérieux, exigeant. À Saint-Étienne avec une jeune équipe, j’ai simplement imposé quelque chose, en accord avec mon entraîneur qui était aussi quelqu’un de très exigeant. Le président Roger Rocher l’était aussi, les mineurs de Saint-Étienne également, donc je m’entendais naturellement avec eux. Sans fausse modestie, je pense que mes jeunes coéquipiers ont beaucoup appris grâce au travail que j’ai apporté."
Sur son lien avec la France : "Lorsque je suis arrivé à Saint-Étienne, je ne parlais pas un mot de français. Lors de mon premier stage, j’ai partagé ma chambre avec mon très cher ami Aimé Jacquet. C’était mon premier professeur de français. Il était patient, pédagogue. On garde un contact très fraternel.
Durant ma carrière, j’ai refusé de prendre la nationalité française alors que l’équipe aurait pu, grâce à cela, recruter un étranger de plus. Je tenais à rester yougoslave. En 1982, le président Mitterrand m’a donné la nationalité française par décret et pour service rendu. J’ai accepté car la France est toujours restée dans mon cœur, c’est ma deuxième patrie, je m’y sens chez moi. Avoir la nationalité française est un grand honneur, j’en suis très fier."
Sur sa gestion des matchs et des après matchs : "J’étais assez nerveux pendant les matchs. J’étais quelqu’un qui parlait beaucoup, replaçait, dirigeait mes partenaires. Je préférais rentrer à la maison voir ma femme, boire du thé. Je ne pouvais pas dormir tout de suite. Je n’étais pas prêt à sortir."
Sur son départ à la retraite : "Quand j’ai disputé mon dernier match, je savais qu’il n’y en aurait plus derrière. Les matchs, les entraînements, tous les gestes à répéter, j’en avais un peu marre à la fin."
Après avoir joué hier soir avec le Maroc contre le Mali, Oussama Tannane a rejoint les Canaries dans l'après-midi. Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2020, le Lion de l'Atlas s'est brièvement confié à Estadio Deportivo avant de passer demain matin sa visite médicale chez la lanterne rouge de la Liga qu'il rejoint en prêt avec option d'achat.
"Je suis un joueur rapide, qui aime dribbler et marquer des buts. Las Palmas est un grand club qui joue le football que j'aime et qui a des atouts pour figurer en milieu de tableau même si je ne connais pas beaucoup mes nouveaux coéquipiers."
Le potonaute star99 nous propose un petit compte rendu de l'entraînement auquel il a assisté ce mercredi à l'Etrat. Merci à lui !
"La première partie de la séance, les joueurs étaient divisés en deux groupes. Oscar Garcia, qui a lui-même participé à l'exercice, a fait travailler le placement des défenseurs. Un de ses adjoints a ensuite fait bosser le groupe sur le placement défensif en cas de coups francs concédés proches de la surface.
La séance s'est achevée sur une opposition de 2x25 minutes remportée 1-0 par les Blancs, but de Léo Lacroix sur corner.
Blancs : Ruffier - Janko, Perrin, Lacroix, Katranis - Maïga, Pajot, Hernani - Cabella, Diony, Monnet-Paquet
Verts : Moulin - Pétrot, Souici, Fofana, Mbengue - Camara, Dabo, Rocha-Santos - Chambost, Guezali, Roussey
Le U19 Wesley Fofana (photo) a été très bon, Loïs Diony ne l'a pas passé une seule fois. Le jeune défenseur central, qui n'a pas encore 17 ans, a aussi remporté des duels contre KMP, qui a fini le nez dans le gazon.
Le match a été assez brouillon et pauvre en occasions. Chez les pros pas grand chose à signaler. Cabella touche beaucoup de ballons, Katranis est très à l'aise techniquement mais physiquement il n'est pas épais le garçon !
Hamouma et Söderlund se sont entrainés à part avec un adjoint. Pogba s'est entraîné tout seul, il a couru."
Sa venue à l'ASSE n'a pas fait la une des journaux sportifs, mais Marie-Gaël Mukanya est bel et bien vert. Arrivé cet été à l'ASSE en provenance du club partenaire de l'AS Savigneux Montbrison, cet attaquant athlétique s'est déjà illustré lors des matchs amicaux disputés par les U15 de Jean-Philippe Primard.
Gino Scampa, son ancien entraîneur, nous présente Marie-Gaël : "C'est un garçon très agréable, très à l'écoute qui a beaucoup progressé, mais qui a encore une importante marge de progression. Il est vraiment complet, avec un gros potentiel technique. Je l'ai eu durant 3 années en U12, U13 et U14 et mon entraînement était axé sur le jeu d'équipe, je proposais un travail quasiment toujours avec ballon. Marie-Gaël est gaucher, mais il a appris à bien utiliser son pied droit et sa tête. Je le répète, je pense qu'il va encore progresser. Il a un physique impressionnant, il mesure 1,85m. Son physique le desservait dans les petites catégories, car les arbitres sifflaient souvent contre lui. Il est humble, pas prétentieux, mais néanmoins habité par une grande envie de réussir et d'atteindre le haut niveau.Je suis vraiment content de sa réussite. Il était contacté par l'Olympique Lyonnais et le Paris SG. Il a choisi l'ASSE. Il y connaissait déjà des joueurs et cela ne l'éloignait pas trop de son milieu familial et de ses frères."
Sur son compte twitter, le site Du Stade Aux Stats a profité de la trêve internationale pour dévoiler l'équipe type des tacleurs de la Ligue 1. Entraînée par Oscar Garcia, elle comprend deux joueurs stéphanois (Ronaël Pierre-Gabriel et Ole Selnaes) et un ancien Vert (Renaud Cohade). Devancé uniquement par le Strasbourgeois Kenny Lala au nombre de tacles réussis, RPG est le joueur de l'élite qui a tenté le plus de tacles (19). Deux d'entre eux ont été particulièrement importants car effectués en tant que dernier défenseur.
Finaliste de la Coupe Gambardella avec les Verts en 2012 mais viré du centre de formation six mois plus tard suite à des actes pénalement répréhensibles, Sofiane Elmoudane s'est engagé début juin avec l’US Le Pontet Grand Avignon (National 3). Dans un entretien publié vendredi dernier dans Le Dauphiné Libéré, le milieu de terrain espère qu'il ne va pas s'éterniser au 5e échelon du football français.
"En National 3, le jeu est beaucoup basé sur les duels, le physique, contrairement au niveau CFA où les équipes sont beaucoup plus structurées, et techniquement plus propres. On doit faire avec... Je viens tout juste d’avoir 24 ans et je suis ambitieux et compétiteur dans l’âme. Je suis heureux de pouvoir évoluer dans un club dont le projet sportif est de remonter le plus rapidement. Ce qui m’intéresse pour le moment, c’est mon club actuel. Une fois la saison terminée, je regarderai ce qui sera le mieux pour moi et mon épouse, mais pas avant."
Alors que le prometteur défenseur central de l'équipe de France U17 William Saliba prépare tranquillement le prochain déplacement des U19 à Montpellier, Yannis Salibur continue de faire parler les médias. Le milieu de Watford Abdoulaye Doucouré, dont le prêt à Lorient avait capoté pour 33 secondes l'été dernier, estime aujourd'hui dans 20 Minutes que le milieu offensif guingampais va se remettre de son transfert avorté à Sainté.
"Il a voulu passer un cap en allant dans un top club français comme Saint-Étienne, donc c’est vrai que ça doit le miner. Mais le plaisir, c’est d’être sur le terrain, et à Guingamp, je pense qu’il a sa place de titulaire assurée. Tant qu’on joue, on est heureux, déjà ! Tant qu’il garde un niveau élevé de performance, le ou les clubs qui le voulaient vont forcément revenir aux nouvelles. Il a fait une très bonne saison l’année dernière, et s’il continue comme ça, peut-être même que de meilleurs clubs s’intéresseront à lui, et ce dès le prochain mercato hivernal. Au final, c’est peut-être un mal pour un bien."
La sélection algérienne, qui n'avait plus qu'une chance infime de se qualifier pour la Coupe du Monde en Russie, lui a définitivement dit adieu hier soir à Constantine. Comme à l'aller il y a quatre jours, les Fennecs se sont en effet inclinés face à la Zambie. Alors qu'Idriss Saadi est cette fois resté sur le banc en compagnie de Carl Medjani, Faouzi Ghoulam a encore joué l'intégralité de la rencontre.
Selon la dernière édition du journal belge Sport Magazine, Mogi Bayat est impliqué dans le prêt de Robert Beric à Anderlecht et dans celui de Rémy Cabella à Sainté.
"Le plus omnipotent agent belge s'est à nouveau démultiplié dans les dernières heures du mercato. Chez "Speedy Bayat", on ne vise pas la crème de la crème mais on fait du chiffre. Et même si ses concurrents, voire associés vous le diront : l'homme ne court pas après l'argent, à l'inverse de nombreux personnages du milieu. Mais Mogi veut être au centre du jeu, il est dopé par les deals. Quand il s'agit de parer au plus pressé, Herman Van Holsbeeck peut toujours compter sur son Mogi (à l'image de l'arrivé d'Uros Spajic l'an dernier). Le directeur général des Bruxellois demande à Bayat de lui ramener Robert Beric, il lui apporte l'avant de Saint-Etienne. Dans le même temps, Bayat se glisse dans le deal de Rémy Cabella, passé de Marseille à Sainté."
Dans la dernière édition du Républicain Lorrain, Nolan Roux évoque l'arrivée d'Emmanuel Rivière au FC Metz, lanterne rouge grenat du championnat avec un zéron pointé en quatre journées.
"Il n’était pas envisageable de compter que sur un seul attaquant toute la saison. Emmanuel, je l’ai déjà croisé en sélection avec les Espoirs. Il évoluait sur le côté droit et moi dans l’axe. Je ne sais pas ce que le coach compte faire dans un proche avenir, mais mon but est toujours le même : être là quand et où il faut pour contribuer à ce que l’équipe prenne des points. Lors du dernier macth contre contre Reims, en amical, j’ai joué à droite. Même si je me sens plus à l’aise dans l’axe, j’ai déjà évolué sur ce côté notamment avec Saint-Étienne. Les repères changent, les déplacements, les efforts ne sont pas les mêmes et ça fait bizarre d’avoir la ligne de touche à côté de soi. Mais il faut s’adapter. À ce poste, avec Saint-Étienne, j’ai été l’un des meilleurs passeurs de la Ligue Europa !"
Bernard Caïazzo, qui préside déjà le conseil de surveillance de l'ASSE mais aussi le syndicat Première Ligue (le lobby des présidents de club de L1) ainsi que le collège de Ligue 1 au sein de l'UCPF (vous suivez ?), peut désormais se coiffer d'une nouvelle casquette : l'ASSE est en effet devenue "membre ordinaire" de l'Association des Clubs Européens grâce à ses belles années européennes - 4è équipe française à l'indice UEFA, derrière Qataparis, Monakov et les quenelles.
Notre Président en charge des relations extérieures pourra donc, pendant deux ans, porter la voix du Forez au sein de l'assemblée générale de l'ECA (l'acronyme is in English, please).
Répondant notamment aux questions du co-administrateur de Poteaux Carrés Virgo, qui représentera chaque semaine notre site dans la nouvelle formule de l'émission "Club ASSE", Julien Sablé a explicité sa vision de la formation hier soir sur TL7. Extraits.
"Je récupère un centre de formation en bonne santé, quoi qu'on ait pu dire. Bernard David a fait un formidable travail pendant ces cinq années. On était ensemble dans le projet de formation qu'on a présenté au conseil de surveillance. L'une des réussites d'un centre de formation, c'est la relation avec les professionnels. Aujourd'hui ma relation avec Oscar est très bonne. Je le vois tous les matins avec son staff composé d'Espagnols et d'un Français, Alain Ravera, qui fait le liant avec le centre. Sur tout ce qu'on a pu échanger, Oscar ne m'a donné obligation dans un schéma tactique par exemple, de jouer comme les pros. Mis à part la réserve, de donner des grands axes par rapport à ça. Oscar est plus tourné vers la philosophie, notamment le comportement et l'attitude, et c'est là où on se rejoint.
Les joueurs qui doivent monter doivent avoir l'attitude de l'ASSE. Le projet s'appelle la mine verte. Nous on propose à nos joueurs d'arriver dans la plus belle des mines qui est Geoffroy-Guichard. L'attente de Geoffroy-Guichard c'est quelque chose de particulier pour les Stéphanois. L'aspect comportemental est important : à l'école, dans l'hébergement, en ville, sur le terrain. Dans les critères de recrutement, je mets en premier l'attitude et le comportement. L'une des premières choses qu'on a établies avec les éducateurs, c'est d'être très dur sur tout ce qui touche au comportement et à l'attitude, notamment en dehors du terrain. On a durci le socioéducatif. On est à cheval sur ça.
On a eu la vocation à l'ASSE de former des joueurs très athlétiques et qui étaient mentalement très forts. Ça, on a la capacité à le faire. Aujourd'hui on sait que le foot c'est une capacité technique au-dessus de la moyenne et une intelligence de jeu, tactique. Ça fait partie du projet de formation qu'on est en train de se mettre en place, la méthode d'entraînement. J'ai fait un voyage à la Real Sociedad qui a certainement changé ma vision. Ça m'a permis de comprendre certaines choses, notamment sur l'intelligence de jeu. Je pense qu'on n'est pas plus bête que les autres, sauf qu'ils ont répété plus de situations que nous. On va mettre ça en place dès les plus jeunes catégories.
Je suis un voleur d'idées, je n'inventerai rien. Je pense qu'il faut s'inspirer des autres. Quand j'ai présenté le projet de formation le 22 mars avec Bernard David, on avait établi un diagnostic de tous les clubs en France et de quelques clubs étrangers pour savoir ce qui se faisait. Là on a établi les concurrents qui sont les nôtres. Pas Lyon, le PSG ou Manchester City mais Bordeaux, Rennes. On va piquer deux ou trois idées à droite et à gauche qu'on va mettre à notre sauce. La seule contrainte que je donne aux éducateurs c'est qu'il faut être force de proposition, à la mode stéphanoise."
Selon la dernière édition du Progrès, les Verts porteront leur nouveau maillot noir comme du charbon récemment mis à l'honneur par site Sport & Style ce dimanche à GG lors de l’échauffement face à Angers. Pour l’occasion, il sera floqué du numéro 42 et du nom des principaux puits du bassin houiller de la Loire. L’ASSE étrennera cette tenue en match officiel début décembre dans le Chaudron face au FC Nantes, à l’occasion de la Sainte-Barbe.
Après avoir pris la pose lundi au musée de la mine pour promouvoir devant les caméras de Canal Plus ce nouveau maillot avec Jessy Moulin, Bryan Dabo, Romain Hamouma et Loïs Diony, Vincent Pajot s'est brièvement confié au quotidien régional.
"L'’immense chevalement métallique du Puits Couriot est haut de 35 mètres, c’est ouf ! Mon père est originaire du Nord. Il n’a pas travaillé dans les mines mais aurait pu. Il m’en a beaucoup parlé, il connaît la dureté du travail. D’ailleurs, il est venu visiter cet endroit. On connaît l’histoire de Saint-Étienne avec la mine. D’être sur les lieux, de voir comment ça se déroulait, c’est toujours intéressant. On comprend un peu mieux les choses et la difficulté du travail qu’ils faisaient."
Cheikh M’Bengue, qui était à l’entraînement hier après-midi, est en contact avec un club turc selon la dernière édition du Progrès. Le quotidien régional précise que le latéral gauche est d'acord pour poursuivre sa carrière à l’étranger. Les deux clubs devront se dépêcher pour trouver un accord puisque le mercato ferme vendredi en Turquie.
Alors qu'ils avaient atomisé les Aigles du Mali 6-0 il y quatre jours à Rabat, les Lions de l'Atlas ont concédé un match nul et vierge ce soir à Bamako. Entré en jeu à la 73e à la place de Hakin Ziyech qui venait de rater un péno, Oussama Tannane a loupé à son tour une énorme occase trois minutes plus tard en tirant à côté alors qu'il se présentait seul face au gardien.
Dans la dernière édition du magazine flamand Sport Voetbal, Christophe Galtier donne son avis sur Robert Beric.
"Je le faisais jouer avec deux joueurs sur les ailes et un numéro dix proche de lui. Vous devez bien l'alimenter avec des centres. En résumé je dirais que c'est un joueur typique de surface de réparation. Vous pouvez aussi compter sur lui dans le jeu parce qu'il a une bonne protection de balle et arrive à s'exprimer dans les petits espaces. Lors des deux saisons où j'ai travaillé avec lui, j'ai le sentiment que l'on n'a pas vu le vrai Beric. Il était généralement apprécié du public parce qu'il nétait pas avare d'efforts. Vous ne pourriez pas l'imaginer jouer au football."
Comme il y a trois jours à Dakar, Assane Diousse est resté sur le banc ce soir à Ouagadougou. Le numéro 8 des Verts a assisté à un nouveau match nul (2-2) entre les Lions de la Teranga et les Etalons du Burkina Faso de l'ancien gardien stéphanois Germain Sanou, qui lui non plus, comme à l'aller, n'a pas joué.
Sur le site Actufoot, l'entraîneur d'Ytrac Jacques Merle revient sur la défaite de ses protégés contre l'équipe réserve de l'ASSE.
"Il y a un peu de frustration. Le premier quart largement fut largement à l’avantage de Saint-Étienne. Ils ouvrent le score sur frappe de loin (15e). Derrière, nous obtenons un pénalty logique et l’adversaire se retrouve à dix. Égaliser a changé la physionomie du match. On a été plus présent et l’ASSE s’est montré dangereux en contre. Vers la 60è, il y a, je pense, une compensation, et notre adversaire obtient un pénalty qui lui permet de repasser devant. On avait mis les ingrédients pour l’emporter donc il y a un peu de déception sur le plan comptable. Mais je suis rassuré au niveau du contenu, après un début de championnat compliqué. Saint-Étienne est une équipe jeune et joueuse, avec de bons arguments sur le plan offensif, ce fut un bon match de foot contre un adversaire qui finira dans le haut de tableau."
Menée jusqu'à la 71e minute de jeu alors qu'elle évoluait pourtant en supériorité numérique dès la 3e, l'équipe de France Espoirs a écrasé le Kazakhstan 4-1 au Mans grâce à un triplé de Martin Terrier et un but de Jonathan Bamba, qui a donné l'avantage à son équipe à la 74e. Alors que le le numéro 14 des Verts et des Bleuets a joué l'intégralité de ce match des éliminatoires de l'Euro 2019, Ronaël Pierre-Gabriel est resté sur le banc.