Menée jusqu'à la 71e minute de jeu alors qu'elle évoluait pourtant en supériorité numérique dès la 3e, l'équipe de France Espoirs a écrasé le Kazakhstan 4-1 au Mans grâce à un triplé de Martin Terrier et un but de Jonathan Bamba, qui a donné l'avantage à son équipe à la 74e. Alors que le le numéro 14 des Verts et des Bleuets a joué l'intégralité de ce match des éliminatoires de l'Euro 2019, Ronaël Pierre-Gabriel est resté sur le banc.

Dans un entretien accordé à RMC, Nanard s'est une nouvelle fois érigé en défenseur du QSG.

"On sent chez un certain nombre de grands clubs européens, Real, Barça, Bayern, les Anglais, les Italiens, que le PSG est un peu la cible. En tant que Français, on se sent un petit peu mal à l'aise par rapport à ça parce qu'on a un sentiment que le PSG tire plutôt notre football vers le haut. on va dire que le PSG dérange. Malgré les sourires de façade, on sent, j'en parlais avec Jacques-Henri Eyraud, que le PSG est ciblé. J'espère qu'il sera jugé de façon très rationnelle et juste. Je ne voudrais pas derrière qu'il y ait des contingences un peu passionnelles qui se mettent au milieu de tout ça. Il ne faudra pas que ce soit un jugement de façade.

L'UEFA répond à l'attente d'un certain nombre de gros clubs. Il y a des influences qui se font. Je pense que le PSG saura parfaitement répondre à tout ça. Je connais un peu le football et l'économie du football. Pour moi, sincèrement, j'ai regardé les comptes du PSG, et ils n'auront aucun souci avec le fair-play financier. On oublie que quand on achète un joueur on l'amortit sur cinq ans, donc on divise son prix d'achat par cinq, mais que quand on vend on fait entrer directement dans les comptes. Il y a beaucoup de gens qui parlent du fair-play financier sans vraiment savoir ce qu'est l'économie du football."

La Pravda du jour souligne que l'ASSE compte désormais 13 étrangers et 9 nationalités différentes dans son effectif professionnel : France, Brésil (Gabriel Silva, Hernani), Guinée (Pogba) Suisse (Lacroix, Janko), Sénégal (Mbengue, Diousse), Grèce (Katranis), Côte d'Ivoire (Maïga), Cap-Vert (Rocha-Santos, Pinheiro), Norvège (Söderlund, Selnæs).

D'après nos recherches, l'équipe stéphanoise la plus cosmopolite de l'histoire reste toutefois celle de la saison 2000-2001, 12 nationalités différentes représentées : France, Brésil (Alex, Aloisio, Luiz Alberto), Ukraine (Levytsky), Mali (Diawara), Norvège (Kvarme), Cameroun (Mettomo), Danemark (Olesen), Algérie (Fellahi), Côte d'Ivoire (Guel), Sénégal (Sarr), République Démocratique du Congo (Masudi), Russie (Panov).

Le Télégramme nous apprend que Yannis Salibur ne se déplacera pas en banlieue ce week-end lors de la 5e journée et ne reprendra l'entraînement que lunid prochain.

Fessé hier en Allemagne, Ole Selaes a été le meilleur joueur de sa sélection selon Verdens Gang, qui lui colle un... 3/10 ! Le quotidien norvégien souligne que le numéro 17 des Verts est en cause sur le 4e pion de la Mannschaft et a été averti dès le premier quart d'heure. Avant cette rencontre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018, le milieu de terrain stéphanois a expliqué à la chaîne NRK que sa longue suspension lui avait servi de leçon.

"Il ne fait aucun doute que je suis un gagneur invétéré, je ne changerai jamais là-dessus. C'est pour ça que je suis allé si haut, je déteste perdre et je fais tout pour gagner. Parfois j'ai dépassé les bornes, mais à part cet épisode à Bakou, je n'ai plus pris de carton jaune pour contestation depuis le printemps 2015 donc ça commence à faire un moment. Je n'ai rien fait de spécial pour arriver à me contenir, mais peut-être que j'ai essayé de me concentrer sur d'autres choses, comme le prochain duel par exmple."

Dans une infographie à retrouver sur son site, France Bleu a recensé et classé les abonnements de Ligue 1 du plus cher au moins cher, pour les catégories les plus abordables et pour les plus élevées.

Avec un tarif annuel de 160 € pour un nouvel abonné (en Kop), l'abonnement le plus abordable dans le Chaudron place le club à la 6e place des abonnements les moins chers de Ligue 1, à égalité avec Amiens et Bordeaux.

Si ce prix est 2x plus élevé qu'à Montpellier, il est surtout près de 100 € moins cher qu'en banlieue, et plus de 2.5x moins cher qu'au Q$G.

Du côté des abonnements les plus chers (hors prestations), avec 730 € en Carré Légende, le club se place comme le 9e plus abordable de Ligue 1, loin derrière les 3'150 € du Q$G.

La preuve est donc faite que le club met bien des actes derrière sa politique de tarifs accessibles.

Alors que Jacques-Henri Eyraud a affirmé au site Le Phocéen que Rémy Cabella ne jouerait pas contre l'OM, le nouveau numéro 10 des Verts compte bien affronter les Phocéens, comme il l'a confié au Dauphiné Libéré. "Il n’y a pas de clause m'interdisant de jouer. Je jouerai donc face à l’OM, avec plaisir ! Je crois que le match est programmé le 9 ou le 10 décembre !"

Dans la dernière édition du Progrès, Bryan Dabo se réjouit de retrouver Rémy Cabella, qu'il a côtoyé à Montpellier.

"Il va apporter beaucoup de technique. C’est aussi un joueur très endurant. Il sent le jeu, il a un Q.I. football très développé. C’est un international, même si beaucoup de gens oublient qu’il a été sélectionné pour la Coupe du monde 2014."

Dans la Pravda du jour, le président guingampais Bertrand Desplat évoque le transfert avorté de Yannis Salibur à Sainté. "Il va revenir avec toute la protection et la bienveillance du club. On va tout faire pour l'entourer." Emouvant.

Dans la Pravda du jour, l'entraîneur toulousain Pascal Dupraz se réjouit de pouvoir compter sur Max Gradel.

"Cet été, j'ai passé plus de temps avec lui qu'avec ma femme. Tantôt c'était lui qui me remontait le moral, tantôt c'était moi. Il y a eu un feeling. Qu'il débute ou pas, je sais qu'il donnera son maximum. Il connaît et respecte son métier."

Dans la Pravda du jour, l'Ange Vert explique pourquoi la nouvelle donne inflationniste du marché des transferts a poussé l'ASSE à recruter à l'étranger.

"Le marché a beaucoup changé. Il est désormais très difficile d'aller chercher un jeune français. Il faut vraiment anticiper en amont, même en Ligue 2. Les meilleurs s'exportent de plus en plus à l'étranger. Lys Mousset, par exemple, avait joué à peine une saison au Havre quand il est parti à Bournemouth l'été dernier pour plus de 7 M€. Tanguy Ndombélé, il aurait fallu aller le chercher il y a quelques années en région parisienne. Cinq de nos sept recrues sont étrangères. L'adaptation des étrangers a été un souci depuis deux ou trois ans. On va donc mettre en place une nouvelle structure pour que des personnes s'occupent de A à Z des étrangers."

Si elle le juge "trop tendre" par rapport à ses homologues des autres championnats européens Oblak (Atlético de Madrid), De Gea (Manchester United), Neuer (Bayern de Munich) et Buffon (Juventus), la Pravda met quand même le gardien des Verts dans l'équipe type de la L1 de cette saison.

Ruffier - Daniel Alves, Thiago Silva, Glik, Kurzawa - Fabinho, Rabiot - Mbappé, Neymar, Lemar - Cavani.

Alors qu'il rêvait d'un exploit avant la rencontre, Ole Selnaes a pris un 6-0 ce soir en Allemagne. Titularisé dans l'entrejeu norvégien, le numéro 17 des Verts n'a pas pesé lourd face à la machine qu'est la Mannschaft. Averti dès la 14e minute pour avoir mis une semelle à Sebastian Rudy, il a été remplacé à la 75e à 5-0. Bien trop faible dans tous les compartiments du jeu, la Norvège a dit adieu à la Coupe du Monde en Russie.

L'équipe de Grèce Espoirs a écrasé son homologue moldave 5-1 ce soir lors des éliminatoires de l'Euro 2019. Alexandros Katranis, qui retrouvait son jardin d'Atromitos, est resté sur le banc, comme il y a trois jours en Biélorussie. Alors que la victoire était déjà largement acquise, Antonis Nikolopodis a préféré faire rentrer trois autres joueurs. Cité en exemple par le nouvel entraîneur de son ancienne formation, le latéral gauche stéphanois n'a toujours pas joué la moindre minute cette saison, en club comme en sélection.

Heealii Amaru, le jeune tahitien a fait ses débuts à l'ASSE

Vendredi 1er septembre, c'était la dernière rencontre de préparation pour les U17 régionaux de Gilles Rodriguez avant le début du championnat qui verra les Verts se déplacer dans l'Ain, dimanche prochain, pour affronter Ain Sud Foot. Et ce match, remporté sur le score fleuve de 8 à 1 (3-1 au repos), fut dans la continuité des victoires dans le Tournoi de Vichy, contre l'OM, et Clermont Foot. Mais comme le précisait Gilles Rodriguez, "Il va falloir veiller à ce que les têtes n'enflent pas. Le Puy présentait des joueurs de 2002, comme les nôtres, nous n'avons pas souffert physiquement, et comme nous avions plus de préparation qu'eux, le score a enflé au fil des minutes. Mais, attention, dès dimanche prochain, ce sera une autre histoire." Et il fera sûrement référence à la défaite contre les U17 Nationaux de Valence pour ramener ses jeunes à la réalité du championnat. 

Voici donc l'inventaire des buts :

3ème  : Louis Mouton sur centre d'Abdoulaye Sidibé. Le Puy reviendra à égalité quelques minutes plus tard.

25ème : Mathys Saban sur passe de Maxence Rivera

44ème : Maxence Rivera après un décalage de Louis Mouton

54ème : Maxence Rivera sur passe d'Yvan Bonnemain

56ème : Mathys Saban sur penalty

61ème : Yvan Bonnemain sur passe de Kenan Fakili

66ème : Yvan Bonnemain sur passe de Maxence Rivera

74ème : Brahim Fatah en solitaire.

Signalons également l'entrée en jeu d'Heealii Amaru, un jeune tahitien, capitaine de Tefana, club partenaire de l'ASSE, qui avait été repéré par Razik Nedder et Aurélien Remoue à l'occasion d'un stage de détection.

La composition : Capel - Mongelli, Sow, Rolland (Compagnon 60ème), Calodat (Amaru 74ème) - L.Mouton, Saban, Rivera - Bonnemain, Raymond (Fatah 56ème), Sidibé (Fakili 56ème).

Il a suffi d'une coïncidence, que Guy Briet, de par ses attaches familiales, se trouve dans le Cantal et que l'équipe réserve de l'ASSE se déplace à Ytrac, pour que les sympathiques dirigeants de ce club de la couronne aurillacoise pensent à lui demander de donner le coup d'envoi de cette rencontre de National 3 que les poulains de Laurent Batlles allaient remporter sur le score de  2 à 1. Une façon de faire un lien intergénérationnel, d'autant plus que, sur ce coup d'envoi Guy Briet donna le ballon à Hugo Roussey, dont il entraîna le père, Laurent, durant les 6 mois qu'il passa à la tête de l'ASSE.

Mais les moins de 20 ans diront : "Qui est Guy Briet ?" Après avoir été professeur de sport dans la gendarmerie nationale, il entraîna durant plusieurs années le Bataillon de Joinville, puis le Troyes AF et arriva à l'ASSE en 1977, comme adjoint de Robert Herbin qu'il remplaça en janvier 1983, lors de l'affaire de la caisse noire. Il réussit à sauver le club, mais, malgré cela, en juin 1983, le nouveau Président de l'ASSE, André Laurent, le remplaça par Jean Djorkaeff. Il garde un souvenir ému de ces années, notamment de ses sorties avec Johnny Rep !  Guy Briet prit alors la route de Tours qu'il fit monter en D1. On le retrouva ensuite au FC Gueugnon et au CO Le Puy. Précisons aussi qu'il est le beau-père d'Yves Colleu, actuel adjoint de Paul Le Guen en Turquie, Yves Colleu qui figurait dans l'effectif stéphanois sous les ordres de ... Guy Briet.

Lors d'une interview accordée il y trois jours à la radio grecque Sport FM, l'entraîneur autrichien d'Atromitos Damir Canadi a tenu des propos élogieux sur Alexandros Katranis, qui fera son grand retour au Stadio Peristeriou en fin d'après-midi avec les Espoirs Grecs.

"J'ai travaillé avec lui trois ou quatre semaines. Il a une énorme énergie, une mentalité formidable, c'est son point fort. Il va tout donner maintenant en France. Imaginez un peu dans quel championnat il est parti. Les Français ont une qualité incroyable, ils viennent de faire ressembler les Pays-Bas à Malte. J'ai un respect sans borne pour Katranis. Il peut réussir, car sa mentalité est une arme incroyable. Il travaille et donne toujours ce qu'il a. Quand on m'a informé qu'il partirait, j'étais content de le voir franchir une étape, mais j'étais désolé de le perdre. Il travaille tout le temps et donne de l'énergie à toute l'équipe. Mes joueurs doivent s'inspirer de Katranis. D'autres joueurs ont peut-être plus de talent, mais ils n'arrivent pas au top niveau. La mentalité est ce qui vous mène au plus haut niveau. Le seul talent ne suffit pas à ce niveau. Katranis doit être un exemple pour tous ici à Atromitos.

Comme j'entraînais le Rapid de Vienne la saison passée, je connais le nouveau coach d'Alexandros Katranis, Oscar Garcia, qui entraînait le Red Bull Salzburg. Je lui ai dit que c'était un jeune joueur fort, rapide et redoutable. J'ai dit à Alexandros Katranis que je lui souhaitais le meilleur à Saint-Etienne et qu'il avait le bon état d'esprit pour évoluer en France. Il m'a regardé l'air de dire "coach, donne moi plus, donne moi des informations." Il a attendu toute la journée pour s'entraîner. C'est vraiment une éponge. Ce n'est pas vraiment la mentalité grecque telle que certains me l'ont présentée : en effet, dans l'un de mes premiers matches, quand je suis allé saluer l'entraîneur adverse, ce dernier m'a dit que je venais d'arriver dans un mauvais pays, un pays de fous. Ce n'était pas une façon très intéressante de me souhaiter la bienvenue."

Ravi d'avoir récupéré le numéro 10 laissé libre par Oussama Tannane, Rémy Cabella s'est confié à la mi-journée lors d'une conférence de presse relayée par le compte twitter de l'ASSE.

"J'ai été vraiment très bien accueilli, je suis très content d'être ici. J'ai eu plusieurs opportunités en Ligue 1, mais l'ASSE était la meilleure ! Le coach, le groupe, m'ont convaincu. J'étais déterminé à rejoindre Saint-Etienne, même sans coupe d'Europe. Bryan Dabo cherchait à me contacter mais j'attendais de le rejoindre pour lui répondre. Il m'a sauté dessus ce matin. J'aime gagner à l'entrainement, dans des petits jeux... J'aime prendre du plaisir avec le ballon. J'apporte aussi ma joie de vivre. Je n'étais pas trop stressé durant le mercato. J'attendais juste le dernier jour avec impatience pour arriver ici. Je suis un compétiteur, je n'ai peur de personne. J'ai discuté avec Rudi Garcia, on a conclu qu'il fallait mieux que je parte. Je m'adapte vite, changer de ville ne m'a pas dérangé. J'aurais pu préférer le sud et m'en contenter, mais c'est n'est pas dans mon optique. Les objectifs sont de marquer le plus possible, faire marquer et faire gagner l'équipe. J'aimerais gagner une coupe. Une... voire deux ! Je me suis renseigné avant de venir. Je sais qu'Oscar Garcia pratique le jeu à l'espagnole, avec beaucoup de ballon, de jeu. C'est ce que j'aime. J'ai connu le Chaudron en tant qu'adversaire, vraiment en tant qu'adversaire. Des fois, je n'étais pas le bienvenu. Mais j'ai hâte de connaître ça en tant que joueur des Verts. Je connais ce genre de public, il faut être exemplaire et tout donner."

Payant son faible temps de jeu depuis le début de saison (18 petites minutes très laborieuses au Parc), Léo Lacroix a été invité à rester dans le Forez lors de la présente trêve internationale. Cela n'a pas empêché la Suisse de s'imposer avec la manière à chaque fois 3-0 contre Andorre (jeudi dernier) puis en Lettonie (hier). Avec 8 victoires en 8 matches, la Nati poursuit son parcours sans faute lors des éliminatoires de la Coupe du Monde. Le défenseur central stéphanois, qui était resté quatre fois sur le banc suisse la saison passée, risque d'attendre encore un moment pour faire ses débuts internationaux...

Stefan Johansen (Tottenham) s'étant blessé, Ole Selnaes devrait être titularisé ce soir contre l'Allemagne pour son grand retour en sélection norvégienne. Ancien défenseur d'IK Start (club cher à Bayal Sall), son compatriote Jesper Mathisen s'en réjouit sur TV2.

"Ce sera très excitant de voir Ole Selnaes associé à Sander Berge (Genk) dans l'entrejeu. Il a été longtemps suspendu mais il a très bien démarré la saison avec Saint-Etienne. Il a beaucoup de qualités et pourrait bien devenir l'un des cadres de l'équipe nationale."

Comptant déjà cinq points de retard sur les Verts après quatre journées, le Dogue Kévin Malcuit s'est livré hier sur RMC.

"Ça arrive que le coach nous dise qu’on dorme au centre d'entraînement là quand on a eu une double séance ou parce que le lendemain matin il y a une grande séance. Il préfère avoir ses joueurs à côté de lui car il a son appart’ ici. Il ne veut pas qu’on se disperse après l’entraînement, donc il préfère avoir ses joueurs à côté. Il préfère qu’on se repose ici et c’est mieux comme ça. On sait qu’il y a beaucoup de boulot. Et il ne faut pas oublier que c’est le début du championnat, donc on verra. On en reparlera en fin de saison. C'est bon de se prendre une claque, de revenir à la réalité. Il y a une forte attente, c’est un nouveau projet. Des joueurs de qualité sont arrivés. Il y a Bielsa, Monsieur Bielsa. Donc oui, c’est sûr qu’il y a beaucoup d’attente envers ce coach, des résultats immédiats. C’est un nouveau groupe, de nouveaux joueurs. Il ne faut pas oublier que des joueurs viennent de l’étranger. Il faut s’adapter à la Ligue 1. Ce n’est pas facile, il faut du temps. Il y a aussi la communication. Il y a des Français, des Portugais, des Argentins… Ça ne peut pas marcher comme ça, en claquant des doigts. Il faut forcément du temps."

Dans la lignée de son interview accordée à France Bleu il y a une semaine, Fabien Lemoine revient aujourd'hui dans Le Progrès sur la triste fin de son aventure stéphanoise. Extraits.

"J'ai très ma vécu ma dernière saison à Sainté. Même la saison précédente. Il y a eu un peu de lassitude, je sentais que les gens avaient moins confiance en moi. Lorsqu’on reste longtemps dans un club, les gens voient plus vos défauts que vos qualités. Le noyau dur a explosé en raison des départs. Cela s’est essoufflé, moi le premier. Il y a deux ans, je joue 35 matches. Le niveau est moins bon, tout simplement, celui de l’équipe comme le mien. Rennes m’avait demandé, mais je reste. Lorsqu’on reste plus de trois ou quatre ans dans un club, soit il faut être indiscutable aux yeux tout le monde, soit il faut toujours prouver en permanence. C’est ce qui s’est passé pour moi.

Après j’ai eu des problèmes personnels. On essaie de faire la part des choses mais il est difficile de laisser ses problèmes à la porte du vestiaire. En tout cas, moi, je ne peux pas. On a été critiqué, notamment le milieu de terrain. On était la cible. Les critiques, on les entend et on les lit. Elles font partie du métier mais je ne vais pas dire que je n’en ai rien à cirer que telle ou telle personne me taille tous les week-ends. Ce n’est pas vrai. Et puis il y a cette dernière année. Je fais une saison de merde, à tous les niveaux. Je n’ai pris aucun plaisir. Il y a un an, on m'a refusé un départ à Lorient. On m'a dit que le coach comptait sur moi. Dès le début de saison, j’ai compris que le regard porté sur moi depuis un an ne changerait pas.

Après ma blessure qui m’a éloigné des terrains durant quatorze semaines, ce fut six mois de galère, sans aucun échange. J’ai un peu retrouvé la période vécue après mon ablation du rein. Les relations se sont tendues un peu avec tout le monde. Je sais, je ne suis pas facile à vivre, mais je demandais simplement un peu de franchise. Que l’on me dise : un tel ou tel est meilleur que toi. L'arrivée d'Oscar Garcia m’a apporté vraiment de la fraîcheur. Si cela avait été le même staff, le même coach, il m’aurait été très difficile de faire la reprise en début de saison. Le coach Garcia m’a dit que je l’intéressais, que je faisais partie des joueurs sur lesquels il y aurait une concurrence saine. Mais il était le seul à tenir ce discours."

Bafé Gomis se confie dans la Pravda du jour. Extraits.

"J'ai souvent manqué de reconnaissance en France. C'est l'histoire de ma vie. J'ai toujours eu à me battre. Quand tu aimes un club, il faut que cet amour soit réciproque. Je n'ai pas senti d'amour réciproque à l'OM. Il y a eu aussi un épisode dont je n'ai jamais parlé mais qui a aussi compté. La veille du dernier match de championnat, à 19 heures, je me promenais au centre d'entraînement et je me suis fait agresser par des supporters venus pour une réunion. On a failli en venir aux mains. Ils ont voulu me taper car ils me reprochaient, entre autres, de faire la panthère, ce qui faisait référence à Saint-Etienne, etc. Sans l'intervention d'un membre du personnel administratif, cela aurait viré à la catastrophe. Même s'il ne faut surtout pas faire d'amalgame, même si c'est une minorité, ce sont de petits signes, comme ça, qui pèsent dans ta réflexion. Ici, si tu as marqué vingt buts, que tu es capitaine, que tu as mouillé le maillot comme je l'ai mouillé, ça ne peut pas arriver. Cet épisode m'a blessé. Tu ajoutes à cela une proposition sur deux ans, une rémunération à la baisse. Je ne voulais pas repartir dans l'arène sans être pleinement soutenu."

Les U15 Elite de Jean-Philippe Primard affrontaient amicalement, aujourd'hui, sur la pelouse du club partenaire, Chasse sur Rhône, un adversaire, le FC Lyon, qu'ils vont retrouver dès dimanche prochain pour le compte du championnat. Ce fut un match placé sous le signe de l'offensive puisqu'il s'est terminé sur le score de 4 à 3 en faveur des Verts, alors qu'au repos le score était nul et vierge.

Le premier acte fut mitigé en terme de qualité, les Verts se créant quelques belles situations mais ils manquaient de puissance face à une solide équipe.

Tout allait se décanter en seconde période, l'entrée de Pierre-Gaël Mukanya donnant plus de profondeur au jeu. C'est lui qui inscrivait le premier but d'un tir dans la surface, et le deuxième, sur une balle en profondeur. Le FC Lyon revenait dans le match (2-1) après un but sur cafouillage. Un une-deux entre les frères Ouroui permettait à Marwan de faire le break (3-1) après un tir de son frère Mouad. Kaïs Bendriss portait la marque à 4 à 1 : lancé en profondeur, il gardait sa vitesse et frappait victorieusement sous la barre. Jean-Philippe Primard faisait alors entrer 7 joueurs U14, ce qui permettait aux banlieusards de revenir à 4-2, suite à une action débordement-centre, puis à 4-3 sur un pénalty anecdotique à la dernière minute.

La composition : Moulineau - Camara, Bendriss, Ahmane, E.Mouton - M.Moueffek, Morel, Lamrabtine - Ressicaud, Marwan Ouroui, Moyo.
Entrés à la mi-temps : Mukanya, Yahiaoui, Mouad Ouroui
Entrés à la 60ème : Eldin Lolic, Ghislain Vallet, Chris N'Gongar, Alpha N'Gongar, Zacharia Nadrani, Youssef Njoya, Alex Hospital

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Après une première mi-temps équilibrée, où nous avons eu du mal contre des joueurs athlétiques, mais au cours de laquelle nous nous sommes créés des occasions, l'entrée de quelques éléments a permis de donner plus de verticalité à notre jeu. Nous avons pris rapidement l'avantage. L'entrée de 7 joueurs U14 nous a fait perdre notre maïtrise, ce qui est compréhensible, car nous avons alors manqué d'impact. Mais cela m'a permis de préserver les joueurs qui étaient en détection cette semaine, et cela va m'aider dans la gestion future de mon groupe, en m'en donnant une vision élargie."

 Ne jamais oublier...

Responsable du musée des Verts, Laurent Chastellière évoque sur France Bleu l'exposition temporaire qui sera consacrée au derby à partir de la mi-octobre.

"Il y aura trois parties. Une partie historique. Avant l'Olympique Lyonnais, les Verts ont affronté le club du LOU, le Lyon Olympique Villeurbane mais aussi le FC Lyon. Il y avait déjà des derbys avant LE derby dirons-nous. Et puis il y aura une partie statistique avec l'éphéméride des matchs, beaucoup d'objets aussi avec un défilé de maillots portés pendant les derbys. Il y aura le fanion du 100e derby. On a aussi récupéré le maillot de Kévin Monnet-Paquet porté lors du dernier derby. Il avait marqué premier but ce soir là. Les visiteurs pourront aussi voir des vieux programmes de matchs. On a aussi exhumé des anciens dossiers comptables des joueurs et des correspondances entre les deux clubs. Il y aura des documents rares qui remontent aux années 30-40."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum cet après-midi grâce au potoanute Cynt06, envoyé spécal dans l'Allier :  les Verts se sont nettement imposés (3-0) sur le terrain de Moulins lors de la deuxième journée du championnat des U17 nationaux .

Samy Messili (photo) a ouvert le score à la 19e minute sur un bon service de Rémi Chaigneau entre les deux centraux. A la 32e minute, Stefan Bajic s'est bien rattrapé en arrêtant un péno qu'il a concédé en ratant sa sortie sur un ballon dans la boite. Suite à une montée à la Oswaldo de Stevens Leleux, Bilel Benkhedim a fait le break à la 53e. A l'heure de jeu, Tyrone Tormin a définitivement tué le match d'un serein plat du pied.

La compo : Bajic - Bardel, Tshibuabua, Leleux, Durivaux, Chaigneau (Urie, 55') - Petit, Aymar (Gago, 50') - Benkhedim, Messili, Tormin (Bernocolo, 61').

La réaction de Razik Nedder : "Même si le résultat est heureusement tout autre que celui de la semaine dernière, c'était un peu le même match car on est tombé sur une équipe qui jouait assez bas, bien regroupée. Je suis plutôt satisfait du contenu de ce match, on a été intéressant. On a su sortir les ballons proprement. On a eu de la maîtrise collective. On a davantage respecté que la semaine dernière les sécurités et les grands principes défensifs, du coup on ne s'est pas exposé aux contres. Le score aurait dû être plus lourd, on est encore loin de notre meilleur niveau de jeu mais nous sommes en bonne voie."

Etienne Green a été très sévèrement expulsé en fin de rencontre.

Les Verts se sont inclinés 2 buts à 1 contre Toulouse en tout début d'après-midi à Michon, dans un match au scénario cruel.

Lors d'une première période plutôt fermée et équilibrée, les Stéphanois ont réussi à se créer deux ou trois bonnes opportunités et auraient pu bénéficier d'un penalty pour une faute sur Charles Abi signalée par l'arbitre assistant mais non sifflée par l'arbitre central (20').

Le début de seconde période fut à l'avantage des Toulousains. Les Verts réussirent à équilibrer les débats après l'heure de jeu mais ne concrétisèrent pas leurs occcasions, voyant même un ballon repoussé sur la ligne par l'arrière-garde haut-garonnaise. Le match bascula peu avant son terme avec un penalty sévère, accompagné de la très sévère expulsion d'Etienne Green, sifflé pour les Toulousains à la suite d'un choc entre un attaquant et le gardien stéphanois (0-1, 85'). Luan Sabayo ayant enfilé les gants, les Stéphanois se jetèrent à l'assaut du but toulousain et obtinrent l'égalisation sur un ballon mal repoussé, remis dans le dos de la défense et repris par Naïs Djouahra (1-1, 91'). Hélas! les Toulousains reprirent l'avantage sur l'engagement à la suite d'un débordement côté droit et d'un centre en retrait parfaitement repris (1-2, 92'). Les Verts ont alors jeté leurs dernières forces dans la bataille sans parvenir à égaliser malgré une main toulousaine assez évidente dans la surface (94').

La composition: Green - Mezaber, Halaimia, Saliba, N'Saka (Djouahra, 55') - Touati (Sabayo, 65'), Moueffek, Mersel, Mohamed - Bangoura (Etchebar, 80'), Abi.

La réaction de Lilian Compan: "C'est un résultat à nouveau sévère dans un match plutôt fermé et équilibré. Le penalty et l'exclusion très sévères ne nous ont pas facilité la tâche mais je ne veux pas me cacher derrière ça. Notre plus gros défaut sur les 3 premiers matchs c'est le manque d'efficacité. 1 point en 3 journées c'est frustrant et surtout cela ne reflète pas les performances des garçons sur le terrain. Ce manque de points nous met dans le dur mais il y a du positif dans l'état d'esprit. Les jeunes font tout pour inverser la tendance, ils mettent beaucoup de volonté et je vois déjà une progression dans le contenu des matchs."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute Stéphanois, envoyé spécial à Ytrac (Cantal) : bien que réduits à dix pendant plus d'une heure, les Verts n'ont pas eu peur d'exprimer leur football offensif pour remporter un succès méritoire et mérité lors de la 3e journée de National 3.

Auteurs d'une excellente entame, les protégés de Laurent Batlles ont logiquement ouvert le score dès la 5e minute sur une belle frappe de 25 mètres décochée par Lamine Ghezali (photo). Dylan Chambost a failli faire le break à la 16e mais son tir du gauche a été sorti in extremis par le portier ytracois. Dix minutes après avoir sauvé son équipe en rattrapant une petite boulette de Cyrl Martin-Pichon, Rayan Souici s'est fait très sévèrement expulser à la 28e pour avoir trébuché avec un attaquant cantalien suite à faux bon rebond. Les locaux ont profité de penalty très généreux pour égaliser. Malgré leur infériorité numérique, les Verts ont eu le mérite de ne pas reculer, Lamine Ghezali s'étant procuré trois occasions de faire le break avant la pause. Juste avant la mi-temps, Alexis Guendouz a remporté un face à face qui aurait pu changer le cours du match suite à un ballon contré de Mickaël Panos, auteur par ailleurs d'une belle prestation.

Sur un pénalty lui aussi généreux obtenu par Lamine Ghezali mais qui n'a valu au fautif qu'une biscotte, Mahdi Camara redonné l'avantage aux Verts d'un parfait contrepied à l'heure de jeu. Les Verts ont eu de nombreuses occasions de faire le break sur des tirs d'Adrien Fleury et de Dylan Chambost repoussés par le gardien. Ytrac a eu aussi une balle d'égalisation à la 80e mais Léo Pétrot a sauvé sur sa ligne après avoir failli marquer contre son camp cinq minutes plus tôt. Suite à une remarquable combinaison entre les deux joueurs précités, Samy Bahgdadi aurait du tuer le match à la 87e.

La compo : Guendouz - Panos, Souici, Landini, Pétrot - Marton-Pichon (Gomis, 55'), Camara, Fleury, Chambost, Ghezali (Rahmani, 82'), Roussey (Baghdadi, 55').

La réaction de Laurent Batlles : "Je suis bien sûr content de ce résultat, vu qu'on a joué plus d"une heure à dix contre onze. Les joueurs ont fait beaucoup d'efforts pour gagner ce match, c'est très intéressant. Mais on aurait dû tuer le match. C'est un souci récurrent depuis le début du championnat. On se crée beaucoup d'occasions mais on n'arrive pas à les concrétiser. Il faut que l'on soit beaucoup plus performant dans la finition. Mais c'est une bonne chose d'engranger les points. Les joueurs ont eu l'enthousiasme d'aller chercher ce bon résultat. C'est important de gagner ce premier match à l'extrérieur. Avec sept points en trois matches, on est dans le haut du classement."

Sainté en rêvait, Andrézieux l'a fait ! Confirmant leur début de saison canon, les hommes de Romain Revelli ont gagné hier à Belfort leur quatrième match en autant de rencontres disputées en championnat. Alors que Cément Cabaton a failli ouvrir le score de la tête au bout de quelques minutes de jeu, Romain Spano (photo) a été récompensé de ses efforts en délivrant son équipe d'une mine sous la barre à la 82e minute. Le club partenaire de l'ASSE est avec la réserve des vilains la seule formation à avoir réalisé le quatre à la suite dans son groupe de National 2 !

Ayant enfin purgé la longue suspension internationale dont il avait écopé pour avoir insulté un arbitre en Azerbaïdjan le 8 octobre dernier, Ole Selnaes espère créer l'exploit contre l'Allemagne lundi soir à Stuttgart, comme l'atteste son interview accordée au média norvégien rbnett.

"Je suis bien sûr impatient de rejouer en sélection. Cela m'a rendu fou de voir nos matches sans pouvoir jouer. J'en avais marre, maintenant je veux participer. Je réalise de bonnes prestations en France, j'ai pris un bon départ en championnat avec mon équipe. Je suis assurément dans une bonne forme mais je sais qu'il y a d'autres bons milieux de terrain en équipe de Norvège. On verra quels joueurs Lars Lagerbäck va aligner. Pour ma part j'ai toujours fait ce que je pouvais pour bien jouer. Je pense que ce match contre l'Allemagne sera très difficile. En même temps, on n'aura aucune pression sur les épaules. Si on fait un résultat là-bas, ce sera presque du bonus car personne ne croit en nous. Nous on y croit bien sûr, sinon on resterait à la maison. On croit qu'on peut prendre des points, et on est heureux de jouer ce gros match."