
Nilsson, le départ
07/11 22:16

A bientôt 36 piges, Lasse Nilsson a joué avant-hier contre Norrkoping son dernier match avec Elfsborg, dont il aura porté les couleurs pendant près de dix ans. L'ancien flop stéphanois (0 but marqué en 5 petits matches en vert) a fêté son départ en marquant un péno. Fifi Brindacier a même failli réaliser le doublé dans la foulée, comme l'atteste le bref résumé vidéo de ce prolifique match nul :
L'avis de Dugarry
07/11 20:31

Sur RMC, Christophe Dugarry a donné son avis sur la célébration par Nabil Fékir du 5e pion des vilains à GG.
"Fekir aurait dû s'abstenir. Moi, j'étais un chambreur professionnel, sans cesse dans la provoc' : avec les adversaires, le public, les arbitres... Quand j'entends, à la fin, Fekir nous dire qu'il ne va pas s'excuser - ça d'accord, pas de souci, je ne lui demande pas ça - et qu'il n'est pas dans la provoc'... Mais qu'il arrête, car ce n'est pas vrai, qu'il ne nous fasse pas croire qu'il n'était pas dans la provoc' ! Je l'ai fait moi aussi, et même dans ce stade de Saint-Etienne, avec Bordeaux. On avait gagné 2-1, j'avais marqué et j'avais dit :"Rentrez à la mine, allez chercher les pioches !". J'avais chambré, voilà. Ces provocations existent, ont toujours existé et existeront toujours, surtout chez les plus grands joueurs. Mais il faut assumer, ne pas faire croire qu'on n'a pas voulu chambrer, qu'on ne savait pas. Car si ça dégénère, le joueur il aura une part de responsabilités. Moi, quand je le faisais, je savais que ça pouvait dégénérer, je prenais le risque de le faire, que ça dérape... Ne faisons pas passer les footballeurs pour plus bêtes qu'ils ne sont. Il n'y a pas de "Je n'ai pas fait exprès", comme quand le défenseur met un coup de coude à l'attaquant sur un duel..."
Kita ne s'enflamme pas
07/11 19:43

Alors que les Canaris comptent désormais 5 points d'avance sur les Verts, Waldemar Kita ne s'enflamme pas dans la Pravda.
"Qui est supérieur à notre équipe ? Paris, Monaco, Lyon, Marseille, peut-être aussi Saint-Étienne… Encore une fois, il ne faut pas voir trop loin. Même si c'était avec une équipe réserve, on s'est pris trois buts à Tours en Coupe de la Ligue. Derrière, on a perdu à Dijon. Ça remet les choses à leur place. Gagner tout le temps 1-0 ou 2-1 ne fait pas de nous une équipe candidate à la quatrième ou à la cinquième place."
Pour rappel, Sainté recevra Nantes le dimanche 3 décembre à 15h00 lors de la 16e journée. On peut espérer qu'entre-temps, les Canaris auront perdu leur avance ou au moins quelques plumes : ils vont en effet se déplacer à Paris et à Rennes avant de recevoir le champion monégasque.
Le coup d'Etrat permanent
07/11 16:32
(photo de Anthony Perrel pour Radio Sccop)
Après le fiasco de dimanche soir, l'ensemble des salariés du club (joueurs moins les internationaux, dirigeants...) ont pu apprécier la banderole déployée sur les grilles de l'Etrat ce jour par les Greens...
Banderole aussitôt retirée par le club.
La vilaine classe (2)
07/11 16:14
Alors que les contrefeux et les discours aberrants se multiplient, on notera que le silence se fait sur la vilaine banderole brandie en parcage dimanche soir...
Après les paroles du vestiaire lyonnais qui parle des stéphanois comme de "consanguins de mes couilles", on attend avec impatience la position des instances bien pensantes (et manquant de culture cinématographique) sur des éléments rappelant étrangement une autre banderole qui avait, elle, fait grand bruit...
L'instinct du vilain (2)
07/11 14:02
L'explosion de joie de Nabil Fékir
Tout à tour panthère buteuse et buteur guignol, Bafé Gomis y va de son petit mot quant à la bêtise de Nabil là :
" Moi je n'aurais pas fait cela. Mais voilà, c'est quelqu'un qui a grandi à Lyon, qui s'identifie beaucoup à ce club et je pense qu'il n'a pas mesuré l'importance de ce geste et surtout l'impact qu'il peut avoir après. C'est une petite erreur de jeunesse. "
Le Sphinx allume certains supporters
07/11 13:51

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin revient à son tour sur le cauchemardesque derby d'avant-hier soir.
"C’est un moment pénible à vivre. Le résultat est une humiliation. Je condamne ce comportement stupide de ceux qui allument des fumigènes alors que le match a commencé. De tels agissements sont révoltants. Le match a été arrêté plusieurs minutes, c’est dingue tout de même. Ceux qui s’amusent à ça sont vraiment des cons, le club va être sanctionné, payer une amende importante sans doute, c’est fou !
Je ne vois pas un plan de jeu chez les Verts, rien de bien défini dans l’organisation et l’absence de Loïc Perrin ne peut pas tout expliquer. Les Verts donnent toujours l’impression d’être à la limite. Ce n’est pas rassurant. La cohésion semble presque inexistante. Sont-ils capables de réagir au niveau de la direction, du staff, des joueurs, de s’imposer une exigence ? Je n’en sais fichtre rien."
Dieu dans la Bible
07/11 11:51

Loïc Perrin s'exprime dans la dernière édition de l'autoproclamée "bible du football." Extraits.
"Dans le foot, tout va très vite. Ici, les gens accordent beaucoup d’importance aux valeurs et à la fidélité au club... Je sais qu’ils ne m’oublieront pas et que je compte. Ma notoriété s’est amplifiée avec les années et les résultats. J’ai senti le truc s’accroître doucement. Mais j’ai aussi connu des années compliquées où les supporters envahissaient le centre d’entraînement...C’est plus sympa là, non ?
Mes parents sont nés dans la plaine. Moi, je suis né ici même. C’est ma région. Quand on est d’un endroit, même si on est à l’autre bout du monde, on y pense toujours. Tout le monde aime sa région. Moi, c’est le Forez. Même si ce n’est pas la plus belle, ni la plus grande, j’y trouve mon bonheur. D’ailleurs, il y a pas mal de joueurs qui ne sont pas d’ici à la base et qui sont restés à la fin de leur carrière. Je pense qu’ils aiment le coin, et les gens aussi. Le tissu social, c’est très important.
C’est quoi précisément, être stéphanois? C’est être né à Saint-Étienne, non ? Je ne pense pas que l’on puisse être catégorisé par un trait de caractère ou un point précis. Je n’ai pas le recul vu que j’ai toujours vécu ici. Mais pour en avoir discuté avec des joueurs qui arrivent de l’extérieur, ce qui revient souvent, c’est le côté accueillant et chaleureux des Stéphanois. C’est une ville un peu moyenne, une ville d’ouvriers de par son passé minier. Les gens savent d’où ils viennent, ce n’est pas une ville de bourgeois. Les gens sont plutôt simples.
Je bouge assez rarement de chez moi. Je suis casanier. J’aime passer du temps avec mes amis et ma famille. Tranquillement. Je vais dans le centre pour manger un bout de temps en temps, mais pas pour faire du lèche-vitrines, me balader ou me poser en terrasse. Je garde les pieds sur terre. J’ai été éduqué comme ça. On est des gens simples. Même si dans ma famille,on n’a pas l’accent. On a été épargnés. En 2010, j’étais prêt à partir pour plusieurs raisons. Ça faisait deux saisons qu’on finissait dix-septièmes, j’étais usé. Je prenais les choses trop à cœur. C’est mon club, ma ville, je me suis dit qu’il fallait peut-être que je parte sur un nouveau challenge pour effacer l’ardoise. Les discussions étaient avancées avec Monaco. Finalement, ça ne s’est pas fait.
Mon seul petit regret est ne pas avoir pu faire d’études plus longues. Bac en poche à dix-huit ans après des études au lycée Tezenasdu-Montcel, j’ai directement intégré l’effectif pro. Erasmus,ça m’aurait plu. Bon, plus pour les soirées que pour les études! Mais partir à l’étranger, c’est toujours enrichissant. Tu découvres une nouvelle culture, une nouvelle langue. Je ne pense pas que je pourrai jouer à l’OL, même si c’est un très bon club. Ma reconversion ? Il reste à définir un poste qui me plaise et qu’on se mette d’accord avec le club, mais c’est un peu tôt pour en parler. Je sais que ça va vite arriver, pourtant. Je souhaite jouer le plus longtemps possible, tant que mon corps me le permettra et que le club voudra bien de moi sportivement."
Oscar, la tentation du départ ?
07/11 10:13

La Pravda du jour évoque le possible départ d'Oscar Garcia avant le terme de son contrat avec l'ASSE. Extraits.
"Ses options de jeu comme sa gestion humaine passent mal. Plutôt que de leur parler dans l’intimité du vestiaire, il tance publiquement ses joueurs. Afin de mieux les piquer. Mais cette méthode ne fonctionne pas à Saint-Étienne. Alors que ses joueurs, menés, attendaient ses consignes à la pause du seizième de finale de la Coupe de la Ligue à Strasbourg, il ne leur a rien dit. Sauf de faire attention à ne pas prendre un second carton pour ceux qui en avaient déjà reçu un.
En public, ces derniers louent la qualité de ses entraînements. En privé, ils s’étonnent de séances basées sur les conservations de balle, les petits jeux, le pressing à vide contre des mannequins et l’absence de courses à haute intensité. "L’épidémie" de blessures au mollet serait due à la dureté des terrains, pas à une charge de travail physique trop légère ? La vérité se trouve peut-être au milieu des deux hypothèses. Roland Romeyer a essayé de démêler le vrai du faux, hier. Mais Oscar Garcia n’était pas là.
À la différence de Christophe Galtier, son successeur ne s’épanche pas sur ses choix avec son président. Il refuse même de lui donner ses compositions d’équipe. Il les garde pour lui et vit reclus avec ses trois adjoints. Bernard Caïazzo n’a jamais caché qu’il lui préférait Patrick Vieira. Romeyer n’est plus très loin de partager son avis. Oscar Garcia l'a poussé à faire partir Robert Beric dans les tribunes d’Anderlecht et, à faire venir Hernani.
La fissure en forme d’incompréhension vaut aussi du côté de l’Espagnol qui serait sidéré par l’amateurisme et le manque de moyens d’un club au passé si glorieux. Et il ne se gêne plus pour le faire savoir. Pour certains observateurs, y compris au club, Oscar Garcia préparerait sa sortie qu’il ne s’y prendrait pas autrement. Ce mauvais karma renvoie au syndrome John Toshack, l’entraîneur gallois arrivé du Real Madrid en octobre 2000, avant de claquer la porte du jour au lendemain, trois mois plus tard. Oscar Garcia n’en serait encore pas là dans sa réflexion. Mais il se poserait sérieusement la question de savoir s’il ne ferait pas mieux de s’en aller avant la fin de son contrat le 30 juin 2019."
Avec Ronaël, sans Gabriel (2)
07/11 09:28


Comme le rappelle la Pravda du jour, Gabriel Silva a été frappé à son tour par l’épidémie de blessures au mollet sévissant dans le Forez.
"Son mollet gauche s’est déchiré lors du dernier entraînement précédant la venue des vilains. Il n’a rien dit. Mais la douleur se révélant vive, il a finalement dû déclarer forfait, dimanche. Son indisponibilité est évaluée à trois semaines. Cheikh M’Bengue, son remplaçant, est, lui, sorti à la mi-temps. Mais il ne souffre que d’une contracture à l’ischio-jambier droit. Quant à Pierre-Gabriel, sorti à la 67eminute, il ressentait des crampes aux deux mollets, dues à l’intensité du match qui coïncidait avec sa reprise. Comme pour Monnet-Paquet, victime d’une grosse contusion à la hanche en première mi-temps, il ne s’agit que de bobos."
Aulas crie au scandale
07/11 07:49

Le président des vilains évoique le cas Fékir dans la Pravda du jour.
"C’est un scandale que vous parliez de cas Fekir. Ce n’est pas le cas Fekir, c’est le cas AS Saint-Étienne. Dans quel pays est-on ? Nabil s’est fait matraquer pendant tout le match, nos supporters ont été matraqués à leur arrivée dans une zone où même les CRS ont été repoussés, le terrain a été envahi, et vous parlez de cas Fekir ? Comment peut-on entrer dans un stade avec 122 fumigènes,pour ne parler que de ceux qui ont été recensés? Comment peut-on laisser des gens entrer dans le stade avec des cailloux, qui ont blessé plusieurs de nos supporters? Si vous regardez bien les images, vous verrez que l’envahissement de terrain est venu du côté nord, que l’incident a eu lieu côté sud, et que les supporters avaient déjà commencé d’envahir la pelouse quand Nabil a retiré son maillot. Nous, on fait un communiqué au sujet des dégâts commis par nos supporters et on va légitimement les prendre en charge. Mais arrêtez de parler de cas Nabil. Il a enlevé son maillot, c’était une erreur, mais une erreur que je comprends, après toutes ces fautes, ces intimidations. On lit dans les tribunes des appels à la haine, des "pas de grâce, pas de pitié" ,et il y a un cas Nabil ? La vérité est que ce n’est pas la première fois qu’il y a des incidents au stade Geoffroy Guichard et que le club a toléré beaucoup trop d’incivilités."
Une passoire plus qu'un Chaudron
07/11 07:34

La Pravda du jour revient sur les incidents qui ont émaillé le cauchemardersque derby d'avant-hier soir. Extraits.
"Déjà caillassés le long du trajet, les 850 supporters lyonnais se sont vite retrouvés en contact avec leurs homologues stéphanois. La sectorisation entre le parcage visiteur et la tribune des Magic Fans mitoyenne demeure en effet poreuse, malgré la rénovation de Geoffroy-Guichard pour l’Euro2016. Seule une barrière de trois mètres de haut en métal séparait Lyonnais et Stéphanois. Elle a plié sous la pression des supporters, dont certains sesont blessés dans l’action.
L’utilisation des canons à eau et des lacrymos a permis d’éviter un trop long contact entre les deux camps. Selon Antoine Mordacq, commissaire de police, patron de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme, "on a dû recourir à la force pour éviter le pire." Quatorze supporters ont tout de même été blessés, dont cinq évacués, plus deux policiers. En plus de cinq interpellations, une enquête a été ouverte par la direction départementale de la sécurité publique de la Loire pour identifier et interpeller les fauteurs de trouble. Les vidéos devraient permettre d’y parvenir. Y compris côté visiteurs, où des sièges ont été arrachés, des WC détruits. Saint-Étienne-Métropole, le gestionnaire du Chaudron, a chiffré les dégâts entre 30 000 et 40 000€. L’OL a fait savoir qu’il réglerait la note.
Elle risque de s’avérer salée pour Saint-Étienne. Ce 115e derby de l’histoire a été interrompu à deux reprises. Des supporters ont pénétré sur le terrain côté nord. D’ordinaire disciplinés, les Magic Fans souffrent de l’absence de leurs leaders. Dix huit d’entre eux (ex-Green y compris) sont interdits de stade depuis qu’ils ont cassé, sans heurts ni violence, le huis clos lors de la venue de Rennes le 23 avril dernier. La mansuétude des stadiers, souvent Stéphanois d’origine, pose aussi problème. La politique de l’ASSE, qui place parfois ses supporters au-dessus de l’institution, interpelle.
Le constat du commissaire Mordacq se veut dès lors sans appel: "On a été confrontés à des comportements violents et dangereux. L’image laissée par les supporters des deux camps est consternante aussi bien pour eux, leurs clubs, que le football. Il y a eu des invectives, des violences, des comportements graves et ce malgré le dispositif de sécurité. Il y avait une volonté des supporters des deux camps d’en découdre. Comme il y avait une volonté de certains Stéphanois d’entrer sur la pelouse. Cette intrusion était organisée."
L'instinct du vilain
07/11 07:13

Dans la Pravda du jour, Nabil Fékir revient sur sa célébration qui a mis le feu aux poudres dimanche soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.
"Cela n’exprime en aucun cas de la méchanceté de ma part. Il n’y avait rien de prémédité dans ce geste. Un derby entre Lyon et Saint-Étienne, c’est un match plus que spécial pour toute la région. On représente notre club, nos supporters et notre ville dans une rivalité qui existe depuis un très long moment. Et dimanche, on a marqué le coup ! Chacun est libre de célébrer un but comme il l’entend. Après, c’est vrai que certains sont plus susceptibles, acceptent moins que d’autres ce type de célébrations.
Mon geste, je ne le regrette pas. Après, c’est vrai que si j’avais su tout ce que cela aurait engendré, même si je ne pouvais l’imaginer, je ne l’aurais pas fait. Mais le geste en soi, je ne le regrette pas. C’est un match à part. De notre côté comme du leur. Comme à chaque derby, j’ai ressenti des émotions particulières sur le terrain et cela a sûrement contribué à cette célébration. Franchement, ce n’était pas une réponse à un traitement particulier ou autre. Je le répète, je l’ai fait à l’instinct, sans aucune arrière-pensée.
Ce derby entre dans l’histoire par le score. Pour les supporters lyonnais, cette célébration restera dans les mémoires. Mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus important pour moi. Ce qui m’importe, c’était de rendre fier notre peuple. Je suis lyonnais, l’OL, c’est mon club de cœur, c’est ma vie, c’est tout. C’est grâce à lui que je suis là aujourd’hui. C’est aussi pour ça que j’ai voulu brandir ce maillot. Je suis imprégné par cette culture du derby depuis le centre de formation."
Bakayoko et Sidibe à l'ASSE !
06/11 22:24
Le site panamefoot nous apprend que Abdoulaye Bakayoko et Ahmed Sidibe vont intégrer le Centre de Formation de l'ASSE à partir de la saison prochaine.
Ces 2 joueurs, nés en 2002, opèrent dans l'équipe U17 R2 du CFF Paris. Ils rejoindront donc Abdoulaye Sidibe, Mohamed-Amine Areg, Mathis Saban, Yanis Bourbia, arrivés cet été de l'énorme vivier francilien.
A noter que le CFF Paris est le club formateur de Alaeddine Yahia, Xavier Luissint, Ismaël Diomandé, Franck Tabanou, Ronaël Pierre-Gabriel, Janis Moussy et du futur vert Darling Blady.
Un Ange passe après le désastre
06/11 22:18

Nanard et Roro s'étant muré dans un assourdissant silence suite à la débacle d'hier soir, c'est l'Ange Vert qui s'est exprimé ce soir sur RMC. Vous avez raté l'intervention un brin balbutiante de Dominique Rocheteau ? On vous l'a intégralement retranscrite !
"C’est plus que la gueule de bois, je crois qu’il n’y a pas beaucoup de sommeil. On a raté notre derby, c’est une vraie gifle, une grosse déception. J’emploierais même le mot désolation pour les supporters. Ils attendent tellement ce derby, pour eux c’est une date hyper importante. Et voilà, on se prend une claque. Alors, après, on peut bien sûr évoquer plein de raisons. C’est vrai que le pire des scenarios, vous l’avez vu comme moi... Déjà, Lyon nous est supérieur, ça on le sait. Sur une saison, Lyon est largement supérieur bien sûr. Mais sur un match, comme on l’a montré ces dernières années, on a gagné les trois derniers derbys à Geoffroy-Guichard avec Christophe. Je pense qu’on rivalisait avec eux.
Et moi j’espérais. Oscar Garcia, tout le monde espérait faire un grand match. Hélas, ça a mal démarré. De toute façon ça a mal démarré dès le départ (sic). Moi j’ai vécu les préparations de Christophe, c’est vrai que c’étaient des préparations, comment dire… On connaît le caractère de Christophe. Il remontait la mécanique, il remontait les joueurs. Là, c’était une préparation différente mais enfin Oscar, lui, il parle beaucoup sur un plan organisation tactique, technique. Mais il a son staff aussi, il y avait des personnes de son staff aussi qui ont vécu des derbys. On avait bien préparé ce derby. Mais bon, quand on prend rapidement un but comme ça, après ce n’est pas évident !
Je n’ai pas reparlé avec Romain Hamouma, on n’a pas vu les joueurs aujourd’hui. Ils étaient au repos, on les verra demain. On va se parler, on va essayer de retrouver une certaine, comment dire… Pour rebondir, retrouver une certaine, euh… Je crois qu’il faut retrouver… On a, on ne peut pas rivaliser bien sûr avec Lyon, avec les individualités, avec Paris, avec Monaco. Mais on a d’autres qualités à… faire valoir. Ça on le sait. On a une équipe jeune puisqu’on avait hier trois ou quatre jeunes de la formation. Je pense à Maïga, au petit Rony Gabriel, Bamba bien sûr. On a pas mal de jeunesse dans cette équipe, donc voilà. Voilà, après une claque comme ça, il va falloir rapidement… Mais bon, ça, je n’ai pas de doutes parce qu’Oscar Garcia a été un grand joueur. J’estime que c’est un grand entraîneur. C’est un compétiteur. Il va tout faire pour qu’on rebondisse le plus rapidement possible.
Je ne cautionne pas l’envahissement de terrain bien sûr. Mais bon, dans le sport. J’aime beaucoup Nabil Fékir, pour moi c’est un grand joueur. Nabil Fékir c’est un très grand joueur. Mais dans le sport il faut toujours rester humble. Tout peut aller très vite dans les deux sens. Ce geste, c’est un manque de discernement. Un manque quelque part d’intelligence. Alors c’est vrai qu’il a fait un grand match, il a eu un match difficile, mais il n’a pas à faire ça, pas à 5-0. A 5-0, il faut réfléchir un petit peu. On est dans un contexte de derby, dans un contexte électrique. On sait comment ça se passe avec les supporters des deux clubs. Donc c’est un geste provocateur et je dirais presque humiliant dans la mesure où il y a 5-0. Donc voilà, qu’il soit plus grand que ça, quoi !
Les envahissements de terrain, malheureusement, ça se passe partout. Si je savais comment faire pour que les choses changent, je répondrais. C’est sûr qu’on ne peut pas cautionner ça, même si ça a été bien géré hier. Le match a repris alors que dans beaucoup de cas le match ne reprend pas. Ça a été géré assez rapidement. Nous, personnellement, les dirigeants, on était satisfaits que les supporters lyonnais puissent venir à Geoffroy-Guichard. On estime que dans un derby il doit y avoir les supporters des deux clubs. Ça doit être une fête, même si malheureusement ça engendre énormément de sécurité. Malheureusement, ça s’est mal passé. J’ai peur que par la suite il y ait des sanctions. Je ne veux pas m’avancer mais j’ai peur que les supporters adverses ne puissent plus venir au stade. Et ça c’est un peu dommage, ce n’est plus le football."
La LFP va nous le faire payer
06/11 19:35
La LFP a pondu aujourd'hui un communiqué qui n'augure rien de bon pour l'ASSE.
"La Ligue de Football Professionnel condamne l’ensemble des incidents survenus lors de la rencontre AS Saint-Etienne – Olympique Lyonnais du 5 novembre 2017. Dès jeudi, la Commission de Discipline de la LFP ouvrira une instruction de ce dossier et étudiera l’ensemble des incidents : les comportements violents d’avant-match justement condamnés par le Préfet de la Loire, les banderoles d’incitation à la haine, le nombre très important de fumigènes ainsi que les événements ayant conduit à l’envahissement du terrain qui a provoqué l’interruption de la rencontre durant 40 minutes. Ces faits ternissent l’image du derby et compromettent le déplacement des supporters adverses lors des prochaines rencontres opposant ces deux clubs."
Hamouma absent deux mois ?
06/11 19:26

Sur la chaîne de la Pravda, Bernard Lions a annoncé cet après-midi lors de la rediffusion du derby que Romain Homain souffrait d'un profonde déchirure qui risque de le tenir éloigné des terrains pendant deux mois. Pour rappel, le numéro 21 des Verts est sorti dès la 10e minute du match en tirant un corner qui a permis aux vilains d'ouvrir le score.
Veretout marque mais perd
06/11 19:13
Titulaire comme depuis le début de la saison, Jordan Veretout a marqué hier son deuxième but de la saison en Série A lors de la douzième journée. La Roma s'est toutefois imposée 4-2 sur le terrain de la Fiorentina, malgré l'entrée de Valentin Eysseric à la 82e minute.
Jorgigoaaaaaaaaaaaaaaaal
06/11 13:12
Bon on ne va pas s'emballer, mais tout début de rayon de soleil est bon à prendre en ce lundi.
Entré en jeu en fin de 1ère période hier, Jorginho a claqué hier son premier but de la saison en fin de match lors de la victoire de Chaves (4-2) contre Pacos de Ferreira. A ce jour il a joué 8 matchs dont seulement 3 en tant que titulaire.
La vilaine classe
06/11 12:35
S'il n'y a malheureusement pas de débat sur le terrain - et qu'il convient de ne pas occulter le ridicule des Verts hier soir, nos voisins font une nouvelle fois étalage de toute leur classe, à tous les étages.
Si l'on ne rouvrira pas le débat Fékir ici, on pourra cependant parler de ses coéquipiers et supporters.
Dans une vidéo (retirée depuis) postée sur les réseaux sociaux, on entend clairement le vestiaire lyonnais évoquer les "consanguins de mes couilles" pour parler des Stéphanois.
Côté supporters, Le Progrès rapporte ces quelques photos qui se passent de commentaires. Sur ce point, toujours selon le quotidien régional, Saint-Etienne Métropole aurait décidé de porter plainte.
Aouar et Tousart dans l'histoire
06/11 08:10


Dans l'édition rhodanienne du Progrès, deux jeunes vilains commentent le derby tristement historique d'hier soir.
Houssem Aouar : "Je ne m’attendais pas à vivre un premier derby comme ça et à gagner haut la main. On peut se vanter d’être rentré dans l’histoire. On avait très bien préparé ce match. On ne l’a pas joué avant, on était sereins et surtout on est resté dans le match quoi qu’il arrive. Dans le foot, on sait qu’il y a des gestes provocateurs mais ce n’est pas une raison pour rentrer sur le terrain. Ca dégrade l’image du football."
Lucas Tousart : "On a parfaitement maîtrisé notre sujet et c’est ça qu’on va retenir. Nabil a exprimé sa joie à sa manière. Il faut plus retenir ce qui s’est passé sur le terrain que ce qui s’est passé en fin de match. Avant ce geste, c’était une soirée à garder dans les memoires. Ce qui s’est passé derrière ce geste, c’est inadmissible avec l’envahissement du terrain. Il ne faut pas qu’incriminer Nabil ce soir."
La manita vu par Garcia
06/11 07:57

Oscar Garcia est revenu hier soir en conférence de presse sur l'humiliante défaite de ses protégés.
"Je demande pardon à nos supporters. C’est mon jour le plus triste comme entraîneur. Tout nous a été contraire, trois blessés qui m’ont obligé à faire mes trois changements. Lyon a frappé deux fois en première période et marqué deux buts. Nous, on a eu une occasion et on n’a pas marqué. Ensuite il y a l’expulsion. À la mi-temps je pense que le score était excessif par rapport à ce que les joueurs ont donné et, ensuite, l’expulsion nous a fait très mal. Est-ce que je me sens fragilisé ? Non. C’est vrai que c’était le match que voulions le plus gagner pour nos supporters mais ça ne s’est pas passé comme ça. C’est dur, nous devons nous relever comme le club l’a toujours fait. Il y a des semaines où on est bien, d’autres pas. C’est ainsi pour toutes les équipes. Nous sommes dans une situation un peu compliquée. C’est difficile de dire ça après un tel match, mais j’espère une réaction dès le prochain match. On a toujours dit qu’on doit aborder match par match et faire le bilan en fin de saison."
A l'issue de cette 12e journée, l'ASSE reste 6e mais compte désormais 5 points de retard sur le 5e (Nantes).
Avec Ronaël, sans Gabriel
06/11 07:45


Alors que Ronaël Pierre-Gabriel a fait son retour hier soir, Gabriel Silva a dû déclarer forfait avant cet épouvantable 115e derby de l'histoire. Selon la dernière édition du Progrès, le Brésilien a ressenti une douleur musculaire au mollet.
Mevlut jusqu'au bout
06/11 07:32

Fidèle à sa réputation de se battre jusqu'au bout, Mevlut Erding a marqué hier à la 95e minute (chère à son successeur Nolan Roux) le second but de la victoire d'Istambul Basaksehir sur le terrain de Malatyaspor. Son équipe reste deuxième, à trois points du leader Galatasaray emmené par Bafé Gomis.
Une déroute, c'est Clerc
06/11 07:15

Dans la Pravda du jour, l'ex-vilain et ancien Vert François Clerc revient sur le derby cauchemardesque d'hier soir. Extraits.
"Il y a eu trop d’écart entre les deux équipes et il a donc manqué de suspense. Saint-Etienne a eu trop d’éléments contraires. Et le match a été plié après l’expulsion de Lacroix. La rencontre avait plutôt bien démarré pour les Stéphanois. Ils évoluaient haut, essayaient de faire du jeu et ils prennent ce coup derrière la tête. Au départ, je pensais qu’ils allaient davantage attendre et laisser la possession aux Lyonnais. Mais sans doute qu’ils doutaient et qu’ils avaient envie de se rassurer en attaquant d’entrée, devant leur public. Cette tactique a permis aux Lyonnais de mieux jouer de leur vitesse en contres…Contrairement aux années précédentes, ils excellent en attaques rapides, avec notamment leurs nouveaux joueurs sur le plan offensif. Les quatre de devant vont très vite. À la moindre perde de balle des Stéphanois, ils en ont profité à 200 %. L’absence de Loïx Perrin dans ce type de match a été fortement préjudiciable pour Saint-Étienne, à la fois sur le plan technique et celui de l’expérience. C’est indéniable. Il possède un vécu et rassure ses coéquipiers. Mais il faut aussi souligner les absences de Cabella et Diony sur le plan offensif. À l’image de Fekir, Cabella a cette capacité d’apporter un plus dans ce type de match. Finalement,ça a tourné à la déroute et j’ai peur que ce soit une cassure pour Saint-Étienne, déjà par rapport à ses supporters."
The Nightmare before Christmas
05/11 23:53
Avec une petite semaine de retard, les joueurs stéphanois ont décidé de souhaiter un joyeux Halloween à leurs supporters, en leur offrant une soirée cauchemardesque en guise de derby à domicile. Après le combo passe décisive à l'adversaire/claquage de Romain Hamouma en début de première mi-temps, les Verts sont rentrés au vestiaire sur le score de 2 à 0. Léo Lacroix a tenté de venger Roberc Béric en début de seconde période, sans succès, et a été sanctionné d'un carton rouge pour son tacle sur Nabil Fékir. Réduits à dix donc, les Verts ont encaissé trois autres buts, avant un envahissement de terrain, provoqué par le comportement de Fékir (encore lui !), qui a falli mettre un terme au match. La reprise fut anecdotique, et c'est sous ce score de 0-5 - la pire défaite de l'ASSE dans l'histoire des derbies - que s'achève cette bien triste rencontre.
Les U15 à l'aise contre Bourg en Bresse
05/11 19:06
Pour les U15 Elite de Jean-Philippe Primard, c'était aujourd'hui la reprise sur le synthétique Georges Bereta de l'Etrat. Les Verts recevaient Bourg en Bresse, une équipe du milieu de tableau. Pour rester coleaders avec les vilains, ils se devaient de l'emporter, ce qu'ils ont fait sur le score de 5 à 3.
Le match débutait de la meilleure des façons, puisqu'au bout d'un quart d'heure de jeu, les Stéphanois menaient par 3 à 0. Dès la 6ème minute, Ermias Hilaire ouvrait la marque en reprenant un corner de Yassimi Moyo. Il faisait le doublé à la 10ème, bien décalé par un bon travail de Marie-Gaël Mukanya dans l'axe. C'est ce même Marie-Gaël Mukanya qui, bien servi par Mohamed Moueffek, partait du milieu de terrain, prenait son adversaire de vitesse et enroulait sa frappe pour inscrire le 3ème but à la 15ème minute. Malgré cette bonne entame, on sentait que Bourg en Bresse était capable de revenir dans le match, avec notamment un bon potentiel offensif. Les Bressans réduisaient la marque à l'issue d'un centre bien repris dans les 6 mètres, et, juste avant le repos, recollaient au score suite à un tir au ras du poteau à mi-hauteur.
Jean-Philippe Primard profitait de la mi-temps pour recadrer ses joueurs, notamment sur le plan défensif. Cela portait ses fruits puisque les Verts reprenaient le large à la 57ème minute par Ibrahim Lamrabtine qui reprenait de la tête, en 2 temps, un centre au 2ème poteau d'Ermias Hilaire. A la 65ème, Yassimi Moyo centrait pour Marie-Gaël Mukanya qui, de la tête, trouvait le petit filet. Bourg marquait bien, à la 70ème, un but à la suite d'un cafouillage et d'un tir dévié, mais le sort du match était déjà scellé.
La composition : Petiot - Camara (Mukanya 50ème, Mouad Ouroui 77ème), Grillet, Ahmane, Yahiaoui - Morel, Moueffek, Hilaire - Ressicaud, Mukanya (Lamrabtine 34ème), Moyo.
La réaction de Jean-Philippe Primard : "Ce fut un match un peu décousu que nous avons attaqué par le bon bout, puisque nous menions par 3-0 au quart d'heure de jeu. C'était bien payé, mais je percevais des qualités chez nos adversaires qui allaient nous surprendre car nous leur laissions trop d'espaces. Le score de 3-2 au repos était logique. En deuxième période, nous nous sommes attachés à jouer plus en bloc, et notre prestation fut bien meilleure., notamment dans l'aspect défensif. Il est vrai que c'était un match de reprise, et que la coupe interdistricts m'a privé jusqu'à jeudi de plusieurs joueurs, ce qui ne m'a pas permis de travailler collectivement comme je l'aurais souhaité. Malgré tout, on a su l'emporter."
Les U17 n'ont pas bouffé du Lyon
05/11 18:01

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce à nos envoyés spéciaux Parasar et seb0769 : en match en retard de la 9e journée, les U17 nationaux ont concédé un match nul et et vierge face au FC Lyon cet après-midi dans la banlieue.
Malgré leur supériorité numérique des vingt dernières minutes de la rencontre, les Verts n'ont pas réussi à trouver la faille, les tentatives de Bilal Benkhedim et Abdoulaye Sidibé étant déjouées par le portier adverse. Suite une faute peu évidente de ce dernier, Stefan Bajic (photo) a arrêté en fin de match un penalty.
Les Verts retrouvent ainsi leur fauteuil de leader, avec un point d'avance sur Dijon et deux sur les petits vilains.
La compo : Bajic - Durivaux, Leleux, Tshibuabua, Roubat - Moueffek, Petit - Benkhedim - Urie (Tormin, 60'), Bellakhdar, Kiran (Sidibé).
La réaction de Razik Nedder : "C'était un match assez particulier avec beaucoup d'agressivité, beaucoup d'impact. C'était le traquenard idéal. On a fait une entame poussive face à une équipe très combative qui courait de partout. C'était un match très haché, on a rarement pu enchaîner les passes. Dès qu'on entrait dans la moitié de terrain adverse, très souvent il y avait faute. On n'a pas très bien tiré les coups de pied arrêtés alors que ça aurait pu être une solution. C'est la deuxième fois que Stefan nous sauve en arrêtant un péno. Depuis notre 2-2 de la première journée, on n'a pas concédé de but et il y est pour beaucoup. Ce n'est pas un mauvais résultat car peu d'équipes arriveront à gagner ici. Ils ont été ultra-généreux et ultra-agressifs. C'était un vrai match de grands adolescents, ça a envoyé. Je suis satisfait car on a répondu présent dans les duels. On ne s'est pas laissé marcher dessus."
La fête du slip
05/11 16:42

Bien avant de devenir président délégué des Verts (entre 1998 et 2001), Gérard Soler a un été un joueur facétieux, comme le raconte Jean-François Domergue dans la dernière édition de la Pravda.
"En fin de saison 1983-1984, on jouait à Saint-Étienne avec le TFC, qui était en course pour l'Europe . Même si ce n’était plus le grand Sainté, ça restait une belle affiche. Juste avant le match, on est dans le vestiaire. Le coach Daniel Jeandupeux n’est pas là et y a une bonne ambiance. Soudain, Gérard Soler sort des toilettes en claquettes avec son slip sur la tête. Ça a provoqué un fou rire collectif incroyable… un truc de fou ! Ça nous a complètement décontractés et on a gagné 1-0."
Alexander Söderlund sait ce qui lui reste à faire pour ce soir.
Ruffier l'inclassable
05/11 16:18
T'as encore raté Téléfoot ? Pas de panique, on t'a retranscrit intégralement les propos tenus par l'inclassable et précieux Stéphane Ruffier.
"Le derby, c’est un match à part dans une saison. C’est un match qui ne ressemble à aucun autre. Tous les derbys sont beaux quand ils sont gagnés. Les supporters font la fête toute la nuit, ils oublient qu’ils travaillent le lendemain. Le derby, ce n’est pas forcément la meilleure équipe qui gagne. Je pense que c’est celui qui en veut le plus. Si on gagne, ça permet de recoller sur les trois ou quatre premiers. Nous-mêmes les joueurs, on doit se mettre un objectif, que crois que c’est retrouver l’Europe, avec des grands rendez-vous comme on a pu en connaître lors des matches contre l’Inter, la Lazio, Manchester United et tout. C’est quelque chose qui me manque. Nous, joueurs, on doit avoir cette ambition-là de retrouver une place européenne.
Notre nouveau coach nous apporte un nouveau discours, une nouvelle façon de fonctionner. C’est normal, c’est un nouvel entraîneur. Cela faisait six ans que je travaillais avec Christophe Galtier, qui avait sa façon de travailler. Oscar Garcia en a une autre, c’est différent. C’est toujours bien pour progresser. J’ai un attachement pour ce club, j’attaque ma septième année ici. Dans ce métier-là tout va vite. Aujourd’hui, je ne vais pas mentir aux gens en disant : «oui, je vais être là jusqu’à la fin de ma carrière. » Je mentirais eux gens. Je peux avoir un projet demain qui vienne et qui serait très intéressant pour moi. Un projet sportif ou un club qui ne se refuse pas.
Vous me demandez si je fais partie du top 3 des meilleurs gardiens français ? Je ne me situe jamais. Je ne me situe pas. Je laisse ça aux médias qui font ça très bien comme j’ai pu voir ces dernières semaines (sourires). Ça ne m’intéresse pas, ça ne m’intéresse pas. Je crois qu’aujourd’hui dans le football on veut trop mettre des classements, on veut trop savoir qui est meilleur que qui. Ce n’est pas important. Le principal, c’est d’être performant avec son club et de prendre du plaisir sur le terrain. J’ai un caractère fort sur le terrain, ça c’est une chose. En dehors, je ne suis pas le même, c’est complètement différent. Il y a l’homme sur le terrain et l’homme en dehors.
Certainement, j’ai un côté un peu froid. C’est mon caractère qui veut ça. Donc quelqu’un qui dit : « il est comme ça… » Ouais, il est comme ça mais bon tu ne me connais pas donc au final, comment tu me dire comme je suis ? On ne vit pas ensemble (sourires) C’est pour que c’est des choses, moi je laisse dire… J’aime le calme, la discrétion. Maintenant on veut une image, il faut parler à tout le monde, il faut être sur les réseaux sociaux… Aujourd’hui, on ne parle plus que de ça. La performance, ça passe au-delà. L’important, c’est ce que pensent mes proches. Aujourd’hui, mes amis d’enfance, tous mes amis que je connais depuis des années et des années, ils sont toujours là à côté de moi. Ça, c’est important. Ça, ça veut dire que vous n’avez pas changé. Elle est là la vérité."