
7 sur 7 pour Ricky !
10/09 20:07

Auteur de son 7e pion lors de la 7e journée de la Super League, Ricky Van Wolwswinkel a consolidé hier son statut de meilleur buteur du championnat suisse. Malgré l'ouverture du score de l'ancien attaquant stéphanois, le FC Bâle s'est incliné à domicile face à la lanterne rouge Lausanne Sport.
Les U15 renversants en banlieue
10/09 18:42
Les U15 Elite de Jean Philippe Primard débutaient leur championnat par un difficile déplacement chez le FC Lyon, un adversaire qu'ils avaient battu la semaine dernière en amical. Ils ont confirmé leur victoire après s'être fait une frayeur puisqu'ils étaient menés 2-0 au repos et qu'ils l'ont finalement emporté sur le score de 3 à 2.
Les Verts ont été submergés en première mi-temps par des adversaires puissants qui les ont pressés très haut, les poussant à la faute. Le 1er but fut inscrit suite à un ballon par-dessus la défense prise de vitesse et le 2ème à cause d'un ballon perdu plein axe. Quand on aura dit que les Lyonnais ont manqué 2 face-à-face, un sorti par Clément Moulineau, l'autre échouant à côté des buts, on aura compris que Jean-Philippe Primard avait du travail durant le repos pour remotiver ses troupes et trouver une solution afin de les faire revenir dans cette rencontre.
Et les jeunes Stéphanois allaient suivre ses consignes, se mettant à gagner les duels, jouant plus juste techniquement, et, tactiquement, en allant jouer chez l'adversaire. Le résultat n'allait pas se faire attendre puisque, dès la 55ème minute, Yassimi Moyo (photo) réduisait l'écart en marquant d'un beau tir au ras du poteau, consécutivement à une belle action de Marie-Gaël Mukanya.
Deux minutes plus tard, les rôles étaient inversés : Yassimi Moyo débordait et centrait : Marie-Gaël Mukanya récupérait, crochetait à l'intérieur et sa frappe au ras du poteau faisait mouche.
Comme dirait Pierre Salviac, les mouches avaient changé d'âne en deux minutes fatales aux Lyonnais. Et, à la 65ème, Jordane Morel enfonçait le clou d'un maître coup-franc : sa frappe puissante et enroulée, de l'entrée de la surface, trouvait la lucarne, permettant aux Verts de prendre l'avantage pour la première fois dans ce match, avantage qui aurait pu être accentué, si un hors-jeu n'avait pas été signalé à tort par l'arbitre à cinq minutes de la fin.
La composition : Moulineau - Yahiaoui, Bendriss, Ahmane, E.Mouton - Camara (Moueffek 25ème), Morel, Marwan Ouroui (Mukanya 50ème) - Ressicaud (Lamrabtine 40ème), Mukanya (Mouad Ouroui 30ème), Moyo.
La réaction de Jean-Philippe Primard : "On est tombé sur une belle équipe, puissante, rapide qui nous a imposé un gros pressing. On ne gérait pas bien la profondeur en phase défensive, on n'arrivait pas à sortir les ballons. On a fait une mauvaise première mi-temps et on a été sanctionné au niveau du score. A la mi-temps, j'ai demandé aux joueurs de réagir dans les duels, de retrouver la justesse technique et surtout d'aller jouer chez eux. Ils ont réussi à le faire et ont été récompensés. Ils ont fait preuve d'une belle force de caractère pour réagir face à une équipe valeureuse qui sera, je pense, dans le trio de tête."
Andrézieux reçu 5 sur 5 !
10/09 18:27
Champion de France U13 en 2011 sous la houlette de Lionel Vaillant et champion U15 Rhône-Alpes avec Philippe Guillemet, Anthony Vacheron (photo) a marqué cet après-midi six minutes après son entrée en jeu le second but de la victoire (2-0) d'Andrézieux contre Raon-l'Etape.
5e victoire en 5 matches de National 2 pour Romain Revelli, qui a encore titularisé Clément Cabaton, Romain Reynaud, Maxence Chapuis et Romain Spano. Le club partenaire de l'ASSE reste toutefois devancé par la réserve des vilains à la différence de buts.
Veretout terrasse Vérone
10/09 17:56

D'un somptueux coup franc en pleine lucarne, Jordan Veretout a marqué cet après-midi le quatrième but de l'écrasante victoire (5-0) de la Fiorentina sur le terrain de Hellas Vérone lors de la 3e journée de Série A.
Les U17 R font le plein dans l'Ain
10/09 17:36
Pour les U17 Honneur Ligue de Gilles Rodriguez, c'était aujourd'hui le début du championnat à St Maurice de Beynost (01) contre Ain Sud. Les Verts ont confirmé leurs belles prestations des matchs amicaux en s'imposant plus largement que ne l'indique le score pourtant flatteur de 3 à 0.
Ils ont eu en effet de nombreuses occasions, mais faute d'avoir su les convertir, Ain Sud aurait pu revenir à 1-1, puis à 2-1 et on ignore quelle tournure aurait alors pris le match. C'est Abdoulaye Sidibé qui a ouvert le score en reprenant dans la surface une remise de la tête d'Alan Urie (0-1, 29ème).
Juste avant la pause, Maxence Rivera, le long de la ligne de touche éliminait 4 adversaires, entrait dans l'intérieur du jeu et sa frappe faisait mouche. (0-2, 40ème).
C'était le score au repos, score qu'Eros Mongelli allait aggraver en coupant au 1er poteau un centre d'Axel Trevez (0-3, 77ème).
La composition : Bourbia - Trevez (Bonnemain 80ème), Chaigneau, Sow, Calodat - L.Mouton, Fakili (Fatah 64ème), Rivera - Sidibé (Mongelli 60ème), Urie, Bonnemain (Saban 56ème)
La réaction de Gilles Rodriguez : "C'est une victoire sur un joli score certes, mais je regrette qu'on n'ait pas su marquer plus. On a manqué d'efficacité, on leur a laissé trop d'espoir de revenir dans le match. Il faut apprendre à convertir les occasions, car plus le niveau monte, plus ces occasions se feront rares. Je leur ai pris l'exemple des Nationaux : contre Besançon, ils ont su marquer beaucoup. Il fallait le faire, ils l'ont fait. Contre Valence, faute d'avoir su se mettre à l'abri, ils se sont fait rattraper. Mon groupe a encore une marge de progression. J'espère qu'il pourra aller au bout de ses capacités"
Cabella a emballé, Angers a vendangé
10/09 17:28

L'ASSE a été tenue en échec par le SCO cet après-midi à Geoffroy-Guichard. Emballant pour ses débuts en vert, Rémy Cabella a ouvert le score après 53 secondes de jeu sur une passe de Vincent Pajot. Mais les Angevins ont égalisé dès la 9e sur un penalty bêtement concédé par Ronaël Pierre-Gabriel. Malchanceux, les visiteurs auront touché trois fois les montants de Stéphane Ruffier puis vendangé deux grosses occases à la fin d'un match âpre marqué par les expulsions de Vincent Pajot (dès la 49e) et Enzo Crivelli (à la 83e).
ASM assomme l'ASM
10/09 14:19
Impliqué sur l'ouverture du score et passeur décisif sur le but du break, Allan Saint-Maximin a contribué au carton des Aiglons contre son ancien club Monaco hier lors du derby azuréen de la 5e journée de L1. Aux Verts d'en profiter pour revenir à hauteur du champion en titre derrière l'intouchable QSG !
Galette en manque de Chaudron
10/09 13:30

Christophe Galtier ne s'est pas contenté de tacler Papy Lemoine ce matin sur beIN ! Nous avons retranscrit le reste de son intervention.
"Je n’ai pas coupé. Quand on est passionné, on ne peut pas couper. Je vais voir des matches, je suis l’actualité, à la fois française et internationale. Je récupère, je profite de la famille. Là on est arrivé en septembre, c’est la rentrée des classes, ça commence à me démanger. Je ne suis pas là à attendre derrière la porte qu’un collègue soit en difficulté. Ce n’est pas mon état d’esprit. Si j’étais sollicité, je serais très attentif au projet et aux personnes avec qui on travaille. De là dire que je veux à tout prix travailler cette année… Si je dois reprendre le travail en fin de saison prochaine, je le ferai. Ce qui est sûr, c’est que j’ai bien récupéré et que je suis opérationnel.
J’ai vu jouer les Verts cette saison, j’ai lu et entendu les commentaires sur les nouvelles méthodes. C’est le jeu des médias. Ce qu’on m’a refusé on l’a accepté à Oscar ? Il ne faut pas le prendre comme ça. Le fait que l’effectif ait été dégraissé sur un plan numérique a permis à Oscar de pouvoir recruter. Je crois que le club a investi environ vingt millions d’euros. C’est beaucoup. On a surtout bien vendu. Je ne pense pas être un entraîneur frileux, j’ai fait avec les moyens qu’on m’a donné. J’ai fonctionné aussi avec des joueurs que j’ai voulus. Quand j’en ai voulu d’autres, ce n’était pas spécialement possible.
Aujourd’hui Oscar a cette possibilité. Il a été deux fois champion, il a un staff étranger, les dirigeants sont donc obligés de se plier à un minimum d’exigences, d’accepter les exigences de l’entraîneur. Après, il y a ce qui se dit, ce qui s’écrit, et la réalité des propos. Je ne fais pas attention à cela. Les déclarations de Dabo ? Malheureusement c’est comme ça le football, ça passe parfois par des déceptions. Bryan je suis allé le chercher à Montpellier, malheureusement ça ne s’est pas bien passé sur un plan sportif entre lui et moi. Ça a l’air d’aller mieux.
Je n’ai pas du tout eu l’impression d’avoir fait la saison de trop à Saint-Etienne. Avant la fin du mercato, on est 5e du championnat. Il y a eu un avant Manchester et un après Manchester. Ce qu’il y a eu de trop, c’étaient les derniers mois mais malheureusement c’était comme ça… Cette année Saint-Etienne va jouer une fois par semaine, je pense que les Verts peuvent être des outsiders pour les places européennes. Ce qui me manque le plus de Saint-Etienne, c’est l’ambiance. Le Chaudron. Extraordinaire. Entraîner un jour l’OM ? Déjà quand on n’est pas Marseillais, c’est un club qui donne envie, c’est un stade, une ambiance, une passion. Alors quand on est Marseillais, bien évidemment…."
Galette tacle Papy
10/09 11:50
Mis en cause par Papy dans Le Progrès du 4 septembre dernier, Christophe Galtier lui a répliqué sèchement ce matin sur beIN Sport. "Fabien a passé six ans dans un club qui lui a permis de gagner un trophée, de faire des matches de Coupe d'Europe, de bien vivre sur un plan financier... Ses déclarations sont peut-être celles d'un joueur aigri qui n'a pas réussi à retrouver de club en Ligue 1."
Une taupe, c'est pas top
10/09 11:14

Oubliant une nouvelle fois de le citer, Le Progrès s'agace qu'"un site" [ndp2: Peuple-Vert] ait encore divulgué le groupe stéphanois retenu par Oscar Garcia avant son officialisation. "Ce n’est pas la première fois que la taupe sévit, qu’elle écoute aux portes, « au mur des toilettes », disait Galtier. Cela fait désordre dans un club qui veut se rapprocher des grands dans son organisation" s'émeut le quotidien régional. "Tout le monde suspecte tout le monde et Roland Romeyer s’énerve : « Je vais régler le problème, faire signer une clause de confidentialité à tous les salariés. »"
Zimako le Corse
10/09 10:42

Lassé des micmacs du football kanak et revenu vivre sur l'Ile de Beauté, l'ancien attaquant de Bastia et de Sainté Jacques Zimako s'est confié hier à Corse-Matin. Extraits.
"A 65 ans, je profite de ma retraite. Mes enfants sont sur Bastia et moi, je vis à Sartène avec ma femme, une Corse. En somme, la vie continue. J'ai suivi ce qui est arrivé au Sporting. C'est dommage d'en arriver là, mais je pense que ça faisait un moment que ça durait. À force de tirer sur la corde, elle devait finir par casser ! C'est bien dommage pour le Sporting et pour la région, car c'est le club de toute la Corse ! Le Sporting a fait découvrir à toute la Corse le haut niveau, le très haut niveau. C'est, ça Bastia ! Je pense que le club a encore sa place dans l'élite. On renait toujours de ses cendres. Le Sporting ne mourra jamais !
Un club de L1 a acheté un joueur pour 220 millions d'euros mais un jour ou l'autre, ça aussi, ça va plonger ! Que font les autres clubs pendant ce temps ? Ils vivotent. On ne peut pas rivaliser avec les PSG, Monaco ou Lyon qui sont de grands clubs. Le championnat va d'ailleurs se jouer entre eux. Nous, on va essayer de ne pas descendre. Je dis "on" et "nous" car je me sens proche de tous les autres clubs. Je vais continuer de suivre le Sporting et tous les autres clubs corses que j'aime. Je les suis tous parce que j'ai toujours travaillé dans ce milieu mais surtout parce que je pense qu'il y a du potentiel en Corse."
Elie nous suit
10/09 10:17
Ancien sponsor maillot des Verts, Winamax a publié hier sur son site une interview de l'ex-entraîneur stéphanois Elie Baup, toujours consultant sur beIN Sports. Extraits.
"Je trouve les Verts difficiles à manoeuvrer cette saison. On sent déjà une mise en place d'idées collectives intéressantes. Je respecte le travail de Galtier mais il y a aujourd'hui une nouvelle histoire. En tout cas, le club se donne les moyens de réussir, on l'a vu avec l'arrivée de Loïs Diony qui est le plus gros transfert de l'histoire de Saint-Etienne. Le groupe a beaucoup changé, ce sera sympathique à suivre. Dans tous les cas, cela reste ouvert derrière Paris et Monaco. Ils seront à la lutte avec Marseille, Nice, Lyon, Bordeaux et pourquoi pas Lille.
Même si j'aurais envie de défendre les coachs français, il faut voir que notre génération a pris de l'âge. Je m'inclus dedans avec Lacombe, Perrin, Courbis et d'autres. À une époque, on retrouvait un peu les mêmes têtes dans les clubs. La relève n'est pas vraiment venue, ce qui a permis aux coachs étrangers de s'imposer. C'est peut-être plus facile à gérer pour les présidents car je trouve que l'on a plus d'indulgence avec eux. C'est positif puisque ça nous a permis aussi d'accueillir des personnages comme Bielsa qui est l'un des meilleurs entraineurs au monde.
Les matchs me manquent, forcément. J'ai coaché plus de 600 rencontres en professionnel dans l'élite et en Coupe d'Europe. Heureusement que je fais ce travail de proximité avec le football professionnel, ce qui me permet de rester dans une dynamique de football, de réflexion, d'observation. Je regarde toujours les rencontres avec mon oeil d'entraineur, comme si je coachais les équipes. J'ai eu quelques opportunités de reprendre, en Chine, en Arabie Saoudite, dans des sélections africaines, mais c'est difficile pour moi de bouger pour des raisons personnelles."
Secouez ce SCO !
10/09 09:28

Dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest, l'entraîneur angevin Stéphane Moulin se targue d'avoir une équipe invaincue cette saison car difficile à bouger.
"C'est toujours intéressant de surfer sur une dynamique d'invincibilité. On n'a pas perdu lors des quatre premières journées. Avec les amicaux contre Braga, Rio Ave, Caen et Châteauroux, ça fait huit matches de suite sans défaite. Même si ce ne sont que des amicaux, on est obligé d'en tenir compte. Ce groupe a ça : il n'est pas facile à battre. Mes joueurs maîtrsient plutôt bien les avant-matchs, et aussi les situations favorables, même si on s'est fait suprendre par Lille sur un exploit individuel. Collectivement, on n'est pas facile à manier. Il y a autre chose : on est revenu deux fois au score, ça me paraît très important. On ne se jette pas, quitte à se faire contrer. On construit nos matches, et dans cette manière de construire, il y a plus de tranquillité. Ce sera à nous de construire ce match à Saint-Etienne pour le gagner."
Larqué, septuagénaire et toujours vert
10/09 08:50

Jean-Michel Larqué, qui a fêté avant-hier ses 70 ans, replonge dans ses vertes années dans la Pravda du jour. Extraits.
"En 1969, je venais d’avoir le diplôme de prof de gym et pendant un mois et demi j’avais encore une licence amateur. Je jouais et j’enseignais. Au lendemain d’un match de Coupe d’Europe, après une petite nuit, je commençais les cours à 8 heures. L’après-midi, j’avais l’ASSU, le foot scolaire. J’avais soixante-dix gamins ! Et à un moment, je m’endors… Peut-être trente secondes. Ce jour-là, je me suis dit : « il faut que tu choisisses ». Je me suis mis en congé sans solde de l’Education nationale et j’ai signé mon premier contrat pro.
J'ai eu deux maîtres. Rachid Mekhloufi, quand je suis arrivé à Saint-Etienne, j’avais l’impression que je pouvais de temps en temps faire un peu comme lui… C’était le maître à jouer, le stratège. Plus intelligent que n’importe qui. Un joueur fabuleux et d’une humilité ! Un garçon très fin dans le jeu. Le second, c’est Salif Keita. Et là, je me suis dit : il me régale, mais je ne pourrai jamais le copier. On n’avait pas du tout la même morphologie, pas les mêmes qualités. Salif, c’était plutôt les grands espaces. Je l’ai vu en claquettes et chaussettes, à Lille, pendant la promenade d’avant-match dans la neige. Il n’en avait jamais vu de sa vie. L’après-midi, il s’est baladé sur le terrain enneigé.
Ivan Curkovic était le joueur le plus impressionnant par son charisme, son empreinte sur l’équipe. C’est fou comme en parlant peu, en se taisant même, on peut avoir une emprise sur un groupe. Je ne vais pas dire que c’était le gourou, mais ça ne s’explique pas. Il entre dans le vestiaire, dans une pièce, il y a de la présence. Il a beaucoup apporté. C’était quelqu’un d’extrêmement solide. Gérard Migeon était le plus drôle. Un vrai titi parisien qui venait de Palaiseau, un boute-en-train. Ses parents tenaient un routier, il avait grandi dans les bistrots et avait plein d’expressions. Peut-être que celles que j’emploie comme sur les petits ponts (« mettre le grillage », « la prochaine fois tu mettras la soutane »), me viennent de lui.
Le moment où je me suis senti le plus fort, c’trait la demi-finale aller de contre le PSV Eindhoven à Geffroy-Guichard. A un moment donné, un des frères Van de Kerkhof est dans la surface. Je suis face à lui. Le premier miracle, c’est que je sois dans la surface. Le second, c’est que je le tacle et que je lui prends la balle proprement. Ce jour-là, plus que le coup franc que j’ai marqué, j’ai réalisé des gestes que je ne savais pas faire. Parfois on a des révélations…. La plus belle équipe dans laquelle j’aie joué, c’est celle de 1970 à égalité avec celle de 1976. La première était plus brillante. La seconde, avec des qualités morales et une force collective très au-dessus de la moyenne. D’ailleurs tous mes amis dans le foot sont des gens de cette équipe.
Mon plus beau but, c’est en finale de Coupe de France contre Lens parce que papa Larqué était dans les tribunes du Parc des Princes. J’étais capitaine et je réussis ce geste-là… La balle arrive, je me couche, je tente la volée. Elle part en pleine lucarne sous la transversale. La plus grosse fête d’après-match, c’était dans les vestiaires du Chaudron après le retour contre Split. On avait été tellement balayés là-bas, humiliés… C’était vraiment de la folie. On avait des petites piscines. Même Ivan Curkovic, même Robert Herbin, des gens très sur la retenue, faisaient la fête ! Mon plus grand regret est évidemment la finale de la Coupe d’Europe à Glasgow. Est-ce que ça aurait changé ma vie, notre vie ? Je n’en sais rien…
A Saint-Etienne, j’ai eu de grands entraîneurs que je mets tous au même niveau. Jean Snella, c’était l’amoureux du détail, il arrivait à manager un groupe en nous faisant comprendre que certains comme Robert Herbin et Rachid Mekhloufi étaient au-dessus des autres, mais qu’il ne fallait pas en prendre ombrage. Albert Batteux, c’était la pédagogie, il était captivant. Et Robert Herbin, c’était le travail, avec des séances un peu compliquées où on ne touchait pas beaucoup le ballon.
Un jour, à Sochaux, sur un terrain très gras, on perd assez nettement. De retour au vestiaire, Robert Herbin me dit : « Jeannot [l’intendant] il va être content pour ton équipement … » Et c’est vrai que par rapport à mes coéquipiers, mon maillot, mes chaussettes et mon short étaient particulièrement propres. Et Robby me dit : « Tu peux le plier, tu vas mettre le même dimanche prochain. » je n’avais pas mis le bleu de chauffe, je ne m’étais pas battu… Mais pour la première fois, je savais que je serais titulaire le dimanche suivant."
Il y a deux Bryan en Dabo
10/09 07:49

Avant de défier le SCO, Bryan Dabo se confie dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.
"Mon père burkinabé est docteur en physique et ma mère sénégalo-malienne est une esthéticienne reconvertie infirmière. Mes parents ne rigolent pas avec les études, j'ai eu mon bac S à 17 ans. J'entretiens une relation rare, un cercle vertueux, avec mes parents et ma soeur cadette, optométriste. Si je gagne, je suis euphorique et ils se chargent de me calmer. Si je perds, Evan, mon fils de quatre ans, est le seul qui arrive à m'apaiser. Ma détermination sur un terrain, où je me mets en mode compétition, peut faire peur. L'adrénaline me galvanise. Cela ne frise pas la schizophrénie mais il y a deux Bryan en moi. J'ai été champion de France cadets de karaté. Ce sport m'a aidé à me canaliser. Je ne suis pas impulsif mais j'ai beaucoup d'énergie et ça va vite dans mon cerveau. Dès que je ne tape pas dans un ballon, je joue de la guitare, de la basse, du saxo et surtout du piano. C'est mon vice, une vraie passion. Cela me permet de m'évader. Je ne vais pas profiter de ma renaissance pour régler mes comptes avec Christophe Galtier. Ce serait de l'ingratitude envers un entraîneur qui a porté le club du bord de la relégation à la Coupe d'Europe. J'ai aussi ma part de responsabilité que je n'ai pas explorée. C'est sans haine ni rancoeur ou esprit de revanche que je mords dans cette nouvelle saison."
U19: Montpellier fait tomber Sainté
09/09 23:56
Charles Abi n'a pu rééditer son exploit de la saison passée.
Les U19 ont chuté chez le leader Monpelliérains (4 matches pour autant de victoires) cet après-midi sur le score de 1 but à 0.
Le premier quart d'heure fut stéphanois avec en point d'orgue de la domination forézienne un tir croisé d'Alexandre Valbon sauvé sur sa ligne par un latéral héraultais. Ce sont néanmoins les Montpelliérains qui ont ouvert la marque sur une frappe déviée de 22 mètres environ (1-0, 22ème) et ont regagné les vestiaires avec cet avantage.
Dans une deuxième période globalement assez fermée, les Verts ont eu des opportunités de revenir au score avec en particulier deux bonnes frappes de Zinédine Touati dans le dernier quart d'heure. Les Héraultais auraient quant à eux pu aggraver la marque à la suite d'une tête qui a heurté la barre transversale de Nathan Crémillieux.
La composition: Crémillieux - Mezaber, Halaimia, Nadé (Mersel, 70ème), Mohamed - Fleury, Fofana, Valbon - Abi, Ghezali, Touati (Bangoura, 85ème).
La réaction de Lilian Compan: "Ce fut un match équilibré durant lequel nous avons rivalisé avec Montpellier. Il y a eu des périodes pour nous et des périodes contre nous. On a fait une très grosse entame mais nous n'avons pas su marquer dans le premier quart d'heure malgré deux grosses occasions. Ensuite on prend un but sur une frappe déviée et on n'a pas été capables de revenir. On a affiché une bonne maîtrise par moments, on s'est créé de bonnes opportunités mais on a manqué de présence dans la surface. On a été solides face à une belle équipe de Montpellier qui mérite sa place au classement. Il a à nouveau manqué l'efficacité."
Rudi n'oublie pas Rémy
09/09 23:22

En conférence de presse relayée par le site Football Club de Marseille, l'entraîneur de l'OM Rudi Garcia a justifié aujourd'hui le prêt de Rémy Cabella à Sainté.
"Ce n’est pas que Rémy ne rentrait plus dans mes plans, c’est un très bon joueur, il n’est que prêté, il reviendra à l’OM. J’ai estimé qu’on avait trop de joueurs dans le même style de jeu. Dimitri Payet, Florian Thauvin ou même Maxime Lopez peuvent jouer attaquant de côté ou en numéro 10. Ils ont un peu le même profil, il fallait faire un choix. J’aurai été très content qu’il reste, mais je lui souhaite le meilleur car il le mérite."
Avec Alexandros, sans Alexander
09/09 22:27


Gabriel Silva étant blessé, Oscar Garcia a logiquement fait appel à Alexandros Katranis dans un groupe de 19 joueurs où figure la dernière recrue Rémy Cabella mais seulement deux défenseurs centraux et trois attaquants...
Ruffier, Moulin, Maisonnial - Janko, Perrin, Lacroix, Cheikh Mbengue, Pierre-Gabriel, Katranis - Maïga, Diousse, Selnaes, Dabo, Pajot, Hernani, Cabella - Diony, Bamba, Hamouma.
Yoric craque
09/09 19:19
Titulaire pour ses débuts en Bundesliga, Yoric Ravet n'est resté que 29 minutes sur le terrain cet après-midi face à son ancien coéquipier Pierre-Emerick Aubameyang lors du match nul et vierge entre Fribourg et Dortmund. L'ex-jeune homme de Berne est devenu en effet le premier joueur de l'histoire du championnat allemand à se faire expluser sur la base de l'arbitrage vidéo pour avoir mis une grosse semelle sur le capitaine du Borussia Marcel Schmelzer.
U17 : Besac en prend 9 dans la besace !
09/09 18:40

Les U17 nationaux ont écrasé le Racing Besançon 9-0 cet après-midi sur le synthétique Georges Bereta.
Passeur décisif sur l'ouverture du score de Samy Messili à la 8e minute de jeu, Bilal Benkhedim (photo) a fait le break à la 10e grâce à William Saliba avant de tuer le match dès la 13e sur une offrande de Tyrone Tormin. Grâce à Victor Petit, William Saliba a inscrit le 4e pion à la 27e. Bilal Benkhedim a corsé l'addition à la 36e.
Servi par Hugo Bernocolo, Azdine Bellakhdar a marqué le 6e but dès le retour des vestiaires. D'un magistral coup franc direct, Bilal Benkhedim a réalisé le quadruplé à la 65e minute. Tyrone Tormin a ponctué le festival offensif stéphanois en réalisant un doublé. Idéalement servi par Victor Petit à la 83e, il a profité d'un caviar d'Azdine Bellakhdar à la 90e.
La compo : Bajic - Tshibuabua, Petit, Saliba - Durivaux (Bernocolo, 30'), Gago, Aymar, Leleux (Bardel, 46') - Benkhedim - Messili 'Bellakhdar, 46'), Tormin.
La réaction de Razik Nedder : "Au-delà du résultat, je suis satisfait du contenu. Même si le match était facile, les garçons étaient très fluides dans la circulation de balle et ont fait preuve de beaucoup de rigueur et d'application, ce qui n'est jamais simple à cet âge-là dans ce genre de match à sens unique."
Janko se concentre sur le SCO
09/09 16:09
Au micro de France Bleu, Saidy Janko évoque la réception du SCO programmée ce dimanche à 15h00.
"J'espérais un tel départ c'est sûr mais ça a un peu été une surprise parce qu’avec un nouveau coach, même si tout le monde était motivé, trois victoires à la suite, c'est génial. Après on a joué contre Paris, c'est difficile contre eux même si on aurait pu faire mieux avec d'autres décisions. Maintenant on va poursuivre sur notre lancée ce dimanche. On se concentre sur le prochain match, sur le prochain adversaire, pas sur ce qui vient plus tard. La Ligue 1 est vraiment un championnat difficile, on le voit chaque weekend. Chaque équipe nous rend la tâche compliquée, que ce soit Paris ou une autre équipe. Donc vraiment il faut bosser dur et ce concentrer sur le match qui vient."
Le SCO kiffe Jo
09/09 15:50

Jonathan Bamba fait l'unanimité au sein du SCO comme l'attestent ces diverses déclarations parues aujourd'hui dans l'édition angevine du quotidien Ouest-France.
Romain Thomas : "Il était calme et discret. Il s'est fait sa place au fur et à mesure, en prouvant qu'il la méritait sur le terrain. Jo est très tonique, très athlétique et capable de répéter les efforts. Pour un défenseur, ce n'est pas simple de le prendre car il est malin dans ses déplacements."
Mehdi Tahrat : "Ses qualités de footballeur se voient tous les week-ends. Jo est exceptionnel ! Il était un peu réservé à Angers mais d'une immense gentillesse. Il est promis à un grand avenir. Il passe des caps de saison en saison et à le potentiel de devenir un maillon mportant à Saint-Etienne."
Angelo Fulgini : "Jo est un bon pote, presque un frère. On a écumé ensemble les différentes sélections de jeunes en équipe de France. Je n'ai que des bons souvenirs de lui. C'est une personne en or mais sur le terrain, il se transforme complètement. Il est trop sérieux !"
Matéo Pavlovic : "C'était vraiment un bon garçon mais dimanche il faudra se méfier."
Letellier aime Ruffier
09/09 09:50
Le gardien angevin Alexandre Letellier, qui va découvrir le Chaudron en tant que titulaire, évoque le match de demain après-midi dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.
"C’est un petit challenge, puisque depuis la remontée du club en Ligue 1, on n’a jamais réussi une série de cinq matches sans défaite. On sait que ça va être difficile, puisque Saint-Étienne est un gros morceau, mais on va là-bas pour essayer de poursuivre cette série. Avec le kop derrière, il faut rester dans sa bulle. On fait attention en rentrant sur le terrain, quand les équipes se mettent en place on jette un coup d’œil puis on se focalise à nouveau sur le match. Ça va être une sacrée ambiance, ça fait partie de la beauté du football. D’ailleurs, les grosses ambiances nous forcent encore plus à nous concentrer. C’est un mal pour un bien. J'ai toujours apprécié Stéphane Ruffier. Il fait partie des meilleurs gardiens français. Il m’arrive d’ailleurs de regarder comment il se comporte quand il fait des arrêts avec Saint-Étienne. Je ne sais pas si c'est un avantage de recroiser Jonathan Bamba. En tout cas, on est contents de le retrouver, en espérant qu’il ne nous fasse pas trop de misères… Avec Saint-Etienne, il marque, il est décisif. C’est dans la continuité de ce qu’il a fait avec nous l’année dernière. Il montre qu’il a encore progressé."
Oscar vrai fana de Wesley Fofana
09/09 08:43

Comme nous l'avait révélé le potonaute star99, Wesley Fofana (16 ans) a intégré l'entraînement des pros cette semaine. "On compte beaucoup sur lui, comme sur d’autres. Je n'ai pas écarté Kenny Rocha-Santos mais il y a de la concurrence" déclare Oscar Garcia dans Le Progrès du jour.
Pour rappel, le parfait homonyme du rugbyman clermontois fana des Verts a rejoint l'ASSE en 2015 après avoir été champion U15 PACA avec le SC Air Bel, club marseillais dont est issu l'ancien Vert Nabil Ejenavi. Né le 12 décembre 2000, Wesley Fofana est un défenseur central capable d'évoluer également au milieu de terrain. Evoluant avec les U19 depuis la saison dernière, l'international U17 n'a jamais joué avec la réserve.
Cheikh est trop cher
09/09 08:35

Selon la dernière édition du Progrès, Cheikh Mbengue restera sans doute à l’ASSE au moins jusqu’au mercato d’hiver car son salaire (plus de 80 000 euros) a fait reculer les clubs intéressés. "Oscar Garcia l’aime bien, il ne sera pas écarté du groupe" précise l'Ange Vert dans le quotidien régional.
On a Saliba, on n'aura pas Salibur (10)
09/09 08:27
Dans la dernière édition du Progrès, Oscar Garcia évoque le transfert avorté du Guingampais Yannis Salibur, que Trabzonspor a tenté vainbement de recruter à la toute fin du mercato turc selon la Pravda du jour.
"Nous avons perdu un peu de potentiel offensif avec le départ de deux attaquants pendant le mercato et l’arrivée d’un seul. C’est comme ça. On n’a pas les mêmes moyens que des clubs qui peuvent mettre trois fois plus que nous sur un joueur. Mais avec l’argent disponible, je crois que la cellule recrutement a fait un bon travail."
Sainté, c'est du lourd !
09/09 08:11
Selon les stats d'Opta relayées aujourd'hui par la Pravda, Sainté a l'effectif le plus lourd du championnat. Avec 79,1 kg de moyenne, les Verts devancent Bordeaux (78,3), Lille (78) et Angers (77,2). Antépénultième, le QSG (73,9) devance les Aiglons (73,6) et Troyes (73,3).
Sainté (182,4 cm de moyenne) est 6e au classement de la taille derrière le TFC (183,6), Strasbourg (183,5), Monaco (183,3), Angers (183,3) et Nantes (182,9). Les plus petits sont les Niçois (179,4).
L'âge moyen des Verts n'est que de 24 ans et 336 jours, mais huit autres effectifs sont encore plus jeunes, au premier rang desquels on retrouve le LOSC (22 ans et 93 jours), les vilains (23 ans et 74 jours) et les Canaris (23 ans et 316 jours).
Cumulant 2242 matches de L1, l'ASSE est le 4e club le plus expérimenté du championnat derrière l'OM (2916), Guingamp (2264) et Montpellier (2301), le LOSC (402) étant bon dernier.
Au nombre de matches de C1 de l'ensemble de l'effectif, Sainté (6) ne devance que le LOSC (5), Troyes (3) et Angers (1). Sans surprise, le QSG (652) est premier devant l'OM (362) et Monaco (237).
Rivière n'est plus à sec
08/09 22:54
847 jours après son dernier pion (avec Newcastle contre QPR), Emmanuel Rivière a enfin retrouvé le chemin des filets ce soir lors de son premier match sous les couleurs du FC Metz.
Las, après avoir égalisé, Manu a raté en début de seconde période une énorme occase de donner l'avantage aux Grenats. L'ancien attaquant stéphanois a été remplacé à la 55e, deux minutes avant le deuxième tournant du match : l'expulsion de Benoit Assou-Ekotto pour un tacle trop appuyé sur Neymar. En supéririté numérique le QSG s'est finalement imposé 5-1 à Saint-Symphorien.
Pas ridicules à Paris (2)
08/09 20:33

Après Pilou sur notre site, c'est au tour des Chroniques Tactiques de saluer la solidité défensive des Verts au Parc en première mi-temps, extraits vidéo à l'appui.
Bouhazama fana de Bamba (2)
08/09 18:21

A l'origine du prêt concluant de Jonathan Bamba à Angers, le directeur du centre de formation du SCO Abdel Bouhazama se réjouit sur le site de 20 minutes des progrès accomplis par son ancien U19 stéphanois.
"Sa carrière aurait selon moi dû décoller après son superbe but contre Nantes en L1. Je me suis souvent demandé pourquoi Saint-Etienne ne lui faisait pas plus confiance. Avec 3 buts et 2 passes décisives en 16 apparitions, Jo s'est relancé lors des cinq mois qu'il a passés chez nous. Chez les jeunes, je ne lui faisais qu’un seul reproche : ne pas être assez décisif. A l’époque, il prenait davantage de plaisir en délivrant des passes, mais là il a pris goût à marquer. Jo arrive à maturité et il sait très bien faire la part des choses. Il me répète tout le temps qu’il kiffe le foot. Regardez-le, il a l’insouciance d’un Mbappé ou d’un Dembélé. Il joue en L1 comme dans un city stade. On n’a pas fini d’entendre parler de lui !"