Le site allemand Sport1 nous apprend que le milieu brésilien de Mayence Ramalho, blessé au mollet, sera absent deux à trois semaines et ratera donc la réception des Verts programmée demain à 19h00. Touché à l'arcade zygomatique contre Hoffenheim et opéré avant-hier, le défenseur central nigérian Leon Balogun (photo) devra porter un masque et est incertain pour ce premier match de poule de l'Europa League contre l'ASSE, que le quotidien allemand Allgemeine Zeitung a présenté hier à ses lecteurs. Rappelant le prestigieux passé des Verts et les confrontations avec le Bayern, le quotidien explique quels sont les piliers de notre équipe : "Stéphane Rouffier (sic), le défenseur central Florentin Pogba, l'arrière gauche Loïc Perrin (re-sic), au milieu de terrain le joueur le plus talentueux Ole Selnaes, devant l'ancien buteur très précis du Rapid de Vienne Robert Beric. Fabien Lemoine est un technicien petit et agile, une sorte de meneur de jeu."

Papy évoque justement le match contre Mayence dans la dernière édition du Progrès.

"Je ne sais pas grand-chose de cette équipe de Mayence. On aura un montage vidéo mercredi ou jeudi matin. Il faut déjà dans un premier temps qu’on se concentre sur nous, qu’on joue notre football comme on a pu le faire par séquences sur certains matchs. On doit mettre plus de densité pour avoir davantage de moments forts dans la partie. Un nul serait un bon résultat. Ne pas perdre à l’extérieur en Coupe d’Europe permet ensuite d’avoir un match à domicile pour faire des différences. Mayence a fini 6e de la Bundesliga, ce n’est pas dégueu quand on voit les clubs en Allemagne. Ce sera difficile mais dans ce groupe, tout le monde peut avoir sa chance."

Interpellé par Bryan Dabo et Kévin Malcuit hier soir sur twitter, le défenseur du QSG Thomas Meunier leur a répondu dans la foulée sur le réseau social.

"Y'a des joueurs de Saint-Etienne qui ont 5 followers et qui me notifient dans leurs tweets pour avoir un peu de buzz. Un peu de second degré svp les gars merci. Ici c'est Paris."

Si papy01 nous a hélas définitivement quittés, papy Lemoine est resté et il est motivé, comme l'atteste son entretien paru aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"Dans les dernières heures du mercato, Lorient m'a proposé un contrat longue durée, une aventure nouvelle avec un projet et un retour chez moi. Cela ne laisse pas indifférent. Il y a eu des discussions entre nous, avec les dirigeants, le coach. On a bien échangé. Des choix ont été faits de part et d’autre. Moi, je respecte tout ce qui s’est passé. Je suis resté ici et je ne suis pas du tout déçu de cette issue. Je suis même extrêmement motivé. J’ai envie de jouer le plus de matchs possibles. Je vais donner le maximum pour qu’on remplisse les objectifs. Il n’y a pas de regrets, pas de frustration particulière. Je n’étais pas du tout satisfait de ce que j’avais pu faire la saison dernièreJe suis revenu à bloc. Je pense que je suis mieux que l’an passé, c’est une certitude. Je suis en train de me retrouver. De ce côté-là, je suis vraiment content. Dans le groupe, aussi, je suis un mec épanoui. Cela fait plaisir."

Malgré le piètre début de saison des Dogues, éliminés par Qabala en Europa League et 15es de L1 après quatre journées, Frédéric Antonetti a prolongé son contrat avec le LOSC jusqu'en 2020.

Thomas Meunier, qui avait daubé sur le jeu des Verts vendredi soir, a joué les dix dernières minutes du nouveau match nul du QSG contre Arsenal. Deux joueurs stéphanois en ont profité pour se payer l'international belge sur twitter.

Bryan Dabo : "Bon maintenant j'attends de Meunier qu'il nous explique à quel point c'est frustrant de jouer contre Arsenal. Et qu'il partage sa déception."

Kévin Malcuit : "J'attends ça aussi gros. C'est pour ça que je n'ai pas encore éteint la TV ! Tout ça pour dire que ça ne sert à rien de critiquer les équipes."

Nous avons la tristesse d'apprendre que le potonaute papy01 nous a quittés dans sa 70e année. Mis à l'honneur dans notre rubrique Mastres & Compagnie il y a cinq ans, Roger Reignier, resté jusqu'au bout fidèle à l'ASSE et à Poteaux Carrés, postait encore sur notre forum vendredi dernier. L'équipe du site présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Nul doute que papy continuera de débattre passionnément des Verts là-haut, avec le regretté Skyman...

Sans faire de bruit, l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE Julien Cétout est en train de s'affirmer en L1, qu'il découvre cette saison à 28 ans et demi. Titularisé dans l'axe de l'ASNL lors des 3 dernières journées, le protégé de Vincent Hognon commente avec humour sa polyvalence dans la dernière édition de L'Est Républicain. Extraits.

"Je n'ai pas encore été dans les buts. Un gardien black, ce n’est pas le top, sauf chez nous à Nancy avec "Guyzo" ! Il ne faut pas que je dise du mal de lui parce qu’on fait chambre commune en déplacement. Latéral droit, c'est mon poste préféré, là où je me sens le mieux. Il y a beaucoup de courses à faire dans le couloir. J’ai besoin de me dépenser, j’aime ça. À Tours, à l’époque où Olivier Giroud jouait encore là-bas, le coach Daniel Sanchez m’a utilisé arrière gauche 17 matches. C’est un rôle que j’apprécie également, je ne vois pas de grandes différences avec le poste de latéral droit. Défenseur central, pour tout dire, c’était mon poste de formation à Clairefontaine. À l’époque, j’étais déjà polyvalent. Quand je rentrais dans mon club le week-end, à Chartres, j’étais aligné au milieu. Et lorsque j’étais appelé en équipe de France, c’était en tant que latéral droit. La difficulté pour moi en défense centrale, c’est d’avoir moins de courses à faire. Contre Guingamp par exemple, je suis ressorti du match très frustré, même pas fatigué, tellement on avait eu la possession de balle. À Lorient, c’était différent. Il y a eu plus de boulot, plus de duels et j’ai pris du plaisir à m’arracher pour aider l’équipe à ne pas prendre de but. 

Cela me plaît de jouer milieu parce que ce poste demande beaucoup d’activité. Quand je suis au milieu, j’aime jouer "box to box’". Mais je n’ai pas été souvent utilisé au milieu avec l’ASNL. Les rares fois, je n’ai pas été bon. Je me souviens d’un match contre Sochaux à Picot où j’avais dû manquer dix occasions ! J’en ai déjà parlé avec Vincent Hognon, il trouve que j’ai tendance à aller trop vers l’avant pour un numéro 6. J’ai un profil qui peut déséquilibrer l’équipe. Au milieu, je suis plus utile en relayeur . Aucun coach ne m’a mis meneur de jeu, je ne comprends pas. Quelle injustice ! Non, je plaisante ! Cela m’est arrivé de jouer ailier en cours de match. Avec Tours, une fois, je me suis même permis de permuter de côté avec l’autre milieu offensif mais ce n’est pas fait pour moi. Je ne suis pas Di Maria, je ne suis pas assez technique ! Gamin, à Chartres, l’entraîneur me faisait jouer attaquant de pointe en fin de match lorsqu’on était mené au score. Comme j’étais plus costaud que les autres, je poussais le ballon et j’allais marquer. Bon, ce n’est plus aussi simple aujourd’hui malheureusement. En pro, j’ai longtemps été une calamité devant le but avant de connaître cette incroyable période de réussite la saison dernière, avec 6 buts en 8 matches. Maintenant, il faut que j’ouvre mon compteur personnel en L1 !"

Galette, qui a convoqué 21 joueurs pour le déplacement à Mayence, a encore décidé de se passer de Jérémy Clément et Benjamin Corgnet. On notera les retours de Ronaël Pierre-Gabriel, Oussama Tannane et Alexander Söderlund.

Gardiens : Moulin, Maisonnial, Guendouz

Défenseurs : Théophile-Catherine, Malcuit, Perrin, Pogba, Lacroix, Pierre-Gabriel

Milieux : Dabo, Selnaes, Lemoine, Veretout, Pajot, Saivet

Attaquants : Hamouma, Monnet-Paquet, Roux, Beric, Söderlund, Tannane.

C'est la troisième année de suite que les Verts vont disputer les poules de C3 - et jusqu'à présent, le nul inaugural est de mise.

Il y a deux ans à Bakou, les Ruffier, Pogba, Clément, Lemoine, Corgnet et Monnet-Paquet obtinrent face à Qarabag un terne 0-0 au terme d'une bien triste prestation - qui s'en souvient ?

L'année dernière face à Rosenborg, c'était autre chose : nul au final certes, mais avec 4 buts, et une prestation d'ensemble nettement plus convaincante. Le Chaudron avait au passage fait connaissance avec Söderlund, l'homme du match côté norvégien, et Ole Selnaes.

L'équipe qui débutera jeudi n'aura pas grand chose à voir (sur les 11 titulaires d'alors, 4 sont partis, Ruffier sera suspendu et Clément mis à l'écart), mais on espère qu'elle s'inspirera de sa plus proche devancière !

Dans sa longue histoire Européenne, c’est l’Allemagne que les Verts ont le plus souvent visitée.
Jeudi, ce sera la 10ème confrontation entre Sainté et un club d’Outre Rhin, Mayence étant le 8ème club Allemand différent que nous affrontons.

Dans le détail les Verts ont joué contre :

Nuremberg (Elimination C2, 1963)
Le Bayern Munich (Qualification, C1 1970 - E, C1 1975 – E, C1 1976)
Cologne (E, C3 1972)
Moenchengladbach (E, C3 1980)
Hambourg (Q, C3 1981)
Dynamo Berlin (E, C1 1982)
Werder Brême (E, C3 2009)

Des 9 confrontations précédentes, nous ne sommes donc sortis vainqueurs qu’à deux (mythiques) reprises : lors de la C1 1970 avec un premier joli renversement de situation contre le Bayern chez qui nous avions perdu 2-0 à l’aller en 1/16e avant de tout emporter (3-0) au retour.
Et ce fameux 1/8e de finale de la Coupe de l’UEFA où nous avions ridiculisé Hambourg chez lui 5-0 avant de l’emporter tranquillement 1-0 au match retour à GG.

Notre bilan, lors des 9 confrontations précédentes est de 3 victoires, 5 nuls, 9 défaites, 15 buts marqués contre 23 encaissés.

Sous les yeux de Galette, le FSV Mainz 05 a concédé le nul (4-4) à domicile avant-hier face à Hoffenheim. "Mon but était de prendre au moins un point" a déclaré l'entraîneur de Mayence Martin Schmidt à l'issue de la rencontre. "On a encaissé 4 buts, il faudra analyser ça tranquillement et se montrer plus solide défensivement contre Saint-Etienne. On espère que notre stade sera à guichets fermés pour ce match contre l'ASSE."

Le Norvégien Svein Oddvar Moen (37 ans) sera au sifflet sera au sifflet ce jeudi pour le match Mayence-Sainté. Ayant déjà officié 46 fois en Coupe d'Europe, le compatriote d'Ole Selnaes et Alexandre Söderlund n'a pas porté chance aux 6 clubs français qu'il a rencontrés  : défaite de Toulouse à Bruges en 2009, nul des vilains à domicile contre l'Hapoel Tel Aviv en 2010, défaites de l'OM à Munich en 2012, de Lille à Porto en 2012, de Monaco à domicile contre Arsenal et de Paris à Barcelone en 2015.

Comme nous le rappelle le potoanute ozzy dans son incontournable tableau des cartons mis à jour après le nul à Paris, les quatre joueurs stéphanois avertis au Parc n'avaient pas encore mangé de biscotte cette saison en L1. Aucun vert n'est sous la menace d'une suspension avant la réception de Bastia programmée ce dimanche à 17h00.

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Dans la dernière édition de l'autoproclamée "bible du football", Neal Maupay évoque les chances françaises en Europa League. Extraits.

"J'étais dans l'effectif niçois lorsque l'OGCN à de nouveau goûté à l'Europe il y a trois ans avant de jouer la C3 avec les Verts la saison passée. ce n'est pas du tout la même chose. A Nice, ils n'avaient pas connu l'Europe depuis des années. Dès qu'on croisait un ancien, il nous parlait de ces fameuses épopées. Cela a marqué les gens, ils regrettaient de ne plus vivre tout cela, ils en souffraient même. A Sainté, c'était différent. Le club a souvent joué ces compétitions, les gens sont habitués. Si on ne la joue pas, c'est presqu'anormal. C'est presqu'une obligation. Là-bas, on vit pour l'Europe !

Quand je suis arrivé chez les Verts le club n'avait pas gagné un match en Ligue Europa la saison précédente. C'était presqu'une campagne pour rien. Ils étaient très revanchards. Ils avaient envie de montrer qu'ils avaient le niveau, et c'est ce qui s'est passé. On a terminé deuxièmes de notre poule. On a réussi à passer. En seizième de finale, on gagne 3-2 à l'aller, et, au retour, on prend le but du 2-1 à la 93e minute. C'est cruel. On était proches de se qualifier, mais cela reste tout de même de beaux souvenirs.

Entre Nice et Sainté, qui a les meilleures chances de passer cette saison ? Cela risque d'être plus compliqué pour Nice, parce que Hatem Ben Arfa et Valère Germain sont partis. Mais les deux équipes ont des atouts pour faire quelque chose. Saint-Etienne a peut-être un tout petit peu moins de joueurs de talent que Nice, mais ils connaissent la compétition, ils ont l'expérience, et ça peut faire la différence. Je vais regarder leurs matches, évidemment ! C'est le jeudi, la veille des matches de L2. Même si je dois un peu veiller, je m'autorisrerai un petit extra pour regarder. je ne veux pas manquer ça !"

Après avoir dénoncé à quatre reprises la réforme de la Ligue des Champions dans la Pravda, Bernard Caïazzo en remet une grosse couche aujourd'hui dans France Football. Extraits.

"Au départ, il y a déjà un problème sur la forme. Le président de la Ligue a été informé de cette réforme en lisant L'Equipe. Didier Quillot, le directeur général a été mis au courant parce qu'il était à Monaco pour le tirage au sort de la Ligue des Champions. Le président de la FFF a appris le sujet le matin. Jean-Michel Aulas déclare formellement que même lui, membre du board de l'CA, a été informé le jour même. Dans tout conseil d'administration d'entreprise, lorsque le président est partant dans le mois qui vient, on ne prend pas de décisions importantes. Et pourtant, c'est ce qu'a fait le comité exécutif de l'UEFA en votant cette réforme en plien mois d'août et en pleine vacance du pouvoir.

Sur la forme, on est dans une totale illégitimité et, au minimum, dans un manque d'éthique flagrant et incontestable. Est-ce que tous les éléments juridiques ont été vérifiés ? Je ne sais pas. Mais sur le plan de la morale… On veut donner une image propre des dirigeants du foot international. Et là, on se rend compte que des décisions portant sur des milliards d'euros ont été prises en dépit de toute logique et de toute éthique. Tout le monde a été pris par surprise. On peut considérer qu'il y a un abus de pouvoir et c'est extrêmement choquant.

Cette réforme a été initiée par les gros clubs européens pour gagner encore plus d'argent et pour obtenir la garantie qu'ils continueraient à en gagner beaucoup. L'écart avec les clubs anglais, espagnols, allemands et italiens va encore augmenter, d'autant que les nouvelles clés de répartition donnent une prime à l'ancienneté. A l'arrivée, c'est comme si le vainqueur de Roland-Garros gagnait deux fois plus d'argent selon qu'il s'agit de Djokovic ou de Pouille.

L'association européenne des Ligues professionnelles a vivement réagi la semaine dernière. Les réactions des petits pays vont être encore plus fortes. Nous étudions aussi de possibles recours. Vadim Vasilyev sera notre représentant au sein de la commission des compétitions de l'ECA qui va travailler sur ce dossier.

Il y a un désaccord total entre les organisateurs des championnats nationaux et les gros clubs européens, voire avec les organisateurs de la Ligue des champions. Les défenseurs de cette réforme la justifient par un danger imminent de création d'une Ligue fermée avec seize gros clubs. Mais, si on crée une Ligue fermée, on sort du giron des fédérations et on est alors dans l'illégalité. Les joueurs concernés ne pourraient plus être sélectionnés dans leurs équipes nationales. Ce chiffon rouge que l'on nous agite ne tient pas debout. On ne connaît pas un seul grand joueur qui ne veut plus jouer en sélection.

Selon moi, la solution viendra d'une grande concertation voulue par le nouveau président de l'UEFA. Il est impossible qu'un président digne de ce nom laisse les choses en l'état. Le débat n'est pas de savoir si Aulas était au courant ou pas. J'ai posé la question par écrit aux clubs pour savoir s'ils étaient pour ou contre cette réforme. Sur 19 membres de Première Ligue, 16 m'ont répondu qu'ils étaient contre, seul Lyon est pour. Le PSG, lui, n'est ni pour ni contre.

Je n'ai pas toujours été d'accord avec Le Graët, mais il n'a jamais mené de combat pour que les riches s'enrichissent. Certains présidents me disent : "tout cela signifie que la voix de la France ne compte pas." Mais c'est à nous de de faire en sorte que ce soit le cas en menant le combat contre cette réforme. La FFF nous aidera à retrouver un minimum de dignité, j'en suis sûr.

Il n'y a pas de zones de fracture puisque 90% des clubs vont dans la même direction. La Fédération aussi, et la Ligue ne peut pas faire autrement. Elle est où, la fracture ? Si on avait une fracture à chaque fois qu'on n'a pas été d'accord avec Aulas… On a une divergence d'opinions sur ce sujet, mais je ne vais pas lui reprocher de défendre ses intérêts. Depuis un an, on a fait un très bon travail avec Première Ligue. Cette réforme a au moins le mérite d'unifier les deux syndicats de clubs car on est tous exactement sur la même ligne.

Qui dit que les droits télé domestiques ne vont pas être touchés par une Ligue des Champions qui serait une sorte de Ligue fermée par l'UEFA ? Même les clubs modestes sont donc concernés. J'ai bien aimé les propos de Michel Seydoux lors du dernier conseil d'administration de la Ligue. Il a rappelé que tout club, tout président, tout supporter avait droit au rêve. Et il a conclu son intervention en disant que cette réforme allait tuer notre rêve."

A La Divette, Roro a évoqué jeudi soir devant les supporters franciliens de l'ASSE la baisse de fréquentation à GG.

"L'angle en face du Musée côté sud ? On a vu avec le Coq Sportif pour qu'ils fassent peut-être une animation parce que c'est un angle qui est beau. Avec cette ouverture, on voit la campagne et tout. C'est super beau. Mais l'hiver on se caille les bonbons, OK ? Donc y'a deux solutions : soit il faut le fermer, soit on se dit… Le problème, c'est que le stade fait 42 000 places. A une époque, la Ligue nous demandait de faire des stades les plus grands possible, vous avez bien vu pour l'Euro. Mais maintenant ils font machine arrière, ils disent "non, il faudrait que vous trouviez une solution." C'est la raison pour laquelle à Lyon il y a des anneaux qu'ils n'ouvrent pas. Ils louent par étage. Quand ils ont 30 000, c'est fermé. Mais il ne faut pas donner l'impression que c'est vide.

A nous ils nous ont demandé aussi de faire des propositions pour fermer certains endroits de manière à ce qu'on ait l'impression qu'il y ait beaucoup de monde dedans. Cet angle en face du musée, il ne sera jamais plein, sauf deux ou trois fois dans l'année quand il y aura le derby. Donc on a vu avec le Coq Sportif pour qu'ils fassent une animation sur cet angle. Le stade est grand. Comme dans la plupart des stades, il y a beaucoup moins de supporters cette année. La saison passée on a tourné à 32 000 spectateurs de moyenne, cette année on est en-dessous. Cet angle il est super en août et en septembre, mais après, avec l'air et tout, ça caille ! Moi j'ai donné l'ordre pour le moment de ne pas louer cette partie.

Y'a plusieurs explications à la baisse de fréquentation. Vous, par exemple, vous êtes à Paris. C'est pas à côté. Il y a les frais de transport et tout un tas de choses. On a des supporters de partout, c'est pas évident ! Deuxièmement, au niveau économique, ça coûte très cher de se déplacer, OK ? Après, il y a eau aussi tous ces évènements. Les gens disent qu'il va encore se passer quelque chose, y'en a qui ont peur. La programmation des matches aussi est un autre facteur très important. Même nous on ne sait même pas quand est-ce qu'on va jouer, on le sait 15 jours avant !

Cette année on va encore jouer beaucoup de matches le dimanche. Le dimanche, comment vous faites pour aller au match ? Les gars ils vont au boulot le lendemain ! Y'a aussi la télévision qui diffuse tous les matches. Y'a des gars qui disent : "on va rester, on va regarder le match en buvant un coup avec les copains." Y'a plein de facteurs qui font que ce sera compliqué de remplir des stades de 40 000 places. A part le Parc, parce qu'ils ont de la chance d'être dans la capitale où il y a de l'argent. Mais bon, qu'est-ce qu'il y a comme ambiance là-bas ? Pas grand-chose ! Là-bas, à la limite, si vous voulez aller au match, vous prenez un nœud papillon et vous restez assis bien droit sans bouger."

Buteur du dernier match face au QSG, notre Slovène Robert Beric interviewé sur France Bleu Saint-Etienne Loire, revient sur le début de saison, l'Europa League et ses ambitions, décryptage :

Héros face à Paris ?

C’était un sentiment incroyable de marquer mais le plus important c’est d’avoir pris un point contre Paris. On peut être satisfait, c’est un point très important pour nous. C’est toujours un super sentiment de marquer un but. Donc oui la sensation était incroyable mais encore une fois je suis surtout content qu’on ait gagné un point. C’est sûr que c’est bien de prendre un point à la dernière minute. Mais je pense qu’on a disputé un très bon match, durant les 90 minutes. Le penalty était discutable et on mérite ce point.

Vous savez Paris, c’est un grand club. C’est difficile d’aller là bas et d’essayer de gagner. C’est comme ça ! C’est la grosse équipe, comme le Real Madrid en Espagne. Personne ne va à Santiago Bernabeu pour essayer de l’emporter. Alors bien sûr on joue plus défensif face au PSG, mais c’est tout à fait normal.

La blessure ?

Tout va bien je me sens bien, la blessure est derrière moi et je suis concentré sur le foot.  Je suis à 100% sur le football.

Le début de saison de l'ASSE ?

Peut-être qu’on dira « mauvais départ mais joli finish » ! J’espère que c’est ce qui va se passer. Mais oui comme vous le dites, notre départ est un peu lent. Mais forcément j’espère que dans le futur on jouera mieux.

L'Europa League ?

On va faire notre mieux pour se qualifier. Anderlecht c’est une bonne équipe. Même chose pour Mayence. Qabala, on ne connait pas trop mais ce sera très difficile. Ils ont quand même éliminé Lille ! Donc c’est un groupe compliqué mais avec un peu de réussite, on passera. En Ligue 1 il y a beaucoup d’intensité, croyez moi ! Mais l’Europa League c’est spécial. Vous pouvez vous rater sur vos 2 premiers matches et derrière il vous peu de temps pour vous rattraper…

(Sur Mayence) C’est une très bonne équipe. Quand je jouais au Rapid de Vienne en Autriche, je regardais beaucoup la Bundesliga et je sais que c’est une forte équipe. Ce sera difficile de jouer là bas. Eux aussi ont des super supporters. On devra donner notre maximum pour remporter ce match.

La sélection nationale ?

C’est le rêve de chaque joueur de disputer une Coupe du monde. Mais on a un groupe très difficile avec la Slovaquie, l’Angleterre, l’Ecosse, la Lituanie et Malte. Ce sera compliqué pour nous, on devra travailler très dur pour sortir du groupe. Nous sommes un petit pays ! Alors participer à un EURO ou une Coupe du Monde c’est quelque chose d’énorme pour nous ! Alors j’espère, je rêve vraiment qu’on atteigne la phase de groupe du Mondial en Russie. On verra bien.

L'adaptation à Saint-Etienne ?

(En français) C’est très difficile pour moi de parler français. Je comprends un petit peu mais c’est très difficile… Avec mes coéquipiers je parle un petit peu en français, un petit peu en anglais… (rire)

Quand je suis très fatigué, je reste à la maison. Quand je ne suis pas fatigué je me balade à la Tour en Jarez. C’est calme, reposant pour marcher. Ou je vais dans les cafés.

En tout cas on a des supporters incroyables. Avant d’arriver ici on m’avait beaucoup parlé d’eux. Mais une fois au club et que vous voyez ça, c’est extraordinaire. Très peu de clubs ont des supporters comme ça !

Le site officiel annonce que le défenseur stéphanois Cheikh M'Bengue, sorti sur blessure lors du match à Paris le 9 septembre, souffre d’une entorse du genou qui le tiendra éloigné des terrains pendant 6 semaines minimum.

Six semaines, ça peut sembler long, mais c’est moins que les deux mois annoncés initialement ou les 6 mois habituels en cas d’une rupture du ligament croisé antérieur, blessure initialement envisagée.

L’autre latéral gauche de l’effectif, Pierre-Yves Polomat est également absent sur blessure et les deux joueurs reviendront plus ou moins en même temps, vers fin octobre. Ils manqueront ainsi 9 matchs, à Mainz, contre Bastia, à Nantes, contre Lille, contre Anderlecht, à Lyon, contre Dijon, contre Gabala et à Caen. Pour rappel, on ne peut pas rajouter des joueurs supplémentaires sur la liste UEFA (sauf en cas de longue blessure d’un gardien), donc le club devra trouver en interne une solution de remplacement pour au moins les trois matchs européens. 

Pour les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, l’ASSE recevra à Geoffroy-Guichard le vainqueur de la confrontation AS Nancy Lorraine – SM Caen qui se disputera le 25-26 octobre.

Pour rappel, en tant qu’équipe qualifiée pour la Coupe d’Europe, l’ASSE entrera en compétition directement lors de ce tour qui se disputera le 13-14 décembre, une semaine avant la trêve hivernale.

Auteur de l'un de ses meilleurs matchs depuis le début de la saison face au QSG (1-1), Loïc Perrin est justement récompensé par la Pravda, en figurant dans l'équipe type de la quatrième journée de L1 avec une note de 7.

Ils sont tous les deux des capitaines majeurs de la longue histoire Verte.
Jeudi à Mayence, Dieu pourrait rejoindre Larqué au nombre de matchs Européens. En effet, Loïc Perrin jouera en Allemagne, sauf coup dur, son 29ème match européen. Il rejoindra alors Jean-Michel Larqué à la 6ème place du palmarès des joueurs Verts sur la scène Européenne (Janvion et Lopez, avec 43 matchs, mènent ce classement).

Ce sera jeudi soir le 111ème match de l'ASSE en Coupe d'Europe. 29 matchs, cela représente mine de rien 26% de ce total !

Comme le rapporte aujourd'hui Le Progrès, les U9 et les U11 des Verts ont remporté ce week-end au stade Janon de Terrenoire le challenge Khaldi, du nom de l'ancien vice-président de l'ASSE, foudroyé dans sa 47e année il y a dix ans. Le quotidien régional précise que Rachid Mekhloufi a remis les tophées aux petits en présence de Roro et Jojo de Montreynaud.

A La Divette, fameux bar vert de Montmartre devenu le repaire de nombreux potonautes, Roland Romeyer a expliqué jeudi soir aux supporters franciliens de l'ASSE pourquoi il était contrarié par le projet de restaurant dans le Chaudron.

"Moi, ce qui m'importe le plus, c'est le projet de rachat du stade Geoffroy-Guichard. Donc, moi, ce restaurant, actuellement, ça m'embête. Ce sera quelque chose qui va plutôt nous gêner pour le rachat du stade. Si on veut faire un restaurant, une fois qu'on sera propriétaire, on se débrouille au niveau de la gestion. Pour moi, ce resto est plutôt un obstacle. D'abord, on a déjà le Chaudron Vert, il ne faut pas que ce soit en concurrence. On a le musée qui organise des séminaires, ce sera compliqué. On a notre restauration dans le stade donc il y aura peut-être des gars qui iront acheter uniquement des places et qui iront manger là-bas. Tout ça pour dire que pour le moment ça m'embête ce restaurant.

Si effectivement on achetait le stade et qu'on faisait notre restaurant ou autre chose, OK, mais dans ce cas c'est nous qui gérons ! Sinon, je ne suis pas favorable. Ce projet de restaurant n'est pas encore acté, c'est encore en discussion. Les porteurs de ce projet, c'est les Guichard, qui sont les arrières petits-fils de Geoffroy. Ils sont en train de discuter avec Saint-Etienne Métropole parce que c'est eux qui sont propriétaires. Mais nous, comme on a l'exclusivité les 48 heures des jours de match, on a notre mot à dire, hein ! Il n'est pas question qu'ils fassent un restaurant avec accès sur le stade. Ce sera non. Ou alors il faudra trouver une solution. Peut-être qu'on entrera dans le capital, faudra qu'on discute. Mais ça ne va pas se faire comme ça !"

Dans la dernière édition du Progrès, Henri Saivet savoure le point pris au Parc des Princes. Extraits.

"On est très content du dénouement, de marquer ce but qui nous permet de glaner un point. Il y a eu une explosion de joie sur le banc, tout le monde était heureux. C’est un match que l’on avait préparé de fort belle manière pendant cette semaine. Il aurait été dommage de perdre ici car on n’a pas concédé beaucoup d’occasions. Même si aujourd’hui, on est très content, il faudra peut-être gérer ce genre de match d’une autre façon à l’avenir. C’est un excellent résultat car Paris est le favori pour le titre, c’est aussi un favori sur le continent européen pour la Ligue des Champions, alors, prendre un point ici, c’est énorme."

Les Amazones ont été tenues en échec à domicile par Rodez hier après-midi lors de la première journée du championnat de France. Encore en rodage, les Vertes ont concédé l'ouverture du score dès le retour des vestiaires. Sur un centre de Rose Lavaud dévié par Julie Peruzzetto, Namnatta Traoré (photo) a égalisé à l'entame du dernier quart d'heure d'un bel enchaînement contrôle du gauche, extérieur du droit.

Promu capitaine, Bafé Gomis a donné l'avantage à l'OM ce soir à Nice lors du match de clôture de la 4e journée de L1. Après avoir trransformé en force son péno, l'ancien attaquant stéphanois a refait la panthère pour fêter son 104e pion en L1. Mais Paul Baysse (capitaine) et Valentin Eysseric (entré en jeu pour le dernier quart d'heure) ont finalement remporté cette rencontre 3-2. Marseille (14e) reste donc derrière l'ASSE (12e), qui compte 5 points de retard sur le duo des leaders azuréens (Monaco et Nice).

Six minutes après son entrée en jeu, Jean-Christophe Bahebeck a marqué son premier but en Série A ce soir lors la 3e journée. Malgré l'ouverture du score de l'ancien attaquant stéphanois, l'Inter s'est imposé dans le temps additionnel sur le terrain de Pescara grâce à un doublé de son attaquant argentin Mauro Icardi.

Louis Mouton et Yvan Bonnemain

Pour les U15 de Gilles Rodriguez, c'était la dernière revue avant le début du championnat Elite qui débutera dimanche prochain 18 septembre à 11 heures sur le terrain Georges Bereta de l'Etrat.

Après la déconvenue contre le FC Lyon, les Verts ont redressé la barre en s'imposant largement à Saint-Maurice de Lignon contre leurs homologues du Puy, club partenaire qui opère en DH, soit le plus haut niveau de la Ligue Auvergne.

Le score de 5 à 0 reflète bien la différence de niveau qu'il y avait entre les 2 formations.  Les buts stéphanois ont été marqués par Eros Mongelli (30ème), Yvan Bonnemain (38ème), Nouredine Messalti (70ème) et Maxence Rivera (78ème et 80ème).

Espérons que nos jeunes aient engrangé de la confiance avant le difficile match qui les attend contre le FC Lyon dimanche prochain.

La composition : Mutombo (Moulineau) - Fakili (Khoutri), Mouton, Sow, Compagnon - joueur à l'essai (Rome), Bonnemain, Rivera - Raymond (Bastou), Messalti, Mongelli (Rolland)

Alors qu'il menait 4-1 à la pause (doublé de l'Argentin De Blasis (photo) puis buts du Colombien Cordoba et de l'international Espoirs allemand Oztunali), le FSV Mainz, réduit à 10 suite à l'expulsion de Gaëtan Bussmann à la 57e minute, a concédé le nul à domicile en début de soirée lors de son derby contre Hoffenheim. Reste à savoir si les hommes de Martin Schmidt auront digéré cette contre-performance et leur temps de récupération réduit avant de recevoir les Verts ce jeudi à 19h00...

La compo : Lössl - Donati, Bell, Balogun, Bussmann - Gbamin - Oztunali (Clemens, 73'), Malli, Frei, De Blasis (Brosinski, 61')- Cordoba (Onisiwo, 79').

Futur adversaire européen des Verts (le 20 octobre à GG et le 3 novembre en Azerbaïdjan), Qabala s'est baladé 8-0 hier sur le terrain de Neftchi lors de la 4e journée du championnat. Ancien coéquipier d'Herita Ilunga sous les ordres de Laurent Roussey à Créteil, l'attaquant Bagaliy Dabo a réalisé un triplé. Le très athlétique défenseur ukrainien Vitali Venydub (1m98, 85 kg), l'ancien international Espoirs croate Filip Ozobic ont également trouvé le chemin des filets. Après un csc, l'international azeri Ruslan Qurbanov a clôturé le festival offensif de son équipe. Ce dernier avait marqué l'unique but de la victoire de sa sélection il y a une semaine à San-Marin lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2018.

La Beaujoire est décidément son jardin ! Mevlut Erding, qui avait réalisé un doublé avec les Verts le 10 mai 2014 dans l'antre des Canaris, a réussi le coup du chapeau dans le même stade avec les Grenats cet après-midi. Un éclatant succès auquel Renaud Cohade (titu et averti) a participé contrairement à Benoît Assou-Ekotto, resté sur le banc.