Ex-défenseur monégasque réputé dur sur l'homme, le consultant de RMC et BFM Rolland Courbis épargnait le numéro 10 des Verts, comme il l'explique dans la Pravda du jour.

"Le joueur le plus impressionnant que j'ai affronté dans ma carrière, c'est Michel Platini. Il devinait tout bien avant les autres. Il arrivait à voir des choses sur le terrain, au ras du sol, que toi tu ne voyais pas des tribunes. Il était très malin, on aurait dit qu’il jouait avec des rétroviseurs. En fait, il était tellement fort que je n’osais même pas lui mettre des coups. Et avant de lui mettre des coups, déjà, il fallait l’attraper…"

Vincent Pajot a accordé vite fait une interview téléphonique à La Dépêche du Midi hier matin. Extraits.

"Je ne vais pas tarder à raccrocher sinon je vais payer une amende, l'entraînement débute à 10 heures ! Au niveau des résultats, on n'est pas performants ces derniers temps. Maintenant, on garde quand même un certain contenu. Nous avons avant tout pris des buts un peu tôt dans les matches ; ce qui a fait qu'on se complique la tâche pour l'emporter ou revenir. Surtout devant une équipe bien regroupée telle que Montpellier le week-end dernier.

On ne s'alarme pas pour autant. Il n'y a pas de raison si on conserve cet état d'esprit. Qu'on continue de travailler tous ensemble, tout rentrera dans l'ordre. Il y a eu pas mal de remaniements et généralement la mayonnaise prend du temps ; là, elle a opéré d'entrée. On a engrangé des points, on se retrouve dans le bon wagon. Restons-y ! On a des joueurs de qualité devant, leur efficacité ou pas ne dépend pas que d'eux mais du collectif.

On doit être plus performants dans la surface adverse. On a gagné peu de fois avec un score-fleuve, ce n'est pas un hasard. C'est le groupe entier qui, s'il progresse, récoltera à être porté davantage vers l'offensive. On marquerait plus de buts. Le leitmotiv du coach est pressing intense haut, afin de récupérer la balle rapidement. Il veut qu'on joue, qu'on ait un foot de mouvement.

Le Tef a à la fois des joueurs reconnus et des talents en devenir. On sait qu'il s'agit d'une formation physique, délicate à manœuvrer. D'autant plus chez elle. Il y a des beaucoup d'individualités à surveiller de près, à commencer par l'attaquant-phare, Delort. Je suis fan d'Imbula qui est un milieu très polyvalent avec un gros coffre. Attention aussi à leurs coups de pied arrêtés avec Jullien. Puis…

Je connais bien Ola Toivonen avec qui j'ai évolué une saison et demie au Stade Rennais, Max-Alain Gradel que j'ai croisé. L'impact sera la clé du match. Et la taille sur les corners et coups francs : Toulouse est réputé pour ses combinaisons, il faudra se méfier. Le Tef nous réussit, on avait gagné 3-0 l'an dernier au Stadium. Mais les deux effectifs ont changé énormément. Les débats seront tout autres. Psychologiquement, ça ne rentre pas en ligne de compte."

L'équipe réserve s'est imposée 2-1 à Chambéry en debut de soirée grâce à un doublé de Vagner Gonçalves (photo).

Titularisé en attaque en l'absence de Hugo Roussey (victime d'une béquille à l'entraînement), le Capvderdien a ouvert le score à la 24e minute en lobant le gardien après avoir intercepté le cuir entre les deux centraux savoyards. Sur un centre en retrait d'Alexandros Katranis, il a fait le break à la 67e d'un pointu du gauche après avoir crocheté un défenseur. Théo Vermot, qui a arrêté à la 81e un péno concédé par Erin Pinheiro, a dû s'incliner dans les ultimes secondes du temps additionnel suite à un coup franc dans la boite repris à six mètres des buts.

La compo : Vermot - Panos, Souci, Gomis, Pétrot, Katranis (Nadé, 82') Martin-Pichon, Camara (Touati, 87'), Chambost - Valbon (Pinheiro, 59'), Vagner.

La réaction de Laurent Batlles : "On a fait un bon début de match face à une équipe de Chambéry solidaire qui évoluait bas et jouait le contre. Il a fallu un exploit de Vagner pour décanter la situation. Je suis plutôt satisfait du contenu de ce match car on a eu globalement la maîtrise. Mais les dix dernières minutes ne m'ont pas plu. J'aurais aimé qu'on finisse ce match plus sereinement, à 2-0. Quoi qu'il en soit, on en profite pour revenir à hauteur du leader Bourgoin, qu'on reçoit le week-end prochain. On va tout faire pour gagner ce match au sommet de notre groupe."

Grâce à un hat-trick de Romain Spano et un péno de son capitaine Maxence Chapuis, Andrézieux a écrasé 5-1 le 3e Annecy e fin d'après-midi malgré les titularisations de Damien Moulin et Olivier Sorlin. La formation entraînée par Romain Revelli consolide ainsi sa place de leader du groupe B de National 2 devant la réserve des vilains.

Alors que Bryan Dabo et Assane Diousse font leur retour dans le groupe qui affrontera les Violets ce dimanche à 17h00 au Stadium, Rémy Cabella n'est pas du voyage à Toulouse car il n'est pas encore remis de sa fracture à un orteil.

Ruffier, Moulin, Guendouz

Janko, Théophile-Catherine, Lacroix, Pogba, Gabriel Silva, M'Bengue

Selnæs, Dabo, Diousse, Pajot, Maïga, Hernani, Rocha Santos

Bamba, Söderlund, Hamouma, Monnet-Paquet

Club berlinois évoluant en 4e division, Altglienicke a annoncé hier sur son compte facebook que notre ex-lofteur Boubacar Sanogo s'était engagé jusqu'à la fin de saison. De plus en plus mûr (34 ans), l'ancien Vert, après une pige de deux mois et demi en Indonésie, revient dans un pays qu'il connaît bien. Pour rappel, l'Ivoirien avait évolué à Kaiserslautern, Hambourg, Brême et Hoffenheim avant de signer à Sainté en 2009. Après avoir été licencié par l'ASSE en mars 2012, Bouba avait rebondi à l'Energie Cottbus, qui évoluait à l'époque en D2 allemande.

Après avoir fait le coup du chapeau melon le week-end dernier en Coupe de France, l'ancien attaquant stéphanois David Gigliotti (32 ans) a marqué (de la tête !) l'unique but de la victoire de Marseille Consolat contre Béziers hier lors de la 11e journée de National 1.

Décidément, les anciens canardent à-tout-va en ce moment ! Champion de France avec les Verts (en 1981) et champion olympique avec les Bleus (en 1984), Jean-Louis Zanon tire à boulets rouges sur Nanard et Roro dans le bimestriel Journal du Sport.

"Le club est dirigé par deux présidents qui ont deux philosophies complètement opposées. L'un est Stéphanois, mais il a gardé en lui la jalousie des anciens, de tout ce qu'ils ont gagné, lui qui ne gagnera jamais autre chose que cette Coupe de la Ligue 2013. Il traite notamment les anciens de 1976 avec assez peu d'égards. L'autre est un financier qui gère ça depuis Paris et qui est à Saint-Etienne comme il pourrait être à Nantes ou à Toulouse... Donc, au final, avec des joueurs qui ne sont que de passage et qui se servent davantage du club qu'ils ne le servent vraiment, je ne parviens pas à m'intéresser aux Verts. Et je précise que c'est général, ce n'est pas propre à l'ASSE. En fait ça va même au-delà du football, c'est "sociétal". Quitte à passer pour un vieux con, je regrette que le foot soit devenu un sport individuel. Même les joueurs de ma génération qui sont devenus entraîneurs me le disent. J'en discutais récemment avec Laurent Blanc."

Le Progrès du jour fait le point sur l'infirmerie stéphanoise.

"Dabo et Diousse sont opérationnels. Pierre-Gabriel, qui s’est entraîné à l’écart, et Perrin sont à nouveau absents. Lorsqu’il lui a été demandé s’il avait une date pour la reprise de l’entraînement de son capitaine, l’entraîneur catalan a répondu de manière laconique : "Je ne sais pas." En ce qui concerne Cabella, victime d’une fracture d’un orteil, Oscar Garcia s’est montré très pessimiste sur sa participation au match à Toulouse : "Je ne crois pas qu’il puisse jouer, il ressent encore des douleurs."

Comme le rapporte la dernière édition du Progrès, François Hollande a brièvement parlé des Verts hier lors de son passage en Haute-Loire. "Je regarde les matches de l’ASSE, a fortiori quand il y a le derby. Je serai devant mon écran dimanche prochain" a déclaré hier l'ancien président de la République.

En conférence de presse, Oscar Garcia a commenté hier le jeu poussif de son équipe, notamment la panne de ses buteurs.

"Nous sommes encore dans la phase de construction. Nous aimerions mieux jouer mais on a besoin de temps, et d’autre chose. L'absence d'un buteur, je ne peux rien y faire. On a deux avants-centres, Loïs Diony qui est blessé, et Alexander Söderlund. C’est difficile de régler le problème en quelques jours ou en deux ou trois semaines. La confiance ne vient pas comme cela. Pour l’avoir, tu dois déjà marquer à l’entraînement puis en match. Je parle avec mes buteurs mais je ne peux pas marquer à leur place...

Le recrutement est comme il est, on ne peut rien y faire. On verra ce qui va se passer dans le futur. J'ai dû remettre en question ma philosophie de jeu après le mercato. On n’est pas en mauvaise position compte tenu de notre potentiel. On ne fait pas tout bien mais on fait tout de même de bonnes choses. Nous sommes sixièmes au classement de la possession du ballon. Nous aimerions mieux jouer. Cela viendra peu à peu. Pour exercer un pressing haut, il faut avoir les joueurs pour le faire et tenir compte de l’adversaire."

Comme l'a rapporté vendredi dernier le site de l'UEFA, l'A.S. Saint-Etienne a touché la coquette somme de 13 466 747 € grâce à sa campagne en Europa League de la saison dernière. Eliminé dès les 16es de finale par les Red Devils du frère de Florentin, Sainté est pourtant le 7e club le mieux rétribué derrière Manchester United (44 503 170 €), Schalke 04 (17 735 479 €), le Celta Vigo (16 997 314 €), l'Ajax (16 194 703 €), Southampton (15 199 735 €) et la Roma (14 214 895 €).

L'ASSE, qui a perçu 2 600 000 € comme tous les clubs qualifiés pour la phase des groupes, a touché une prime de performance de 2 163 000 € plus une prime de 500 000 € pour avoir accédé aux 16es de finale. Sainté bénéficie surtout de 8 203 747 € de "part de marché" grâce à la valeur du marché télévisuel français. A titre de comparaison, le quart de finaliste Anderlecht n'a touché en globalité que 7 346 83 € dont seulement 753 839 € au titre de la part de marché...

Les Verts joueront à Bordeaux le mardi 28 novembre à 21h00 lors de la 15e journée. On compte sur eux pour faire mentir Guéguette.

L'ASSE recevra le Racing Club de Strasbourg le vendredi 24 novembre à 20h45 en match d'ouverture de la 14e journée de L1. Trop juste pour affronter les Verts il y a trois jours à la Meinau, Idriss Saadi devrait à cette occasion faire son retour dans le Chaudron.

Averti mercredi soir à Strasbourg, Hernani va voir son sursis sauter. Suite à son expulsion à Troyes, le milieu de terrain brésilien avait en effet écopé d'un match ferme + un avec sursis.  La grosse commission de la Ligue ne l'ayant pas épinglé hier soir, il sera donc suspendu après le derby, donc pour le déplacement à Lille, comme nous le rappelle ozzy dans son incontournable tableau des cartons.

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Pierre Repellini, qui fête aujourd'hui ses 67 ans, invite Bernard Caïazzo (63 ans) et Roland Romeyer (72 ans) à passer la main dans le nouveau bimestriel Journal du Sport.

"Il faudrait des dirigeants ambitieux ambitieux et qui ont les moyens de voir plus grand. Je pense que le duo Romeyer-Caïazzo n'a pas les moyens de faire davantage pour le club. Il faut peut être passer la main. C'est sans doute le moment. Si on aime ce club, il faut savoir passer outre ses propres ambitions personnelles pour offrir un avenir différent, plus grand. Quand je dis ça, je m'adresse aux hommes, pas aux présidents. Qu'ils s'interrogent sur ce qu'ils veulent faire de leur club. Je sais qu'il y a déjà eu des offres d'achat, qui n'ont pas été rendues publiques, certainement parce qu'elles ne correspondaient pas aux attentes du club."

Faisant partie des sept réservistes strasbourgeois titularisés avant-hier soir contre les Verts, Stéphane Bahoken revient aujourd'hui sur la qualification de son équipe dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Extraits.

"Avant ce 16e de finale de Coupe de la Ligue, je n'avais joué que 30 minutes en match officiel. Je suis content d'avoir ouvert le score. J’aurais même pu inscrire un second but en négociant mieux un autre ballon. Le coach nous avait demandé de prolonger notre dynamique positive. Il faut continuer à avancer avec un esprit de guerriers, en ayant faim. C’est comme ça que nous nous en sortirons en championnat et que nous pourrons espérer aller loin en Coupe de la Ligue. Nous, les remplaçants, avons fait le taf. Nous avons montré que nous étions plus que de simples options."

Auteur du tir au but vainqueur, l'ancien vilain Bakary Koné se réjouit d'avoir éliminé les Verts dans le même quotidien.

"Le coach avait très largement remanié l'équipe pour ce match mais nous nous sommes dit qu’avec beaucoup d’envie, de compensation et de communication, nous allions pouvoir le faire, surtout à domicile. L’équipe progresse de jour en jour. Pour nous, la Coupe de la Ligue peut devenir un bonus. J’espère que notre série d’invincibilité va se poursuivre et que nous allons prolonger cette belle dynamique samedi contre Angers. Nous voulons engranger des points pour nous éloigner de la zone rouge, car le maintien reste la priorité."

Cheikh Mbengue, qui n'avait plus joué depuis la rouste prise au Vélodrome le 16 avril dernier, se réjouit d'avoir été aligné contre Strasbourg dans Le Progrès du jour. Extraits.

"Je n’ai pas beaucoup de temps de jeu. Pas du tout même. Mais je m’accroche. Quand j’ai l’opportunité de jouer comme à Strasbourg, j’essaie de donner le maximum On est tous déçu. Pourtant, on a fait un match solide dans l’ensemble. On a manqué d’efficacité devant. C’est ce qui a fait qu’on n’a pas réussi à gagner ce match dans le temps réglementaire. On a une occasion à trois minutes de la fin. On ne la met pas. On a du mal à se procurer des vraies occasions dangereuses. Et les rares que l’on a, on ne les concrétise pas.

Le plus dur dans le football, c’est de marquer des buts. C’est là-dessus que l’on doit travailler. Courir après le score, ce n’est jamais facile. Surtout contre des équipes qui ferment dès qu’elles sont devant, comme cela arrive souvent en L1. On ne pourra pas revenir au score à chaque fois ou gagner des matchs. On n’aura pas toujours la chance avec nous. Et puis, il y a des équipes qui défendent bien. Il faudra marquer en premier et si ce n’est pas le cas, au moins ne pas encaisser de but."

Robert Herbin revient sur la piteuse élimination des Verts à Strasbourg dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Les Verts n’ont pas pris les Strasbourgeois suffisamment au sérieux. Ils les ont observés pendant 70 minutes. L’ASSE passe son temps à réagir au lieu d’agir. On a aussi l’impression que les joueurs stéphanois ne se connaissent pas. Cette formation manque de qualité collective. Il n’y a pas d’enchaînement. On rencontre beaucoup de problèmes de placement. Techniquement, ce n’est pas très bon non plus. On a vu quelques bavures, des gestes immanquables qui sont ratés. On a été médiocre dans le jeu donc je condamne l’ensemble. Les Verts sont en train de sombrer. Il va falloir qu’ils soient meilleurs lors des prochains matchs sinon cela va être la catastrophe. Le programme à venir s’annonce difficile. Ce sera du haut niveau. J’ai peur que les Verts ne soient pas à la hauteur de ce qui les attend à partir de maintenant."

"L'élimination de mercredi soir est pour moi, je suis déçu pour les copains. Après, on sait que le football, ce n’est pas de la magie. Il ne suffit pas de regarder le Barça et de se dire : on va jouer comme le Barça" déclare Romain Hamouma dans la Pravda du jour. Le quotidien sportif y voit une nouvelle pique adressée à Oscar Garcia.

"Le Catalan se sent de plus en plus isolé à Saint-Étienne. Comme un réflexe de survie, il a d’ailleurs peu à peu serré les rangs avec sa garde rapprochée. Elle est formée par ses trois adjoints débarqués avec lui dans le Forez, le 15 juin. Des compatriotes. Des fidèles de longue date. Ce que ne sont pas les Français. Et ils n’y sont pour rien. Thierry Cotte, un des préparateurs physiques, et Fabrice Grange, l’entraîneur des gardiens, sont, par exemple, des survivants de l’ère Galtier. Là aussi, au sein du staff technique, la greffe espagnole a du mal à prendre."

Jean-Michel Larqué s'est lâché sur Sainté ce soir à l'antenne de RMC. Vous avez raté l'intervention du mythique capitaine stéphanois de l'épopée des Verts ? On vous l'a retranscrite !

"Je suis très inquiet pour Saint-Etienne. Pendant des années, avec un budget moyen, l’ASSE a surperformé. Sous l’ère Christophe Galtier, avec le 10^e ou le 11^e budget, l’ASSE a réussi à terminer 4^e, 5^e, 6^e, ce qui était tout à fait exceptionnel. Christophe est parti, il était lessivé, épongé, essoré ! Là, j’ai peur que l'ASSE sous-performe. Je crois en effet qu’il y a eu plantage dans le recrutement. Quand je regarde les bons joueurs qui constituent cet effectif, à part Ruffier, le courage de Théophile-Catherine, Loïc Perrin… quand il est là. Quand il est absent, c’est une vraie catastrophe. Au milieu de terrain, c’est le désert de Gobi. Il y a de temps en temps de bons footballeurs. L’un s’appelle Cabella, qui a un peu de football. L’autre s’appelle Bamba, qui a été le meilleur attaquant hier. Il y a Hamouma. Le reste, c’est des coureurs à pied. Selnaes, sur 20 passes, il en fait 19 en retrait. Et sur les 19 passes en retrait qu’il fait, il met 2 secondes entre le contrôle et la passe. Selnaes, il est très rapide. Comparé à lui, j’étais un éclair. Mon véritable ami Söderlund, c’est sans doute l’attaquant qui fait le plus de fautes sur l’adversaire. La première des choses qu’il fait quand il voit un ballon en l’air, c’est mettre un bouchon au défenseur central pour avoir une chance d’attraper le ballon. Il a coûté 1,5 M€, c’est très cher !

Le seul transfert conséquent, je sais que ça va faire rire beaucoup de clubs y compris les Girondins de Bordeaux et évidemment les autres que sont Monaco, Lyon et le PSG… Je l’ai suivi en match amical, en match officiel : Diony, plus de 7 M€, c’est inimaginable ! Il ne touche jamais le ballon ! Je voudrais savoir comment il a été recruté. Je me rappelle les propos de Gilles Grimandi, scout à Arsenal. Quand il voit un joueur et qu’on pense du côté d’Arsenal qu’il est intéressé et intéressant, il le voit 20 ou 25 fois. Je ne peux pas imaginer qu’un recruteur quel qu’il soit ayant vu Diony 25 fois puisse se dire : « c’est le joueur qui va nous faire progresser. » Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible ! Et puis les autres… Janko, Diousse, Gabriel Silva, Hernani… Vous les connaissiez, c’étaient tous des joueurs que tout le monde voulait… Mbengue, c’est une catastrophe. Il a deux pieds gauches. L’un lui sert à accélérer et l’autre à débrayer. Parfois il se trompe et il y a un accident. Ce n’est pas possible qu’on puisse s’appuyer sur un joueur comme ça ne serait-ce que de temps en temps ! Les Verts ont concédé plusieurs nuls à domicile, ils sont même passés au travers contre Montpellier, ils ont été battus à Troyes. On ne voit pas les joueurs du centre de formation. Il y avait Polomat ! (rires)"

Dans le nouveau bimestriel Journal du Sport, Patrick Revelli tacle les siffleurs et Roro. Extraits.

"J'ai été six ans conseiller technique de Maurice Vincent. Il m'a laissé faire mon travail pour le bien de la ville, des quartiers, des jeunes. J'ai eu ce confort exceptionnel. Comme il n'a pas été réélu, je suis un retraité depuis trois ans. Je me suis occupé de petits clubs autour de Saint-Etienne pour entraîner les U9 et U11. Mes petits-enfants jouent désormais au foot. Je suis le retraité parfait. Je me trouve au bord des terrains le week-end en tant que papy et non plus coach papy.

En 1975, après notre demi-finale contre le Bayern à Geoffroy-Guichard, on avait demandé à Georges Bereta comment on aurait dû jouer. Il avait répondu : "en pratiquant le pressing comme Romain Revelli." Son transfert à Marseille avait été mal perçu par les supporters stéphanois. Il n'y était pour rien. Le match d'après, à Saint-Etienne, à l'annonce de mon nom j'avais été sifflé. Cela m'avait affecté. Les supporters croient quoi ? On a l'impression qu'on leur doit tout. Qu'ils fassent attention. J'ai 65 ans, je le dis tranquillement. Je n'ai pas vu un supporter marquer un but. Ce n'est pas parce qu'ils paient une place qu'ils ont tous les droits. Un jour, ma petite fille de trois ans et demi a assisté à un match. Quand elle m'a revu après, elle m'a dit : "papa, c'est toi qu'on a sifflé." Qu'ils réfléchissent parfois au mal qu'ils font !

Cela fait pratiquement trois ans que je ne vais pratiquement plus à Geoffroy-Guichard. Je choisis trois ou quatre matches par an. Si nous, anciens, on dit ce que l'on pense, les dirigeants nous considèrent comme de vieux croûtons. Heureusement que nous avons Stéphane Ruffier et Loïc Perrin dans l'effectif. Pour moi, Ruffier est le meilleur gardien français et Perrin le meilleur libéro. C'est regrettable qu'ils ne soient pas en sélection.

C'est en vendant à quelqu'un qui a plus d'argent que le club peut rester compétitif. On sait qu'il y a des gens qui ont essayé de reprendre le club. Mais Roland Romeyer ne veut pas lâcher. Il ne lâche pas. On restera comme cela donc... Si vous voulez faire appel à des capitaux étrangers tout en restant président, vous ne les verrez jamais arriver. Si vous disparaissez de la circulation en tant que président, on ne parle plus de vous. Nous, joueurs, avons écrit en partie l'histoire du club. Pour marquer l'histoire en tant que dirigeant, il faut être champion de France ou aller en demi-finale de Coupe d'Europe. Ce n'est vraiment pas le cas aujourd'hui..."

Jérôme Brisard sera au sifflet ce dimanche à 17h00 au Stadium pour le match de la 11e journée qui opposera les Violets aux Verts. Pour rappel, ce Mayennais de 31 ans avait arbitré la flatteuse victoire 3-0 contre Amiens le 19 août dernier à GG.

Même s'il n'a plus été appelé en équipe de France depuis trois ans, Rémy Cabella (4 sélections) n'a pas fait une croix sur les Bleus.

"C’était vraiment un plaisir d’être à la Coupe du monde au Brésil. C'était magique, énorme. Mais cela m’a touché de ne pas avoir pu jouer. C’est le seul regret. Quand on a goûté à l’équipe de France, on a toujours envie d’y retourner. Pourquoi pas ? Moi, en tout cas, je n’ai pas fait une croix sur l’équipe de France" déclare le numéro 10 des Verts dans la dernière édition du Progrès. "Il faut être ambitieux dans la vie pour ne pas avoir de regrets. Mais on n’y retourne pas comme ça, avec la parole. La seule vérité, c’est le rectangle vert, les performances. Si on est bon et qu’on le mérite, on y retourne. J’ai envie d’être bon et performant."

Oscar Garcia a commenté l'élimination des Verts de la Coupe de la Ligue hier en conférence de presse.

"Au foot, si tu n'es pas efficace dans la surface de l'adversaire et si tu n'es pas agressif dans ta surface, tu n'arrives à rien. On travaille beaucoup pour améliorer notre manque d’efficacité en attaque. On peut améliorer les sorties de balle, les mouvements mais même si tu travailles énormément, il n’est pas facile de devenir un grand buteur. Tu ne le deviens pas comme cela. On doit attaquer et défendre ensemble. On a parlé avec les latéraux. On peut créer beaucoup d’opportunité en passant par les côtés. Les nôtres ne sont pas très offensifs même s’ils font des efforts dans ce sens."

Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, le milieu de terrain strasbourgeois Dimitri Liénard se réjouit que l'ASSE ait peu inquiété son équipe hier soir.

"On s'est fait rejoindre dans les dernières minutes sur un coup franc anodin mais ça fait plaisir de se qualifier. Il y avait pas mal de changements par rapport à l'équipe de dimanche, mais on ne peut pas dire qu'on ait été mis en difficulté dans ce match contre Saint-Etienne. On a été costaud, on a eu de bonnes occasions. A part à la fin du match où notre gardien fait deux arrêts splendides, je ne pense pas que les Verts aient eu des actions dangereuses. Il n'y a pas eu le feu. Mais ça reste Saint-Etienne, on n'a pas joué n'importe quelle équipe. C'est de bon augure pour la suite.."

Auteur du tir au but fatal aux Verts hier soir à la Meinau, Romain Hamouma fait son mea culpa dans la dernière édition du Progrès.  

"On a fait de bonnes choses et d’autres moins bonnes face à une équipe starsbourgeoise qui n’a pas du tout cherché à nous presser. Nos adversaires nous laissent le ballon et nous attendent. Le problème c’est que quand on le perd, on est vite en danger. Il faut qu’on soit plus décisif dans les deux surfaces. On a eu du cœur pour réagir. Je pense même qu’on peut gagner le match. Le penalty c’est la loterie. Sur celui que je frappe, le gardien part du bon côté. Je suis fautif et ça m’emmerde pour mes copains. Ils se sont battus, ils avaient fait du bon travail pour revenir. C’est toujours embêtant quand cela vous arrive. On a des petites errances que l’on paie cash en ce moment. Cette élimination nous fait un peu de mal. Cependant, on a l’effectif pour réagir. Il faut rester solidaire, en faire beaucoup plus. On a besoin de tout le monde."

Les Verts devront se méfier du petit poulet d'Abidjan ce dimanche au Stadium ! Passeur décisif sur l'ouverture du score et auteur du troisième but du TFC ce soir en Coupe de la Ligue, Max Gradel a contribué à la victoire 4-2 des Violets contre le Clermont Foot de David Douline, lui aussi titulaire.

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Un petit tour et puis s'en va... Sainté a été éliminé aux tirs au but ce soir à la Meinau en 16e de finale de la Coupe de la Ligue. Face à l'équipe B du promu strasbourgeois, les Verts ont encore été très médiocres dans le jeu et moins entreprenants que leurs adversaires. Après avoir concédé l'ouverture du score à la 37e, les Stéphanois ont quand même eu le mérite d'égaliser à la 84e sur un coup franc lointain de Hernani. Auteur de trois parades décisives pendant le temps réglementaire, Stéphane Ruffier n'a pour une fois rien pu faire sur les tirs au but. Romain Hamouma a raté le tir au but fatal dès l'ouverture de la séance.

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Dans un entretien accordé à la radio bordelaise Gold FM et retranscrit par le site girondins4ever, Gaëtan Huard dédaigne les Verts.

"Saint-Etienne c’est beaucoup moins fort techniquement et qualitativement au niveau de l’effectif, que les Girondins de Bordeaux. Ils ne jouent que sur l’engagement, sur l’envie, la niaque, le combat…"

Pour rappel, les Verts comptent un point d'avance sur les Girondins après 10 journées. Les deux clubs s'affronteront au stade Matmut Atlantique le mercredi 29 novembre lors de la 15e journée.