Dans Le Figaro, le vilain milieu de terrain Lucas Tousard évoque le derby d'après-demain.

"Ça fait du bien de battre Everton. On avait à cœur de bien préparer le derby. On a remporté nos cinq derniers matches mais il ne faut surtout pas s’enflammer. C’est vrai qu’on sort d’une série de bonnes performances mais comme le coach l’a récemment expliqué, l’équilibre reste fragile. On va tenter de passer la sixième à Saint-Etienne pour atteindre la trêve avec le sourire. Ce derby nous permettrait de basculer du bon côté. Si on enchaîne à Saint-Etienne, on peut réussir le parcours parfait entre les deux trêves internationales. Ça fait du bien dans les têtes. On aborde le déplacement à Saint-Etienne avec beaucoup de confiance mais aussi avec beaucoup d’humilité. On sait tous que l'OL reste sur trois défaites à Geoffroy-Guichard. On a à cœur de stopper cette mauvaise série. On veut bien faire les choses pour le club, pour les supporters mais aussi pour nous-mêmes."

Evidemment c'est le Vert ! Dans sa dernière édition rhodanienne, Le Progrès revient sur les petites phrases prononcées à l'occasion du derby. Extraits.

"On voit que Saint-Etienne est la patrie du vélo : ses joueurs possèdent des changements de vitesse, que nous n’avons pas encore », avoua Monsieur Fontanilles, le dirigeant lyonnais, le 26 octobre 1956 après une défaite 1-3 de ses couleurs.

(...)

Au petit jeu des provocations, la barre a été toujours été assez haute. Ainsi, le lendemain d’une élimination lyonnaise en Coupe de la Ligue aux tirs au but à Laval le 12 février 1994, le kiné lyonnais reçut un message de son homologue stéphanois : « Laval élimine Lyon en Coupe. Un tour c’est bien ! À bientôt ». On était parti de loin, le derby étant prévu le 5 avril 1994 (il y aura 3-0 pour Saint-Etienne).

(...)

Le 11 février 2011, avant le 101e derby à Geoffroy-Guichard, Bernard Lacombe revint laconiquement sur le 100e derby perdu à Gerland par l’OL. Lyon avait tapé trois fois les poteaux, et Dimitri Payet transformé un coup franc qu’il avait obtenu. « À l’aller Payet, il est marchand de parapluie, et il pleut tous les jours ! »."

Dans Le Progrès du jour, l'entraîneur d'Andrézieux Romain Revelli nous rappelle que Galette s'était appuyé sur les supporters pour préparer un match contre les vilains.

"Une année, Christophe avait autorisé quatre membres des Magic Fans à venir dans le vestiaire. C’était deux jours avant le match. Il y avait pas mal de nouveaux joueurs dont Romain Hamouma. Les gars on fait une sorte de causerie aux joueurs en livrant leurs sentiments, leurs attentes. Les ultras leur ont transmis leur ADN des Verts. C’était un grand moment sur le plan émotionnel, comme lorsque nous partions de L’Étrat, escortés par tous ces supporters et que sur le parcours vers Lyon, il y avait des messages d’encouragement au-dessus de chaque pont sous lequel nous passions. Si tu n’es pas motivé avec ça…"

Ex-vilain et ancien Vert, le défenseur du Gazelec Ajaccio François Clerc s'est brièvement confié à But! avant le derby qui clôturera la 12e journée de L1 ce dimanche soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"J’ai encore des copains qui jouent à Saint-Étienne alors que ce n’est plus le cas à Lyon donc je serai plus derrière les Verts. J’étais content pour “Sainté” l’an passé quand ils avaient gagné le derby à Geoffroy-Guichard en réalisant un super match. Après, ce sont deux clubs que j’apprécie et qui ont marqué ma carrière. J’ai surtout envie de voir un bon match. Quand j’ai débuté au centre de formation à Lyon, on accordait une grande importance aux derbys. Après, quand j’ai commencé à les jouer en professionnel, l’OL dominait tellement le championnat qu’on trouvait moins de piment et de piquant à ce derby. Par contre, quand je suis arrivé à Saint-Étienne, la différence de niveau était beaucoup moins grande. Quelque part, ça a ramené l’esprit derby, avec ses polémiques, ses petites phrases… Des choses qu’on ne voyait plus il y a une dizaine d’années. La culture derby, je l’ai vraiment ressentie du côté de Saint-Étienne."

Confirmant le forfait du numéro 10 des Verts pour le derby d'après-demain, la Pravda du jour fait le point sur l'infirmerie stéphanoise.

"Victime d’une fracture du quatrième orteil du pied droit contre Montpellier, Rémy Cabella a effectué un essai, hier. Il s’est révélé infructueux. La douleur demeure trop vive. Il a du mal à prendre un appui et à frapper dans le ballon. L’attaquant prêté par Marseille sera donc forfait pour la venue de Lyon, dimanche. Son retour à la compétition est espéré à Lille, le vendredi 17 novembre, après la trêve internationale. Il en est de même pour Loïc Perrin, touché au mollet droit à Troyes. Le capitaine et défenseur central stéphanois a repris la course hier, en compagnie de Loïs Diony (déchirure au mollet gauche). Ce dernier devrait, lui, être encore trop juste à Lille. La seule bonne nouvelle concerne Ronaël Pierre-Gabriel. Définitivement remis de sa lésion au mollet droit, le latéral droit des Verts postulera pour une place dans le groupe, et même dans le onze de départ, contre Lyon."

A l'instar de notre Brésilien Hernani, le Portugais Edgar Ié sera suspendu pour le match qui opposera les Dogues aux Verts le vendredi 17 novembre à 19h00 en match d'ouverture de la 13e journée de L1. Comme le numéro 20 des Verts, le défenseur lillois a mangé une biscotte fatale la semaine dernière après avoir vu rouge. Le natif de Bissau passé par le Sporting Portugal et le Barça avait joué intégralement tous les matches du LOSC depuis le début de saison.

Sur Radio Scoop, l'entraîneur des U19 stéphanois Lilian Compan revient sur son plus douloureux souvenir de derby.

"Je me suis cassé la jambe en réduisant le score à Lyon. On m'a posé une fois la question de savoir, si c'était à refaire, est-ce que je frapperais et laisserais ma jambe pour ne pas que Cris me la casse. C'était mon dernier match, mo dernier but avec l'ASSE. Je le referais sans hésiter. J'ai joué pas mal de derbys en France. C'est un derby à part, le plus gros en France. Plus le match approche, plus la pression monte. Pour ma part, ce sont de très grands souvenirs sportifs mais un peu difficiles. Quand je les ai joués, on les a perdus. Et puis j'ai terminé avec un but marqué et une jambe cassée à Gerland."

Romain Revelli, qui a gagné chez les vilains avec Andrézieux le 15 octobre dernier, espère que les Verts taperont les banlieusards dimanche soir à Geoffroy-Guichard. L'ancien adjoint de Galette sera le premier supporter de l'ASSE, comme il l'explique dans Le Progrès.

"Avec Christophe, les premières saisons, on a eu du mal à gagner des derbys parce qu’on n’était pas assez présents. La préparation mentale d’un tel match, c’est un truc de fou. Il faut l’appréhender comme une finale, comme si c’était le match de la dernière chance. On a gagné deux fois là-bas et puis il y a eu aussi cette victoire 3-0 à Geoffroy-Guichard. Là, la tendance s’est vraiment inversée. Nous avions des joueurs d’expérience et eux pas mal de jeunes. Je me souviens de Tolisso pleurant sur la pelouse, à la fin. Je suis à fond derrière les Verts. Je ne peux pas imaginer que le nouveau staff ne va le préparer comme il se doit. Mais un derby, c’est l’affaire de tout un club. Du jardinier au président, en passant par les joueurs et les supporters. Quand on a compris ça…"

Ancienne doublure de Jérémie Janot chez les Verts et nouveau sélectionneur de l'équipe de France U20, Philippe Montanier a retenu Anthony Maisonnial pour une double confrontation amicale avec les Lionceaux de l'Atlas au stade Ben Ahmed El Abdi d'El Jadida de Mazghan (Maroc), les 8 et 11 novembre.

Jonathan Bamba, qui défiera les vilains dimanche soir à GG, retrouvera plusieurs d'entre eux avec les Bleuets. A l'instar de Mouctar Diakhaby, Houssem Aouar, Tanguy Ndombele et Lucas Tousart, le numéro 14 de l'ASSE a en effet été retenu pour  affronter la Bulgarie (le 9 novembre au Mans) puis la Slovénie (le 13 novembre à Domzale) dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2019 Espoirs.

Adjoint d'Oscar Garcia, Ruben Martinez s'est confié au site Get French Football News. Extraits.

"J'ai commencé à travailler avec Oscar il y a neuf ans, au centre de formation de Barcelone. Maintenant, notre relation est comme un mariage, on se connaît depuis très longtemps. C'est un excellent coach et il est toujours très professionnel. Nous avons plus ou moins les mêmes idées. Bien sûr on prône un  jeu offensif car on vient du Barça. On aime garder la balle et avoir une possession supérieure à l'adversaire. On essaye de mettre ça en place ici.

Le plus important à Saint-Etienne, c'est les supporters. Le public est très impressionnant, on l'entend crier à chaque match. L'ASSE est l'un des clubs les plus importants de l'histoire en France, le seul à avoir remporté dix titres de champion de France. Le monde du foot change avec l'arrivée de nouveaux propriétaires. Mais l'ASSE est l'un des seuls clubs n'ayant que des capitaux français, c'est trop difficile de lutter avec des clubs ayant des capitaux étrangers comme le PSG.

A Saint-Etienne, nous essayons de construire une nouvelle idéologie. C'est le football bien sûr, mais l'ASSE se situe aux alentours de la 9e place en termes de budget. Mais je pense que nous pouvons nous battre pour l'Europa League cette saison. On a un budget moyen donc évidemment on regarde les jeunes joueurs, le club a un bon centre de formation. Nous avons cependant complété l'équipe avec des joueurs expérimentés. Après qu'on a recruté trois ou quatre joueurs à la fin du mercato, les joueurs assimilent petit à petit.

On travaille individuellement avec chaque joueur, pas seulement avec les jeunes, c'est important pour leur progression. Je pense qu'il y a ici deux ou trois joueurs qui peuvent évoluer à un bon niveau et jouer dans de grands clubs. La Ligue 1 est un championnat physique, beaucoup d'équipes jouent là-dessus. On trouve aussi des équipes comme le PSG, Monaco et l'OM qui aiment avoir la balle, comme c'est notre philosophie. J'espère gagner le derby, il va y avoir une grosse ambiance. Lyon n'a que quelques points d'avance, ça va être un match excitant, avec beaucoup de passion. J'espère que nos joueurs seront à 100% pour montrer le meilleur d'eux-mêmes."

Alors qu'il avait terminé 2e la saison dernière, Pierre Emerick Aubameyang fait partie des 30 joueurs en course pour le titre de Ballon d'Or africains.

Honoré en 2015 au grand dam de Yaya Touré, Aubame devrait cette année être à la lutte avec les Reds Mohamed Salah (finaliste de la dernière CAN) et Sadio Mané. Le tenant du titre Riyad Mahrez n'est même pas dans la liste.

Avec 15 buts et 1 passe décisive en 16 matchs depuis le début de la saison, après ses 40 buts et 5 passes en 46 matchs la saison dernière, l'ancien buteur stéphanois à tout de même de très beaux arguments à faire valoir.

Le verdict est tombé. Alors que ce n'étaient "que" des craintes ce matin, le journaliste Thierry Cros vient de confirmer sur son compte twitter que Faouzi Ghoulam souffre bien d'une rupture des ligaments croisés.

Si l'indisponibilité officielle n'est pas encore connue, la saison de Faouzi risque malheureusement d'être d'ores et déjà terminée, après 17 matchs, 2 buts et 5 passes décisives.

Envoyé spécial à l'Etrat, le potonaute Thomi a assisté à l'opposition de ce matin.

Victoire des Blancs contre les Verts 2-1. Les Verts ont ouvert le score sur un magnifique petit ballon piqué de Jonathan Bamba. Les Blancs ont égalisé suite à une grosse boulette de Stéphane Ruffier, qui a raté son contrôle (comme lors d'un match au Parc de sinistre mémoire) sur une passe en retrait de Cheikh Mbengue. Dans la foulée, Kévin Monnet-Paquet a inscrit le but victorieux grâce à une offrande de son adversaire Florentin Pogba.

Les Verts : Ruffier - Janko, KTC, Pogba, M'Bengue - Maïga, Pajot, Pinheiro - Hamouma, Bamba, Katranis

Les Blancs : Moulin - RPG, Lacroix, Souici, Gabriel Silva - Selnaes, Dabo, Diousse - Rocha Santos, Söderlund, KMP

Croisé à la sortie du centre d'entraînement, Loïc Perrin nous a dit qu'il espérait être au top dans trois semaines.

Décidément, le Vert, même passé, est plus que jamais la couleur de l'infirmerie : en l'espace de quelques jours, Allan Saint-Maximin se déchire les ischios et sera absent un mois, tandis que Faouzi Ghoulam s'est tellement fait mal au genou hier soir qu'on craint pour ses croisés.

La malédiction ne s'arrête donc pas aux portes de l'Etrat.

Ilan s'est confié au nouveau bimestriel Journal du Sport. Extraits.

"Christophe Galtier a fait un boulot extraordinaire mais personne n'est irremplaçable, il convenait lui-même qu'il arrivait en fin de cycle. Le changement de philosophie a fait du bien pour régénérer le club, s'ouvirc à d'autres cultures, à d'autres horizons. Beaucoup de coachs étrangers sont en France, c'est une bonne chose car ça ouvre le football français à d'autres approches. Alors que c'est un football plutôt défensif, ça le pousse à aller vers des schémas de jeu différents.

Je ne connaissais pas Oscar Garcia, je l'ai découvert à travers les vidéos que nous avons regardées au moment de superviser quelques clubs autrichiens dans le cadre de mon travail dans la cellule de recrutement. Il aime travailler avec les jeunes et il prône un jeu attractif, offensif, avec beaucoup de vitesse, de mouvements, un jeu à l'espagnole ! Moi qui suis originaire du Brésil, j'adhère complètement à cette vision des choses, où on considère que la meilleure défense est l'attaque.

Je travaille sur le recrutement, ça me plaît car le club est sur le bon chemin. Il nous faut anticiper tous les mercatos, avoir un oeil sur tout ce qui se passe en France ou à l'étranger. Nous n'avons pas des millions à dépenser donc il nous faut voir les joueurs avant les autres. L'ASSE ne doit plus être dépendante des seules indications données par des agents qui n'ont pas toujours l'objectivité nécessaire, qui pensent plus à eux et à leurs joueurs qu'au club.

Je mentirais si je vous disais que ça ne m'attire pas d'entraîner. Je ne sais pas ce que l'avenir me réservera. Je côtoie d'anciens coéquipiers qui y sont en plein, comme Sablé ou Batlles. A voir..."

Fredy Guarin (31 ans) a réalisé un doublé dimanche dernier lors de l'écrasant succès (5-1) de Shanghai Shenhua contre Yanbian Funde. L'ancien milieu offensif stéphanois a claqué 9 pions en 17 matches cette saison en L1 chinoise.

Neal Maupay a été le principal artisan du succès de Brentford sur le terrain de Birmingham City hier soir lors de la 15e journée de Championship (L2 anglaise). Après avoir provoqué le péno sur l'ouverture du score, l'ancien attaquant stéphanois a marqué le second but des Abeilles d'un tir du droit au ras du poteau. C'est le 5e pion claqué cette saison par le natif de Versailles (le 4e en championnat).

Après avoir parlé du derby sur le plateau de TL7, Christophe Landrin en remet une couche aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"Lors du 100e derby, j'’avais remplacé Dimitri juste après son but pour bien bloquer avec un peu de ciment. On n’avait pas vu le jour. Mais c’est tellement jouissif de gagner à Gerland. C’est sur la route du retour, en se rapprochant de Saint-Etienne, que l’on a vraiment pris conscience de ce que l’on venait de faire. Il y avait des coups de klaxons. Les supporters étaient venus nous attendre à L’Etrat, c’était le feu. On a fêté ça dignement. 

Dans le bus qui nous emmenait à Gerland, Christophe Galtier nous avait montré une vidéo faite par un supporter [ndp2 : le potonaute Jolan42]. C’était nouveau. Le film n’était pas très long, peut-être cinq minutes. Mais cela a suffi à nous donner la chair de poule. Après avoir vu cette vidéo, on s’est senti redevable vis-à-vis de toute une région. On était tous rassemblé autour de la même cause. J’en ai encore des frissons quand j’en reparle aujourd’hui.

Pour aborder un derby, il ne faut pas se mettre trop de pression sinon on risque de jouer le match avant. Il faut que ça arrive doucement et progressivement parce qu’on peut être débordé par les émotions. Chacun le vit à sa manière. C’est une préparation mentale. Certains ont besoin d’écouter de la musique, d’autres de beaucoup parler. Geoffrey et moi, il fallait qu’on déconne. C’était un moyen d’extérioriser. Un derby, c’est comme une finale de Coupe."

Selon la dernière édition du Progrès, Rémy Cabella n'a pas participé à la séance d'entraînement hier. Il a fait un essai avec des courses en ligne qui s’est révélé peu concluant. Souffrant d’une fracture du 4e orteil, le numéro 10 des Verts risque fort de ne pas pouvoir tenir sa place dimanche soir. Ronaël Pierre-Gabriel, qui avait repris en marge du groupe la semaine dernière, ne s’est pas entraîné lui non plus. Touchés au mollet, Loïc Perrin et Loïs Diony sont d’ores et déjà forfaits pour le derby.

L'équipe de France U16 a réussi ses débuts au Tournoi du Val-de-Marne hier en écrasant la Bosnie-Herzégovine 5-0. Titulaire, le gardien des U17 régionaux stéphanois Yanis Bourbia a été impeccable sur le peu d'interventions qu'il a eu à faire. On l'a vu très sûr dans ses prises de balle à mi-hauteur et réactif lors d'une sortie en dehors de sa ssurface. 

Comme nous le signale notre jeune et fidèle potonaute TitusPullo77, le site Savoie News nous propose sur son compte facebook un reportage vidéo sur la victoire de l'équipe réserve de l'ASSE à Chambéry samedi dernier en National 3. L'occasion de voir le doublé du Capverdien Vagner Gonçalves (photo)  mais aussi le péno arrêté par Théo Vermot.

Condamné à la relégation en L2 chinoise, le Liaoning Yuandong FC a encore pris une rouste dimanche dernier sur le terrain de Tianjin Quanjian. L'ancien réserviste stéphanois Olivier Boumal a toutefois sauvé l'honneur d'un subtil lob du pied gauche à voir à partir de 3:51 dans le résumé vidéo de la rencontre :

Dans l'émission Club ASSE diffusée hier soir sur TL7, Christophe Landrin a évoqué LE derby.

"J'ai connu des Lille-Lens mais je pense qu'il n'y a qu'un seul derby, Sainté-Lyon. Il y a un attachement au derby, on sent que c'est viscéral. On arrive à un moment donné le jour du match où il y a un côté affectif qui est forcément ressenti davantage quand on est issu de la région. Nous, en tant que professionnels, on essayait d'intégrer ces choses-là. Le temps d'un match, on essayait de mettre en place ce qu'on entendait aussi. C'est logique, on a un attachement à un maillot même si on passe de club en club. Quand on est issu de la région, depuis tout petit on est conditionné à Saint-Etienne, on a appris à lire sur les assiettes avec les noms des joueurs. Je me souviens d'un derby en particulier que j'ai joué en 2008. Cette fois-là au niveau du jeu on était supérieur à Lyon mais on se fait égaliser à la 92e minute sur un coup franc de Benzema. Il y avait eu une main de Cédric Varrault qui était quasi-improbable à ce moment-là. Le ciel nous est tombé sur la tête. Heureusement que c'était en fin de match car je pense que s'il était resté dix minutes... On avait la tête dans le guidon. Le derby reste un match à part car sans être issu de la région, on se sent redevable, investis d'une mission, que ce soit du côté lyonnais ou stéphanois. Cette équipe lyonnaise a de la qualité en attaque. Quand on voit ses trois meilleurs buteurs, Fékir, Mariano et Depay, c'est une valeur sure. Cela se ressent au niveau du classement. Pour finir dans les trois premiers, il faut deux ou trois buteurs comme ça. On ne les a pas."

C'est l'avis de l'ancien défenseur des vilains et actuel gérant de Pizza Mercato Jean-Marc Chanelet sur le site Olympique et Lyonnais. Extraits.

"Ma première saison à l'OL, en 2000-2001, je me rappelle avoir été sur le banc pour le premier derby face à Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard lors du premier match d’Edmilson. J’ai disputé mon premier derby à l’occasion du match retour lors de cette fameuse victoire 2-1 avec un but de Christophe Delmotte à la dernière minute. C’est un match très particulier. Je me souviens lorsque je suis arrivé et que je signais des autographes à la fin des entraînements, les supporters me mettaient au parfum de ces derbys. A l’abord de ces rencontres, on sentait la ferveur qui montait de par la presse mais surtout de par les supporters qui venaient en nombre à l’entraînement. J’ai la sensation que les derbys et l’atmosphère qui y règnent sont davantage le fruit de l’environnement que du terrain car nous, en tant que joueurs, nous étions conditionnés à gagner tous les matchs. Un succès contre Saint-Etienne c’est certes symbolique mais comptablement cela rapporte autant de points que contre n’importe quel autre adversaire. Mais gagner un derby, c’est remplir de bonheur le cœur des supporters. Et c’est très important. Ce qui est dommage c’est qu’il y a de moins en moins de joueurs de club comme Anthony Lopes ou Loïc Perrin. Du coup, le derby perd un peu de son charme."

Dans le dernier numéro spécial de So Foot "150 joueurs & personnalités du football déclarent leur amour au football", Philippe Katerine explique pourquoi il adooooore le vert !

"Du vert, du vert, et encore du vert. Je vous le dis un mojito à la main, j'adore le vert ! Mon odeur préférée ? Le gazon juste tondu avant la pluie. Ah, l'herbe tendre et fraîche, quand on s'y allonge... J'ai 8 ans, en 1976, les Verts repeignent en poster les murs de ma chambre, l'Ange vert, "ah, qu'il est le beau le p'tit Rocheteau..." 8 ans, j'avale des litres de menthe à l'eau et les Verts se fondent dans la pelouse sur notre première télévision couleur. "L'art du camouflage"... Robert Herbin.

Aujourd'hui, j'ai 88 ans, et de revoir les Verts de Saint-Etienne, ou les équipes nationales du Sénégal, de l'Irlande ou du Cameroun, toutes en vert, me rend mes 8 ans à chaque match. Sans parler du Brésil, plus vert que vert. Vert, le mariage d'amour entre le jaune et le bleu. Le soleil plus la mer, c'est le vert. Comme dirait Guy Roux, le foot se pratique sur une belle pelouse bien verte et bien moelleuse, comme en Angleterre, berceau du ballon rond.

En plus d'être le condensé de toute la comédie/tragédie humaine, en une heure et demie complètement improvisée, le football a ceci de particulier qu'on se sent devant son déroulement un être humain de 8 ans, de 88 ans ou de 48 ans... On ne sait plus très bien et c'est ça qui est bien. Un être humain toujours vert, un vert de mojito à la main."

Pour rappel, les Verts avaient fait un p'tit clin d'oeil au chanteur dans le lipdub des 20 ans de la FNAC Saint-Etienne. C'était il a six ans, à une époque ou l'enseigne n'avait pas encore déserté le centre-ville...

L'ASSE, qui n'a pas claqué le moindre pion lors du deuxième quart d'heure cette saison, va recevoir dimanche soir l'équipe la plus performante offensivement sur cette tranche horaire (7 buts). Le club banlieusard est également le plus prolifique de l'élite lors du deuxième quart d'heure après la mi-temps (7 réalisations). Aux Verts de faire mentir ces stats lors du derby ! Rendez-nous le Sall quart d'heure !

L'ancien ailier gauche stéphanois Eric Bauthéac (30 ans) ne regrette pas d'avoir quitté les Dogues lillois pour les Lions de Brisbane, comme il l'explique aujourd'hui dans Le Bien Public.

"J’avais envie et besoin d’un nouveau challenge, ma priorité était l’étranger. J’avais plusieurs opportunités : soit je choisissais l’argent et j’allais en Turquie, aux Émirats ou en Chine, soit le kif et la volonté de voir grandir mes enfants en sécurité et avec la possibilité de devenir bilingue. L’ancien Bordelais Fahid Ben Khalfallah, en Australie depuis 2014, m'a raconté la vie locale et achevé de me convaincre.

Je ne regrette pas mon choix et profite du dépaysement après avoir attendu mon visa pendant plus d’un mois. La mer n’est pas à nos pieds, mais on est à 30 minutes de la Gold Coast et des plus belles plages du monde. Il y a aussi la barrière de corail, la City avec ses buildings, China Town … En plein milieu de la ville, ils ont construit une plage artificielle au pied des buildings. C’est vraiment marrant à voir.

Les terrains, c’est des galettes, ils sont vraiment top et plus grands qu’en France. Il y a beaucoup d’espace. C'est difficile de comparer avec la Ligue 1. Ici les défenseurs sont grands et costauds. Dans chaque équipe, il y a des joueurs en dessous techniquement et trois-quatre qui auraient largement leur place en France. Les sports majeurs sont le foot australien et le rugby, ça change de retomber dans l’anonymat."

Alors qu'il n'a pas joué la moindre minute avec les pros cette saison et qu'il ne s'est assis que deux fois sur le banc de l'équipe première (contre Nice et à Strasbourg), Kenny Rocha Santos (17 ans officiellement) fait partie des 23 Requins bleus du Cap-Vert retenus pour affronter les Etalons du Burkina Faso le mardi 14 novembre à Ouagadougou dans le cadre de la dernière journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018.

Dans un entretien accordé au site goal, Laurent Batlles ne tarit pas d'éloges sur Faouzi Ghoulam, auteur d'un excellent début de saison avec Naples, leader de la Série A qui reçoit ce soir Manchester City en Ligue des Champions.

"Il était arrivé en équipe première de l'ASSE en début de saison. Il avait tout à prouver. Il a commencé par faire des matches amicaux avec nous et cela s'est bien passé. Même si, quand on est jeune, on commet toujours des erreurs. Mais, c'était un garçon travailleur. C'est quelqu'un qui a aussi démontré des aptitudes physiques très importantes. Lors de la première année, c'était un peu dur. Il n'a pas trop joué. Mais lors de la deuxième, il a commencé à jouer, beaucoup plus.

Au début, ce n'était pas facile de déceler qu'il s'agissait d'un futur grand. Surtout lorsque le jeune commence à peine sa carrière. Il sortait du centre de formation. On parlait plus de l'aspect offensif et pas trop du défensif. Après, il fallait apprendre les bases d'un latéral. Et je crois qu'il a bien travaillé. Et il a bien écouté aussi, et cela lui a permis d'être aujourd'hui au niveau où il est.

Le fait d'aller en Italie lui a été très profitable car c'est un championnat où défensivement on apprend beaucoup de choses. Ça a été très intéressant pour lui. Avec notamment des entraineurs avec un esprit tactique. Ils apportent pas mal de choses aux joueurs. Et je pense aussi que Faouzi a fait un bon choix en allant dans un club comme Naples.

Quelques grands clubs européens lui tournent autour. Relever ce challenge, cela dépendra de ses performances. En club, mais aussi avec l'équipe d'Algérie. Aujourd'hui, sa sélection est un peu en difficulté. L'image de l'équipe nationale est très importante aussi. Il y a tout un ensemble, mais je le souhaite car il le mérite. Cela dit, il est déjà dans un grand club et qui joue régulièrement la Ligue des Champions.

Faouzi a toujours été très respectueux de tout. Des consignes, des anciens. Que ça soit sur le terrain ou en dehors, c'était un jeune qui était très réceptif. Personnellement, j'ai beaucoup parlé avec lui à l'époque. Et je serais heureux de le revoir car c'est un passionné et avec qui on a envie d'échanger."